La police confisque le passeport diplomatique de Lat Diop
Lat Diop n’a pas réussi hier à embarquer à bord du vol Air France qui devait le transporter hors de l’espace sénégalais. A l'aéroport international Blaise Diagne (Aibd), il a présenté un passeport diplomatique dans lequel est mentionné « ministre des Sports », alors qu'il n'occupe plus ce poste. C’est ainsi que les éléments de la police des frontières ont confisqué son document de voyage arrivé à expiration. Alors que des informations faisaient état de son interdiction de sortie du territoire, le service digital du Quotidien national, qui cite une source policière, a infirmé cette rumeur. Précisant que Lat Diop n’est pas sous le coup d’une interdiction de sortie du territoire sénégalais.
L’ex Commissaire Keita retourne à la Dic ce matin
Après une première audition dans les locaux de la Division des investigations criminelles (Dic) où il a été convoqué hier, en début d’après-midi, l'ex-commissaire Cheikhna Keïta a été libéré. Toutefois, l’ancien chef de l’Ocrtis doit retourner faire face à nouveau, ce matin, aux enquêteurs de la police spécialisés dans les affaires criminelles. Sa convocation serait liée à des « propos outrageants » tenus à l’encontre du Premier ministre. D’ores et déjà, l’ex commissaire de police dit avoir commenté la « bagarre supposée » entre le président de la République et son Premier ministre, qu’il a reçue mais ce n’est pas à lui de confirmer cela.
Résultats de l’autopsie du chauffeur Amadou Diallo
L’autopsie de la dépouille du chauffeur Amadou Diallo mort à Grand Yoff, confirme le décès par balles. En effet, le médecin légiste de l’hôpital Idrissa Pouye relève la présence d’une plaie abdominale transfixiante par arme à feu. C’est la Sûreté urbaine qui a hérité de l’enquête de ce crime qui s’est produit à Grand Yoff lundi dernier. La victime tentait de sauver une dame poursuivie par des agresseurs.
Mandat de dépôt pour la bande à El. H. M. Diao
Les sept personnes incriminées sur le double meurtre de Aziz Dabala et Waly ont passé leurs premières nuits en prison. Le juge d’instruction de Pikine a placé la bande sous mandat de dépôt. Ainsi A. Diao et son jumeau O. Diao, O. Guèye, S. Sarr, N. Lèye, F. Diop et El.H. M. Diao dit « Modou Lo » vont devoir s’expliquer à la barre de la Chambre criminelle sur les motivations de leur acte. Ils sont inculpés pour association de malfaiteurs, meurtre par préméditation, vol aggravé entre autres et complicité.
Haute sécurité au tribunal de Pikine-Guédiawaye
Le tribunal de Grande instance de Pikine-Guédiawaye a refusé du monde hier à l’occasion de l’audition des sept personnes incriminées sur le double meurtre de la cité Technopole, les proches des familles des victimes comme ceux des incriminés dont ceux de la danseuse N. Lèye, habitant à Guinaw rails Nord. Toutefois, la Police a pris les devants pour sécuriser l’édifice public pour éviter des troubles. Il y avait la présence de limiers en civil et des véhicules blindés pour veiller au grain.
Guinaw rails sous surveillance policière
Restons avec le double meurtre de Aziz Dabala et de Waly pour dire que les menaces de représailles brandies contre les familles des personnes incriminées via les réseaux sociaux sont prises très au sérieux par les autorités policières en charge de la sécurité du périmètre communal de Guinaw rails Nord. C’est pourquoi, la police a renforcé son dispositif sécuritaire par des patrouilles régulières pour éviter la vengeance.
Interpellation de 587 migrants
Dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, des opérations combinées entre la Gendarmerie et l’Armée ont été menées entre le 15 et le 27 août sur toute l’étendue du territoire national. Ce qui a permis, selon le service de communication de la Gendarmerie nationale, l’interpellation de 587 candidats à l’émigration irrégulière dont 142 de nationalité étrangère et les organisateurs au nombre de 14.
Les corps des quatre personnes disparues retrouvés à Thiarangal
Les corps des quatre personnes portées disparues dans le chavirement d’une pirogue à Thioubalel Nabadji, dans le département de Matam (nord), ont été retrouvés ce mercredi vers 8h, a-t-on appris auprès des secouristes. Les corps des victimes âgées entre 10 et 41 ans ont été retrouvés à Thiarangal, un village situé au bord du bras du fleuve, à deux kilomètres de Nabadji Civol. Mardi après-midi, un premier corps a été retrouvé à Towndé, une localité située non loin de Bokisaboundou, un village de la commune de Nabadji Civol. La victime, âgée de neuf ans, faisait partie des plus jeunes personnes portées disparues dans ce naufrage. Treize personnes avaient embarqué dans la pirogue qui a chaviré lundi. Elles se rendaient dans des champs de riz situés sur l’autre rive du bras du fleuve Diamel, à Thioubalel Nabadji. Seules huit d’entre elles ont réussi à se sauver lors de ce chavirement. D’après les témoignages des rescapés, la pirogue aurait heurté l’une des poutres d’un pont en construction. L’édifice doit notamment relier Nabadji Civol, le chef-lieu de la commune, à la localité de Thioubalel Nabadji.
Renforcement du dispositif sécuritaire
Le pays est secoué ces derniers temps par des agressions et des meurtres qui en disent long sur la situation sécuritaire. Le Premier ministre pense qu’il faut renforcer le dispositif sécuritaire, face aux actes de délinquance constatés au cours des dernières semaines. Même s’il relève les efforts continus déployés par le Gouvernement pour la sécurisation des populations. Par ailleurs, Ousmane Sonko a informé de l’installation, respectivement du Comité de Commémoration du 80e anniversaire du Massacre de Tirailleurs sénégalais à Thiaroye en 1944 par les troupes coloniales françaises et de la Commission d’examen des contrats conclus dans les domaines stratégiques au cours des dernières années.
Programme spécial d’aménagement de Touba
Le Chef de l’Etat veut changer le visage de Touba. En conseil des ministres hier, il a signifié au Premier ministre la priorité qu’il accorde au développement des cités religieuses du Sénégal, notamment la ville de Touba, deuxième agglomération du pays en termes de population après la capitale nationale, Dakar. A cet effet, il a rappelé au gouvernement que Touba devra bénéficier d’un programme spécial d’aménagement et de développement urbain intégrant des volets importants relatifs à l’amélioration des réseaux d’assainissement et des systèmes d’approvisionnement en eau potable. Bassirou Diomaye Faye a par ailleurs félicité le Premier ministre et les membres du Gouvernement, l’Administration territoriale, l’ensemble des services de l’Etat et des Forces de défense et de sécurité pour toutes les mesures prises en vue du bon déroulement du Magal malgré les fortes pluies enregistrées durant cette période d’hivernage. Par ailleurs, en prélude à la célébration prochaine du Maouloud, M. Faye a demandé au Gouvernement de mobiliser les services compétents de l’Etat ainsi que les moyens logistiques afin d’assurer une bonne organisation des commémorations de la naissance du Prophète Mouhammad (PSL), sur l’étendue du territoire national.
Diomaye en Chine
Restons avec le Président Diomaye qui a informé le gouvernement de son agenda diplomatique. Il effectuera une visite d’Etat en République populaire de Chine, les 03 et 04 septembre 2024, en prélude au 4e sommet du Forum de coopération sino-africain, les 05 et 06 septembre 2024.
Sékou Oumar Sagna, Dage du ministère de l’Environnement
Administrateur civil, Sékou Oumar Sagna a été nommé hier par le chef de l’Etat au poste de Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement au ministère de l’Environnement et de la Transition écologique. Il remplace Ousmane Diégue Diame Faye. Quant au Commissaire aux enquêtes économiques, André Almamy Fodé Fossar Souane, il est promu Inspecteur des Affaires administratives et financières au ministère de l’Industrie et du Commerce
Les députés en session extraordinaire ce matin
C’est une session extraordinaire au propre comme au figuré. En effet, les députés doivent se retrouver aujourd’hui en plénière pour l’ouverture d’une seconde session extraordinaire à la demande du chef de l’Etat. Cette convocation par décret porte sur la dissolution du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE). A cet effet, le bureau de l’Assemblée nationale s’est réuni, hier, en vue d’informer ses membres à savoir les 8 vice-présidents, les 6 secrétaires élus et les deux questeurs de la saisine du chef de l’Etat. Donc, les députés devraient se retrouver aujourd’hui à l’hémicycle. Une fois que le quorum est atteint, l’Assemblée pourra ensuite procéder à l’ouverture de sa deuxième session extraordinaire de l’année 2024. Aussitôt ouverte, la séance sera levée pour permettre à la conférence des présidents de se réunir afin de fixer le calendrier des travaux à la commission technique et de la séance plénière. Toutefois, il faut relever que le quorum pourrait être difficile à atteindre si tous les députés du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar opposés au projet de dissolution du HCCT et du CESE refusaient de répondre à la convocation, aujourd’hui, de l’Assemblée nationale.
Mois national de l’Alphabétisation
Le Sénégal célèbre le mois national de l’Alphabétisation à partir du 1er septembre prochain. Le thème de la présente édition porte sur : «l’alphabétisation un instrument au service de la souveraineté, de la justice sociale et de la paix». D’après le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, cet événement annuel est l’occasion de rappeler que l’alphabétisation est non seulement un droit fondamental, mais également un levier puissant pour l’autonomisation, le développement durable et la justice sociale. Des activités diverses et engageantes se dérouleront sur l’ensemble du territoire national, avec la participation active des communautés locales, des organisations de la société civile, des enseignants, et des apprenants de tous âges, promet M. Guirassy. Forums, ateliers de lecture, cours d’écriture, initiation à l’écriture des langues nationales culturelles seront organisés pour encourager chaque citoyen à prendre part à cette dynamique collective.
LE PROJET DE SUPPRESSION DU HCCT ET DU CESE ET D’AUTRES SUJETS AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les parutions de ce jeudi annoncent l’ouverture, ce jeudi, de la deuxième session extraordinaire de l’Assemblée nationale consacrée à l’examen du projet de loi portant suppression du HCCT et du CESE ainsi que la nationalisation du train de vie de l'Etat
Dakar, 29 août (APS) – L’ouverture, ce jeudi, de la deuxième session extraordinaire de l’Assemblée nationale consacrée à l’examen du projet de loi portant suppression du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) et du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et la rationalisation du train de vie de l’Etat sont au menu des quotidiens reçus à l’APS.
Vox Populi annonce de ‘’chaudes empoignades’’ ce jeudi à l’Assemblée nationale où les députés doivent plancher sur le projet de loi portant suppression du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) et du Conseil économique, social et environnemental (Cese).
WalfQuotidien explique que ‘’la cérémonie d’aujourd’hui n’est rien d’autre qu’une ouverture de cette deuxième session extraordinaire’’. ‘’Après la séance, la conférence des présidents de groupes parlementaires sera tenue. Elle sera suivie de la réunion de la commission des lois. C’est après tout cela que la commission technique sera convoquée pour retenir une date pour la séance plénière’’, dit Walf.
Le Quotidien note qu’après la réunion du bureau de l’Assemblée nationale, le parlement a validé la date fixée par le président de la République pour la tenue de cette session extraordinaire.
Pour le journal, cette confirmation de la date ‘’éloigne les risques de confrontation annoncés par certains qui redoutaient un bras de fer entre les pouvoirs Exécutif et Législatif sur un éventuel rejet du décret qui convoque les députés en session extraordinaire’’.
Et Le Quotidien de poser une série d’interrogations : ‘’Quelle serait la suite? Vont-ils voter les propositions de loi ? Vont- ils différer la date de la plénière ? Autant de questions qui seront élucidées ce jeudi par l’hémicycle’’.
Le journal souligne qu’en Conseil des ministres, mercredi, le chef de l’Etat a expliqué que ‘’cette proposition entre dans le cadre du raffermissement des réformes constitutionnelles, l’amélioration continue du processus de prise de décision des pouvoirs publics et la rationalisation systématique des charges de l’Etat, différents piliers de la doctrine de transformation de la gouvernance publique voulue à travers la mise en œuvre accélérée du PROJET’’.
Selon L’Info, ‘’les députés de BBY, pris au piège du chef de l’Etat qui sort le grand jeu politique, n’ont d’autre choix que d’abdiquer ou de se rebeller et lui donner ainsi toutes les raisons de dissoudre l’institution parlementaire et convoquer des élections législatives anticipées. Les intentions qui lui prêtées de vouloir convoquer des élections législatives anticipées, semblent bien fondées au vu de sa conduite actuelle et celle de son Premier ministre Ousmane Sonko qui rechigne à aller faire sa déclaration de politique générale devant la représentation nationale’’.
Pour Sud Quotidien, ‘’c’est une véritable patate chaude que le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a mis entre les mains des députés de la majorité avec la modification envisagée de la constitution portant sur la suppression du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique social et environnemental (CESE)’’.
Le quotidien Bës Bi s’intéresse à la réduction du train de vie de l’Etat annoncée par le Premier ministre en Conseil des ministres. ‘’Des institutions budgétivores en passant par les dépenses de l’Administration aux détournements de certains biens de l’Etat, le Premier ministre a déployé, hier, son plan d’austérité. En Conseil des ministres, Ousmane Sonko a exposé les termes de sa missive aux fonctionnaires portant sur une nouvelle réglementation des commandes publiques’’, écrit le journal qui s’exclame : ‘’Austérité !’’.
”Serrer la ceinture de l’Etat et faire le maximum d’économie afin de pouvoir réinjecter l’argent dans des secteurs et programmes prioritaires. C’est la volonté affichée du gouvernement réitérée en Conseil des ministres par son chef’’, souligne L’Info.
Le Soleil met en exergue le ‘’taaba’’, un aphrodisiaque pour femmes. ‘’ L’introduction de tabac dans l’appareil génital féminin est un phénomène pas nouveau mais en vogue dans certaines parties du pays notamment à Ziguinchor. Si des utilisatrices vantent ses bienfaits thérapeutiques, des professionnels de santé parlent d’addiction et de pratique destructrice de la flore vaginale’’, écrit le journal, qui affiche à la Une : ‘’le taaba, un danger intime’’.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 29 AOUT 2024
Sud Quotidien, EnQuête, Le Témoin Quotidien, Walf Qutidien, Yoor-Yoor Bi, L'As, Le Soleil, Révélation Quotidien, Libération, L'Observateur, Le Quotidien, Bes Bi le jour
Sud Quotidien, EnQuête, Le Témoin Quotidien, Walf Qutidien, Yoor-Yoor Bi, L'As, Le Soleil, Révélation Quotidien, Libération, L'Observateur, Le Quotidien, Bes Bi le jour
Baadoolo - Les climats et la clim’
Cheuuut… Sénégal tang na ! Climat social bi comme l’enfer : des salaires coupés, réduits ou inexistants. Climat économique bi comme mbokk bouniouy lakk : des entreprises étouffées par les impôts et les dettes. Climat xol yii tang dieurr : des agressions, des meurtres. Climat politique bi di bax : Sans Dpg, point de dissolution… Il fait chaud dans les cœurs et dans les «keur» que ventilo ak clim’ meunou si dara. Uppukaay waxi noppi. Même quand il souffle un bel air, Baadoolo day niakk. Yallah na Yallah seddal reewmi waay.
Convoqué pour outrage au Premier ministre L’ex-Commissaire Keita retourne à la Dic aujourd’hui
Entendu ce mercredi à la Division des investigations criminelles (Dic), l’exCommissaire de police, Cheikhouna Keita, qui est poursuivi pour des propos jugés outrageant à l’endroit du Pm, a été libéré sur convocation. A la sortie de son face-à-face avec les enquêteurs, il s’est prononcé au micro de Buur News. «J’ai été auditionné pour des déclarations que j’ai faites relativement à la situation entre le président de la République et son Premier ministre et quelques incidents qui se seraient produits là-bas (au palais) et qui sont sur la place publique. Je n’ai fait que commenter. Et que je ne crois pas que cela devrait être interdit», a narré ce fervent opposant du régime. Il retournera ce matin à la Dic.
Affaire Aziz Dabala Les 7 suspects envoyés en prison
Les sept mis en cause qui avaient bénéficié d’un retour de parquet, mardi, dans l’affaire Aziz Dabala, ont été placés sous mandat de dépôt ce mercredi. Il s’agit de El Hadji Mamadou Lamine Diao alias Modou Lo supposé avoir tué le danseur et le jeune Boubacar Gano alias Waly, Assane Diaw, Serigne Sarr, Ababacar Bâ, Oumar Guèye, Fallou Diop et Nabou Lèye. Pour rappel, le parquet avait requis l’ouverture d’une information judiciaire et un mandat de dépôt contre les mis en cause.
Développent de l’éducation de masse et de qualité - ADÉQUA veut faire bouger les lignes
L’Association africaine pour le développement par l’éducation de masse et de qualité (Adéqua) est née. Présidée par Dr Issaga Ndiaye, elle a pour but de «contribuer au bien-être des populations par une éducation de masse et de qualité, adossée à une vision à long terme qui est de voir un Sénégal et une Afrique stables, prospères, bien engagés dans les défis de son époque avec des populations éduquées, informées et exerçant pleinement leurs libertés et devoirs citoyens», indique un communiqué. ADÉQUA, qui est «à but non lucratif, sans obédience religieuse ni politique», a déjà mené, dans le cadre de sa campagne intitulée «Education à la propreté, à l’hygiène et au civisme», le 15 août 2024, une première activité de sensibilisation et de nettoiement dans une démarche participative à la plage de l’Hydrobase, à Saint-Louis. Une deuxième campagne, «Education à la citoyenneté numérique» sera lancée courant septembre, avec un plaidoyer, en direction des pouvoirs publics, pour «l’intégration dans les curricula de la citoyenneté numérique».
Chavirement d’une pirogue à Nabadji Civol Les 4 autres corps retrouvés 72h
Dans la journée du mardi, le corps d'un garçon de 8 ans parmi les 5 disparus, suite au chavirement d’une pirogue à Thioubalel Nabadji, a été retrouvé. Mais il a fallu attendre 72 heures pour voir les 4 autres corps émerger sur les rives du bras, le Diamel à Thiarangal, un village situé à 2 km de Nabadji Civol. D’après nos sources, les corps seront remis aux familles des victimes dans les prochaines heures. Lundi dernier, entre 7 et 8 heures, une pirogue en provenance de Nabadji Civol avec à son bord 13 personnes a heurté l’une des poutres du pont en construction. Les 8 rescapés avaient pu retrouver la rive avant même les premiers secours.
Son passeport diplomatique confisqué Lat Diop n’est pas sous le coup d’une interdiction de sortie du territoire
L’information a rapidement fait le tour de la toile. Lat Diop, ancien ministre des Sports, a été arrêté, hier, à l’aéroport international Blaise Diagne alors qu’il se rendait en France. D’après Le SoleilDigital qui cite des sources policières, lorsqu’il a présenté un passeport diplomatique dans lequel est mentionné "ministre des Sports", alors qu’il n’occupe plus ce poste, les éléments de la Police des frontières ont confisqué son document de voyage arrivé à expiration. La source ajoute que l’ancien Dg de la Lonase n’est pas sous le coup d’une interdiction de sortie du territoire sénégalais.
Homme mort électrocuté sur un poteau à Touba Il n’était pas un agent de la Senelec
M. F. est mort par électrocution, à Touba, au quartier Sam Serigne Bara Khourédia, au moment où il effectuait des travaux d’extension du réseau. Les premières informations soutiennent qu’il s’agit d’un agent de la Senelec. Après le constat effectué par les hommes du commissaire principal Diégane Sène, la dépouille de M. F. a été déposée à la morgue de l’hôpital Matlaboul Fawzainy. Ce mercredi, la Senelec a sorti un communiqué pour apporter des précisions. Elle indique que la victime n’intervenait pas pour le compte de l’entreprise. Par ailleurs, la Senelec rappelle que ses agents déployés sur le terrain «respectent scrupuleusement les règles de sécurité». Afin d’éviter tout risque d’accident électrique, souligne le communiqué, Senelec appelle les populations à «faire preuve de la plus grande vigilance et à respecter les consignes de sécurité».
KEEMTAAN GI - LE GLAS DE CETTE GENERATION NE DOIT PAS SONNER !
Combien de temps faudra-t-il pour gommer les douloureuses cicatrices des événements de mars 2021 à février 2024 ? Il faudra indubitablement une longue période pour effacer ces blessures qui restent encore béantes. Des familles portent le deuil pendant que d’autres supportent les traumatismes de leur privation de liberté dans de lugubres cachots après avoir été humiliés à travers d’interminables retours de parquet. Des personnes ont tout perdu et d’autres souffrent dans leur chair et leur âme. Leur séjour carcéral a été ravageur sur leur psychisme. Des familles se sont disloquées, laissant des responsables dans la souffrance et le dénuement. La répression de ces moments les plus terribles de notre histoire politique a été tout simplement monstrueuse et Ignoble. Même la gouvernance du président Senghor aux premières heures de nos indépendances usurpées n’avait pas été aussi répressive et cruelle. Le moins que l’on puisse dire est que ce pays revient de loin après avoir touché le fond. Le paradoxe est que les responsables de ces sévères répressions sont encore là et semblent narguer les victimes. Leurs crimes ne doivent pourtant pas être passés par pertes et profits ou sur l’autel d’une supposée réconciliation nationale. Il faut que, plus jamais, aucun pouvoir ne puisse se permettre de telles cruautés sur des citoyens sans défense et dont le seul tort était de défendre des droits reconnus par la Constitution. Il est révoltant de voir des gens qui ont été au cœur de ce pouvoir tortionnaire sortir de leur hibernation pour déplorer une insécurité qui n’existe que dans leur tête. L’on pourrait bien leur demander s’ils vivaient ces deux dernières années dans ce charmant pays. Quand un pays a traversé des moments aussi sombres que ceux qui se sont écoulés entre 2021 et 2023, l’urgence devrait y être à se retrouver pour relever des défis qui sont nombreux au lieu de se tirer dans les pattes. Les arguties juridiques que nous servent certains contorsionnistes mettant en doute le bienfondé de la suppression d’institutions inutiles et budgétivore sont tout simplement malhonnêtes. La rupture à laquelle nous invitent les nouvelles autorités ne pourrait être une entreprise solitaire. Nous devons tous les accompagner — à condition bien sûr qu’elles le veuillent puisqu’on a l’impression que tout ce qui n’est pas de Pastef ne les intéresse pas — pour la réussite de leur mission qui ne peut se faire ni en sept mois ni en deux ans. Leur échec sonnera le glas d’une génération, celle de cette jeunesse au pouvoir et décomplexée, vent debout contre la dépendance économique ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
ASSEMBLEE NATIONALE E GROUPE BENNO POURRAIT REJETER LE TEXTE DE DIOMAYE
L’Assemblée nationale ouvre ce jeudi, conformément à la volonté du président de la République, une session extraordinaire consacrée uniquement au projet de loi portant dissolution du Conseil économique, social et environnement (CESE) et du Haut Conseil des collectivités territoriales(HCCT). Toutefois, le texte ne sera pas examiné ce jeudi puisque, après l’ouverture de la session, le président Amadou Mame Diop va se concerter avec la Conférence des présidents et la Commission des Lois pour déterminer la date de la plénière. Cela dit, les tractations vont continuer pour asseoir une position définitive du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar sur la saisine du président de la République. Lors de la première concertation du groupe de BBY ce mercredi, la tendance générale qui s’est dégagée était au rejet du projet de loi du président Diomaye. Mais bon, on en reparlera après que ce dernier aura usé de tous les moyens coercitifs et financiers à sa disposition pour contraindre ou convaincre des députés de Benno de voter en faveur de son texte
CESE ET HCCT DIOMAYE FAYE EVOQUE LA DISSOLUTION
Le président Bassirou Diomaye Faye a évoqué hier en Conseil des ministres la prochaine dissolution du CESE et du HCCT. Le Chef de l’Etat a tenu à informer le Conseil des ministres avoir convoqué l’Assemblée nationale en session extraordinaire sur un projet de loi portant révision de la Constitution. Ce texte propose la dissolution du Haut Conseil des Collectivités territoriales et du Conseil économique, social et environnemental, deux institutions de la République consacrées par l’article 6 de la Constitution. Selon le Président, cette proposition entre dans le cadre du raffermissement des réformes constitutionnelles, l’amélioration continue du processus de prise de décision des pouvoirs publics et la rationalisation systématique des charges de l’Etat, différents piliers de la doctrine de transformation de la gouvernance publique voulue à travers la mise en œuvre accélérée du PROJET.
EROSION COTIERE
Face à l’accélération inquiétante du phénomène de l’érosion côtière dans plusieurs localités de notre pays, le chef de l’Etat a indiqué que é les actions menées restent insuffisantes pour accroître durablement la résilience devant les risques et menaces qui s’accentuent. Dès lors, il a invité le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique à présenter en Conseil des ministres et à vulgariser la nouvelle Stratégie nationale de Prévention et de lutte contre l’érosion côtière. Cette stratégie incitative et prospective doit être assortie d’un plan d’action d’urgence global et de plans spécifiques ciblés pour les zones les plus menacées. Il convient, d’ores et déjà, d’envisager dans les zones à risques, le relogement adéquat des populations sinistrées ou fortement exposées.
MESURES INDIVIDUELLES
• Monsieur Sékou Oumar SAGNA, Administrateur civil, matricule de solde n°642 560/1, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, en remplacement de Monsieur Ousmane Diégue Diame FAYE, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur André Almamy Fodé Fossar SOUANE, Commissaire aux enquêtes économiques principal, matricule de solde n°610 931/B, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Industrie et du Commerce.
DOUBLE MEURTRE DE PIKINEMANDAT DE DEPOT POUR NABOU LEYE ET CIE
Les sept présumés meurtriers du danseur Abdoul Aziz Ba dit Aziz Dabala et de Boubacar Gano alias Wally dans leur appartement sis à Pikine Technopole ont tous été placés sous mandat de dépôt hier. En effet, le juge du premier cabinet d’instruction du tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye a suivi le réquisitoire introductif du procureur et a décidé de requérir à l’endroit de Nabou Leye, Mamadou Lamine Diao, Assane et Ousseynou Diao, Serigne Sarr, Oumar Gueye et Fallou Diouf l’ouverture d’une information judiciaire et le mandat de dépôt. Pour rappel, les présumés meurtriers sont poursuivis pour les délits d’association de malfaiteurs, d’assassinats, d’actes de barbarie, de vol aggravé et de complicité de ces chefs. Ils avaient bénéficié d’un retour de parquet avant hier du fait de l’arrestation de Fallou Diop en cavale depuis l’arrestation de ses complices jusqu’à hier lorsqu’il a été livré par son père.
RAPPEL D’AMBASSADEURS LE GENERAL CHEIKH GUEYE FAIT SES VALISES !
Il y a trois semaines, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a pris la décision de rappeler une quarantaine de diplomates dont 19 ambassadeurs et quelque 15 consuls généraux et conseillers d’ambassades. Il s’agit des postes du Royaume-Uni, des Etats-Unis, de Turquie, d’Arabie Saoudite, de Corée du Sud ainsi que des représentations des Nations-Unies, du Saint-Siège au Vatican etc. Il est vrai que chaque nouveau régime politique provoque des changements au sommet de l’Etat. De même qu’au « pied » de l’Etat à savoir les ambassadeurs et autres consuls. Cela dit, les diplomates passent, les ambassades demeurent ! Mais si la plupart se distinguaient par leur appartenance politique à l’ancien régime « Apr/Benno », il y en a qui n’étaient qu’au service de l’Etat. C’est le cas du général d’armée (2s) Cheikh Guèye, désormais ex-ambassadeur du Sénégal en Turquie qui fait partie des départs « collatéraux ». D’ailleurs, « Le Témoin » quotidien a appris que Son Excellence a presque fini de boucler ses valises pour rentrer au bercail. Sans doute un retour imminent et anticipé puisque le président de la République Bassirou Diomaye Faye n’a pas encore nommé son remplaçant. Ancien chef d’état-major général des Armées (Cemga), Son Excellence Cheikh Guèye a été un vrai soldat de la diplomatie au service de son pays. Et comme il l’a toujours été sous les drapeaux en sa qualité de soldat républicain. En effet, « Le Témoin » est convaincu que l’Ambassadeur Cheikh Gueye part avec le sentiment d’une mission diplomatique bien accomplie en Turquie.
AMENDES DE LA PECHE DR FATOU DIOUF REJETTE TOUT COMPROMIS
Les armateurs de la pêche industrielle vont payer jusqu’au dernier centime les amendes qui leur ont été infligées par les services de pêche. Telle est la précision donnée par le ministre de la Pêches et des Infrastructures maritimes Dr Fatou Diouf. Cette dernière a été claire dans sa mise au point qui fait suite à de nombreuses demandes d’annulation et de paiement par moratoire des amendes prononcées pour des infractions de pêche conformément à l’avis de la Commission consultative des infractions et après examen des différentes requêtes. Le Dr Fatou Diouf a indiqué à l’endroit des acteurs dudit secteur qu’aucune disposition des lois et règlements en vigueur, notamment du Code de la Pêche maritime et de son décret d’application, ne donne de telles prérogatives de paiement par moratoire des amendes au ministre en charge de la Pêche. Par le biais d’une note circulaire, Mme Fatou Diouf rappelle que « les amendes retenues ne sont pas simplement des sanctions financières, mais également une mesure dans le cadre de la bonne gouvernance visant à dissuader toute pratique de pêche violant les dispositions réglementaires et qui porterait préjudice à l’exploitation durable de nos ressources halieutiques ». « En conséquence », toujours selon la note, « nous vous demandons de bien vouloir prendre les dispositions nécessaires afin de vous acquitter des montants des amendes dus dans les délais impartis sous peine de l’application des dispositions de l’article 101 de la loi 2015- 18 portant Code de la pêche maritime. Nous comptons sur votre compréhension et votre coopération pour veiller au respect scrupuleux de la réglementation et des mesures de gestion ».
COMMISSAIRE KEÏTA… A LA DIC
Un commissaire de Police à la Division des investigations criminelles. Hier le commissaire de police à la retraite Cheikhouna Keita a été entendu pendant plusieurs heures à la DIC. Cette convocation de l’ancien commissaire de police devenu opposant farouche avait pour but de l’entendre à propos de commentaires qu’il a tenus sur les relations entre le président de la République et son Premier ministre. A sa sortie des locaux de la DIC, l’ancien commissaire de police a révélé aux journalistes présents sur les lieux sa «discussion» entre les enquêteurs et lui. «je suis arrivé ici depuis 15 heures. On me reproche d’avoir fait une déclaration dans une vidéo relativement à la situation à la présidence, notamment entre le président de la République et son Premier ministre. Et quelques incidents qui se sont produits là-bas et qui sont sur la place publique, rapportés par les sites et que j’ai eu à commenter. C’est ce qu’on me demande d’expliquer», a déclaré commissaire Keita devant les journalistes. «Sur ce, je leur ai rétorqué que je n’ai fait que commenter. Ce qui est juste déjà. Et je ne vois en quoi ça devrait être interdit. Maintenant entre moi, ce que je comprends et eux ce qu’ils veulent, il y a une différence. Et eux, ils m’interrogent par rapport à ce qu’ils comprennent et ce qu’ils veulent...J’ai des convictions, j’ai un rôle, je suis un citoyen qui a une responsabilité dans ce pays. J’ai le devoir de parler et commenter ce qui s’y passe», a indiqué le commissaire. « Après ce face-à-face avec les enquêteurs de la DIC, commissaire Keita est prié de repasser ce jeudi dans les locaux de la Dic.
A. Ndong retrouvée morte dans une mare à Bargny
Le corps d’une adolescente a été retrouvé dans une mare au quartier de Wahandé Bargny, au bord du lac. Il s’agit de A. Ndong (14 ans) élève en classe de 4ème, disparue depuis avant-hier. Elle était partie acheter du lait caillé, mais elle ne reviendra jamais. Sa famille avait lancé la recherche et fait des annonces sur les réseaux sociaux et dans les journaux. Il nous revient que pour les besoins de l’enquête, la police a interpellé une copine de A. Ndong. Affaire à suivre !
Crime à Grand Yoff
Un conducteur, un nommé Amadou, a été tué à coup de feu par une bande d’agresseurs à GrandYoff. Selon nos sources, le conducteur voulait sauver une femme poursuivie par les agresseurs. Il a tenté de s’interposer entre eux. Etlà, il reçoit une balle avant de mourir sur le coup. La police de Grand Yoff qui a fait une réquisition pour l’évacuation de la dépouille a ouvert une enquête.
Accident mortel à Poste Thiaroye
Un jeune homme non identifié a perdu la vie hier, près de Poste Thiaroye en tentant de traverser la nationale. Il a été percuté dans un premier temps par un motard qui a pris la fuite en laissant son engin sur place avant d’être écrabouillé par un autre véhicule qui transportait du pain. Le conducteur qui transportait le pain a également pris la fuite, d’après nos sources. Les sapeurs-pompiers ont transporté la dépouille dans une structure sanitaire suite à une réquisition des gendarmes.
Diomaye récompense Mimi Touré
Le chef de l’Etat a récompensé Aminata Touré. Le président de la République vient de faire de l’ex Première ministre de Macky Sall, son Haut représentant. A travers cette nomination, Bassirou Diomaye Faye recase l’ex envoyée spéciale de Macky Sall. C’est dire que la présidente du Mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance est habituée à des postes de haut rang protocolaire. Pour le moment, celle qui rêvait d’être au perchoir de l’Assemblée nationale lors des Législatives de 2022, doit se contenter de ce poste symbolique qu’occupait Moustapha Niasse. Réunion des députés de Benno Quelque chose a été cuisiné entre les murs de la Salle Marie Joséphine Diallo de l’Assemblée nationale où les députés de Benno Bokk Yaakaar se sont réunis, hier. Ils sont en train de peaufiner la réponse adéquate à apporter au président de la République qui leur a demandé d’enterrer leurs principes en procédant à la suppression du Conseil économique social et environnement (CESE) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT). Car le groupe a toujours défendu l’utilité de ces deux institutions dans l’architecture de la gouvernance au Sénégal alors qu'elles sont souvent qualifiées de budgétivores et sans utilité, notamment par les nouvelles autorités. Abdou Mbow et ses collègues sont en train d’aligner une ligne de défense. La réunion qui a été convoquée, hier à 17 heures, s’est prolongée jusque tard dans la soirée. Toutefois, un bon nombre de députés a répondu à l’appel, même si quelques-uns n’ont pas pu participer à la réunion à cause des contraintes. Pour l’heure, difficile de savoir s’ils vont accepter de voter la suppression du HCCT et du CESE. En attendant, le groupe parlementaire prévoit, à l’issue de sa réunion, de tenir un point de presse. Ce sera l’occasion, pour eux, de décliner leur posture par rapport à la convocation de l’Assemblée nationale par le président Bassirou Diomaye Faye. Par ailleurs, les membres du bureau de l’Assemblée nationale sont convoqués aujourd’hui à 11h.
Une nouvelle coalition en gestation à Mékhé
Dans la perspective des prochaines élections législatives anticipées, une nouvelle coalition politique est en gestation à Mékhé. Il s’agit de la Coalition Takku Ligeey Sénégal, portée sur les fonts baptismaux par le Dr. Magatte Wade, maire de la commune de Ngaye Mekhé. Sur sa page facebook, il indique que cette coalition indépendante du pouvoir et de l’opposition est mise en place face à une forte probabilité de dissolution de l'Assemblée Nationale par le pouvoir actuel. L’objectif décliné est de décrocher un groupe parlementaire composé de personnalités de qualité, pour promouvoir une société juste et prospère. Selon Dr Magatte Wade, des partis ayant ou non participé à la dernière élection présidentielle ainsi que des mouvements politiques, des Think tank et des personnalités de renommée mondiale ont pris l'engagement de participer à la mise en place de cette coalition exceptionnelle, pour le développement d'un Sénégal de paix, de justice, de progrès et de bonheur.
Installation du nouveau gouverneur de Thiès
Le ministre de l’Intérieur Jean Baptiste Tine a procédé hier à l’installation de Saër Ndao, dans ses fonctions de nouveau gouverneur de la région de Thiès, en remplacement du Gouverneur Oumar Mamadou Baldé qui a ainsi passé le témoin à son successeur. Il a salué les efforts consentis par le Gouverneur sortant Oumar Mamadou Baldé qui, «en moins de 9 mois passés à la tête de la région, a été sur tous les fronts pour garantir la sécurité, la stabilité et la paix sociale, indispensables à toute initiative de développement». Saër Ndao le nouveau Chef de l’Exécutif Régional est Administrateur Civil de classe exceptionnelle, crédité «d’une longue et riche expérience». Depuis sa sortie de l’Ecole Nationale de l’Administration (ENA) en 2003 en section administration générale, il a successivement occupé les fonctions d’agent à la direction de l’administration générale, adjoint au Gouverneur de Tambacounda, chargé du développement, Préfet de Goudiry, puis de Diourbel, de Mbour. Il a ensuite occupé les fonctions de Gouverneur de Kédougou et enfin Gouverneur de Kolda. Les défis de la région qui l’attendent sont, entre autres, selon le ministre de l’Intérieur, «la lutte contre l’insécurité, la gestion des inondations, la poursuite et l’accompagnement des grands projets de l’Etat dans la région, l’organisation dans grands évènements religieux, la réduction des accidents de la route, la gestion pacifique des nombreux conflits fonciers, la promotion des secteurs de production comme l’agriculture, la pêche, les mines, l’industrie, le tourisme, etc.»
Hommage à Mademba Sock
Le Conseil d’administration de la Caisse de Sécurité Sociale va organiser une cérémonie d'hommage en l’honneur de son regretté président, feu Mademba Sock, décédé en juin dernier. Cet événement prévu le jeudi 29 août 2024 à 15 heures au Musée des civilisations noires à Dakar sera consacré à la vie de feu Mademba Sock au service de l’Institution. Il sera aussi l’occasion de saluer sa contribution de manière significative au renforcement du système de sécurité sociale. A la Caisse de sécurité sociale, Mademba Sock est décrit comme un rassembleur, un bâtisseur, un défenseur pugnace et désintéressé des intérêts de chacun. On se rappelle de Mademba Sock comme celui qui a tracé le chemin vers un syndicalisme respectueux des opinions de chacun, d’un militant de conviction, attaché à la liberté et à l'indépendance, et dont l’engagement ne se mesurait pas, indique une note reçue à L’As.
Un livre blanc sur les réalisations de Macky
Mise en difficulté par les nouvelles autorités dans le débat politique depuis la défaite d’Amadou Ba à la dernière élection présidentielle, l’Alliance pour la République (APR) tente par tous les moyens de redorer son blason. C’est sans nul doute dans cette logique que le parti au pouvoir sortant a décidé de rendre public demain un livre blanc sur les réalisations de l’ancien Président Macky Sall. La cérémonie qui va se dérouler à la permanence de l’APR sera certainement une occasion pour les apéristes de recentrer le débat politique sur eux.
Amadou Ba chez Idrissa Seck
L’ancien Premier ministre a conduit hier une forte délégation chez le leader de Rewmi pour présenter ses condoléances à la suite du rappel à Dieu de sa sœur. La délégation d’Amadou Bâ était composée de l’ancien maire de Guédiawaye Aliou Sall, Mamadou Ibra Kane, Zahra Iyane Thiam, Cheikh Oumar Hanne etc. Ils ont été accueillis par l’ancien ministre Yankhoba Diattara et reçu par Idrissa Seck. Des retrouvailles des compagnons de Macky Sall.
845 kg de chanvre indien saisis au large de Djifère
Dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants, les douaniers ont effectué une importante saisie de drogue à Djifère. Les éléments de la Brigade fluviomaritime de Fimela a mis la main sur 845 kg de chanvre indien, lors d’une opération en haute mer, dans la nuit du dimanche 25 au lundi au large de Djifère. D’après un communiqué parvenu à la rédaction, les agents engagés dans l’opération ont pris en chasse et arraisonné deux pirogues à bord desquelles ils ont découvert 28 colis de chanvre indien d’un poids total de 845kg. Quatre individus (les deux capitaines des pirogues et leurs acolytes) ont été appréhendés par les gabelous. La contrevaleur totale de la drogue et des pirogues est estimée à près de 69 millions de francs CFA. Cette double saisie est rendue possible grâce aux moyens adaptés dont des vedettes de grande vitesse acquises dans le cadre du Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD).
76 migrants interpellés
La Marine nationale ne donne aucune chance aux candidats à l’émigration clandestine. Le patrouilleur Walo de la Marine sénégalaise a intercepté dans la soirée du 26 août une pirogue, à 80 km au large de Dakar, avec 76 migrants dont 55 Sénégalais, 07 Gambiens, 11 Guinéens, 02 Maliens et 01 Bissau-guinéen. Il y avait 06 femmes et 07 enfants.
2 969 nouveaux bacheliers
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Dr Abdourahmane Diouf, tire le bilan des demandes d’orientation des nouveaux bacheliers dans les universités publiques et écoles privées. Ainsi à 4h de la fermeture de la plateforme Campusen, 3 655 nouveaux bacheliers sur les 78 246 admis de cette année n'ont pas encore demandé à être orientés. Selon le ministre, 2 969 nouveaux bacheliers ne se sont pas connectés pour ouvrir de compte et 686 ont ouvert des comptes mais n'ont pas rempli de dossiers. Ses services ont envoyé des Sms de rappel pour donner la chance à tout le monde.
Dr Faustine Engelbert Ndugulile, nouvelle Dg de OMS/Afrique
Notre compatriote Dr Ibrahima Socé Fall n’a pas eu la chance de prendre la Direction régionale de l'Organisation Mondiale de la Santé pour l'Afrique. Il a été battu, lors de l’élection qui s’est tenue hier, par la Tanzanienne Dr Faustine Engelbert Ndugulile après deux tours de vote. Cette dernière devient la nouvelle Directrice régionale de l'Organisation Mondiale de la Santé pour l'Afrique.
LES REACTIONS AU PROJET DE SUPPRESSION DU CESE ET DU HCCT A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MERCREDI
Les parutions de ce mercredi évoquent Les réactions au projet de suppression du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT)
Dakar, 28 août (APS) – Les réactions au projet de suppression du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) sont en exergue dans la livraison des quotidiens reçus, mercredi, à l’APS.
L’Info parle de ‘’tirs groupés sur le président Bassirou Diomaye Faye’’ après la convocation de l’Assemblée nationale pour l’examen d’un projet de loi portant dissolution du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT).
‘’Une décision fortement critiquée et rejetée par des opposants et détracteurs du régime, aussi bien dans sa forme que dans son opportunité. De Thierno Bocoum à Moustapha Diakhaté, en passant par Bougane Guèye et Zahra Iyane Thiam, ils n’ont pas mis de gants pour fustiger la décision présidentielle’’, écrit L’Info.
Selon WalfQuotidien, ‘’le projet de suppression du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) et du Conseil économique, social et environnemental (Cese) est parti pour créer une confrontation entre le pouvoir et Benno. Tout porte à le croire avec la sortie, hier, des députés de l’opposition qui annoncent leur refus de voter ledit texte’’.
En convoquant l’Assemblée nationale pour la suppression du Hcct et du CESE, le président Bassirou Diomaye Faye ‘’met la majorité’’ parlementaire incarnée par le groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY) ‘’au défi’’, estime Sud Quotidien.
‘’Le décret du chef de l’Etat convoquant l’Assemblée nationale aux fins de dissoudre le Hcct et le Cese est vraisemblablement parti pour mettre la représentation parlementaire sens dessus dessous. Pour cause, alors qu’il ne détient pas encore la majorité parlementaire requise pour valider un quelconque projet de loi émanant de son camp, le nouveau régime semble vouloir titiller son opposition par une +mesure+ que certains pourraient assimiler à de la provocation. Ou simplement à un subterfuge pour dissoudre l’Assemblée nationale ? Du coup, la majorité parlementaire Benno Bokk Yaakaar se trouve dans le gril’’, écrit Sud.
L’As note que le groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY) ‘’se braque’’. ‘’Sonko veut sa guerre avec l’opposition, il l’aura. Jugeant inélégante et illégale la démarche du Président Diomaye de faire fuiter l’information sur le décret devant acter la mort du HCCT et du CESE avant même qu’elle n’accède au destinataire, les députés de BBY ont décidé de faire du +Gatsa-Gatsa+ (confrontation) avec les tenants du pouvoir, contre qui ils comptent faire face en faisant avorter la décision du chef de l’État de mettre à mort les institutions dirigées par Aminata Mbengue Ndiaye et Abdoulaye Daouda Diallo’’, rapporte le journal.
Bës Bi, à propos de ‘’l’équation de Benno’’, estime qu’en ‘’prenant le risque de défier la majorité, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a choisi, au nom de la rationalisation des dépenses publiques et du respect des promesses de campagne, de couper les +vivres+ aux politiques de l’APR, du Ps ou de Benno. Le Hcct et le Cese étant de véritables machines de guerre en direction des Législatives anticipées’.
Le Quotidien décèle dans la procédure ‘’une bataille de pouvoirs’’. ‘’La convocation d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale jeudi pour l’examen du projet de loi portant modification de la Constitution, qui porte sur la suppression du Hcct et du Cese, est un excès de pouvoir présidentiel. S’il a les prérogatives de la convoquer, il n’a pas les pouvoirs constitutionnels d’imposer une date aux députés, selon les experts’’, écrit la publication.
Le journal EnQuête souligne que ‘’derrière cette initiative se cache une ambition claire pour les sympathisants et militants du nouveau régime : construire des institutions en adéquation avec les idéaux du nouveau régime, des institutions qui seraient plus efficaces, moins coûteuses et mieux adaptées aux réalités socioéconomiques du pays. Cependant, cette volonté de réforme soulève de nombreuses questions sur les der véritables motivations du président Faye’’.
Pour L’Observateur, ‘’en voulant supprimer le Haut Conseil des collectivités territoriales (Hcct) et le Conseil économique, social et environnemental (Cese), le nouveau régime serait, au-delà du respect d’un engagement électoral, dans une stratégie pour affaiblir ses adversaires politiques en perspective des prochaines élections législatives’’.
Le même journal signale que ‘’les choses se précisent dans l’affaire Aziz Dabala’’, du nom de ce danseur tué à Pikine.
‘’Après l’excellent travail des policiers enquêteurs de la Division des investigations criminelles (Dic), le témoin est passé hier au procureur de la République, Saliou Dicko, pour son premier grand dossier. Les sept mis en cause dans cette affaire (…) ont été déférés au parquet du tribunal de Pikine-Guédiawaye. Les présumés meurtriers de Abdou Aziz Ba alias Aziz Dabala et de Boubacar Gano alias Waly ont été présentés, sous bonne escorte de la Brigade d’in- tervention polyvalente (Bip) (…)’’, selon L’Obs.
Le quotidien EnQuête consacre un large dossier à l’addiction aux téléhones portables et titre : ‘’tyrannie de la technologie’’. ‘’Aujourd’hui, le téléphone portable est indispensable à la vie de chacun. Cependant, certaines personnes, en particulier les jeunes et les enfants, en font un usage excessif. Beaucoup ne peuvent plus se passer de cet outil, même pendant une seule heure. Ils deviennent totalement dépendants, ce qui ne peut qu’avoir des conséquences désastreuses sur leur santé’’, écrit le journal.
Le Soleil met en exergue les 30 mesures annoncées à l’issue du Conseil interministériel sur la gestion de l’eau potable. ‘’Face aux difficultés d’approvisionnement en eau potable dans certaines localités, le gouvernement s’engage à mettre en œuvre des mesures concrètes pour garantir un accès équitable à cette ressource essentielle. Lors d’un Conseil interministériel présidé par le Premier ministre Ousmane Sonko, 30 décisions ont été prises pour répondre aux défis du secteur et les besoins en financement sont estimés á 1.627 milliards de FCfa’’, rapporte le quotidien.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 28 AOUT 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, Yoor-Yoor Bi, Walf Quotidien, Libération, Le Quotidien, EnQuête, L'Observateur, BesBi le Jour, Révélation Quotidien, L'As
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, Yoor-Yoor Bi, Walf Quotidien, Libération, Le Quotidien, EnQuête, L'Observateur, BesBi le Jour, Révélation Quotidien, L'As
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE MERCREDI 28 AOUT 2024
Baadoolo - Kou meun sa morom doumeu !
Diomaye waay ! Il devient de plus en plus un joueur politique. Même si le «Pm qui gouverne» détient les clés et la grinta pour faire face à l’équipe Benno en supériorité numérique. Le chanteur du Port, Wally, avait demandé de retirer le pain de la bouche des «milliardaires». Et des membres du Hcct et du Cese. En attendant l’Assemblée dont les jours sont comptés. À Benno, on ne sait pas encore si on va fusiller le «projet» ou changer de fusil d’épaule. Scier la branche sur laquelle sa puissance est assise… Fii daal kou meun sa morom doumeu. Mais nguir yallah épargnez-nous des coups de pied au ventre.
Diomaye case son alliée Mimi Touré nommée Haut Représentant du Président de la République
C’est en plein direct du JT de 20H que la Rts a lu un communiqué informant de la nomination par décret de Aminata Touré comme Haut Représentant du Président de la République. Membre de la coalition Diomaye Président, Mimi Touré a eu à occuper sous Macky Sall le poste d’Envoyé spécial du chef de l’Etat. Beaucoup avaient vu l’ancienne Première ministre promise à une institution comme l’Assemblée nationale. L’attente a été longue et l’incertitude plane sur la date des Législatives. Et encore que c’est loin d’être évident que Diomaye et Sonko confient le dauphin constitutionnel à un allié à la place d’un Pastéfien. A moins que cette promotion soit provisoire.
Hommage à son ancien Pca La Css honore Mademba Sock ce jeudi
Le Conseil d’administration de la Caisse de sécurité sociale va rendre hommage à son regretté Président, Feu Mademba Sock. L’événement est prévu le jeudi 29 août 2024 à 15 heures au Musée des civilisations noires, à Dakar. Dans une note parvenue à Bés bii, la Css souligne que l’ancien secrétaire général de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas), décédé mi-juin dernier, a «consacré une partie de sa vie au service de l’Institution et a contribué de manière significative au renforcement du système de sécurité sociale».
Mac de Ziguinchor Un cas de torture signalé
L’Organisation nationale d’assistance juridique et judiciaire (Ona2J) a été alertée, lundi matin, d’un «cas de torture» survenu à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Ziguinchor. Un nouveau détenu, M. N., a été «sévèrement agressé» par un surveillant pénitentiaire, K. S., à la suite de son prétendu refus de répondre lors de l’appel du matin. Dans un communiqué, l’Ona2J rapporte que le détenu de la Chambre 2, a subi «des violences graves, entraînant des blessures à la tête et des saignements et reçoit des soins à l’infirmerie de l’établissement». L’Organisation a immédiatement informé le nouveau directeur de la Mac de Ziguinchor. Ce dernier, liton dans le document, a été «très réactif et disponible», et s’est engagé à mener une enquête approfondie et à prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter de tels incidents à l’avenir, si les accusations sont confirmées. En attendant les résultats de l’enquête, l’Ona2J exprime son indignation face à ces actes et appelle la communauté à se mobiliser contre de telles pratiques au sein des établissements pénitentiaires.
Direction générale Oms Afrique - Le Sénégalais Ibrahima Socé Fall perd devant le Tanzanien
Le Sénégal n’aura pas cet honneur de diriger l’Oms Afrique. C’est le Tanzanien, Dr Faustine Engelbert Ndugulie qui a été élu, ce mardi, directeur régional, lors de la 74e session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la Oms, à Brazzaville. Une information livrée par l’Agence congolaise d’information (Aci) en début de soirée. Des sources confient que l’Afrique de l’Ouest aurait pu passer si elle avait un seul candidat. Mais en plus de Dr Ibrahim Socé Fall, le Niger aussi avait son candidat, Dr Boureima Hama Sambo. Le 4e était le Rwandais Dr Richard Mihigo. Le successeur de Dr Rebecca Moeti Matshidiso devrait rendre fonction le 4 février 2025.
Nouvelle saisie au large de Djifère La douane met la main sur 845 kg de chanvre indien
La Brigade fluviomaritime des Douanes de Fimela a réalisé une saisie de 28 colis de chanvre indien d’un poids total de 845 kg, lors d’une opération en haute mer. Ladite opération de cette Subdivision du Littoral Sud, s’est déroulée dans la nuit du dimanche 25 au lundi 26 août 2024 au large de Djifère, renseigne un communiqué de la Direction de la communication et des relations publiques. Quatre individus (les deux capitaines des pirogues et leurs acolytes) ont été appréhendés lors de l’opération. La contrevaleur de la saisie (drogue et moyens de transports) est évaluée à près de 69 millions de francs CFA.
Exploitation minière dans la Falémé La délivrance de permis suspendue jusqu’au 30 juin 2027
C’est une nouvelle mesure des nouvelles autorités. La délivrance de permis d’exploration et d’exploitation minière dans la zone couvrant la Falémé est suspendue jusqu’au 30 juin 2027, selon un communiqué publié, hier, par le ministère de l’Energie, du pétrole et des mines sur la base d’un décret. Les services de Birame Soulèye Diop invitent, par conséquent, les populations riveraines à «dénoncer auprès des autorités administratives ou des Forces de défense et de sécurité tout individu qui tentera d’enfreindre la présente mesure». En marge du Conseil interministériel consacré à l’approvisionnement en eau potable, hier, rapporte l’Aps, le Premier ministre a rappelé que la Falémé est «une question de sécurité publique» et «une préoccupation» que le gouvernement sénégalais essaie de gérer en collaboration avec les autorités maliennes avec lesquelles il s’est entretenu sur le sujet lors de son récent voyage à Bamako.