Baadoolo - Jub-jubeul-jubbanti... ak jublu si liggey bi
Magal jeexna. Yallah na Yallah saafara lepp si barké borom 18 Safara. Retour à la fenêtre politique qui s’ouvre entre la majorité présidentielle et la majorité parlementaire sur la dissolution et la traque des biens mal acquis. Mais, qu’est-ce que Badio Camara et Cie «Conseil» à Diomaye ? Le Sénégal est suspendu à un avis dont on ne connait même pas l’objet. Les députés de Benno aussi se préparent au chômage avec une rupture anticipée de leur Cdd de 5 ans. Ndeysaan ! Pour ce match de basket, le meneur Sonko est attendu sur le panier de la ménagère. Il faut un autre suffixe à «Jub» : jublu si liggey bi.
Mort de Aziz Dabala et Waly Gano Le présumé meurtrier arrêté, Nabou Lèye aussi
Le présumé auteur du double meurtre survenu dans un appartement à Pikine Technopole est tombé à Touba, a annoncé Seneweb, samedi. Il a été arrêté par les éléments de la Brigade spéciale de Touba, au quartier Dianatou Mahwa dans la nuit du Magal. Les gendarmes de cette unité de Compagnie de la ville sainte ont reçu un renseignement relatif à la présence du bourreau présumé de Aziz Dabala et Boubacar Gano alias Waly à Touba. Ainsi, note la même source, la descente inopinée effectuée à Dianatou Mahwa a permis d’interpeller le suspect, M. L. D. alias Modou Lô qui est passé aux aveux. Le maçon domicilié à Pikine Guinaw Rail a même déroulé le film du crime dans les moindres détails. La danseuse Nabou Lèye également, connue sous le nom de Soukeyna, qui était proche de Aziz Dabala, a été placée en garde à vue après plusieurs heures d’audition.
Cote d’alerte du fleuve Sénégal dépassée Risques d’inondation à Bakel et Matam, les populations appelées à la vigilance
Si à Kidira la situation «revient progressivement à la normale», après que le plan d’eau a commencé à baisser, s’éloignant ainsi de la cote d’alerte qui y est de 10 mètres, le ministère de l’Hydraulique et de l’assainissement informe, cependant, que «la tendance haussière du niveau de l’eau se poursuit à Bakel où la cote d’alerte de 10 mètres est désormais à 10,22 mètres». En fin de journée de ce dimanche, le ministère a indiqué qu’à Matam aussi la cote d’alerte de 8 mètres est «désormais atteinte». «Des débordements pourront survenir par endroit dans ces zones de la Vallée du fleuve Sénégal ; ce qui appelle une vigilance maximale de la part des populations environnantes. Du côté du Gouvernement, la situation est suivie de près et toutes les mesures requises sont prises au moment opportun», lit-on dans le communiqué n°6 des services de Cheikh Tidiane Dièye.
En moto pour Touba - Le lutteur Brise de mer décédé dans un accident
Les routes vers Touba ont fait une dizaine de morts. Parmi les victimes, il y a le lutteur Brise de mer décédé dans la matinée du vendredi. Il avait pris une moto afin de rallier la ville sainte de Touba pour les besoins du grand Magal. Malheureusement, il a fait un accident à hauteur de Sébikotane avant de rendre l’âme. Le Groupe Emedia Invest présente ses sincères condoléances à sa famille et au monde de la lutte.
Relève des cadres de l’entreprise Dangote Sénégal «cimente» la formation de stagiaires de l’Afrique francophone
Dans le cadre de son programme de recrutement de stagiaires francophones, pour assurer la relève de la crème de l’entreprise, Dangote Cement-Sénégal a accueilli une cohorte de stagiaires en provenance de pays francophones. Venus précisément de Dangote Cement Group (Cameroun, CongoBrazza, Côte d’Ivoire, et Sénégal), ces 80 jeunes diplômés, retenus sur la base d’une sélection rigoureuse, vont se perfectionner au niveau de la filiale de Dakar. «Le Sénégal a été choisi parce que Dangote Cement-Sénégal (Dcs) est, surtout, pour les pays francophones, un centre d’excellence au sein du groupe Dangote. Cette politique a été mise en place par le groupe pour préparer l’avenir et trouver parmi ces jeunes gens nos futurs leaders», explique Chigioke Nwobi, un des cadres Rh Zone francophone de Dangote Cement Group. Le Directeur général de Dangote Cement Sénégal, Ousmane Mbaye, ajoute que cette initiative importante vise à «préparer de jeunes diplômés à des fonctions de responsabilités à travers une formation complète, un apprentissage pratique, des opportunités de développement personnel».
Licenciement «abusif» de deux journalistes de Senego La Convention des reporters s’indigne contre les «pratiques moyenâgeuses» dans les Rédactions
La Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs) dit avoir été surprise d’apprendre le licenciement des journalistes Thierno Malick Ndiaye et Ankou Mawuegnegan Sodjago par la direction de Senego. Dans un communiqué, Migui Marame Ndiaye et ses camarades se sont indignés contre «ces pratiques moyenâgeuses, qui tendent à dénier tous droits aux travailleurs du secteur de la Presse», plongé dans une crise sans précédente. La Cjrs reste convaincue que leur licenciement n’est que la résultante de leur engagement à défendre, contre vents et marrées, leurs droits et la dignité des travailleurs de leur entreprise en tant que délégué et secrétaire général du syndicat. Les jeunes reporters invitent l’État à «clarifier définitivement cette question des contrats de prestation de service, une pratique illégale institutionnalisée dans la plupart des rédactions». La structure entend commettre un avocat sur ce dossier de Senego.
POURQUOI CENT JOURNÉES SANS PRESSE RISQUENT DE NE POINT PESER
EXCLUSIF SENEPLUS - Chers patrons de la presse, "gagner le cœur du public" reste plutôt la solution, la seule voie. C'est en ce moment-là d'ailleurs et seulement en ce moment que votre absence ou disparition lui ferait de la peine
Je crois qu'il est bon de préciser avant tout que je ne suis d'aucun parti. Cette réflexion reste juste l'opinion d'un professionnel qui évolue dans les secteurs du cinéma et de l'audiovisuel depuis plus d'une vingtaine d'années maintenant.
En évaluant la "journée sans presse" du mardi 13 août 2024, le patronat de la presse au Sénégal s'est beaucoup glorifié du fait que le mot d'ordre a été largement suivi. Soit ! Mais, il serait tout aussi intéressant, pertinent, de ne pas occulter l'impact de cette initiative chez les lecteurs, auditeurs, téléspectateurs ou internautes ? Ces derniers l'ont-ils vraiment ressentie ? Ont-ils applaudi ou accompagné significativement ce mouvement ? Des questions, à mon avis, qui méritent d'être posées pour mieux apprécier la réussite ou le succès de cette journée ?
Sans risque de me tromper et en attendant de voir un document scientifique me prouvant le contraire, je considère que les conséquences de cette initiative chez les populations demeurent très négligeables. Ce qui démontre et prouve à suffisance qu'il y a énormément de travail à faire encore. J'ai même envie de dire à ces patrons ou à la presse en général, que le véritable combat, en réalité celui qui mérite d'être gagné se situe ailleurs. Et le gagner vous affranchira éventuellement de vos déboires fiscaux et de toute dépendance financière.
Nous le savons et ne cesserons de le soutenir: ce qui est attendu d'abord et fondamentalement des médias, c'est essentiellement du (des) contenu(s) répondant aux besoins ou aspirations des populations et suivant la marche par essence dynamique de la société.
Or que remarque-t-on aujourd'hui dans nos presses écrite, parlée, télévisuelle et digitale ? C'est regrettable de le dire, mais le vide est total. On note une absence effarante de créativité, un manque sérieux d'imagination, d'inspiration. Survolons très brièvement ce qui se fait actuellement secteur par secteur :
- Au niveau des radios (aussi bien thématiques que généralistes), non seulement les soi-disant grilles sont identiques mais les programmes constitués de diffusion de musiques, d'infos, de pub et de communiqués restent les mêmes et passent généralement les mêmes jours aux mêmes heures.
- Idem au niveau des chaînes de TV où les programmes sont extrêmement dominés par du flux. Les contenus de stock sont quasi inexistants. Du matin au soir désormais les gens sont là autour d'une table ou dans un salon en train de palabrer comme à la radio. Soyons d'accord au moins sur ce plan, le propre de la télé est plus de proposer à voir, à découvrir. Ceci est d'autant plus vrai que quand on assiste aujourd'hui au développement de ce que certains nomment "radio vision" (émissions radio filmées dans des studios équipés de caméras), réinventer sa manière de faire de la télévision s'impose.
- Ces observations restent valables pour le secteur de la presse écrite. Parcourons les journaux chaque jour que Dieu fait. A quelques exceptions près, ils sont tous dans le même registre : "actualités et faits divers"! Tous parlent presque de la même manière, de la même chose qui tourne généralement et ..... malheureusement autour de la matière politique.
- Au niveau du Digital qui se développe de plus en plus, les concepts y perdent tout leur sens. On y voit du tout et du n'importe quoi. Certains par exemple, parce qu'ils manipulent de la vidéo, considèrent qu'ils font aussi de la télé en disant "WebTv" qui n'est en réalité que de "grand-places" filmées ou du "Waax sa xalat". Là je n'ai pas besoin de m'arrêter sur les aspects technico-artistiques, les profils des présentateurs ou pseudo chroniqueurs qui pullulent et sortent d'on ne sait où ?
Tout ceci m'amène à insister encore une fois sur le fait que le challenge, chers patrons de presse, va au-delà d'une simple imposition, réduite ou effacée, que vous continuerez de payer quel que soit alpha à toute époque. Il s'agit d'ores et déjà de se départir de cette fausse idée qui est de considérer que ce que vous faites du matin et soir, constitue une demande du public. "Li la sénégalais yi beug" entend-on en général.
Du respect quand même ! les Sénégalais, comme ils le sont du reste avec les politiques, ont une bonne longueur d'avance sur leur presse en général. Et là pour s'en rendre davantage compte, suffit juste d'analyser dans le champs audiovisuel comment Canal+ est entré dans les cœurs ou habitudes des populations, comment les choix des IPTV à Dakar ou des antennes paraboles dans les villages les plus lointains du pays se développent maintenant voire comment les ciels de nos quartiers sont couverts de "toiles d'araignée" avec les fils des câblodistributeurs (informels). En voilà des matières qui renseignent sur l'énormité du gap, ou plutôt du chantier.
Le constat est partagé. On note dans tous les secteurs de la presse aujourd'hui, peu ou pas de contenus portant sur l'Économie, la Culture (qu'elle résume à la musique), la Santé, la Technologie (qui est devenue partie intégrante de nos vies), l'environnement, la Société, l'Éducation......qui connaissent des mutations impressionnantes au Sénégal et dans le monde. Vu sous cet angle, on se rend compte qu'aujourd'hui donc, cette presse qui pourrait effectuer une "journée sans presse" très réussie serait celle-là justement qui se détachera du lot, celle-là qui prendrait le soin d'accompagner les populations, de marcher avec elles, les écouter, les comprendre en vue de mieux traduire ses préoccupations (qui ne se limitent naturellement pas qu'à la politique). D'ailleurs, pourquoi doit-on faire de la presse et ignorer tous ces secteurs névralgiques qui rythment la vie des citoyens, les domaines dans lesquels évoluent même la majorité de la population ?
Chers patrons de la presse, "gagner le cœur du public" reste plutôt la solution, la seule voie ! Celle qui pourrait d'ailleurs vous faire gagner en même temps beaucoup d'argent car existent ici et ailleurs des entités publiques comme privées crédibles qui n'attendent que des opportunités à travers vos propositions pour vous accompagner, nouer des partenariats juteux en vue d'atteindre leurs cibles. C'est clair, vous n'entreprenez point par philanthropie contrairement à ce que prétend l'un d'entre vous. Faire des bénéfices vous intéresse au plus haut point.
Or, c'est possible car la demande est bien là. L'exemple tout près de Canal+ dans le domaine télévisuel nous le prouve. Ce ne sont certes pas les mêmes histoires, les mêmes dimensions mais au moins on comprend à travers cela que le Sénégalais intelligent qu'il est, sait ce qu'il veut et où le trouver. Même s'il vous arrive de coder, crypter, élever vos prix, il peut être prêt à payer le coût qu'il faut tant que vous participez à la satisfaction de ses besoins en la matière. C'est en ce moment-là d'ailleurs et seulement en ce moment que votre absence ou disparition lui ferait de la peine.
Mamadou Ndiaye est Scénariste - Monteur - Réalisateur
Le REELS se propose comme médiateur
Pour apaiser la tension entre le ministre des Collectivités territoriales, de l'Urbanisme et de l'Aménagement du territoire, Moussa Balla Fofana et les travailleurs des Collectivités territoriales (Réseau des Élus Locaux du Sénégal), le REELS demande aux travailleurs de suspendre leur mot d’ordre de grève afin de permettre aux nouvelles autorités d'ouvrir des concertations multi-acteurs pour trouver une réponse aux revendications. Ces élus qui militent en faveur d'une conciliation permanente entre le droit de grève et la continuité du service public, ainsi que d'une gouvernance concertée, demandent au ministre des Collectivités territoriales d'engager un dialogue multi-acteurs. Ce dialogue devrait porter sur la fonction publique locale, le protocole d'accord concernant la revalorisation des salaires, la circulaire du 24 février 2023, ainsi que sur la grève en cours des travailleurs des collectivités territoriales. Le REELS se propose comme médiateur entre le ministre des Collectivités territoriales, les exécutifs locaux et les travailleurs des Collectivités territoriales en grève, en vue d'une solution définitive à la crise.
Psychose des inondations à Kounoune
La saison des pluies, tant attendue pour ses bienfaits, est devenue une période de profonde angoisse pour les habitants de la zone de Kounoune et ses environs. C’est l’amer constat de Boubacar Kambel Dieng habitant la cité. Dans son pamphlet lu par «L’As », il renseigne que chaque année, les populations se retrouvent dans une situation de vulnérabilité extrême car leurs maisons, leurs biens, et parfois même leur santé sont constamment menacés par les inondations. A l’en croire, malgré cette détresse récurrente, les habitants de Kounoune sont les victimes d’une indifférence qui ne fait que renforcer leur sentiment d’abandon. Les autorités administratives et locales compétentes, pourtant censées être en première ligne, semblent incapables de fournir l’aide nécessaire, décrie M. Dieng. Ainsi les habitants, désespérés, se tournent vers leurs élus et responsables locaux, mais leurs appels à l’aide semblent rester sans réponse. Selon M. Dieng, les populations ont besoin d’une intervention pour évacuer les eaux qui les assiègent, pour dégager leurs routes et pour leur permettre de retrouver un semblant de normalité.
La Dic hérite du dossier du double meurtre présumé à Pikine
C’est le mystère sur le double meurtre présumé à Pikine ayant coûté la vie à l’artiste danseur Abdou Aziz Ba et son neveu, découverts hier dans l’appartement du premier nommé à la cité Technopôle. Nos radars nous renseignent que c’est la Division des investigations criminelles (Dic) qui a hérité de l’enquête qui était dans un premier temps confiée au Commissariat de Pikine. Affaire à suivre.
Galère des fidèles pour rejoindre Touba
Les fidèles sont confrontés à de sérieuses difficultés pour rallier la capitale du Mouridisme, Touba. Ce, à cause de la hausse des tarifs du transport. A la gare des Baux maraîchers de Pikine, les chauffeurs des bus réclament 9 000 F voire 10 000 F. Quant aux taxis jaune-stationnés à Bountou Pikine, ils demandent 20 mille francs.
L’activité économique au ralenti à Dakar
Dakar se vide de son monde avec la décentralisation des activités à Touba le temps du grand Magal. Les boutiques de transferts d'argent et le petit commerce commencent à baisser rideaux. Le constat est fait à Bountou Pikine et Thiaroye gare.
Les travailleurs de l’Onas exigent la lumière
Le différend opposant le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, au désormais ex-Directeur général de l’Office national de l'assainissement du Sénégal (ONAS) ne laisse pas indifférents les syndicats des travailleurs de la boîte. Conscient que ce climat délétère ternit l’image de l’Onas, le cadre unitaire des syndicats exige la lumière. « Il est nécessaire de rappeler les exigences de transparence et de redevabilité qui gouvernent la bonne marche d’une entité aussi stratégique que l’Onas. A ce titre, tout litige y afférent ne peut connaître épilogue que celui que voudra bien lui donner l’institution judiciaire», déclarent les syndicalistes dans un communiqué parvenu à «L’As». Le Cus-Onas demande aussi aux autorités de garantir aux agents un environnement de travail serein. «Compte tenu des urgences qui rythment cette période d’hivernage et l’état de détresse de certaines populations, le syndicat marque sa disponibilité à accompagner toutes les initiatives visant à les soulager», ajoute le syndicaliste en apportant son soutien aux autorités pour trouver des solutions à tous les écueils qui se posent à la boîte. «Vu tout ce qui précède, et en tant qu’organisation syndicale responsable, nous appelons toutes les parties prenantes (tutelle, Direction, agents et autres) à faire prévaloir l’intérêt de la boîte», ajoute le coordonnateur du Cus-onas. En attendant, il appelle les autorités à mettre en avant le règlement définitif des soucis engendrés par les inondations qui éprouvent les populations.
Les agents de TSA interpellent le Premier ministre
Les agents de la Teranga Sûreté aéroportuaire (TSA) de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) sont très remontés contre leurs autorités. Face à la presse hier, les délégués du personnel ont listé les nombreuses difficultés rencontrées par le personnel de la boîte. Selon le délégué du personnel, Maguèye Sy, les agents évoluent au sein de la plateforme aéroportuaire dans des conditions précaires sans compter les revenus mensuels jugés très en deçà des normes et réalités du milieu. D’après un autre délégué, en l’occurrence Mouhamed Faye, la direction générale fait la sourde oreille et n’entend pas respecter ses engagements, ni l’accord d’établissement. Les travailleurs ont envoyé plusieurs lettres à la direction générale de l’AIBD et au ministère des Transports pour leur faire part de leur situation. Mais les difficultés perdurent et les agents souffrent de tous les maux, disent-ils. Et le comble est que depuis la tenue du dernier mouvement d’humeur, disent-ils, les sanctions se multiplient. M. Faye a reçu une demande d’explication suite à une question posée lors d’une réunion syndicale. Son collègue Mbaye Diagne Diaw attire l’attention du ministre des Transports sur les pratiques trompeuses de la hiérarchie qui n’hésite pas à envoyer de faux procès-verbaux pour justifier sa forfaiture. Les points de revendications : la revalorisation des salaires, une prime de prudence pour les chauffeurs, une prime Presta, une indemnité de prime de risque dénommée ISA, une prime de logement conséquente et une salle des opérations pour la prestation de la compagnie. Ils interpellent le Premier ministre Ousmane Sonko.
Dr Sékouna Diatta annonce la mise en place des pépinières scolaires
Le Directeur général de l’Agence sénégalaise de la Reforestation et la Grande Muraille verte, Dr Sékouna Diatta, a clôturé le forum du Blouff sur l’environnement et du développement tenu à Thionk-Essyl. Dr Sékouna Diatta en a profité pour annoncer la mise en place des pépinières scolaires qui permettront de poursuivre l’éducation environnementale pour former des éco-citoyens. Il s’agira d’inculquer aux citoyens la culture du reboisement. En plus des pépinières scolaires, Dr Diatta travaille également à mettre en place des pépinières communales en étroite collaboration avec les maires. A cet effet, il a échangé avec les responsables des universités du Sine Saloum et de Ziguinchor sur le projet. Il appelle aussi les acteurs à sensibiliser les populations sur l’importance de l’arbre. Au-delà de la sensibilisation, des actions doivent être menées en plus de la remise en marche des pare-feu, en intensifiant le reboisement. Et pour cela, il pense qu’il faut disposer de semences de qualité.
4 décès enregistrés dans des accidents de la route
A deux jours de la 130e édition du grand Magal de Touba, la brigade nationale des sapeurs-pompiers a enregistré 94 accidents ayant occasionné la mort de quatre personnes, a-t-on appris du chef de la division informations et relations publiques de la BNSP, capitaine Yatma Dièye. « A 48h du grand Magal de Touba, le détachement de la brigade des sapeurs-pompiers a enregistré 154 interventions de toute nature dont les 94 sont relatives à des accidents de la circulation routière occasionnant 314 victimes dont quatre corps sans vie », a-t-il déclaré dans une vidéo transmise à l’Aps. Capitaine Yatma Dièye a invité les conducteurs à faire davantage preuve de prudence sur les routes. Concernant la gestion des inondations, a-t-il indiqué, la situation est sous contrôle grâce en partie aux moyens conséquents en motopompes, électropompes et camions hydrocureurs déployés dans la cité religieuse. Il a annoncé par la même occasion que la Brigade nationale des sapeurs-pompiers a engagé 18 camions citernes dont 14 de 30 mille litres et quatre de douze mille litres pour venir en aide aux services habilités à ravitailler les populations et les pèlerins en eau. Capitaine Dièye a signalé que le détachement n’a pas encore enregistré de sortie concernant les incendies.
La Police déploie 4 331 agents et 144 véhicules à Touba
Au total, la police a déployé 4 331 agents et 144 véhicules pour assurer la sécurité des personnes et des biens lors de la 130e édition du Grand Magal, événement religieux commémorant le départ en exil du fondateur du Mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul, a appris l’Aps du Commissaire spécial de Touba. Lors d’un point de presse organisé au Commissariat spécial de Touba, le Commissaire principal Diégane Sène a précisé que ce dispositif est constitué de personnels du groupe mobile d’Intervention, de la compagnie de circulation, des services de police judiciaire et de renseignement, de la brigade d’intervention polyvalente, de ceux des commissariats qui sont au niveau de la région de Diourbel ainsi que des éléments des services d’appui. Sur le plan de la logistique, le Commissaire de Touba a indiqué qu’il y a 144 véhicules et 21 motos. Il y a aussi un dispositif de surveillance et technique qui a été déployé, a-t-il précisé.
Thierno Alassane Sall saisit le procureur de la République
Désormais la balle est dans le camp de la justice. Le député Thierno Alassane Sall a porté l’affaire de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) devant la justice, comme il l’avait promis. Le leader de la République des Valeurs a mandaté hier son conseiller juridique pour déposer une plainte au bureau du procureur de la République. Il attend que la justice édifie les Sénégalais sur cette affaire qui implique le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement et l’ancien directeur général de l’Onas, Cheikh Dieng. M. Sall a porté plainte contre X pour corruption, concussion et toutes autres qualifications qui pourraient se révéler convenables aux faits allégués.
Par Mamadou Diagne
LES MÉDIAS SÉNÉGALAIS FACE AUX NOUVELLES EXIGENCES
Certaines entreprises de presse ont adopté une posture statique, sans vision proactive ni capacité d’adaptation dans un écosystème en perpétuel mouvement. le Fonds d’appui au développement de la presse devrait soutenir l’innovation et la créativité
Une entreprise de presse est bien plus qu’une simple entité productrice et pourvoyeuse de contenus. Elle incarne une mission d’informer, d’éclairer les débats, de renforcer la démocratie et de divertir sainement. Cependant, pour survivre et prospérer dans un environnement médiatique de plus en plus compétitif, une entreprise de presse doit aussi être gérée comme un business. Cette réinvention implique une gestion efficace des ressources, une innovation constante pour attirer et fidéliser son audience, ainsi que la diversification des sources de revenus pour générer des profits.
De ma courte expérience en tant que journaliste et responsable des supports digitaux de médias privés comme publics, mon constat est que si les médias sénégalais en sont arrivés à cette situation de crise, la cause est à chercher bien au-delà du problème de fiscalité.
Certaines entreprises de presse ont adopté une posture statique, sans vision proactive ni capacité d’adaptation dans un écosystème en perpétuel mouvement. Un écosystème où les habitudes de consommation ont presque fondamentalement changé. D’autres acteurs ont intégré le secteur et les annonceurs se sont tournés vers des canaux qu’ils pensent capables de toucher une plus large audience sans passer à la boutique des médias classiques.
La situation des quotidiens Stades et Sunulamb m’attriste profondément. Contrairement à ce que certains peuvent penser, ces médias n’étaient pas de simples ramassis de copier-coller. Ils représentaient le travail de journalistes talentueux qui y imprimaient leur signature singulière. Les colonnes de ces journaux étaient souvent le lieu de découvertes et d’analyses précieuses. Malheureusement, ils n’ont pas réussi à se réinventer dans un contexte en constante mutation, en perpétuelle évolution.
C’est d’autant plus douloureux de constater que d’autres médias hors de nos cieux avec un environnement plus compétitif ont su se réinventer avec succès.
Si la question est financière, alors c’est précisément à cela que devrait servir le Fonds d’appui au développement de la presse : soutenir l’innovation et la créativité. C’est là où se cherche la clef de son développement, justement. En fait, peut-être devrions-nous même renommer cette aide par « Appui à l’innovation et à la créativité ».
Les médias sénégalais, comme d’autres à travers le monde, ne sont pas seuls dans cette situation. La plupart des médias internationaux présents en Afrique bénéficient également de financements d’organismes et d’ONG pour aborder des thématiques spécifiques correspondant à leurs agendas.
Il y a six ans, j’ai eu la chance de participer à une belle aventure : le lancement du groupe Emedia. Avec une équipe jeune et dynamique, nous avions su adopter une approche innovante pour renforcer la présence en ligne des médias. Sur le plan digital, notre objectif premier n’était pas de générer des revenus immédiats, mais de nous positionner solidement dans un environnement hyper concurrentiel. Nous avons réussi ce pari, mais il était ensuite nécessaire de franchir une nouvelle étape, qui nécessitait surtout un investissement dans le capital humain.
Le premier goulot d’étranglement dans les médias réside souvent dans les directions des ressources humaines, à considérer qu’elles existent par ailleurs. La gestion du talent et le développement des compétences des équipes, l’optimisation des coûts de personnel et la projection à long terme dépendent en grande partie d’une politique RH alignée sur les objectifs stratégiques de l’entreprise. Emedia avait et a toujours du potentiel, mais la suite de l’histoire, vous la connaissez…
Après cela, j’ai rejoint la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS), où le défi était tout autre. Trois ans plus tard, beaucoup me demandent comment je réussis à « gérer » dans l’environnement de la RTS. Il faut dire que certains considèrent la RTS comme une vieille institution avec de terribles lourdeurs et d’innommables goulots d’étranglement. Comme dans toute entreprise publique, proposer des solutions novatrices ou briser les habitudes établies n’est pas toujours bien perçu. Cependant, la RTS est remplie d’esprits brillants et passionnés ; grâce à eux, nous avons pu obtenir des résultats, surtout avec l’accompagnement et la confiance de la hiérarchie.
Avec une stratégie bien définie, nous avons pu relever plusieurs défis en trois années. Certains m’ont marqué plus que d’autres. Mais aujourd’hui, au-delà de la forte présence de la RTS sur la toile, pouvoir dire que nous avons multiplié par 100 les revenus digitaux est une réussite majeure, tout en sachant que nous n’avons pas encore atteint 10 % de l’exécution de nos potentialités. Si nous avons réussi l’exploit, c’est grâce à la collaboration entre plusieurs directions, qui a permis d’optimiser les ressources, d’aligner les objectifs, de stimuler l’innovation et d’améliorer l’efficacité.
Malheureusement, dans les entreprises de médias, cette collaboration est souvent insuffisante, chaque département travaillant en vase clos. Puis, les postes clés sont souvent occupés par des journalistes expérimentés, certes, mais ceux-là n’ont pas toujours de compétences en marketing, en gestion des ressources ou en finances.
Un autre problème majeur auquel les entreprises de média sont confrontées est leur réticence à la collaboration. Aujourd’hui, le secteur des médias est fortement influencé par les technologies. Pour rester compétitifs, les médias doivent non seulement se tenir au courant des nouvelles tendances, mais aussi collaborer avec des entreprises ou des startups innovantes dans le domaine. Cette ouverture est cruciale pour répondre aux exigences de performance actuelles.
À la RTS, j’ai eu la chance de collaborer avec des champions locaux tels qu’ACAN, BEUZ PRO et REFLEX. Leur expertise a véritablement enrichi nos projets et apporté une valeur ajoutée significative.
On parle maintenant beaucoup de digitalisation des médias, souvent réduite à une simple présence sur les réseaux sociaux. Cependant, la véritable transformation relève d’un changement de mentalité qui concerne tous les acteurs du secteur. Nous discutons également des défis posés par l’intelligence artificielle (IA) et des risques associés aux métiers du secteur. En effet, de nombreux processus sont ou seront automatisés, mais le changement est constant. Ceux qui initient et anticipent ces évolutions seront en première ligne.
Les opportunités sont nombreuses, mais elles dépendent de la maîtrise de sa cible et d’une approche territoriale adaptée. Dans le marché actuel de l’économie de l’attention, les médias n’ont plus le monopole. Il est essentiel donc de faire preuve de créativité pour se démarquer.
LE GRAND MAGAL DE TOUBA AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les parution de ce jeudi font lumière sur le Grand Magal de Touba, une manifestation religieuse annuelle dont la 130e édition sera célébrée vendredi
Dakar, 22 août (APS) – Le Grand Magal de Touba, une manifestation religieuse annuelle dont la 130e édition sera célébrée vendredi, est l’un des sujets les plus en exergue dans la livraison de jeudi de la presse quotidienne
“Rassemblement de la foi”, affiche Sud Quotidien, en parlant de cet évènement annuel commémorant le départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), fondateur du mouridisme, l’une des principales confréries musulmanes sénégalaises.
“La cité religieuse de Touba sera le point de convergence des fidèles musulmans et particulièrement de la communauté mouride à l’occasion du Grand Magal”, un “appel perpétué par des millions de fidèles […]”, écrit Sud Quotidien.
“C’est déjà l’effervescence à Touba”. Et même si les inondations “sont lieux jouer les trouble-fête, avec des quartiers envahis, des routes coupées, des maisons abandonnées, des efforts sont faits pour un Magal sans trop de couacs”, rapporte L’Observateur.
Vox Populi développe un peu la même idée et fait état d’une pénurie d’eau dans certains quartiers de Touba. “Soif à Keur Niangue, quartier Mame Diarra, Alieu quartier Ndiané, arrondissement Darou Marnane, Poulailler, Mbacké Barri”, détaille le journal.
Les quotidiens font également remarquer que cette 130 e édition du Magal de Touba coïncide avec le centenaire du rappel à Dieu de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la cité religieuse du même nom.
“Sonko savoure sa revanche” à Touba
“Cent ans après, le village Touba est devenu la deuxième ville du pays. Une ville fortement ancrée dans l’enseignement religieux, mais devenue moderne par la force des choses”, constate L’Observateur. Ce qui conduit Tribune à s’exclamant : “Gloire à Cheikh Ahmadou Bamba, un excellent modèle de paix et de dialogue”.
“Les hommes politiques passent, le Magal demeure”, écrit L’As, ouvrant sur la visite du Premier ministre Ousmane Sonko dans la cité religieuse, une tradition bien entretenue par tous les régimes qui se succèdent à la tête du pays. En prélude au Grand Magal, le président de la République et son Premier ministre “ont respecté la tradition, faisant ainsi le déplacement pour rendre hommage au khalife général des mourides”, rapporte le journal.
L’As note que “Diomaye et Sonko ont été, à leur tour, reçus avec les mêmes honneurs et la même considération que les anciens chefs d’Etat et de gouvernement, malgré tout ce qui a été dit les années précédentes”, comme le fait de les faire passer pour des dirigeants politiques opposés aux confréries, souligne le journal.
“Sonko savoure sa revanche”, lit-on à la une de Walfquotidien. Le Premier ministre, reçu par le khalife général des mourides, a non seulement pris « des engagements […] dans le cadre du développement socio-économique » de Touba, mais il a aussi « souligné sa volonté de remplir un +contrat moral+ qui le lie aux populations” de cette cité religieuse située au centre du Sénégal.
“Nous avons un contrat avec Touba”, assène le Premier ministre, cité à sa une par le quotidien Le Soleil, qui signale que concernant les préparatifs du Magal, les engagements pris par l’Etat ont été “exécutés à 96%”.
“L’offensive du CEDEPS” contre la tutelle des médias
Yoor-Yoor évoque la volonté exprimée par le Premier ministre de “réaliser les projets du président Diomaye à Touba”, pendant que le quotidien Enquête rapporte que le khalife a demandé à Ousmane Sonko de “faire table rase du passé”.
Ou encore, le journal Le Quotidien pointe certains “foyers de tension”, plus de 100 jours après l’arrivée du duo Diomaye-Sonko au pouvoir, à l’issue de la présidentielle du 24 mars dernier. “ONAS, médias, entreprise, diplomatie…fronts en surchauffe”, affiche la même publication.
Au sujet justement de la presse et de la “crise” qui s’est emparée de ce secteur, Enquête rapporte que le Conseil des éditeurs et diffuseurs de presse au Sénégal a “exprimé son profond mécontentement” au sujet des dernières déclarations du ministre chargé de la Communication, relative à la situation fiscale des médias et à la gestion du fonds d’appui et de développement de la presse.
“Le patronat dénonce la mauvaise foi et les manipulations du ministre de la Communication”, écrit ce quotidien, avant de titrer sur “L’offensive du CEDEPS” contre Alioune Sall, le ministre de la Communication, qui “a bidonné !”, s ‘ s’exclame Bés Bi Le jour, en allusion aux chiffres avancés par la tutelle.
La réplique est lieu de son précédent Moussa Bocar Thiam, dont les propositions sont rapportées par Source A. ”En 2023, dit-il, la dette fiscale de la presse publique et privée était de 10.337.595.510 FCFA en droits simples et 2.900. 000 FCFA de pénalités”.
“Donc 50% de la dette fiscale est du chef des entreprises publiques qui ne subissent aucune pression de l’administration, donc pourquoi s’acharner sur les entreprises de presse privée ?”, s’interroge Moussa Bocar Thiam. Il ajoute par ailleurs : ”Dire que sur 1.900.000 FCFA, les 800.000.000 FCFA ont servi à d’autres structures qui ne sont pas des entreprises de presse relève de la volonté de faire naître un soupçon de détournement de deniers publics”.
Les Echos, au regard de tout ce qui précède, affirment que la presse ”démonte Alioune Sall”. Et le journal d’évoquer une ”campagne de dénigrement, de diabolisation, de manipulation des chiffres” prononcée par les patrons de presse.
ARRÊTEZ DE STIGMATISER LA PRESSE ET RESPECTEZ LES ENGAGEMENTS DE L’ÉTAT
Moussa Bocar Thiam, l’ancien ministre de la communication, répond à son successeur Alioune Sall
Du nouveau dans le bras-de-fer entre la presse et les nouvelles autorités, avec à la clé une crise profonde dans le secteur des médias. Face à la tournure des événements et suite à la sortie de son successeur, Alioune Sall, incriminant la gestion de le l’aide à la presse, Moussa Bocar Thiam, l’ancien ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, rompt le silence. Tout en révélant «la vérité des chiffres sur la dette fiscale des entreprises de presse» et le Fonds d’appui et de développement de la presse, le dernier ministre de la Communication du régime de Macky Sall invite les nouveaux gouvernants à arrêter de stigmatiser la presse sénégalaise et à respecter les engagements de l’Etat.
«Arrêtez de stigmatiser la presse sénégalaise et respectez les engagements de l’Etat !» C’est Moussa Bocar Thiam, ancien ministre de la communication, des Télécommunications et du Numérique, qui monte ainsi au créneau pour se prononcer sur la crise actuelle dans le secteur des médias née du différend entre les nouvelles autorités et le patronat de presse et, par ricochet, répondre à la sortie, lors d’un point de presse vendredi dernier, de son successeur, Alioune Sall, qualifiée de volonté de discréditer la presse nationale et de manipuler l’opinion et les employés du secteur.
«Les sorties malheureuses et dangereuses de mon successeur n’augurent rien de rassurant pour les acteurs du secteur de la communication en raison de la rupture d’une longue tradition de dialogue et de courtoisie entre l’autorité de tutelle et la presse. La volonté de discréditer notre presse et de manipuler tant l’opinion que les employés du secteur, justifient les affirmations mensongères du Ministre qui gagnerait à me consulter avant de s’exprimer dans un langage approximatif indigne d’une autorité en charge de la divulgation des politiques publiques du fameux Projet imaginaire», déclare Me Thiam, dans un communiqué rendu public hier, mercredi 21 août 2024.
«La vérité des chiffres sur la dette fiscale… injustement réclamée à la presse privee»
Rétablissant «la vérité des chiffres sur la dette fiscale des entreprises de presse», l’ancien ministre de tutelle, écrit : «Les entreprises de presse comme des milliers d’entreprises établies au Sénégal dans tous les secteurs d’activités ont des contentieux fiscaux qui s’épongent de manière dynamique par des échanges et des séances de travail avec les services fiscaux. Donc il n’y a rien d’alarmant qu’une entreprise de presse ait des dettes fiscales. En 2023, la dette fiscale de la presse publique et privée était de 10 337 595 510 FCFA en droits simples et 2 900 000 FCFA de pénalités. Les dettes fiscales du secteur public sont ainsi réparties : La RTS (4 554 625 781 FCFA), l’Agence de presse Sénégalaise (256 747 664 FCFA), le Soleil (215 838 695 FCFA) sans compter la TDS (600 000 000 FCFA)».
Relevant que la moitié de cette dette est de la presse publique, Me Thiam s’interroge sur l’acharnement des pouvoirs publics sur les médias du privé. «Donc 50% de la dette fiscale est du chef des entreprises publiques qui ne subissent aucune pression de l’administration, donc pourquoi s’acharner sur les entreprises de presse privée ?» Et de relever que les dettes liées aux redevances de fréquences dues à l’ARTP sont indues. «En réalité, il faudra distinguer les dettes purement fiscales des dettes liées aux redevances de fréquences dues à l’ARTP par les médias. Cette dette est de 25 milliards et concerne les médias publics et privés. Elle est même indue puisque l’ARTP, avec l’avènement de la TNT, a libéré ces fréquences et les a revendues aux opérateurs dans le cadre de la 5G (Orange à 34 milliards, FREE à 13,5 milliards et Expresso à 6 milliards)»
Mieux, rappelle-t-il, l’Etat étant une continuité, les nouvelles autorités doivent se conformer à la décision l’ancien président Macky Sall qui avait épuré cette dette. «Cette dette est d’autant plus injustement réclamée à la presse privée que par lettre n°00619 PR/MSG/sp du 20 mars 2024 Monsieur le président de la République Macky Sall a donné instruction au Ministre des finances et du Budget d’effacer les dettes fiscales et les arriérés de paiement des redevances de fréquences des entreprises de presse dus avant le 31 décembre 2023. Donc, Monsieur le Ministre, l’Etat est une continuité et à défaut d’instructions écrites contraires, votre collègue des Finances doit exécuter cette décision présidentielle et arrêtez de tourmenter ces braves chefs d’entreprises de presse qui perçoivent des subventions insignifiantes dans un pays sérieux qui souhaite que la presse soit autonome et prospère».
Utilisation de l’aide : Moussa Bocar Thiam renvoie Alioune Sall à l’article 46 du Code de la presse
L’autre point abordé par Me Moussa Bocar Thiam concerne le Fonds d’appui et de développement de la presse qui, selon lui «est une aumône». «Ce fonds, jadis appelé aide à la presse, ne devrait pas changer de dénomination : C’est une AIDE, à l’instar de l’aide versée aux étudiants en début d’année. Dire que sur 1 900 000 000 FCFA, les 800 000 000 FCFA ont servi à d’autres structures qui ne sont pas des entreprises de presse relève de la volonté de faire naître une suspicion de détournement de deniers publics». Citant les dispositions de l’article 46 du Code de la Presse, il recadre Alioune Sall sur l’utilisation de ce fonds. «Un Ministre, avant de s’adresser à la nation doit lire les textes. L’article 46 du Code de la Presse précise que le Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP) a pour mission : de soutenir l’entreprise de presse en matière d’investissement(financement de projets de développement ou de modernisation des entreprises de presse) ; de servir de garantie pour les prêts bancaires ; de soutenir toute initiative en faveur du multimédia ; de verser une subvention directe à l’Agence de presse sénégalaise en contrepartie du service fourni aux autres médias ; de contribuer au bon fonctionnement de l’organe d’autorégulation ; d’aider les entreprises de presse à consolider les emplois ; d’appuyer la formation continue des journalistes et techniciens des médias - d’aider les radios associatives ou communautaires (à but non lucratif)»
Suffisant pour que l’ancien ministre de tutelle souligne : «Donc, il est clair que les fonds peuvent valablement servir au CESTI, à l’organisation des assises des médias, à la Convention des jeunes reporters etc. De la grande entreprise de presse comme GFM ou Dmédia à la radio communautaire, cette aumône ne représente que 0,01% de leurs charges alors que le secteur compte plus de 3000 emplois pour des milliards de chiffre d’affaires»
Et de conclure : «Si la stigmatisation est le Projet, l’Etat doit publier la liste des bénéficiaires du fonds de solidarité aux artistes, du fonds dédié à la microfinance, du fonds de solidarité nationale, du fonds politique de la Présidence de la République etc… Donc arrêtez de stigmatiser la presse Sénégalaise !» Non sans inviter la presse à rester unie : «A vous les acteurs des médias, il vous appartient de veiller à vos acquis et de refuser que le Projet vous divise, car le boycott de la journée sans presse par le groupe Walfadjri confirme que malheureusement certains journalistes du Projet ont subitement oublié votre solidarité à leur égard», note Moussa Bocar Thiam, ancien ministre de la communication, des Télécommunications et du Numérique.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 22 AOUT 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, Le Soleil, L'As, Libération, EnQuête, Le Quotidien, Bes Bi le jour, L'Observateur, Le Soleil
KEEMTAAN Gi – CANIVEAUX
Après le dérèglement de notre démocratie durant le dernier mandat du Chef, on aspirait à mieux avec une Opposition plus responsable, plus républicaine et prospective. Bien entendu, on pense à celle qui tire depuis quelque temps sans sommation sur celui qui semble être le point focal de critiques souvent malvenues et s’apparentant à des réactions épidermiques d’une lâcheté méprisable. Pour un oui ou un non, des « leaders » qui n’ont aucune représentativité électorale crachent leur venin. Plutôt qu’à des arguments qui volent haut, nous avons droit à des débats de bas étage voire nauséabonds. Des attaques en dessous de la ceinture sont joyeusement servies à l’adversaire. Et avec l’amplification des réseaux sociaux, ça tire dans tous les sens dans un glossaire pour le moins ordurier et ça donne l’impression d’un curage de caniveaux. Non, non, non nous ne parlons pas du jeu de ping pong en cours entre l’Ex-Dg de l’Onas et son ministre bien que là aussi il soit question de curage de caniveaux, de vrais ceux-là. Nous, nous parlons de cette indigence cérébrale qui apparaît même dans les communiqués politiques de certains de ces leaders qui semblent prendre un malin plaisir à barboter dans les mares de détritus. Un de ces avis d’une malveillante agressivité, envoyé récemment à la presse et adressé à une autorité — un ministre de la République — foule à ce point au pied toutes les convenances et règles les plus élémentaires de bienséance que le premier président de ce charmant pays, le Père Léo, ne reconnaîtrait pas Galsen s’il revenait au monde. Une Nation qu’il avait laissée entre les mains d’hommes et femmes d’une admirable probité morale et intellectuelle. En face de ces hommes, il y avait une Opposition civilisée loin des marécages fétides qui font aujourd’hui le lit de la politique sénégalaise. L’un de ces « politiciens » s’est encore distingué hier à travers un post qui frise l’insolence. Et il n’est pas le seul dans ce qui parait être une compétition d’irrévérence. Tout le monde s’y met - journalistes – affairistes- pour faire mal en fouillant des poubelles. Là, nous ne sommes plus sur le terrain de la confrontation politique, mais dans un concours d’insolence et de grossièreté. Mais ne dit-on pas que le style, c’est l’homme ? KACCOOR BI - LE TEMOIN
TOUBA OUSMANE SONKO REÇU PAR SERIGNE MOUNTAKHA
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a été reçu, mercredi, par le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, dans le cadre d’une visite qu’il effectuait à Touba, en prélude de la 130ème édition du Grand Magal, événement religieux commémorant le départ en exil du fondateur du mouridisme, prévu vendredi. C’est peu avant 15h que le chef du gouvernement, accompagné d’une délégation restreinte, est arrivé à la résidence du Khalife sise à Darou Miname. Étaient présents, entre autres, les ministres des Collectivités territoriales, Moussa Balla Fofana, de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diene Gaye, le ministre de la Communication, Alioune Sall, des Finances, Cheikh Diba, les secrétaires d’État à l’Urbanisme, Momath Talla Ndao, à la Coopérative paysanne, Bacary Sarr. ”Cette forte délégation témoigne de l’importance que l’Etat accorde au Magal, un évènement religieux à la dimension de la vie et de l’œuvre de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul”, a indiqué le Premier ministre, s’adressant au Khalife. Poursuivant, le Premier ministre a rappelé que « l’année dernière, en pareil moment, nous avions suivi le magal à travers la télévision et sur un lit d’hôpital. C’est d’ailleurs le ministre Habib Sy et Madame Aïda Mbodj qui étaient venus vous rencontrer. Et c’est alors que vous leur aviez donné un paquet de dattes pour moi. Vous leur aviez demandé de m’exhorter, en votre nom, d’interrompre la grève de la faim que j’avais entamée. Ce geste reste encore gravé dans ma mémoire. C’est à partir de ce fait que j’ai su que jamais vos pensées ne me quittaient ».
TOUBA OUSMANE SONKO REÇU PAR SERIGNE MOUNTAKHA (BIS)
« La conclusion que j’en tire c’est que rien n’est éternel dans ce monde. Lorsque le Cheikh partait en exil, tout le monde était déboussolé mais luis avait que seul le succès couronnerait son périple ». Toujours devant le Khalife général des mourides, Ousmane Sonko a indiqué que son séjour à Touba ” n’est pas d’une visite privée mais plutôt un ziar effectué au nom du gouvernement, pour recueillir vos prières et recommandations afin que la mission confiée à nous par les Sénégalais soit accomplie de la meilleure des manières”. Le chef du gouvernement a également réitéré au Khalife la promesse du chef de l’État de résoudre, dans les cinq ans à venir, les problèmes liés à l’eau et à l’assainissement à Touba. ”Nous avons reçu des instructions fermes du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, allant dans ce sens. Et nous allons nous y atteler dans les meilleurs délais, pour soulager les populations de la ville sainte”, a-t-il martelé. Prenant la parole à la suite du Premier ministre, le Khalife général des mourides dit avoir un grand espoir dans ce projet majeur annoncé par le chef de l’État envers qui il dit avoir ”un grand estime”. Serigne Mountakha Mbacké l’a aussi rassuré de son engagement à accompagner le gouvernement dans tous ses projets de société et de développement.
DECES DU SOUS-PREFET DE KATABA 1
Le sous-préfet de l’arrondissement de Kataba 1, département de Bignona, Amadou Wagué, est décédé ce mercredi 21 aout 2024. C’est hier matin que la nouvelle de son décès a été annoncée. Selon les informations fournies par des autorités proches du défunt, Amadou Wagué avait récemment éprouvé des malaises, ce qui avait justifié son absence à la réunion du CDD convoquée par le préfet lundi dernier. Il convient de rappeler qu’Amadou Wagué venait d’être nommé sous-préfet à Sagatta Djoloff lors du dernier mouvement du commandement territorial, rendu public à l’issue du Conseil des ministres du 7 août 2024.
AL KHAYRI
Lorsque Alioune Diop, l’un des derniers Mohicans du « Sopi » triomphant, donne sa fille Tacko en mariage, c’est toute la galaxie libérale qui fait le déplacement. Le très discret et courtois Alioune Diop fut un ministre du président Abdoulaye Wade qui l’a toujours considéré comme son fils. Il a adhéré au Pds très jeune, dans les années 80, alors qu’il était élève au lycée Limamoulaye de Guédiawaye, avec son « jumeau » Boubacar Ba, et ils ont été tous les deux allaités aux mamelles libérales. Il a blanchi sous le harnais di Parti démocratique sénégalais (Pds) où il a gravi tous les échelons. Lorsque Me Wade a accédé au pouvoir, Alioune Diop a assumé d’éminentes responsabilités et a été maire d’une commune du département de Podor. Il n’a jamais envisagé de quitter la formation libérale qui lui a tout donné après lui avoir tout appris. Samedi dernier, donc, ce fidèle parmi les fidèles du Pape du Sopi donnait la main de sa fille Tacko à un jeune homme nommé Ibrahima Kébé, petit-fils du milliardaire Ndiouga Kébé. A cette occasion, le ban et l’arrière-ban du Pds avait fait le déplacement. Une forte délégation conduite par le député Lamine Thiam, président du groupe parlementaire, avait fait le déplacement à la mosquée Omarienne où on remarquait également la présence du milliardaire Aïdara Sylla, ancien maire de Thilmakha et très proche des Wade père et fils, de l’ancien ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio, de Ndiouga Sakho, neveu du président Wade et ex-directeur général de la Sapco. La délégation représentait Karim Meïssa Wade, parrain de la mariée mais qui avait préféré « retourner » cet honneur au frère utérin d’Alioune Diop. Néanmoins, tous ses anciens proches collaborateurs, à commencer par son ancien directeur de cabinet Abdoulaye Racine Kane, étaient présents pour témoigner de la considération qu’il porte à son frère Alioune Diop. Il y avait aussi notre dirpub Mamadou Oumar Ndiaye qui a connu Alioune Diop durant les années de braise du « Sopi ». Du côté de l’époux, une forte délégation était venue de Touba pour assister au « Al Khayri ». Toutes nos félicitations à notre ami Alioune Diop et heureux ménage aux jeunes mariés!