5 corps repêchés à Mbour
Le bilan provisoire du chavirement d’une pirogue transportant presque une centaine de candidats à l’émigration clandestine au large de Mbour s’est alourdi. Les recherches de la Marine nationale et des Sapeurs-pompiers ont permis de repêcher 5 corps dont trois de sexe féminin. Les dépouilles sont déposées à la morgue de l’hôpital de Mbour. C’est la consternation au quartier Teffess qui subit la plus lourde perte. Avec ce drame, les populations évitent de s’adresser à la presse car de forts soupçons pèsent sur certaines personnes comme étant les convoyeurs ou des facilitateurs. Le préfet du département, Amadou Diop en compagnie du maire Cheikh Issa Sall et une délégation du conseil départemental se sont rendus à l’hôpital pour réconforter les trois rescapés, puis au quartier Teffess pour présenter les condoléances du gouvernement. Ce malheur vient s’ajouter à la disparition d’une pirogue qui a quitté Mbour depuis plus de 25 jours à bord de laquelle étaient plus de 200 personnes. Jusque-là, les populations n’ont aucun signe de vie des migrants.
L’ex commissaire de police Cheikhouna Keita en prison
Le parquet a scellé le sort de l’ex commissaire de police Cheikhouna Keita. Il était en garde à vue depuis vendredi dernier à la Division des investigations criminelles (Dic). Après un retour de parquet, l’ancien flic a été présenté au procureur de la République qui l’a placé sous mandat de dépôt. L'ancien patron de l'Orctis est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles. L'ancien commissaire avait émis des commentaires sur les réseaux sociaux sur une supposée bagarre entre le président de la République et le Premier ministre au palais présidentiel pour une histoire d’aller au Magal de Touba. Il avait été entendu dans un premier temps et libéré.
Plainte des députés Mamadou Lamine Diallo et Abass Fall
Les magistrats ont du pain sur la planche. Il y a une pluie de plaintes. Hier, les députés Mamadou Lamine Diallo de Tekki et Abass Fall de Pastef ont déposé une plainte auprès du procureur de la République pour faux, usage de faux et falsification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Selon les auteurs de la plainte, elle vise tout simplement à situer les responsabilités sur «les graves retouches faites sur le Règlement intérieur sans que les députés ne soient au courant». «Plus jamais ça à l’Assemblée nationale !» dixit les parlementaires.
Installation du Commissaire Safiétou Mbaye à Thiès
Le Directeur de la Sécurité Publique (DSP) a procédé hier à l’installation du Commissaire Principal Safiétou Mbaye à la tête du Commissariat Central de Thiès. Major de la 39e promotion de l’École nationale de Police, elle a pris les rênes des mains du Commissaire Divisionnaire Aïssatou Ndiaye, récemment nommée adjointe au Directeur de la Sécurité Publique. Aïssatou Mbaye a battu un record de longévité, en restant à la tête du commissariat central de Thiès pendant 4 années. Elle avait été installée à la tête de la sécurité publique régionale lors de la crise de la pandémie Covid-19 et son magistère a traversé d’autres crises, notamment politiques, qu’elle a su gérer avec compétence. « Ensemble, nous avons eu un compagnonnage riche d’expériences, d’échanges, sans compter que nous avons traversé des moments difficiles, mais nous avons été des frères et des sœurs. A tout moment, vous avez fait preuve de beaucoup d’engagement et d’abnégation, qui ont permis d’atteindre les résultats escomptés », a-t-elle lancé à l’endroit du personnel du commissariat.
Séga Sakho n’est plus
Le monde sportif sénégalais est en deuil avec le décès de Séga Sacko. L’ancien international sénégalais a tiré sa révérence hier après une maladie, à l’âge de 75 ans. Victime d'un AVC, il y a quelques années, l'ancienne gloire avait fait une sortie au mois de mars pour alerter sur sa maladie et solliciter de l'aide financière pour poursuivre son traitement. Il fut un ancien joueur de l'US Gorée, de la Linguère de Saint-Louis, de la Jeanne d’Arc, ainsi que de l'ASC Jaraaf de Dakar. Séga Sakho était non seulement un grand footballeur, mais aussi un rassembleur, très apprécié dans le milieu du football.
Installation du SousPréfet de Sindia
Le nouveau sous-préfet de l’arrondissement de Sindia a pris fonction hier. Djiby Bocoum a décliné sa feuille de route. Ainsi l’ancien Sous-préfet de Niakhar (Fatick) occupe une localité stratégique car elle abrite presque tous les grands investissements de l’Etat dans le département de Mbour grâce à sa position géographique. Dans l’arrondissement de Sindia, des projets comme le pôle urbain de Daga Kholpa, l’aéroport international de Diass, le cordon hôtelier de la Petite côte, le futur port de Ndayane sont entre autres grands investissements de l’Etat. Djiby Bocoum promet de veiller à l'application des lois et règlements, au maintien de l'ordre public afin que le triptyque « jub jubal jubenti » soit une réalité. Aux forces vives de la nation, aux notabilités coutumières et religieuses, il rassure que ses portes sont ouvertes. Son prédécesseur qui a déjà pris fonction à l’arrondissement de Keur Mousseu (Thiès), conseille Djiby Bocoum de prendre en compte certains dossiers car la zone est très stratégique, ce qui explique son explosion démographique. A l’en croire, le triangle est devenu une zone économique facilitée par l'autoroute à péage, le pôle urbain de Diamniado. Cet étalement urbain a entraîné des enjeux économiques et fonciers majeurs. Les conditions d'occupation d'affectation et contrôle sont de la responsabilité des collectivités territoriales, précise-t-il. «Le droit d'usage donne un droit de propriété, ce qui facilite la transaction, ce qui conduit des fois à des lotissements non autorisés », a prévenu Oumar Dia.
Le parti Awale en phase avec les hautes autorités
Le coordinateur des cadres du parti «Awalé» de Dr Abdourahmane Diouf, allié à la mouvance présidentielle, Jean Birane Gningue, a déclaré que leur formation soutient le président de la République dans sa démarche de suppression des institutions « budgétivores», notamment le Haut conseil des collectivités territoriales et le Conseil économique social et environnemental. Les partisans du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf, confortent également le Premier ministre Ousmane Sonko, dans sa velléité de reddition des comptes. Selon le coordinateur des cadres de Awalé, cela permettra entre autres, de recouvrer des ressources par le biais de la justice pour les injecter dans des secteurs prioritaires, notamment l’agriculture, l’éducation, la santé. A l’en croire, le Sénégal a un besoin urgent de mobiliser ses ressources internes pour répondre aux urgences et soulager les populations. Délégué général du parti Awalé les jambars, Samba Guèye a, pour sa part, indiqué que leur entité est pour la dissolution, dans les délais impartis par la loi, de l’Assemblée nationale. Les militants de Awale invitent aussi les populations à soutenir le gouvernement pour qu’il puisse accomplir les aspirations de la mouvance présidentielle.
A. Diome fournissait de la connexion aux riverains du marché Bene Tally
Le commerçant a causé un lourd préjudice à la Sonatel. Il a été signalé des branchements Internet clandestins au marché Mbabass de Ben Tally. L’enquête a permis d'identifier A. Diome. D’après la Sonatel, son mode opératoire consistait à souscrire à des lignes ADSL ou Fibre à très haut débit, que ce soit sous son nom ou autres. Il procède par la suite à l'installation de câbles internet depuis le modem fourni par la SONATEL, en utilisant les poteaux de la SONATEL et de la Senelec pour étendre son réseau. Il a installé un switch ou commutateur réseau, permettant ainsi d'élargir les liaisons et d'étendre la couverture du réseau. Enfin, il mettait en place des points d'accès Wifi sécurisés par mot de passe dans les maisons raccordées de manière clandestine. Attrait hier devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, le mis en cause dit ignorer qu’il était dans l’inégalité. Ses clients dépassent 100. Il vendait les 2 mégas à 100 francs. Pour l’abonnement mensuel, il était fixé à 2 000 francs. Il utilisait des répétiteurs (15) pour étendre sa zone de couverture. Le ministère public lui a fait savoir qu’il était au courant de son acte frauduleux. Le prévenu rétorque qu’il n’a pas été mentionné dans le contrat qu’il ne devait pas commercialiser. Le conseiller de la partie civile, Me Danfakha, indique que le mis en cause a fait abonner plus de 2 000 personnes moyennant 2 000 francs le mois. Il gagnait 4 millions le mois. La Sonatel a perdu 32 millions de francs. Raison pour laquelle il réclame 32 millions pour la réparation du préjudice. A Diome a été condamné à 3 mois de prison ferme et à payer 3 millions en guise de dommages et intérêts.
421 candidats à l’émigration interceptés
La Marine nationale a intercepté hier deux pirogues transportant au total 421 candidats à l’émigration irrégulière dont 20 enfants. Elle était aussi au large de Mbour où elle a lancé des recherches impliquant trois unités navales et un avion de patrouille maritime espagnol, le même jour, pour retrouver les occupants d’une pirogue qui a chaviré.
Des mesures correctives sur les passeports diplomatiques
L’attribution des passeports diplomatiques a été au cœur des débats lors du passage du ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, à l’Assemblée nationale pour l’examen du projet de loi autorisant le président de la République à ratifier la Convention de l’Union Africaine sur la Coopération transfrontalière. Interpellé plusieurs fois par les députés, le ministre a déploré la façon dont ces passeports ont été attribués. Elle rappelle qu’en dehors des personnes définies par la loi de 1990, seul le président de la République a la prérogative de donner un passeport diplomatique, mais il se trouve que le 28 mars, après l’élection présidentielle, un nouveau décret a été signé introduisant certaines personnes. C’est pourquoi elle compte proposer un projet de loi au président de la République pour revoir cette loi.
LE NOUVEAU PARTI DE L’ANCIEN PM AMADOU BA AU MENU DE LA PRESSE DU JOUR
Le lancement de ‘’Nouvelle responsabilité’’, le parti politique lancé, lundi, par l’ancien Premier ministre, Amadou Bâ, la mort de 16 personnes dans un accident de la circulation survenu à Ndangalma
Dakar, 10 sept (APS) – Le lancement de ‘’Nouvelle responsabilité’’, le parti politique lancé, lundi, par l’ancien Premier ministre, Amadou Bâ, la mort de 16 personnes dans un accident de la circulation survenu à Ndangalma, dans la région de Diourbel (centre) et le chavirement d’une pirogue transportant des candidats à l’émigration irrégulière, à Mbour, sont les sujets les plus en vue dans la livraison des quotidiens de ce mardi.
L’ancien Premier ministre, Amadou Ba, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 24 mars dernier, a officiellement lancé, à Dakar, sa formation politique dénommée ‘’Nouvelle Responsabilité’’, actant la rupture avec l’Alliance pour la République (APR, opposition), le parti de l’ancien président de la République, Macky Sall.
‘’Amadou lance la Nouvelle responsabilité, écrit à ce propos Bès bi. Le 9-9 pour du neuf’’ en allusion à la date du 9 septembre 2024, jour du lancement de +Nouvelle responsabilité+ qui deviendra son parti politique’’.
Le journal retient surtout ce propos d’Amadou Ba, qui déclare que “ce ne sera pas un parti de plus, ni pour une élection, mais un parti du peuple’’.
‘’Amadou Ba prône une +une nouvelle démarche+’’, titre pour sa part Sud Quotidien. Citant l’ancien Premier ministre, le journal souligne que ‘’ce parti est une réponse favorable [adressée] à ses sympathisants qui, depuis son échec à l’élection présidentielle, ont lancé de nombreux appels pour qu’il crée sa propre formation politique’’.
‘’En attendant le lancement de son parti. Amadou Ba mijote son projet’’, titre Le Quotidien. ‘’L’heure est venue d’agir’’, ‘’Je ne crée pas un parti pour une élection’’, déclare l’ancien chef du gouvernement dans des propos repris par ce journal.
Revenant sur la création du parti (NR), Walf Quotidien écrit ‘’ Amadou Ba prend ses responsabilités’’. Le journal annonce que ‘’l’ancien Premier ministre compte lancer dans les jours à venir sa formation politique’’, ajoutant qu’il en a jeté les fondements, lundi, lors d’une cérémonie à laquelle plusieurs caciques de Benno Bokk Yaakar, l’ancienne mouvance présidentielle, ont pris part.
‘’Initiatives menant à la création de son parti. Amadou Ba trace enfin sa voie’’, souligne L’As, tandis que Direct News met à sa une : ‘’Lancement de son parti à King Fahd. Amadou Ba dessine sa nouvelle voie’’.
Le Soleil, quant à lui, observe que ‘’6 mois après sa défaite à la présidentielle. Amadou Ba jette les bases de son futur’’.
Vox Pop rappelle ses ‘’déboires avant la présidentielle’’, comme ”le report de l’élection, les accusations de corruption’’ et de titrer : ‘’ Amadou solde ses comptes’’.
Le journal ajoute qu’il a démenti les accusations qu’on lui a prêtées ‘’sur la présumée corruption de juges du Conseil constitutionnel pour recaler des candidats dont Karim Wade’’, le fils de l’ancien président de la République Abdoulaye Wade (2000-2012).
A sa une, Le journal Les Echos écrit ‘’Amadou Ba ignore royalement Macky’’ Sall, relevant qu’”’il n’a cité à aucun moment le nom de son ancien mentor politique’’. Dans des propos repris par cette publication, le candidat malheureux déclare ‘’j’étais contre le report de la présidentielle’’, ‘’tout ce qui s’est dit sur la corruption des juges est inexact’’.
Yoor Yoor évoque de son côté ‘’une coïncidence troublante avec le début de la reddition des comptes’’ annoncée par le Premier ministre Ousmane Sonko. ‘’Amadou Ba cherche-t-il refuge sous un parapluie politique ?’’, s’interroge la publication.
Les quotidiens sont par ailleurs revenus sur l’accident de la circulation à Ndangalma dans le département de Bambey ayant causé la mort de 16 personnes.
L’As parle d’‘’Horreur au village de Ndama’’, en rapportant que ‘’ 16 personnes meurent calcinées dans une collision entre un bus et un camion’’, hier lundi 9 septembre 2024, au village de Ndama, localité située entre Ndangalma et Khombole.
‘’Ndangalma rallonge la liste macabre’’, écrit à sa Une Rewmi quotidien. La publication précise que ‘’lundi, le choc entre un bus et un camion a occasionné la mort de 16 personnes et une vingtaine de blessés, dont certains dans un état grave’’.
Les journaux ont également mis en exergue le chavirement à Mbour d’une pirogue transportant des candidats à l’émigration irrégulière.
Le journal Enquête parle d’une ‘’tragique banalisation’’, à propos de ‘’l’émigration clandestine et des morts en cascade’’.
Selon la publication, ‘’trente candidats à l’émigration irrégulière périssent à Mbour, des dizaines de personnes portées disparues, aucune réaction de l’Etat’’
‘’ On a touché le fond’’, titre Source A revenant sur l’accident de la circulation à Bambey et le chavirement de la pirogue transportant 200 migrants de Mbour.
Évoquant ces drames en série entre mer et routes, Le Soleil écrit que ‘’25 vies [ont été] fauchées à Mbour et près de Bambey en moins de 24 heures’’.
Le quotidien de Hann est en outre revenu sur le nouveau pool financier du tribunal de Dakar et affiche : ‘’Reddition des comptes, mode d’emploi’’, avec les éclairages de Yakham Lèye, le directeur des Affaires criminelles des Grâces.
VERS LA RESTAURATION DE LA DIGNITE DE LA PRESSE
Le Directeur général de la Maison de la Presse Babacar Touré, Sambou Biagui, a réaffirmé lundi, à Ziguinchor (sud), la volonté des nouvelles autorités de donner à la presse nationale ”toute sa dignité”.
Ziguinchor, 9 sept (APS) – Le Directeur général de la Maison de la Presse Babacar Touré, Sambou Biagui, a réaffirmé lundi, à Ziguinchor (sud), la volonté des nouvelles autorités de donner à la presse nationale ”toute sa dignité”.
M. Biagui s’exprimait au cours d’une rencontre avec les professionnels des médias de la région de Ziguinchor, dans le cadre de la vulgarisation des ‘’nouvelles missions’’ assignées à la Maison de la Presse Babacar Touré.
‘’Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko ainsi que le ministre de la communication, Aliou Sall nous ont demandé de faire le tour du Sénégal, d’aller voir les confrères, les acteurs de la presse pour les imprégner des nouvelles missions assignées à la Maison de la presse’’, a-t-il expliqué.
‘’Des missions [qui sont] jusqu’ici méconnues du public et surtout des acteurs de la presse’’, a précisé le DG de la Maison de la Presse Babacar Touré.
Selon lui, ‘’il s’agit pour le président de la République, dans cette option nouvelle de redonner à la presse toute sa dignité possible’’.
Pour ce faire, il faudrait que la Maison de la Presse soit, a fait valoir Sambou Biagui, ‘’une vraie Maison de la Presse’’.
Ainsi, il a émis le souhait qu’’’elle soit accessible à tous les journalistes, à tous les techniciens de l’information et de la communication’’.
Le ministère de la Communication dans ses objectifs et ses projets, veut installer des Maisons de la presse un peu partout au Sénégal et qu’elle ne soit pas seulement à Dakar, a-t-il dit.
‘’Les autorités nous ont également instruit de tout mettre en œuvre pour mettre en place des maisons de la presse un peu partout au niveau des régions avec toutes les commodités nécessaires pour permettre aux professionnels des médias de faire leur travail dans très bonnes conditions’’, a-t-il fait savoir .
Pour le directeur général de la Maison de la presse, les nouvelles autorités étatiques ne veulent plus que les journalistes notamment les correspondants régionaux soient dans des conditions précaires.
‘’Pour le président de la République, la presse ne se limite pas seulement à Dakar et n’est plus ce qu’elle était il y a plus de 20 ans. Aujourd’hui, elle est partout au Sénégal et il faut que les acteurs de la presse bénéficient des avantages qu’offre la Maison de la presse’’, a-t-il souligné.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 10 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, Libération, EnQuête, L'As, Le Quotidien, L'Observateur, Révélation Quotidien, Bes Bi le jour
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KEEMTAAN GI - NECESSAIRE CATHARSIS
Qui pour leur dire que la vie c’est ici, dans ce pays, et maintenant ? Qui pour leur faire comprendre que la réussite est à portée demain et que l’espoir est de retour dans leur propre pays où tout est à reconstruire et qu’il suffit d’y croire pour exister ? « Exister », ce fameux «Tekki » qui tue. Dans une société d’accaparement où les élites ont démissionné de leurs missions pour disputer aux gueux les jouissances, cette vie ne peut être que misérable. Tous ces jeunes qui meurent bêtement au fond de l’océan, éblouis par les mirages d’une Europe en crise et qui rêvent d’Eldorado, se trompent dans leur entreprise périlleuse de rejoindre l’Espagne ou d’autres pays du Vieux continent. Dans leur tête et celles de leurs parents, qui les poussent perfidement au suicide, il suffit de se baisser en Europe pour ramasser des lingots d’or. C’est par centaines, voire par milliers, qu’ils quittaient le pays. L’arrivée d’un nouveau régime n’a pas arrêté la traversée macabre. Elle se poursuit et s’intensifie sans répit avec la présence de despérados d’autres nationalités qui font de ce Sénégal côtier un pays de transit. Un exode qui, à lui seul, résume l’échec d’un pouvoir qui nous promettait une hypothétique émergence et qui nous a laissé un pays en lambeaux. Chaque jour, la liste des prévarications des gens de l’ancien régime s’allonge. Et ce sont les mêmes qui, sans fausse pudeur aucune, semblent se réjouir de ce que des jeunes gens continuent de quitter par centaines ce pays ou qui jubilent intérieurement quand ces desperados disparaissent en mer. Avec toutes ces morts, c’est notre responsabilité collective qui est interpellée. Encore une fois, nous vivons dans une société d’accaparements. Quand des acteurs de la politique se préoccupent beaucoup plus de leur bienêtre social que du développement du pays, c’est tout à fait normal que les laissés-pour-compte nourrissent des frustrations qui les poussent à prendre des pirogues de la mort en quête d’une illusoire meilleure vie. Ce pays qu’on avait confié durant douze ans aux gens de l’Apr/Benno, ils l’ont dépecé sans état d’âme, chacun s’emparant d’une portion. Le récent séjour du Premier ministre à Matam a permis de découvrir une vaste escroquerie de politiciens qui se sont toujours servis de pauvres populations pour leur ascension sociale. Des terres riches mais mal exploitées face à une insoutenable misère. Il nous faut alors procéder à une catharsis et faire comprendre à la jeunesse que son avenir est ici au Sénégal et nulle part ailleurs. Personne ne pourra construire ce pays qui a besoin de leurs bras à leur place. Il faut changer les paradigmes par une rupture épistémologique qui passe par gommer les injustices territoriales et cesser de penser que le Sénégal s’arrête à Dakar qui étouffe. KACCOOR BI - LE TEMOIN
MINISTRE OUSMANE DIAGNE UN BRILLANT ET SEDUISANT ORATEUR !
On connaissait jusque-là Ousmane Diagne comme étant un courageux procureur de la République. Un procureur qui étalait toujours son talent et sa témérité dans ses réquisitoires. Hier à l’Assemblée nationale, le peuple sénégalais a découvert une autre facette d’Ousmane Diagne, ministre de la Justice et garde des Sceaux. Autrement dit, un ministre de la République doublé d’un droit-de-l’hommiste hors pair. En tout cas, « Le Témoin » a constaté que lors du vote du projet de loi créant la Commission nationale des droits de l’homme (Cndh), le ministre de la Justice Ousmane Diagne a montré aux députés qu’il était bien dans son domaine. En sa qualité de bon orateur qui sait longuement écouter et capter attentivement, le ministre Ousmane Diagne a prouvé aussi qu’il sait répliquer et convaincre avec éloquence. « Quand on parle de droit, les justiciables doivent rester bouche bée » disait feu Procureur François Diouf dans ses réquisitoires lors d’un procès contre « Le Témoin », votre quotidien préféré. Eh bien hier, à l’Assemblée nationale, les députés sont presque restés bouche bée lorsque le ministre Ousmane Diagne parlait de Droits de l’Homme. Une matière dans laquelle, il est vrai, la plupart des députés — surtout ceux de Benno — ne connaissent pas grand-chose !
OUAGOU-NIAYES EN DEUIL MBAYE DIOP S’EN EST ALLE !
Notre ami et sympathique doyen Haj Mansour Mbaye est en deuil. Il a perdu l’un de ses fils prodiges en l’occurrence Abdoulaye Babacar Mbaye alias Mbaye Diop Fary, agent de banque (Bhs). Décès survenu le dimanche 09 septembre 2024 à Dakar suivi de l’enterrement, hier, à Tivaouane où le défunt se préparait déjà à accueillir ses amis et anciens collègues de service (il a pris sa retraite en début d’année) pour le Maouloud. Juste pour dire que le décès de Mbaye Diop a été brutal puisqu’il n’a jamais été apparemment malade. D’où la douleur et la consternation qui ont assommé tout le quartier de Ouagou-Niayes. En service à la Banque de l’habitat du Sénégal (Bhs), Mbaye Diop était un agent très connu et apprécié pour son amabilité et sa disponibilité à l’endroit de la clientèle. Durant toute sa longue carrière à la Bhs, Mbaye Diop s’est toujours montré disponible à l’endroit de la clientèle. Il était d’une courtoisie si exquise et d’une telle disponibilité que le directeur général avait fait de lui le chargé des relations publiques en plus de ses responsabilités au service de monétique. C’est vraiment un très grand Monsieur, un homme bon et généreux, qui s’en est allé rejoindre le paradis du Seigneur. « Le Témoin » quotidien profite de cette douloureuse circonstance pour présenter ses condoléances à Haj Mansour Mbaye et sa famille ainsi qu’à l’ensemble des membres de la Jeunesse amicale de Ouagou-Niayes (Jaon).
CONSEIL DES MINISTRES CE MARDI
Le Conseil des ministres qui se tient traditionnellement les mercredis aura lieu exceptionnellement ce mardi sous la présidence du chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye. Selon nos sources, ce changement s’explique par le calendrier réaménagé du chef de l’Etat qui va séjourner à Tivaouane ce jeudi pour les besoins du gamou prévu dans la nuit du dimanche 15 septembre au lundi 16. Le président Diomaye Faye rentre d’un séjour en Chine où il participait pour la première fois à un sommet Afrique-Chine. On va épier le communiqué du Conseil des ministres qui pourrait déboucher sur de grandes annonces. Surtout depuis la Chine, il a été annoncé une déclaration en direct du président de la République sur les questions de l’heure dès son retour dans ce pays. On attend la suite des événements.
ABDOULAYE SAYDOU SOW «JE NE CHERCHAIS PAS A FUIR»
Entre les anciens dignitaires et les nouveaux tenants du régime, cela sent le début d’un règlement des comptes. Après l’affaire Lat-Diop, voilà que Abdoulaye Saydou Sow a été interdit de sortir du pays. En tant que deuxième vice-président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), il devait se rendre au Burundi pour le match de l’équipe nationale du Sénégal. Il a été bloqué à l’aéroport de Diass par la police des frontières. Très courroucé par cette interdiction de sortie, l’ancien ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow a choisi hier la permanence de l’APR pour s’expliquer. «Avec mon passeport simple, je suis parti en Thaïlande et dans d’autres pays. Si je voulais fuir, je n’allais pas revenir et pis, comment puis-je m’enfuir étant dans la délégation officielle de la fédération sénégalaise de football ? C’est absurde» dira-t-il. Poursuivant il raconte que «c’est un lieutenant de la police qui m’a interpellé à l’embarquement pour m’annoncer une interdiction de sortir du territoire. Ce n’est pas vrai, je n’ai pas cherché à fuir. Je me battrai politiquement jusqu’à la dernière minute. Mon honneur et mon engagement ne seront jamais bafoués. On peut me manquer de respect, on peut essayer de m’humilier, on peut essayer de toucher ma dignité, mais ils ne toucheront jamais mon honneur, mon engagement au service du pays » prévient Abdoulaye Seydou SOW.
INTERDICTION DE SORTIE DES DIGNITAIRES DE L’ANCIEN REGIME LA COLERE DES AVOCATS «REPUBLICAINS»
Le collectif des avocats « républicains » dit constater avec regret « une régression des droits humains et de la liberté d’expression au Sénégal ». Me Amadou Sall et ses confrères républicains estiment que « les arrestations jugées arbitraires se multiplient ainsi que la violation des libertés individuelles et la libre expression garantie par la Constitution et les lois ». En sus, note le communiqué des avocats « républicains », « des tentatives de bâillonnement de la presse privée, indépendante et libre, des reconductions de l’aéroport de citoyens sénégalais dont le seul tort est d’avoir appartenu au régime sortant ». Ces interdictions systématiques de sortie du territoire constituent une mesure illégale, injuste et sont manifestement attentatoires à la liberté fondamentale d’aller et de venir, mère de toutes les libertés. « Une mesure d’une extrême gravité, ordonnée par le gouvernement et mise en exécution, sans discernement, par la police des frontières est une violation flagrante des droits de ces citoyens contre lesquels, à ce jour, aucune poursuite judiciaire n’a été engagée et par voie de conséquence ne font l’objet d’aucune mesure judiciaire d’interdiction de territoire », indique Me Amadou Sall dans le communiqué. Les avocats « républicains » dénoncent aussi des actes « anti-démocratiques, despotiques et arbitraires sans fondement juridique ». Ils promettent, dans l’immédiat, « engager toutes les actions juridiques et judiciaires nécessaires pour mettre fin à ces pratiques qu’ils qualifient de totalitaires d’un autre âge, injustes et dangereuses et qui incarnent, malheureusement, le symbole d’un État de droit malmené et à l’agonie »
INTERDICTION DE SORTIES ALIOUNE TINE N’EST PAS D’ACCORD
Les anciens dignitaires du régime précédent peuvent compter sur le soutien du droit-de-lhommiste Alioune Tine. Le vétéran de la cause des droits de l’homme n’est pas d’accord dans la méthode employée par les nouvelles autorités pour la reddition des comptes. Il dit ne pas approuver la toute récente décision d’interdire Abdoulaye Saydou Sow de sortir du territoire national. Selon le fondateur de Afrikajom Center, seul un juge devrait ordonner la rétention de Abdoulaye Sow sur le territoire national. Pour lui, l’exécutif devrait régler d’autres problèmes plus importants. «La Reddition des comptes dans le contexte du Jub, Jubal, Jubanti, correspond à une forte attente des citoyens sénégalais, elle doit absolument être menée avec succès. Pour cela, il faut respecter les droits fondamentaux des personnes suspectées qui ont droit à la présomption d’innocence et ont également droit à la défense», a-t-il écrit. Alioune Tine d’ajouter : «Il faut également respecter les procédures et éviter absolument les interdictions administratives de voyager. Seul le juge peut dans ce contexte décider de qui a droit ou non de sortir du territoire national. Il faut transmettre tous les documents utiles et nécessaires au juge, et lui laisser la liberté d’apprécier ou de parler de ces dossiers. L’exécutif a d’autres chats à fouetter, notamment le bien-être et le tawfeex des Sénégalais ».
KARIM WADE REAPPARAIT DE NOUVEAU
Disparu des radars depuis quelques temps, Karim Wade a réapparu subitement sur la scène publique à travers les réseaux sociaux. Le candidat recalé à l’élection présidentielle de mars dernier a posté un message d’encouragement à la Fédération des Femmes du Pds et aux jeunes de l’UJTL. « Bravo à la fédération des femmes du parti, menée par Fatou Sow, pour leur formidable mobilisation lors de l’assemblée générale du 17 Août ! Un grand merci également à Franck Daddy Diatta et Fatima Lo, respectivement SG de l’UJTL et de la jeunesse féminine, pour leur engagement exemplaire et la mobilisation de ce samedi 7 Septembre», a écrit le fils de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade. Karim Meissa Wade reste encore flou sur son retour au bercail. Pourtant sur cette question, surtout avec l’annonce de la prochaine dissolution de l’Assemblée nationale et des législatives à venir, des internautes ont interpellé le fils de Me Wade.
LE COMMISSAIRE KEÏTA EN PRISON
L’ex-commissaire de police Cheikhna Keïta a passé hier sa première nuit en prison. En garde-à-vue depuis vendredi, il a été placé sous mandat de dépôt par le procureur de la République. L’ancien directeur de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles. Le président du mouvement Force Doolél Askanwi est aussi poursuivi pour offense au chef de l’Etat. En effet, l’ancien flic avait fait des commentaires sur une supposée bagarre entre le président de la République et le Premier ministre au palais présidentiel. Le Procureur de la République a confié son dossier à un juge d’instruction. Ce qui veut dire que l’ancien commissaire pourrait rester sous les barreaux pendant 6 mois.
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE MARDI 10 SEPTEMBRE 2024
Baadoolo - Remplacez les 3J par Sopi ou la patrie avant le parti…
Jub-Jubeul-Jubbanti est bon. C’est ambitieux. C’est sexy pour la com’. Mais, sommes-nous dans la République des 3J ? C’est tout de même un slogan d’un parti ou d’une coalition. Sénégal dou yeufou kenn. C’est simple : Si Wade avait mis dans nos cachets et timbres «Sopi»... Si Macky l’avait remplacé par «la patrie avant le parti»... Plus éloquent encore, lorsque Dem dikk a pris les couleurs bleu et jaune du Pds, puis marronbeige de l’Apr, c’était aussi scandaleux. Lou nieupp bokk, nieupp yem si !
Plainte de Pape Abdoulaye Touré devant le parquet Antoine Diome, Pape Malick Ndour, Général Moussa Fall visés
Pape Abdoulaye Touré a porté plainte contre les anciens ministres Antoine Diome et Pape Malick Ndour, ainsi que contre le Général Moussa Fall et un gendarme nommé chef Sow. Il a saisi le parquet du tribunal de Grande instance hors classe de Dakar pour «séquestration, enlèvement illégal, traitements inhumains cruels et dégradants, actes de tortures et de complicité de tortures, injures publiques, arrestation illégale, coups et blessures volontaires, tentative d’assassinat et voie de faits».
Abdoulaye Sow empêché de voyager avec l’équipe du Sénégal Alioune Tine sermonne Diomaye et Sonko
La décision du gouvernent d’interdire à certaines autorités de l’ancien régime de sortir du territoire n’agrée pas le fondateur de Afrikajom Center. Pour Alioune Tine, «seul un juge devrait ordonner la rétention de Abdoulaye Sow sur le territoire». Membre de la société civile, il a indiqué que l’Exécutif devrait régler d’autres problèmes plus importants. «La reddition des comptes dans le contexte du Jub, Jubal, Jubanti, correspond à une forte attente des citoyens sénégalais, il doit absolument être mené avec succès. Pour cela, il faut respecter les droits fondamentaux des personnes suspectées qui ont droit à la présomption d’innocence et ont également droit à la défense», a-t-il écrit. Selon lui, «il faut également respecter les procédures et éviter absolument les interdictions administratives de voyager».
Mention de «Jub-Jubal-Jubanti» sur des documents administratifs - Abdoul Mbaye dénonce
L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a dénoncé, hier, le slogan du Parti Pastef sur les documents administratifs, comme révélé par Le Quotidien. Sur le réseau social X, le leader du parti politique Act a indiqué que la mention «Jub-JubalJubanti» n’a pas sa place sur les documents. «J’ai dénoncé en son temps le ‘’beige et marron’’ envahissant les logos et le bien public. Il faut aussi rappeler aujourd’hui que le ‘’Jub-Jubal-Jubanti’’ n’a pas sa place sur les documents administratifs. Respectons la République, la Patrie et la diversité de notre Nation», a écrit Abdoul Mbaye.
Des gendarmes autour du domicile de Cheikh Oumar Hann Le camp de Amadou Ba fustige une surveillance «illégale»
C’est par la bouche de Oumar Sow que le camp de Amadou Ba a dénoncé hier la présence de forces de l’ordre aux alentours du domicile d’un de leurs compagnons, en l’occurrence Cheikh Oumar Hanne. Face à la presse, l’ancien ministre conseiller à la Présidence s’est indigné du stationnement de véhicules de la gendarmerie aux abords du domicile de l’ancien ministre de l’Éducation nationale, situé près de l’aéroport Léopold Sédar Senghor. «La présence de ces forces de sécurité devant le domicile de l’un des nôtres est tout simplement inacceptable. Nous sommes dans un État de droit, et ce genre d’agissements ne peut que ternir l’image de nos institutions. Nous demandons des explications immédiates», a-t-il exigé en indexant le pouvoir en place. Jugeant la mesure «illégale et inopportune», Oumar Sow a aussi indiqué que c’est parce que le domicile de Cheikh Oumar Hanne sert de quartier général pour les partisans d’Amadou Ba mobilisés pour lancer le nouveau parti politique de ce dernier que son compagnon est devenu une cible du régime.
Convention de partenariat - La Cdc et la Sn Poste mutualisent leurs forces
La Caisse des dépôts et consignations (Cdc) et la Société nationale La Poste mutualisent leurs forces. Les deux institutions ont signé, le 30 août 2024, une convention de partenariat qui vise à définir un cadre de collaboration mutuellement avantageux. La Cdc et la Sn Poste (Postfinances), qui sont déjà liées à travers un protocole spécifique, ont décidé d’identifier plusieurs axes stratégiques de collaboration, à travers notamment la mobilisation de l’épargne et le développement de projets économiques d’intérêt général. Il s’agira, entre autres, de procéder à la «régularisation et l’inscription du patrimoine foncier et immobilier de la Sn La Poste à son nom», à la «valorisation et la rentabilisation du patrimoine foncier et immobilier de Sn La Poste» au «montage, à la structuration et au financement de projets immobiliers» mais aussi à la «transformation institutionnelle de Postfinances en Banque postale». A cet effet, le Directeur général de la Sn La Poste, Maguette Kane, s’est réjoui de la «diligence» et du «pragmatisme» du Dg de la Cdc, Fadilou Keita, pour sa réactivité aux instructions du Chef de l’Etat invitant la Cdc à accompagner La Poste qui traverse une situation difficile.
Le chavirement d'une pirogue fait 4 morts et plus de 80 disparus
Ce dimanche, une pirogue remplie de migrants a quitté le quartier Tefess de Mbour pour les côtes espagnoles. Après avoir pris cap, l’embarcation qui n'était pas en bon état commençait à prendre de l'eau. Le capitaine de la barque a décidé de faire demitour. Après avoir parcouru 4 à 5 km dans la mer, la situation s'est empirée et les migrants se sont mis d’un côté ce qui a provoqué le renversement de la pirogue. Vers 17h, des pêcheurs qui passaient sur les lieux du drame ont aperçu des rescapés etles ont récupérés avant d'appeler les éléments de la brigade des sapeurs-pompiers. Les soldats du feu se sont déplacés sur les lieux trente minutes plus tard. Les recherches leur ont permis de récupérer 4 corps dont celui d'une femme. Jusqu’au moment où ces lignes sont écrites les recherches se poursuivent sur les lieux de l’incident avec l'appui de la marine nationale sénégalaise pour retrouver des migrants. Au moins il y avait plus de 80 candidats à l’émigration. Pour le moment, 4 corps sont retrouvés en plus des trois rescapés. Seulement, il nous revient que des migrants, notamment des pêcheurs, ont pu rejoindre le large. Le nombre reste à déterminer. On y reviendra en détail
Levée de boucliers contre Augustin Tine
Malgré le point de presse qu’il avait récemment tenu pour apporter des précisions et rejeter toute idée de céder des terres de Fandène, la levée de boucliers se poursuit contre Dr Augustin Tine, Maire de ladite localité. A l’origine de la colère des populations de la commune, sa sortie à la rencontre décentralisée à Thiès de l’Association des maires du Sénégal (AMS). Sur la question d’un éventuel élargissement du périmètre de la ville de Thiès sur la commune de Fandène, Augustin Tine avait déclaré : «nous sommes ouverts à faire en sorte que la ville de Thiès, et plus particulièrement les trois communes de Thiès, puissent s’élargir naturellement dans la commune de Fandène. Il va falloir seulement qu’il y ait des discussions entre les différentes communes, notamment les maires, les administrations territoriales et l’Etat. D’ailleurs l’ANAT travaille déjà sur un projet de nouveau découpage des différentes communes». Mais cette réponse n'est pas du goût de certains et ils l’ont exprimée. C’est le cas du conseiller municipal Cheikh Diop Coordonnateur AG/JOTNA de Fandène, qui a fait face à la presse ce week-end à Keur Mamarame.
Levée de boucliers contre Augustin Tine (bis)
«Cette sortie maladroite, sous-tendue par un soubassement politique, a surpris toute la population et va à l’encontre des attentes des Fandènois vis-à-vis de leur maire. La majorité des électeurs de la commune, qui a porté son choix sur sa personne pour administrer la collectivité, se trouve aujourd’hui dans la désolation et le désespoir, après cette déclaration inattendue», a déclaré Cheikh Diop. Et pour lui, c’est vraiment paradoxal, car le 9 mai 2024, le conseil municipal de Fandène avait tenu un point de presse pour réclamer 9 ha dans l’affaire de Mbour 4. En définitive, dit-il, «la population de Fandène dit non et s’oppose catégoriquement à une éventuelle cession de son patrimoine au profit de la ville de Thiès. Nous réclamons en lieu et place des investissements, des partenariats public-privé, des coopérations bilatérales et des infrastructures, pour hisser très haut notre commune, dans le cercle des collectivités puissantes».
Une délégation du gouvernement à Nabadji
Le ministre de la Santé et de l’action sociale, Dr Ibrahima Sy, a conduit une délégation à Nabadji, dans le département de Matam, pour présenter les condoléances du gouvernement aux familles des victimes du chavirement tragique d’une pirogue. Le gouvernement s’engage à prendre des mesures pour prévenir de tels incidents à l’avenir. Ce drame rappelle l’importance de la sécurité et de la vigilance sur nos voies fluviales.
Mise en circulation de faux billets
Un homme répondant au nom de L. Ali, de nationalité nigérienne, est envoyé en prison pour circulation de faux billets de banque. Le mis en cause qui voulait s’investir dans l’immobilier tentait d’escroquer l’homme d’affaires M. D. dans une histoire de multiplication de faux billets. La victime qui a flairé le coup a saisi les limiers des Parcelles assainies qui ont très vite interpellé L. Ali. Celui sera déféré au parquet pour escroquerie et tentative de mise en circulation de faux-billets de banque.
Règlement de comptes
Y. Diatta croupit en prison pour coups et blessures volontaires au préjudice de M. Sakho. Ce dernier a été accusé par Diatta d’avoir volé sa moto. Le sieur Diatta lui a tendu un piège pour l’amener à la plage. Aidés par son ami Nda, ils ont fait passer un sale temps à Sakho qui s’est retrouvé avec des blessures. Il a réussi à s’enfuir. Il a été secouru par un motard. Il est déposé au centre de santé. Muni d’un certificat médical, Sakho a déposé une plainte à la police des Parcelles assainies contre Y. Diatta et son ami. Diatta sera arrêté mais son ami a pris la fuite d’après nos sources. Au terme de sa garde à vue, Y. Diatta a été déféré au parquet.
Cri du cœur des acteurs du marché au poisson de Pikine
Les acteurs du marché central au poisson de Pikine veulent la restructuration de leur espace de travail longtemps affecté par des problèmes d’inondations et d’assainissement. Ils ont saisi l’opportunité de la journée nationale de nettoiement organisée samedi dernier pour se faire entendre. Abdou Khadre Samaké a demandé à la ministre de la Pêche d’accompagner leur directeur Aliou Synayel Baldé pour le règlement de leurs problèmes. D’ailleurs, le Directeur du marché central au poisson de Pikine dit avoir saisi les autorités, notamment l’Onas de ces problèmes.
Colère des ex-travailleurs de Sotiba et Sotexka
Les ex-travailleurs des usines Sotiba et Sotexka ruent dans les brancards. Ils se désolent des lenteurs du payement de leurs droits estimés à plus de 800 millions au total pour les deux sociétés. Ils ont organisé un point de presse à Keur Massar pour lancer un cri de détresse aux autorités étatiques dont le Président Bassirou Diomaye Faye.
La Sonacos anticipe sur la campagne de commercialisation
Le directeur général de la Sonacos, Ndane Diagne, a pris les devants pour une belle campagne de commercialisation. A la Sonacos de Diourbel, samedi, dans le cadre de la 4e édition « Setal Sunu Réew », M. Diagne a annoncé que la direction a anticipé sur les préparatifs de la campagne de commercialisation. A l’en croire, le défi est de dépasser les réalisations antérieures, tant dans la collecte que la transformation des graines, afin de relancer les activités de décorticage à grande échelle. Ambitionnant de faire de la Sonacos un fleuron de l’économie, Ndane Diagne prévoit dans sa stratégie de booster les activités connexes et de renforcer les initiatives déjà en cours comme la javellerie, la vinaigrerie et l’aliment de bétail. Ce sont les jeunes des communes de Diourbel et de Ngoyé où est implantée l’usine qui vont en tirer profit sur le plan de l’emploi. Par ailleurs, M. Diagne a rendu hommage aux travailleurs pour leur engagement et résilience pour la survie de la boîte. A noter que le ministre de l’Urbanisme, Moussa Balla Fofana, le gouverneur Ibrahima Fall et le Préfet en plus des plusieurs autorités religieuses et coutumières et les populations environnantes ont pris part à cette activité d’investissement humain à la Sonacos de Diourbel.
«Force Dolel Askan Wi» saisit Human Rights Watch
L’ex-commissaire de police, Cheikhna Keita est en garde à vue depuis vendredi. Il sera présenté aujourd’hui au procureur de la République qui va décider de son sort. Mais en attendant, ses partisans du mouvement « Force Dolel Askan Wi » ont écrit à Human Rights Watch pour dénoncer les restrictions de liberté au Sénégal. Le Secrétaire politique dudit mouvement, Amadou Moustapha Gaye relève que depuis l’accession au pouvoir du nouveau régime, on observe une recrudescence préoccupante des restrictions sur les libertés fondamentales, notamment la liberté d’expression. A l’en croire, l’ex-commissaire Cheikhouna Keïta a été arrêté pour diffusion de fausses nouvelles. Cela est révélateur, selon lui, d’une tendance inquiétante à réprimer les voix dissidentes et à restreindre la liberté de la presse. Il est d’avis que l’arrestation de M. Keita, un acteur clé dans le domaine de la sécurité civile, de la préservation des droits humains et de la justice au Sénégal, semble s’inscrire dans une campagne plus large visant à étouffer toute forme de critique contre le régime en place. Amadou Moustapha Gaye invite Human Rights Watch à examiner de près ces développements et à faire pression sur le gouvernement pour qu’il respecte les normes internationales en matière de droits humains.
Vieux Ka arrêté avec deux kilos de chanvre indien
La cinquantaine, Vieux Ka est mal barré. Il est un sérieux client pour la Chambre criminelle du tribunal de grande instance de Diourbel. M. Ka a été interpellé par les forces de défense et de sécurité alors qu'il avait par devers lui deux kilogrammes de chanvre indien. Tout est parti d'une opération de sécurisation conjointement menée par la police, le groupement mobile d'intervention (Gmi) et la gendarmerie, jeudi passé, dans le département de Mbacké. Pendant la ronde, les forces de défense et de sécurité procédaient au contrôle des personnes à pied, mais aussi des véhicules qui circulaient entre Touba et Mbacké. C'est ainsi que les flics et gendarmes sont tombés sur un véhicule de transport en commun plus communément appelé « Mbacké-Touba ».Dans le véhicule, avaient pris place cinq individus en plus du chauffeur et des deux apprentis. Une fois tous les occupants fouillés au corps, ils ont découvert un sac posé sur les pieds d'un homme d'un certain âge. Ils ont fouillé le sac et ont découvert 2 kg de chanvre indien. Et avant même que l'homme n'ait le temps de piper mot, les autres occupants du véhicule et les deux apprentis lui ont très vite attribué le sac. N'ayant alors pas d'autres alternatives, Vieux Ka a avoué sur place que le sac lui appartenait. De sources proches du dossier, il sera présenté au procureur près le tribunal de grande instance de Diourbel ce lundi.
L’ANNONCE DE L'ADRESSE A LA NATION DE DIOMAYE AU MENU DE LA PRESSE DU JOUR
Les journaux parus ce lundi traitent de plusieurs sujets dont l’annonce par le Premier Ministre, Ousmane Sonko de l’adresse à la nation du Chef de l’Etat et au chavirement d’une pirogue de migrants à Mbour.
Dakar, 9 sep (APS) – Les journaux parvenus lundi à l’Agence de presse sénégalaise traitent de plusieurs sujets dont l’annonce par le Premier Ministre, Ousmane Sonko de l’adresse à la nation du Chef de l’Etat et au chavirement d’une pirogue de migrants à Mbour.
Le Premier Ministre Ousmane Sonko qui présidait, samedi à Matam, la quatrième édition de la journée nationale de nettoiement ‘’Sétal Sunu Rew’’ a annoncé que le président de la République Bassirou Diomaye Faye va s’adresser aux Sénégalais dès son retour de Chine.
‘’Sonko annonce un message de Diomaye’’ affiche à sa Une le journal Le Quotidien évoquant l’état des lieux.
‘’Nous avons trouvé ce pays dans un état ! Je l’avais dit la dernière fois et les gens se sont mis à interpréter, mais le Président va s’adresser à la Nation dès son retour. Et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays’’, écrit le journal rapportant les propos du chef du Gouvernement.
Selon le journal Les Echos ‘’Sonko annonce le grand déballage’’ faisant allusion à la ‘’situation économique du Sénégal au 2 Avril 2024’’.
‘’Le président va s’adresser à la Nation dès son retour. Et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays. Les ministres prendront le relais pour donner les explications détaillées’’, poursuit la publication.
Le quotidien L’info évoque aussi l’adresse à la nation du chef de l’Etat en titrant : ‘’Ousmane Sonko vend la mèche’’.
‘’Le président va s’adresser à la Nation dès son retour. Et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays. Les ministres prendront le relais pour donner les explications détaillées. Nous sommes en phase de redressement du pays, une phase de décollage et une phase de stabilisation. C’est important de faire cet état des lieux”, indique le tabloïd.
‘’Nous sommes en phase de redressement du pays, une phase de décollage et une phase de stabilisation‘’, renseigne le journal soulignant que pour le Premier Ministre ‘’c’est important de faire cet état des lieux’’.
Le journal L’info a quant à lui mis le curseur sur le nouveau drame de l’émigration clandestine en titrant ‘’Des morts dans un chavirement au large de Mbour’’.
‘’Nouveau drame de l’émigration clandestin ! Une pirogue avec à son bord au moins 260 personnes, des candidats au voyages de la mort, a chaviré à 2 kilomètres au large de Mbour’’, indique le journal.
‘’La pirogue avait quitté Mbour, 4 corps sans vie ont été repêchés. Il s’agit de 3 hommes et d’une femme’’, renseigne le L’info citant des sources locales.
A Mbour, une pirogue sombre avec, à son bord, 200 jeunes, a chaviré en pleine mer’’. Le drame a eu lieu à 3 kilomètres de nos côtes’’, indique Source qui affiche en Une ‘’Dimanche de Drapeau en berne’’ évoquant également les autres accidents survenus durant le week-end.
‘’Barça walla Barsakh’’ ‘’Nouveau drame au large de Mbour’’ met le quotidien Libération qui soulignant à sa Une ‘’Une embarcation s’est renversée en pleine mer avec plus d’une centaine de passagers. 4 corps sans vie déjà repêchés, une vingtaine de rescapés signalée, le reste de l’équipage porté disparu’’.
Les Echos note qu’un ‘’avion espagnol survole la Zone’’ où le drame s’est produit ajoutant que les ‘’quatre survivants sont hospitalisés à Grand Mbour’’.
Sud Quotidien quant à lui parle de ‘’la suspension des activités minières autour de la Falémé’’ met à sa Une ‘’Les orpailleurs défient l’Etat’’.
‘’Malgré le décret présidentiel du 31 juillet dernier portant suspension jusqu’en 2027 de l’exploitation minière sur le rayon de 500 m autour de Falémé, les opérations d’orpaillage et d’extraction de l’or se poursuivent sans relâche’’ renseigne la publication.
L’ADRESSE A LA NATION DE DIOMAYE ET LE CHAVIREMENT D’UNE PIROGUE A MBOUR A UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les journaux parus ce lundi traitent de plusieurs sujets dont l’annonce par le Premier Ministre, Ousmane Sonko de l’adresse à la nation du Chef de l’Etat et au chavirement d’une pirogue de migrants à Mbour.
Dakar, 9 sep (APS) – Les journaux parvenus lundi à l’Agence de presse sénégalaise traitent de plusieurs sujets dont l’annonce par le Premier Ministre, Ousmane Sonko de l’adresse à la nation du Chef de l’Etat et au chavirement d’une pirogue de migrants à Mbour.
Le Premier Ministre Ousmane Sonko qui présidait, samedi à Matam, la quatrième édition de la journée nationale de nettoiement ‘’Sétal Sunu Rew’’ a annoncé que le président de la République Bassirou Diomaye Faye va s’adresser aux Sénégalais dès son retour de Chine.
‘’Sonko annonce un message de Diomaye’’ affiche à sa Une le journal Le Quotidien évoquant l’état des lieux.
‘’Nous avons trouvé ce pays dans un état ! Je l’avais dit la dernière fois et les gens se sont mis à interpréter, mais le Président va s’adresser à la Nation dès son retour. Et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays’’, écrit le journal rapportant les propos du chef du Gouvernement.
Selon le journal Les Echos ‘’Sonko annonce le grand déballage’’ faisant allusion à la ‘’situation économique du Sénégal au 2 Avril 2024’’.
‘’Le président va s’adresser à la Nation dès son retour. Et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays. Les ministres prendront le relais pour donner les explications détaillées’’, poursuit la publication.
Le quotidien L’info évoque aussi l’adresse à la nation du chef de l’Etat en titrant : ‘’Ousmane Sonko vend la mèche’’.
‘’Le président va s’adresser à la Nation dès son retour. Et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays. Les ministres prendront le relais pour donner les explications détaillées. Nous sommes en phase de redressement du pays, une phase de décollage et une phase de stabilisation. C’est important de faire cet état des lieux”, indique le tabloïd.
‘’Nous sommes en phase de redressement du pays, une phase de décollage et une phase de stabilisation‘’, renseigne le journal soulignant que pour le Premier Ministre ‘’c’est important de faire cet état des lieux’’.
Le journal L’info a quant à lui mis le curseur sur le nouveau drame de l’émigration clandestine en titrant ‘’Des morts dans un chavirement au large de Mbour’’.
‘’Nouveau drame de l’émigration clandestin ! Une pirogue avec à son bord au moins 260 personnes, des candidats au voyages de la mort, a chaviré à 2 kilomètres au large de Mbour’’, indique le journal.
‘’La pirogue avait quitté Mbour, 4 corps sans vie ont été repêchés. Il s’agit de 3 hommes et d’une femme’’, renseigne le L’info citant des sources locales.
A Mbour, une pirogue sombre avec, à son bord, 200 jeunes, a chaviré en pleine mer’’. Le drame a eu lieu à 3 kilomètres de nos côtes’’, indique Source qui affiche en Une ‘’Dimanche de Drapeau en berne’’ évoquant également les autres accidents survenus durant le week-end.
‘’Barça walla Barsakh’’ ‘’Nouveau drame au large de Mbour’’ met le quotidien Libération qui soulignant à sa Une ‘’Une embarcation s’est renversée en pleine mer avec plus d’une centaine de passagers. 4 corps sans vie déjà repêchés, une vingtaine de rescapés signalée, le reste de l’équipage porté disparu’’.
Les Echos note qu’un ‘’avion espagnol survole la Zone’’ où le drame s’est produit ajoutant que les ‘’quatre survivants sont hospitalisés à Grand Mbour’’.
Sud Quotidien quant à lui parle de ‘’la suspension des activités minières autour de la Falémé’’ met à sa Une ‘’Les orpailleurs défient l’Etat’’.
‘’Malgré le décret présidentiel du 31 juillet dernier portant suspension jusqu’en 2027 de l’exploitation minière sur le rayon de 500 m autour de Falémé, les opérations d’orpaillage et d’extraction de l’or se poursuivent sans relâche’’ renseigne la publication.