KEEMTAAN Gi - METTRE FIN AU CIRQUE
Allez, c’est parti ! Le 17 novembre, c’est déjà maintenant. L’Assemblée nationale qui sortira de ces consultations devra incarner la vraie rupture. Il s’agira impérieusement de revenir aux fondamentaux qui avaient cours avant que Père Wade ne vienne tout brouiller. Quant à l’ex-Chef, il avait perfidement réussi la clochardisation de cette institution en envoyant y siéger des individus qui n’auraient jamais dû y mettre les pieds. Des députés d’une sidérante vacuité intellectuelle en plus de leur manque de tenue et de retenue. Des mégères aux comportements dignes de vieilles catins des faubourgs de Paris — ou, plus simplement, de nos bornes-fontaines — y faisaient le spectacle. Le Parlement qui a été dissous, il y a quelques jours, était affligeant par la qualité de ses membres. Des personnages du genre d’une Coura Macky avaient réussi à en faire une sorte de basse-cour avec des disputes de femmes au puits voire des attaques en dessous de la ceinture. Sa dissolution était devenue une exigence de salubrité publique. Cette Assemblée procédait de la volonté de l’ex-Chef qui choisissait lui-même « ses » députés qui lui devaient respect et obéissance en plus de voter sans récriminations ni murmures ses lois les plus scélérates. Une Chambre d’enregistrement à la majorité mécanique dont le président a été installé sous forte protection de la gendarmerie. Un président choisi également pour sa docilité et servilité à la famille de celle qui était considérée comme la vice-présidente de la République. Le 17 novembre prochain, les députés élus devront être des hommes et femmes détachés de la servitude du Prince pour être de vrais représentants d’un peuple souvent dégoûté par le comportement peu digne de ceux qui étaient censés le représenter. Il faudra à la 15ème législature des femmes et hommes rompus à la tâche et qui pourront lire et décortiquer les textes de lois et autres documents budgétaires pour ne pas voter aveuglement tout ce qu’on leur présentera. Au soir du 17 novembre, il faudra surtout mettre fin au verbiage stérile de néo-opposants sans aucune consistance électorale et qui se croient sortis de la cuisse de Jupiter, pérorant sur tous les sujets en dévoilant leur indigence intellectuelle. Bref que les électeurs fassent en sorte que ceux qui se donnent le droit de l’ouvrir à tout propos sans disposer d’un quelconque poids électoral la ferment définitivement ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
SORTIE DE SERIGNE MOUSTAPHA SY OBJECTION SUR FEU PR WADE ?
Lors du Gamou de Tivaouane, le guide religieux des Moustarchidines Serigne Moustapha Sy a fait une conférence aux allures d’un sermon politique pour tenter de solder ses comptes avec le Premier ministre Ousmane Sonko. Evidemment pour réclamer sa part du gâteau « Pastef » alors qu’il n’avait pas soutenu la coalition Diomaye-Président lors de la présidentielle 2024. Mieux, Serigne-Bi n’a jamais cru à la victoire de Bassirou Diomaye Faye. Comme la plupart des guides religieux d’ailleurs. Ni en chapelet, ni en rêve ! Poursuivant, Serigne Moustapha Sy a déclaré ceci : « Lorsque Ousmane Sonko était tombé dans le coma puis évacué à l’hôpital Principal, j’ai aussitôt téléphoné à mon talibé Pr Babacar Wade, le médecin-chef, pour lui demander de veiller sur sa sécurité. Pour mieux le protéger, Pr Wade avait même décidé de ne plus rentrer chez lui. Car j’avais des informations que le régime voulait le liquider. De même que Pape Allé Niang…» a déclaré Serigne Moustapha Sy avec certitude devant des milliers de talibés. Pour devoir de vérité, « Le Témoin » quotidien fait une objection : Serigne-Bi a dû oublier que le Médecin-général Boubacar Wade — qui n’était pas médecin-chef mais directeur de l’hôpital Principal de Dakar — est décédé le dimanche 30 août 2020. C’est-à-dire trois (03) ans avant l’arrestation suivie de l’internement de l’opposant Ousmane Sonko dans ce même hôpital Principal de Dakar. C’était le 28 juillet 2023. Mieux, l’ancien directeur de l’Hôpital Principal Professeur Boubacar Wade avait pris sa retraite bien avant l’arrestation d’Ousmane Sonko. « Le Témoin » se demande alors si Serigne-Bi Moustapha Sy n’aurait pas vu dans ses rêves spirituels un autre…Professeur Wade. EUSKEY! LEGISLATIVES BASSIROU DIOMAYE APPELLE A DE LARGES CONCERTATIONS
Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a informé le Conseil avoir pris deux décrets portant convocation du corps électoral et répartition dessièges des députés à élire au scrutin majoritaire départemental. Ainsi, il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions afin d’assurer la bonne tenue du scrutin pour les électeurs sénégalais établis sur le territoire national et ceux résidant à l’étranger. Sur ce, le président de la République a invité le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en charge des élections, à engager des concertations avec la Commission électorale nationale autonome (CENA), les acteurs politiques et les organisations impliquées afin de partager toutes les informations techniques, administratives et financières relatives aux élections législatives anticipées du dimanche 17 novembre 2024, informe le communiqué du Conseil des Ministres. Enfin, le chef de l’Etat a demandé au ministre chargé des élections de déployer une vaste campagne de communication auprès des acteurs politiques et du public pour préciser, dans la transparence, les règles d’organisation du scrutin et de déroulement de la campagne électorale. A propos de ces élections législatives, Le Témoin a appris que la date limite de dépôt des listes est fixée au 29 de ce mois de septembre. C’est dire que les partis et coalitions n’auront guère de temps pour les confectionner !
LE JUGE SOULEYMANE TELIKO NOMME DG DU CENTRE DE FORMATION JUDICIAIRE
Selon le communiqué du Conseil des Ministres de ce mercredi 18 septembre 2024, Monsieur Souleymane TELIKO, Magistrat, matricule de solde n°516 912/Z, est nommé Directeur général du Centre de Formation judiciaire (CFJ) au Ministère de la Justice. Il remplace à ce poste Monsieur Mademba GUEYE, appelé à d’autres fonctions, informe le document. Un autre magistrat Madame Aïssé Gassama TALL est nommée Directeur général de la Protection judiciaire et sociale au Ministère de la Justice, poste vacant. Autres nominations. Monsieur Ibrahima TINE, Ingénieur en Génie civil, est nommé Directeur des Constructions des Palais de Justice et autres édifices au Ministère de la Justice, en remplacement de Monsieur Mohamed WANE. Madame Marième Pouye ANNE, Administrateur civil, précédemment adjoint au Gouverneur de la Région de Kolda, chargé des Affaires administratives, est nommée Préfet du Département de Guinguinéo, région de Kaolack, poste vacant. Monsieur Cheikh SAMB, Administrateur civil principal, est nommé Secrétaire général de l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité, en remplacement de Monsieur Babacar BA, appelé à d’autres fonctions. La Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) a un nouveau patron. Il s’agit de Mouhamadou Bamba Sidy, Inspecteur des impôts et domaines de classe exceptionnelle nommé président de la CENTIF. Il remplace à ce poste Madame Ramatoulaye Gadio Agne. Enfin Monsieur Djim DRAME, maître de recherches titulaire à l’IFAN, est nommé directeur des Affairesreligieuses et de l’Insertion des diplômés en langue arabe.
NOMINATION MOR NDIAYE REMPLACE MALICK LAMOTTE ET RETROUVE SON POSTE DE DG DE L’ONRAC
Restons avec les nominations du Conseil des ministres de ce mercredi 18 septembre pour s’arrêter à une décision qui rassemble fort à du « Jubanti ». En effet le magistrat Mor NDIAYE nommé Directeur général de l’Office national de Recouvrement des Avoirs criminels(ONRAC) au Ministère de la Justice en remplacement de Monsieur Malick LAMOTTE, fait un retour à son fauteuil. Il remplace son remplaçant. Mor Ndiaye, qui occupait cette fonction, aurait été limogé en cours de mandat à la surprise générale par l’ancien président de la République Macky Sall en juillet 2023. Ce alors que le brillant magistrat Mor Ndiaye était en train de faire un excellent travail à la tête de cet office qu’il avait créé à partir de rien avant de le rendre opérationnel et très efficace. C’est en violation flagrante de l’art 8 de l’Onrac qui indique que le directeur général de l’Office est nommé pour un mandat unique de 6 ans non renouvelable que l’ancien président de la République avait limogé Mor Ndiaye. Nommé en 2021, il devait terminer son mandat en 2027. A la suite de magouilles au sein du ministère de la Justice, il avait été écarté injustement alors qu’il lui restait encore près de quatre ans à faire à la tête de l’ONRAC. Il vient de bénéficier de l’effet « Jubanti » grâce au président de la République, au Premier ministre et au ministre de la Justice. Car, pour le cas de Mor Ndiaye, c’est une injustice flagrante qui vient d’être réparée !
LEGISLATIVES LA DGE RAPPELLE LES REGLES DU JEU AUX PARTIS ET COALITIONS
Le Directeur général des élections a tenu à rappeler les règles du jeu aux partis politiques légalement constitués, aux coalitions de partis politiques légalement constituées et aux entités regroupant des personnes indépendantes. En application de la décision du Conseil constitutionnel n° 2/C/2024 du 10 juillet 2024 et conformément aux dispositions des articles L.37 alinéa 6, L.175 alinéa 2 du Code électoral et des articles 4, 5 et 6 du décret n° 2024-1981 du 13 septembre 2024, il informe que pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 : « les dispositions du Code électoral relatives au parrainage ne sont pas applicables. Aussi, rappelle la DGE, le montant de la caution aux dernières élections législatives est maintenu ainsi que l’adoption du fichier de la dernière élection, base de l’organisation des élections législatives anticipées. La répartition des sièges au scrutin majoritaire départemental appliquée lors des élections législatives du 31 juillet 2022, aussi, reste maintenue ».
LEGISLATIVES LE PDS INSTALLE SES COMITES ELECTORAUX AU PLUS TARD LE DIMANCHE 22 SEPTEMBRE
C’est le branle-bas au sein des états-majors politiques pour ne pas rater le virage des législatives de novembre 2024. C’est dans ce cadre que le Parti démocratique sénégalais (Pds) va mettre en place ses comités électoraux au plus tard le dimanche 22 septembre. En attendant d’apprécier s’il va aller en coalition parce que les Libéraux se disent ouverts à toutes les alliances conformes à ses objectifs, le PDS monte ses comités électoraux dont la principale mission, souligne le SG Me Abdoulaye Wade dans une circulaire, est la prise en charge de toutes les opérations électorales au niveau de la commune ou du département. Outre les délégués communaux, chaque comité électoral aura comme membre de droit les députés, le Président et les vice-présidents du Conseil départemental et les maires ainsi que leurs adjoints.
SINISTRES DE TOUBA : SERIGNE MOUNTAKHA MBACKE OFFRE 200 MILLIONS DE FRS
Face aux inondations qui ont durement frappé la ville sainte de Touba, le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a mobilisé une aide financière de 200 millions FCFA pour venir en aide aux victimes. Cette annonce a été faite ce mercredi par son porte-parole, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr, lors d’une déclaration publique. En plus de cette contribution, le Khalife a lancé un appel à toutes les bonnes volontés, les exhortant à faire preuve de solidarité et de soutien envers les sinistrés de la cité religieuse. Dans un geste de générosité, Serigne Mountakha Mbacké a également annoncé qu’il entreprendra la construction gratuite de maisons pour les familles touchées par ces intempéries. Ce geste témoigne de l’engagement du khalife général des mourides à soutenir la communauté dans ces moments de difficulté, en plaçant l’entraide et la fraternité au cœur de l’action humanitaire. Face à la presse, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, le chef religieux de Guédé a précisé qu’il s’agit d’un premier geste. La gestion de ce fonds destiné aux familles nécessiteuses a été confiée à l’association Touba Ca Kanam, au dahira Hizbut Tarquiyah et à la commune de Touba.
TOUBA 03 MORTS DESORMAIS … SANGUE TALL ELECTROCUTE
La pluie n’a décidément pas fini de causer des malheurs aux populations de Touba. Un jeune est décédé hier suite à une électrocution. Sangue Tall, habitait le quartier Keur Niang. De bonne volonté, il était en train de venir en aide à des sinistrés. S. Tall est mort par électrocution au moment où il tentait de pomper les eaux pluviales. « Il était en train de manipuler l’appareil. Malheureusement, il a reçu une décharge électrique», confie le témoin Maka Thiamà Seneweb. Malgré les tentatives de secours, Sangue Tall a fini par rendre l’âme. Son corps sans vie a été déposé à la morgue de la localité.
LES PREPARATIFS DES LÉGISLATIVES ANTICIPÉS DU 17 NOVEMBRE AU MENU DE LA PRESSE DU JOUR
Les quotidiens parus ce jeudi, s’intéressent aux préparatifs des législatives du 17 novembre prochain
Dakar, 19 sept (APS) – Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS s’intéressent pour la plupart aux préparatifs des législatives du 17 novembre prochain, sujet qui alimente le plus la livraison du jour des journaux.
Le Soleil, par exemple, annonce qu’en perspective de ces législatives convoquées suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, le 12 septembre dernier, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, dont les services ont en charge le processus électoral, va ouvrir ‘’des concertations avec la Cena [la Commission électorale nationale autonome], les acteurs politiques et les organisations impliquées’’.
‘’l’Etat accélère la cadence’’, titre Sud Quotidien, suite à la publication en considérant des décrets, portant convocation du corps électoral et répartition des sièges de députés à élire au scrutin majoritaire départemental pour ces législatives anticipées.
Concernant le dépôt des listes, Les Echos font observer que les états-majors ‘’n’ont qu’une dizaine de jours pour déposer leurs listes’’. L’Observateur redoute ‘’le présage d’une période contentieuse pré-électorale et le piège du temps pour l’opposition’’.
‘’La réduction des délais par le président Bassirou Diomaye Faye soulève déjà des vagues et laisse présager une période contentieuse pré-électorale, en plus d’une opposition prise dans le piège du temps’’, indique cette publication.
‘’L’opposition face à des alliances et investitures en 10 jours’’, fait observer le quotidien Bès Bi Le Jour, pointant également le raccourcissement des délais de dépôt des candidatures. ‘’La loi du fait accompli’’, affiche à ce sujet le journal.
L’As précise justement que le dépôt des listes ‘’commence le 28 septembre’’, la caution de 15 millions de francs CFA restant ‘’inchangée par rapport à la dernière présidentielle’’, alors que ‘’le parrainage a été abandonné pour ces joutes’’.
Le quotidien Enquête constate à son tour que les choses ‘’s’accélèrent’’, alors que le processus électoral pour ces législatives anticipées ‘’entre dans une phase décisive’’. ‘’Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a demandé au ministre chargé des élections de déployer une vaste campagne de communication auprès des acteurs politiques et du public’’, informe le journal.
Il ajoute que l’objectif poursuivi à travers cette initiative est de ‘’préciser, dans la transparence, les règles d’organisation du scrutin et le déroulement de la campagne électorale’’.
Pendant ce temps, le duo au pouvoir essuie les critiques de l’opposition, au sujet des inondations et de l’émigration clandestine notamment, des sujets sur lesquels surfe par exemple Bougane Guèye Dany.
Le président de Gueum Sa Bopp Les Jambars ‘’se défoule sur Sonko, Diomaye, Mimi…’’, en dénonçant une ‘’confusion des rôles au sommet de l’Etat’’, rapporte Vox Populi.
Bougane Guèye Dany a animé mercredi un ‘’open presse’’, au cours duquel il ‘’n’a pas mâché ses mots pour exprimer une opposition ferme à ce qu’il qualifie de +totalitarisme rampant + et de manipulation des institutions de la République pour servir les intérêts d’un homme, Ousmane Sonko’’.
‘’Bougane, volcan XXXL’’, affiche sur ce sujet Source A, Tribune titrant : ‘’Bougane détruit le système, menace Sonko et Diomaye’’. Le Mandat souligne que lors de cette rencontre avec les journalistes, Bougane Guèye Dany ‘’a livré un discours virulent contre le Premier ministre Ousmane Sonko et son gouvernement’’.
Il a notamment ‘’dénoncé la gestion des catastrophes naturelles’’, non sans exprimer ‘’sa solidarité avec les victimes des inondations récentes à Touba et Kaolack, avant de critiquer sévèrement la gestion gouvernementale’’ de ce problème, ajoute Le Mandat.
Sur ce même sujet, Le Quotidien rapporte que le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, ‘’appelle au secours’’ et ‘’débloque 200 millions’’ de francs CFA au profit des sinistrés des inondations à Touba.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 19 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, Walf Quotidien, Libération, Révélation Quotidien, L'As, Le Quotidien, EnQuête, Bes Bi le jour, L'Observateur
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, Walf Quotidien, Libération, Révélation Quotidien, L'As, Le Quotidien, EnQuête, Bes Bi le jour, L'Observateur
Baadoolo - Le scrutin est soluble dans l’eau
Ce qui se passe à Touba est indescriptible. Yallah nafi yam ! Les sinistrés des 140 mm en ont perdu la voix pour crier. Ils cherchent une voie de sortie des eaux. Pendant ce temps, ils réservent leurs voix pour le 17 novembre. Sou tawoul encore. Sinon si ça continue- je touche de... l’eau- le scrutin, comme le sucre, est soluble dans l’eau. Dans les inondations. Comme le Sénat l’a été en 2012. Report rek la Sénégalais bania degg parce que Macky Sall a traumatisé tout un pays. Baadoolo nak day météo rek.
Direction des Affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en arabe Le Président nomme Djim Ousmane Dramé
Le chef de l’Etat avait annoncé, lors de ces dernières visites dans les foyers religieux, la nomination imminente d’une personnalité qui serait son médiateur auprès des guides. Et ce mercredi, en Conseil des ministres, il a choisi Dr Djim Dramé comme Directeur des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés en langue arabe. Ce dernier est Maitre de recherches titulaire à l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan). Djim Ousmane Dramé est aussi docteur en langue et civilisation arabo-islamique. Un homme d’un savoir reconnu pour ses écrits et son goût pour l’islamologie.
Hôpital Fann Un différend entre 2 médecins impacte le service de cardiologie
Un problème crypto-personnel et d’égo entre le chef du service de cardiologie de Fann et un de ses agents accusé d’insubordination, pollue l’atmosphère depuis quelques temps dans ce milieu hospitalier, a rapporté, hier, Rfm. Une situation qui, si on n’y prend garde, risque d’avoir des dégâts collatéraux, déjà qu’elle a commencé à créer un ralentissement des activités. Pourtant, depuis le 13 septembre dernier, une source sanitaire avait lancé l’alerte sur Seneweb, en portant à l’attention du public, les risques qu’encourent les malades victimes d’infarctus du myocarde ou de crise cardiaque. Selon la même source, ce problème qui dure depuis bientôt 2 mois est consécutif à une altercation entre les deux médecins. Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames/Fann) et le Saes/Fmpos sont en train de se mobiliser pour contraindre le chef de service de cardiologie de Fann, la Direction de l’hôpital, le ministère de la Santé et les autorités universitaires à résoudre cette situation gravissime.
Démission de son poste d’Envoyé spécial de la Bad - Amadou Hott fait un pas vers sa candidature à la présidence
Amadou Hott a fait un pas de plus vers sa candidature à la présidence de la Banque africaine de développement (Bad). Il a démissionné de son poste de d’Envoyé spécial et ambassadeur mondial pour l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique (Agia), informe le site marche.finance du journaliste Abdou Diaw. «Cette décision intervient alors que j’ai l’intention de briguer la présidence de la Banque africaine de développement, ce qui pourrait créer un conflit avec mon rôle actuel à la Banque», a déclaré l’ancien ministre de l’Economie, de la planification et de la coopération sous Macky Sall. M. Hott a été nommé Envoyé spécial en décembre 2022, afin d’encourager la mobilisation des ressources pour l’Agia en vue de soutenir la transition de l’Afrique vers une consommation nette zéro par le biais d’investissements dans les infrastructures vertes. Il a été également vice-président chargé de l’électricité, de l’énergie, de la croissance verte et du changement climatique à la Banque africaine de développement.
Touba Serigne Mountakha dégage 200 millions pour soutenir les sinistrés
Le khalife général des mourides est très touché par la situation des sinistrés de Touba, après les 140 mm qui ont fait au moins 2 morts. Serigne Mountakha Mbacké a décidé de dégager la somme de 200 millions de F CFA, selon Dakaractu qui rapporte les propos de Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre à l’occasion d’une déclaration faite ce mercredi 18 septembre 2024. Face à la presse à Darou Miname, le porte-parole du khalife a précisé qu’il s’agit d’un premier geste et la gestion de ce fonds a été confiée à l’association Touba Ca Kanam, au dahira Hizbut Tarquiyah et à la commune de Touba.
Après avoir condamné les attaques terroristes à Bamako La Cedeao réaffirme son engagement pour la sécurité dans la sous-région
La capitale malienne a été la cible d’attaques terroristes, mardi. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a réagi. Dans un communiqué, l’organisation communautaire, dont le Mali, le Niger et le Burkina ne sont plus membres, «condamne les attaques terroristes contre les installations militaires à Bamako qui ont fait des victimes et de nombreux dégâts matériels». Après avoir présenté ses sincères condoléances au Gouvernement et au peuple de la République du Mali, ainsi qu’aux familles des victimes, la Cedeao a réaffirmé «sa ferme condamnation de toute attaque terroriste qui menace la paix et la sécurité des populations de la région ouest africaine». Elle réitère, en outre, «son ferme engagement en faveur de toute initiative visant à œuvrer pour la paix, la sécurité et la stabilité dans la sous-région».
CHUTE DRASTIQUE DE LA VENTE DES JOURNAUX IMPRIMÉS
Tandis que certains lecteurs nostalgiques continuent de soutenir la presse papier, les défis auxquels elle est confrontée soulignent la nécessité de réinventer le modèle traditionnel pour répondre aux nouvelles attentes du public.
Foisonnement de la presse en ligne, réseaux sociaux, désintérêt pour la lecture : la presse imprimée voit depuis quelques années ses ventes connaître une chute libre à cause des bouleversements liés à un certain nombre de facteurs, dont l’essor des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Debout sur l’un des trottoirs de l’avenue Malick Sy, près du quartier de la Médina, un homme scrute le ballet incessant des véhicules qui arpentent la chaussée.
Tous les jours, dès le lever du soleil, il exécute les mêmes gestes. Il exhibe les tabloïds, les ‘’soleils’’, appellation générique que lui et ses collègues donnent à tous les tabloïds dakarois. Une habitude qui remonte à l’époque où le quotidien national ”Le Soleil” était pratiquement le seul quotidien à paraître au Sénégal et qui est demeurée depuis lors chez beaucoup de vendeurs de journaux.
L’homme enserre sous son bras une pile de journaux et tient un petit lot qu’il exhibe de sa main pour attirer la curiosité des passants et des automobilistes.
Sans arrêt, le vieil homme scande : ‘’Lisez les infos, il faut lire’’.
Mais ici, c’est au petit bonheur la chance. Car si certains automobilistes s’arrêtent parfois pour s’acheter des journaux, d’autres par contre font souvent la sourde oreille et sans même le moindre regard, continuent leur route.
‘’La vente de journaux est réduite maintenant à une affaire de clients. Seuls les habitués achètent’’, lâche-t-il, l’air dépité.
Actuellement, renchérit-il, ‘’il n’y a que les amoureux de la presse écrite qui achètent les journaux. Ces jeunes que je vois là ne lisent plus. La lecture est une question d’habitude. Et la plupart d’entre eux n’ont pas cette habitude. Si ce n’est qu’avec eux, le déclin de la presse écrite est garanti’’.
Le Coronavirus, facteur aggravant
Le vieux marchand de journaux indique que c’est la période de la crise sanitaire liée au coronavirus qui a aggravé la situation dont les symptômes n’ont cessé d’empirer avec l’essor sans précédent des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Contraints au confinement, des lecteurs assidus avaient déserté les kiosques pour se rabattre sur la presse en ligne et les réseaux sociaux.
Avec l’explosion des sites d’information en ligne, la presse papier a vu une bonne partie de ses lecteurs changer d’habitude.
Mais tous n’ont pas succombé à cette nouvelle tendance. Selon Samba Watt, certains d’entre eux demeurent encore de fidèles lecteurs et continuent à acheter les quotidiens, comme au bon vieux temps.
Khalifa Dramé appartient à cette catégorie de lecteurs restés assidus. Se targuant d’être de l’ancienne génération, il dit ‘’ne pas se retrouver avec le digital’’.
‘’Ce qui est digital peut être bon, mais ça ne me donne pas le feeling de la lecture. Avec le papier, je retiens ce que je lis, ma concentration s’accroît. Je suis très nostalgique de tout ça, je ne veux pas que cela disparaisse’’, fait-il valoir, tenant une dizaine de quotidiens dans l’une de ses mains.
Selon lui, le danger du digital est que les choses sont fugaces, compte non tenu de la disparition des emplois.
Chute drastique des ventes quotidiennes
Vendeur de journaux, Ndongo Ndiaye confie que ses ventes quotidiennes ont ‘’touché le fond’’.
‘’Il n’y a plus qu’une clientèle composée de personnes âgées. Le reste a trouvé la solution dans les applications’’, tente-t-il d’expliquer.
Surnommé Papi à cause de son âge avancé, ce vendeur de journaux considère le désintérêt du public pour les médias imprimés comme une sérieuse alerte.
C’est une ‘’alerte sur la stricte nécessité de réinventer et de réconcilier la presse écrite avec le public’’, estime Papi, établi au rond-point de Keur-Massar, dans la banlieue dakaroise.
Mais c’est aussi une ‘’alerte sur l’urgence de quitter cette vie miséreuse de marchand malheureux, avant de périr avec le soleil que j’ai promu pendant des lustres’’, s’alarme presque le vieux vendeur, les cheveux en bataille, conséquence du vent qui souffle presque sans arrêt.
Yves Ndong, ancien agent municipal devenu vendeur de journaux, confie que sa clientèle s’est rétrécie comme peau de chagrin. Seuls les fidèles parmi les plus fidèles sont restés. Il s’agit des clients auxquels il livre la presse chaque jour à l’aube, précise-t-il.
‘’En dehors de ces derniers, je ne gagne pas grand-chose dans la rue ou dans les kiosques que je fréquente’’, confesse le bientôt sexagénaire.
‘’Quelques fois, Dieu m’est témoin, on est contraint de retourner les journaux aux fournisseurs qui y voient une stratégie de notre part de leur soutirer des sous, alors que ceci n’est que la résultante des mauvaises performances de vente’’, se désole-t-il.
Si elle constate cette évolution, Mai Saliou, une jeune étudiante rencontrée près de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, ne semble guère s’en émouvoir. Maï Saliou ne cache guère son penchant pour la presse digitale dont elle loue le caractère pratique et la simplicité.
De l’avis d’un journaliste qui a requis l’anonymat, un certain nombre de facteurs peuvent expliquer cette chute des ventes des journaux.
Il cite, en premier lieu, l’apparition des sites d’information et le taux d’analphabétisme. S’y ajoutent, dit-il, un désintérêt pour la lecture, le penchant sensationnel de certains titres et le déficit de qualité.
Il pointe aussi un système de distribution très peu efficace ou encore un lectorat concentré en milieu urbain.
LE MINISTRE DES FINANCES ET LE CDEPS AMORCENT UN DIALOGUE POUR ALLÉGER LA PRESSION FISCALE SUR LA PRESSE
Le ministre Cheikh Diba a dit sa volonté de décrispation, informe le président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal, Mamadou Ibra Kane, à travers un communiqué.
iGFM - (Dakar) Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a rencontré le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) pour échanger sur la situation de la dette fiscale des entreprises de presse.
A l’issue de cette entrevue, un vent de décrispation a été noté sur le bras de fer entre le gouvernement et les entreprises de presse. «Le ministre a dit sa volonté de décrispation des rapports (…) avec la presse sénégalaise », informe le président du Cdeps Mamadou Ibra Kane, à travers un communiqué.
En réponse aux doléances du Cdeps, le ministre Cheikh Diba dit être disposé à faire des propositions à son gouvernement. « Après le plaidoyer de Me Doudou Ndoye sur l’urgence d’une main levée sur les comptes bancaires, le ministre a promis, dès le début de la semaine prochaine, des mesures pour examiner favorablement toutes les mesures fiscales préconisées pour desserrer l’étau sur les entreprises de presse », lit-on dans le document.
Pauline Thiam, Maimouna Ndour Faye et Alassane Samba Diop, tous membres du Cdeps, ont rappelé à l’autorité la nécessité du paiement des contrats échus au bénéfice des entreprises de presse.
LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI 18 SEPTEMBRE 2024
Cambriolage à la Direction générale de l’ISRA
Les cambriolages sont en train de devenir le jeu favori des délinquants. Le week-end passé, c’est comme s’ils avaient opté pour ce mode opératoire. Nos sources renseignent que la Direction générale de l’Isra sise à Bel Air a fait l’objet d’un cambriolage dans la nuit du samedi au dimanche. Plus d’une quinzaine d’assaillants ont débarqué à l’Isra. Ils ont réussi à tenir en respect les quatre vigiles qui n’étaient pas armés. Alors que les vigiles étaient maîtrisés par quelques membres du gang, une dizaine a foncé dans les locaux de la direction à la recherche d’argent sans doute. Nos sources soutiennent qu’ils ont mis plusieurs bureaux sens dessus-dessous, brisé les vitres des portes et saccagé des matériels. Mais c’est le directeur général de l’Isra qui a payé le plus lourd tribut, nous dit-on, puisque les assaillants ont pris son ordinateur et celui du secrétaire général et directeur scientifique. Les cambrioleurs ont emporté de l’argent, mais la somme ne doit pas être très importante, nous souffle notre source. Saisis par la Direction générale, les limiers du commissariat de Bel Air ont débarqué hier sur les lieux pour faire des constatations. Aidés par les flics de la police scientifique, ils ont relevé des indices et des empreintes. Puisqu’il nous revient que les limiers ont trouvé des taches de sang sur les vitres cassées. L’enquête se poursuit. Affaire à suivre !
La police a interpellé 202 individus pour diverses infractions
La Police nationale tire un bilan positif de la prise en charge sécuritaire des pèlerins à Tivaouane et Kaolack lors du Gamou. La Division de la communication et des relations publiques de la police renseigne que 202 individus ont été́ interpellés pour diverses infractions. Parmi eux, 107 ont été́ présentés au parquet pour les délits et crimes dont 65 pour vols simples, 07 pour vols aggravés, 01 pour flagrant délit de vol, 14 pour détention et usage, offre et cession de stupéfiants, 07 pour coups et blessures volontaires, 01 pour tentative de meurtre, 01 pour homicide involontaire par accident de la circulation routière, 02 pour mise en danger de la vie d'autrui, 02 pour usurpation de fonction et tentative de corruption, 01 pour violence, outrage et voies de fait sur un agent de la force publique dans l'exercice de ses fonctions, 01 pour rébellion et entrave à une action de Police, 01 pour charlatanisme, 02 pour conduite de véhicule sans permis et deux 02 pour abus de confiance. Les autres personnes interpellées soit, 26 et 36 l’ont été́ respectivement pour vérification d'identité et nécessité d'enquête et 33 pour ivresse publique manifeste.
Vingt-deux accidents de la circulation constatés
Restons avec la police qui a saisi aussi quatre (04) cornets de chanvre indien et une (01) boulette de haschich ainsi que deux cent quatre-vingt-quinze (295) pièces afférentes à la conduite des véhicules. Les limiers ont également mis en fourrière (09) véhicules et immobilisé dix (10) motos dans le cadre de la lutte contre l'insécurité́ routière. Elle a constaté vingt-deux (22) accidents de la circulation dont treize (13) avec blessures corporels, huit (08) avec dégâts matériels et un (01) mortel. Dans le cadre de l’action sociale de la Police, la Police nationale a réalisé 718 consultations médicales assorties d’offres gratuites de médicaments, avec quatre (04) malades évacués. Soixante-dix-huit (78) enfants égarés ont été́ pris en charge. Treize (13) parmi eux ont retrouvé leurs familles et soixante-cinq (65) mis à la disposition des services de l'Action Éducative en milieu ouvert (AEMO). Pour rappel, il s'agissait principalement, pour la Police nationale, de garantir un bon déroulement du Mawlid à tous les fidèles, à travers une action robuste de lutte contre la délinquance et toutes les formes de criminalité, assurer une plus grande fluidité de la circulation, lutter contre les facteurs d'insécurité routière, assurer le service d'ordre dans ces cités religieuses et mettre en place des mesures d’anticipation et prévention contre toutes les formes de menaces.
Colère des éleveurs contre le maire de Dalifort
S’il y a des gens qui sont très remontés contre le maire de la commune de Dalifort, Mamadou Mbengue alias « Baye Diop », ce sont bien les éleveurs du foirail des petits ruminants. Leur président Mamadou Talla a organisé hier une assemblée générale pour dénoncer les agissements peu orthodoxes du maire au sein de leur équipement marchand. A l’en croire, ce dernier a octroyé une place d’affaire au sein de l’équipement marchand, sans concertation avec les responsables. En guise de réponse, les éleveurs ont décidé de ne plus s’acquitter de leurs taxes municipales pour dire halte aux dérives du maire qui, selon eux, est en train d’engager un bras de fer perdu d’avance au lieu de régler les problèmes de leur équipement marchand à savoir l’insécurité, la cherté des taxes entre autres. Nous avons tenté de joindre le maire Baye Diop pour avoir sa version mais en vain.
L’appel des prestataires agréés par la Senelec
La Covid-19 a durement impacté le secteur énergétique. Elle a impacté négativement les prestataires agréés par la Société nationale d’électricité (Senelec). A en croire leur président Birima Fall, plus de 1000 entreprises ont fermé durant l’avènement de cette pandémie. M. Fall invite les nouvelles autorités étatiques à les soutenir financièrement. Birima Fall, dans une déclaration devant la presse, a également présenté ses excuses aux usagers suite aux problèmes causés par la panne à la centrale de Hann tout en saluant la démarche entreprise par la Senelec pour relever le défi avec eux.
Bougane invite les populations à s’engager auprès des autorités
Le leader du mouvement Gueum Sa Bopp «les jambaars» Bougane Guèye Dani a annulé son open press hier, pour marquer sa solidarité à l’endroit des populations de Touba dont les maisons sont inondées. Le patron de D-Médias invite tous les Sénégalais à s’engager auprès des autorités pour une contribution à la réponse nationale face aux inondations à Touba suite aux pluies diluviennes (140mm). A l’en croire, des milliers de citoyens sont en situation de détresse dans la ville sainte de Touba. Aux autorités, il les exhorte à mobiliser la réponse humanitaire adéquate pour un secours approprié aux victimes des inondations.
Idrissa Seck invite Diomaye à déclencher le plan orsec
Les fortes pluies qui se sont abattues à Touba et Kaolack ainsi que dans d'autres zones n'ont pas laissé indifférents les membres du Parti Rewmi. Dans un communiqué parvenu à L'As, Idrissa Seck et Cie ont exprimé leur solidarité aux populations touchées et partagent avec elles ces moments difficiles. Ils demandent au gouvernement de déclencher le Plan Orsec pour permettre aux populations de vivre cette situation avec le moins de dégâts. Par ailleurs, le Parti Rewmi invite le gouvernement à mettre en œuvre un plan national pluriannuel de lutte contre les inondations, avec un programme spécial pour Touba qui est devenue la deuxième ville la plus peuplée du Sénégal. Le patron du Rewmi estime en effet que ce plan qui devrait être élaboré de façon consensuelle, permettra de trouver une solution structurelle définitive au fléau des inondations, en s'appuyant sur des études déjà menées.
LDR/YEESAL exige la levée des interdictions de sortie du territoire
Le comité directeur du parti Les Libéraux Démocrates Réformateurs (LDR/YEESAL) s’est réuni pour analyser l'actualité politique. Il a dressé un tableau sombre de la gouvernance du duo Diomaye-Sonko. Modou Diagne Fada et Cie estiment que les déguerpissements des marchands ambulants vivement contestés, le népotisme caractérisé dans la dévolution des responsabilités étatiques au détriment du mérite, et les fortes inondations qui ont plongé certains concitoyens dans le désarroi, attestent les difficultés auxquelles sont confrontés les Sénégalais. A cela, les camarades de Modou Diagne Fada ajoutent la gouvernance socio- économique chaotique. D'après eux, la déclaration faite par la mission du FMI sur le ralentissement de l’économie sénégalaise durant le premier semestre de 2024 marquée par une baisse des recettes, une augmentation des dépenses publiques, une croissance économique plus lente que prévue, est non seulement inquiétante, mais augure des lendemains obscurs. Le comité directeur s'indigne par ailleurs des interdictions de sortie du territoire de quelques dignitaires de l’ancien régime. Pour Modou Diagne Fada et Cie, ces actes qu’ils qualifient d’arbitraires sans aucun fondement juridique légal ne sont destinés qu’à intimider des adversaires politiques. Le LDR dénonce en outre la série d’arrestations et d’emprisonnements arbitraires d’influenceurs et d’imams pour délits d’opinion, ce qui constitue une violation manifeste des droits de l’Homme et exige la libération immédiate des otages politiques et la levée des interdictions de sortie du territoire.
Les autorités invitées à accompagner les jeunes
L’Église Sainte Thérèse de Grand Dakar a refusé du monde à l’occasion de la célébration de l’anniversaire des 10 ans de la Congrégation des sœurs missionnaires de l’Évangile coïncidant également avec les vœux perpétuels de 02 autres religieuses membres de cette organisation, à savoir Nathalie Demba et Ginette Biagui. Occasion saisie par les responsables et amis de la Congrégation pour tirer un bilan satisfaisant de ses activités avec la construction d’écoles, le parrainage d’enfants pour leur insertion dans le tissu scolaire et l’érection de structures sanitaires, mais aussi pour faire un diagnostic sur la crise des valeurs et l’émigration clandestine qui ne cessent de gagner du terrain. Ils invitent à un retour aux valeurs culturelles basées sur le respect de l’ascendant et demande à l’État d’accompagner les jeunes par la formation et la promotion de l’auto-emploi.
Le fleuve Gambie déborde vers Kédougou
Le fleuve Gambie a dépassé sa cote d’alerte de 48 centimètres à la station de Kédougou, a appris l’Aps de Mamadou Diop, chef de la brigade des ressources en eau de Tambacounda et de Kédougou. Il signale un débordement du fleuve Gambie, dans la région de Kédougou. A la station de Kédougou, la cote d’alerte qui est de 7 mètres a été atteinte et dépassée de 48 centimètres. Il en a fait la révélation dans un bulletin d’information daté de ce mardi 17 septembre. Selon M. Diop, si les événements pluvio-orageux persistent dans la zone du bassin du fleuve Gambie, la cote d’alerte pourrait être atteinte au niveau de la station pendant les prochains jours. Mamadou Diop a prévenu qu’une telle situation pourrait entraîner des débordements par endroits et des inondations dans les zones basses et accentuer celles déjà en cours vers Kédougou.Il invite les populations établies sur l’axe Simenti-Gouloumbou-Nétéboulou-Guéno to à prendre des mesures préventives face à l’évolution du plan d’eau pour éviter des désagréments pour les hommes et les infrastructures. «Les apports intermédiaires provenant des affluents peuvent aussi contribuer à des débordements. Les champs de bananiers qui se trouvent sur les rives du fleuve, notamment aux environs de Gouloumbou, sont particulièrement exposés aux débordements du fleuve», a-t-il alerté.
Relance de la plateforme industrielle du textile de Louga
Le ministre du Commerce, de l’Industrie et des PME, Serigne Guèye Diop, a annoncé, mardi, que l’État allait investir plusieurs dizaines de milliards de francs CFA dans la relance de la Plateforme industrielle du textile de Louga (PITEX), une usine spécialisée dans la confection de tenues et d’accessoires vestimentaires. Serigne Gueye Diop s’exprimait devant les journalistes à l’issue d’une visite de la Plateforme industrielle du textile (PITEX) de Louga, en présence des autorités administratives, notamment la gouverneure de la région, Ndèye Ngénar Mbodj, et la préfète du département, Maude Manga. Nous allons mettre les moyens nécessaires pour en faire un leader de l’industrie, a-t-il assuré, précisant que cette nouvelle dynamique ne marque pas seulement le retour d’une infrastructure clé pour la région de Louga, mais elle s’inscrit dans la relance stratégique de l’industrie au Sénégal. Le ministre a également rappelé que le pays s’apprête à organiser des Etats généraux de l’industrie, visant à transformer durablement le secteur industriel sénégalais.
L’INSTALLATION DU POOL JUDICIAIRE FINANCIER ET LES INONDATIONS AU MENU DE LA PRESSE DU JOUR
Les livraisons de ce mardi traitent de l’installation officielle des magistrats du pool judiciaire financier, un pas supplémentaire dans la matérialisation de la reddition des comptes et les inondations constatées
Dakar, 18 sept (APS) – L’installation officielle des magistrats du pool judiciaire financier, un pas supplémentaire dans la matérialisation de la reddition des comptes, est un des sujets en exergue dans la livraison de mercredi de la presse quotidienne, avec la problématique des inondations.
“Détournement, c’est terminé”, décrète, en langage simple, le quotidien 24 Heures, après l’installation, mardi, du pool judiciaire financier lors d’une cérémonie solennelle présidée par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne.
Il s’agit de “27 magistrats pour la traque des criminels en col blanc”, note le quotidien Yoor-Yoor. “Le compte à rebours a commencé” pour la reddition des comptes, souligne L’As. “La machine s’emballe”, renchérit Sud Quotidien, selon lequel la traque des biens présumés mal acquis “a franchi un nouveau palier” avec l’installation des magistrats du pool judiciaire financier.
“Au nombre de vingt-sept, ces juges sont chargés de diligenter, entre autres missions, la reddition des comptes face à la délinquance financière et au crime économique”, selon Sud Quotidien.
Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, déclare à ce sujet que la mise en place du pool judiciaire financier constitue “une réponse aux nombreux défis posés par l’exigence citoyenne de redevabilité, la mondialisation de l’économie, les flux rapides de capitaux, les multiples réseaux criminels”. Ces déclarations sont reprises à la une du quotidien L’info.
Selon le garde des Sceaux, cité par Le Soleil, l’avènement de cette nouvelle juridiction se veut “une réponse à l’exigence citoyenne de redevabilité”. M. Diagne “demeure convaincu que les résultats seront au rendez-vous dans la lutte contre les délits et crimes à caractère économique et financier”, ajoute le même journal.
“Il ne s’agira pas de règlements de comptes mais de reddition de comptes de nos faibles ressources”, affirme toutefois le procureur général Mbacké Fall, dans des propos repris par de nombreux quotidiens, dont Libération et Vox Populi.
Outre l’installation du nouveau pool judiciaire financier, les quotidiens ont abondamment traité de la question des inondations, s’intéressant en particulier à la situation de la cité religieuse de Touba, où environ 140 mm d’eau sont tombés en une nuit.
“Déluge à Touba”, titre le journal Le Quotidien, avant d’évoquer le bilan du sinistre, se traduisant par “2 personnes décédées, des maisons effondrées”. Les populations de Touba ont vécu, du lundi au mardi, une nuit “cauchemardesque à cause des fortes précipitations qui ont fait deux morts et provoqué l’effondrement de plusieurs maisons”, rapporte la même publication.
Vox Populi décrit “des scènes de chaos” et fait état de “centaines de maisons prises par les eaux”, avec “de nombreux quartiers sinistrés”. Une situation qui a conduit le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, à se rendre “au chevet des populations jusque très tard dans la nuit”, signale le journal.
“Pluie de désolations à Touba”, où “d’importants dégâts” ont été enregistrés, indique Walfquotidien. L’As précise que deux décès ont été enregistrés en plus des dégâts causés par ces “pluies diluviennes”.
Rewmi quotidien pointe le “bilan macabre” de ces “fortes pluies”, en parlant également de 2 morts dont celle d’une fillette. Le quotidien Les Echos insiste sur le “désarroi des habitants” de Touba, qui sollicitent l’assistance de l’Etat, selon plusieurs journaux.
KEEMTAAN GI - LES CRAPULES NE MERITENT PAS QU’ON SOIT DES GENTLEMEN AVEC ELLES !
Allez jeunes gens, il faut mener le combat pour lequel 54, 28 % de vos compatriotes vous ont fait confiance. Ils l’ont fait sans trembler et dès le premier tour. Votre échec tuera l’espérance de plusieurs générations de Sénégalais. Les gens de l’ancien pouvoir ont fait tellement de mal que leurs actes ne doivent pas rester impunis. Bienvenue aux magistrats du Pool judiciaire et financier appelés à faire rendre gorge aux grands brigands qui ont fait subir à notre économie un véritable carnage. Et que cela soit clair pour ceux qui vocifèrent et qui ont commencé à porter presse. Il ne s’agit point d’un règlement de comptes, mais d’une reddition des comptes comme l’a si bien précisé le ministre de la Justice. Une exigence du peuple longtemps outré de l’insolence de parvenus devenus subitement riches sous le régime du Chef. A ces messieurs et dames qui nous disent qu’il faut être des gentlemen et attendre la fin des législatives pour lancer la traque, on est tenté de croire qu’ils nous prennent pour des demeurés. C’est comme s’ils demandaient que l’on permette à des voleurs d’obtenir une immunité parlementaire pour pouvoir ensuite tirer la langue au bon peuple. Il faut les « tuer » dès maintenant et leur ôter toute idée de jouir de leurs rapines. Point de gentlemen’s agreement. Ça ne se fait pas pour des crapules. A tous les niveaux, leur bilan est macabre, catastrophique et outrageant. Ils ont pillé ce pays et chaque jour on découvre un peu plus avec effarement leurs vilenies. Le récent rapport du Fonds Monétaire International montre combien ils s’amusaient avec les finances publiques, enfonçant le pays dans une spirale vertigineuse d’endettement dont ils se glorifiaient à coups de matraquage publicitaire. Plutôt que de dire la vérité, ils maquillaient de façon outrancière leurs forfaits, nous vendant des rêves. 8125 milliards seront ainsi à rembourser dès l’année prochaine. Un véritable coup de poignard dans le dos du peuple et que l’on pourrait assimiler à du grand banditisme d’Etat. Un peuple qui ne s’est guère porté mieux avec cette dette qu’ils brandissaient comme un trophée de guerre. 700milliards pour mettre fin à des inondations et qui n’ont servi qu’à enrichir des voyous. Ce qui se passe actuellement à Touba constitue une illustration d’un de leurs crimes qu’il faudra sévèrement punir. Du boulot pour le Pool judiciaire et financier qui devra réprimer selon la loi ces criminels en col blanc afin qu’ils ne puissent jouir de leurs rapines. Et restituent une partie de leur fabuleux butin. KACCOOR BI - LE TEMOIN
ORANGE BANK
C’est passé inaperçu et pour cause. Orange Bank Africa Sénégal a démarré ses activités dans notre pays depuis la semaine dernière. Si vous n’en avez pas encore entendu parler, c’est parce que l’opérateur de télécommunications a choisi de ne pas communiquer pour le moment, le travail se faisant en interne en attendant l’ouverture au grand public. Mais le personnel est déjà recruté sous la supervision de la filiale Orange Bank Africa d’Abidjan. C’est donc en toute discrétion que, pour le moment, les équipes sillonnent le terrain pour collecter de précieuses données qui permettront ensuite à cette banque pas comme les autres de recruter le maximum de clients possible. En mettant notamment à contribution les agences de la Sonatel Orange. La concurrence n’a qu’à bien se tenir !
LEGISLATIVES : L’APR SONNE LA MOBILISATION ET REFLECHIT SUR DE FUTURES COALITIONS
L’Alliance pour la République à travers son secrétariat exécutif national a sonné hier la grande mobilisation en perspective des législatives de novembre prochain. La permanence de Mermoz a été littéralement envahie par tous les membres du Sen autour du Premier ministre Me Sidiki Ka qui menait les débats, Amadou Mame Diop, Abdoulaye Daouda Diallo, Mansour Faye, Oumar Youm, Abdou Karim Fofana, Cheikh Bakhoum…, les représentants des femmes, des jeunes, des anciens. Bref tous les segments marron-beige ont fait le déplacement pour des débats qui ont duré plus de 3 heures. Le principal sujet de discussions, c’était comment aborder les législatives de novembre pour l’APR ? Les réponses à cette problématique ont tourné autour de la remobilisation, de l’ouverture, du rajeunissement. Les participants ont surtout réaffirmé la nécessité de rester debout et de faire face au nouveau régime en jouant un rôle de leader au sein de l’opposition. Le débat sur le comment aller aux législatives n’a pas été épuisé. La réflexion sera poursuivie les jours à venir selon nos sources qui ont participé à cette réunion. Elle tournera notamment autour de la question de savoir dans le cadre de quelle coalition ou avec quelles formations politiques, l’APR compte aller à ces législatives.
CHEIKH TIDIANE DIEYE NOYE PAR LES PLUIES DE TOUBA
Cela peut s’appeler péter les plombs ou un câble. Dépassé par les pluies diluviennes de Touba, le ministre de l’Assainissement, qui s’est rendu hier en catastrophe dans la ville de Bamba, a affiché son impuissance devant la situation. « Nawet bi dou souniou nawet » dira-t-il pour se dédouaner face à l’ampleur. Cheikh Tidiane Dièye oublie certainement qu’un conseil interministériel sur la prévention et la gestion des inondations de l’hivernage 2024 s’était tenu le jeudi 16 mai à la Sphère ministérielle de Diamnadio. Il avait été retenu 22 mesures pour prévenir et lutter durablement contre le fléau des inondations durant l’hivernage. Volant à la rescousse du ministre Cheikh Tidiane Dièye que surement « nawétou » Macky Sall laa. Thiey ce ministre qui semble être dépassé par la gestion de son portefeuille.
LES DERIVES DU PRECHEUR MODOU FALL
On pensait qu’avec le cas Cheikh Oumar Diagne, on avait atteint le summum de la provocation vis-à-vis des croyances des autres. Mais voilà qu’un autre énergumène du nom outaz Modou Fall se signale en insultant toute une communauté. Epinglé en même que l’homme d’affaires Aziz Ndiaye pour la fameuse nuit du gamou organisée ostentatoirement par le promoteur de lutte et animée par outaz Modou Fall, ce dernier n’a rien trouvé de mieux à dire que ce qui s’était passé chez le promoteur pouvait être assimilé à un Bercy de Youssou Ndour. Avant de dire publiquement qu’il se fiche de ce qu’en diront les Sénégalais ou les fidèles tidiane et qu’il est prêt à recommencer chaque année un Bercy de Gamou à Tivaoune. Les autorités religieuses et les fidèles tidianes apprécieront cette posture inélégante de ce oustaz adepte du buzz.
CDC FADILOU KEITA LIMOGE LE DG DE LA CGIS
Comme dans l’affaire de l’ONAS, le limogeage du directeur général de la Compagnie générale immobilière du Sahel (CGIS), Aly Sy, a surpris tout le monde. Ce dernier, nommé il y a juste trois mois pour remplacer Abdou Khafor Touré, a été limogé lors d’une réunion du conseil d’administration jeudi dernier présidée par Fadilou Keïta, le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), dont la CGIS est une des filiales. L’information ébruitée par le ou la célèbre Anita Diop a été confirmée par une source proche du dossier contactée par le Témoin. Si Anita Diop parle d’un départ d’Aly Sy lié au fait que ce dernier aurait refusé d’exécuter un marché de gré à gré à hauteur de plusieurs dizaines de milliards de frs, notre source n’était pas en mesure de confirmer une telle information. Elle s’est bornée à dire tout simplement que des divergences dans le management et les orientations de la CGIS sont apparues entre les deux dirigeants. Aly Sy, qui avait accepté en certain moment de se conformer aux orientations déclinées par Fadilou Keita, se serait rebiffé pour vouloir imposer son propre canevas de travail. Ce qui rendait la collaboration entre les deux hommes finalement impossible. Fadilou Keita a alors limogé Aly Sy et choisi pour le remplacer son ami Mamadou Fall qui est un ancien de la boite où il était jusque-là directeur du Développement.
SOS POUR LE LYCEE ABDOULAYE SADJI
Le célèbre lycée Abdoulaye Sadji de Rufisque croule sous le poids de l’âge. Bâti en 1938, il a 86 ans. Le lycée classé monument historique en 2003 a hébergé jusqu’en 1958 l’Ecole Normale des jeunes filles de Rufisque en accueillant des jeunes femmes venues de tous les territoires d’Afrique Occidentale. Cet établissement historique connait un délabrement très avancé. Des anciens pensionnaires de ce vieux lycée qui a formé des cohortes d’élèves devenus de grands responsables dans ce pays ont décidé de sauver cet établissement scolaire qui polarisait tout le département de Rufisque et même la banlieue de Pikine notamment des localités comme Mbao, Diamaguène et Thiaroye avant la création d’un second lycée moderne. Une association d’anciens élèves de LAS, qui regroupe déjà 240 membres, va mettre en place une stratégie pour la réfection et la reconstitution de l’établissement susmentionné. D’ailleurs hier, le comité d’initiative a été reçu par le nouveau préfet de Rufisque, Maguette Diouck, qui a décidé de soutenir l’initiative. Déjà il sera question d’aménager une annexe du lycée dans la perspective de la rentrée d’octobre. Le préfet parle d’ailleurs de l’identification d’un site pour la construction d’un troisième lycée pour la ville.