Baadoolo - Na barr… na birr
Aytia aytia, na barr ! La campagne a démarré. Tout fait ou geste est interprété comme une campagne déguisée. Bou kenn tichooli ! Cheuuuuut, l’absence de parrainage va ouvrir le robinet de candidatures. Soutoureu leu aussi pour ceux qui ont toujours été recalés. Pourtant dou niakk gueum sa bopp. Mais 15e législature dina xumb té dagane. Parce qu’il y aura des charlatans analystes politiques. Investitures yii dina melni sabar bou tass. Bon Gamou ! Na birr !
L’ex-Dg de Petrosen interdit de sortir du territoire Manar Sall se considère comme un «otage de Sonko»
Après l’ancien ministre de l’Urbanisme, c’est au tour de Manar Sall d’être bloqué à l’aéroport par une interdiction de sortie du territoire. L’ex-Directeur général de Petrosen, qui s’apprêtait à prendre les airs, a été sommé par les flics de rebrousser chemin en attendant la reddition des comptes. «A ma grande surprise, je me suis rendu compte que je suis sur la liste des otages de Sonko, puisque je me suis vu interdit de sortir du territoire ce mercredi 10 septembre sans avoir reçu une quelconque notification d’une enquête en cours ou d’un quelconque audit concernant ma gestion de la société nationale», a-t-il fustigé dans un texte relayé sur les réseaux sociaux. Tout en précisant n’avoir pas «1 m² ni sur le littoral, ni sur Mbour 4, ni sur la bande des filaos» et que la société qu’il dirigeait «n’a pas de ligne dans le budget de l’Etat», Manar Sall «demande à être convoqué et entendu dans les meilleurs délais afin de reprendre une vie normale…».
Raddho Yéya Birane Wane remplace Sadikh Niasse
Le Conseil d’administration de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) a nommé Madame Yéya Birane Wane secrétaire générale par intérim de l’organisation. Elle remplace Sadikh Niasse. Mme Wane reste en fonction jusqu’à l’élection du nouveau secrétaire général à l’issue d’un congrès extraordinaire prévu à cet effet. Sadikh Niasse a été réélu lors du 6ème congrès ordinaire de la Raddho en fin janvier dernier.
Après la dissolution de l’Assemblée - Amadou Mame Diop dresse son futur politique
24 heures après la dissolution de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop a réagi. Le responsable de l’Alliance pour la République (Apr) entend rester «toujours cet élu de terrain, engagé, au quotidien, à répondre aux attentes et espérances des populations du Walo et du Sénégal». Dans une déclaration rendue publique, le successeur de Moustapha Niasse au perchoir a aussi rendu hommage à l’ancien Président Macky Sall «pour sa confiance inébranlable ainsi qu’aux députés de la coalition Benno bokk yakaar pour leur loyauté» dans le tumulte de l’hémicycle qu’il qualifie d’«inédit dans sa composition» où les députés, «animés par une passion quelquefois débordante, à servir la République», se sont permis tous les coups.
Autoroute à péage Le Président Faye tombe sur un accident à Mbao et descend
Les accidents de la route se multiplient avec leurs lots de morts. Ce vendredi encore, il y’en a eu un sur l’autoroute à péage. En partance pour la Cité du savoir de Diamniadio, le président de la République a demandé à son convoi de s’arrêter en cours de route pour s’enquérir de la situation. En effet, un véhicule s’est renversé à hauteur de Mbao. En juillet dernier, de retour de Saint-Louis, le Premier ministre Ousmane Sonko aussi était tombé sur un accident de la route à Kelle Guèye et s’était arrêté. Le dernier accident tragique de la route est celui de la collision entre un bus et un camion à hauteur de Ndangalma qui a fait 16 morts calcinés.
La fronde prend forme au Pds - Woré Sarr, Tafsir Thioye et Cie refusent que le Pds soit «un parti yobaléma»
Le Pds est habitué aux frondes. Et en voilà une autre. Un communiqué indique que des militants et militantes se sont réunis au domicile de Woré Sarr, Secrétaire général nationale adjointe chargée des femmes, pour se pencher, entre autres sur les élections anticipées du 17 novembre prochain. Après avoir dénoncé les «nombreux dysfonctionnements et la paralysie qui frappent les organes» du parti, ils ont décidé «à l’unanimité» de se mobiliser et de se battre pour un «respect des textes» du parti. Sur la dissolution de l’Assemblée nationale et l’organisation d’élections législatives anticipées, Woré Sarr et Cie «soulignent avec étonnement, l’impréparation du parti et sa valse dangereuse et éhontée entre la majorité sortante et la nouvelle majorité». Ils mettent ainsi en garde ‘’tous ceux qui seraient tentés de faire du Pds ‘’un parti yobaléma’’». Le communiqué souligne que Tafsir Thioye a été chargé de mettre en place «un comité de réflexion stratégique pour définir les perspectives politiques et électorales».
LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI 13 SEPTEMBRE 2024
La Marine a repêché 39 corps à Mbour
La Marine nationale a tiré hier le bilan des recherches des victimes du chavirement d’une pirogue de migrants à quelques kilomètres de Mbour. Contrairement aux chiffres avancés, la Marine précise que bilan des opérations de recherche s'établit à ce jour, 12 septembre 2024 à 12h00, à 39 corps. Elle poursuit les recherches en mer.
Les raisons de la longue coupure d’électricité
C’était à la limite un black-out. Plusieurs régions et quartiers de Dakar étaient privés hier d’électricité, de 13h à 18h. Selon le directeur de la distribution à la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), Oumar Diallo, c’est un incident à la centrale électrique de Hann qui est à l’origine de la longue coupure d’électricité. A l’en croire, Eiffage y a entamé des travaux. Hier, une topographe est entrée dans le poste en allant dans la zone interdite. Cela a créé un court-circuit très violent et a entraîné la déconnexion de l’ensemble des centrales de production. Il souligne que la topographe s’est retrouvée avec des brûlures. Elle est évacuée à l’hôpital Principal de Dakar.
Le ministère de la Santé veille sur Mpox à Kaolack
Le ministre de la Santé et de l'Action sociale a effectué une visite hier à Kaolack, dans le cadre des préparatifs du Gamou international de Médina Baye. Dr Ibrahima Sy a annoncé qu'un dispositif sanitaire très important a été mis en place pour répondre aux urgences et besoins du comité d'organisation du Gamou Comaf. Concernant la surveillance épidémiologique, le ministre indique que l'accent sera mis sur la pandémie du Mpox qui a été déclarée comme une urgence sanitaire à portée mondiale par l'Organisation Mondiale de la Santé. Ainsi les autorités vont-elles appliquer le dispositif et le protocole d'urgence qui ont été édictés par le comité national de gestion des pandémies. Il y aura tous les outils nécessaires pour le travail avec l'appui de l'Institut Pasteur.
Parrainages suspendus aux prochaines législatives
Le Président Bassirou Diomaye Faye met entre parenthèses le parrainage aux élections législatives anticipées. La conséquence est que ce scrutin risque de battre le nombre de listes à moins que la caution soit un frein. En effet, d’après l’expert électoral Ndiaga Sylla, il sera impossible de remplir l'obligation liée au parrainage. Aussi la date de dépôt des listes de candidatures fixée (85 jours avant le scrutin) par le code électoral ne peut plus être respectée. En plus, les partis politiques, les coalitions de partis ainsi que les entités indépendantes vont devoir, dans un court délai, faire les investitures et confectionner les listes de candidatures. D’après M. Sylla, les imprimeurs devront disposer d'un temps réduit pour passer la commande en papier pour l'impression des bulletins de vote. En tout état de cause, dit-il, le nouveau calendrier électoral, tout comme l'avis du Conseil constitutionnel, doit être publié dans les meilleurs délais pour l'équité entre les listes de candidats.
Guy Marius Sagna dénonce un policier et un taximan…
L’ex-député Guy Marius Sagna vilipende un policier et un taximan. Il écrit hier, sur sa page Facebook, qu’un policier garé sur le pont de l'émergence a arrêté un taxi. «Il lui demande ses pièces puis s'en va. Le chauffeur prend de l'argent et le suit. Il revient et rallume sa voiture. Le chauffeur dit lui avoir remis de l'argent. Je n'ai aucune raison d'en douter. Nous sommes des millions à en être témoins tous les jours devant notre indifférence», dénonce le désormais ex-parlementaire. Il mentionne les numéros d’immatriculation de la voiture du policier et celui du taximan. Y a-t-il eu de la corruption ? s’interroge-t-il. Tant que ces corruptions de certains agents des forces de défense et de sécurité, du service des visites techniques, du passage du permis de conduire... continueront, nous continuerons à compter nos morts dans les accidents, dénonce M. Sagna. Il est d’avis que nous allons continuer à récolter les fruits amers de nos décennies d'indiscipline, de corruption, de laisser-aller, de complicité, de politiques néocoloniales comme les accords de pêche avec l'Union Européenne.
…Le ministre de l’Intérieur ouvre une enquête
Restons avec le post de Guy Marius Sagna qui a fait réagir le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique. Général Jean Baptiste Tine remercie le député Guy Marius Sagna pour avoir signalé un acte de corruption impliquant un policier. Le ministre indique qu’une enquête est en cours pour identifier les personnes en cause et appliquer les sanctions nécessaires le cas échéant. Il réaffirme son engagement à lutter contre la corruption et invite les citoyens à signaler de tels actes sur la ligne dédiée.
Anta Babacar Ngom se mobilise pour la cohabitation
Si la légalité de la dissolution de l’Assemblée nationale ne souffre d’aucune contestation, la forme rompt, d’après l’Alliance pour la relève citoyenne (Arc), de façon flagrante avec les principes d’éthique républicaine et d’élégance démocratique que nous sommes en droit d’attendre de la plus haute magistrature de notre pays. C’est pourquoi le parti de la formation politique d’Anta Babacar Ngom crie un précédent dangereux et inquiétant. Il s’agit, selon elle, de la remise en cause de la valeur de la « Parole présidentielle » et mieux, de la « signature présidentielle ». Un président de la République ne ruse pas, s’exclame Anta Babacar Ngom non sans ajouter que les arguments avancés cachent maladroitement une tentative de consolidation d’un pouvoir sans partage, loin des aspirations de millions de Sénégalais qui avaient espéré un véritable renouveau démocratique. D’ailleurs, poursuit l’Arc, en choisissant la date du 17 novembre 2024, le chef de l’État a pris le minimum de ce que la loi lui conférait pour organiser des élections transparentes et apaisées. Mais malheureusement, là encore, dénonce la formation politique, la ruse politique a pris le dessus sur le compromis politique et le dialogue inclusif. Ainsi, Anta Babacar Ngom pense que le moment est venu de dire “Non” à la dérive autoritaire en gestation. C’est pourquoi l’Alternative pour la Relève Citoyenne appelle à la mobilisation sans précédent afin de barrer la route à ces manœuvres de force et de protéger les institutions en imposant la cohabitation au régime actuel.
Le moniteur de moto vole le téléphone de son élève
Livreur de profession, S. Niang s’essaie également au vol à ses heures perdues. Selon nos sources, B. L. Guèye qui voulait apprendre à conduire une moto s’est présenté au parking du stade Léopold Sédar Senghor où il a rencontré le conducteur de moto S. Niang. Le sieur Guèye lui donne 5 mille francs. Le moniteur de moto va divertir la victime avant de subtiliser son téléphone. Ayant senti le coup, Guèye a tout de même continué sa conduite. Arrivé au parking du stade, il demande au moniteur de lui rendre son téléphone. Niang tout furieux, appuyé par d’autres moniteurs de motos, ont bastonné B. L. Guèye. Ce dernier se rend à la police de l’Unité 15 des Parcelles Assainies pour porter plainte contre le mis en cause. Il a retrouvé son voleur au parking. Ainsi M. Guèye appelle les policiers de l’Unité 15 qui câblent à leur tour ceux des Parcelles Assainies. Le présumé voleur est interpellé. Ce dernier, mécanicien de profession, âgé de 19 ans, est un récidiviste. Il a été placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour vol.
L’étudiant vole le téléphone de son bienfaiteur
L’étudiant A. Diallo est vraiment drôle. Il s’est introduit dans la maison du sieur A. Dièye à la Patte d’oie pour demander de l’eau fraîche. On demande à l’étudiant d’aller prendre l’eau au réfrigérateur. Il en profite pour voler le téléphone portable de son bienfaiteur avant de prendre la tangente. Le sieur Dièye crie au voleur et Diallo sera interpellé. Il est conduit à la police des Parcelles assainies. Devant les enquêteurs, il a nié les faits en indexant son ami qui a échappé. L’étudiant est placé en garde à vue et déféré au parquet pour vol.
Moustapha Faye s'en tire avec un mois de prison avec sursis
Moustapha Faye comparaissait hier devant la barre du tribunal des flagrants délits de Diourbel pour répondre des chefs de violence, voies de fait et injures publiques. Il doit sa traduction devant la justice à son employeur l'homme d'affaires Khadim Guèye avec qui il a eu des démêlés. Les faits remontent au 12 août 2024 quand Moustapha Faye reçoit un appel téléphonique de Khadim Guèye. Au bout de fil, l'homme d'affaires était dans tous ses états lorsqu'il a appris que le chauffeur n'avait pas exécuté sa dernière livraison à sa convenance. En fait, Moustapha Faye devait livrer du riz qu'il avait déchargé à la gare routière. Mais si Khadim Guèye était aussi colérique, c'est qu'il voulait que Moustapha Faye décharge chez lui ce riz. Ainsi il lui a asséné des vertes et des pas mûres quand Moustapha Faye lui a rétorqué que l'ordre lui avait été donné par Serigne Modou Guèye, le frère de Khadim Guèye, de le livrer à la gare. Se sentant alors profondément touché dans son orgueil, Moustapha Faye va le retrouver. Une fois en face de son patron, il le menace de lui régler son compte s'il réitérait ses injures au téléphone. La tension monte d'un coup entre les deux avant que des témoins de la dispute les empêchent d'en arriver aux mains. Après quoi, Khadim Guèye va porter plainte contre Moustapha Faye qui sera arrêté dans la foulée. Devant la barre du tribunal des flagrants délits de Diourbel, hier jeudi 12 septembre 2024, Moustapha Faye a juré n'avoir fait que demander des comptes à Khadim Guèye qui venait de l'injurier au téléphone. Finalement, Moustapha Faye a été relaxé du délit d'injures publiques et reconnu coupable de violence, voies de fait. Il a été condamné à un mois assorti de sursis.
Abdourahmane Diallo Dg du Fonds de Solidarité Africain (FSA)
Finalement, c’est notre compatriote Abdourahmane Diallo qui a été confirmé au poste de Directeur général du Fonds de Solidarité Africain (FSA). M. Diallo assurait jusque-là l’intérim du FSA depuis le décès en juin 2023 de son prédécesseur, le Malien Ahmadou Abdoulaye Diallo. Directeur central en charge des Finances, selon une note reçue à «L’As », M. Diallo avait en charge la mobilisation des ressources et l’élargissement de la base actionnariale du FSA. Il a été le principal artisan de la certification du Fonds à la norme ISO 9001 Version 2015. Il a également mené l’Institution à la notation Financière Internationale. Le Fonds bénéficie actuellement d’une notation financière Investment Grade délivrée par Moody’s et d’une notation régionale AAA (WU) assignée par GCR West Africa – Filiale de Moody’s, ajoute la même source. Le Fonds de Solidarité Africain, un outil d’intégration africaine, concourt significativement au développement économique et au progrès social dans ses États membres. Il compte actuellement vingttrois pays membres
TV5 SUSPENDUE POUR 3 MOIS AU MALI
La junte au pouvoir au Mali a suspendu pour trois mois la diffusion de la chaîne francophone TV5 Monde, qui a, selon elle manqué « d’équilibre » dans le traitement d’une information, selon une décision dont l’Agence France-Presse (AFP) a pris connaissance
La junte au pouvoir au Mali a suspendu pour trois mois la diffusion de la chaîne francophone TV5 Monde, qui a, selon elle, manqué « d’équilibre » dans le traitement d’une information, selon une décision dont l’Agence France-Presse (AFP) a pris connaissance, mercredi 11 septembre.
La Haute Autorité de la communication (HAC) lui reproche d’avoir fait état, dans son journal Afrique, très suivi au Mali, de la mort de quinze civils au moins dans des raids de drone à Tinzaouatène, dans le Nord, sans rendre compte de la version de l’armée malienne.
La chaîne « regrette cette situation et notamment de ne pas avoir été saisie par la HAC et de n’avoir pu apporter des explications au regard des faits qui lui sont reprochés », réagit-elle dans un communiqué. Elle précise, par ailleurs, qu’au moment où l’information a été diffusée sur son antenne, l’armée malienne n’avait pas encore donné sa version des faits et ce, malgré ses sollicitations. La version de l’armée a été communiquée par la chaîne dans une brève datée du 26 août...
France 24 et Radio France Internationale (RFI), très suivies au Mali, ont été privées d’antenne. France 2 avait, elle aussi, été suspendue début 2024, avant que LCI ne connaisse le même sort fin août. Les correspondants d’un certain nombre de médias étrangers ont été contraints au départ ou au silence.
LA DISSOLUTION DE L’ASSEMBLEE NATIONALE A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les parutions de ce mercredi comment la dissolution de l’Assemblée nationale et la convocation d’élections législatives anticipées le 17 novembre
Dakar, 13 sept (APS) – La dissolution de l’Assemblée nationale et la convocation d’élections législatives anticipées le 17 novembre sont largement commentées par les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Il n’y a pas eu de surprise. Le président de la République a dissous l’Assemblée nationale. Dans un message à la nation de 13 minutes, dans son costume africain sombre, il a donc décidé de rebattre les cartes. Mais d’abord en procédant à une véritable plaidoirie pour justifier sa décision. Il a fait état de blocage de sa politique par la majorité parlementaire qui a +décidé de ramer à contrecourant de la volonté du peuple Sénégalais, pourtant clairement exprimée au soir du 24 mars 2024’’, note le quotidien Bës Bi.
‘’Diomaye met fin au suspense’’, selon Sud Quotidien qui écrit : ‘’Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a finalement mis fin au suspense en annonçant lors de son message à la Nation d’hier, jeudi, la dissolution de l’Assemblée nationale et la tenue des élections législatives anticipées le 17 novembre. Annonçant également la publication d’un rapport validé par la Cour des comptes sur la mauvaise gestion de son prédécesseur. Le chef de l’Etat a accusé l’Assemblée nationale de se détourner du Peuple pour promouvoir le culte du blocage et ainsi entraver la mise en œuvre d base duquel il a été élu’’.
EnQuête parle d’une ‘’première historique’’ au Sénégal.
‘’Si la dissolution est une prérogative constitutionnelle du chef de l’État et que tout le monde s’attendait à une dissolution de la présente législature, il faut noter que la méthode a été fortement décriée. En tous les cas, par son acte, le Président Diomaye entre dans les annales en devenant le premier président de la République au Sénégal à dissoudre l’Assemblée nationale. Souvent cité comme étant le seul précédent, 2001 est un mauvais exemple. À l’époque, Abdoulaye Wade avait fait adopter par référendum une nouvelle Constitution et avait profité des dispositions transitoires qui lui avaient permis d’aller aux législatives sans dissolution préalable de l’Assemblée nationale. C’est donc pour la première fois de son histoire que le Sénégal va rester soixante jour sans Assemblée nationale’’, souligne le journal.
L’Info voit cette dissolution comme ‘’le coup de grâce de Diomaye à Benno’’, majoritaire à l’Assemblée nationale. ‘’Sans aucune surprise, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a prononcé la dissolution de l’Assemblée nationale et convoqué par la même occasion, les prochaines législatives le dimanche 17 novembre 2024’’, dit le journal.
Selon cette publication, ‘’c’est un Bassirou Diomaye Diakhar Faye visiblement revanchard qui s’est adressé hier à la nation, pour porter publiquement le coup de grâce au régime déchu de Macky Sall. Tout dans la gestuelle du chef de l’Etat s’est révélée grave, pour annoncer dès le départ, ce qui devait être les derniers instants de la représentation nationale. Et ce que tout le monde redoutait, arriva enfin. Le président de la République, sans sourciller, a prononcé la dissolution de la représentation nationale’’.
Pour Le Quotidien, ‘’Bassirou Diomaye Faye valide la volonté de Ousmane Sonko’’. ‘’Si certains avaient espéré que la dissolution de l’Assemblée allait être prise après la Déclaration de politique générale, la divine surprise ne s’est pas produite : le Président a acté la dissolution de l’institution et validé le refus du Premier ministre de se soumettre à cet exercice constitutionnel. Si BDF se défend d’avoir +dupé+ le Peuple sénégalais, cet engagement non respecté va le poursuivre durant on quinquennat, comme Macky Sall qui n’avait pas réduit son mandat après avoir pris un tel engagement. On lui a toujours rappelé qu’une parole présidentielle est sacrée’’, note la publication.
La dissolution de l’Assemblée nationale ‘’était devenue un secret de Polichinelle’’, selon le quotidien L’As sur fond d’interrogation : ‘’’’Mais dans un contexte politico-social peu reluisant, surtout avec la recrudescence de l’émigration irrégulière, le Président Bassirou Diomaye Faye ne prend-il pas un risque avec ces prochaines élections législatives prévues le 17 novembre prochain?’’.
‘’Aux urnes, le 17 novembre !’’, s’exclame à la Une Le Soleil, qui rappelle, dans un éditorial intitulé ‘’Clarifications’’ : ”Un pouvoir qui s’installe, c’est toujours un nouveau départ. En mettant le bulletin du nouvel élu dans l’urne, les électeurs ont aussi pris le soin de glisser dans l’enveloppe leurs frustrations et leurs espoirs. Ils élisent pour changer. Ils élisent pour fixer un autre cap. Ils élisent pour prendre un… nouveau départ’’,
‘’Or, souligne l’éditorialiste, comment changer les choses quand une ancienne majorité, en rupture avec la nouvelle confiance exprimée par nos compatriotes, en mars dernier, s’accroche à ses privilèges et plante des clous sur le chemin de cette espérance de mieux-être ? La majorité sortante a montré, par son rejet du projet de loi visant la dissolution du Conseil économique sociale et environnemental et du Haut conseil des collectivités territoriales et par son refus, auparavant, du débat d’orientation budgétaire, toute sa capacité d’obstruction. Le président de la République a besoin d’une majorité confortable pour dérouler son programme’’.
KEEMTAAN GI - DANSE SUR DES CADAVRES
Dans mon si beau pays, la vie y est tout sauf morose. On s’y « enjaille » et s’y encanaille joyeusement. Il est l’un des rares au monde où l’on peut s’éclater en boite la nuit jusqu’à l’aube, reluquant d’admirables popotins de dames au rythme d’un savoureux et ensorceleur «Lembël », et se diriger gaillardement le lendemain à la grande prière en bonne place près de l’imam et tirant un chapelet kilométrique que l’on échangera le soir avec de phosphorescentes perles qui vous feront perdre le peu qu’il vous reste de respectabilité. Vous voulez un dessin ? Nos rues sont un kaléidoscope de couleurs sensuelles avec de gracieuses dames marchant avec poésie. Et gare aux yeux qui pourraient sortir de leurs orbites. Passons ! Tout cela pour résumer le caractère contorsionniste et reptilien d’une société en putréfaction morale et intellectuelle et où tout fout le camp. La dignité, la discrétion, la loyauté, le respect de la parole donnée et où personne ne se suffit de ce qu’il possède, tout le monde se livrant à une course effrénée aux jouissances. Plus on s’enrichit, plus on en veut encore et encore. Conséquence :tout s’est désagrégé. On regarde par-dessus l’épaule ou le mur du voisin, convoitant ce qu’il a ou ce qu’il bouffe et que l’on ne possède pas. On se met dans une folle concurrence avec lui. Nous avons une société exhibitionniste et du m’as-tu vu à outrance et où chacun veut être à la place de l’autre. Sauf si cet autre est en prison où à l’hôpital, bien sûr ! C’est symptomatique qu’après tout ce que ce pays a vécu, des néo-opposants nombrilistes viennent danser sur des cadavres encore chauds de victimes de l’émigration irrégulière pour se positionner. Le problème de l’émigration irrégulière, plus qu’une question politique ou économique, est plutôt le reflet d’une de nos vilaines tares. Beaucoup de ces personnes qui meurent au fond de l’océan ou qui tentent leur vie sur les routes du Nicaragua sont loin d’être des crève la-faim. Ce sont pour la plupart des gens dévorés par la cupidité et ne se suffisant pas de ce qu’ils possèdent. Des victimes d’une société de réjouissances excessives avec ce fameux « Pukare » qui tue et brise des vies. Post Scriptum. A tous ces messieurs et dames qui vocifèrent parlant de choses qu’ils ignorent comme ce parjure prêté à Serigne Bass et qui n’a fait aucun serment, on leur dit d’aller se rhabiller en citoyens ordinaires. A ces parlementaires d’une opposition aigrie, bête et méchante, bon débarras ! Pour le reste, nous conseillons à Diomaye et Sonko de desserrer l’étau et faire respirer l’économie nationale très mal en point avec des entreprises à l’agonie et des prix qui montent de façon vertigineuse ! Ils doivent redonner confiance pour ne pas briser l’espoir. Le 17 novembre, c’est déjà maintenant ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
MINISTERE AFFAIRES RELIGIEUSES DIOMAYE FAYE VA NOMMER UNE PERSONNE UNANIMEMENT ACCEPTEE
Devant le Khalife général des Tijanes, Serigne Babacar Sy Mansour, ce jeudi 12 septembre 2024, à Tivaouane, le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye a dit avoir, enfin, trouvé la personne idéale, qui fait l’unanimité, pour coordonner la pratique religieuse au Sénégal. « Nous sommes, au sortir d’une très large concertation en train de mettre la dernière touche pour, sous peu, officialiser ce choix unanime qui fera le tour des foyers religieux pour susciter une démarche commune susceptible de conduire une vision qui rassemble en rassurant », a indiqué le chef de l’Etat qui a réaffirmé ses ambitions pour tous les foyers religieux. Décidément, il n’y en que pour ceux-là ! Serigne Maodo Sy Dabakh, s’exprimant au nom du Khalife général des Tijanes, de souligner : « Président, le Khalife est fier de vous, nous avons une bonne impression de vous. Cheikh Babacar Sy Mansour promet de faire de son mieux pour vous aider à réussir vos projets, à la satisfaction du peuple sénégalais ». Serigne Babacar Sy Mansour a indiqué au président de la République son souhait de la saisir dans les tous prochains jours de son intention de recommander 48 heures de prières aux Sénégalais. Une occasion pour Bassirou Diomaye Faye, face à ce qu’il qualifie de « suicide en mer, sur les côtes espagnoles », de solliciter davantage les prières des hommes de Dieu pour la conscientisation des jeunes candidats à l’émigration irrégulière afin qu’ils sachent qu’ils sont partie prenante de la construction de leur pays. Au nom du Khalife général et du comité d’organisation du Mawlid, Serigne Habib Sy Borom Daradji a exprimé sa satisfaction au chef de l’Etat par rapport au respect de l’ensemble des engagements pris pour un bon déroulement de l’événement ». Diomaye Faye et sa délégation se sont ensuite recueillis au mausolée de Cheikh Al Seydi Hadji Malick Sy (RTA), avant d’aller prier dans la mosquée Cheikh Al Seydi Khalifa Aboubacar Sy.
LEGISLATIVES DE NOVEMBRE : ARC D’ANTA BABACAR NGOM VEUT UNE COHABITATION
La fixation des élections législatives au 17 novembre prochain a fait sortir la candidate à la Présidentielle de 2024 Anta Babacar Ngom de sa retraite politique. A travers sa formation politique Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC), elle appelle d’ores et déjà à la mobilisation pour « barrer la route à ces manœuvres de force et de protéger nos institutions en imposant la COHABITATION au régime actuel ». ARC et Anta Babacar Ngom estiment que « le 17 novembre 2024, il ne s’agira pas simplement d’une élection. Il s’agira de l’avenir de notre démocratie. Il s’agira de dire que nous, citoyens sénégalais, refusons des pratiques qui mettent en péril nos acquis républicains. Mobilisons-nous pour un Sénégal où le pouvoir n’est plus un monopole, mais une responsabilité partagée, contrôlée et équilibrée ! ». Ils ajoutent qu’ « en choisissant la date du 17 novembre 2024, le chef de l’État a pris le minimum de ce que la loi lui conférait pour organiser des élections transparentes et apaisées. Mais malheureusement, là encore, la ruse politique a pris le dessus sur le compromis politique et le dialogue inclusif. Ce qui s’est produit aujourd’hui est un signal d’alarme. Le moment est venu de dire “Non” à la dérive autoritaire en gestation. Les Sénégalais sont mis devant leurs responsabilités. La démocratie, pour être équilibrée et juste, doit être en mesure de s’autoréguler. C’est pourquoi l’Alternative pour la Relève Citoyenne appelle à la mobilisation sans précédent ». Evoquant la dissolution de l’Assemblée nationale, ARC pense que « si la légalité de l’acte posé par le Président de la République ne souffre d’aucune contestation, la forme rompt de façon flagrante avec les principes d’éthique républicaine et d’élégance démocratique que nous sommes en droit d’attendre de la plus haute magistrature de notre pays. Le précédent est dangereux et inquiétant. Il s’agit de la remise en cause de la valeur de la « Parole présidentielle » et mieux de la « signature Présidentielle ». Un Président de la République ne ruse pas!
MARCHE UEMOA LE SENEGAL RECHERCHE 40 MILLIARDS
Le Sénégal va à nouveau, ce vendredi 13 septembre, sur le marché financier de l’Uemoa pour chercher un pactole de 40 milliards de frs. L’émission est constituée de bons et obligations de Trésor émis par voie d’adjudication. 25% du montant mis en adjudication est offert sous forme d’offres non compétitives. La date d’échéance est fixée au dimanche 16 septembre 2024.
GUY MARIUS,LE POLICIER ET LE GENERAL TINE
Le policier dont le véhicule est immatriculé DK-7578-W se maudira ce jeudi 12 septembre d’avoir eu sur son chemin un certain Guy Marius Sagna. L’ex-député l’a pris en flagrant délit de corruption vis-à-vis par un conducteur de taxi immatriculé AA-374-RL. « Un policier garé sur le pont de l‘Emergence aujourd’hui arrête un taxi. Il lui demande des pièces. Il s’en va puis le chauffeur prend de l’argent et le suit. Il revient et rallume sa voiture. Le chauffeur dit lui avoir remis de l’argent. Je n’ai aucune raison d’en douter. Nous sommes des millions à en être témoins tous les jours devant notre indifférence. Il y a eu corruption. Tant que ces corruptions de certains agents des forces de défense et de sécurité, du service des visites techniques, du passage du permis de conduire continueront, nous continuerons à compter nos morts dans les accidents » écrit Guy Marius Sagna. Qui a réussi à faire parler le général Jean Baptiste Tine. « Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique remercie l’honorable député Guy Marius Sagna pour avoir signalé un acte de corruption impliquant un policier. Une enquête est en cours pour identifier les personnes en cause et appliquer les sanctions nécessaires le cas échéant. Nous restons fermement engagés contre la corruption et invitons les citoyens à signaler de tels actes sur notre ligne dédiée. Ensemble, construisons une société plus juste et transparente » a réagi le ministre de l’Intérieur sur X. Bravo, général Jean-Baptiste Tine !
LA SENELEC PLONGE LE PAYS DANS LE NOIR
Pendant plus de six heures ce jeudi, le Sénégal est resté sans électricité. Un incident majeur est survenu au poste électrique de la centrale de 90 000 volts de Hann, provoquant la perte temporaire du réseau interconnecté de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS). Cet incident a entraîné des perturbations importantes dans la fourniture d’électricité, affectant les clients desservis par ce réseau un peu partout à travers le pays. En réponse à la coupure d’électricité à Dakar et dans certaines régions, la Société nationale d’électricité (Senelec) a communiqué que l’incident a été causé par un problème survenu hier matin au poste de Hann, entraînant la perte du réseau interconnecté de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et des perturbations dans la distribution de l’électricité. La Senelec a présenté ses excuses pour les désagréments occasionnés et a précisé que « conformément au plan de reprise de service, les équipes sont déployées sur le terrain pour une gestion efficace de cet incident et pour réalimenter les clients impactés dans les meilleurs délais ». Finalement, c’est vers 19 heures, et alors que les Sénégalais se demandaient s’ils allaient pouvoir suivre l’adresse à la Nation du président de la République, que l’électricité est revenue.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 13 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, EnQuête, Libération, L'As, Le Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le jour
Baadoolo - Ça nara dpgera !
Bon, bettoul kenn nak ! Dpg dou am. Té Ousmane waxonna ko. Tioowli tioowli, Diomaye savait qu’il n’y aurait pas de grand oral. Les députés de Benno et tous les Sénégalais aussi. Ils ont décidé daal que ça nara dpgera ! Il faudra remixer «Signature» de Ndèye Seck parce que la main de Diomaye n’a pas tremblé quand il imposait le 13, quand il rappelait ses prérogatives constitutionnelles. OK. Aytia nous dem élections. Que le meilleur gagne !
Corruption présumée d’un policier Le «yoolé» de Guy Marius salué par le ministère de l’Intérieur
C’est le premier gros poisson qui a mordu à l’hameçon de la lutte contre la corruption. Il s’agit d’un policier qui a été dénoncé par Guy Marius Sagna et que les services de Jean Baptiste Tine ont salué. «Le ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique remercie l’honorable député Guy Marius Sagna pour avoir signalé un acte de corruption impliquant un policier. Une enquête est en cours pour identifier les personnes en cause et appliquer les sanctions nécessaires le cas échéant», a posté le ministère. Avant d’ajouter : «Nous restons fermement engagés contre la corruption et invitons les citoyens à signaler de tels actes sur notre ligne dédiée.» Un chauffeur de taxi aurait remis de l’argent à un agent de la circulation à hauteur du pont de l’émergence ce jeudi.
Coupure générale d’électricité Les explications de la Senelec
Une coupure d’électricité de plus de 6h de temps a touché plusieurs localités du pays, ce jeudi 12 septembre. Dans un communiqué, la Société nationale d’électricité (Senelec) a fait savoir qu’il s’agit d’un incident. «Senelec informe son aimable clientèle qu’un incident survenu ce matin au poste de Hann a entraîné la perte du réseau interconnecté de l’Omvs et des perturbations sur la distribution de l’électricité. Senelec présente ses excuses à sa clientèle pour ces désagréments indépendants de sa volonté», lit-on dans la note. Finalement, c’est un peu avant 19h que l’électricité a été rétabli, causant ainsi beaucoup de désagréments aux usagers.
Dissolution de l’Assemblée - Malick Gakou applaudit et attend une majorité absolue aux Législatives
Depuis Londres, Malick Gakou soutient «parfaitement la décision du président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale». Selon le leader du Grand parti, «en choisissant le changement systémique» à travers l’élection du Président Bassirou Diomaye Faye au premier tour, le peuple sénégalais a décidé «d’amorcer les mutations et transformations pour changer le Sénégal de manière irréversible». Il trouve donc cette décision «historique» qui «appelle à la responsabilité du peuple sénégalais à donner la majorité absolue au président de la République et à sa majorité politique sous la conduite du Premier ministre Ousmane Sonko avec une victoire éclatante aux prochaines élections législatives».
Fonds de solidarité africain Abdourhamane Diallo confirmé au poste de Directeur général
Assurant depuis 2023 l’intérim, après le décès de son prédécesseur malien, Abdourhamane Diallo a été confirmé au poste de Directeur général du Fonds de solidarité Africain (Fsa). Il a été choisi au terme d’un long processus d’appel à candidatures, de sélection et d’audition devant les administrateurs. Le cadre sénégalais a été, ces dernières années, la pièce maîtresse du Fsa, en tant que Directeur central en charge des Finances. Il avait par ailleurs, en charge la mobilisation des ressources et l’élargissement de la base actionnariale du Fsa. Ayant une expérience éprouvée dans les levées de fonds, l’ingénierie et l’organisation, il a été le principal artisan de la certification du Fonds à la norme ISO 9001 Version 2015. M. Diallo a également mené l’Institution à la notation financière internationale. Sa nomination à cette fonction, illustre ainsi la qualité excellente de l’expertise sénégalaise au sein des Institutions internationales et contribue au rayonnement de notre pays.
Affaire Cheikh Omar Diagne Le préfet de Dakar interdit la manifestation de ce vendredi
Serigne Modou Mbacké Bara Dolly et ses camarades, qui avaient prévu pour ce vendredi, une manifestation pour dénoncer les propos tenus par Cheikh Omar Diagne contre des chefs religieux du Sénégal, dont Serigne Touba et Mame El Hadj Malick Sy, vont devoir déchanter. Le préfet de Dakar a en effet, interdit la manifestation. Et pour motiver sa décision, il a évoqué des «risques réels de troubles à l’ordre public, entrave à la libre circulation des personnes et des biens». Pour rappel, la manifestation était prévue après la grande prière du vendredi à la mosquée Massalikoul Djinane de Colobane.
Pénurie d'eau dans plusieurs quartiers de Kaolack
A moins d'une semaine du Gamou célébrant la Naissance du Prophète Mohammad (PSL), le 15 septembre prochain, l’eau se fait rare dans certains quartiers de Kaolack. Les habitants des quartiers de Léona Niassène, Fass Cheikh Tidiane, Dialègne, Médina Baye etc. sont très préoccupés par les coupures d'eau fréquentes à quelques jours du Gamou. L'inquiétude et la frustration sont au rendez-vous chez ces habitants qui interpellent les autorités. Selon Sylvie Ndiaye, restauratrice, cette situation est déplorable. « C'est très difficile pour nous de travailler sans eau. Cela risque de retarder nos activités au moment où nous avons pris des commandes que nous devons livrer en cette période. Notre activité dépend fortement de l’eau pour servir les fidèles et les clients. Depuis jeudi, nous avons un problème d'eau. La situation n'est pas stable. On constate qu’à chaque fois qu’on commence à installer les bornes fontaines gratuites dans les rues, nous qui sommes dans les maisons rencontrons des difficultés de pression et d'alimentation de l'eau», a dénoncé cette restauratrice. Maguèye Guèye habitant Léona Niassène est très furieux. « Les autorités étatiques ne semblent pas accorder une importance à notre quartier. Depuis des années, nous vivons cette situation. Le Président Macky Sall n’a rien pu faire. Nous espérons que les nouvelles autorités vont prendre des mesures pour alléger notre souffrance. Pour un événement comme le gamou, les mesures et autres dispositions prises dans ce sens doivent être effectives. Malheureusement, c'estla même situation chaque année », se désole-t-il. Awa Diop déplore cette situation qu'elle juge très difficile, surtout pour les femmes.
Cheikh Issa Sall a perdu 20 membres de sa famille
Le maire de la ville de Mbour qui a accueilli la délégation gouvernementale pour la première fois depuis l'élection du président Diomaye, a révélé avoir perdu 20 membres de sa famille. Il se dit préoccupé par ce fléau qui ne cesse de causer des drames. «C'est triste ce qui nous arrive. Parmi les victimes, il y a des Maliens et des Guinéens. Pour ce qui nous concerne directement, il y a plus d'une vingtaine de membres ; cela prouve que le capitaine n'avait pas une mauvaise intention. Personne au monde ne mettra ses beaux fils, belles filles et ses frères dans une pirogue pour aller les tuer », a soutenu le maire dont le frère est le convoyeur et capitaine de la pirogue qui a chaviré. Toutefois, Cheikh Issa Sall précise que cela ne justifie pas l'acte. C'est pourquoi il demande au chef de l'État une concertation nationale pour analyser le phénomène et mettre fin à cette tragédie. «Nous présentons nos condoléances à nos familles et nous remercions les agents de l'État, la gendarmerie, la police, le personnel médical, les sapeurs-pompiers qui ont tout donné pour mener à bien les opérations. Nous prions Dieu pour que ce drame ne se reproduise plus jamais à Mbour », a déclaré le premier magistrat de la ville. La cérémonie de présentation de condoléances s’est tenue au quartier Thiocé qui a connu un lourd tribut.
Un accident fait un mort et 11 blessés
Alors qu’on pleure encore les morts de l’accident de Ndama, un autre est enregistré hier sur l’autoroute à péage Illa Touba. Un minicar qui roulait à vive allure a dérapé avant de se renverser sur l'autoroute. Le bilan est d’un décès et 11 blessés qui sont évacués à l’hôpital par les sapeurs-pompiers.
Les populations sensibilisées sur les mines et engins explosifs
L’armée a entamé une campagne de sensibilisation des populations en Casamance sur les dangers des mines et autres engins explosifs. Selon la Dirpa, les populations de Effock, Youtou et Emaye de la commune de Santhiaba Manjacque ont participé massivement aux séances de sensibilisation des soldats de la zone militaire N°5. Ces derniers ontinvité les habitants à toujours signaler les objets suspects rencontrés et à ne jamais les manipuler. Ces activités sont à inscrire dans le cadre de l'accompagnement pour le retour des populations dans leurs villages, renseigne la Dirpa.
Des assises nationales sur l'émigration irrégulière
Le Forum du justiciable a tiré la sonnette d'alarme sur la situation macabre des Sénégalais de plus en plus nombreux à l'émigration clandestine. Dans son communiqué reçu à «L’As », l’organisation a exhorté les potentiels candidats à prendre conscience de la dangerosité de cette aventure. Elle a rappelé, à cet effet, que peu importe les raisons qui poussent les uns et les autres à s'embarquer dans cette aventure meurtrière, la vie humaine est sacrée et personne n'a le droit de mettre sa vie en danger quels que soient les motifs. Le Forum du justiciable convient, en outre, qu’il est grand temps que des assises nationales sur l'immigration irrégulière soient organisées afin que ses causes multiples et multiformes soient diagnostiquées et que des solutions idoines et durables soient déclinées pour mettre un terme à ces scènes désolantes et déchirantes. En attendant que des mesures efficaces puissent être déployées pour stopper ces aventures meurtrières, le Forum du justiciable qui a déjà présenté ses condoléances aux familles des victimes a exhorté l’Etat à prendre toutes les mesures nécessaires pour sécuriser les frontières maritimes et rechercher, poursuivre et condamner tous les entrepreneurs-convoyeurs de migrants. Boubacar Ba et Cie recommandent à l'État de concevoir et déployer des programmes pourvoyeurs d'emplois mais également de formations professionnelles et techniques pouvant faciliter l'insertion des jeunes dans le monde du travail. Enfin, ils demandent à l'Etat de s'attaquer de façon durable à la cherté de la vie et plus particulièrement des denrées de première nécessité et encouragent les parents à davantage sensibiliser leurs enfants sur la dangerosité de l'émigration clandestine et irrégulière.
Une fausse militaire gruge 1,3 million à un gendarme
N. Mbengue a toujours rêvé de devenir une femme de tenue. Mais après sa visite médicale en 2020 pour participer au concours militaire, on lui a fait savoir qu’elle était inapte. Amoureuse de cette profession, elle s’est procuré une tenue qu’elle portait tous les jours. Elle se surnommait même « soldat ». C’est dans ces circonstances qu’elle a fait la connaissance du gendarme A. Ba. La prévenue qui s’est présentée comme militaire lui a fait croire que sa mère était gravement malade et qu’elle avait besoin d’argent pour assurer ses soins. C’est ainsi que la victime lui a remis la somme de 1,3 million de nos francs. C’est plus tard que la victime a su que la fille n’était pas une militaire. Sur ce, il a enclenché une procédure judiciaire contre la mise en cause pour usurpation de fonction et escroquerie. N. Mbengue a comparu hier devant la barre des flagrants délits de Dakar. Elle a reconnu le premier délit mais a contesté le second. A l’en croire, elle entretenait une idylle avec le plaignant. C’est ainsi qu’il lui avait prêté 1,300 million de francs pour son commerce. La prévenue a déjà remboursé 700 mille. Le ministère public a sollicité l’application de la loi. La défense a plaidé la relaxe pour l’escroquerie et une application bienveillante de la loi pour le délit d’usurpation de fonction. N. Mbengue a été condamnée à 3 trois mois assortis sursis.
Conducteurs de bus Aftu invités à boycotter l’interurbain
Le syndicat des professionnels des transports (Spt) demande aux conducteurs de bus Aftu de ne pas s’aventurer à aller à Tivaouane durant la période du Gamou. Ce, pour éviter tout problème avec les policiers et les gendarmes sur les routes. Selon le secrétaire général dudit syndicat, Adama Ngom qui regrette l’arrestation récente d’un des leurs pour surcharge durant cette période, les chauffeurs des bus Aftu doivent éviter de tomber dans le piège des transporteurs qui imposent parfois des surcharges pour acheminer les pèlerins. Adama Ngom alerte le ministre des Transports Terrestres, El Malick Ndiaye, sur cet état de fait et sur les dures conditions de travail des conducteurs des bus Aftu. Il l’invite à prendre en compte leur situation lors des états généraux du secteur. Il menace de déposer un préavis de grève dans les semaines à venir.
Insécurité à la Cité Soprim
Les populations de la Cité Soprim ne dorment plus du sommeil du juste à cause de la récurrence des agressions par des conducteurs de motos et les tapages nocturnes des fumeurs de chanvre indien qui mettent la musique à fond dans certains coins de rue. Car mardi, une dame a été sauvagement agressée. Une situation qui inquiète les habitants de cette cité qui pointent du doigt la démission de certains parents qui laissent librement leurs enfants déambuler dans les rues.
Une délégation béninoise à l’école du Sénégal
Le modèle du Système Financier Décentralisé (SFD) du Sénégal semble beaucoup charmer le Bénin. C’est pourquoi une délégation béninoise effectue depuis lundi une visite au Sénégal. L’objectif de cette mission est d’approfondir les aspects pratiques et surtout de s’inspirer du modèle sénégalais dans la digitalisation des services financiers décentralisés afin de renforcer l’inclusion financière. La mission est dirigée par le Directeur Général de l’Agence Nationale de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés (ANSSFD) du Bénin, Philippe DAHOUI. Il dit venir au Sénégal au nom du Bénin pour s’inspirer du Sénégal qui est le premier pays de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) à avoir lancé une plateforme de mobile Banking mutualisée dédiée aux SFD en janvier 2024, « SUNU NAFA », issue d’un partenariat publicprivé. Le Gouvernement du Bénin qui, selon lui, a fait des réformes ayant conduit à des investissements importants en matière de digitalisation des services, est confronté à une problématique liée à l'utilisation et à l’appropriation des outils pour permettre de tirer parti de tout le potentiel de croissance de la finance digitale. A cet égard, le groupe de travail pour la promotion de la finance digitale dans les projets et secteurs prioritaires de croissance au Bénin a été mis en place par arrêté interministériel, a ajouté le Directeur Général de l’Agence Nationale de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés (ANSSFD) du Bénin. Ainsi, la mission béninoise va-t-elle s’imprégner des réalités et connaître les difficultés rencontrées par le Sénégal. Pour sa part, le Directeur Général de GSIE Technology, par ailleurs partenaire technique du Sénégal, Antoine Ngom, s’est félicité du choix porté sur le Sénégal