Baadoolo - Manque d’eau contre mank ndox
Météo waxatina dé ! Prions le Ciel pour que le Magal se passe dans les conditions les meilleures. Mais les dégâts sont déjà nombreux. Certains manquent d’eau. Parce que c’est difficile de gérer les millions de pèlerins qui s’y rendent. Nieneen di mank ndox. Parce que les maisons sont inondées. Yallah rekk meun ! Il y’en a qui ont bu le calice jusqu’… au lit. Et qui n’ont plus où fermer l’œil. En attendant, il faut admirer le soulagement de certains voyageurs à bord de Dem Dikk. Même s’il y a toujours des «bre-bus» galeuses qui ont triplé les prix. Bon Magal à tous ! Jërëjëfé Serigne Touba !
Réplique de Atépa à Madiambal «Inacceptable que des individus aux moyens financiers douteux nous imposent leur loi»
Atépa n’a sans doute pas digéré la grosse pierre de Madiambal Diagne qui l’accuse de vouloir détruire son immeuble aux Mamelles. L’architecte, sans nommer le journaliste, n’a pas non plus utilisé des fleurs pour sa réponse. Dans une vidéo tournée devant le siège de l’Unesco- en référence au patrimoine- il annonce une initiative dénommée Amor (Amis du monument de la renaissance). «L’objectif, c’est de sauvegarder ce que nous avons de plus précieux, à savoir l’environnement qui entoure le Monument de la renaissance qui est notre bien commun. Il est inacceptable que des individus, sans foi ni loi puissent penser qu’ils peuvent nous imposer leur loi parce qu’ils ont des moyens financiers - dont d’ailleurs la provenance est douteuse. Donc nous allons créer avec vous Amor pour l’amour de la patrie», a-t-il dit.
Après 3 mois de prison Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao libres
Ils retrouvent leur liberté, 3 mois après leur condamnation. L’activiste proche de l’Alliance pour la République (Apr), Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao ont purgé leur peine. Ils avaient été arrêtés par la Division des investigations criminelles (Dic) pour offense au Premier ministre et diffamation après la tenue de propos virulents contre Ousmane Sonko. Finalement le juge a retenu le délit de diffusion de fausses nouvelles. Il y a aussi Amath Suzanne Camara qui est en prison pour «offense au chef de l’Etat, acte de nature à jeter le discrédit sur une institution de la République et incitation à enfreindre les lois».
Collision sur la route de Touba - Le président de l’Association des chefs de village de Kaffrine perd la vie
Il ne passera pas le Magal. La faute à un violent accident de la route. Le président de l’Association des chefs de village de la région de Kaffrine, qui se rendait à Touba, n’a pas échappé à une collision entre son véhicule et un camion à hauteur de Boulel, à 20 km de la commune de Kaffrine. Ce mercredi, la Brigade nationale des sapeurs-pompiers a déclaré avoir enregistré 94 accidents ayant occasionné la mort de 4 personnes.
Fermeture du campus ce jeudi Les amicales dénoncent, le Coud fait une concession
Les amicales d’étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop dénoncent la fermeture du campus social annoncée pour jeudi. Dans un communiqué, Elles interpellent le Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud). Elles regrettent que la décision intervient alors que des étudiants sont partis à Touba pour le Magal et ont laissé leurs bagages dans leurs chambres. En outre, elles précisent à l’endroit du Directeur du Coud, Ndéné Mbodj, que «des facultés comme la Faseg et la Fsjp n’ont pas encore terminé les cours» et réclament, en conséquence, le retrait de cette décision. Les amicales déplorent cette mesure «unilatérale, non concertée et irréfléchie» qui, selon elles, relève «d’un amateurisme de premier ordre de la part du Coud». Le directeur du Coud, selon Seneweb, a accédé à cette demande et assuré qu’une «prise en charge sociale exceptionnelle est prévue du 23 au 31 août» pour certains étudiants de la Fsjp (de Licence 1 à Master 1) et de la Faseg (Master 1).
Kataba 1 dans le Bignona Le sous-préfet Amadou Wagué n’est plus
Le sous-préfet de l’arrondissement de Kataba 1, département de Bignona, est décédé ce mercredi. Selon les informations d’autorités proches du défunt, Amadou Wagué ne se sentait pas bien ces derniers jours, ce qui a d’ailleurs justifié son absence au Comité départemental de développement (Cdd) convoqué par le Préfet, lundi dernier. Pour rappel, M. Wagué a été muté à Sagatta Djoloff, lors du dernier mouvement du commandement territorial rendu public a l’issue du Conseil des ministres du 7 août 2024.
LE CDEPS DÉNONCE DES MANIPULATIONS DU MINISTRE DE LA COMMUNICATION
Selon le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse, il s’agit d’une opération de manipulation et de diabolisation à des fins politiques pour organiser la disparition d’entreprises pour en créer d’autres totalement acquises à des causes partisanes.
Le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) a tenu un point de presse pour faire le bilan de sa « Journée sans presse » du 13 août mais encore apporter un rectificatif aux informations fournies par le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique lors du lancement de la plateforme de déclaration des organes de presse.
Dans une note, le CDEPS dénonce la fausseté des annonces faites et estime qu’il s’agit «d’une opération de manipulation et de diabolisation à des fins politiques pour saper la crédibilité de la presse et/ou pour organiser la disparition d’entreprises pour en créer d’autres totalement acquises à des causes partisanes ».
Concernant la fiscalité des entreprises, le communiqué indique « les montants dues par les entreprises de presse et annoncés par le ministre sont inexacts et le chiffre décliné est fourre-tout de 40 milliards F CFA qui agrège droits simples, taxation d’office et pénalités » et déplore la publication de données de la presse en violation totale du secret de la situation fiscale.
Sur la situation sociale des entreprises de presse, le CDEPS est d’avis que des efforts restent à faire mais n’accepte pas qu’un échantillon de 217 journalistes soit pris en compte pour prouver une précarité des reporters.
Sur le Fond d’Appui et de Développent à la presse (FADP), le CDEPS veut la mise en lumière des 800 millions d’aide à la presse détournés et récuse «tout insinuation tendant à impliquer les représentants de la presse au FADP ».
Le chanteur Sidy Diop envoyé en prison -
L’artiste chanteur Sidy Diop a été déféré au parquet hier. Il a été placé sous mandat de dépôt par le procureur pour défaut de permis de conduire et d’assurance. Il a passé hier sa première nuit à la citadelle du silence. L’artiste fera face au juge du tribunal des flagrants délits de Dakar lundi prochain. Pour rappel, Sidy Diop a été arrêté le lundi 19 août 2024 par la gendarmerie de Hann pour défaut de permis de conduire et défaut papier d’assurance de sa voiture
Autorisation de l’avortement en cas de viol et d’inceste
Pour mieux outiller les journalistes sur l’autorisation de l’avortement en cas de viol et d’inceste, l’association des journalistes en santé, en collaboration avec Taskforce, a tenu un atelier sur l’avortement médicalisé. D’après la présidente, Madjiguène Sarr Bakhoum, cet atelier aidera les journalistes à avoir une meilleure compréhension de la problématique de l’avortement ainsi que du protocole de Maputo qui met à la charge des États parties l’obligation de donner accès à l’avortement médicalisé aux femmes et aux filles enceintes suite à un inceste, un viol ou toute autre forme d’agression sexuelle ou lorsque la santé mentale ou physique de la femme ou de la fille enceinte est en danger, ou encore lorsqu’il y a risque sur la vie de la femme, de la fille enceinte ou du fœtus. Le rapport sur la situation des droits des femmes dans les lieux de détention au Sénégal en 2015 révèle que 16% d’entre elles sont incarcérées pour infanticide et 3% pour le délit d’avortement. Le crime d’infanticide est souvent la conséquence de situations discriminatoires ou de violences préexistantes, notamment de grossesses issues d’actes de violences sexuelles (viol, inceste pédophilie).
Plainte de Thierno Alassane Sall contre les deux Cheikh
A la suite du jeu de ping-pong entre le ministre de l’Hydraulique et l’ancien directeur général de l’Onas, le député entre dans la danse. Thierno Alassane Sall qui veut la lumière dans cette affaire qui pue la corruption va déposer officiellement aujourd’hui une plainte contre X auprès du procureur de la République, afin qu’il édifie le peuple sénégalais. Selon le leader de la République des Valeurs, au moment où «nous pataugeons dans les eaux nauséabondes qui polluent notre environnement et contaminent nos aliments, le ministre en charge de l’Assainissement et l’ancien Directeur de l’Onas continuent d’enfoncer la république dans les caniveaux, en se lançant des accusations de corruption par presse interposée ». A l’en croire, dans cette affaire d’eaux troubles, une chose est certaine : «l’un des deux, le ministre ou le DG, ne dit pas la vérité. Seule la Justice peut faire la lumière sur cette affaire»
Bras de fer entre la Cbao et les travailleurs
Le bras de fer entre la CBAO et ses travailleurs est loin de connaître son épilogue. L’affaire qui a été évoquée hier à la barre du tribunal du Travail a été renvoyée au 3 septembre prochain pour la mise en état du demandeur du procès opposant la CBAO aux travailleurs licenciés. Il faut souligner qu’Amadou Lamine Diack, Ali coumba Nael, Jean-Claude Husband et Idy Watt avaient saisi le tribunal du travail suite à leurs licenciements pour motif de grève.
L’audit de la SN HLM bouclé
L’audit de la Sn Hlm est bouclé. Les auditeurs ont fini de fouiller la gestion du Directeur général sortant, Mamadou Diagne Sy Mbengue. L’annonce est de l’actuel Directeur général de la SN HLM, Bassirou Kébé qui a d’ailleurs reçu le rapport d’audit le 20 août 2024. Les auditeurs ont examiné toutes les divisions et procédures de la société. Selon Bassirou Kébé, ce bilan est essentiel pour orienter les choix futurs. Il va transmettre le rapport aux autorités compétentes pour une évaluation détaillée de la situation de la SN HLM. La direction s’engage à mettre en œuvre les recommandations afin de renforcer l’efficacité et la crédibilité de l’organisation.
Une commission pour renégocier les contrats d'hydrocarbures
Le gouvernement est déterminé à renégocier les contrats d’hydrocarbures. Il a fait un pas supplémentaire pour revoir les contrats pétroliers, gaziers et miniers pour que le Sénégal en tire davantage de bénéfices. Le Premier ministre Ousmane Sonko a mis en place une commission d'experts. Elle est composée de hauts cadres de l'administration sénégalaise, des experts dans les domaines pétrolier, minier, fiscal et économique. Selon Sonko, l’installation de la commission découle de la volonté du chef de l’Etat de respecter son engagement. « Nous avions eu à regretter et dénoncer vigoureusement la manière dont les accords et les conventions ont été conclus au détriment de la plupart du temps des intérêts stratégiques du Sénégal et de son peuple», a déclaré le chef du gouvernement lundi. A l’en croire, le gouvernement a pris l'engagement ferme de revenir sur ces différents accords, de les réexaminer et de travailler à les rééquilibrer dans le sens de l'intérêt national. Le premier exercice consiste à passer en revue ces conventions à l'aune des différentes bases juridiques qui les fondent.
Pastef Keur Massar au front
Les militants du parti Pastef du département de Keur Massar (sages, jeunes, femmes) ont tenu hier un point de presse pour dénoncer les vagues d’attaques contre des responsables de la mouvance présidentielle dont Waly Diouf Bodian. Ils promettent désormais de s’ériger en bouclier contre les détracteurs du régime dont le communicateur traditionnel Bécaye Mbaye à qui ils promettent l’enfer sur le terrain politique.
Colère des ex travailleurs de Icotaf
Revoilà les travailleurs de l’ex usine Icotaf qui continuent de réclamer leurs droits à leur ancien employeur, Oumou Salamata Tall. Selon eux, elle refuse d’appliquer les décisions de justice sur la liquidation de la société. Ces anciens employés de Icotaf qui ont adressé une lettre au Chef de l’État et au Premier ministre espèrent que leurs doléances seront entendues. Jointe au téléphone, Oumou Salamata Tall déclare ignorer ces protestataires.
Escroquerie au foncier
Promoteur immobilier à Pikine Icotaf, Ch. Mbengue est dans de beaux draps. Âgé de 52 ans, le mis en cause a vendu au sieur Ch. Ndiaye un terrain litigieux. Car après avoir remis une avance de 4,800 millions francs sur les 6 millions pour l’achat du terrain, Ndiaye a eu la surprise de sa vie en se rendant sur le site à Tivaouane-peulh pour démarrer les travaux de construction de la parcelle. Une autre personne se présente et dit être le propriétaire du terrain. Les gendarmes de la Dscos se sont rendus sur les lieux pour sommer Ndiaye d’arrêter les travaux. Sachant qu’il a été roulé dans la farine, Ndiaye s’est rendu à la Division des investigations criminelles pour porter plainte contre le promoteur indélicat Ch. Mbengue. Ce dernier a reconnu les faits avant de solliciter un moratoire. Ce que le plaignant Ch. Ndiaye a refusé. Il est placé en garde à vue et déféré au parquet pour escroquerie au foncier.
Grogne des boulangers
Le regroupement des boulangers du Sénégal (Rbs) est en colère contre l’État du Sénégal qui a imposé les prix du pain en lieu et place d’une homologation. Ils estiment que le Gouvernement a fixé la baguette à 150 francs sans tenir compte de la cherté des intrants comme la levure, le sel, les améliorants mais aussi du coût de l’eau et de l’électricité. Ils ont, d’ailleurs, tenu un point de presse à Guédiawaye pour annoncer la fermeture d’une dizaine de boulangeries, la réduction de leurs personnels. Ils exhortent l’État à engager des discussions pour éviter la mort programmée de leur secteur.
Coup de gueule des ferrailleurs
La fédération nationale des ferrailleurs, recycleurs et brocanteurs (Fnfrb) dit halte aux lobbies qui veulent s’approprier leur secteur. Pour le président, Assane Bischichi, des lobbies sont en train de manœuvrer pour s’accaparer des licences d’exportation de la ferraille. Ils pensent que cela ne passera pas au regard de la volonté des autorités, notamment du ministre du Commerce, d’assainir leur secteur
Proparco alloue 6,5 milliards à Acep Sénégal
Proparco, une filiale du groupe Agence française de développement (AFD) a alloué à Acep Sénégal une ligne de crédit senior de 6,5 milliards de francs CFA. Ce financement vise à stimuler l'expansion des prêts de cette structure, en particulier auprès des micro-agriculteurs et micro-entrepreneurs opérant dans la chaîne de valeur agro-alimentaire locale. Selon un communiqué reçu à «L’As», ce financement vise à soutenir les très petites et moyennes entreprises (TPE/PME) en mettant un accent particulier sur celles détenues ou dirigées par des femmes. D’après la même source, ce partenariat devrait permettre au minimum de doubler l'activité de prêts d'ACEP Sénégal, renforçant ainsi l'autosuffisance alimentaire du Sénégal. Grâce à cette ligne de crédit, Acep Sénégal pourra créer près de 7 500 emplois et soutenir environ 2 300 TPME, dont au moins la moitié est impliquée dans le secteur agricole. Cette approche intégrée vise à renforcer toute la chaîne agricole locale, à accroître l'échelle des opérations, et à contribuer significativement à la souveraineté alimentaire du Sénégal. Àce jour, 49 % des sociétaires et 46% des clients d’ACEP Sénégal sont des femmes, tandis que les prêts qui leur sont accordés ne représentent que 23% de l’encours. Afin de développer l’entrepreneuriat féminin, ACEP a mis en place des dispositifs permettant de favoriser l’inclusion financière des femmes.
L’APPEL invite à une mise à jour du CNRA
En voulant appliquer à la lettre le code de la presse, les autorités doivent commencer par la mise à jour du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA). Le rappel est de l’association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (APPEL), qui a appris à travers un communiqué que le CNRA rappelle aux éditeurs, distributeurs et diffuseurs que selon l’article 94 de la loi n°2017-27 du 13 juillet 2017 portant Code de la presse, que l’exercice de toute activité est subordonné à une autorisation délivrée par le ministre chargé de la Communication, après avis conforme de l’organe de régulation. L’association est surprise que le CNRA attende maintenant pour rappeler cette importante disposition. Et pourtant, ajoute-elle, le régulateur a eu le temps d’organiser des concertations avec les radios et télévisions traditionnelles en février 2021 jusqu’à signer des conventions et cahiers de charges avec leurs directions. Pourquoi les éditeurs de la presse en ligne, notamment des WebTV et WebRadio, n’étaient pas conviés à ces pourparlers, s’interrogent-ils. L’association a toujours rappelé aux autorités que le CNRA est caduc et qu’il ne peut plus assurer la régulation d’un secteur où le numérique a fini par s’imposer. Elle le réitère et demande ainsi à tous ses membres et acteurs de l’écosystème digital média de ne pas donner suite à cette injonction du CNRA. Les éditeurs de la presse appellent les nouvelles autorités à rouvrir les discussions sur l’avant-projet de la HARCA qui est au secrétariat général du gouvernement pour opérer les mises à jour nécessaires.
KEEMTAAN GI - GANG DES TUEURS DE LA ROUTE
Nos routes tuent et n’ont jamais cessé de semer peines et douleurs au sein de familles éplorées. Des voyous tuent et détruisent impunément des vies sans que des sanctions appropriées à la mesure de leurs crimes ne leur soient appliquées. Ils tuent avec désinvolture et un sentiment de « je m’en foutisme ». Ces auteurs d’homicides s’en sortent gaillardement toujours avec des peines d’une déconcertante légèreté. Ces gangs de la route, protégés par des syndicalistes qui ont réussi depuis plus de trente ans à imposer leurs diktats à tous les pouvoirs, sévissent sans état d’âme. Les mêmes personnes trônent à la tête de ces associations où elles font parler leurs biceps plutôt que leur intellect qui les a désertées depuis longtemps pour le profit. Convoqués dans le cadre de la préparation des états généraux du secteur des transports, certains de ces messieurs restent réfractaires à toutes sanctions qui toucheraient leurs portefeuilles. Ils ont ainsi réussi à tordre les bras à tous les pouvoirs qui se sont succédé à la tête de ce pays depuis 1960. Bien entendu, quand ce pays était dirigé par des Blancs, ils n’osaient pas avoir ces comportements que nous dénonçons. Tous les rencontres et séminaires initiés pour réduire les homicides sur les routes n’ont pu arrêter l’hécatombe. C’est d’ailleurs symptomatique que tous les accidents portent la signature de camionneurs et autres conducteurs de carcasses qui auraient dû être à la casse depuis longtemps et qui continuent de rouler. Au mépris du code de la route. Qu’ils aient sommeil ou qu’ils aient consommé de l’alcool ou des drogues, rien ne peut empêcher ces chauffards de prendre le volant. Nos routes sont certes étroites à l’intérieur du pays en plus d’être mal éclairées. Ce qui devrait inciter les chauffeurs à faire preuve de prudence. Mais c’est sur ces routes qu’ils mettent le pied sur l’accélérateur, se fichant de la vie de gens qu’ils transportent. Ça, c’est le côté macabre qui porte la signature de conducteurs. A l’arrière-plan, se cachent les propriétaires de ces véhicules qui se révèlent être de véritables gangsters. Des véhicules dévolus à la casse sont ainsi remis dans la circulation après que les propriétaires ont encaissé la prime de casse. C’est ce qui explique tous ces véhicules qui circulent et qui ne devraient rouler sur aucune route du monde. A de tels individus, le seul langage qu’il faudrait leur parler c’est celui de la fermeté. Encore faudrait-il que les gouvernements successifs osent affronter les maffias qui sont derrière ces gangs du secteur des transports terrestres. L’actuel ministre des Transports ne devrait point fléchir. Il lui faudra être ferme dans l’application des mesures qui sortiront du conclave de ce secteur — un conclave prévu le mois prochain — et les appliquer sans état d’âme. Rigueur implacable. Le seul langage qui mettrait fin aux massacres. KACCOOR BI - LE TEMOIN
ARRESTATION DE SIDY DIOP LES JUSTICIABLES S’EN FELICITENT !
Arrêté pour défaut de permis de conduire et de police d’assurance, le chanteur Sidy Diop a été déféré hier et placé sous mandat de dépôt par le procureur de la République. Il sera jugé lundi 26 août prochain devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour diverses infractions liées au code de la route. Ndeyssane il n’ira pas au magal de Touba ! Une arrestation qui ravit en tout cas le Sénégal des justiciables car Sidy Diop se prenait pour une star planétaire bénéficiant de l’immunité…judiciaire. Autrement dit, il se croyait tout permis ! Y compris rouler sans permis… D’ailleurs Sidy Diop s’aventurait même parfois à conduire des bolides sans plaque d’immatriculation, confient ses proches. Pendant ce temps, aucun ministre, magistrat ou avocat par exemple n’osait conduire une voiture sans permis ou police d’assurance. Toujours est-il que l’arrestation de Sidy Diop est un signal de rupture très fort dans un Sénégal de Diomaye qui se veut Etat de droit. Dans ce sens, « « Le Témoin » félicite les nouvelles autorités de la gendarmerie d’avoir tenu bon et solide face aux nombreuses interventions en faveur du chanteur. De même que les nouvelles autorités judiciaires pour l’application stricte de la loi pour que plus jamais ça !
MAGAL DE TOUBA L’ETAT A RESPECTE 96% DE SES ENGAGEMENTS
L’état des lieux fait par le ministre de l’Intérieur à deux jours du Magal montre que l’Etat a respecté 96 % de ses engagements. Une manière pour les autorités de rassurer le khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, et les dignitaires de la cité de Bamba. L’annonce a été faite ce mardi par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à l’issue de la réunion d’évaluation nationale du grand Magal de Touba organisée à la résidence Darou Marnane. Jean Baptiste Tine s’est dit ”entièrement satisfait” du travail accompli jusqu’ici par les différents services étatiques impliqués dans l’organisation de cette manifestation religieuse. « Et nous espérons que d’ici vendredi, nous atteindrons les 100% de réalisation », a ajouté le général Jean Baptiste Tine. Prenant la parole, le porte-parole du Khalife général des mourides, Serigne Bassirou Abdou Khadre, a salué les efforts du gouvernement et l’ensemble des services concernés pour leur « mobilisation exceptionnelle dans ce contexte particulier marqué par l’hivernage ».
SONKO VEUT UNE APPROPRIATION DU « PROJET » PAR LES SENEGALAIS
Le Projet doit être approprié par les Sénégalais. C’est la forte conviction d’Ousmane Sonko, leader de Pastef et Premier ministre qui rencontrait ce mardi des artistes musiciens qui avaient soutenu le Pastef. Il a souligné que la réussite du Projet devenu programme national dépend du degré d’adhésion populaire. Selon lui, il est crucial que chaque citoyen comprenne la direction que va prendre l’État dans les années à venir pour pouvoir contribuer efficacement à la réalisation des objectifs fixés. « Celui qui ne sait pas où tu vas ne peut pas t’accompagner. Donc, la réussite du « PROJET » dépendra du niveau d’appropriation populaire », a déclaré Ousmane Sonko. Il a insisté sur l’importance de faire du « PROJET » une vision partagée par tous, au-delà des individus ou des groupes particuliers. Pour renforcer cette appropriation, le Premier ministre a annoncé l’organisation prochaine d’ateliers de formation et d’information à travers le pays. Ces sessions auront pour but de recueillir les avis des citoyens afin de garantir une compréhension commune du « « PROJET » et de s’assurer que chacun puisse contribuer à son succès. « Il est fondamental que les citoyens aient une compréhension claire des attentes et des objectifs de cette vision », a-t-il ajouté. Évoquant la pertinence du « PROJET » en tant que référentiel politique du régime actuel, Ousmane Sonko s’est réjoui des résultats obtenus en seulement quatre mois, comparant cette réussite au Plan Sénégal Émergent (PSE) de l’ancien gouvernement. Il a promis de présenter prochainement les résultats de sa vision, articulés autour de trois grands axes. Ousmane Sonko a également salué l’engagement des artistes dans la défense des causes communes, soulignant leur rôle important dans la sensibilisation et la mobilisation des masses. Il a invité chaque citoyen à faire du développement du pays une priorité personnelle, appelant au culte du travail et du civisme.
SONKO RAILLE L’OPPOSITION…
Le président de Pastef n’a pas raté hier l’opposition. Recevant des artistes musiciens qui ont accompagné le Projet jusqu’à l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence de la République, Ousmane Sonko a précisé qu’il parlait en tant président de Pastef. D’ailleurs, il n’a pas voulu recevoir les artistes musiciens à la Primature. Cette rencontre visait à remercier les artistes musiciens pour services rendus au parti lors de la campagne. Devant ces invités spéciaux, Ousmane Sonko s’est aussi dit ouvert à un débat avec les acteurs politiques de tous horizons. « Nous sommes en politique et nous l’assumons pleinement. Je suis prêt à débattre avec tout le monde, notamment sur les politiques publiques, les ressources naturelles et la finance publique », a-t-il affirmé. Il s’est aussi exprimé sur l’état de grâce. « Nous, on ne connait pas l’état de grâce. L’état de grâce c’est pour les faiblards. Quand on était du côté de l’opposition on n’avait pas bénéficié d’état de grâce. Les dés sont jetés quiconque veut s’opposer n’a qu’à se lancer. Nous, ce que l’on sait, c’est se battre et dans le bon sens du terme. On ne provoque personne, mais quiconque nous cherche, nous trouvera. Et c’est de cette façon que l’on compte gouverner le pays. Qui veut s’opposer n’a qu’à le faire, on n’a que dalle à faire de cette opposition, une opposition de sac à main ne nous fait pas trembler. Une n’opposition qui vit avec l’espoir de voir la séparation de Sonko et Diomaye, on ne la calcule pas. On est serein et on dort tranquillement » a ironiquement indiqué le leader de Pastef. Ousmane Sonko a aussi annoncé la reprise des activités politiques de parti Pastef. Il a promis de poursuivra les rencontres avec tous les acteurs quel que soit leurs domaines qui ont cru au projet malgré tout ce qu’ils ont subi. Ousmane Sonko a profité de l’occasion pour réitérer son engagement en faveur d’une gestion transparente et vertueuse de l’État. « Tout ministre ou directeur qui accepte une somme illégalement sera immédiatement démis de ses fonctions », a-t-il averti. Il risque d’y avoir beaucoup de monde qui sera démis… …
ET DEMANDE AUX SENEGALAIS DE PATIENTER POUR LES VICTIMES DES MANIFESTATIONS
Restons à cette audience spéciale avec les artistes qui ont accompagné le Projet. Ces derniers ont évoqué la justice pour les Sénégalais qui ont été tués ou blessés lors des graves manifestations des années 2021- 2023. Ousmane Sonko a exprimé son profond attachement aux jeunes victimes des manifestations, affirmant : « Je ne passe pas une seule nuit sans penser à eux. » Le leader de Pastef s’est dit reconnaissant envers ces jeunes qu’il considère comme des martyrs, soulignant l’importance des sacrifices qu’ils ont consentis dans la lutte pour la justice et la démocratie. « Le Sénégalais est par essence impatient. » Une manière de dire à ses invités que l’actuel régime qui doit sa victoire à la présidentielle au sacrifice suprême des nombreux morts et blessés lors des récentes manifestations. Il a rassuré que ceci n’a jamais été occulté par le régime actuel. « Ces jeunes sont partis pour que le Sénégal change. Nous ne devons pas oublier cela. Si nous nous laissons emporter par les ors du pouvoir, nous aurons trahi le peuple sénégalais. Et ceci n’est pas ce que nous souhaitons ». D’après le président du Pastef, « chaque chose en son temps » mais il faut que les Sénégalais sachent que, pour ces victimes, « le régime n’a d’autre choix que de réussir ».
LA SOCIETE CIVILE APPELLE L’ETAT ET LA PRESSE AU DIALOGUE
La société civile, réunie au sein de « Forces vives » et composée de Afrikajom center, du COSCE, de ONG 3D, PACTE, GRADEC, PFANE, Réseau Siggil Jiggeen, LSDH, RADDHO, ONDH, AFEX, URAC, AJED, OSIDEA, Handicap FormEDUC, a reçu une délégation des patrons de presse le 15 août 2024. Après l’entretien, la société civile reste convaincue que le bras de fer qui oppose les journalistes aux autorités doit être surmonté par le dialogue entre les deux parties. « Le journalisme est l’épine dorsale de la démocratie, une force qui éclaire les citoyens, et façonne l’opinion publique. Il est donc un fait incontestable que les destins de la presse et du pouvoir sont intimement liés. Ils constituent deux piliers forts de la démocratie », ont déclaré les « Forces vives » qui lancent un appel aux deux parties et les exhortent à se retrouver autour d’une table pour discuter dans l’intérêt supérieur de la Nation. La Société Civile, réunie au sein des Forces vives », se dit disposée à accompagner les deux parties dans cette perspective.
LA PRESSE SOUS PRESSION
Au Sénégal, les médias traversent une période trouble sur fond de blocage des comptes de certaines entreprise de presse par l’Etat. Mais, les acteurs sont conscients que leurs problèmes vont au-delà de la dette qu’ils doivent à l’Etat....
Au Sénégal, les médias traversent une période trouble sur fond de blocage des comptes de certaines entreprise de presse par l’Etat. Mais, les acteurs sont conscients que leurs problèmes vont au-delà de la dette qu’ils doivent à l’Etat. Et ceux qui en pâtissent le plus sont les reporters...
L’autre vérité, conséquence de la crise qui frappe le secteur de presse, c’est la précarité du métier de journaliste et de professionnel des médias au Sénégal. Syndicats et associations de presse ne cessent de rappeler aux patrons leurs obligations vis-à-vis du personnel qui fait fonctionner leurs entreprises.
Des travailleurs qui déplorent à longueur d’année leurs mauvaises conditions de travail et leurs salaires dérisoires qui les font passer pour des miséreux. La Convention des jeunes reporters du Sénégal (CRJS) dresse d’ailleurs un tableau très sombre de la situation...
Pour faire face à ces difficultés, les professionnels des médias en appellent au soutien de l’Etat. Ils demandent une augmentation de l’aide à la presse, au cœur d’une nouvelle polémique à la suite des chiffres révélés par le ministre de la Communication la semaine dernière.
LA POLEMIQUE ONAS AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MERCREDI
Les parutions de ce mercredi insistent sur L’affaire du marché de curage passé par de l’Office nationale d’assainissement du Sénégal
Dakar, 21 août (APS) – L’affaire du marché de curage passé par de l’Office nationale d’assainissement du Sénégal continue de prendre de l’épaisseur dans les quotidiens parvenus mercredi à l’APS, ce sujet servant opportunément d’angle d’attaque de certaines figures de l’opposition contre le nouveau pouvoir.
Le Soleil, par exemple, se fait l’écho des “éclairages et révélations” du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement dont certains responsables ont animé une conférence de presse, mardi, pour nier “toute implication” du ministre de tutelle, Cheikh Tidiane Dièye, “dans le choix des attributaires dudit marché”.
“La bataille médiatique entre l’ancien directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Cheikh Dieng, et le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement se poursuit”, constate le journal, en revenant sur une conférence de presse animée par le directeur de l’assainissement, qui exerce “la tutelle directe” de cet établissement public en charge des projets d’assainissement de l’Etat.
Toute cette affaire est partie des accusations de l’ancien directeur de l’ONAS, limogé environ trois mois après son arrivée à la tête de cette structure. Selon Cheikh Dieng, le ministère de tutelle aurait attribuant des contrats de curage à deux sociétés sans procédure transparente.
“L’Etat patauge” dans cette affaire, fait observer le journal Le Quotidien, après la conférence de presse convoquée par le ministère de l’Hydraulique dont les techniciens se sont livrés, à cette occasion, “à un exercice ce clarification sur des marchés de gré à gré pour lesquels Cheikh Dieng a incriminé le ministre Cheikh Tidiane Dièye”.
“A les en croire, ajoute Le Quotidien, le ministre Cheikh Tidiane Dièye n’a fait qu’exécuter les recommandations du groupe de travail technique qui, après avoir constaté des lenteurs et manquements dans l’exécution des marchés, a préconisé une procédure d’entente directe avec des entreprises dont la capacité est reconnue, afin de corriger les impairs”.
Selon L’Observateur, le directeur de l’Assainissement, Oumar Sène, ”est monté au créneau pour apporter des précisions” et balayer d’un revers de main les accusations de Cheikh Dieng contre le ministre Cheikh Tidiane Dièye.
Sur la même affaire, Tribune titre : “Le ministre Cheikh Tidiane Dièye esquive, Cheikh Dieng maintient ses accusations”. La réplique des services de Cheikh Tidiane Dièye est “loin de la réponse Bi Nu Beugg !”, celle attendue par l’opinion, note pour sa part le quotidien Bès Bi Le Jour. Le journal en profite pour faire de la dérision en faisant un clin d’œil à un slogan ayant fait la fortune de la plateforme politique du ministre, “Avenir Sénégal Bi Nu Begg”, qui peut se traduire par “l’avenir que nous souhaitons pour le Sénégal’’.
“L’ONAS lave le ministre à grande eau”, résume L’As. Enquête parle d’attaques et de contre-attaques, pendant que Le Mandat affiche que “Bougane Guèye Dany fustige la tentative de diversion de Sonko en pleine tourmente de l’ONAS”.
Kritik’ signale que le leader du mouvement “Geum Sa Bopp, les Jambaars”, un des contempteurs les plus en vue du nouveau régime, interpelle le parquet financier, tout en accusant le Premier ministre Ousmane Sonko de détourner l’attention sur [ce] scandale majeur […]”.
Suffisant pour exacerber les antagonismes politiques entre le pouvoir et certaines figures de l’opposition que le Premier ministre peint en “poule mouillée”, note le quotidien L’info. ”Ousmane Sonko qui rencontrait hier des militants de Pastef, en a profité pour poser son viseur sur les opposants”, les “traitant de tous les noms”, rapporte le journal.
Le chef du gouvernement, leader du parti Pastef au pouvoir, ”affirme que le régime n’a pas besoin d’état de grâce derrière lequel se cache ls opposants qu’il qualifie de peureux, d’insulteurs, tout en les invitant à descendre sur le terrain et s’opposer autant qu’ils peuvent, puisque cela n’ébranle nullement le régime”, ajoute L’info.
”Sonko reprend ‘le combat politique’ et les menaces” (Vox Populi). “Nous n’avons pas besoin d’état de grâce”, répète-t-il dans des propos rapportés à sa une par le quotidien Libération.
”Sonko nargue l’opposition”, en déclarant ”ne pas être ébranlé par ‘une opposition sac à main’ et qui n’existe que par des insultes”, relève le quotidien L’As, lequel annonce par ailleurs qu’en perspective des législatives, “une coalition XXXL” est en gestation, autour de Khalifa Sall, Bougane Guèye Dany et Amadou Ba.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 21 AOUT 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Révélation Quotidien, EnQuête, Le Quotidien, Libération, Le Soleil, L'As, Bes Bi le jour, L'Observateur
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Baadoolo - Farce de mauvais… égout !
Cheikh Tidiane Dièye a parlé. Pardon, a fait parler. Acculé par Cheikh Dieng, le ministre a pris le canal d’évacuation des accusations. Parce que les eaux usées de «lobbies» ruisselaient vers lui. C’est toujours compliqué de faire un travail de rattrapage. Seytaane waxul dëgg, waaye yaxx na xel. Le leader de Sénégal bi nu bëgg n’a pas servi la réponse bi nu bëgg. Hier, c’était comme une farce de mauvais… égout. Et attention, le coup de balai contre Dieng pourrait aussi lui être appliqué. Parce que ku nieupp tufli nga tooy. Comme inondations kay !
Inculpé pour défaut de permis et d’assurance Sidy Diop fait son Magal en prison
C’était redouté, mais c’est arrivé ! Sidy Diop a été placé sous mandat de dépôt, a-t-on appris de Seneweb. Le chanteur, arrêté lundi par la gendarmerie de Hann, a été déféré au parquet ce mardi et inculpé pour défaut de permis de conduire et d’assurance pour sa nouvelle voiture. Le procès du lead vocal du groupe 5 Etoiles est prévu, lundi prochain, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar.
«Intention» de Atépa de faire détruire son immeuble Madiambal Diagne démolit Pierre
Madiambal Diagne accuse Pierre Goudiaby Atépa de vouloir détruire son immeuble sis aux Mamelles. Sur X, le journaliste a publié un communiqué relatant les échanges entre l’architecte et un entrepreneur turc. Le patron du Groupe Avenir Communication, qui édite le journal Le Quotidien, indique que M. Goudiaby, «qui se vante de son influence sur les nouvelles autorités du pays, n’a pas pu dissimuler sa haine à (son) endroit» devant Tufan Fayzi Nsamoglu, un de ses «partenaires et constructeur de l’immeuble». Il rapporte que lorsque le constructeur a cité son immeuble en cours de finition parmi «ses belles références», Atepa aurait lancé un soupire : «I want to crash that building (je veux casser cet immeuble)». Le journaliste de mettre en garde : «On verra si le Sénégal est un État de Droit».
Enregistrement des organes de presse - L’Appel invite le Cnra à se réguler d’abord
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a rappelé à l’ordre, lundi, les éditeurs, distributeurs et diffuseurs de services de communication audiovisuelle. L’Association des éditeurs et professionnels de la presse en Ligne (Appel), dans un communiqué, s’étonne que l’organe dirigé par Babacar Diagne, «attende maintenant pour rappeler cette importante disposition», alors qu’«il a eu le temps d’organiser des concertations avec les radios et télévisions traditionnelles en février 2021 jusqu’à signer des conventions et cahiers de charges avec leurs directions». Ibrahima Lissa Faye et ses camarades soulignent que le Code de la presse est largement «en avance sur les textes du Cnra» et proposent «la création d’un nouvel organe de régulation adapté au contexte et aux enjeux de l’heure», rappelant que «l’avant-projet de loi instituant la Haute autorité de régulation des communications audiovisuelles (Harca) a été adopté par consensus».
Tensions Gouvernement-Presse La société civile prête pour une médiation
La société civile tente d’éteindre le feu entre la presse et les nouvelles autorités. Le 15 août dernier, des organisations réunies autour de «Forces vives» ont reçu une délégation des patrons de presse, indique un communiqué signé par une quinzaine de personnes. Elles estiment que ce «bras de fer doit être surmonté par le dialogue entre les deux parties». En effet, rappellent Forces vives, «le journalisme est l’épine dorsale de la démocratie, une force qui éclaire les citoyens, et façonne l’opinion publique». Par conséquent, il est «incontestable que les destins de la presse et du pouvoir sont intimement liés» et «constituent deux piliers forts de la démocratie». Forces vives exhorte les deux parties à «se retrouver autour d’une table pour discuter dans l’intérêt supérieur de la Nation» et se dit «disposé à accompagner les deux parties dans cette perspective».
Colonie de vacances Les pupilles de la nation en Gambie pour 15 jours
La Directrice générale de l’Office national des pupilles de la Nation (Onpn) a procédé, ce mardi, devant son siège à la cité Keur Gorgui, au lancement de la 11e édition de la colonie de vacances dédiée aux pupilles de la nation. Pour cette présente édition, la colonie aura lieu en Gambie, du 20 août au 3 septembre 2024. Fatima Mbengue indique que l’objectif est de permettre à ces enfants orphelins de découvrir le monde extérieur, d’échanger et de changer de cadre de vie. «Ils sont 107 enfants et 30 adolescents. Et depuis deux mois, le comité d’organisation s’est mobilisé pour mettre ces enfants dans d’excellentes conditions», a-t-elle explique-t-elle. Le thème de cette est «Collectivité éducative et nouvelle approche de la citoyenneté : préservons les enfants et les jeunes des dangers du numérique».