KEEMTAAN GI - «J'IRAI CRACHER SUR VOS TOMBES»
Avez-vous lu « J'irai cracher sur vos tombes » de l’écrivain français Boris Vian ? Si vous n’avez pas eu l’opportunité de le faire, rien de grave ! Ce roman noir publié en 1949 avait été considéré en son temps comme pornographique et immoral. Il avait été interdit et son auteur, condamné pour outrage aux bonnes mœurs. Fin de l’histoire… Au tribunal de l’histoire de ce charmant pays que des individus ont complètement charcuté, ces individus, donc, seront un jour appelés à s’expliquer sur les actes immoraux qu’ils ont posés durant les douze ans de leur ténébreuse gouvernance. Vous pensez sérieusement que la situation que traverse ce pays depuis quelques temps avec son lot de meurtres, de violences gratuites et d’agressions ne doit rien à leur règne ? Détrompez-vous. Revenons sur quelques séquences. Vous vous rappelez quand la dame des rêves de l’ex-Chef parcourait les coins malfamés de Dakar, échangeant de vieux matelas contre du neuf ? Quelle belle photographie de la déchéance humaine ! Ou encore lorsque des gueux la pourchassaient à la sortie des mosquées et qu’elle fonctionnait comme un distributeur automatique de billets de banque. Les mêmes spectacles étaient visibles ailleurs dans le pays. Le même décor également avec ce que la grande romancière Aminata Sow Fall appelait avec pudeur les « déchets humains». Une dégénérescence qui a atteint son point culminant entre mars 2021 et février 2024. C’est durant cette période que tout a vacillé pour plonger ce pays dans un dérèglement sociétal total. Le fameux « tog muy doxx », les détournements de deniers publics et la corruption ont jalonné le règne du Chef dont la funeste ambition était bel et bien un troisième mandat. Pendant qu’il caressait ce rêve malsain, ses sbires, composés de ministres, députés, directeurs de sociétés nationales parcouraient les coins les plus pauvres du pays pour entretenir une clientèle politique à coups de billets de banque à travers des bourses dites familiales et autres libéralités. Juste cinq mois qu’ils ont quitté la tête de ce pays et, déjà, tout s’écroule comme un édifice vermoulu. Des gens qui ne foutaient rien et vivaient comme des princes sont retombés de leur piédestal. Nous ne parlons bien sûr pas des milliardaires du défunt régime qui, eux, ont assuré leurs arrières jusqu’à la nuit des temps. Parcourez le pays et vous verrez leurs entreprises déstabilisatrices sur la société sénégalaise où ils ont réussi à imposer la primauté de l’Avoir sur tout. Les conséquences, c’est ce que nous vivons aujourd’hui avec ces innombrables crimes et agressions qui ont tous comme mobile l’argent. Preuve que les responsables de cette situation doivent être condamnés pour outrage aux bonnes mœurs en attendant de les pendre haut et court. KACCOOR BI - LE TEMOIN
ASSEMBLEE NATIONALE LE NOUVEAU REGLEMENT INTERIEUR PUBLIE AU JOURNAL OFFICIEL
La loi organique du nouveau règlement intérieur de l’Assemblée nationale promulguée le 30 aout par le président de la République a été publiée dans le Journal officiel du vendredi 30 août. Cette promulgation met à l’aise l’Exécutif. Lundi, le député Seydou Diouf avait demandé au ministre de la Justice à quand la promulgation de la loi organique relative au règlement intérieur de l’Assemblée nationale ? « Certains qui se disent experts nous disent que le Conseil constitutionnel a un mois pour statuer. En effet, le Conseil constitutionnel, en l’espèce, n’a pas un mois. Il a un mois quand il s’agit d’un recours en constatation d’une loi déclarée inconstitutionnelle ou en contrôle de contrariété en ce qui concerne des engagements internationaux. Mais pour le contrôle de conformité, le Conseil constitutionnel n’a pas un mois. La preuve, la loi organique relative au Conseil constitutionnel a été adoptée ici à l’Assemblée nationale le 28 juin et le 8 juillet, le Conseil constitutionnel l’a déclarée conforme » avait dit le député Seydou Diouf lundi dernier. Il s’était par ailleurs étonné qu’une révision de la constitution soit faite à la place d’une déclaration de politique générale qui serait plus pertinente pour tracer la feuille de route du gouvernement. Avec la promulgation de la loi organique du nouveau règlement intérieur, rien ne s’oppose désormais à ce que le Premier ministre fasse sa déclaration de politique générale devant les députés. S’ils sont encore en place car les jours de la 14ème législature sont désormais comptés.
L’ALLIANCE POUR LA REPUBLIQUE RENFORCEE
Le Groupe parlementaire BBY a pu engranger les votes de 83 députés lors du vote ce lundi de la loi sur la suppression du CESE et du HCCT. Après la discussion en plénière au cours de laquelle tous ceux qui voulaient le faire ont pu donner leur position, a eu lieu le vote à main levée. Selon l’ancien président du groupe parlementaire libéral, « Benno Bokk Yakaar à l’issue du vote s’en est sorti grandi car, au-delà des 81 députés au départ, elle a engrangé deux voix supplémentaires ». Il s’agit de celles de Mariétou Dieng de Rewmi et de Alassane Ndoye de Wallu. Doudou Wade, s’exprimant au bout du fil de Dakaractu, a indiqué que « l’Apr est plus homogène, plus soudé et plus conquérant ». On verra bien dans les prochains jours…
UNE 4EME CIMENTERIE ET LE CIMENT RESTE ENCORE CHER
Le Sénégal s’apprête à abriter une nouvelle cimenterie dénommée Ciments de l’Afrique (CIMAF). Cet investissement marocain vient rejoindre une industrie du ciment déjà sur saturée avec, déjà, la Sococim, les Ciments du Sahel et Dangoté. La Sococim leader avec 3,5 millions de tonnes qui devrait passer à 7 millions de tonnes avec sa nouvelle ligne de production, puis Dangoté de l’homme d’affaires nigérian du même nom avec 1,6 million de tonnes et Ciments du Sahel avec une production qui tourne autour de 600.000 tonnes approvisionnaient largement un marché local en pleine croissance du fait des activités des grands chantiers de l’Etat. Ces cimenteries exportaient aussi sur le marché communautaire surtout au Mali. Les exportations avaient explosé en direction de ce pays juste après la levée l’embargo jusqu’à +585,8%. Cela dit, les Sénégalais ne comprennent pas que, malgré l’existence de cimenteries, le prix du ciment soit si élevé au Sénégal. Certes le prix actuel de 65.000 frs la tonne est en baisse par rapport à ceux pratiqués vers les années 2022 où cette même tonne s’échangeait à près de 80.000 frs. Le 24 juin dernier, l’Etat avait décidé de suspendre le paiement d’une taxe de 2000 frs sur le ciment pour permettre la baisse du prix du produit. Il n’empêche, le prix du ciment reste toujours très élevé. Et l’arrivée d’une quatrième cimenterie ne devrait pas y changer grand’chose.
LE GAMOU CELEBRE DANS LA NUIT DU 15 AU 16 SEPTEMBRE
La célébration de la naissance du Prophète Mohamed (PSL), traditionnellement appelée Gamou, aura lieu cette année dans la nuit au 15 au 16 septembre dans notre pays. L’information émane de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire qui a fini de scruter le croissant lunaire dans les locaux de la RTS. « Après avoir recueilli toutes les informations venant de nos représentants qui sont dans les différentes localités du pays, il résulte que le croissant lunaire n’a été aperçu dans aucune localité du pays. Par conséquent le jeudi 05 septembre sera le premier jour du mois lunaire du Gamou qui sera célébré le dimanche 15 septembre 2024 » écrit imam El Oumar Diène, président de la commission.
PARCELLE ASSAINIES...
Le nouveau sous-préfet de l’arrondissement des Parcelles Assainies (qui polarise les communes de la Patte d’Oie, de Cambérène, de Grand Yoff et des Parcelles Assainies) a été installé hier. La cérémonie a vu la participation de plusieurs personnalités de la commune qui ont fait de beaux témoignages sur le sous-préfet sortant. Cet arrondissement de la capitale réputé être le plus important au plan de la démographie sera désormais dirigé par M. Mahmoudou Ba qui a une grande expérience dans le domaine du commandement territorial pour avoir ses preuves partout où il est passé, selon le préfet de Dakar qui présidait la cérémonie. Précédemment en exercice à Agnam, dans le département de Matam, M. Ba a promis de ne pas faire moins que son prédécesseur et compte travailler en parfaite intelligence avec ses collaborateurs et toutes les populations afin de relever les nombreux défis auxquels cette commune est confrontée. Avec comme premier objectif la lutte contre l’insécurité galopante.
CAMP CITOYEN ZONE MILITAIRE N°5
La zone militaire n°5 de Ziguinchor prépare activement la 2e édition des Camps citoyens destinés aux jeunes filles et garçons sénégalais âgés de 15 à 20 ans. Dans un communiqué, le colonel Yayakh Diop, commandant de la zone militaire n°5, informe de l’ouverture des inscriptions. Les intéressés peuvent s’inscrire d’ici le 13 septembre 2024, date de rigueur, au niveau de la garnison militaire de la zone militaire n°5, au camp militaire de Bignona et au poste de commandement d’Oussouye. Les jeunes ayant moins de 18 ans devront se présenter avec une autorisation parentale, en plus de se munir de leur carte nationale d’identité ou d’un extrait de naissance. Ces camps citoyens sont pour renforcer l’esprit civique et le sentiment patriotique chez ces jeunes. Ils visent aussi une meilleure connaissance des institutions et symboles de la République et des défis sécuritaires nationaux, a rappelé le com-zone Diop. Une occasion pour les jeunes de découvrir, en outre, des opportunités d’emploi dans les armées, souligne le communiqué.
ORAGES ET PLUIES
Des orages et des pluies en provenance de la Mauritanie, du Mali et de la Guinée pourraient s’abattre à partir de la nuit de mardi sur les régions du sud et du nord-est du pays, a annoncé l’Agence nationale de l’aviation civile et de la la météorologie. Durant la nuit, des orages et des pluies en provenance de la Mauritanie, du Mali ou de la Guinée pourraient affecter les régions Sud (Kédougou et Kolda) et Est (Tambacounda, Matam), a notamment indiqué l’ANACIM dans un bulletin de prévision à courte échéance transmis à l’APS. L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie signale qu’au cours des prochaines 24 heures, le temps sera généralement stable et passagèrement nuageux sur une grande partie du pays. Elle prévoit que la sensation de chaleur sera de mise à l’intérieur du territoire avec des températures journalières variant entre 31 à 33°C sur le littoral et 35 à 37 °C au centre et au nord du pays. L’ANACIM table sur une bonne visibilité et des vents de secteur ouest à sud-ouest à l’intensité faible à modérée.
RD CONGO 129 PERSONNES TUEES LORS D’UNE EVASION
Au moins 129 personnes ont été tuées, dont au moins 24 par balles, dans la tentative d’évasion survenue dans la nuit de dimanche à lundi dans la plus grande prison de République démocratique du Congo, à Kinshasa. A partir de 02H00 dans la nuit de dimanche à lundi, des coups de feu ont retenti pendant plusieurs heures, selon plusieurs témoins vivant dans le quartier de la prison de Makala. Aucun détail n’a été communiqué sur le nombre de détenus qui ont tenté de prendre la fuite, ni sur les circonstances. Selon le bilan donné mardi par le ministre de l’Intérieur, certains seraient morts « par bousculade, étouffement ». Il a également évoqué « quelques femmes violées », sans plus de précision sur leur identité. Une partie des bâtiments du centre pénitentiaire, hébergeant les services administratifs, a été incendiée.
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE MERCREDI 4 SEPTEMBRE 2024
Baadoolo - Protèze-zoreille !
Am Cheikh Oumar Diagne... Inndi Cheikh Oumar Diagne... baayi len jambur, son employeur aime ce qu’il fait. Tant qu’il était dans l’opposition, il n’avait pas de kilifeu, parlait et agissait en électron libre. Malgré son personnage controversé, il répond parfaitement au profil du «Projet» de démolition du «système» : rajaxe lepp. COD est un intellectuel sans code, qui ne l’est que pour avoir «maitrisé» trois sujets : les chefs religieux, goor djiguen yi ak francsmaçons yi. Un vrai maçon nak qui fa-brique comme il veut. Quand il l’ouvre rek, protèzezoreille ! N’est-ce pas Saa Nekh. Mais ku nieupp tufli nga inonder.
Rejet du projet de dissolution du Cese et Hcct L’invite de Mamoudou Iba Kane au Président Diomaye
«Un camouflet pour le pouvoir sur fond de manœuvres de l’ancien Président Macky Sall. Rejet du projet de loi portant suppression du CESE et du HCCT. J’invite le Président Bassirou Diomaye Faye à ne pas verser dans une logique de vengeance par une dissolution de l’Assemblée nationale». C’est la réaction de Mamoudou Ibra Kane sur X. Sur les «manœuvres» de président de l’Apr, le leader de Demain c’est maintenant semble faire allusion à la coïncidence avec la publication de sa lettre annonçant la fin de Benno bokk yaakaar.
Grande conférence du Caire sur les femmes prédicatrices Pr Penda Mbow à l’honneur !
Le Caire a accueilli le 26 août dernier la Grande conférence sur les femmes prédicatrices. A cette occasion, le Professeur Penda Mbow a servi une contribution «de haute facture qui a été saluée par le Recteur et le Grand Mufti du Caire», a-t-on appris. Une fierté pour le Sénégal et pour cette historienne du Moyen âge musulman et occidental. Ancienne ministre de la Culture aussi, cette intellectuelle sénégalaise a toujours défendu les droits des femmes et des causes progressistes.
Enquête sur l’affaire Onas - «Naay leer» préfère la démission de Cheikh Tidiane Dièye
Malgré l’annonce de l’ouverture d’une enquête sur l’affaire l’Onas par le ministre de la Justice, la Plateforme «Naay lér», elle, continue de réclamer la défenestration de Cheikh Tidiane Dièye. Dans un communiqué publié, ce mardi, Babacar Mbaye Ngaraf et Cie doutent de l’issue de cette procédure. «Nous continuons à appeler à la mobilisation et à la vigilance. Par ailleurs, nous estimons que la démission du ministre accusé serait un signal fort de la volonté du gouvernement à travailler de manière impartiale et équidistante pour l’éclatement de la vérité Jub, Jubal, Jubanti», ont-ils réclamé. Les membres de cette organisation de la société civile, qui louent les «valeurs intrinsèques» du Garde des Sceaux, craignent toutefois que cette histoire connaisse «le même sort que les précé
Premiers pas de Diomaye-Sonko au pouvoir La Cds peint un régime «dangereux»
La Confédération pour la démocratie et le socialisme (Cds) a livré, ce mardi, son diagnostic des premières actions du nouveau régime. Pr Pape Demba Sy et ses camarades, qui parlent d’un «gouvernement dangereux», fustigent aussi le «non-respect» des engagements tenus en campagne par le duo SonkoDiomaye. «Ce gouvernement donne le sentiment d’être incapable, véritablement incapable de prendre en charge les problèmes des Sénégalais, entre autres le chômage des jeunes, l’insécurité, la cherté de la vie», a constaté, dans une déclaration rendue public, l’organisation regroupant, entre autres partis, le Pit, Udf/Mboolo mi, Rta-S et la Ld. La Cds s’est indignée aussi de la «politique d’étouffement de la presse» par «le refus de moratoire, le gel des créances, le gel de l’aide à la presse 2024, la résiliation des contrats publicitaires, etc.». Pire, ce regroupement de partis de la Gauche qui avaient accompagné Macky Sall soutient que ce pouvoir est «dangereux d’autant plus que ses géniteurs ont beaucoup promis, berçant la population sénégalaise, les plus jeunes notamment, de toutes les illusions».
Après deux mois de détention Le maire de Sindia, Thierno Diagne, bénéficie d’une liberté provisoire
Sous mandat de dépôt depuis le 22 mai dernier, le maire de Sindia a bénéficié hier d’une liberté provisoire. Thierno Diagne est poursuivi pour les délits de blanchiment de capitaux, détention de faux billets de banque, usage de faux dans un document administratif, escroquerie sur une somme de 65 millions de francs Cfa dans un litige avec la Fondation Sonatel. Sur cette dernière affaire d’ailleurs, il est question d’un lot de 2700 parcelles d’une valeur de 1,7 milliard de francs Cfa dans laquelle est empêtré l’édile. Une batterie de charges qui, selon Seneweb, lui ont valu un mandat de dépôt de la part du juge du 1er Cabinet d’instruction du Tribunal de grande instance de Mbour. Dans les coulisses de la négociation pénale, le site révèle que M. Diagne a commencé à rembourser les plaignants.
Par Yakhya DIOUF
LA CONSANGUINITÉ ENTRE JOURNALISTES ET POLITIQUES FRAGILISE LA DÉMOCRATIE
Le crédit des journalistes n’a jamais été aussi bas. Alors que leur utilité, incontestablement, n’a jamais été aussi grande. La salubrité même de la démocratie est en jeu
Voici bientôt six mois que le nouveau régime est en place. On n’a rien oublié de leurs discours sur les rapports tumultueux que leurs prédécesseurs entretenaient avec la presse. La « normalité » qu’ils avaient promise est déjà contestée et mise à rudes épreuves.
Le crédit des journalistes n’a jamais été aussi bas. Alors que leur utilité, incontestablement, n’a jamais été aussi grande. La salubrité même de la démocratie est en jeu.
Le Président de la République et son premier ministre avaient promis une rupture dans la manière d’exercer, d’une manière générale ces responsabilités, d’appliquer la gouvernance, mais aussi de manière particulière, de communiquer, d’assainir les relations traditionnellement tumultueuses avec la presse. Aujourd’hui que constate-t-on ? La rupture avec celle-ci a bien eu lieu.
C’est un constat : Dans le système politique sénégalais et même au-delà, disons dans la société moderne, les concepts, les rhétoriques, les postures s’usent très vite, trop vite. En l’occurrence, l’« assainissement » que l’actuel régime avait promis est remis en cause, notamment , de manière disproportionnée par une persécution fiscale, difficile à supporter par les organes de presse.
Pour autant, et c’est justement l’opinion la mieux partagée, le pouvoir en place et plus globalement la coalition, ne sont pas exempts de reproches, d’erreurs et de responsabilités car, ils peinent à communiquer, à convaincre au sens fort du terme. Oui communiquer, c’est -à-dire construire un lien avec le pays.
Le « silence » gouvernemental est relativement apaisant mais il perturbe une opinion publique qui, particulièrement dans un contexte de crise et de grandes incertitudes – le premier ministre qui parle de « pays en ruine », « difficultés de la presse » - a besoin de connaitre et de comprendre les changements en cours. Y compris pour se les approprier et accorder sa confiance à ceux qui les pilotent. La politique, c’est toujours un exercice d’explication, de mise en perspective – Déclaration de politique générale (DPG) – et nous attendons de nos nouveaux gouvernants qu’ils en façonnent une forme inédite, sinon où est la rupture ? En tout cas par rapport à la presse, il n’y a aucun changement, au contraire les difficultés avec le pouvoir se sont exacerbées. Toutefois, peut-on décemment juger l’action d’un gouvernement en place depuis quelques mois lorsqu’on lui laisse douze (12) années d’un bilan discutable ?
Il y a crise du pouvoir avec la presse. Une certaine presse. C’est incontestable ! En situation de crise, « on » veut un grand capitaine. Pour l’heure le tandem au pouvoir n’en porte pas les habits. Mais peut-être le sera-t-il un jour, peut-être se révélera-t-il un style performant…
Méfions-nous des jugements hâtifs, ils font partie de cette « idéologie » de la vitesse qui d’ailleurs permettra, avec la même certitude, de dire le contraire de ce qui a été prononcé. En ce qui concerne le tandem, son parcours appelle à la prudence. Aucun des deux qui le compose n’a jamais été ministre ; c’est cela, peut-être qui explique certains atermoiements, mais c’est eux aujourd’hui les dirigeants de ce pays.
C’est ce « statut de bleu » en matière d’exercice du pouvoir qui peut-être explique les vives critiques de la presse de « gauche », d’opposition, je veux dire, contre la politique du gouvernement actuel.
Contrairement à ce que certains éditorialistes expriment, parfois de manière incisive, ce déferlement ne traduit pas une maturité. Tous les journalistes ne se valent pas. Cela est valable dans toutes les catégories socio-professionnelles. Les cabris se promènent ensemble, mais ils n’ont pas le même prix.
L’analyse, à mon sens, est plus triviale : le pouvoir médiatique ne sait plus s’arrêter, ne connait plus ses limites, se croit légitime à tout juger, tout examiner, tout critiquer, tout revendiquer. Or franchir cette ligne pourrait lui être fatal – c’est le cas actuellement avec le fisc – car le public, même s’il est parfois voyeur ou en accord idéologique ou partisan, ne souscrit pas à cette outrance dans l’anathème qui décrédibilise l’information et discrédite la posture.
Oui à l’information, la critique, et au contre-pouvoir de la presse. Non au mythe de l’auto-institution de la presse en quatrième (4ième) pouvoir. Seuls les politiques ont la redoutable responsabilité de l’action ! D’ailleurs, il faut nuancer. Cette dérive, ici au Sénégal, comme ailleurs, ne concerne pas tous les médias comme je l’ai insinué plus haut, mais surtout une partie de la hiérarchie journalistique et éditorialiste.
A l’heure d’une crise de confiance sans précédent à l’égard des journalistes et des producteurs d’informations mesure-t-on réellement les dégâts sur les crédits journalistiques et politiques que cette porosité et ces collusions provoquent dans l’opinion publique ?
On ne le mesure pas parce que ce n’est pas visible – taux d’analphabétisme élevé – C’est comme la question très compliquée de l’opinion publique, à savoir les mutations lentes et invisibles avec les sondages dans les pays développés – France et USA par exemple.
Dans un passé relativement récent, le contre-pouvoir médiatique – dans les démocraties évidemment et non dans les régimes autoritaires – a tendance à ne plus savoir où sont ses limites. Il exagère ! Et c’est cela qui provoque l’ire du pouvoir en place.
D’ailleurs, on observe trop ce glissement dangereux : Faire croire que partout la liberté de la presse est menacée et que dictatures ou démocraties ce sont finalement les mèmes enjeux. Non ! les immenses difficultés de la presse dans les dictatures ne peuvent pas cautionner les dérives de celle-ci dans les démocraties.
D’autant que le pouvoir politique, avec la visibilité justifiée critique les médias – le premier Ministre qui, du haut de sa tribune profère des menaces à l’endroit de la presse – la rigidité de nos sociétés et les difficultés de la mondialisation, devient de plus en plus fragile.
La baisse de prestige de la politique ne doit pas faire oublier sa spécificité : La grandeur et les risques de l’action. Mais comme la collusion presse-politique, est dans son comble dans notre pays, trop forte, en tout cas, cela ne donne plus confiance aux citoyens. Surtout en ces temps de crise.
Aussi, en tant qu’acteur du système éducatif sénégalais depuis plusieurs décennies, je m’inquiète que survienne le pire danger pour l’éducation dont les notions de liberté, la capacité critique qu’elle enseigne pourraient en souffrir par la tentation à l’autocensure.
Dans une démocratie digne de ce nom, le syndrome de la pensée, de la parole et de la plume uniques doit être banni « ñep menuñu bok xalat ». Evitons à tout prix ceci : « Tout le monde dit la même chose, donc personne n’ose dire autre chose » ; alors que la diversité exceptionnelle des canaux aurait dû assurer une extrême diversité de l’information, des points de vue, des idées, des prises de position.
Et donc renforcer la légitimité des journalistes comme empêcheurs de tourner en rond. C’est hélas tout le contraire : Tout se ressemble, l’information souffre de son uniformité et du sentiment de connivence avec les politiques – Consanguinité – son champ se rétrécit par rapport au nombre de supports. Et les journalistes, parce que l’enquête coute cher, font le tour de l’ordinateur là ou autrefois ils faisaient le tour du monde.
Enfin, peut-on bien y croire ? Nombre de médias n’ont-ils pas « oublié » que leur vocation est d’éveiller et d’éduquer les consciences, de faire grandir la capacité critique, l’autonomie, la contribution citoyenne de chacun et non de se livrer à de la politique partisane.
LE REJET DU PROJET DE SUPPRESSION DU HCCT ET DU CESE TOUJOURS AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
La livraison de mardi de la presse quotidienne traite principalement du rejet, par l’Assemblée nationale, du projet de loi portant suppression du Haut conseil des collectivités territoriales et du Conseil économique social et environnementale.
Dakar, 3 sept (APS) – La livraison de mardi de la presse quotidienne traite principalement du rejet, par l’Assemblée nationale, du projet de loi portant suppression du Haut conseil des collectivités territoriales et du Conseil économique social et environnementale.
L’Assemblée nationale “dit niet à Diomaye” en rejetant ce texte, rapporte Sud Quotidien. Benno Bokk Yaakaar (BBY), le groupe de l’opposition, “bloque Diomaye”, affiche le quotidien Enquête.
“Malgré les divisions internes, écrit ce journal, la coalition BBY a su faire front commun et voter majoritairement” contre le projet de loi portant suppression du HCCT et du Conseil économique social et environnemental.
Un “camouflet” pour le président de la République Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, juge Le Mandat. “A l’issue d’une plénière marathon de plus de 12 heures de discussions émaillées d’incidents, le groupe parlementaire BBY a dit niet” à ce projet de loi, rapporte-t-il.
“La douche froide pour Diomaye”, souligne L’info, précisant que “ce sont 83 députés qui ont voté pour le rejet de ce projet contre 80 voix qui se sont prononcées en faveur” du texte.
“Benno maintient en vie le CESE et le HCCT”
“Sans surprise, le texte rejeté par 83 voix contre 40”, indique de son côté Vox Populi. Les débats ont été “très chauds de 11h à 22h. Les députés des deux camps se sont farouchement confrontés”, ajoute le journal selon lequel “le bruyant public” qui assistait à cette plénière a été “évacué” sur ordre du président de l’Assemblée nationale.
En dépit de sa défaite à la présidentielle du 24 mars passé, l’Alliance pour la République (APR), au pouvoir jusqu’à cette date, “a imposé son diktat au président Diomaye Faye et à ses [soutiens] en réussissant à faire échouer le projet de loi portant suppression” du HCCT et du CESE, relève Walfquotidien. Un “camouflet pour Diomaye”, estime ce journal. “Gifle offensante à [Bassirou Diomaye Faye”, renchérit Source A.
Le Soleil constate que “Benno maintient en vie le CESE et le HCCT”, à l’issue d’une plénière tenue “dans une ambiance tendue”. “Les parlementaires ont infligé un nouveau camouflet au président de la République, Bassirou Diomaye Faye”, le texte qui leu a été soumis ayant été déjà rejeté en commission des lois, samedi dernier, note L’Observateur.
“Baroud d’honneur”, dit cette publication, le quotidien Yoor-Yoor laissant entendre que le groupe Benno Bokk Yaakaar “a creusé sa propre tombe” en rejetant ce texte. “Il n’y a pas eu de surprise à l’Assemblée nationale”, note-t-il, ajoutant cependant : “C’est le baroud d’honneur des parlementaires APR-BBY avant la mise à mort de la XVIe législature réclamée par des milliers de citoyens Sénégalais”.
Se projeter dans “le temps nouveau de l’action politique”
Kritik’ s’inscrit dans une perspective plus globale, en soutenant que le haut Conseil des collectivités territoriales et le Conseil économique, social et environnemental “ne sont pas les seules niches financières qui grèvent le budget national”. Les fonds politiques “sont aussi épinglés comme des gouffres financiers qui ne peuvent échapper à la correction des dépenses publiques”, note Kritik.
Plusieurs autres journaux rapportent qu’une des répercussions politiques du rejet de ce projet de loi portant suppression du HCCT et du CESE, c’est que le groupe Benno Bokk Yaakaar veut désormais “faire tomber Sonko”.
Le député Abdou Mbow, président dudit groupe, “va déposer ce [mardi] matin une motion de censure” contre le gouvernement, annonce le quotidien Les Echos.
“Prolongeant la ‘guerre’ entre l’opposition et le pouvoir, le président du groupe Benno, Abdou Mbow, annonce le dépôt, dès aujourd’hui, d’une motion de censure contre le gouvernement dirigé par le Premier ministre, Ousmane Sonko”, indique Le Quotidien.
Le quotidien L’As s’intéresse à un autre sujet politique et annonce que l’ancien président Macky Sall a acté “la mort de BBY”, la coalition qui l’a accompagné au cours de ses 12 ans d’exercice du pouvoir. “La puissante machine électorale Benno Bokk Yaakaar (BBY), après avoir atteint ses limites lors de la dernière présidentielle, est mise à mort par son patron […]”, fait savoir le journal.
Dans une note adressée aux membres de ladite coalition, le leader de l’Alliance pour la République (APR) évoque la nécessité d’aller au-delà de BBY et invite ses alliés à se “projeter maintenant dans le temps nouveau de l’action politique”, informe le quotidien L’As.
Sonko bientôt à l’Assemblé nationale
Le Premier ministre Ousmane Sonko se présentera bientôt à l’Assemblée nationale pour faire sa déclaration de politique générale. L’annonce est du ministre de la Justice qui révèle que la loi portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale a été promulguée. Ainsi Ousmane Sonko n’a plus de prétexte. Il devra dans les prochains jours faire face aux députés pour faire sa DPG tant attendue par ces derniers.
De nouveaux éléments sur le cas Aziz Davala
L’affaire du meurtre du danseur Abdoul Aziz Ba connu sous le nom d’Aziz Davala continue de connaître des rebondissements. D’après des sources de L’As, il y a eu beaucoup de non-dits dans ce dossier pour le moins rocambolesque. Ce qui est constant est que beaucoup de rumeurs ont été rendues publiques au point même d’influencer l’enquête. Et puisque le commissaire Adramé Sarr de la Dic était sur le départ, il y a eu beaucoup de zones d’ombre. L’As qui n’est jamais pressé pour suivre le dossier s’est rendu compte qu’entre ce qui a été dit et ce qui est, il y a un fossé. Si l’on se fie aux derniers développements, il n’y a qu’un seul tueur et la complicité des autres n’est pas prouvée. Nabou Lèye aussi a été citée à tort dans le dossier. Il n’y a rien qui indique qu’elle a été complice du tueur. Ce dernier, en revanche, a avoué et a expliqué comment il a agi sous l’emprise du chanvre indien. Cela va sans dire qu’aussi bien le tueur présumé que sa victime était sous l’emprise du chanvre, du moins si l’on se réfère à l’enquête. En effet, d’après nos sources, le tueur présumé y était pour de l’argent et connaissait bien l’orientation sexuelle du défunt qui lui faisait les yeux doux. Sur place, ce dernier, armé de son arsenal de séduction, aurait tenté de le séduire. Une somme de cinq mille a même été remise au tueur. Mais on ne sait ce qui s’est passé pour que ça se termine par un coup de poignard au niveau du cou puis une bagarre mortelle. Il faut rappeler que le présumé meurtrier aussi s’en est tiré avec des blessures contractées lors de la bagarre. Pour ces soi-disant complices, il fallait juste les mettre dans la cause, mais tous les deux ont été mis hors de cause. Pour le premier, il a certes voyagé avec le meurtrier présumé et ce dernier lui a avoué le meurtre, mais il ne lui a jamais donné l’occasion de s’en ouvrir à qui que ce soit. Il l’a contraint à se rendre avec lui à Touba et le suivait comme son ombre. C’est quand il a eu l’occasion qu’il a informé les pompiers puis les gendarmes qui l’ont cueilli. Pour le second, il l’a gardé à ses côtés tout au long du Magal pour que ce dernier n’informe pas la police. C’est donc à son retour du Magal qu’il a informé son père. Ce dernier, en homme responsable, l’a emmené à la police. La question que se posent les enquêteurs, c’est pourquoi Nabou Leye a été mise dans la cause par les accusés alors que tout la disculpe. En tout état de cause, L’As se dit convaincu que toute la vérité n’est pas connue dans ce dossier. Ce qui est tout de même constant est que l’enquête a été bâclée. Le juge d’instruction dispose de six mois pour tirer au clair et renvoyer en jugement le ou les véritables tueurs et leurs complices réels.
Une enquête ouverte sur l’affaire ONAS
La lumière va bientôt jaillir dans l’affaire de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal. Devant l’Assemblée nationale, lors de la séance plénière portant suppression du HCCT et du CESE, le ministre de la Justice a annoncé que sur ses instructions, une enquête complète a été déjà ordonnée sur l’ensemble des faits. Il a assuré que la lumière sera faite sur cette affaire dans laquelle l’éphémère Directeur général de l’Onas, Cheikh Dieng, accuse son ex ministre de tutelle Cheikh Tidiane Dièye d’avoir signé un marché d’entente directe au profit des entreprises Delta et Vicas pour le curage des égouts à Dakar.
Licenciements au GFM
Depuis l’accession du Président Bassirou Diomaye Faye au pouvoir, ça va de mal en pis pour la presse, qui semble ces temps-ci tirer le diable par la queue. Ainsi, face à la volonté des nouvelles autorités de mener une guerre sans merci aux patrons de presse, on annonce une vague de licenciements au Groupe Futurs Médias (GFM), considéré comme le plus grand groupe de presse privée au Sénégal. Selon certaines informations, Youssou Ndour qui était contre les licenciements au début, a fini par céder à la demande des administrateurs du groupe pour sauver l’entreprise.
Le ministre du Travail se tape une sieste en pleine plénière
Le ministre du Travail, de l'Emploi et des Relations avec les Institutions aurait sans doute oublié de faire son jogging matinal pour garder la fraîcheur tout le long de la plénière relative au projet de la loi portant révision de la constitution dont l'objectif est de répondre au souci de la rationalisation des dépenses en supprimant le HCCT et le CESE. En effet, Yankhoba Diémé s'est tapé une petite sieste oubliant du coup les caméras et les portables qui immortalisent le moindre mouvement.
Des militants de Pastef chassés de l’hémicycle
L’Assemblée nationale a encore fait parler d’elle hier. Mais cette fois, la suspension de la séance n’est pas venue des députés qui, il faut le rappeler, sont maîtres en la matière, mais plutôt de militants du Pastef venus assister à la séance plénière portant suppression du HCCT et du CESE. Ces derniers n’ont pas supporté les attaques faites par les députés contre leur leader politique. « Laissez Ousmane Sonko tranquille, c’est lui qui a libéré le pays », a lancé un militant de Pastef du haut du box dédié au public où il se tenait, alors que la député de Koumpentoum Fanta Sall était au pupitre. C’est ainsi que le président de l’Assemblée nationale Amadou Mame Diop a demandé leur évacuation de l'hémicycle.
Des militants de Pastef chassés de l’hémicycle (bis)
Restons à l’Assemblée où la séance a été suspendue une seconde fois par un autre militant qui s’est également offusqué des attaques contre son mentor politique. Une décision qui n’a pas été du goût des députés de Pastef qui ont pris d’assaut le pupitre. Évoquant le règlement intérieur qui l’autorise à faire évacuer la salle, il a suspendu la séance. Il a fallu l’intervention des éléments de la Gign pour évacuer la salle.
Plus d’une vingtaine de jeunes de Mbour portés disparus en mer
Plus d’une vingtaine de jeunes du quartier Téfess de Mbour, qui tentaient d’émigrer de manière irrégulière en Espagne, sont portés disparus depuis plusieurs jours, a appris l’Aps de leurs proches. « Cela fait aujourd’hui 19 jours que nous n’avons aucune nouvelle de nos enfants. Ce sont des pêcheurs pour la plupart, qui partaient en Espagne. Mais depuis lors, nous n’avons plus de leurs nouvelles », a confié, samedi, Ndiallo Guèye, sœur de l’un des jeunes portés disparus. «Nous sommes très inquiets car nous ne savons plus à quel saint nous vouer », a ajouté Oumar Ciss, un père de famille dont les enfants se trouvaient dans la pirogue. L’inquiétude est partagée par plusieurs concessions de ce quartier de la capitale de la Petite Côte. « Dans la pirogue, il y a mon fils et mes cinq petits-fils », a précisé Bilo Diop, une mère de famille qui dit être partagée entre la tristesse et l’inquiétude. « Nous sommes tristes et inquiets (…). Cela fait plusieurs jours que nous ne sentons plus le goût des aliments pour ceux qui arrivent à en avaler encore », soupire-t-elle. Selon elle, personne n’a été informé du projet de voyage des jeunes pêcheurs. « Ce n’est que quelques jours après leur départ qu’ils ont appelé et depuis lors, nous n’avons plus de leur nouvelle », se désole Bilo Diop qui lance un appel à l’aide aux autorités étatiques.
Plaidoyer pour l’érection d’un commissariat central à Pikine
Pikine doit avoir un Commissariat central et être renforcé en postes avancés de police ou de Gendarmerie avec la recrudescence de l’insécurité. C’est le plaidoyer du député maire de la commune de Guinaw rails sud, Ablaye Diop. C’était à l’occasion de la pose de la première pierre de construction du lycée de la zone avec l’extension du Collège d’enseignement moyen financé par la municipalité, pour un montant total de 81 millions. Selon lui, la densité démographique de Pikine nécessite une reconfiguration de sa carte sécuritaire. A cet effet, le parlementaire compte saisir les autorités et porter le combat à l’Assemblée nationale. A noter que lors de cette cérémonie qui a noté la présence des populations et des autorités académiques de Pikine Guédiawaye, ces dernières ont salué l’extension du Collège d’enseignement moyen en lycée pour la lutte contre la déperdition scolaire.
Crise à la Croix rouge sénégalaise
La crise au sein de la Croix rouge sénégalaise va de mal en pis. Ces temps, la Direction et les travailleurs au nombre de 187 sont à couteaux tirés. Ces derniers qui dénoncent des salaires impayés ont organisé hier un rassemblement pour réclamer le départ de leur présidente Bafou Ba. Nous avons tenté de joindre Mme Ba à maintes reprises pour avoir sa version en vain.
Vol avec effraction
Menuisier métallique et électrotechnicien, M, Martinez est vraiment drôle. Commis pour travailler dans un atelier dirigé par un certain Mb. Guèye, le mis en cause n’a rien fait d’autre que de dérober des câbles électriques et une rallonge Ingelec d’une valeur de 500 mille francs. Mais Martinez ignorait que l’atelier disposait d’une caméra de surveillance. Après avoir constaté le forfait, Mb. Guèye a alors visionné les images de la caméra. Il est tombé des nues lorsqu’il a aperçu l’électrotechnicien en pleine manœuvre. Sans tarder, il a dénoncé son voleur à la police de Médina tout en prenant le soin d’effectuer des recherches pour retrouver les câbles. Martinez a été localisé à la gare des Baux maraîchers où il s’apprêtait à se rendre en Guinée. Mb. Guèye, appuyé par quelques bonnes volontés, se rend à la gare des baux maraîchers de Pikine pour cueillir le technicien indélicat et le conduire à la police. Il est placé en garde à vue et déféré au parquet pour vol avec effraction commis et destruction de biens appartenant à autrui.
Préparatifs du Gamou de Tivaouane
Le ministre de l’Intérieur a présidé hier une réunion nationale sur les préparatifs du Gamou de Tivaouane, prévu dans moins de deux semaines. Tous les acteurs de l'organisation de cet événement religieux majeur étaient présents. Général Jean Baptiste Tine a rassuré que des engagements fermes ont été pris en collaboration avec les services pour répondre efficacement aux préoccupations des organisateurs, notamment l'approvisionnement en eau potable, la gestion des eaux de pluies et des eaux usées, ainsi que la sécurité des fidèles et le respect des normes de transport. Pour ce qui est de la sécurité et de la gestion du transport, il a annoncé le renforcement des dispositifs de la police et de la gendarmerie afin d'assurer un bon déroulement du Gamou.
La copine d'Aïcha déférée pour meurtre
Du nouveau dans l'affaire Maman Aicha Ndong qui a été retrouvée morte dans des circonstances troublantes dans un canal à Bargny. Arrêtée depuis mardi dernier par la police, la copine de la victime a été présentée hier au parquet pour meurtre, d’après Seneweb. Maman Aïcha Ndong repose depuis dimanche à 14 h au cimetière de Pout. Mais le médecin légiste n'a pas pu déterminer les causes de la mort de cette fille âgée de 15 ans, à cause de l'état de décomposition avancé du corps. Le rapport fait état d'une cause inexplicite. Malgré tout, sa copine a été déférée lundi pour meurtre. A. Guèye a été enfoncée par des éléments de l'enquête et les incohérences notées dans ses propos. Interrogée par les limiers, A. Guèye a confirmé qu'elle était avec Maman Aïcha au moment de sa disparition. Il ressort du dossier qu'elle est la dernière personne à avoir vu Maman Aïcha Ndong vivante. « Elle a disparu subitement sans laisser de traces et sans bruit, de retour de la boutique. J'ignore les circonstances de sa disparition », a-t-elle dit aux enquêteurs. Mais pour les policiers, le récit de la suspecte est troublant, car A. Guèye n’a évoqué ni une panique ni l’intervention d’un tiers. Elle n’a donné aucun détail sur les faits. Dans la journée du mardi 27 août, les enquêteurs ont procédé à la reconstitution des faits en compagnie d'A. Guèye. C'est dans ces circonstances que le corps en état de putréfaction a été aperçu flottant dans les eaux usées d’un canal. Les enquêteurs ont alors sollicité le concours de leurs collègues de la police scientifique et technique. Malgré tout, A. Guèye n’a pas varié dans ses propos, renseigne seneweb. Elle est poursuivie pour meurtre
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 3 SEPTEMBRE 2024
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KEEMTAAN GI – IL FAUT LES «TUER »!
Vous n’avez pas le sentiment qu’ils sont en train de narguer le nouveau pouvoir qui aurait dû leur fermer définitivement la gueule depuis longtemps ? Par exemple, créer la peur dans leur cartel de brigands en les faisant défiler devant les enquêteurs de la DIC ou les juges d’instruction du Pool judiciaire financier. Avec tout le mal qu’ils ont fait subir à ce peuple, en termes de meurtres, d’arrestations et de tortures de manifestants, sans compter le dépeçage ordonné de l’économie, il ne se trouverait personne à se morfondre sur leur funeste sort, tellement leur braconnage au niveau de tous les secteurs demeure flagrant. Mais plutôt que de les voir trembler devant le sort peu enviable qui les attend, voilà que nos larrons et gredins se sentent suffisamment forts et confiants au point de défier le nouveau pouvoir avec leur Livre Blanc souillé du sang de centaines de jeunes morts sans compter ceux dont la vie a été bousillée en prison. Ils auraient dû l’intituler « Livre Rouge » d’ailleurs… Un livre dans lequel ne figure curieusement pas le bilan immatériel du Chef marqué par des meurtres, des emprisonnements, des actes de torture, des restrictions de libertés... Avec de tels gens, point de compassion. Il faut la méthode forte et une implacable rigueur dans les sanctions. La plus grande erreur du nouveau pouvoir, c’est d’avoir tardé à mettre en œuvre la reddition des comptes qui devait précéder la suppression de ces institutions inutiles et budgétivores que sont le Cese et le Hcct. Ce qui s’est passé depuis plus de cinq ans dans ce pays relève d’un crime organisé. L’émergence que l’on nous promettait n’a servi qu’à rendre riches des copains et des coquins. Et c’est là où l’on attend le nouveau pouvoir qui tarde à ordonner la reddition des comptes par les tenants de l’ancien régime. Ce qui aurait permis de « tuer » toutes ces grandes gueules qui commencent à reprendre confiance. Quand des énergumènes qui ont participé au braconnage de Galsen se permettent de tirer la langue au pouvoir de BDF jusqu’à se mesurer à lui tout en lui promettant la mort, il faudrait que l’Etat leur montre toute sa puissance. A moins que le peuple ne se charge de le faire lui-même. Comme au Kenya où les jeunes avaient lancé il y a quelques semaines l’opération « Occupy Parliament » et envahi l’Assemblée nationale de ce pays-là qu’ils ont brûlée partiellement. Oui, il faut que les jeunes Sénégalais envahissent Place Soweto et foutent dehors tous ces députés inutiles de Benno qui nous emmerdent ! Les mêmes qui parlent d’une situation de crise alors qu’ils sont les vils artisans de la situation économique dramatique de ce pays. De tels individus, il faut les prendre à la gorge plutôt que de les laisser s’organiser avec leurs rapines. Les laisser s’organiser, ce serait le plus grand danger qui guette le nouveau pouvoir qui a en face de lui des crapules milliardaires. Qui ne reculeront devant rien pour défendre leurs biens mal acquis ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
DES LYCEES-ARMEES ET LE PRYTANEE MILITAIRE DE ST-LOUIS
L’Etat cherche-t-il à mettre fin à l’histoire mémorable du Prytanée militaire de St-Louis ? Le nouveau concept de Lycées-Armées balancé par le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy, et son homologue des Forces Armées, le général Birame Diop, laisse en tout cas dubitatif. En effet hier on a appris que le ministère de l’Education nationale et celui des Forces armées ont annoncé la création de Lycées Nation-Armée pour la qualité et l’équité (LYNAQE), lesquels accueilleront 604 élèves, de la 6e à la Terminale, sélectionnés par voie de concours. Les premiers établissements à ouvrir leurs portes seront ceux de Sédhiou et de Kaffrine dès l’année scolaire 2024-2025, précisent-ils dans un communiqué de presse. Les appels d’offres pour le recrutement des personnels enseignants et supports, ainsi que les concours d’entrée des élèves, seront lancés dès le début du mois de septembre. L’objectif est d’assurer la sélection des meilleurs profils pour ces lycées d’excellence, précise le texte. ‘’Cette initiative ambitieuse, dont le socle est l’éducation aux valeurs, marque une nouvelle étape dans la mise en œuvre de la société éducative, visant à renforcer l’excellence académique et civique des jeunes Sénégalais’’, soulignent les deux ministères. À terme, ce modèle sera étendu à travers le Sénégal, avec l’ouverture d’un LYNAQE dans chacun des 46 départements du pays, selon les orientations du Premier ministre. Le ministère de l’Education nationale et le ministère des Forces armées appellent tous les acteurs de l’éducation, les parents et la société entière à soutenir ce projet novateur, qui contribuera à former ‘’une jeunesse sénégalaise plus forte, responsable et engagée au service de la nation’’. Seulement voilà, ce modèle de Lycées-Armées fait penser singulièrement au Prytanée militaire de Saint-Louis. Les ministres de l’Education nationale, Moustapha Guirassy, et des Forces Armées, général Birane Diop, sont muets sur le sort réservé à cet établissement d’excellence qui a formé des milliers de cadres sénégalais et africains.
AFFAIRE ONAS LE MINISTRE DE LA JUSTICE ANNONCE UNE ENQUETE
L’affaire des marchés de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) va faire l’objet d’une enquête judiciaire. L’information émane du ministre de la Justice, le magistrat Ousmane Diagne, qui faisait face aux députés hier lors du vote du projet de loi de dissolution du CESE et du HCCT. « Pour le cas de l’Onas, je peux vous assurer que, sur mes instructions, une enquête complète a été déjà ordonnée sur l’ensemble des faits », a indiqué le ministre de la Justice. « Je peux vous donner ma parole que, sur cette affaire, la lumière sera faite», a assuré Ousmane Diagne. Depuis quelques semaines, une polémique sur des marchés passés par l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (Onas), oppose Cheikh Dieng, ex-Directeur général de la structure, et son ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye. Par ailleurs, le ministre de la Justice a aussi révélé devant les députés que le règlement intérieur de l’Assemblée nationale modifié a été promulgué depuis le samedi 31 août par le président Bassirou Diomaye Faye.
ASSEMBLEE NATIONALE MOTION DE CENSURE CONTRE LE GOUVERNEMENT DE SONKO
Jouant sur le temps d’une dissolution annoncée le 12 septembre prochain suite à l’éclairage du Conseil constitutionnel obtenu par le président Bassirou Diomaye, Benno Book Yakaar veut faire souffrir la majorité présidentielle. Abdou Mbow, le président du groupe parlementaire Benno Bok Yakaar a annoncé hier le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko ce mardi. « Un gouvernement qui est aujourd’hui dans les scandales, un Premier ministre qui ne veut pas venir débattre avec la représentation nationale. C’est pourquoi, après avoir constaté tout cela, dès demain, je vais déposer une motion de censure pour faire tomber le gouvernement. Et j’ai discuté avec des collègues parce que ce gouvernement dirigé par un incompétent ne peut plus continuer à être dans ce pays », a indiqué le député Abdou Mbow, lors de la séance consacrée à l’examen du projet de loi portant suppression du Hcct et du Cese.
FUSION PATRONALE CNES/CNP ANNONCEE
C’est Amadou Seck vice-président du Conseil national du patronat (CNP) qui a vendu la mèche hier. La Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) et le Conseil national du patronat (CNP) vont ‘’fusionner” pour permettre au patronat de parler ”d’une seule voix” face au gouvernement. Les deux organisations regroupent pratiquement‘’90% des entreprises formelles dans divers secteurs d’activités’’ qui vont de l’agro-alimentaire au gaz, en passant parle pétrole, les filières tomate et riz et même des concessionnaires automobiles. Amadou Seck, qui participait à la réunion préparatoire des états généraux de l’industrie et du commerce, a donné les contours du projet de fusion. ‘’Aujourd’hui, avec l’avènement du Projet [Nouveau référentiel des politiques publiques], les nouvelles autorités veulent parler avec le patronat d’une seule voix. C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui, la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) et le Conseil national du patronat (CNP), qui sont les deux structures plus importantes du patronat, vont fusionner’’, a-t-il annoncé. Selon Amadou Seck, le processus lancé dans ce cadre pourrait arriver à terme ‘’d’ici la fin de l’année’’. ‘’Je crois que c’est une très bonne chose qui permet aujourd’hui au secteur privé d’être renforcé, parce qu’on nous a toujours reproché d’être divisés et je crois que c’est une amorce’’, a indiqué Amadou Seck, par ailleurs président de l’Union des prestataires industriels et commerçants du Sénégal (UPIC). Selon lui, cette nouvelle démarche permettra à ces organisations de ‘’fusionner’’ leurs branches d’activités, comme l’industrie, le commerce et les assurances, pour ‘’pouvoir parler d’une même voix’’, ce qui ”sera bénéfique pour les autorités et pour le patronat’’.
MIGRATION CLANDESTINE 20 JEUNES DE MBOUR DISPARAISSENT EN MER
La migration clandestine des jeunes Sénégalais vers l’Europe, notamment via l’Espagne, reste un phénomène préoccupant. Selon les dernières informations, plus de 20 jeunes du quartier Téfess, à Mbour, sont portés disparus en mer. Au Sénégal, les drames liés à l’émigration clandestine continuent de faire l’actualité. À Mbour, le quartier Téfess est dans l’émoi, après la disparition de plus de 20 jeunes en mer. Ndiallo Guèye, sœur de l’un des jeunes portés disparus, s’est confiée à l’APS.
NECROLOGIE : DECES DU DEPUTE MODY SY
Au moment où les députés de la 14 législature discutaient du projet de loi sur la dissolution du CESE et HCCT, un député quittait ce bas monde. Il s’agit de l’ancien parlementaire Mody Sy. L’homme est resté célèbre à cause de son engagement aux PDS aux côtés du Pape du Sopi. Figure de proue du PDS à Matam, il a connu les années de braise des libéraux. Arrêté à la suite de l’assassinat de Me Seye en 1993, il avait été violemment torturé dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Thiong. D’ailleurs un rapport de l’Ong Amnesty International révélait à l’époque que, pour contraindre Mody Sy à avouer qu’il avait fourni des armes utilisées lors de l’assassinat, il avait reçu des décharges électriques aux doigts et aux parties génitales. L’homme trainera les séquelles de cette torture durant toute sa vie. Après le PDS, il a déposé son baluchon politique à l’Alliance pour la République. Macky Sall l’avait nommé président du conseil d’administration de la Sones. Décédé ce lundi à Joal, Mody Sy sera enterré ce mardi à Matam.
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE MARDI 3 SEPTEMBRE 2024
Baadoolo - Hana Ousmane moy Ousmane !
L’Assemblée nationale avait attendu Ousmane Sonko. Elle a eu un autre Ousmane : Diagne. Hana Ousmane moy Ousmane ! Qu’est-ce qu’il a souffert des gamineries des députés. Hamna esprit procureur bi ngui naan : «gnii soumalen meunoon daadj...» Mais passons. Benno, qui s’était toujours sentie à domicile dans ses matches âprement disputés, a joué, hier, devant un public hostile. Les supporters ont changé. Mais tamm kacc kacc bii rek. Ils ont confondu le terrain des réseaux sociaux qu’ils maîtrisent mieux, à la tribune parlementaire.
Repositionnement électoral Macky enterre Benno
C’est une nouvelle tournure politique majeure qui risque même de supplanter le tumulte à l’Assemblée nationale. Macky Sall, depuis sa retraite au Maroc, a évoqué les derniers jours de Benno bokk yaakaar (Bby), coalition électorale qui l’a porté au pouvoir et accompagné jusqu’à son départ. Dans un communiqué publié hier, l’ancien Président préconise «maintenant une nouvelle page politique» qu’impose «ce changement» régime. «En consacrant ce changement, les Sénégalais ont porté au Pouvoir un nouveau régime. Or, Bby, notre coalition, vit depuis plus de 12 ans au service du pays. Jamais, alliance politique n’aura tenu autant au Sénégal !», a-t-il écrit, conjuguant ainsi Benno au passé. Et Macky va plus loin : «Beaucoup se demandent s’il est encore pertinent de garder Bby dans sa formule actuelle et continuer comme si de rien n’était. Même si tous ne sont pas de cet avis, nous devons penser et accepter que nous devons aller au-delà de Bby et nous projeter maintenant dans le temps nouveau de l’action politique.»
Dissolution de l’Assemblée nationale TAS réclame aux 7 sages le contenu de l’avis reçu par Diomaye
Thierno Alassane Sall ne lâche pas l’affaire. Le leader de la République des valeurs (Rv) a adressé, ce lundi, une lettre aux 7 sages, dans laquelle il demande la «mise à disposition d’une décision du Conseil» relativement à la dissolution de l’Assemblée. «Dans le Journal de 20H de la Rts1 en date du 29 août dernier, Monsieur Ousseynou Ly, porte-parole et chef de la cellule digitale de la présidence de la République a déclaré que le président de la République a saisi le Conseil constitutionnel pour avis et a obtenu une réponse notamment sur la date à compter de laquelle l’Assemblée nationale pourra être dissoute», s’est fondé le député non-inscrit. S’appuyant, en outre, sur une jurisprudence du Conseil qui note que «les décisions» de cette «haute instance s’imposent erga omnes» et que «toute personne le désirant devrait pouvoir y avoir accès, d’autant plus qu’il s’agit de l’interprétation des dispositions de la Constitution», TAS réclame donc le contenu de l’avis déjà aux mains de Diomaye.
Tivaouane - Un car «Ndiaga Ndiaye» roule mortellement sur un handicapé
Dramatique ! Un car «Ndiaga Ndiaye» a malencontreusement roulé sur une personne à mobilité réduite, selon Seneweb. Les faits se sont déroulés à Tivaouane, hier. La victime aurait perdu l’équilibre au mauvais endroit et au mauvais moment, se retrouvant sur la ligne de mire et a perdu la vie sur le coup.
Suppression du Cese et du Hcct Ibrahima Diallo en phase avec Bassirou Diomaye Faye
À Kaolack, le président du Parti de justice et du développement (Pjd), Ibrahima Diallo, a approuvé la suppression du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct). Il dit être en phase avec Bassirou Diomaye Faye sur cette rationalisation. Même si la majorité Benno a bloqué, hier le projet de Diomaye Faye. Cependant, selon M. Diallo, les Saloum Saloum doivent harmoniser leurs forces face à ce nouveau gouvernement, soulignant que «Kaolack a toujours été au cœur des événements politiques du Sénégal». Le leader du Pjd d’ajouter : «Nous avions toujours eu des postes stratégiques. Kaolack a bénéficié sous Macky Sall d’un ministre des Finances, d’un Premier ministre, d’un ministre de la Jeunesse, entre autres. Même avec les régimes précédents, Kaolack était dans les plus hautes instances de l’État.» Ibrahima Diallo souligne que la région du Saloum est un «grenier dans le Sénégal», surtout «terre de Cheikh Ibrahima Niass, l’international». Sous ce rapport, il ajoute que le tourisme religieux pourrait bel et bien faire de la région un pôle de développement économique.
Nécrologie L’ancien député Mody Sy n’est plus !
L’ancien député et ancien président du Conseil d’administration de la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) est décédé à Joal ce lundi. Responsable du Parti démocratique sénégalais (Pds) de la région de Matam, El Hadji Mody Sy a été élu député en 1993. Quelques jours plus tard, il a été arrêté dans le cadre du meurtre de Me Babacar Sèye. Amnesty international a eu en son temps à dénoncer ses conditions de détention au commissariat de Thiong où il a été torturé. Mody Sy avait quitté le Pds après le départ de Me Wade pour rallier l’Apr de Macky Sall.