KEEMTAAN Gi - LA COUR DU ROI PETAUD
Le ton a été donné par celle qui se fait joyeusement appeler Coura Macky. Une insulteuse de première qui a été parachutée au sein de notre auguste Assemblée par l’ex-Chef qui voulait qu’elle agonisse qui vous savez. Rassurez-vous, la mégère a admirablement accompli sa mission avec une vulgarité rarement vue dans cette enceinte. La même qui, du haut de la tribune de cette joyeuse Assemblée, déclarait qu’elle attendait de pied ferme celui qui hante les rêves des gens de l’ancien régime. Avec sa gestuelle de « pank », elle entendait montrer qu’elle n’allait pas dérouler le tapis rouge à Oscar Sierra, l’homme à abattre. Autrement dit, elle et sa cour de déchainés l’attendaient pour l’occire quand il se présenterait à eux pour sa Déclaration de Politique Générale. C’est d’ailleurs ça qui les intéresse. Avoir le Premier ministre en face d’eux pour lui balancer des propos désagréables au nom de la liberté des débats parlementaires. Des débats qui, selon leur entendement, ne peuvent être que de caniveau et voler au ras des pâquerettes. Quel bonheur ils éprouveraient à lui balancer des trucs salaces, lui qui a su déjouer tous leurs pièges avant de les chasser du pouvoir ! Si par extraordinaire le Premier ministre se présentait devant eux pour faire sa DPG, ils l’auraient écouté d’une oreille distraite avant, lorsque les débats seraient ouverts, de lui cracher à la figure leur colère mal contenue qui explose chaque jour sur les réseaux sociaux et dans certains médias où on leur ouvre le micro pour déverser des stupidités qui frisent l’insolence. Et puis, qu’attendre de plus de gens vomis par le peuple et qui persistent à croire qu’ils parlent toujours en son nom ? Les problèmes du pays, les grandes lignes de la politique du PM, de tout cela, ils se fichent comme de leurs premiers caleçons troués. Ce qui les fait s’agiter, c’est cette obsession morbide à humilier une personne qu’ils ne portent pas dans le cœur et dont ils ne souhaitent que l’échec. Le Sénégal, c’est le cadet de leurs soucis. Déférer à la convocation de ces rustres, ce serait le plus grand cadeau que leur offrirait Oscar Sierra qui doit continuer à leur manifester indifférence et mépris. Et que personne ne vienne nous parler de respect de la Constitution. Ça nous évitera de suivre un spectacle du genre de la cour du roi Pétaud. Autrement dit, une assemblée où l’entente est impossible ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
LE MESSAGE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AU FOCAC
Le Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC)marque une étape clé dans le renforcement des relations entre l’Empire du milieu et le continent africain a souligné, jeudi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, co-président de l’évènement. ‘’Le FOCAC marque une étape clé dans le renforcement des relations entre la Chine et l’Afrique, avec des engagements concrets en faveur de l’industrialisation, de l’agriculture, de l’énergie et du numérique’’, a-t-il indiqué dans son discours prononcé en tant que co-organisateur du Focac. Le président Faye, qui participe à l’évènement aux côtés d’une cinquantaine de dirigeants africains, a assuré que le Sénégal et la Chine partagent une vision commune de développement et de coopération mutuellement bénéfique. ‘’Ensemble, nous continuerons à bâtir des projets structurants qui amélioreront la vie de nos populations’’, a-t-il ajouté, tout en tenant à ‘’remercier chaleureusement le président Xi Jinping pour l’accueil exceptionnel et la parfaite organisation de ce sommet’’. Le président Diomaye Faye a souhaité que le FOCAC 2024 se dote d’une feuille de route tournant autour de quatre points notamment la poursuite et l’accélération de la modernisation et du développement de l’agriculture pour éradiquer la pauvreté et atteindre la souveraineté alimentaire. Ensuite continuer l’élan de mobilisation des financements, y compris l’investissement privé. Le troisième point concerne la nécessité de travailler à l’industrialisation de l’Afrique. Enfin, il s’agira pour les deux pays d’investir davantage dans la digitalisation par le renforcement des infrastructures numériques, l’innovation et le soutien à l’industrie créative des jeunes, notamment les startup dans leurs différentes applications.
CALENDRIER DE LA PLENIERE DE L’ASSEMBLEE NATIONALE
La conférence des présidents de l’Assemblée nationale a adopté le calendrier pour les projets de lois soumis par le président de la République dans le cadre de la session plénière ouverte hier. Les travaux de commission se dérouleront demain samedi 07 septembre 2024. Il s’agit de l’examen du projet de loi n°09/2023 portant loi de Règlement pour la gestion 2022, du projet de loi n°01/2024 autorisant le président de la République à ratifier la Convention de l’Union Africaine sur la Coopération transfrontalière (Convention de Niamey), adoptée à Malabo, le 27 juin 2014 et du projet de loi n°03/2024 relatif à la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH). Les plénières débuteront le lundi 09 septembre avec l’examen du projet de loi de Règlement pour la gestion 2022. Dans l’après-midi du lundi, sera examinée la ratification de la Convention de l’Union Africaine sur la Coopération transfrontalière. Le mardi 10 septembre, le projet de loi relatif à la Commission nationale des droits de l’homme. Le mercredi 11 septembre est retenu pour la déclaration de politique générale du Premier ministre. A supposer que Ousmane Sonko veuille bien la faire…
L’UNIVERSITE SENEGAL ORIENTAL CONSTRUITE A HAUTEUR DE 25%...
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane DIOUF, s’est rendu ce jeudi 05 septembre 2024 à Matam et Tambacounda pour visiter les chantiers des universités de ces régions et l’Isep de Matam. Le niveau d’exécution des travaux de construction de l’Université du Sénégal oriental s’élève à 25%, a indiqué, jeudi, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et l’Innovation, Abdourahmane Diouf, espérant que les enseignements pourront débuter, au plus tard, à partir d’octobre 2026. ‘’On est à 25% de taux d’exécution des travaux, là où on aurait pu s’attendre entre 12% et 15%”, a-t-il déclaré lors d’une visite des chantiers de l’Université du Sénégal oriental en compagnie du gouverneur de la région de Tambacounda, Guedj Diouf, et des autorités locales. Selon le ministre, ”le chantier est en avance par rapport aux prévisions (…)”. Selon lui, sur les 27 bâtiments de l’université, il y en a déjà 21 qui sont sortis de terre avec une qualité ”remarquable et au-delà nos prévisions”. Il a par ailleurs salué l’adhésion des populations au projet de construction de l’Université du Sénégal oriental. ”Ce qui m’a plus marqué, c’est l’adhésion des populations au projet, il n’y pas de conflits particuliers”, a-t-il magnifié.
…L’UNIVERSITE DE MATAM INAUGUREE EN OCTOBRE 2026
Abdourahmane Diouf a aussi annoncé que l’université Souleymane Niang de Matam pourrait être inaugurée en octobre 2026, un an après l’inauguration de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP). ”En accord avec le groupe Dental, qui est en train de faire le travail, nous nous sommes rendu compte que les travaux sont un peu en avance (…). Nous avons tous pris l’engagement commun que, d’ici deux ans, à la rentrée universitaire d’octobre 2026, l’université pourrait être éventuellement inaugurée”, a-t-il dit. Le ministre intervenait lors d’une visite du chantier de l’université Souleymane Niang ainsi que de celui de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Matam. Pour l’inauguration de l’ISEP, les autorités tablent sur la rentrée d’octobre 2025, a indiqué le ministre.
«LES «JAKARTAMAN» SEMENT LA TERREUR A TIVAOUANE…
Alors que Tivaouane vit pleinement le « bourd » devant déboucher sur la célébration de la naissance du Prophète Mohamed (PSL), les Jakartaman de la localité y ont semé hier la terreur. Rejetant le projet de régularisation de leurs activités par le maire de la ville Diop Sy à travers le paiement d’une somme d’argent jugée élevée, ils ont saccagé certaines grandes artères de la ville. Ils ont notamment saccagé un véhicule stationné devant le domicile du maire, caillassé la devanture de la mairie et brûlé une moto à trois roues dans la maison de l’édile local. Les forces de l’ordre ont dû intervenir pour freiner leur déferlement de violence. Ce qui a provoqué un échange de jets de projectiles et de lacrymogènes de part et d’autre. Finalement le calme est revenu dans la soirée.
…LES ECLAIRAGES DU MAIRE DIOPSY
Le maire de Tivaouane, Demba Diop Sy, a tenu à apporter des éclaircissements sur les agissements des Jakartaman de sa ville. Face à la presse, il a expliqué que c’est à la suite d’une réunion avec les conducteurs de Jakarta qu’il a été décidé le paiement de 20.000 Fcfa (taxes) en guise d’arriérés pour chaque moto visant ainsi ceux qui ne s’acquittent pas mensuellement de ce prélèvement municipal. Le maire dira qu’il s’agit d’une réduction car chaque moto doit payer annuellement la somme de 36.000 CFA. L’édile local a ajouté qu’en concertation avec les acteurs, il a été aussi décidé d’instaurer une nouvelle politique d’identification des motos Jakarta avec des gilets et des plaques d’immatriculation. Et pour cela, la somme qui a été arrêtée, est de 6.000 Fcfa. D’après lui, la mairie a d’ailleurs revu à la baisse la somme initiale s’élevant à 10.000 Fcfa. Selon le maire Diop Sy parmi les conducteurs de Jakarta, certains ont commencé à payer tandis qu’un groupe a décidé de ne pas se conformer à cette décision.
RISQUES DE DEBORDEMENT DU FLEUVE SENEGAL
Le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a émis, ce jeudi 5 septembre 2024, un communiqué portant sur la situation hydrologique du fleuve Sénégal, en particulier à la station de Matam. Selon les informations fournies, « le niveau de l’eau est de 7,62 mètres », soit seulement 38 centimètres en dessous du seuil d’alerte établi à 8 mètres. Le Ministère indique que « si la tendance actuelle se poursuit, le seuil critique pourrait être atteint dans les prochaines 24 heures », ce qui entraînerait des risques de débordement dans certaines zones, notamment les zones basses. Face à cette situation, le ministère invite « les populations et les porteurs d’activités riverains à observer une vigilance maximale ».
Tivaouane en colère contre Cheikh Oumar Diagne
Ministre-Conseiller et Directeur des moyens généraux de la Présidence de la République, Cheikh Oumar Diagne sidère au plus haut point les foyers religieux. Après Touba, avec la polémique sur l’hébergement des hôtes du khalife général des mourides, c’est au tour de Tivaouane d’exprimer sa colère contre M. Diagne. Profitant de la première nuit du Bourde hier, Serigne Moustapha Sy Al Amine a laissé éclater sa colère contre Cheikh Oumar Diagne. «Ces temps-ci, il y a quelqu’un qui travaille avec le chef de l’État, je ne veux pas prononcer son nom, mais les gens le reconnaîtront. Il a dit qu’El Hadji Malick, avec toutes ses connaissances islamiques, mérite aujourd’hui d’être rectifié dans ses écrits, avec un ton indiscipliné. Cette déclaration est une provocation venant d’un collaborateur du chef de l’État. Il se pavane partout pour parler avec indiscipline», a-t-il déclaré. Serigne Moustapha Sy Al Amine pense que ce n’est pas une bonne chose de laisser passer ce genre de discours.
Le ministre Cheikh Diba rencontre ce matin les patrons de presse
Dans une lettre estampillée «confidentiel» signée le 3 septembre 2024 avec ampliation au président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse (Cdeps), le ministre des Finances et du Budget a convoqué une réunion sur la dette fiscale des entreprises de presse. La réunion est prévue ce matin, à 12 heures, à son bureau, a-t-on indiqué sur la note confidentielle classée «Très urgent». La réunion sera l’occasion pour le Ministre Cheikh Diba, avec ses hôtes, de faire le point sur la situation de la dette fiscale des entreprises de presse et de dégager les perspectives en vue de trouver des solutions.
Opérations coups de poing à Saint-Louis
Le Magal des deux rakkas de Saint-Louis draine chaque année beaucoup de monde. Pour une bonne organisation, l’administration territoriale a pris toutes les dispositions pour la réussite de cet évènement. Et les forces de l’ordre de la ville de Saint-Louis mènent d’intenses opérations pour arrêter les malfaiteurs. Ainsi policiers et gendarmes multiplient-ils les sorties afin de sécuriser les pèlerins. Ainsi, les cas de vols, d’agressions qui étaient notés, se font rares grâce aux opérations coups de poing où les pandores et les limiers effectuent des sorties musclées. Un contrôle est mené à longueur de journée sur les véhicules et sur les individus. A l’approche de la célébration de la prière de Cheikh Ahmadou Bamba dans le palais du gouverneur colonial, les forces de l’ordre effectuent une opération dite assainissement à travers plusieurs quartiers de la commune et du département. Les hommes du commissaire central mènent plusieurs opérations, notamment des vérifications d’identité. Le Magal des deux rakka est un évènement national qui regroupe plusieurs milliers de fidèles venus d’origines et d’horizons divers. A rappeler que la célébration de la prière des deux rakas est celle effectuée par le Fondateur du Mouridisme Cheikh Ahmadou Bamba en 1895 dans le palais du gouverneur colonial. Depuis une semaine, Saint-Louis vibre aux rythmes des Khassaïdes de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké
La dette du CROUS de Bambey s’élève à plus 4,100 milliards
La situation financière du Centre régional des œuvres universitaires et sociales (CROUS) de l’Université Alioune Diop (UAD) de Bambey (centre) est très difficile, avec une dette évaluée à plus de 4 milliards 100 millions de francs CFA, a appris l’Aps de son directeur général, Docteur Aliou Sène. «Il faut qu’on se dise la vérité. Les agents du CROUS, y compris moi-même, n’ont pas reçu de salaire parce qu’on a trouvé une situation financière très compliquée avec une dette estimée à plus de 4 milliards 100 millions de francs CFA», at-il déclaré. M. Sène, qui s’exprimait à la fin d'une visite des campus 1 et 2 de l’université, en présence des chefs de service de sa direction, a également indiqué que l’argent trouvé dans les caisses ne peut même pas payer les salaires de ce mois-ci. «Je suis nommé à la tête de cette direction pour régler les problèmes et ensemble nous allons trouver des solutions, car tout est urgent», a-t-il affirmé, soulignant l’urgence de trouver impérativement une solution pour répondre aux besoins des étudiants. Le directeur du CROUS de Bambey a annoncé la tenue prochainement d’une journée de travaux d’intérêt public avec l’ensemble des agents de l’administration de sa direction, tout en appelant ses collaborateurs à serrer la ceinture pour relever les défis afin de mettre l’université sur la bonne voie. Concernant l’état des logements et des restaurants des campus visités, il a indiqué qu’il y a urgence de démarrer cette semaine les travaux d’entretien, informant toutefois que la réfection des toilettes et des pavillons va démarrer cette semaine pour avoir un bon cadre de vie avant la rentrée d’octobre 2024.
La situation des lions du zoo de Hann
La Direction des Eaux et Forêts, Chasses et de la Conservation des Sols est sortie de sa réserve pour rétablir la vérité sur l’image d’un lion affamé sur les réseaux sociaux attribué au parc zoologique de Hann. Selon un communiqué reçu à «L’As » les photos diffusées datent précisément de 2017 (plus de 5 ans). A regarder de plus près, ajoute la même source, on constate que la grille de protection sur la photo postée est faite d’une seule barrière ; alors qu’une double barrière a été implantée depuis 2020 pour renforcer la sécurité des fauves, celle des visiteurs mais aussi des travailleurs. A l’état naturel, précise la Direction des Eaux et Forêts, le lion court et dépense beaucoup d’énergie pour la chasse, ce qui lui permet de maintenir une excellente forme physique, une allure majestueuse plus saine et une apparence plus imposante que s’il vit en captivité. Pour autant, le lion demeure un animal oisif et très paresseux qui ne se déplace qu’en cas de nécessité, renseignent les forestiers. Il dort beaucoup, surtout quand il est rassasié et ainsi le voir couché dans sa cage après avoir été bien nourri ne doit pas inquiéter outre mesure, sauf pour un profane. A l’état sauvage, sa longévité est 15 à 16 ans et ne dépasse pas 20 ans alors que sur les 07 sujets, 06 ont plus de 20 ans, le plus jeune en a 18. Ceci est une preuve que les conditions de détention dans le zoo sont très satisfaisantes, souligne le directeur des Eaux et Forêts. Il rassure que les animaux sont alimentés régulièrement, les cages nettoyées quotidiennement, le parc dispose d’un agent technique de l’élevage qui s’occupe du suivi et du traitement sanitaire des pensionnaires. Les médicaments et autres produits sanitaires sont en quantité suffisante. Un docteur vétérinaire de l’école inter-états de médecine vétérinaire de Dakar vient régulièrement en appui pour faire les diagnostics et examens plus complexes afin de s’assurer de la bonne santé des animaux, dit-il.
Le détenu René Capain Bassène évacué à l'hôpital
René Capain Bassène, détenu à la maison d'arrêt et de correction (MAC) de Ziguinchor dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte, a été évacué à l'hôpital hier, après cinq jours de diète, a renseigné l'Organisation nationale d'assistante juridique et judiciaire (ONA2J). Selon son président Amadou Tom Mbodj cité par seneweb, cette évacuation montre une détérioration significative de l'état de santé du journaliste René Capain Bassène et qui nécessite une intervention médicale urgente. Les risques de complications graves telles qu'une déshydratation sévère et des dommages aux organes vitaux du détenu sont accrus, indique la même source. Le président de l'ONA2J précise recevoir des informations faisant état d'une surveillance attentive des signes vitaux de René Capain par les autorités médicales. Tom Mbodj a aussi salué les mesures prises par l'administration pénitentiaire pour l'évacuation du détenu vers une structure hospitalière appropriée.
Une sexagénaire retrouvée morte dans sa chambre à Dahra Djolof
Les habitants du quartier Angle Ndiakhaye dans la commune de Dahra sont dans la désolation totale suite à la découverte du corps de la dame Hawa Math Ba, âgée de 69 ans, dans sa chambre. Le drame s’est produit hier vers 10 heures à son domicile au moment où les autres membres de la famille étaient absents des lieux. Après le constat de la brigade de gendarmerie de Dahra, la dépouille a été déposée à la morgue du centre de santé Elisabeth Diouf de Dahra par les sapeurs-pompiers .La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de la mort de la sexagénaire.
LES BATAILLES POLITIQUES A L’ASSEMBLEE NATIONALE A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les quotidiens parus jeudi suivent avec beaucoup d’attention et une certaine perplexité les ‘’rebondissements politiques’’ à l’Assemblée nationale, où les députés sont convoqués en séance plénière pour examiner plusieurs projets de loi
Dakar, 5 sept (APS) – Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS suivent avec beaucoup d’attention et une certaine perplexité les ‘’rebondissements politiques’’ à l’Assemblée nationale, où les députés sont convoqués en séance plénière pour examiner plusieurs projets de loi, à l’initiative du président de la République, au moment où des députés de l’opposition préparaient une motion de censure visant à dissoudre le gouvernement.
‘’Journée à rebondissements’’, titre Le Soleil en parlant de l’enchaînement des évènements ayant conduit le chef de l’État à convoquer les députés à une session extraordinaire, pour l’examen de plusieurs projets de loi.
Auparavant, le président de l’Assemblée nationale avait convoqué les membres du bureau de l’institution à une réunion dont l’ordre du jour n’était pas rendu public.
Cette rencontre portait certainement sur la motion de censure déposée par un groupe parlementaire de l’opposition.
La session extraordinaire annoncée est la ‘’riposte fatale’’ du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, à la motion de censure visant à dissoudre le gouvernement. ‘’Ça tire dans tous les sens’’, fait observer.
Le Mandat en parlant d’une ‘’situation tendue’’ au sein de l’institution parlementaire.
‘’Coup KO contre coup de Jarnac !’’ s’exclame Sud Quotidien.
Une ‘’escalade’’
Bassirou Diomaye Faye ‘’a freiné le processus de dissolution du gouvernement’’, note-t-il. C’est une ‘’escalade’’, selon Sud Quotidien.
‘’Pis, ajoute Sud Quotidien, pour apporter une cinglante réplique aux députés qui ont rejeté son projet de loi visant à modifier la Constitution dans le but de supprimer le Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE) […], le chef de l’État a mis fin aux fonctions de leurs [dirigeants].’’
Bassirou Diomaye Faye a limogé Aminata Mbengue Ndiaye et Abdoulaye Daouda Diallo, qui dirigeaient le HCCT et le CESE.
Le Premier ministre ‘’a demandé le blocage des comptes de ces deux institutions, tout en annonçant le démarrage imminent de la traque des biens supposés mal acquis et la dissolution de l’Assemblée nationale’’, annonce le même journal.
Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko font ‘’échec’’ à Benno Bokk Yaakaar’’, titre Vox Populi.
Le journal Le Quotidien exhume, pour sa part, le slogan de campagne du duo au pouvoir : ‘’Sonko Móoy Diomaye’’. Pour dire que le président de la République et le Premier ministre sont les deux faces d’une même médaille.
Le Quotidien se demande ‘’si le pouvoir ne chercherait pas ‘à manœuvrer pour annihiler’ cette volonté de l’opposition de voter la motion de censure…’’
‘’Jeu de ruse’’, écrit WalfQuotidien.
La reddition des comptes ‘’va démarrer maintenant’’
‘’Le traquenard de Bassirou Diomaye Faye’’, titre L’As, selon lequel, ‘’sauf coup de théâtre’’, la stratégie mise en place par le président de la République devrait lui permettre de ‘’gagner du temps jusqu’au 12 septembre, date à laquelle il pourra dissoudre l’Assemblée nationale et permettre au Premier ministre d’échapper à une motion de censure’’.
‘’Bassirou Diomaye Faye ne lâche rien. Dans cette bataille contre Benno, il aura usé de toutes ses armes pour faire obstruction à la motion de censure d’Abdou Mbow et Cie et imposer son agenda’’, constate Bés Bi Le Jour.
Le quotidien EnQuête fait observer que le président de la République ‘’coupe l’herbe sous le pied de Benno’’ et ‘’met temporairement de côté la motion de censure déposée par l’opposition’’.
Plusieurs quotidiens, dont L’info, annoncent par ailleurs que la reddition des comptes ‘’va démarrer maintenant’’. ‘’Maintenant, tout est fin prêt pour faire toute la lumière sur les scandales financiers’’, annonce ce journal en citant le Premier ministre.
‘’Nous avons pris des mesures conservatoires pour les empêcher de quitter le pays’’, note Source A en citant le chef du gouvernement, lequel parle de ceux qui ont dirigé le pays au cours des douze dernières années.
‘’Nous avons des preuves de toutes leurs malversations et ils vont rendre compte’’, a soutenu Ousmane Sonko, ajoutant, selon Les Échos : ‘’Dans les jours à venir, c’est par dizaines qu’ils vont rendre compte.’’
Le Premier ministre déclare que ‘’trois ou quatre d’entre eux ont pu s’échapper’’. ‘’Mais ils ont été localisés à Dubaï et au Canada’’, ajoute-t-il.
KEEMTAAN GI - LES MATAMORES SE DÉGONFLENT COMME DES BAUDRUCHES
A malin, malin et demi. Ou tel est pris qui croyait prendre. Ne cherchons pas d’autres expressions pour illustrer le caractère chimérique et l’inculture politique de l’Opposition réunie au sein de l’armée mexicaine. Une Opposition constituée par les gens qui ont poussé l’ex-Chef dans la fosse aux lions et qui bandaient les muscles voulant exterminer ceux qui sont aujourd’hui au pouvoir avec la force d’une bombe nucléaire pour écraser une mouche innocente. Ivres de leur toute-puissance d’alors et usant à satiété de formules creuses du genre « force restera à la loi » ou pérorant qu’ils ont la loi, la justice et l’autorité avec eux, fonçant comme des rhinocéros blessés sur l’ennemi qu’ils voulaient anéantir, ils n’ont pas vu venir leur défaite. Abandonnés à eux-mêmes par leur Chef qui se prélasse entre Marrakech et Paris, ils se sont laissés mener à l’abattoir par un matamore qui ne voyait pas plus loin que le bout de son nez et qui excellait dans les fanfaronnades puériles. La motion de censure qu’il avait annoncée avec force gesticulations du haut de la tribune de notre auguste Assemblée nationale et qu’il était allé gaillardement déposer ce mardi, a fait pschitt !!! Avant même que ses collègues ne se réunissent pour fixer le calendrier de son examen, les nouveaux maîtres du pays lui ont coupé l’herbe sous les pieds, le laissant groggy. En ignorant les aspirations populaires, ou en tout cas en voulant aller à contre-courant de celles-là, nos néo-opposants bêtes et méchants ont fait chuter deux personnalités que Seugn Bass voulait faire partir avec élégance en proposant la suppression des institutions qu’ils dirigent de notre charpente institutionnelle, le HCCT et le CESE. Ce, plutôt que de signer le décret de leur destitution. Deux décrets qui auraient pu sceller depuis très longtemps le sort de ces deux personnalités de l’Etat à qui le Président voulait éviter la suprême humiliation. Pour comprendre cela, il fallait des hommes et femmes intelligents, non des boutefeus et des insulteurs. Ceux qui veulent aujourd’hui s’opposer ont dirigé ce pays douze ans dans l’arrogance pendant que leur Chef voulait toujours s’entourer d’hommes dociles ou carrément obtus. Comme ceux qui dirigeaient la guerre perdue hier. En attendant la fin de leur mission ce 12 septembre, leur motion de censure contre Oscar Sierra avec qui ils voulaient en découdre attendra encore. Affligeante sortie… Oust, par la petite porte, opposants aux petits pieds ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
DPG DE SONKO LES DÉPUTÉS DE BBY CRIENT VICTOIRE
Les députés de Benno Book Yakaar jubilent déjà l’idée que le Premier ministre va faire sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale. En tout cas, la DPG est inscrite dans l’ordre du jour soumis par le président de la République à l’Assemblée nationale en session extraordinaire qui s’ouvre ce 05 septembre. Le groupe parlementaire Bby considère que c’est « une grande victoire pour les députés de la majorité qui ont enfin exigé la tenue de la DPG après plusieurs reniement ». A défaut de merles, l’on se contente de grives du côté de BBY. Du fait que le combat de la motion de censure perdu d’avance, l’on se rabat sur la DPG.
PIKINE RÉCLAME UNE SOUVERAINETÉ ADMINISTRATIVE
Pikine, malgré sa densité humaine, n’a pas un commissariat central, ni une préfecture encore moins une caserne des pompiers, un palais de justice ou une prison. La sécurité de la ville est gérée par un commissaire central basé à Guédiawaye d’où l’appellation de commissariat central Pikine-Guédiawaye. C’est cette anomalie que des Pikinois veulent changer. C’est ainsi que ce jeudi 05 septembre des champions de lutte, des journalistes, des cadres, des acteurs du football, des opérateurs économiques, des imams, tous issus de Pikine ont décidé de déposer une lettre-plaidoyer au ministère de l’Intérieur. Ils veulent que Pikine, dans le cadre d’une souveraineté administrative, obtienne des infrastructures comme un commissariat central, une préfecture, une caserne de sapeurs-pompiers et une prison. Car, dans la situation actuelle, Pikine ne dispose comme infrastructure que d’un…cimetière !
DUBAÏ OU CANADA
L’on est tenté de ressortir la fameuse rubrique du Témoin intitulée « wanted » pour aller à la recherche des 4 à 5 éléments fugitifs de l’ancien régime qui ont fui pour aller se réfugier à Dubaï et au Canada. La révélation a été faite hier par le Premier ministre qui rencontrait le personnel de la Primature. Ousmane Sonko a indiqué qu’il y a 4 à 5 éléments de l’ancien régime qui se sont échappés et sont localisés entre Dubaï et Canada. C’est un Ousmane Sonko offensif, donc, qui a promis ce mercredi des jours sombres à des dignitaires de l’ancien régime. «La reddition des comptes va démarrer maintenant et s’étaler autant de temps qu’il faudra. Les gens ne peuvent pas se permettre de faire n’importe quoi, à coup de milliards sur le foncier, le foncier bâti, les marchés publics, les marchés classés ‘’Secret défense’’, les concessions et dans tous les domaines, amasser des milliards- et on sait dans quelles conditions et penser qu’ils peuvent en sortir indemnes », a-t-il fulminé. Ousmane Sonko a confirmé que des mesures conservatoires ont été prises « pour que certains ne puissent pas sortir du pays désormais ». L’on comprend alors pourquoi l’Etat s’est récemment opposé à la sortie du territoire national de l’ancien directeur général de la Lonase Lat Diop. « Il y en a 3 ou 4 qui ont pu s’échapper mais s’il faut aller les tirer par les orteils, ils reviendront. Dans les jours à venir, c’est par dizaines qu’ils vont rendre compte », a juré le Premier ministre. En tout cas au Témoin, nous prévoyons une forte récompense pour ceux qui vont nous fournir les noms de ces 4 à 5 éléments estampillés dans le registre de délinquants financiers.
THIERNO BOCOUM PERD LE RÉSEAU
L’annonce du Premier ministre, Ousmane Sonko, déclarant qu’il n’y aura pas de motion de censure a été perçue par certains comme un signe d’arrogance et beaucoup d’entre eux sont tombés dans le panneau. Parmi eux, le leader du mouvement Agir qui tire sur tout ce qui bouge. Quelques heures après l’annonce de la reddition des comptes et la publication du décret mettant fin aux fonctions des présidents du CESE et du HCCT, Thierno Bocoum a affirmé qu’Ousmane Sonko fait fausse route. « On verra bien comment le PM va empêcher le vote d’une motion de censure prévue à l’article 86 de la Constitution et à l’article 99 du Règlement intérieur. On verra bien s’il compte se placer au-dessus de la loi. Que d’enfantillages face à des urgences », a réagi le leader du mouvement AGIR qui est complètement passé à côté de son sujet.
CINÉMATOGRAPHIE LE GOUVERNEMENT SOUTIENT LES PRODUCTIONS LOCALES
Lors de la projection en avant-première du docu-fiction « 1776, Thierno Souleymane Baal et la révolution du Fouta », réalisé par Moe Sow, le Premier ministre, Ousmane Sonko, a dit l’engagement du gouvernement pour la valorisation de la production cinématographique nationale. En présence de nombreuses personnalités, dont la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, le PM Ousmane Sonko a souligné le rôle important du cinéma. Selon lui, c’est un vecteur éducatif et un outil de préservation de la mémoire historique. Il a également rappelé l’importance de soutenir les œuvres qui enrichissent le patrimoine culturel du Sénégal tout en transmettant l’héritage national aux jeunes générations. Dans le même ordre, il a affirmé que le soutien du gouvernement sera inébranlable pour les producteurs engagés dans des projets de qualité, notamment ceux qui mettent en lumière des figures emblématiques de l’histoire sénégalaise tout en saluant l’initiative de Moe Sow, la qualifiant «de précieuse pour l’éducation historique et la promotion de la mémoire collective». D’après lui, le docu-fiction « « 1776, Thierno Souleymane Baal et la révolution du Fouta » est un exemple éloquent de ce soutien. Le film retrace la vie de Thierno Souleymane Baal, leader de la révolution Torodo en 1776 au Fouta. Le gouvernement est prêt à fournir un soutien absolu aux producteurs qui œuvrent dans le domaine des œuvres mémorielles, en particulier celles qui contribuent à une meilleure compréhension de l’histoire du Sénégal, a martelé Ousmane Sonko. Pour lui, il y a une nécessité de se souvenir et d’enseigner ces événements pour que les nouvelles générations puissent s’en inspirer. Le Premier ministre a profité de l’occasion pour encourager les cinéastes à produire des documentaires captivants et bien réalisés sur les grandes figures et événements historiques du pays, en évoquant l’importance de la célébration de moments historiques marquants, tels que le massacre de Thiaroye en 1944, où des tirailleurs africains ont été tués pour avoir revendiqué leur dû après avoir contribué à libérer la France.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 5 SEPTEMBRE 2024
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Baadoolo - Diomaye, «le petit visibeul... lagri»
Waxonnaa ni Diomaye leegui mu mokkal. Si c’était un match de foot, on aurait dit : «quelle action de classe !» Abdou Mbow avait son temps de jeu mais n’a pu en profiter. C’était la balle de match. Le Président, inspiré par on ne sait quelle «passe» d’un stratège, a quand même réussi à dribbler l’équipe de Benno. Malheureusement, les arrêts de jeu de la 14e Législature ne sont pas favorables à la majorité parlementaire. Attention à Diomaye ! On ne connait encore que «le petit visibeul... lagri». Traduit dans la langue de l’auteur du «livre rouge» : «la partie visible de l’iceberg».
Après cinq jours de diète René Capain Bassène évacué à l’hôpital, Ona2J alerte
René Capain Bassène a été évacué à l’hôpital de Ziguinchor ce mercredi vers 10h, a-ton appris de l’Organisation nationale d’assistance juridique et judiciaire (Ona2J). Quelques jours après la confirmation de sa condamnation à la perpétuité, le détenu avait entamé une grève de la faim de 5 jours. «Cette évacuation indique une détérioration significative de son état de santé, nécessitant une intervention médicale urgente. Après cinq jours sans alimentation, les risques de complications graves, tels qu’une déshydratation sévère et des dommages aux organes vitaux, sont considérablement accrus», alerte le président de l’Ana2J, Amadou Tom Mbodj. Il a réitéré son appel à sa famille à le «dissuader de continuer sa diète et l’encourager à adopter d’autres formes de résistance plus sécuritaires».
Sortie de Ousmane Sonko Thierno Bocoum contre-attaque
Le leader politique du mouvement Agir n’a pas perdu du temps pour s’attaquer au Premier ministre Ousmane Sonko qui a assuré qu’il n’y aura pas de motion de censure. Sur sa page Facebook, Thierno Bocoum écrit : «On verra bien comment le Pm va empêcher le vote d’une motion de censure prévue à l’article 86 de la Constitution et à l’article 99 du règlement intérieur. On verra bien s’il compte se placer au-dessus de la loi». Le duo Diomaye-Sonko a choisi l’arme de l’article 84 de la Constitution pour imposer son ordre du jour.
Adji Mergane Kanouté de Benno - «Benno n’est pas morte, nous exercerons notre mission»
Interpellée sur la dissolution de la coalition Benno et celle prochaine de l’Assemblée nationale, Adji Mergane Kanouté rectifie sur iRadio : «Le Président Macky Sall n’a pas dit qu’il va dissoudre la coalition Benno bokk yakaar. Il a demandé de mettre en place un nouveau cadre qui sera à même de prendre en charge certaines mesures. Nous allons vers des élections législatives, et c’est le lieu de mettre en place un cadre rénové qui pourra avoir les performances attendues. Le cadre peut avoir un autre nom mais, cela ne signifie aucunement que la coalition Benno bokk yaakaar est morte». Pour ce qui concerne la dissolution de l’Assemblée nationale, la vice-président du groupe parlementaire Benno rappelle que la Constitution donne cette possibilité au chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye. Mais, souligne-t-elle, «cela ne nous empêchera pas au niveau de notre groupe de continuer à exercer notre mission».
Ayib Daffé de Yewwi «Benno est un groupe parlementaire qui agonise»
Le président du groupe parlementaire Yewwi askan wi raille ses collègues de Benno. Au micro de iRadio, Ayib Daffé déclare, réagissant à la motion de censure déposée, «C’est un groupe parlementaire qui agonise parce qu’on a vu un texte de Macky Sall où il écrit qu’il a dissous la coalition Benno bokk yaakaar. Ce groupe parlementaire dont la coalition est dissoute n’a plus de cohérence ni de légitimité politique. Il faut aussi comprendre qu’ils ont le droit de résister parce que celui qui est destiné à la guillotine doit impérativement sauver sa peau, et c’est ce qu’ils sont en train de faire». Pour lui, Benno peine toujours à accepter que les Sénégalais ont porté leur choix sur Bassirou Diomaye Faye. «Ils pensaient à un second tour, ils sont actuellement dans ce second tour. En tant que députés, nous attendons de disposer de l’information et le bureau ainsi que les députés seront informés», a-t-il dit.
LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI 4 SEPTEMBRE 2024
Le Gamou célébré le 15 septembre
Le Gamou 2024 sera célébré le dimanche 15 septembre 2024. L’annonce a été faite hier par la Commission Nationale de concertation sur le Croissant Lunaire qui s'est réunie hier à la RTS pour scruter le croissant lunaire. Dans sa note, la CONACOC explique que, après avoir recueilli toutes les informations venant de nos représentants qui sont dans les différentes localités du pays, il résulte que le croissant lunaire n'a été aperçu dans aucune localité du pays.
Plainte des Ciments du Sahel
Depuis un certain temps, on remarque que des Tiktokeurs ou des influenceurs jouent aux journalistes et aux enquêteurs de police, distillant des informations çà et là. S’estimant victime d’un d’entre eux, la société «Les Ciments du Sahel» ne comptent pas se laisser faire, suite à des accusations graves portées contre elle. «Il nous a été donné l'occasion de constater dans une vidéo circulant dans les réseaux sociaux, notamment Tik Tok, qu'un sieur dénommé Ziad Mouhamed FALL affirme que notre société aurait offert du ciment à Monsieur Yankhoba Diémé, ministre du Travail, de l'Emploi et des Relations avec les Institutions suite à sa visite de travail effectuée dans notre cimenterie le vendredi 30 août 2024. Nous tenons à préciser que ces accusations fausses et mensongères sont proférées par un individu dont le dessein cynique est de ternir l'image et la réputation de notre société Les Ciments du Sahel», informe l’entreprise dans un communiqué parvenu à L’As. Pour la sauvegarde de ses droits et intérêts, la société a décidé de porter plainte contre l'auteur de la vidéo. «Notre société, fidèle à ses valeurs, reste plus que jamais engagée à participer activement au développement de notre pays dans l'éthique et la transparence», ajoute le texte.
Liberté provisoire pour le maire de Sindian, Thierno Diagne
Placé sous mandat de dépôt, le 22 mai 2024, le maire de Sindia bénéficie d'une liberté provisoire. Thierno Diagne est poursuivi pour les délits de blanchiment de capitaux, détention de faux billets de banque, usage de faux dans un document administratif datant de mars 2022, escroquerie sur une somme de 65 millions de francs Cfa datant de mars 2022, conflit avec la Fondation Sonatel sur 2 700 parcelles d’une valeur d’1,7 milliard de francs Cfa. Autant de charges qui lui ont valu un mandat de dépôt de la part du juge du 1er Cabinet d’instruction du Tribunal de grande instance de Mbour. Des démarches ont été entreprises pour sortir le maire de détention. Selon une source de seneweb, il a commencé à rembourser les plaignants afin de recouvrer la liberté.
Diomaye prend acte du rejet de son projet de loi
Le chef de l’Etat prend acte du rejet de son projet loi portant dissolution du Conseil Économique social et environnemental (CESE). Selon le Président Diomaye Faye, le rejet du projet de loi renseigne à suffisance, s'il en est besoin, sur la rupture profonde entre les députés de la majorité et les aspirations populaires qui se sont massivement exprimées lors de l'élection présidentielle du 24 mars 2024. Ainsi Diomaye réaffirme son engagement à œuvrer pour l'expression des positions politiques plurielles, essentielle au jeu démocratique et à l'équilibre des pouvoirs. Le communiqué de la Présidence souligne que lors de l'élection présidentielle du 24 mars 2024, des engagements fermes, validés souverainement par le peuple, ont été pris par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Il en ressort un Pacte social de gouvernance publique adossé à une réorganisation institutionnelle des organes de l'État, qui engage nécessairement une rationalisation systématique des charges de celui-ci, ajoute le document. D’après la même source, la suppression, déjà effective, de la Commission Nationale du Dialogue des Territoires (CNDT), ainsi que celle du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE), soumise à l'appréciation de l'Assemblée nationale, s'ajoutent aux différentes directives présidentielles sur la rationalisation des dépenses publiques que le gouvernement entend mettre en œuvre dans le cadre de la doctrine de transformation de la gouvernance publique inscrite dans le PROJET.
Diomaye visite le centre de démonstration de Huawei
Le Président Diomaye qui séjourne en Chine pour une visite d’Etat a visité hier le centre de démonstration de Huawei. Le chef de l’État a découvert les avancées technologiques du géant chinois qui propose des solutions innovantes dans divers secteurs, visant à relever les défis de développement numérique au Sénégal. Au cours de cette visite, des propositions concrètes ont été formulées pour établir un écosystème de talents et favoriser une transformation systémique du Sénégal.
Sonko appelle à soutenir la production cinématographique
Le chef du gouvernement a assuré son soutien aux acteurs culturels qui investissent dans des productions éducatives qui enseignent l’histoire des illustres hommes et femmes du Sénégal. Le premier ministre s’est exprimé à l’occasion de la projection au cinéma de l’avant-première du film documentaire «1776, Thierno Souleymane Baal et la révolution du Fouta» du réalisateur Moe Sow.
Forum Africa Food Systems Summit 2024 à Kigali
Le Secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement Paysan, Dr. Alpha Ba, a participé activement au Africa Food Systems Summit 2024 qui s'est tenu à Kigali. Lors du panel intitulé «Où en sommes-nous en matière de politiques et de programmes phares sur les systèmes alimentaires innovants et évolutifs ?» Dr. Alpha Ba a partagé les avancées du Sénégal en matière de mise en œuvre de politiques agricoles innovantes. Il a mis en lumière les efforts du gouvernement pour promouvoir des pratiques agricoles durables et renforcer les capacités des coopératives et des agriculteurs à travers des programmes phares visant à transformer les systèmes alimentaires du pays. Dr Alpha Ba a également souligné l’importance de l'innovation et de l'adaptation aux changements climatiques pour assurer la résilience et la sécurité alimentaire, tout en appelant à une coopération renforcée entre les pays africains pour développer des systèmes alimentaires plus robustes et équitables.
Les journalistes à l’école de l’assainissement
En partenariat avec la plateforme SpeakUp Africa, l’Office national de l'assainissement du Sénégal (ONAS) a initié une formation en vue d’outiller des journalistes en traitement et analyse de l’information, concernant l’assainissement autonome. Ce programme de formation permet aux journalistes d’être au fait des avancées et des innovations en matière d’assainissement, sur toute l’étendue du territoire national. D’après les membres de l’Onas, cette mission de renforcement vise de manière générale à améliorer la compréhension des questions et enjeux liés à l’assainissement autonome au Sénégal, afin de promouvoir une meilleure appropriation de la thématique de la gestion des boues de vidange par les médias et à renforcer leurs capacités de rédaction et de publication sur ce thème. Ainsi, l’adoption et le déploiement d’une nouvelle Stratégie Nationale de l’Assainissement Rural (SNAR) constitue aujourd’hui une continuité des progrès enregistrés durant la décennie 2005 et 2015. Cette dernière devra naturellement permettre de booster l’accès des populations à un assainissement adéquat, à travers une mesure principale qui consiste à remettre progressivement au ménage la responsabilité de la réalisation de son propre ouvrage d’assainissement. A cet effet, il a été précisé que l’appui des ménages dans ces types d’actions devrait donner à l’Etat plus de flexibilité, afin de réduire son intervention à un niveau plus stratégique, notamment en termes de planification, de renforcement des capacités, de promotion, d’information, d’éducation et de communication. Ce qui est essentiel pour atteindre l’ODD 6 qui cherche à «Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau».
Nouveaux décrets d’application des codes de la construction
Les pouvoirs publics sénégalais sont en train de préparer les décrets d’application des nouveaux codes de la construction et de l’urbanisme, a appris l’Aps, hier, du Secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement, Momath Talla Ndao. Un important travail a été fait depuis notre arrivée, en termes de production de textes règlementaires, a dit M. Ndao, précisant qu’il s’agit surtout de décrets d’application du code de la construction et du code de l’urbanisme. Ce sont des textes extrêmement importants pour l’encadrement de la construction et de l’urbanisme. Le gouvernement travaille en même temps à la relance du programme public destiné à moderniser les cités religieuses, dont Médina Baye, Touba et Tivaouane, selon Momath Talla Ndao. Les nouvelles autorités du pays ont également procédé à un état des lieux des litiges fonciers, a-t-il dit en relevant un émiettement des projets mis en œuvre par le précédent régime en matière d’urbanisme.
LA MOTION DE CENSURE DE BBY A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MERCREDI
Les livraisons de ce mercredi traite de la motion de censure enclenchée par la coalition de l’opposition Benno Bokk Yaakaar (BBY) dans le but de destituer le Premier ministre Ousmane Sonko et son gouvernement
Dakar, 4 sept (APS) – La motion de censure enclenchée par la coalition de l’opposition Benno Bokk Yaakaar (BBY) dans le but de destituer le Premier ministre Ousmane Sonko et son gouvernement est traitée en priorité dans les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise.
‘’Motion de censure : Abdou Mbow passe à l’acte’’, souligne le journal Vox Populi qui informe que le président de l’Assemblée nationale a été saisi sur le sujet.
‘’La motion de censure est la résultante du débat qui s’est déroulé lundi à l’Assemblée nationale avec le vote du projet de loi portant dissolution du Haut conseil des collectivités territoriales et du Conseil économique, social et environnemental’’, a expliqué la publication.
Citant l’ancien député Doudou Wade, le journal rapporte que ‘’la motion de censure peut se tenir en cinq jours’’.
Abordant le même sujet, le journal Kritik porte en manchette ‘’La majorité bat le fer encore chaud pour la démission du gouvernement’’.
‘’Les députés de BBY ont officiellement saisi le président de l’Assemblée nationale pour déclencher la procédure devant aboutir, en cas d’adoption, à la remise immédiate de la démission du gouvernement au président de la République’’, a informé Kritik.
L’Observateur qui parle de ‘’grands enjeux de la dernière bataille’’, évoque les ‘’risques d’un coup fatal et les incidences sur l’image de la démocratie’’.
‘’Avec cette motion de censure, BBY déclenche ainsi une nouvelle bataille pour faire tomber le gouvernement avant la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République’’, analyse le journal du groupe Futurs médias.
‘’L’opposition et le pouvoir jouent les prolongations du rejet du projet de loi portant dissolution du HCCT et du CESE. Ils ont rompu tout dialogue et les hostilités ont repris de plus belle. Mais à quelle fin ?’’, s’interroge le journal.
L’Observateur estime que les ‘’enjeux liés à cette motion de censure sont très politiques et sont liés à des intérêts intrinsèques de chaque camp’’.
La quasi-totalité des journaux se sont intéressés à cette actualité politique. ‘’Benno active la destitution de Sonko’’ (Tribune), ‘’La course contre la montre de BBY’’ (L’Info), ‘’Mortal Kombat-acte 2 : motion sang sûr’’, parle Le Quotidien en jouant sur les mots.
Tout cela fait dire au journal l’As que ‘’Sonko est sur siège éjectable’’.
Source A va plus loin en informant que la plénière pour l’examen de la motion de censure ‘’est attendue au plus tard vendredi’’. Le journal explique cette rapidité dans la procédure par l’absence de commission technique en l’espèce, la conférence des présidents se limitant seulement à fixer la date.
Le journal Les Echos précise qu’en cas de votes favorables à la motion de censure, ‘’Sonko est obligé de démissionner’’.
‘’Si la motion de censure obtient 83 votes favorables comme lors de l’examen du projet de loi portant dissolution du HCCT et du CESE, Ousmane Sonko sera obligé de remettre sa démission au président de la République. Mais ce dernier a la latitude de le reconduire’’, fait observer la publication.
Mais pour Sud Quotidien la tache ne sera pas de tout repos ‘’car au Sénégal, une seule motion de censure a prospéré de l’indépendance à nos jours’’.
‘’Parmi les quelques motions de censure au Sénégal, seule celle contre Mamadou Dia en 1962 a abouti à l’installation d’un régime présidentiel voire hyper présidentialiste’’, a rappelé Sud Quotidien, signalant la motion de censure contre Abdou Mbaye en 2012 et celle contre Mamadou Lamine Loum en 1998.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 4 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, EnQuête, Libération, Le Quotidien, L'As, L'Observateur, Bes Bi le jour