Les convocations servies par la police à certains opposants font le menu de la plupart des quotidiens parvenus vendredi à l’APS.
« Le ballet des opposants s’intensifie » à la Sûreté urbaine et à la Division de la cybersécurité, des unités de la police nationale, titre à ce sujet Walfquotidien. « Après Moustapha Diakhaté en détention, commissaire Keita en liberté, de nouvelles convocations viennent d’être distribuées », renseigne le journal.
« C’est reparti pour les affaires judiciaires politisées à tort ou à raison, car les acteurs principaux [sont] des hommes qui fricotent avec les politiques », note L’info. « L’histoire se répète-t-il ? », se demande le quotidien Enquête, parlant à propos de « tentation historique d’une justice politique ».
Le journal pointe « des arrestations et convocations en série » qui divisent, dit-il. « Si certains pensent que cela relève de l’application normale de la justice, d’autres craignent que le régime du duo Diomaye-Sonko marche sur les traces de ses prédécesseurs qui ont tous, de Senghor à Sall, recouru à la justice pour neutraliser des adversaires ».
« Ce début d’ennuis judiciaires concerne Adama Gaye, Madiambal Diagne et Barthélémy Dias », précise Walfquotidien, lequel affiche. « Pression maximale sur les opposants ». « Sale temps pour les politiques », renchérit L’As via sa manchette consacrée au même sujet.
Le garde des Sceaux, ministre de la Justice, revient indirectement sur ce sujet, en précisant, dans des propos rapportés par le quotidien Libération : « Les attributions de mes fonctions, je les ferai quelle que soit la personne ».
La descente aux enfers de Barthélémy Dias
En visite hier jeudi au CICES, le Centre international pour le commerce extérieur du Sénégal, Ousmane Diagne s’est prononcé sur la radiation de Barthélémy Dias de l’Assemblée nationale, rapporte le journal.
L’As ajoute le ministre de la Justice « a ainsi réitéré sa volonté d’appliquer la loi dans toute sa rigueur et sans parti pris ». « Ce serait sans état d’âme », a commenté le garde des Sceaux.
L’As constate « la descente aux enfers » de l’édile de Dakar, déjà radié de la liste des députés à l’Assemblée nationale. Le journal écrit que « le premier magistrat de la ville de Dakar doit déférer à une convocation mais les limiers ne parviennent pas à voir le concerné pour lui remettre la convocation », sans davanatge de précision.
Selon Enquête, la convocation du maire de Dakar pourrait être liée à une plainte déposée contre lui par la BIP, brigade d’intervention polyvalente de la police nationale, suite aux accusations qu’il avait portées contre cette unité d’élite au cours d’une conférence de presse.
Pour ne rien arranger, L’Observateur soutient que la procédure de révocation de Barthélémy Dias à la mairie de Dakar « semble imminente, malgré les critiques sur la légalité du processus lancé par Bayna Guèye, militant de Pastef », le parti au pouvoir.
Diomaye Faye s’incline devant la mémoire des résistants coloniaux
Le journal Le Quotidien est affirmatif : Barthélémy Dias sera révoqué à la mairie de Dakar ce vendredi. « Après l’Assemblée nationale, écrit le journal, Barth’ va perdre la mairie de Dakar. Il lui sera notifié sa révocation ce vendredi. Une semaine noire ! »
Selon Les Echos, la sœur de l’édile de la capitale a pourtant versé, à la place de ce dernier, une somme peu plus de 26 millions de francs CFA au titre des dommages et intérêts dus à la famille de Ndiaga Diouf, en lien avec une affaire qui pesait jusque-là sur la tête de Barthélémy Dias comme une épée de Damoclès.
Il s’agit de l’affaire Ndiaga Diouf. Ce dernier avait été tué par balle, le 22 décembre 2011, lors de violences survenues à la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur que M. Dias dirigeait à l’époque des faits.
Le maire de Dakar fait allusion avait écopé d’une condamnation pour coups motels dans cette affaire où il était poursuivi pour les délits de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
»Barthélémy Dias sauvé d’une contrainte par corps par sa sœur », relève Sud Quotidien.
Le Soleil revient sur l’inauguration d’une statue du résistant anticolonial français Lat Dior Diop à Thiès, une cérémonie présidée par le chef de l’Etat. « C’est dans la diversité des mémoires que nous construisons un futur de dignité, de solidarité et de cohésion », a déclaré, à cette occasion, Bassirou Diomaye Faye, dans des propos rapportés par le même journal.
Sud quotidien note que par la même occasion, le président de la République « s’est incliné devant la mémoire de toutes les figures historiques de la résistance coloniale ».
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 13 DECEMBRE 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Vox Populi, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Libération, EnQuête, L'Observateur, L’As
KEEMTAAN GI – HYPOCRISIE
Apparemment, de cette belle et grande révolution, personne à Galsen n’en parle. Surtout ces grandes gueules autoproclamées gardiennes de nos mœurs si légères qui feignent de ne rien voir. Il s’agit de cette révolution lubrique que vit depuis quelque temps l’Arabie saoudite qui aura le privilège d’accueillir et de chouchouter en 2034 des homos lors de la coupe du monde que le pays du Golfe aura l’insigne honneur d’organiser. Pourquoi devrions-nous donc continuer à jouer aux faux dévots à Galsen ? Il me semble vous avoir dit que ce beau pays qu’est le Sénégal, je ne l’échangerais contre aucun autre au monde. Je l’aime à cause de ses belles et élégantes dames. Je m’y plais et ne voudrais surtout pas m’éloigner de ces magnifiques créatures qui ont ce pouvoir et la belle réputation de réveiller un comateux avec leurs multiples artifices aguicheurs. Vous voulez une photo ? Mais, voilà ! Depuis quelque temps, je suis tenté par l’Arabie saoudite. Pas bien sûr pour un Oumra ou le grand pèlerinage en vue d’étrenner le titre pompeux de « Aladji », mais pour sa grande révolution libertine qui s’y opère pendant qu’au Sénégal, pays des paradoxes, des censeurs voudraient nous empêcher « l’enjaillement ». C’est-à-dire nous encanailler jusqu'à l’ivresse alors que dans le pays béni de Dieu et où des millions de musulmans s’en vont pour expier leurs péchés, l’alcool commence à y couler. Après soixante douze ans d’interdiction officielle de l’esprit, le royaume saoudien a ouvert récemment sa première enseigne de vente de spiritueux destinée exclusivement aux diplomates étrangers. À eux seulement? Vous y croyez-vous ? Le royaume a également accueilli un défilé du tonnerre. Si à Galsen la simple vue d’un string peut effaroucher nos enturbannés, dans le royaume saoudien, de gracieuses dames aux jambes longues et nues ont défilé en… maillot de bain. Si, si !!!Bras et jambes dénudés, les mannequins ont fait leur procession au bord d’une piscine. Et tenez-vous bien, un vendredi ! Et il ne s’est trouvé personne dans ce pays islamique où l’on applique la charia à se scandaliser. Et dire qu’au Sénégal des gens perdent leur sang-froid et toute respectabilité à la vue de tétons à la télévision ou quand on leur offre un savoureux « lembeul » avec des filles très polissonnes. Cherchez la belle duplicité… KACCOOR BI - LE TEMOIN
THIES, VILLE REBELLE !
Le Président Faye a rappelé que Thiès est aussi la ville des cheminots qui se sont illustrés dans tous les combats pour la liberté et la justice sociale. Ils ont payé au prix fort cet engagement militant. Sembène Ousmane a immortalisé la longue grève des cheminots de 1947 dans une œuvre devenue classique, « Les bouts de bois de Dieu ». Moins connue est la grève de 1938 qui s’est achevée dans un bain de sang le 27 septembre. Un autre massacre colonial que vous avez immortalisé avec l’érection d’un monument au bout de l’avenue Aynina Fall, à l’entrée de la Cité Ibrahima Sarr, du nom des leaders de la grève de 1947. Nous étions au crépuscule du Front populaire. Les prodromes des heures sombres de la Deuxième Guerre mondiale assombrissaient l’horizon ». Aussi de souligner : « Le conflit mondial s’est achevé, pour l’Afrique, avec le massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye, le 1er décembre 1944. Nous venons d’en commémorer le 80e anniversaire afin que jamais ne s’éteigne la contribution des hommes et des femmes d’Afrique à l’édification d’un monde toujours plus humain parce que plus juste ».
THIES BABACAR DIOP, UN MAIRE A CITER EN EXEMPLE
Restons toujours à Thiès pour dire que le maire Babacar Diop qui a mobilisé fortement sa ville a récolté des lauriers venant du chef de l’Etat. « L’État comme les collectivités locales ont pour mission d’enseigner et de faire connaître ce long héritage, dans toute sa complexité, pour inspirer les politiques de transformation de notre société », a souligné le Chef de l’Etat. Selon lui, l’initiative du maire Babacar Diop est à citer en exemple à tous les édiles des collectivités locales qui, en cohérence avec l’État, auront à concevoir et mettre en œuvre une politique novatrice de soutien aux industries culturelles. Il pense qu’« accompagner les artistes et les créateurs culturels participe à bâtir notre patrimoine matériel et immatériel, levain incontournable de notre vivre ensemble ». Aussi qu’« au-delà de la dimension esthétique, l’œuvre que nous inaugurons aujourd’hui, à l’image de tant d’autres produits de l’imagination créatrice de nos artistes, cinéastes et littéraires, est porteuse d’une efficace fonction pédagogique, dans la transmission de nos valeurs et vertus les meilleures ». Avant d’indiquer que « l’’école doit s’emparer de cette mémoire, quel qu’en soit le support, pour former en notre jeunesse les bâtisseurs d’une nation souveraine et ouverte aux idéaux du Panafricanisme. Le parrainage de nos rues, de nos places publiques, de nos infrastructures sportives et culturelles, de nos écoles et édifices publics et privés est appelé à davantage puiser ses noms dans ce patrimoine partagé, ce socle de références collectives sur lesquelles s’édifient notre imaginaire national et nos convictions patriotiques ».
DIOMAYE FAYE SÉDUIT SAMBA DIOULDÉ THIAM
Le discours du président de la République à Thiès fera date. Un homme a été particulièrement séduit par Bassirou Diomaye Faye. C’est le très respecté Samba Diouldé Thiam. L’ancien ministre est sorti de sa réserve avec son khalam pour faire du vrai riti –il n’est pas haal pulaar pour rien- au chef de l’Etat. « J’ai lu le discours de notre Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE à Thiès. Tout dans ce beau et dense texte est à considérer avec attention et approfondissement. Je n’appartiens pas à PASTEF, ce qui n’est pas un mystère. J’ai écouté un Président de la République qui m’apparaît avoir été à la hauteur des attentes de notre peuple sur cette question de l’unité. Je n’ai pas écouté aujourd’hui un charmeur de serpents ou un père Noël tropicalisé. Je suis en symbiose avec tout son texte, que je résume en le citant : « Continuer à faire patrie, c’est renforcer la perspective de l’unité à partir de toutes les sources qui alimentent la mémoire nationale, faite de sa diversité. Il reste à en voir la traduction concrète et cohérente dans votre guidance Monsieur le Président de la République dans et les actes et comportements de votre gouvernement. J’ajouterai que la mémoire nationale doit se lire dans la politique nationale concrète de toutes les étapes du cheminement des vivants, pour arriver enrichie aux héritiers qui viendront. Lourde responsabilité que seul un leadership puissant, empathique, calme et patient peut accoucher. L’étincelle d’espérance, ne doit pas être aussi éphémère qu’une vie de papillon, attirée par une puissante source de lumière après une pluie d’hivernage » écrit Samba Diouldé THIAM. On a envie de danser le Wango.
JUSTICE BARTHÉLÉMY DIAS VERSE 25 MILLIONS A LA FAMILLE DE FEU NDIAGA DIOUF
Alors qu’il vient de perdre son siège de député, Barthélémy Dias fait parler encore de lui dans le dossier Ndiaga Diouf qui est à la base de son évection de l’hémicycle. « Dans le cadre de l’exécution de la décision de justice relative à l’affaire Ndiaga Diouf, les avocats de Barthélémy Dias confirment avoir procédé à l’envoi d’un chèque d’un montant de 25 000 000 FCFA à l’avocat de la famille de Ndiaga Diouf, correspondant aux dommages et intérêts fixés par la justice. Ce montant a été intégralement pris en charge par la sœur de Barthélémy Dias. En effet, en raison de ses contraintes financières actuelles, M. Dias n’était pas en mesure de régler cette somme par lui-même. Ce geste de solidarité familiale démontre une fois de plus la résilience et la dignité face aux épreuves auxquelles il est confronté. Barthélémy Dias réaffirme son engagement à poursuivre son combat pour la justice, la transparence et la vérité, malgré les nombreuses pressions et obstacles qu’il rencontre. Il remercie toutes celles et ceux qui continuent de lui témoigner leur soutien indéfectible dans ces moments difficiles » soulignent les services de communication du maire de Dakar.
ZIGUINCHOR LA RÉOUVERTURE DE L’UNIVERSITÉ PRÉVUE LE LUNDI 06 JANVIER
L’Université Assane Seck de Ziguinchor va rouvrir ses portes le lundi 06 janvier 2025. La décision a été prise par le Conseil académique de l’Université qui s’est réuni le jeudi 12 décembre 2024. Ce même organe de l’institution universitaire avait décidé de fermer le campus du Sud le 27 novembre dernier en raison de violents affrontements entre étudiants et policiers. Ils avaient fait plusieurs blessés. Les étudiants revendiquaient le non achèvement des chantiers du campus. Le Conseil académique qui se réunissait pour évaluer l’évolution de la situation académique a aussi pris la décision de la tenue d’une seule session unique pour l’année universitaire 2023-2024 pour les UFR LASHU, SES et ST. Il a été décidé de l’invalidation du second semestre 2023-2024 si les étudiants ne reprennent pas les cours jusqu’au lundi 13 janvier 2025.
Le rapport annuel de Reporters Sans Frontières (RSF), publié ce jeudi, révèle une année sombre pour le journalisme mondial. En 2024, pas moins de 54 journalistes ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions, un chiffre en nette augmentation par rapport aux 45 tués en 2023, établissant un nouveau record tragique. Sadibou Marone, directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF était l’invité du journal parlé de 13 heures sur Radio Sénégal.
Interrogé sur cette tendance, Sadibou Marone, directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF, a souligné la réalité difficile des journalistes travaillant dans des contextes de conflit ou sous des régimes répressifs :
« Le journalisme paie un prix humain exorbitant, notamment dans les zones de conflit où se concentrent la moitié des meurtres enregistrés cette année. Gaza, par exemple, s’impose comme la région la plus dangereuse au monde pour les journalistes en 2024 », a-t-il déclaré.
Marone a également dénoncé le caractère systématique et intentionnel des assassinats de journalistes, souvent orchestrés par des gouvernements ou des groupes armés, dans un mépris total du droit international.
En Afrique, plusieurs zones demeurent particulièrement dangereuses pour les professionnels de l’information. La République démocratique du Congo et le Sahel, notamment, illustrent cette réalité : Nord-Kivu (RDC) : Depuis septembre 2024, au moins deux journalistes ont été tués dans cette région. Sahel : Des journalistes continuent d’être enlevés, comme au Burkina Faso où quatre journalistes ont été portés disparus cette année.
« Ces violences illustrent l’urgence de protéger les journalistes, car leur travail d’information est vital pour les citoyens du monde entier », a rappelé Sadibou Marone.
Pour RSF, il est impératif de faire bouger les lignes. Cela passe par des enquêtes rigoureuses, des dénonciations publiques et le dépôt de plaintes contre les auteurs de ces violences.
« À Gaza, par exemple, RSF a déjà déposé quatre plaintes auprès de la Cour internationale de justice pour crimes de guerre commis contre des journalistes. La fatalité ne doit jamais triompher. Protéger les journalistes, c’est protéger la vérité », a martelé Sadibou Marone.
Dans un contexte mondial alarmant, le Sénégal fait figure d’exception positive. « À ce stade, nous n’avons pas répertorié de journaliste sénégalais emprisonné, porté disparu ou enlevé en 2024. C’est une avancée notable pour un pays qui a connu des périodes difficiles en matière de liberté de la presse », a précisé Sadibou Marone.
Bien que quelques convocations de journalistes aient eu lieu depuis juin, la situation globale semble stable, renforçant l’image du Sénégal comme un pays respectant la liberté d’informer.
Barthélémy Dias contre-attaque
Le maire de la ville deDakar n’est pas prêt à accepter sa défenestration de l’Assemblée nationale. Barthélemy Dias a engagé la bataille judiciaire pour être rétabli dans ses droits. Il a constitué un pool d'avocats du barreau pour attaquer la décision du bureau de l'Assemblée nationale qui, estime-t-il, «a usurpé les compétences du Conseil constitutionnel».
Appel à candidature pour le recrutement à la CNDH
Le chef de l’Etat est satisfait de la mise en œuvre de la politique de promotion des droits humains avec le renforcement du cadre institutionnel par la promulgation de la loi portant création de la Commission nationale des droits de l’Homme dont les membres seront nommés après un appel à candidature. A cet effet,Diomaye a instruitle ministre de la Justice, Garde des Sceaux, de prendre toutes les dispositions requises en vue de finaliser le processus de recrutement et de nomination des nouveaux membres de la Commission nationale des droits de l’Homme avant le 31 janvier 2025. Dans le même sillage, le PrésidentDiomaye a demandé au Premier ministre d’assurer le suivi etla supervision de toutes les actions gouvernementales visant l’amélioration continue du statut du Sénégal dans le classementinternational des organismes des droits de l’Homme et de veiller à l’enseignement obligatoire des modules sur la promotion et la protection des droits humains dans les systèmes scolaire et universitaire, ainsi que dans les différentes écoles nationales de formation.
Souleymane Jules Diop quitte l’Unesco
Le Président Bassirou Diomaye Faye a chamboulé hier la diplomatie. Notre confrère Souleymane Jules Diop n’a pas été épargné par ces changements. Le conseiller des Affaires étrangères, Pierre Maad Faye, Directeur des Organisations internationales et de la mondialisation est nommé Ambassadeur,Délégué permanent auprès de l’Organisation des Nations unies pour l’Éducation la Science et la Culture (UNESCO), en remplacement de Souleymane Jules Diop.
Vers la mainlevée de lotissements à Dakar et Thiès
Les autorités ont décidé de lever la suspension de certains lotissements qui étaient stoppés pour examiner leur conformité avec les textes.Dans un communiqué, le Secrétaire général du Gouvernement indique que les zones et parcelles qui ne présentaient pas de problèmes particuliers feraient l'objet de levée de suspension au plus tard à la fin du délai de prorogation. À cet égard, le gouvernement demande aux titulaires de droits sur les PUD ou lotissements au niveau de BOA, Hangar des Pèlerins,Recasement 2, EOGEN1 et EOGEN-extension, Zone Nord de la Bande des Filaos de Guédiawaye, Yeumbeul-Malika-Tivaouane Peulh, Pointe Sarène, Mbour 4, de renseigner un formulaire d'identification de lots et de le déposer au siège de la Direction générale de la surveillance et du contrôle de l'occupation du sol (DGSCOS) ou à la Brigade zonale de Mbour. Ainsi un quitus tenant lieu de mainlevée sera délivré, au cas par cas, après exploitation des informations fournies. En ce qui concerne le plan d'Aménagement de la Nouvelle Ville de Thiès et l'Aménagement de Ndiébène Gandiole, les décisions relatives au traitement des attributions seront notifiées ultérieurement aux personnes concernées, renseigne la même source. S'agissant du lotissement de EGBOS, des pôles urbains de Diacksao, Bambilor, Déni Birame Ndao, Yenne et de Daga Kholpa, les travaux du comité se poursuivent.
Ziguinchor dispose d’un nouveau centre médico-social
La carte sanitaire de Ziguinchor s’élargit. La réalisation de cette infrastructure entre dans la prise en charge des consultations médicales, des soins et des visites médicales périodiques. S’y ajoutent l’orientation des usagers vers les services spécialisés en santé, la prévention et la gestion de l’absentéisme ainsi que les congés maladies des agents publics et de leurs familles. Dans un avenir proche, renseigne le ministre Olivier Boucal qui a procédé à son inauguration, le Centre médico-social de la Fonction publique de Ziguinchor va étendre ses activités vers des consultations en santé buccodentaire, maternelle et infantile, et surtout par l'implémentation d'unités d'aide au diagnostic, incluant un laboratoire d'analyses, un électrocardiogramme et un appareil d'échographie. Ce dispositif, promet-il, permettra, à long terme, de réaliser un bilan annuel de santé pour tous les ayants droit, facilitant ainsi un diagnostic précoce des maladies chroniques et un suivi régulier des agents malades dans une dynamique de déconcentration et en étroite collaboration avec le dispositif sanitaire régional existant, à savoir les districts sanitaires etles hôpitaux. Selon Mme Ginette Marie Françoise Kampal Ndecky qui s’exprimait au nom des usagers, l’avènement des services déconcentrés de la fonction publique est un intrantindispensable pour rendre notre administration performante.
La passerelle de Yoff Tonghor percuté par un camion
La passerelle de Yoff-Tonghor a été violemment percutée hier par un camion qui avait sa benne soulevée occasionnant d'importants dégâts et perturbant la circulation.D’après le ministère des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens, il n’y a pas de perte en vies humaines, mais un blessé léger a été pris en charge par les secours. Sur instruction du ministre Yankoba Diémé, une équipe de l'Ageroute s'est rendue sur les lieux pour constater les dégâts et prendre les mesures qui s'imposent. En fait, le ministre Yankoba Diémé constate, pour le regretter, que ce genre d'incident causé sur les passerelles par les gros porteurs commence à devenir récurrent. Et la cause principale est le nonrespect des règles de sécurité et de conduite. M. Diémé a insisté sur une tolérance zéro quant à l'application des sanctions aux contrevenants des règles du code de la route. Par conséquent, ceux qui ne respectent pas les hauteurs de gabarit et autres auteurs de diverses dégradations sur les infrastructures s'exposent aux sanctions prévues par la loi.
Progression de la mobilisation des ressources
La Direction générale de la planification et des politiques économiques (DPEE) a fait le point sur les dix mois (2024) de gestion du budget du Sénégal. Elle précise dans sa note conjoncturelle que la gestion budgétaire a été caractérisée par une progression modérée de la mobilisation des ressources, associée à une exécution soutenue des dépenses. Ainsi les ressources globales (hors dons en capital), d’après la même source, sont estimées provisoirement à 3 052,5 milliards, soit une progression de 6,8%, en glissement annuel.Quant aux dépenses publiques (hors dépenses d’investissement financées sur ressources extérieures), elles se sont confortées de 10,4% pour se situer à 3 925,1 milliards.
Augmentation des ressources budgétaires à fin octobre
Restons avec la Dpee qui note une augmentation des ressources budgétaires. Les ressources (hors dons en capital), sont composées de 2 908,1 milliards de recettes fiscales et 144,4 milliards de recettes non fiscales. Aucun don budgétaire n’a été mobilisé à fin octobre 2024, souligne la même source. Elle explique la progression des ressources par la hausse de 8,5% des recettes fiscales (+224,7 milliards), notamment l’accroissement des recouvrements de l’impôt sur les sociétés (+46,7 milliards), de l’impôt sur le revenu (+33,5 milliards), de l’IRVM/IRCM (+29,1 milliards), de la TVA intérieure hors pétrole (+25,7 milliards) et du FSIPP (+35,1 milliards) pour se situer, respectivement, à 388,9 milliards, 562,6 milliards, 87,4 milliards, 331,7 milliards et 80,6 milliards. D’après la note de la Dpee, ce dynamisme est renforcé par les recouvrements au cordon douanier. La Tva à l’import et les droits de porte mobilisés se sont consolidés, respectivement, de 37,2 milliards et 23,1 milliards pour ressortir respectivement, à 539,4 milliards et 313,8 milliards. En revanche, des contractions ont été notées pour les recouvrements de la TVA intérieure pétrole (-13,5 milliards) et les droits d’enregistrement (-7,8 milliards) qui se sont établis, respectivement, à 15,9 milliards et 56,8 milliards.
Hausse des dépenses publiques à fin octobre
La Dpee indique aussi que les dépenses publiques (hors celles financées sur ressources extérieures), ont été exécutées à hauteur de 3 925,1 milliards à fin octobre 2024 contre un montant de 3 554,6 milliards un an auparavant, soit une hausse de 10,4%. La progression notée est soutenue par la hausse de la masse salariale, des intérêts sur la dette publique et des transferts et subventions qui ont augmenté respectivement de 10,8%, 38,3% et 15,8% pour ressortir à 1 181,8 milliards, 647,0 milliards et 1 172,4 milliards. En revanche, souligne-t-on, les dépenses de fonctionnement etles investissements financés sur ressources internes ont diminué, respectivement, de 13,1% (-43,9 milliards) et 5,9% (-40,0 milliards), avec des exécutions évaluées, dans l’ordre, à 290,4 milliards et 633,4 milliards.
PAR Papa S. Traoré
L’ESPRIT DE LA CONSTITUTION SUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE
La pertinence devait commencer à la base, c’est-à-dire apporter une définition neutre et impartiale du journaliste y compris les professionnels des médias selon les références séduisantes, jugées crédibles du présent code de la presse
L’esprit de la constitution du Sénégal, à son article 10, considère la liberté d’opinion comme sacré enfant gâté et intouchable selon les moyens et formes d’expression bien définis.
Article 10 -: « Chacun a le droit d’exprimer et de diffuser librement des opinions par la parole, la plume, l’image, la marche pacifique, pourvu que l’exercice de ces droits ne porte atteinte ni à l’honneur et à la considération d’autrui, ni à l’ordre public ».
Dans cette même dynamique s’ajoute l’article 11 certifiant que
- « la création d’un organe de Presse pour l’information politique, économique, culturelle, sportive, sociale, récréative ou scientifique est libre et n’est soumise à aucune autorisation préalable ».
À cet effet, l’article 4 du chapitre 3, de la section première, du premier paragraphe, du présent code de la presse sénégalaise, défini le journaliste et le professionnel des médias comme « toute personne diplômée d’une école de journalisme reconnue par l’État…»
Assainir les écoles du journalisme avant tout
Mais, sur la base des effets paradoxaux, se fonde une triste réalité incontestable. Combien d’écoles de journalisme dites non reconnues, produisent un nombre explosif de journalistes reconnus à tout niveau. Donc la question préalable, c’est de contrôler la reconnaissance des écoles d’abord.
Combien d’écoles de journalisme reconnues y compris l’école mère, en l’occurrence ‘’CESTI’’, forgent des journalistes jugés non reconnus par le fameux système qui promeut la croissance des journalistes dépendants d’une ligne éditoriale. Ici, repose un problème majeur enterré jusqu’à l’infini.
Assainir le secteur, mais par où commencer ?
Qu’en est-il du journalisme indépendant qui n’arrive pas à charmer l’esprit du code de la presse. Ce dernier était juste initié pour protéger certains bourgeois du secteur au détriment des vulnérables. La culture entrepreneuriale n’est ni promue ni encouragée pour certains.
En principe, le journaliste est en parfaite harmonie en la collecte au traitement et à la diffusion de l’information.
Le support dépend de son moyen légal qu’il dispose. L’internet en est une parfaite illustration. Le système de reconnaissance des entreprises de Presse reconnues, initié par le (MCTN) de la république démocratique du Sénégal est susceptible de critique et d’altération.
La presse est par essence, résultat d’une prouesse exaltante, issue de la liberté d’expression sans porter atteinte à l’honneur de X ou de Y. L’esprit de liberté se conjugue au présent dit engagé et à la première personne du singulier.
Combien de soi-disant journalistes, depuis des années, usurpent cette fonction et qui bénéficiaient de toute part privilégiée, parce qu’ils sont à la base des partiaux. Comment peut-on concevoir le militantisme et la partisanerie dans le journalisme ?
Combien de journalistes marginaux, respectent les principes d’éthique et de la déontologie et qui en retour ne gagnent que du feu rouge. Privés de toute sorte de considération sociale et de chance équitable.
En outre, la soi-disant logique d’‘’ assainir le secteur ‘’, épousée par nos autorités de régulation n’est qu’une fausse-couche, anticipée par des inconnus de la nation des journalistes.
En vérité, la pertinence devait commencer à la base, c’est-à-dire apporter une définition neutre et impartiale du journaliste y compris les professionnels des médias selon les références séduisantes, jugées crédibles du présent code de la presse.
Référant à l’article 4, la phrase continue, «…, dont l’activité principale, régulière et rétribuée consiste en la collecte au traitement et à la diffusion de l’information ».
Cette activité principale, destinée à la clairvoyance, n’est qu’une illusion perpétuelle accouchant des contradictions sur contradictions jusqu’à l’infini.
Cependant, la révision et la réforme du code s’annoncent partout comme intérêt supérieur inspirant tous. Contrant tout fourre-tout et tout préjugé attardant le rythme de toute sorte.
En définitive, Le contrôle neutre et impartial du secteur, la réorganisation, la reconstruction , la réforme et l’appui des fonds constituent une parfaite connaissance légaliste prête et apte à répondre aux attentes.
L’ACTUALITE ECONOMIQUE DOMINE LA LIVRAISON DES QUOTIDIENS
Les parutions de ce jeudi s'intéressent dans leur majorité aux sujets économiques
Les sujets économiques dominent largement l’édition des quotidiens parvenus ce jeudi à l’Agence de presse sénégalaise.
Le journal EnQuête a cherché à savoir du dossier judiciaire concernant Samuel Sarr plus que ce qui en est dit jusque-là. ‘’Partie pour être le plus grand projet énergétique réalisé entièrement par des Sénégalais, la plus belle histoire de West African Energy (WAE) s’achève en queue de poisson’’, observe-t-il.
Il estime que ce projet devait être ‘’une véritable success story 100 % sénégalaise’’.
Des investisseurs exclusivement sénégalais ont réuni 283 milliards pour la réalisation de cette initiative privée dont le montage financier a valu à l’ancien ministre de l’Énergie une arrestation.
EnQuête parle d’une ‘’désillusion nationale’’ pour mettre en exergue l’envergure du projet et sa malheureuse tournure.
L’Observateur croit détenir ‘’la vérité sur les réserves de Sangomar’’, le champ pétrolier dont l’exploitation a démarré depuis plusieurs mois, à une centaine de kilomètres au sud de Dakar. ‘’Ses performances suscitent même des réactions de traders qui n’hésitent pas à surévaluer ses réserves’’, note le journal, estimant que cela se fait sur la base de ‘’jugements de valeur qui ne correspondent pas à la réalité des chiffres’’.
‘’Prestige diplomatique’’
Libération s’intéresse aussi aux hydrocarbures en dévoilant les résultats d’un audit concernant la société Timis Corporation, l’un des investisseurs du secteur pétrolier sénégalais. ‘’Timis Corporation n’a pas atteint ses engagements en matière d’investissement et aurait dû verser à l’État du Sénégal une indemnité qui équivaudrait à 6.154.000 dollars américains (près de 4 milliards de francs CFA)’’, révèle le journal.
‘’Considérant l’absence de documentation et de justification des coûts de Timis Corporation, l’indemnité qui devait être reversée à l’État du Sénégal s’élève à 8 millions de dollars (presque 5 milliards de francs CFA’’, ajoute Libération.
La Direction générale de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol a demandé aux personnes titulaires de droits sur des lotissements situés dans les régions de Dakar et Thiès (ouest) de remplir un formulaire d’identification de leurs lots et de le déposer à son siège. Cette mesure fait dire au journal Le Quotidien que ‘’le gouvernement s’apprête à lever la mesure suspensive de plusieurs lotissements entre Dakar et Thiès’’.
‘’Tout ça pour ça !’’ s’exclame le journal, estimant que c’est ‘’la charrue avant les bœufs’’.
‘’Il est assez déroutant […] de geler des travaux valant plusieurs millions de francs CFA, de mettre en chômage technique des entrepreneurs, leurs maçons, menuisiers et tâcherons, de bloquer les ressources de leurs fournisseurs… Bref, de paralyser l’activité d’une bonne partie du secteur du BTP, sur la base de présomptions sans aucun début de preuve’’, commente Le Quotidien.
WalfQuotidien constate que ‘’le gouvernement mène une intense campagne pour faire élire Amadou Hott à la présidence de la Banque africaine de développement’’.
‘’Le Sénégal gagnera en prestige diplomatique’’, s’il réussit à faire élire l’économiste, banquier et ancien ministre de l’Économie, ajoute le journal en citant un expert.
Des ‘’limites juridiques’’ et des ‘’obstacles coutumiers’’
WalfQuotidien considère l’interdiction annoncée des importations de friperie comme un ‘’choix cornélien’’. ‘’Il est vrai que le ministre [du Commerce et de l’Industrie est] confronté à un choix difficile : laisser le statu quo et obérer définitivement le développement de l’industrie textile ou alors freiner les importations de friperie et mettre en difficulté des milliers de personnes […] qui vivent dans ce secteur tentaculaire’’, analyse-t-il.
Le Soleil a relevé les ‘’limites juridiques’’ et les ‘’obstacles coutumiers’’ à cause desquels les femmes vivant dans le monde rural éprouvent de la peine à accéder à la terre.
‘’Malgré leur contribution significative à l’agriculture, seules 15 % sont propriétaires de terres au Sénégal’’, indique le journal sur la base de données fournies par la Banque mondiale.
Une juriste interrogée par Le Soleil réclame, sur la base d’une directive de l’Union africaine, que chaque commune attribue au moins 30 % de ses terres aux femmes.
Le Témoin Quotidien dévoile le ‘’business du rein’’ en se demandant à qui profite l’‘’interruption des opérations de la greffe rénale’’ au Sénégal.
‘’Le malheur des malades du rein fait le bonheur des mafieux de la dialyse. Une mafia bien rodée, qui entretient un business florissant, dans lequel fournisseurs, pharmaciens, techniciens, néphrologues, hommes d’affaires et délégués médicaux se disputent férocement un marché annuel estimé à 20 milliards de francs CFA de chiffre d’affaires’’, révèle-t-il.
Le Bus Rapid Transit (BRT) est confronté à l’‘’incivisme’’ de certains automobilistes, selon Sud Quotidien.
‘’Non-respect des feux de signalisation, blocage des carrefours, occupation illégale des emprises’’, observe-t-il sur le trajet du BRT, qui transporte des milliers de passagers par jour, entre Dakar et Guédiawaye.
KEEMTAAN GI - SELON QUE…
« Les supporters LGBT+ seront en sécurité et les bienvenus à la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite », a assuré mercredi la fédération anglaise de football après avoir apporté son soutien à la candidature du pays du Golfe », lit-on dans un document. Une coupe du monde de football en Arable saoudite en plus de la présence de homos pendant que des enturbannés de ce pays des paradoxes nous tympanisent avec le caractère proscrit de ce jeu de fous. Ça vous fait sourire? J’attends avec impatience la réaction de nos autoproclamés censeurs. Cette bande qui décide de ce que nous devons faire, regardant par le trou des serrures pour surprendre nos canailleries dans un pays où il ne se passe rien depuis quelque temps. La preuve de cette morosité lascive, ces pudibonds de Jamra ne se scandalisent plus des écarts des meufs car n’ayant plus rien à se rincer les yeux. Ils doivent bien s’ennuyer, les pauvres voyeurs. Mais calmez-vous ! Encore une fois, je ne suis pas homo ni homophobe. J’adore les meufs et me plais en leur bonne compagnie mieux qu’avec celle des mecs. Cela, tout le monde le sait. D’Arabie Saoudite, il nous faut parler de notre cuisine interne. Nos compatriotes qui se scandalisent pour un rien se sont réveillés, hier, pour faire face à l’horreur. La commune de Bambey est secouée par un cas présumé d'inceste. Un jeune a été déféré pour viol répété sur… sa génitrice qui trainait un AVC. Desféministes enragées nous avaient promisl’enfer en menant un lobbying pour la criminalisation du viol. Histoire, disaient-elles, de dissuader des salopards qui tirent plus vite que leur ombre. Plutôt que de décourager ces kamikazes du sexe, il ne se passe pas un seul jour sans qu’un fait de viol ne soit défloré dansla presse. Des viols qui continuent d’alimenter les pages desfaits divers de nos périodiques. Les auteurs de ces actes comme celui présumé de Bambey sont des malades et ont plus besoin de praticiens que de la prison d’où ils sortiront plus endurcis que s’ils étaient confiés à desthérapeutes. Tout cela pour dire que la place du jeune de Bambey n’est pas en prison mais dans une institution spécialisée. Car il faut vraiment être un détraqué pour pratiquer une telle ignominie sur sa propre mère. KACCOOR BI - LE TEMOIN
DROITS DE L’HOMME LES MEMBRES DE LA COMMISSION NOMMES PAR APPEL A CANDIDATURES
Les membres de la nouvelle Commission nationale des droits de l’homme seront nommés par appel à candidatures. Selon le chef de l’Etat, le Sénégal qui célébrait avanthier 10 décembre, la Journée des Droits de l’homme que la Communauté internationale ambitionne de renforcer l’Etat de droit et la politique nationale de promotion et de protection des droits humains. Il a ainsi rappelé l’attachement particulier du Sénégal à l’Etat de droit et au respect permanent des droits humains etleur protection. C’esttoutle sens de l’organisation, le 28mai 2024, desAssises de la Justice dont les recommandations sont en cours d’application selon un calendrier maitrisé. Il a, en outre,souligné l’avancée significative et qualitative notée, cette année, dans la mise en œuvre de la politique de promotion des droits humains avec le renforcement du cadre institutionnel par la promulgation, le 18 septembre 2024, de la loi n° 2024-14 portant création de la Commission nationale des Droits de l’Homme dont les membresseront nommés après un appel à candidature.Acet effet, il a instruit le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, de prendre toutesles dispositionsrequises en vue de finaliser le processus de recrutement et de nomination des nouveaux membres de la Commission nationale des Droits de l’Homme avant le 31 janvier 2025. Il a, par ailleurs, indiqué au Ministre des Finances et du Budget, la nécessité de renforcer les ressources budgétaires de la nouvelle Commission qui, dès à présent, doit élaborer, pour les cinq (5) prochaines années, un plan stratégique de développement conforme à la Vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère.
EDUCATION PROGRAMME SPECIAL DE RECRUTEMENTS D’ENSEIGNANTS DE 2025 A 2027
Le Gouvernement va lancer un programme spécial de recrutements d’enseignants sur trois ans 2025, 2026 et 2027. Cette importante décision prise hier par le président de la République en conseil des ministres pose la problématique de la maitrise stratégique du capital humain dans le système éducatif, le Président de la République a constaté que plusieurs écoles publiques, collèges et lycées du Sénégal connaissent un déficit criant d’enseignants. Cette situation, qui s’aggrave d’année en année, est fortement liée selon le chef de l’Etat à l’évolution exceptionnelle de la démographie scolaire et à une mauvaise gestion prévisionnelle des flux d’élèves, des emplois et des compétences dans le secteur éducatif. Il a, par conséquent, demandé au Ministre de l’Education nationale, au Ministre de la Formation professionnelle et technique et au Ministre des Finances et du Budget de finaliser dans les meilleurs délais, sous la supervision du Premier ministre, un programme spécial de recrutement d’enseignantssur trois ans (2025, 2026, 2027), selon les spécialités et matières prioritaires ciblées. Il a, en outre, invité le Premier ministre à accélérer la mise en œuvre du programme d’urgence de résorption des abris provisoires avec la mise à contribution des Forces armées, notamment du génie militaire, dans l’exécution diligente des travaux.
MANŒUVRE «SALOUM 2024» UNE DEMONSTRATION DE FORCE OPERATIONNELLE !
Lamanœuvre nationale dénommée « Saloum2024 » a vécu ! Et jamais une manœuvre militaire n’a connu tant de succès que celle qui s’est tenue du 2 au 8 décembre 2024 à Kaolack et Fatick. Thème oumission : « Lesforces de défense et de sécurité : résilience et synergie d’action face aux menaces multiformes ».Justement, « Saloum2024 » est venue à son heure ! En effet, ces exercicesmilitaires étaient une occasion pourle Chef d’Etat-major général des armées (Cemga), le Général Mbaye Cissé de s’assurer de l’opérationnalité de ses bataillons d’élite et de ses unités de combat. Etsurtout de testerla puissance de feu de l’Armée sénégalaise et l’état de préparation des soldats ainsi que leurs besoins logistiques dans tous les domaines. Pour « Le Témoin » quotidien, les manœuvres militaires « Saloum2024 » étaient également une occasion stratégique de mettre à l’épreuve le nouveau Chef d’Etat-major de l’Armée de Terre, le Général de brigade Magatte Ndiaye. Une épreuve de plus puisque le Général Ndiaye est connu comme étant un fin stratège en matière de défense. Sous la supervision du patron des armées, les manœuvres militaires ont aussi pour objectif de préparer les armées à exécuter le concept de défense nationale dans une sous-région exposée aux menaces terroristes et bandes criminelles transfrontalières. Tout est bien qui finit bien puisque toussoldats mobilisés et engagés dans ces opérations de grande nature ont regagné, depuis hier,sains etsaufsleurs unités.
INSTITUTIONS LE HCCT ET LE CESE DEFINITIVEMENT SUPPRIMES, LES 77 MILLIARDS ECONOMISES SERVIRONT AU PLAN DE RECRUTEMENT DES ENSEIGNANTS
Malgré la destitution de leurs présidents, leHaut Conseil des collectivitésterritoriales(HCCT) dirigé par Aminata Mbengue Ndiaye et le Conseil économique, social et environnement (CESE) dirigé Abdoulaye Daouda continuaient d’existerlégalement. D’ailleurs récemment des membres de ces deux institutions avaient réclamé qu’ilssoient rétablis dansleurs droits en percevant leurssalaires ou indemnités. Ils ne seront guère entendus puisqu’hier le Gouvernement a pris en conseil des ministres un projet de loi portant abrogation de la loi organique n° 2012-28 du 28 décembre 2012 portant organisation etfonctionnement du Conseil économique,social et environnemental et la loi organique n° 2016-24 du 14 juillet 2016 relative à l’organisation et au fonctionnement du Haut Conseil des Collectivités territoriales. En clair, l’Assemblée nationale sera saisie dans les prochains jours pour le vote de ce projet de loi qui va supprimer définitivement dansl’architecture institutionnelle du pays le HCCT et le CESE. L’argent économisé durant un mandat de 5 ans qui avoisine près de 77 milliards de frs(NDLR HCCT 7,5 milliards par an, CESE 7,8 milliards par an) va servir, selon le Premier ministre, au plan d’urgence de résorption en personnel enseignant. Les économies budgétairesissues de la dissolution d’institutions et d’agencesseront affectées au renforcement dudit personnel par des recrutements. Dans ce cadre, la priorité devra être accordée au personnel contractuel en place.
COLLISION D’UN CAMION AVEC LA PASSERELLE DEPOSE URGENTE POUR GARANTIR LA SECURITE PUBLIQUE
Hier, en fin de matinée, un camion immatriculé DL 1920 E, avec sa benne soulevée, a violemment heurté la passerelle de Yoff-Tonghor, causant d’importants dégâts et perturbant la circulation. Heureusement, seul un blessé léger a été signalé, et il a été pris en charge par lessecours avant de regagner son domicile. Suite à l’incident, M. Yankoba Diémé, ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens, a immédiatement ordonné des mesures pour garantir la sécurité des usagers. L’AGEROUTE Sénégal s’est rendue sur place et a décidé de procéder à la dépose de la passerelle de Yoff-Tonghor pendant la nuit du 11 au 12 décembre 2024, afin d’assurer la sécurité. Le ministre a exprimé son regret face à la recrudescence de ce type d’incident,souvent causé par le non-respect desrègles de sécurité, notamment par les poids lourds. Il a rappelé que des sanctions strictes seront appliquées aux contrevenants, conformément aux conclusions des récents États Généraux des Transports Publics, qui ont introduit une politique de tolérance zéro. Le Ministère présente ses excuses aux populations et aux usagers pour les désagréments causés et assure que AGEROUTE Sénégal travaille à un retour à la normale dans les plus brefs délais.
SUSPENSION PROLONGEE DES LOTISSEMENTS DANS LES REGIONS DE DAKAR ET THIES LES PRECISIONS DES AUTORITES
Dans un communiqué publié le 7 novembre 2024, le Secrétariat Général du Gouvernement a annoncé une prorogation de 45 jours des mesures de suspension concernant plusieurs lotissements situés dans les régions de Dakar et Thiès. Cette décision touche notammentleslotissements « BOA », « Hangar des Pèlerins », «Recasement 2 », « EOGEN1 » et « EOGENExtension ».Les plans d’Urbanisme de Détail (PUD) affectés incluent : Mbour 4, la Nouvelle Ville de Thiès, la Bande nord des filaos de Guédiawaye, la zone de Yeumbeul-Malika-Tivaouane Peulh etles pôles urbains deDiacksao,Bambilor,Déni BirameNdao, Yenne etDaga-Kholpa. Lamesure de suspension est également étendue à d’autreszonessensibles, notamment EGBOS, Pointe Sarène etNdiébèneGandiole. Le communiqué précise que les zones et parcelles exemptes de litiges ou d’irrégularités pourront voir leur suspension levée d’ici la fin du délai de prorogation. Pour cela, les détenteurs de droits fonciers sur les terrains concernés doivent remplir un formulaire d’identification des lots. Ce document peut être retiré auprès de la Direction Générale de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DGSCOS), des bureaux des domaines concernés. Concernant le lotissement d’EGBOS et les pôles urbains de Diacksao, Bambilor, Déni Birame Ndao, Yenne et Daga Kholpa, le Comité chargé de leur traitement poursuitsestravaux afin d’apporter des solutions durables. Cette démarche vise à assainir la gestion foncière et à résoudre les éventuels contentieux liés aux projets d’aménagement urbain dans ces régions stratégiques. Les autorités appellent les acteurs concernés à collaborer pour accélérer la régularisation.
ASSEMBLEE NATIONALELE PRESIDENT AU CŒUR DES PREOCCUPATIONS DU PERSONNEL PARLEMENTAIRE
Le Président de l’Assemblée nationale ElMalickNdiaye, a effectué hier une visite de terrain auprès du personnel de l’Institution parlementaire. Cette démarche marque une volonté affirmée de renforcerlesliens avec les collaborateurs et d’améliorer leurs conditions de travail. Durant cette visite, le Président de l’Assemblée nationale a prisle temps d’échanger avec les différents corps demétierœuvrant au bon fonctionnement de l’Institution : agents administratifs, responsables techniques, chauffeurs, techniciennes de surface, agents de sécurité et personnel du bureau des anciens parlementaires. L’objectif de cette initiative était clair:recueillirles avis, écouter les préoccupations et envisager dessolutions concrètes pour améliorer le quotidien de chacun. Une attention particulière a été portée aux problématiques liées à la santé, la sécurité, la qualité de vie au travail et l’environnement (QHSE).
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 12 DECEMBRE 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Vox Populi, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L’As, Libération, EnQuête, L'Observateur