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2 décembre 2024
Media
IBRAHIMA NDONG DE LA RTS REMPORTE LE PREMIER PRIX TÉLÉVISION AUX AUB MEDIA AWARDS 2024
L’Union africaine de radiodiffusion (UAR) a annoncé avoir décerné le premier prix magazine télé de ses Medias Awards 2023-2024 au journaliste sénégalais Ibrahima Ndong, de la Radio-Télévision sénégalaise (RTS).
Dakar, 8 sept (APS) – L’Union africaine de radiodiffusion (UAR) a annoncé avoir décerné le premier prix magazine télé de ses Medias Awards 2023-2024 au journaliste sénégalais Ibrahima Ndong, de la Radio-Télévision sénégalaise (RTS).
Ndong a été récompensé pour la production d’un documentaire consacré à un sujet environnemental d’une préoccupation majeure à Dakar, intitulé : ‘’Baie de Hann, une plage en péril’’.
La baie de Hann, qui était une très belle plage, est victime d’une grave dégradation environnementale depuis plusieurs années. Les pouvoirs publics sénégalais tentent de la sauvegarder.
Le jury de la deuxième édition des Medias Awards (radio et télévision) de l’UAR a dévoilé les résultats de ce concours à la fin de la 15e session ordinaire de l’assemblée générale de cette organisation de médias audiovisuels, samedi, à Gaborone, la capitale du Botswana.
Le prix remporté par le journaliste de la RTS est doté d’une récompense 3.000 dollars américains, environ 1,7 million de francs CFA.
Selon des images de l’Union africaine de radiodiffusion, la distinction a été remise à Mactar Silla, l’un des dirigeants de cette organisation et ancien directeur général de la RTS.
Le deuxième prix de la catégorie télévision du concours a été attribué à la chaîne de télévision Canal Algérie, pour un magazine consacré aux Algériens vivant à l’étranger. Elle reçoit une récompense de 2.000 dollars américains, environ 1.182.000 francs CFA.
Fabrice Gérald Somguitma Zongo, un journaliste de la Radiodiffusion Télévision du Burkina Faso, a remporté le troisième prix de la catégorie magazine télé. Il a été récompensé pour le documentaire ‘’Racines : à la découverte du marché de nuit de Soumagou’’. Zongo recevra 1.000 dollars américains, environ 591.000 francs CFA.
Le concours organisé annuellement en vue de la remise des Media Awards de l’UAR sert à ‘’développer la production de programmes radiophoniques et télévisuels africains’’ et à l’adapter aux ‘’évolutions du monde de l’audiovisuel’’.
D’autres prix ont été attribués à des journalistes de radio.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE LUNDI 9 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Walf Quotidien, EnQuête, Libération, L'As, Le Quotidien, Le Soleil, Bes Bi le jour, L'Observateur
Baadoolo - Tiey le 13 !
On a eu la peur d’un 11 septembre. Alhamdoulillah ! Il n’y aura pas de crash mercredi. Mais il pourrait y avoir un gros clash si Sonko ne fait pas sa Dpg vendredi. C’est le suspense digne du génie de Daaray Kocc et son film «Le 13». Parce que ce qui se passe aussi est une pièce théâtrale avec des acteurs, des rebondissements, des intrigues. Benno et Yewwi sont de redoutables metteurs en scène. Et puis, personne n’a entendu un mot de Sonko sur sa Dpg à Matam. Il a plutôt annoncé un message de Diomaye. Le 13 daal, Kenn xamul lii xew. Seuls Diomaye et Sonko connaissent le dénouement.
Pour un deuxième site de raffinage au Sénégal La Sar va construire une nouvelle usine de pétrochimie
En quête d’une deuxième raffinerie, la Société africaine de raffinage (Sar) a profité du séjour du Président Diomaye en Chine pour trouver un partenaire sur son projet. Sous la houlette de son Dg, Mamadou Abib Diop, la Sar y a signé un protocole d’accord avec Sedin Engineering, une filiale de China national engineering, connu pour son expertise dans le domaine. «Ce protocole va permettre aux deux entités d’explorer les futurs axes d’une collaboration pour la construction d’un deuxième site de raffinage au Sénégal et d’une nouvelle usine de pétrochimie, dans le cadre du Projet Sar 2.0», a informé, dans un communiqué la Sar, qui mise sur le contexte d’exploitation du pétrole et du gaz par le Sénégal. Pour lequel d’ailleurs, elle a commencé à adapter ses installations en passant d’une capacité de raffinage de 1,2 million à 1,5 million de tonnes par an, fruit d’un investissement de 53 milliards de FCFA.
Règlement du passif social Les ex-travailleurs de Sotiba exigent le paiement de leurs arriérés
En conférence de presse, samedi, les ex-travailleurs de Sotiba réclament leurs arriérés de salaires. Ils exigent le respect du Protocole de 2010 qui lie l’Etat du Sénégal, la société Domitexka Saloum de Serigne Mboup, les travailleurs de Sotiba Simpafric, et de Sotexka. Une subvention d’un milliard de francs Cfa a été versée par l’Etat pour résoudre le passif social. Le collectif des travailleurs est au regret de constater que ce n’est toujours pas le cas. «Quinze années d’injustice ça suffit. Un nouveau projet ! Oui, encore un, est sorti des star-up avec la coopération allemande. Cependant, lors de la cérémonie de lancement au mois d’août, nulle part le passif n’a été cité», lit-on dans le communiqué. Le collectif des travailleurs, sous la conduite d’Ibrahima Dia avait adressé, le 29 mai 2024, une correspondance au Président Bassirou Diomaye Faye. Le 3 juin 2022, le collectif avait adressé une correspondance au médiateur de la République, Demba Kadji. Ils interpellent encore les nouvelles autorités pour le paiement de leurs arriérés de salaires
Lancement de sa coalition Fdr - Diégane Sène vers un renouveau avec Diomaye
En perspective des Législatives anticipées que préfigurent la dissolution annoncée de l’Assemblée nationale, Diégane Sène a lancé, samedi, une nouvelle coalition politique. Dénommé la Fédération du renouveau (Fdr), ce conglomérat de partis politiques, de mouvements et de personnalités dites indépendantes s’est signalé par une ligne moins plus modérée avec le Pouvoir. «Il y a pourtant des constantes qui amènent à l’optimisme et au devoir de prudence face à la levée de boucliers contre ce nouveau pouvoir : le parcours jusqu’ici généralement bien apprécié dans l’opinion du président de la République ou la reddition des comptes, problème que soulevait récemment le Premier ministre», a apprécié Fdr dans son communiqué sanctionnant leur conférence de presse de samedi. Le secrétaire général de l’Urd et ses camarades entendent «œuvrer pour la stabilité nationale et la démocratie, au-delà des clivages politiques» traditionnels pour «défendre et sauvegarder l’intérêt supérieur du pays dans une dynamique progressiste et patriotique». Diégane Sène va-t-il se rapprocher du Président Diomaye, natif de Ndiaganiao comme lui ?
Pour la finalisation de la Grande mosquée omarienne Les fidèles invités à se munir de leur contribution le jour du Mawlid
A 7 jours de la célébration de la naissance du Prophète Mohamed, la famille omarienne s’active pour la finalisation des travaux de la Grande mosquée de Dakar. C’est ainsi que, ce samedi, lors d’un rassemblement au sein de l’édifice en chantier, l’imam Thierno Seydou Tall a invité les fidèles à «se munir chacun de la somme de 10.000 francs CFA», le jour du Mawlid, pour contribuer au parachèvement de la mosquée, a-t-on appris de l’Aps. Il a indiqué que des caisses seront mises en place dans l’enceinte de la mosquée en vue de la réception des fonds fournis par les pèlerins. «Ne remettez à personne votre argent. Allez glisser vous-mêmes les 10.000 francs CFA dans la caisse», a recommandé l’imam aux futurs donateurs en présence de Abdoulaye Racine Kane, membre du comité de gestion du chantier de la mosquée. Le lancement d’une opération de levée de fonds en vue de l’achèvement des travaux de l’édifice religieux est prévu le 5 octobre prochain.
L’Ujtl déjà dans les Législatives Franck Daddy Diatta veut des jeunes sur les listes du Pds
En marge de son Assemblée générale, samedi dernier, l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (Ujtl) a sonné la mobilisation en vue des Législatives anticipées. Son secrétaire général Franck Daddy Diatta a, en présence de Mamadou Lamine Thiam, président du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement, de Mame Diarra Fam et d’autres responsables du Pds, plaidé pour «une forte préséance des jeunes sur les listes». Il a indiqué à ses «frères» que leur mission c’est de conduire Karim Wade au Palais de la République. «Nous voulons plus de jeunes à l’Assemblée Nationale», a-t-il insisté. «La relève est assurée, cette détermination prouve votre engagement. Il faut se mobiliser parce que les jeunes ont une responsabilité pour ces Législatives. Nous sommes rassurés», a magnifie Lamine Thiam.
Chavirement d'une pirogue de migrants à Mbour 260 passagers, 4 corps repêchés
Une pirogue transportant 260 personnes environ a chaviré à 2 kilomètres au large des côtes de Mbour. Cette embarcation avait comme passagers des candidats à l’émigration irrégulière. C’est vers l’Ird, ex Orstom, que le chavirement a eu lieu. Pour le moment, quatre corps ont été repêchés par des piroguiers (3 hommes et une femme) et ont été transférés à l’hôpital Elhadji Thierno Mansour Barro de Mbour. Selon nos sources, parmi ces candidats il y avait beaucoup de Ghanéens et de Maliens.
par l'éditorialiste de seneplus, alymana Bathily
QUELS MODÈLES ÉCONOMQUES POUR LA PRESSE ?
EXCLUSIF SENEPLUS - La stratégie « Wade/Macky » de développement de la presse est inique. Parce qu’illégal, « corruptogène » et gaspilleur. Le régime Diomaye/Sonko aurait trahi ses engagements de rupture s’il n’y avait pas mis fin
Alymana Bathily de SenePlus |
Publication 08/09/2024
Pourquoi donc le refus du régime Diomaye/Sonko d’entériner l’engagement du président Macky Sall, pris à quelques jours de l’élection présidentielle d’effacer les arriérés d’impôts et de taxes des entreprises de presse et sa dénonciation du Fonds d’Appui à la presse enragent tant les patrons de presse ?
Après avoir observé une « journée sans presse » le 13 aout, voici en effet qu’ils attaquent désormais quotidiennement le nouveau gouvernement.
Serait-ce parce que les patrons de presse considèrent que, « la presse n’étant pas une entreprise comme les autres », leurs entreprises doivent obligatoirement être exemptées du paiement des impôts et taxes et même du reversement des cotisations de leurs journalistes et techniciens et qu’ils ont le « droit » de recevoir une « aide » de l’Etat ?
Serait-ce parce que « l’aide » et l’effacement de dettes fiscales sont les deux mamelles du modèle économique dont ils ont toujours dépendu ?
Un « modèle » économique inique : Aide à la presse et amnistie fiscale.
En 2012 déjà, ils ont bénéficié de l’effacement de dettes fiscales représentant 12 milliards de la part du président Abdoulaye Wade.
Ils ont ensuite reçu dès 2013, de la part du président Macky Sall, un autre effacement de leur dette fiscale de 7 milliards 500, couplé à la réduction d’au moins 75% de la redevance de diffusion télévisuelle.
Ils bénéficieront encore d’une exonération de toutes taxes et impôts, pour la période allant du 1er octobre 2020 au 31 décembre 2021 dans le cadre d’un appui aux entreprises censé répondre au contexte économique post Covid-19.
Pour ce qui est de l’Aide à la presse qui deviendra Fonds d’Appui pour le Développement de la presse, ils la perçoivent depuis 1996 (loi 96-04 du 22 février 1996).
D’un montant de 40 millions par an sous Abdou Diouf, elle sera portée dès 2016 à 600 millions, puis à 700 millions FCFA par Abdoulaye Wade, puis Macky Sall le portera à 1.400 milliards d’abord ensuite à 1.900 milliards FCFA en 2023 avec le supplément d’un « fonds Covid ».
De fait, le modèle de développement de la presse sénégalaise n’est basé qu’accessoirement sur la vente des journaux, l’audience des radios et télévisions et sur la publicité.
Il est plutôt basé sur l’Aide à la presse ou Fonds d’Appui pour le Développement de la presse constamment augmenté, l’effacement régulier de la dette fiscale et l’exonération de taxes et impôts chaque fois que de besoin.
C’est un « modèle » économique inique. Parce qu’illégal, « corruptogène » et gaspilleur.
Le régime Diomaye/Sonko aurait trahi toutes ses professions de foi et tous ses engagements de rupture avec le « système » basé sur l’hyper présidentialisme, la corruption systémique et la gestion gabégique des finances publiques, s’il n’y avait pas mis fin.
Un modèle économique illégal
Ce modèle est illégal parce que l’effacement de dettes fiscales sur simple décision du président de la République constitue une infraction à la loi et à l’orthodoxie administrative.
Le président Abdoulaye Wade ne cachait pas que l’Aide à la presse et l’effacement des dettes fiscales des entreprises de presse étaient des moyens de pression politique.
Il en fera ainsi bénéficier les patrons de presse « amis » au détriment de ceux qu’il considérait comme des « opposants », en dehors de toute considération des critères établis.
Walfdjiri portera ainsi plainte en 2006 pour non-respect des critères d’attribution auprès du Conseil d’Etat qui lui donna raison.
C’est à la veille de l’élection présidentielle par laquelle il sollicitait un troisième mandat controversé que le président Abdoulaye Wade accordera l’amnistie fiscale de 12 milliards de francs CFA.
Le président Macky Sall restera ici comme dans d’autres secteurs de la gouvernance, dans les pas de son maitre tout en utilisant le système avec encore plus de cynisme.
C’est en 2023 au moment où son ambition de briguer un troisième mandat n’était plus caché qu’il porta le montant du Fonds d’Appui au Développement de la Presse à 1.400 milliards ensuite à 1.900 milliards FCFA avec le supplément du « fond Covid ».
Et c’est à la veille de l’élection présidentielle dernière qu’il annonça l’effacement de la dette fiscale des entreprises de presse, d’un montant de 40 milliards de francs CFA.
En outre, tout comme son prédécesseur, il introduisit quantité de barrons voleurs et d’oligarques dans la corporation, distribuant à tour de bras fréquences de radios et de télévisions et permit le blanchissement de la fortune de quelques patrons, fortunes amassées à coup de transactions foncières et immobilières douteuses.
Un modèle économique gaspilleur
L’autre caractéristique du modèle de développement de la presse, qu’on pourrait appeler « modèle Wade/Macky Sall », est qu’il est « gaspilleur ».
De 1996 à nos jours, on aura dépensé au moins 30 milliards, compte non tenu de l’exonération fiscale pour la période allant du 1er octobre 2020 au 31 décembre 2021.
Le professeur Mor Faye constatait déjà dans une étude de 2015 intitulée « les enjeux de l’information et de la communication au Sénégal »[1], portant sur l’Aide à la presse[2], qu’il s’agit là d’un « gouffre financier ».
Non pas tant en considération de la somme considérée que parce cet argent n’aura eu aucun « impact sur les entreprises de presse du point de vue de leur structuration pour en faire des entreprises viables au sens économique et financier du terme… »
D’autres modèles économiques de la presse plus vertueux et plus efficaces sont possibles
Pourtant des modèles économiques alternatifs, plus vertueux et plus efficaces sont possibles.
Leur mise en œuvre requiert un préalable pourtant : la réorganisation du secteur de la publicité sur lequel ils seront adossés.
Ceci requiert un cadre juridique et réglementaire rénové, prenant en compte notamment l’Internet et les médias sociaux et faisant obligation aux annonceurs de faire appel exclusivement aux médias sénégalais, presse écrite, radios, télévisions et presse en ligne.
Ainsi le marché publicitaire de marque pourrait dépasser allégrement sa valeur de 2018 estimée déjà à 26 milliards FCFA.[3]
Ce marché doit être réservé à la seule presse privée, presse écrite, radios et télévisions commerciales ainsi que radios communautaires (pour un temps d’antenne limité).
La RTS, radios et télévisions, en tant que service public, sera quant à elle financée exclusivement par le public, à travers des subventions par exemple de la Lonase et de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ARTP) en plus de la redevance de la Senelec en vigueur.
La RTS générera des revenus additionnels en produisant et en commercialisant des contenus originaux, sons et vidéos, sur une plateforme en ligne selon le modèle Netflix comme l’a suggéré le Professeur Albert Mendy dans une contribution récente.[4]
La presse écrite, Le Soleil tout comme les titres privés, devront enfin investir l’Internet soit en diffusant exclusivement une édition numérique soit en maintenant une édition papier.
Elle pourrait s’inspirer du modèle français de Mediapart qui fonctionne sur la base d’abonnement soit du modèle américain du New York Times propose l’achat par article en plus d’abonnements.
En outre, le Fonds d’Appui pour le Développement de la presse ne devra plus être partagé entre les patrons de presse mais servir véritablement au développement des entreprises de presse, en servant par exemple de garanties auprès des banques.
Ces modèles économiques ne pourront toutefois fonctionner que si les patrons placent les journalistes et techniciens au cœur de leur projet en leur payant des salaires décents tels que prescrits par la convention collective, en versant régulièrement leurs cotisations sociales et en veillant au fonctionnement démocratique des rédactions, dans le respect notamment des droits des femmes journalistes.
Il s’agit en fin de compte à la fois pour les patrons de presse et pour les pouvoirs publics de promouvoir la viabilité économique des entreprises de presse pour sauvegarder la liberté de la presse et raffermir le pluralisme de l’information.
[4] Comment faire de la RTS un service public de l’audiovisuel fort au Sénégal, Ma Revue de Presse du 24/08/2024 ;
LA NOUVELLE DATE DE LA DPG AU MENU DE LA PRESSE DU WEEK-END
La livraison du week-end met principalement le curseur sur la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre à l’Assemblée nationale prévue finalement le 13 septembre prochain après moults rebondissements.
Dakar, 7 sept (APS) -La livraison du week-end des journaux reçus à l’APS met principalement le curseur sur la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre à l’Assemblée nationale prévue finalement le 13 septembre prochain après moults rebondissements.
Depuis quelques jours l’Assemblée nationale fait l’objet de querelles politiques au sujet de la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko, fixée initialement au 11 septembre par la majorité des députés de l’opposition, date à laquelle s’opposent leurs collègues affiliés au pouvoir, qui dénoncent une violation du règlement intérieur de l’institution parlementaire.
Le président de la République Bassirou Diomaye Faye (BDF) a adressé vendredi au président de l’Assemblée nationale une lettre dans laquelle il fixe, au 13 septembre, la date de la tenue de la déclaration de politique générale de son Premier ministre Ousmane Sonko, rapporte le journal L’Info qui porte en manchette ‘’BDF impose sa date et sauve son PM’’.
La publication rappelle que cette décision du président Faye vient après un jeu de ping-pong entre l’exécutif et le législatif.
‘’Au-delà de mettre les pendules à l’heure pour couper à la crise institutionnelle qui prenait progressivement forme entre l’exécutif et le législatif, Diomaye Faye sauve son Premier ministre qui refuse catégoriquement de tenir sa DPG devant l’institution parlementaire’’, explique L’Info.
Ce qui fait dire au journal L’As que le chef de l’Etat a tout simplement ‘’imposé son dictat à l’Assemblée’’.
‘’Le président de la République a mis fin à la polémique’’, rapporte cette publication, considérant la missive présidentielle au président de l’Assemblée nationale comme ‘l’acte II autour de l’imbroglio institutionnel’’ à propos de la déclaration de politique générale du chef du gouvernement.
Pour le journal Bés Bi le Jour, la principale coalition de l’opposition parlementaire ‘’se résout à attendre la DPG d’Ousmane Sonko, tout en pensant à la dissolution de l’Assemblée nationale’’.
‘’Rien n’indique que le Premier ministre défèrera à cette convocation du 13 septembre pour sa déclaration de politique générale, à la suite de la récente sortie d’Ousmane Sonko affirmant que le 12 septembre les membres de l’Assemblée nationale seront occupés à autre chose’’, rapporte le journal d’E-media.
Le même doute sur la tenue de la DPG semble être partagé par le journal Les Echos qui se demande si la nouvelle date fixée au 13 septembre ne constitue pas une ruse de la part du pouvoir.
Walf Quotidien voit dans les derniers développements un ‘’jeu trouble’’ orchestré par le chef de l’Etat. Le journal de Front de terre estime que cette nouvelle date à propos de la DPG constitue soit ‘’un désaveu d’Ousmane Sonko ou un sale tour aux députés’’.
Quoi qu’il en soit la publication est convaincue que ‘’la crédibilité du Premier ministre est en jeu’’.
Pour le Quotidien, en envoyant son Premier ministre à l’Assemblée nationale le 13 septembre pour la déclaration de politique générale, le président ‘’a mis fin au débat’’.
Les quotidiens font aussi l’écho du match nul (1-1) de l’équipe nationale de football contre les Etalons du Burkina Faso dans le cadre de la première journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2025.
‘’Un coup d’Etalons sur les Lions’’, met en exergue le journal le Quotidien. ‘’Le stade Abdoulaye Wade ne sourit plus aux Lions. Après le match nul il y a quelques mois contre la RD Congo, les hommes d’Aliou Cissé se font encore piéger en se faisant rejoindre dans les arrêts de jeu par le Burkina Faso’’, rapporte le journal qui parle d’un ‘’mauvais départ’’ pour les éliminatoires de la CAN 2025.
En commentant ce match nul de l’équipe nationale, le quotidien spécialisé Record mentionne que ”les Lions retombent dans leurs travers”
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE WEEK-END
Le Soleil, Sud Quotidien, Walf Quotidien, EnQuête, Libération, L'As, Le Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le jour
Baadoolo - Cissé, El takaliko !
Cissé nous a offert le paradis. Après des décennies d’enfer. Aliou nous a donné le «fit» d’humilier les Egyptiens. Même chez eux, I don’t Caire ! El Tactico nous a montré la voie pour dompter Les Indomptables ! Coach a donné de la voix pour que les Lions rugissent partout. Mais là, yaangui niouy yablou nak. Des égalisations à la dernière seconde. Sur notre terrain. Tu perds du terrain. Té Sénégalais moom dey soul ndaanaan. Mais là, lillaahi wa rassoulihi… Cissé demal bala moo gueuneu niaaw ! Sinon on va oublier El Tactico. Et ce sera El Takaliko !
Décès de Abdou Ndukur Kacc Ndao Un artisan de la paix en Casamance est parti
La paix en Casamance perd un artisan. Abdou Ndukur Kacc Ndao est décédé. Alassane Samba Diop, son ami, l’a confirmé. «Dites-moi que ce n'est pas vrai !!! Quelle triste nouvelle d’apprendre que mon ami Abdou Ndukur Kacc Ndao est décédé d’une crise cardiaque ! Le Sénégal perd un esprit brillant ! Un homme aux qualités humaines exceptionnelles ! Allah l’accueille en ce vendredi saint au paradis !», a écrit le Directeur général du Groupe EMedia Invest.
Embarcation de 174 migrants du Sénégal en Espagne Les Pakistanais ont déboursé 6,5 millions chacun
On en sait un peu plus sur les Pakistanais qui ont embarqué le 23 août dernier, à partir du Sénégal pour rejoindre l’Espagne. Bés bi a appris que ces Sud-asiatiques ont payé chacun 10 000 euros, soit plus de 6 560 815 FCFA pour prendre la pirogue de 174 migrants dont 6 bébés, remorquée par Salvamento Marítimo jusqu’au port de La Restinga, au sud d’El Hierro. Ces Pakistanais sont en attente d’être refoulés au Sénégal par les autorités espagnoles qui demandent à Dakar d’ouvrir une «enquête».
Section de recherches de la gendarmerie - Ousmane Noël Dieng convoqué pour lundi
Ça ne sent pas bon pour Ousmane Noël Dieng. L’ancien chef de Cabinet de Diène Farba Sarr a été convoqué par la Section de recherches de Colobane, lit-on dans sa convocation partagée sur les réseaux sociaux. Il devra y déférer lundi 9 septembre à 10h. Pour l’heure, l’on ignore l’objet de cette convocation qui se limite à «affaire vous concernant». Le jeune politique originaire de Kaolack était proche de l’Apr et a été nommé ambassadeur itinérant par le Président Macky Sall.
Dissolution de la Société générale Afrique centrale et de l’Est Mareme Mbaye Ndiaye mandatée pour diriger l’opération
Près d’un mois après la dissolution de la Société générale Afrique centrale et de l’Est (Sgace), le groupe bancaire français a désigné Mareme Mbaye Ndiaye «en qualité de mandataire chargée» de superviser cette dissolution, informe la banque dans une note publiée dans le quotidien Cameroon Tribune. Jusque-là, Mme Ndiaye occupe la fonction de directrice régionale Afrique centrale et de l’est de la Société générale depuis 2021. Titulaire d’un master en science management en économie financière de l’école des Hautes études commerciales (Hec) de Montréal, Mareme Mbaye Ndiaye bénéficie d’une expérience de 20 ans dans le domaine de la finance, notamment au sein du groupe Ecobank. Elle y a occupé des fonctions au service de la clientèle entreprises chez Ecobank Sénégal, avant de devenir Directrice générale d’Ecobank Gambie, Directrice générale d’Ecobank Rwanda, puis directrice de cabinet du Directeur général du Groupe Ecobank. En décembre 2018, elle rejoint le groupe Société générale en tant que directrice générale de Société générale Cameroun, avant d’être nommée en juin 2021 Directrice régionale Afrique centrale et de l’est.
Pour les besoins de son mariage - Le gérant d’un transfert d’argent détourne 8 millions
L’actualité est marquée par une série d’agressions et de meurtres. À Nguékokh, un homme a pensé devoir en profiter pour s’en sortir en trompant la religion des policiers enquêteurs. Gérant d’un transfert d’argent, il a simulé une agression consistant à mettre la main sur une somme de 8 millions de FCFA. En réalité, le mis en cause voulait se marier et n’avait pas les moyens de son ambition. L’idée lui vint de faire croire à une agression dont il serait l’objet. Malheureusement pour lui, les éléments du Commissariat de Police de Saly ont pu se rendre compte que tout cela n’était qu’une machination. Pressé par les limiers, le mis en cause passe aux aveux. Il soutient qu’il voulait se marier et qu’il était incapable d’honorer tous ses engagements. Il a été placé sous mandat de dépôt.
LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI 6 SEPTEMBRE 2024
Violente manifestation des jakartamen à Tivaouane
Les conducteurs de mototaxis ont organisé une violente manifestation dans les rues de Tivaouane. A l’origine, une hausse opérée par la commune sur le montant de la taxe à payer et qui passe de 6 000 F à 26 000 F, soit une hausse de 20 000 F. Ils indexent le maire de Tivaouane Demba Diop. Et pourtant, argumentent-ils, « ladite taxe était fixée à 6 000 Fcfa et ce n’est que l’année dernière qu’il y a eu des velléités de la porter à 10 000 F CFA. Cette année, il était convenu de revenir à 6 000 Fcfa, à l’issue d’une rencontre, mais à notre grande surprise, au moment de passer à l’acte de paiement au trésor, les maîtres des lieux ont clairement indiqué que le tarif est fixé à 26 000 Fcfa soit une hausse de 20 000 F cfa ». Suffisant pour que des centaines de conducteurs de motos taxis investissent la ville pour exprimer leur mécontentement et ils ont brûlé un peu partout des pneus, non sans tirer à boulets rouges sur le Maire Demba Diop dit Diop Sy. Selon ce dernier, ce qui a été voté par le conseil municipal, c’est une taxe de 3 000 Fcfa par mototaxi et par mois, ce qui équivaut à la modique somme de 100 Fcfa par jour. Et tous ceux qui ne sont pas à jour doivent non seulement payer le reliquat, mais aussi une amende de 20 000 FCFA. Selon lui, c’est un petit groupe qui a refusé d’obtempérer, qui est à la base de tout ce brouhaha.
L’ouverture du stade Lamine Guèye de Kaolack réclamée
Fermé depuis plus de deux ans, Les sportifs de la région de Kaolack sont montés au créneau en demandant l’ouverture du stade Lamine Guèye. De l’avis du président de l'ODCAV de cette localité, Insa Diouf, cette situation risque de reléguer le football de la capitale du Saloum au second plan. A en croire M. Diouf, le pire est que les clubs civils ne disposent pas de terrain pour s'entraîner. Aussi, ils manquent de moyens pour se doter d'un budget leur permettant de se prendre en charge à l'occasion des matchs à domicile joués à Kaffrine. Kaolack est une grande ville du sport, notamment le football. Toutefois, avec l'absence d'infrastructures sportives, le sport kaolackois sera en retard par rapport aux autres régions du pays. Le président de l'ODCAV n'a pas manqué d'inviter les autorités compétentes à intervenir le plus rapidement possible pour l'ouverture du Stade Lamine Guèye afin de permettre à la jeunesse de s'épanouir et de participer au développement du football de la localité.
Risque de débordement du fleuve Matam
Le ministère de l'Hydraulique et de l'Assainissement informe dans un communiqué que le niveau du fleuve Sénégal à la station de Matam a atteint 7,62 mètres, soit à seulement 38 centimètres de la cote d'alerte fixée à 8 mètres. Si cette tendance se poursuit, le seuil critique pourrait être atteint dans les heures à venir et ce qui entraînerait des risques de débordements, notamment dans les zones basses. Face à cette situation, Cheikh Tidiane Dièye appelle les populations et les personnes exerçant des activités aux abords du fleuve à faire preuve de la plus grande vigilance.
Saisie de confiture de fruits de saba
Les agents du Service d’hygiène de Pikine ont procédé à la saisie au marché sandicat de Pikine hier, d’une importante quantité de confiture de fruits de saba sénégalensis communément appelé «Maad» très consommée par les populations surtout les dames. Il s’agit presque de plus de 10 kilos. Les éléments du service d’hygiène ont fait payer une amende aux mis en cause avant d’appeler les populations à la vigilance.
Installation du nouveau chef de la Dic
Le Commissaire El Hadji Baity Sène, nouveau chef de la Division des investigations criminelles, a été installé hier par le Directeur de la police judiciaire Mamadou Lamine Niang. M. Sène succède ainsi à Adramé Sarr qui a été muté comme directeur adjoint des ressources humaines de la Police nationale. Il a dirigé la Dic pendant 22 mois.
L’agent de Nsia Banque gruge 5 millions à son ami et écope 6 mois ferme
Le commerçant B. Ba a tenté d'obtenir un prêt de 20 millions de francs à la banque agricole en mettant en gage un faux titre foncier. Ce modus operandi a été ourdi par l’agent de NSIA banque, M Guèye. Toutefois, les deux mis en cause ont été mis aux arrêts pour escroquerie sur un montant de 5 millions au préjudice de la dame A. M. Placés sous mandat de dépôt le 26 août 2024, les prévenus ont comparu hier devant la barre des flagrants délits de Dakar. Revenant sur sa mésaventure, la plaignante renseigne que M. Guèye est une connaissance de plus de 20 ans. En août 2023, celui-ci lui a rendu visite en compagnie de son ami B. Ba. Au cours de leurs discussions, M. Guèye lui a fait savoir que son ami est un grand commerçant de fruits et légumes qui a besoin d'un prêt de 5 millions de francs pour faire sortir ses conteneurs. Il a promis de rembourser 6 millions de francs. Elle a remis à B. Ba deux chèques d'un montant de 5 millions de francs. Après avoir retiré ledit montant, ce dernier aurait versé 4 millions 950 mille francs à son coprévenu. Ce dernier a loué un titre foncier qu'il a remis à B. Ba. Un document que celui-ci a utilisé comme garantie pour obtenir un prêt de 20 millions de francs à la banque agricole. Mais l'institution bancaire a refusé le prêt quand elle a constaté que le titre foncier n'était pas bon. Une situation qui a empêché la partie civile d'encaisser les deux chèques qu'elle avait reçus de B. Ba en guise de remboursement. La partie civile réclame un million de nos francs pour la réparation du préjudice après avoir reçu 5 millions à la barre. Finalement, M Guèye a été condamné à 6 mois ferme ; et son acolyte de complicité d’escroquerie, a écopé de 6 mois assortis de sursis. Une infraction que le juge a retenue à l'encontre de B. Ba qui a finalement écopé de six mois de prison assortis du sursis. En sus de la peine, ils devront payer un million à la victime.
Escroquerie
Une histoire de foncier entre frères a atterri au tribunal de Dakar. En effet, les frères Y. G. et K. G. ont porté plainte contre leur grand frère. Ils avaient remis de l’argent à leur frère pour les besoins d’achats de parcelles à usage d’habitation. Seulement, après avoir empoché l’argent M. G. est parti construire un immeuble à la Médina pour le muter à son nom et celui de son frère Dj. G.. Ayant découvert le manège, Y. G. se rend à la Dic pour porter plainte contre M. G. et Dj. G. Par la suite, M.G convoqué a nié les faits. Mais il sera confondu par les décharges et les témoignages de ses autres frères qui ont été au cœur de la transaction foncière. Ce qui va motiver son interpellation et son défèrement au parquet pour escroquerie au foncier pour un préjudice fixé à plus de 18 millions.
LA DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE AU MENU DE LA PRESSE DU JOUR
Les quotidiens parus ce vendredi font écho des querelles politiques à l’Assemblée nationale au sujet de la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko, fixée au 11 septembre
Dakar, 6 sept (APS) – Les quotidiens parvenus vendredi à l’APS se font principalement l’écho des querelles politiques à l’Assemblée nationale au sujet de la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko, fixée au 11 septembre par la majorité des députés de l’opposition, date à laquelle s’oppose leurs collègues affiliés au pouvoir, qui dénoncent une violation du règlement intérieur de l’institution parlementaire.
“Controverse autour d’une date”, affiche Le Soleil. “La majorité fait le forcing”, souligne Sud Quotidien. La session extraordinaire de l’Assemblée nationale “à peine ouverte, jeudi 5 septembre, la majorité Benno met le pied sur l’accélérateur et décide de tenir les travaux de cette session en mode fast-track”, écrit le journal.
Dans cet esprit, les députés de l’opposition, majoritaires, ont fixé la date de la déclaration de politique générale au 11 septembre prochain, “en porte-à-faux avec l’article 97 du règlement intérieur” de l’Assemblée nationale, lequel stipule que l’Assemblée nationale doit être informée “huit jours au moins avant la date retenue” pour le “grand oral” du chef du gouvernement, affirme Sud Quotidien.
“A chacun sa date”, les députés du parti Pastef, au pouvoir, ayant décidé de de leur côté que le chef du gouvernement va effectuer sa déclaration de politique générale le 13 septembre, observe Walfquotidien. Vox Populi évoque un “baroud d’honneur des députés de BBY”, qui “veulent forcer le PM à tenir sa DPG le 11 septembre 2024”.
En conséquence de ces désaccords, la “tension est à son paroxysme” à l’Assemblée nationale, selon Vox Populi. L’As constate que “la date du 11 septembre pour la tenue de la déclaration de politique générale suscite un tollé chez les députés qui s’accusent mutuellement”. “Après le jeu, la ruse”, titre ce journal, avant de pointer la persistance des désaccords entre les deux camps.
Le PM pourrait refuser de “se soumettre au diktat”
“Les membres du groupe Yewwi Askan Wi parlent d’une violation du règlement intérieur et ceux de Benno Bokk Yaakaar dénoncent des artifices du nouveau régime pour se soustraire [à] ses obligations constitutionnelles”, écrit L’As.
“Une situation grosse de risque qui pourrait encore pousser le PM à refuser de se soumettre à un diktat du bureau de l’Assemblée [nationale]. Seulement, le chef de l’Etat veille au grain et se voit obligé au besoin de tordre le bras à son PM”, explique le quotidien Kritik’.
Sauf que rien ne semble garanti, laisse entendre L’info. Le Premier ministre fera-t-il vraiment face aux députés, pour la traditionnelle déclaration de politique générale, s’interroge ce journal.
Source A conforte les doutes à ce sujet en signalant que les députés de Yewwi Askan Wi “prévoient de demander au Premier ministre de ne pas se présenter à l’Assemblée nationale à cette date”.
Tribune, de son côté, estime que “le piège se referme sur le Premier ministre qui manœuvre pour ne pas [aller à l’Assemblée nationale pour sa déclaration de politique générale]”. “Sonko attendu le 11, mais les doutes persistent”, ajoute Bès Bi Le jour. “La peur d’un 11 septembre”, peut-on lire sur la manchette de ce journal.
Les prochaines législatives, “un enjeu majeur”
Il reste que la programmation de la déclaration de politique générale au 11 septembre constitue une “revanche” pour les députés de Benno Bokk Yaakaar, juge le quotidien Les Echos, selon lequel l’exécutif “voulait jouer avec le temps pour dissoudre l’institution parlementaire”, à partir du 12 septembre.
Le Mandat estime que d’une manière générale, le peuple sénégalais est “victime de sa classe politique”. “Les différents acteurs politiques qui incarnent les différentes institutions de la République ne s’entendent que sur leurs désaccords. Le peuple dans tout cela est étranglé par les problèmes du quotidien”, écrit le journal.
“Après des débuts assez pacifiques, l’animosité et la discorde entre le régime sortant de Macky Sall et celui entrant du président Bassirou Diomaye Faye refont surface. Les élections législatives à venir constituer”, sous ce rapport, “un enjeu majeur”, analyse L’Observateur.
Enquête avertit contre les risques d’une ”crise politico-juridique”, en cas de dissolution de l’Assemblée nationale, avec des conséquences sur le processus législatif, le vote de la loi de finances et la déclaration de politique générale.