SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
2 décembre 2024
Media
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 6 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Soleil, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, EnQuête, Libération, L'As, Le Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le jour, Révélation Quotidien
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Soleil, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, EnQuête, Libération, L'As, Le Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le jour, Révélation Quotidien
Baadoolo - Borom Ndiaganiao, moungui beugg niaaw dé
Baadoolo, qui est locataire, est prié de dégager de son appart pour n’avoir pas payé 4 mois. Baadoolo, qui est contractuel de la fonction publique, est empoigné par sa banque pour n’avoir pas payé ses échéances. Baadoolo est poursuivi par le boutiquier du coin qui lui réclame walaatou deuwline depuis 3 mois. Baadoolo, qui est aussi maçon, est obligé de faire du beutieuk en vendant des accessoires parce que tous les chantiers sont à l’arrêt. Faute de charge Woyofal, Baadoolo est plongé davantage dans l’obscurité. Té ndox nieuweugoul. Xi Jinping a donné offert des milliards, seddoo ko gaaw. Parce que Borom Ndiaganiao, moungui beugg niao dé !
Défense des intérêts du continent Cherif Salif Sy admis Senior advisor de la coalition pour le dialogue sur l’Afrique
Cherif Salif Sy a été admis comme Senior Advisor de la Coalition pour le dialogue sur l’Afrique (Coda), a appris Bés bi. L’économiste, connu pour son combat dans la défense des intérêts du continent noir, va désormais s’activer au cœur de ce Forum indépendant et international qui «identifie et discute des questions importantes pour le développement» de l’Afrique. Fondée en mars 2009, à AddisAbeba, la Coda a été créée pour combiner les meilleurs éléments de trois forums politiques de haut niveau qui avaient été établis dans les années 1990 pour promouvoir le dialogue sur l’essor des pays africains. La plateforme est donc axée sur les politiques et travaille en collaboration avec d’autres organisations africaines et internationales sur les questions de sécurité, de paix et de gouvernance. Il faut aussi dire que la Coda est le fruit d’une initiative spéciale des institutions panafricaines comme la Commission de l’Union africaine (Cua), la Banque africaine de développement (Bad), la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (Cea).
Détournement présumé de 30 millions Le ministre de la Microfinance annonce des poursuites contre Diéguy Diop
Mauvaise nouvelle pour l’ancienne directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire. Le ministre de la Microfinance, de l’économie sociale et solidaire a annoncé, hier, sur la Rfm, des poursuites judiciaires contre Diéguy Diop Fall. Cette dernière est accusée par Alioune Dione d’un détournement présumé de plus de 30 millions de FCFA. «Quand nous sommes venus, nous avons commandité des audits avec l’Inspection des affaires administratives et financières. On a constaté des détournements et c’est de l’argent qui a été consommé sans aucune traçabilité. Pour le montant global, c’est une somme de 60 millions. Mais ce qui a été constaté avec des preuves à l’appui, c’est une trentaine de millions», a révélé le ministre Alioune Dione. «Pour le détournement de trente millions qui est avéré, nous avons décidé d’entamer des poursuites judiciaires contre la directrice», a-t-il dit, précisant qu’il n’y a «aucune motivation politique derrière cette décision».
Nouvelle coalition - Diégane Sène et Cie lancent la Fédération du renouveau
Une nouvelle coalition politique voit le jour. Il s’agit de la Fédération du renouveau (Fdr) qui sera présentée ce samedi 7 septembre. Dirigée par Diégane Sène de l’Urd, elle a «l’ambition de défendre et de sauvegarder l’intérêt supérieur de notre pays dans le cadre d’une dynamique progressiste et patriotique», lit-on dans une note parvenue à Bés bi. La Fdr se dit «résolument ancrée du côté du peuple sénégalais avec toutes les forces démocratiques républicaines qui œuvrent au-delà des clivages pour la stabilité nationale et la démocratie». Cette coalition «de gauche socialiste et écologiste entend évoluer dans un cadre de rassemblement le plus vaste possible pour contribuer à accélérer le processus de développement du Sénégal».
Abdou Mbow dénonce un refus de Sonko de faire sa Dpg «Le Sénégal attend autre chose de vous que l’esquive»
«L’Assemblée nationale a organisé ce jour la Conférence des présidents pour fixer le calendrier des travaux de la session extraordinaire, convoquée par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. À ma grande surprise, j’ai eu à constater que le Premier ministre Ousmane Sonko et son Président sont toujours dans la manipulation, l’esquive et la ruse, qui leur permettent de continuer à violer la Constitution. Le constat est clair, net et précis : Ousmane Sonko n’est pas prêt pour présenter sa Dpg. En effet, il s’abrite sans vergogne derrière l’article 97 du Règlement intérieur, qui traite de la nécessité d’informer l’Assemblée nationale 8 jours avant la tenue de la Dpg. Cette manœuvre est simplement fallacieuse. Parce que tout simplement, cet article est valable dans le cas où l’Exécutif fixe la date de la Dpg, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, puisque celle-ci se tient en session extraordinaire, convoquée par le président de la République. Dans le cas d’espèce, il est important de rappeler les dispositions de l’article 19 de notre règlement intérieur, qui stipule que ‘’seule la Conférence des présidents a la prérogative d’organiser les travaux de l’Assemblée’’».
Contentieux électoral de 14 ans à la Chambre de commerce Les membres de la liste «And Défarat Cciad» désavouent Birane Yaya Wane
Suite à la récente sortie du président de la Coalition «And defarat Chambre de commerce», les membres de cette coalition ont tenu un point de presse, hier, pour désavouer Birane Yaya Wane. Selon eux, ce dernier «n’a aucune autorité» pour parler au nom de leur coalition. Sur la correspondance du ministre des Finances et du budget appelant à l’application de la décision de la Cour suprême, ils précisent : «Dans le cas d’annulation des opérations électorales, il est procédé dans un délai ne pouvant dépasser 3 mois à la convocation des électeurs pour de nouvelles élections» (donc à reprendre uniquement les scrutins annulés). Par conséquent ce scrutin aurait dû être convoqué le 20 mars 2013 par l’autorité. Ils ajoutent que l’actuel bureau de la Cciad, avec comme Président Abdoulaye Sow, est issu des élections de novembre 2019. «Le Président Abdoulaye Sow, qui termine le mandat de feu Mamadou Lamine Niang, ne souffre d’aucune illégalité, puisqu’élu par l’Assemblée générale de la Cciad, et a été officiellement installé par le ministre du Commerce de l’époque, Mme Aminata Assome Diatta et le gouverneur de la Région de Dakar, le 10 décembre 2019», souligne le communiqué.
KEEMTAAN Gi - LA COUR DU ROI PETAUD
Le ton a été donné par celle qui se fait joyeusement appeler Coura Macky. Une insulteuse de première qui a été parachutée au sein de notre auguste Assemblée par l’ex-Chef qui voulait qu’elle agonisse qui vous savez. Rassurez-vous, la mégère a admirablement accompli sa mission avec une vulgarité rarement vue dans cette enceinte. La même qui, du haut de la tribune de cette joyeuse Assemblée, déclarait qu’elle attendait de pied ferme celui qui hante les rêves des gens de l’ancien régime. Avec sa gestuelle de « pank », elle entendait montrer qu’elle n’allait pas dérouler le tapis rouge à Oscar Sierra, l’homme à abattre. Autrement dit, elle et sa cour de déchainés l’attendaient pour l’occire quand il se présenterait à eux pour sa Déclaration de Politique Générale. C’est d’ailleurs ça qui les intéresse. Avoir le Premier ministre en face d’eux pour lui balancer des propos désagréables au nom de la liberté des débats parlementaires. Des débats qui, selon leur entendement, ne peuvent être que de caniveau et voler au ras des pâquerettes. Quel bonheur ils éprouveraient à lui balancer des trucs salaces, lui qui a su déjouer tous leurs pièges avant de les chasser du pouvoir ! Si par extraordinaire le Premier ministre se présentait devant eux pour faire sa DPG, ils l’auraient écouté d’une oreille distraite avant, lorsque les débats seraient ouverts, de lui cracher à la figure leur colère mal contenue qui explose chaque jour sur les réseaux sociaux et dans certains médias où on leur ouvre le micro pour déverser des stupidités qui frisent l’insolence. Et puis, qu’attendre de plus de gens vomis par le peuple et qui persistent à croire qu’ils parlent toujours en son nom ? Les problèmes du pays, les grandes lignes de la politique du PM, de tout cela, ils se fichent comme de leurs premiers caleçons troués. Ce qui les fait s’agiter, c’est cette obsession morbide à humilier une personne qu’ils ne portent pas dans le cœur et dont ils ne souhaitent que l’échec. Le Sénégal, c’est le cadet de leurs soucis. Déférer à la convocation de ces rustres, ce serait le plus grand cadeau que leur offrirait Oscar Sierra qui doit continuer à leur manifester indifférence et mépris. Et que personne ne vienne nous parler de respect de la Constitution. Ça nous évitera de suivre un spectacle du genre de la cour du roi Pétaud. Autrement dit, une assemblée où l’entente est impossible ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
LE MESSAGE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AU FOCAC
Le Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC)marque une étape clé dans le renforcement des relations entre l’Empire du milieu et le continent africain a souligné, jeudi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, co-président de l’évènement. ‘’Le FOCAC marque une étape clé dans le renforcement des relations entre la Chine et l’Afrique, avec des engagements concrets en faveur de l’industrialisation, de l’agriculture, de l’énergie et du numérique’’, a-t-il indiqué dans son discours prononcé en tant que co-organisateur du Focac. Le président Faye, qui participe à l’évènement aux côtés d’une cinquantaine de dirigeants africains, a assuré que le Sénégal et la Chine partagent une vision commune de développement et de coopération mutuellement bénéfique. ‘’Ensemble, nous continuerons à bâtir des projets structurants qui amélioreront la vie de nos populations’’, a-t-il ajouté, tout en tenant à ‘’remercier chaleureusement le président Xi Jinping pour l’accueil exceptionnel et la parfaite organisation de ce sommet’’. Le président Diomaye Faye a souhaité que le FOCAC 2024 se dote d’une feuille de route tournant autour de quatre points notamment la poursuite et l’accélération de la modernisation et du développement de l’agriculture pour éradiquer la pauvreté et atteindre la souveraineté alimentaire. Ensuite continuer l’élan de mobilisation des financements, y compris l’investissement privé. Le troisième point concerne la nécessité de travailler à l’industrialisation de l’Afrique. Enfin, il s’agira pour les deux pays d’investir davantage dans la digitalisation par le renforcement des infrastructures numériques, l’innovation et le soutien à l’industrie créative des jeunes, notamment les startup dans leurs différentes applications.
CALENDRIER DE LA PLENIERE DE L’ASSEMBLEE NATIONALE
La conférence des présidents de l’Assemblée nationale a adopté le calendrier pour les projets de lois soumis par le président de la République dans le cadre de la session plénière ouverte hier. Les travaux de commission se dérouleront demain samedi 07 septembre 2024. Il s’agit de l’examen du projet de loi n°09/2023 portant loi de Règlement pour la gestion 2022, du projet de loi n°01/2024 autorisant le président de la République à ratifier la Convention de l’Union Africaine sur la Coopération transfrontalière (Convention de Niamey), adoptée à Malabo, le 27 juin 2014 et du projet de loi n°03/2024 relatif à la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH). Les plénières débuteront le lundi 09 septembre avec l’examen du projet de loi de Règlement pour la gestion 2022. Dans l’après-midi du lundi, sera examinée la ratification de la Convention de l’Union Africaine sur la Coopération transfrontalière. Le mardi 10 septembre, le projet de loi relatif à la Commission nationale des droits de l’homme. Le mercredi 11 septembre est retenu pour la déclaration de politique générale du Premier ministre. A supposer que Ousmane Sonko veuille bien la faire…
L’UNIVERSITE SENEGAL ORIENTAL CONSTRUITE A HAUTEUR DE 25%...
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane DIOUF, s’est rendu ce jeudi 05 septembre 2024 à Matam et Tambacounda pour visiter les chantiers des universités de ces régions et l’Isep de Matam. Le niveau d’exécution des travaux de construction de l’Université du Sénégal oriental s’élève à 25%, a indiqué, jeudi, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et l’Innovation, Abdourahmane Diouf, espérant que les enseignements pourront débuter, au plus tard, à partir d’octobre 2026. ‘’On est à 25% de taux d’exécution des travaux, là où on aurait pu s’attendre entre 12% et 15%”, a-t-il déclaré lors d’une visite des chantiers de l’Université du Sénégal oriental en compagnie du gouverneur de la région de Tambacounda, Guedj Diouf, et des autorités locales. Selon le ministre, ”le chantier est en avance par rapport aux prévisions (…)”. Selon lui, sur les 27 bâtiments de l’université, il y en a déjà 21 qui sont sortis de terre avec une qualité ”remarquable et au-delà nos prévisions”. Il a par ailleurs salué l’adhésion des populations au projet de construction de l’Université du Sénégal oriental. ”Ce qui m’a plus marqué, c’est l’adhésion des populations au projet, il n’y pas de conflits particuliers”, a-t-il magnifié.
…L’UNIVERSITE DE MATAM INAUGUREE EN OCTOBRE 2026
Abdourahmane Diouf a aussi annoncé que l’université Souleymane Niang de Matam pourrait être inaugurée en octobre 2026, un an après l’inauguration de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP). ”En accord avec le groupe Dental, qui est en train de faire le travail, nous nous sommes rendu compte que les travaux sont un peu en avance (…). Nous avons tous pris l’engagement commun que, d’ici deux ans, à la rentrée universitaire d’octobre 2026, l’université pourrait être éventuellement inaugurée”, a-t-il dit. Le ministre intervenait lors d’une visite du chantier de l’université Souleymane Niang ainsi que de celui de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Matam. Pour l’inauguration de l’ISEP, les autorités tablent sur la rentrée d’octobre 2025, a indiqué le ministre.
«LES «JAKARTAMAN» SEMENT LA TERREUR A TIVAOUANE…
Alors que Tivaouane vit pleinement le « bourd » devant déboucher sur la célébration de la naissance du Prophète Mohamed (PSL), les Jakartaman de la localité y ont semé hier la terreur. Rejetant le projet de régularisation de leurs activités par le maire de la ville Diop Sy à travers le paiement d’une somme d’argent jugée élevée, ils ont saccagé certaines grandes artères de la ville. Ils ont notamment saccagé un véhicule stationné devant le domicile du maire, caillassé la devanture de la mairie et brûlé une moto à trois roues dans la maison de l’édile local. Les forces de l’ordre ont dû intervenir pour freiner leur déferlement de violence. Ce qui a provoqué un échange de jets de projectiles et de lacrymogènes de part et d’autre. Finalement le calme est revenu dans la soirée.
…LES ECLAIRAGES DU MAIRE DIOPSY
Le maire de Tivaouane, Demba Diop Sy, a tenu à apporter des éclaircissements sur les agissements des Jakartaman de sa ville. Face à la presse, il a expliqué que c’est à la suite d’une réunion avec les conducteurs de Jakarta qu’il a été décidé le paiement de 20.000 Fcfa (taxes) en guise d’arriérés pour chaque moto visant ainsi ceux qui ne s’acquittent pas mensuellement de ce prélèvement municipal. Le maire dira qu’il s’agit d’une réduction car chaque moto doit payer annuellement la somme de 36.000 CFA. L’édile local a ajouté qu’en concertation avec les acteurs, il a été aussi décidé d’instaurer une nouvelle politique d’identification des motos Jakarta avec des gilets et des plaques d’immatriculation. Et pour cela, la somme qui a été arrêtée, est de 6.000 Fcfa. D’après lui, la mairie a d’ailleurs revu à la baisse la somme initiale s’élevant à 10.000 Fcfa. Selon le maire Diop Sy parmi les conducteurs de Jakarta, certains ont commencé à payer tandis qu’un groupe a décidé de ne pas se conformer à cette décision.
RISQUES DE DEBORDEMENT DU FLEUVE SENEGAL
Le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a émis, ce jeudi 5 septembre 2024, un communiqué portant sur la situation hydrologique du fleuve Sénégal, en particulier à la station de Matam. Selon les informations fournies, « le niveau de l’eau est de 7,62 mètres », soit seulement 38 centimètres en dessous du seuil d’alerte établi à 8 mètres. Le Ministère indique que « si la tendance actuelle se poursuit, le seuil critique pourrait être atteint dans les prochaines 24 heures », ce qui entraînerait des risques de débordement dans certaines zones, notamment les zones basses. Face à cette situation, le ministère invite « les populations et les porteurs d’activités riverains à observer une vigilance maximale ».
Tivaouane en colère contre Cheikh Oumar Diagne
Ministre-Conseiller et Directeur des moyens généraux de la Présidence de la République, Cheikh Oumar Diagne sidère au plus haut point les foyers religieux. Après Touba, avec la polémique sur l’hébergement des hôtes du khalife général des mourides, c’est au tour de Tivaouane d’exprimer sa colère contre M. Diagne. Profitant de la première nuit du Bourde hier, Serigne Moustapha Sy Al Amine a laissé éclater sa colère contre Cheikh Oumar Diagne. «Ces temps-ci, il y a quelqu’un qui travaille avec le chef de l’État, je ne veux pas prononcer son nom, mais les gens le reconnaîtront. Il a dit qu’El Hadji Malick, avec toutes ses connaissances islamiques, mérite aujourd’hui d’être rectifié dans ses écrits, avec un ton indiscipliné. Cette déclaration est une provocation venant d’un collaborateur du chef de l’État. Il se pavane partout pour parler avec indiscipline», a-t-il déclaré. Serigne Moustapha Sy Al Amine pense que ce n’est pas une bonne chose de laisser passer ce genre de discours.
Le ministre Cheikh Diba rencontre ce matin les patrons de presse
Dans une lettre estampillée «confidentiel» signée le 3 septembre 2024 avec ampliation au président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse (Cdeps), le ministre des Finances et du Budget a convoqué une réunion sur la dette fiscale des entreprises de presse. La réunion est prévue ce matin, à 12 heures, à son bureau, a-t-on indiqué sur la note confidentielle classée «Très urgent». La réunion sera l’occasion pour le Ministre Cheikh Diba, avec ses hôtes, de faire le point sur la situation de la dette fiscale des entreprises de presse et de dégager les perspectives en vue de trouver des solutions.
Opérations coups de poing à Saint-Louis
Le Magal des deux rakkas de Saint-Louis draine chaque année beaucoup de monde. Pour une bonne organisation, l’administration territoriale a pris toutes les dispositions pour la réussite de cet évènement. Et les forces de l’ordre de la ville de Saint-Louis mènent d’intenses opérations pour arrêter les malfaiteurs. Ainsi policiers et gendarmes multiplient-ils les sorties afin de sécuriser les pèlerins. Ainsi, les cas de vols, d’agressions qui étaient notés, se font rares grâce aux opérations coups de poing où les pandores et les limiers effectuent des sorties musclées. Un contrôle est mené à longueur de journée sur les véhicules et sur les individus. A l’approche de la célébration de la prière de Cheikh Ahmadou Bamba dans le palais du gouverneur colonial, les forces de l’ordre effectuent une opération dite assainissement à travers plusieurs quartiers de la commune et du département. Les hommes du commissaire central mènent plusieurs opérations, notamment des vérifications d’identité. Le Magal des deux rakka est un évènement national qui regroupe plusieurs milliers de fidèles venus d’origines et d’horizons divers. A rappeler que la célébration de la prière des deux rakas est celle effectuée par le Fondateur du Mouridisme Cheikh Ahmadou Bamba en 1895 dans le palais du gouverneur colonial. Depuis une semaine, Saint-Louis vibre aux rythmes des Khassaïdes de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké
La dette du CROUS de Bambey s’élève à plus 4,100 milliards
La situation financière du Centre régional des œuvres universitaires et sociales (CROUS) de l’Université Alioune Diop (UAD) de Bambey (centre) est très difficile, avec une dette évaluée à plus de 4 milliards 100 millions de francs CFA, a appris l’Aps de son directeur général, Docteur Aliou Sène. «Il faut qu’on se dise la vérité. Les agents du CROUS, y compris moi-même, n’ont pas reçu de salaire parce qu’on a trouvé une situation financière très compliquée avec une dette estimée à plus de 4 milliards 100 millions de francs CFA», at-il déclaré. M. Sène, qui s’exprimait à la fin d'une visite des campus 1 et 2 de l’université, en présence des chefs de service de sa direction, a également indiqué que l’argent trouvé dans les caisses ne peut même pas payer les salaires de ce mois-ci. «Je suis nommé à la tête de cette direction pour régler les problèmes et ensemble nous allons trouver des solutions, car tout est urgent», a-t-il affirmé, soulignant l’urgence de trouver impérativement une solution pour répondre aux besoins des étudiants. Le directeur du CROUS de Bambey a annoncé la tenue prochainement d’une journée de travaux d’intérêt public avec l’ensemble des agents de l’administration de sa direction, tout en appelant ses collaborateurs à serrer la ceinture pour relever les défis afin de mettre l’université sur la bonne voie. Concernant l’état des logements et des restaurants des campus visités, il a indiqué qu’il y a urgence de démarrer cette semaine les travaux d’entretien, informant toutefois que la réfection des toilettes et des pavillons va démarrer cette semaine pour avoir un bon cadre de vie avant la rentrée d’octobre 2024.
La situation des lions du zoo de Hann
La Direction des Eaux et Forêts, Chasses et de la Conservation des Sols est sortie de sa réserve pour rétablir la vérité sur l’image d’un lion affamé sur les réseaux sociaux attribué au parc zoologique de Hann. Selon un communiqué reçu à «L’As » les photos diffusées datent précisément de 2017 (plus de 5 ans). A regarder de plus près, ajoute la même source, on constate que la grille de protection sur la photo postée est faite d’une seule barrière ; alors qu’une double barrière a été implantée depuis 2020 pour renforcer la sécurité des fauves, celle des visiteurs mais aussi des travailleurs. A l’état naturel, précise la Direction des Eaux et Forêts, le lion court et dépense beaucoup d’énergie pour la chasse, ce qui lui permet de maintenir une excellente forme physique, une allure majestueuse plus saine et une apparence plus imposante que s’il vit en captivité. Pour autant, le lion demeure un animal oisif et très paresseux qui ne se déplace qu’en cas de nécessité, renseignent les forestiers. Il dort beaucoup, surtout quand il est rassasié et ainsi le voir couché dans sa cage après avoir été bien nourri ne doit pas inquiéter outre mesure, sauf pour un profane. A l’état sauvage, sa longévité est 15 à 16 ans et ne dépasse pas 20 ans alors que sur les 07 sujets, 06 ont plus de 20 ans, le plus jeune en a 18. Ceci est une preuve que les conditions de détention dans le zoo sont très satisfaisantes, souligne le directeur des Eaux et Forêts. Il rassure que les animaux sont alimentés régulièrement, les cages nettoyées quotidiennement, le parc dispose d’un agent technique de l’élevage qui s’occupe du suivi et du traitement sanitaire des pensionnaires. Les médicaments et autres produits sanitaires sont en quantité suffisante. Un docteur vétérinaire de l’école inter-états de médecine vétérinaire de Dakar vient régulièrement en appui pour faire les diagnostics et examens plus complexes afin de s’assurer de la bonne santé des animaux, dit-il.
Le détenu René Capain Bassène évacué à l'hôpital
René Capain Bassène, détenu à la maison d'arrêt et de correction (MAC) de Ziguinchor dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte, a été évacué à l'hôpital hier, après cinq jours de diète, a renseigné l'Organisation nationale d'assistante juridique et judiciaire (ONA2J). Selon son président Amadou Tom Mbodj cité par seneweb, cette évacuation montre une détérioration significative de l'état de santé du journaliste René Capain Bassène et qui nécessite une intervention médicale urgente. Les risques de complications graves telles qu'une déshydratation sévère et des dommages aux organes vitaux du détenu sont accrus, indique la même source. Le président de l'ONA2J précise recevoir des informations faisant état d'une surveillance attentive des signes vitaux de René Capain par les autorités médicales. Tom Mbodj a aussi salué les mesures prises par l'administration pénitentiaire pour l'évacuation du détenu vers une structure hospitalière appropriée.
Une sexagénaire retrouvée morte dans sa chambre à Dahra Djolof
Les habitants du quartier Angle Ndiakhaye dans la commune de Dahra sont dans la désolation totale suite à la découverte du corps de la dame Hawa Math Ba, âgée de 69 ans, dans sa chambre. Le drame s’est produit hier vers 10 heures à son domicile au moment où les autres membres de la famille étaient absents des lieux. Après le constat de la brigade de gendarmerie de Dahra, la dépouille a été déposée à la morgue du centre de santé Elisabeth Diouf de Dahra par les sapeurs-pompiers .La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de la mort de la sexagénaire.
LES BATAILLES POLITIQUES A L’ASSEMBLEE NATIONALE A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les quotidiens parus jeudi suivent avec beaucoup d’attention et une certaine perplexité les ‘’rebondissements politiques’’ à l’Assemblée nationale, où les députés sont convoqués en séance plénière pour examiner plusieurs projets de loi
Dakar, 5 sept (APS) – Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS suivent avec beaucoup d’attention et une certaine perplexité les ‘’rebondissements politiques’’ à l’Assemblée nationale, où les députés sont convoqués en séance plénière pour examiner plusieurs projets de loi, à l’initiative du président de la République, au moment où des députés de l’opposition préparaient une motion de censure visant à dissoudre le gouvernement.
‘’Journée à rebondissements’’, titre Le Soleil en parlant de l’enchaînement des évènements ayant conduit le chef de l’État à convoquer les députés à une session extraordinaire, pour l’examen de plusieurs projets de loi.
Auparavant, le président de l’Assemblée nationale avait convoqué les membres du bureau de l’institution à une réunion dont l’ordre du jour n’était pas rendu public.
Cette rencontre portait certainement sur la motion de censure déposée par un groupe parlementaire de l’opposition.
La session extraordinaire annoncée est la ‘’riposte fatale’’ du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, à la motion de censure visant à dissoudre le gouvernement. ‘’Ça tire dans tous les sens’’, fait observer.
Le Mandat en parlant d’une ‘’situation tendue’’ au sein de l’institution parlementaire.
‘’Coup KO contre coup de Jarnac !’’ s’exclame Sud Quotidien.
Une ‘’escalade’’
Bassirou Diomaye Faye ‘’a freiné le processus de dissolution du gouvernement’’, note-t-il. C’est une ‘’escalade’’, selon Sud Quotidien.
‘’Pis, ajoute Sud Quotidien, pour apporter une cinglante réplique aux députés qui ont rejeté son projet de loi visant à modifier la Constitution dans le but de supprimer le Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE) […], le chef de l’État a mis fin aux fonctions de leurs [dirigeants].’’
Bassirou Diomaye Faye a limogé Aminata Mbengue Ndiaye et Abdoulaye Daouda Diallo, qui dirigeaient le HCCT et le CESE.
Le Premier ministre ‘’a demandé le blocage des comptes de ces deux institutions, tout en annonçant le démarrage imminent de la traque des biens supposés mal acquis et la dissolution de l’Assemblée nationale’’, annonce le même journal.
Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko font ‘’échec’’ à Benno Bokk Yaakaar’’, titre Vox Populi.
Le journal Le Quotidien exhume, pour sa part, le slogan de campagne du duo au pouvoir : ‘’Sonko Móoy Diomaye’’. Pour dire que le président de la République et le Premier ministre sont les deux faces d’une même médaille.
Le Quotidien se demande ‘’si le pouvoir ne chercherait pas ‘à manœuvrer pour annihiler’ cette volonté de l’opposition de voter la motion de censure…’’
‘’Jeu de ruse’’, écrit WalfQuotidien.
La reddition des comptes ‘’va démarrer maintenant’’
‘’Le traquenard de Bassirou Diomaye Faye’’, titre L’As, selon lequel, ‘’sauf coup de théâtre’’, la stratégie mise en place par le président de la République devrait lui permettre de ‘’gagner du temps jusqu’au 12 septembre, date à laquelle il pourra dissoudre l’Assemblée nationale et permettre au Premier ministre d’échapper à une motion de censure’’.
‘’Bassirou Diomaye Faye ne lâche rien. Dans cette bataille contre Benno, il aura usé de toutes ses armes pour faire obstruction à la motion de censure d’Abdou Mbow et Cie et imposer son agenda’’, constate Bés Bi Le Jour.
Le quotidien EnQuête fait observer que le président de la République ‘’coupe l’herbe sous le pied de Benno’’ et ‘’met temporairement de côté la motion de censure déposée par l’opposition’’.
Plusieurs quotidiens, dont L’info, annoncent par ailleurs que la reddition des comptes ‘’va démarrer maintenant’’. ‘’Maintenant, tout est fin prêt pour faire toute la lumière sur les scandales financiers’’, annonce ce journal en citant le Premier ministre.
‘’Nous avons pris des mesures conservatoires pour les empêcher de quitter le pays’’, note Source A en citant le chef du gouvernement, lequel parle de ceux qui ont dirigé le pays au cours des douze dernières années.
‘’Nous avons des preuves de toutes leurs malversations et ils vont rendre compte’’, a soutenu Ousmane Sonko, ajoutant, selon Les Échos : ‘’Dans les jours à venir, c’est par dizaines qu’ils vont rendre compte.’’
Le Premier ministre déclare que ‘’trois ou quatre d’entre eux ont pu s’échapper’’. ‘’Mais ils ont été localisés à Dubaï et au Canada’’, ajoute-t-il.
KEEMTAAN GI - LES MATAMORES SE DÉGONFLENT COMME DES BAUDRUCHES
A malin, malin et demi. Ou tel est pris qui croyait prendre. Ne cherchons pas d’autres expressions pour illustrer le caractère chimérique et l’inculture politique de l’Opposition réunie au sein de l’armée mexicaine. Une Opposition constituée par les gens qui ont poussé l’ex-Chef dans la fosse aux lions et qui bandaient les muscles voulant exterminer ceux qui sont aujourd’hui au pouvoir avec la force d’une bombe nucléaire pour écraser une mouche innocente. Ivres de leur toute-puissance d’alors et usant à satiété de formules creuses du genre « force restera à la loi » ou pérorant qu’ils ont la loi, la justice et l’autorité avec eux, fonçant comme des rhinocéros blessés sur l’ennemi qu’ils voulaient anéantir, ils n’ont pas vu venir leur défaite. Abandonnés à eux-mêmes par leur Chef qui se prélasse entre Marrakech et Paris, ils se sont laissés mener à l’abattoir par un matamore qui ne voyait pas plus loin que le bout de son nez et qui excellait dans les fanfaronnades puériles. La motion de censure qu’il avait annoncée avec force gesticulations du haut de la tribune de notre auguste Assemblée nationale et qu’il était allé gaillardement déposer ce mardi, a fait pschitt !!! Avant même que ses collègues ne se réunissent pour fixer le calendrier de son examen, les nouveaux maîtres du pays lui ont coupé l’herbe sous les pieds, le laissant groggy. En ignorant les aspirations populaires, ou en tout cas en voulant aller à contre-courant de celles-là, nos néo-opposants bêtes et méchants ont fait chuter deux personnalités que Seugn Bass voulait faire partir avec élégance en proposant la suppression des institutions qu’ils dirigent de notre charpente institutionnelle, le HCCT et le CESE. Ce, plutôt que de signer le décret de leur destitution. Deux décrets qui auraient pu sceller depuis très longtemps le sort de ces deux personnalités de l’Etat à qui le Président voulait éviter la suprême humiliation. Pour comprendre cela, il fallait des hommes et femmes intelligents, non des boutefeus et des insulteurs. Ceux qui veulent aujourd’hui s’opposer ont dirigé ce pays douze ans dans l’arrogance pendant que leur Chef voulait toujours s’entourer d’hommes dociles ou carrément obtus. Comme ceux qui dirigeaient la guerre perdue hier. En attendant la fin de leur mission ce 12 septembre, leur motion de censure contre Oscar Sierra avec qui ils voulaient en découdre attendra encore. Affligeante sortie… Oust, par la petite porte, opposants aux petits pieds ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
DPG DE SONKO LES DÉPUTÉS DE BBY CRIENT VICTOIRE
Les députés de Benno Book Yakaar jubilent déjà l’idée que le Premier ministre va faire sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale. En tout cas, la DPG est inscrite dans l’ordre du jour soumis par le président de la République à l’Assemblée nationale en session extraordinaire qui s’ouvre ce 05 septembre. Le groupe parlementaire Bby considère que c’est « une grande victoire pour les députés de la majorité qui ont enfin exigé la tenue de la DPG après plusieurs reniement ». A défaut de merles, l’on se contente de grives du côté de BBY. Du fait que le combat de la motion de censure perdu d’avance, l’on se rabat sur la DPG.
PIKINE RÉCLAME UNE SOUVERAINETÉ ADMINISTRATIVE
Pikine, malgré sa densité humaine, n’a pas un commissariat central, ni une préfecture encore moins une caserne des pompiers, un palais de justice ou une prison. La sécurité de la ville est gérée par un commissaire central basé à Guédiawaye d’où l’appellation de commissariat central Pikine-Guédiawaye. C’est cette anomalie que des Pikinois veulent changer. C’est ainsi que ce jeudi 05 septembre des champions de lutte, des journalistes, des cadres, des acteurs du football, des opérateurs économiques, des imams, tous issus de Pikine ont décidé de déposer une lettre-plaidoyer au ministère de l’Intérieur. Ils veulent que Pikine, dans le cadre d’une souveraineté administrative, obtienne des infrastructures comme un commissariat central, une préfecture, une caserne de sapeurs-pompiers et une prison. Car, dans la situation actuelle, Pikine ne dispose comme infrastructure que d’un…cimetière !
DUBAÏ OU CANADA
L’on est tenté de ressortir la fameuse rubrique du Témoin intitulée « wanted » pour aller à la recherche des 4 à 5 éléments fugitifs de l’ancien régime qui ont fui pour aller se réfugier à Dubaï et au Canada. La révélation a été faite hier par le Premier ministre qui rencontrait le personnel de la Primature. Ousmane Sonko a indiqué qu’il y a 4 à 5 éléments de l’ancien régime qui se sont échappés et sont localisés entre Dubaï et Canada. C’est un Ousmane Sonko offensif, donc, qui a promis ce mercredi des jours sombres à des dignitaires de l’ancien régime. «La reddition des comptes va démarrer maintenant et s’étaler autant de temps qu’il faudra. Les gens ne peuvent pas se permettre de faire n’importe quoi, à coup de milliards sur le foncier, le foncier bâti, les marchés publics, les marchés classés ‘’Secret défense’’, les concessions et dans tous les domaines, amasser des milliards- et on sait dans quelles conditions et penser qu’ils peuvent en sortir indemnes », a-t-il fulminé. Ousmane Sonko a confirmé que des mesures conservatoires ont été prises « pour que certains ne puissent pas sortir du pays désormais ». L’on comprend alors pourquoi l’Etat s’est récemment opposé à la sortie du territoire national de l’ancien directeur général de la Lonase Lat Diop. « Il y en a 3 ou 4 qui ont pu s’échapper mais s’il faut aller les tirer par les orteils, ils reviendront. Dans les jours à venir, c’est par dizaines qu’ils vont rendre compte », a juré le Premier ministre. En tout cas au Témoin, nous prévoyons une forte récompense pour ceux qui vont nous fournir les noms de ces 4 à 5 éléments estampillés dans le registre de délinquants financiers.
THIERNO BOCOUM PERD LE RÉSEAU
L’annonce du Premier ministre, Ousmane Sonko, déclarant qu’il n’y aura pas de motion de censure a été perçue par certains comme un signe d’arrogance et beaucoup d’entre eux sont tombés dans le panneau. Parmi eux, le leader du mouvement Agir qui tire sur tout ce qui bouge. Quelques heures après l’annonce de la reddition des comptes et la publication du décret mettant fin aux fonctions des présidents du CESE et du HCCT, Thierno Bocoum a affirmé qu’Ousmane Sonko fait fausse route. « On verra bien comment le PM va empêcher le vote d’une motion de censure prévue à l’article 86 de la Constitution et à l’article 99 du Règlement intérieur. On verra bien s’il compte se placer au-dessus de la loi. Que d’enfantillages face à des urgences », a réagi le leader du mouvement AGIR qui est complètement passé à côté de son sujet.
CINÉMATOGRAPHIE LE GOUVERNEMENT SOUTIENT LES PRODUCTIONS LOCALES
Lors de la projection en avant-première du docu-fiction « 1776, Thierno Souleymane Baal et la révolution du Fouta », réalisé par Moe Sow, le Premier ministre, Ousmane Sonko, a dit l’engagement du gouvernement pour la valorisation de la production cinématographique nationale. En présence de nombreuses personnalités, dont la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, le PM Ousmane Sonko a souligné le rôle important du cinéma. Selon lui, c’est un vecteur éducatif et un outil de préservation de la mémoire historique. Il a également rappelé l’importance de soutenir les œuvres qui enrichissent le patrimoine culturel du Sénégal tout en transmettant l’héritage national aux jeunes générations. Dans le même ordre, il a affirmé que le soutien du gouvernement sera inébranlable pour les producteurs engagés dans des projets de qualité, notamment ceux qui mettent en lumière des figures emblématiques de l’histoire sénégalaise tout en saluant l’initiative de Moe Sow, la qualifiant «de précieuse pour l’éducation historique et la promotion de la mémoire collective». D’après lui, le docu-fiction « « 1776, Thierno Souleymane Baal et la révolution du Fouta » est un exemple éloquent de ce soutien. Le film retrace la vie de Thierno Souleymane Baal, leader de la révolution Torodo en 1776 au Fouta. Le gouvernement est prêt à fournir un soutien absolu aux producteurs qui œuvrent dans le domaine des œuvres mémorielles, en particulier celles qui contribuent à une meilleure compréhension de l’histoire du Sénégal, a martelé Ousmane Sonko. Pour lui, il y a une nécessité de se souvenir et d’enseigner ces événements pour que les nouvelles générations puissent s’en inspirer. Le Premier ministre a profité de l’occasion pour encourager les cinéastes à produire des documentaires captivants et bien réalisés sur les grandes figures et événements historiques du pays, en évoquant l’importance de la célébration de moments historiques marquants, tels que le massacre de Thiaroye en 1944, où des tirailleurs africains ont été tués pour avoir revendiqué leur dû après avoir contribué à libérer la France.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 5 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Soleil, L'As, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, EnQuête, Libération, Révélation Quotidien, Bes Bi le jour, Le Quotidien, L'Observateur
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Soleil, L'As, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, EnQuête, Libération, Révélation Quotidien, Bes Bi le jour, Le Quotidien, L'Observateur
Baadoolo - Diomaye, «le petit visibeul... lagri»
Waxonnaa ni Diomaye leegui mu mokkal. Si c’était un match de foot, on aurait dit : «quelle action de classe !» Abdou Mbow avait son temps de jeu mais n’a pu en profiter. C’était la balle de match. Le Président, inspiré par on ne sait quelle «passe» d’un stratège, a quand même réussi à dribbler l’équipe de Benno. Malheureusement, les arrêts de jeu de la 14e Législature ne sont pas favorables à la majorité parlementaire. Attention à Diomaye ! On ne connait encore que «le petit visibeul... lagri». Traduit dans la langue de l’auteur du «livre rouge» : «la partie visible de l’iceberg».
Après cinq jours de diète René Capain Bassène évacué à l’hôpital, Ona2J alerte
René Capain Bassène a été évacué à l’hôpital de Ziguinchor ce mercredi vers 10h, a-ton appris de l’Organisation nationale d’assistance juridique et judiciaire (Ona2J). Quelques jours après la confirmation de sa condamnation à la perpétuité, le détenu avait entamé une grève de la faim de 5 jours. «Cette évacuation indique une détérioration significative de son état de santé, nécessitant une intervention médicale urgente. Après cinq jours sans alimentation, les risques de complications graves, tels qu’une déshydratation sévère et des dommages aux organes vitaux, sont considérablement accrus», alerte le président de l’Ana2J, Amadou Tom Mbodj. Il a réitéré son appel à sa famille à le «dissuader de continuer sa diète et l’encourager à adopter d’autres formes de résistance plus sécuritaires».
Sortie de Ousmane Sonko Thierno Bocoum contre-attaque
Le leader politique du mouvement Agir n’a pas perdu du temps pour s’attaquer au Premier ministre Ousmane Sonko qui a assuré qu’il n’y aura pas de motion de censure. Sur sa page Facebook, Thierno Bocoum écrit : «On verra bien comment le Pm va empêcher le vote d’une motion de censure prévue à l’article 86 de la Constitution et à l’article 99 du règlement intérieur. On verra bien s’il compte se placer au-dessus de la loi». Le duo Diomaye-Sonko a choisi l’arme de l’article 84 de la Constitution pour imposer son ordre du jour.
Adji Mergane Kanouté de Benno - «Benno n’est pas morte, nous exercerons notre mission»
Interpellée sur la dissolution de la coalition Benno et celle prochaine de l’Assemblée nationale, Adji Mergane Kanouté rectifie sur iRadio : «Le Président Macky Sall n’a pas dit qu’il va dissoudre la coalition Benno bokk yakaar. Il a demandé de mettre en place un nouveau cadre qui sera à même de prendre en charge certaines mesures. Nous allons vers des élections législatives, et c’est le lieu de mettre en place un cadre rénové qui pourra avoir les performances attendues. Le cadre peut avoir un autre nom mais, cela ne signifie aucunement que la coalition Benno bokk yaakaar est morte». Pour ce qui concerne la dissolution de l’Assemblée nationale, la vice-président du groupe parlementaire Benno rappelle que la Constitution donne cette possibilité au chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye. Mais, souligne-t-elle, «cela ne nous empêchera pas au niveau de notre groupe de continuer à exercer notre mission».
Ayib Daffé de Yewwi «Benno est un groupe parlementaire qui agonise»
Le président du groupe parlementaire Yewwi askan wi raille ses collègues de Benno. Au micro de iRadio, Ayib Daffé déclare, réagissant à la motion de censure déposée, «C’est un groupe parlementaire qui agonise parce qu’on a vu un texte de Macky Sall où il écrit qu’il a dissous la coalition Benno bokk yaakaar. Ce groupe parlementaire dont la coalition est dissoute n’a plus de cohérence ni de légitimité politique. Il faut aussi comprendre qu’ils ont le droit de résister parce que celui qui est destiné à la guillotine doit impérativement sauver sa peau, et c’est ce qu’ils sont en train de faire». Pour lui, Benno peine toujours à accepter que les Sénégalais ont porté leur choix sur Bassirou Diomaye Faye. «Ils pensaient à un second tour, ils sont actuellement dans ce second tour. En tant que députés, nous attendons de disposer de l’information et le bureau ainsi que les députés seront informés», a-t-il dit.