Un Malien retrouvé mort à Thiès
Une découverte macabre a été faite à Thiès, au quartier Médina Fall, dans la nuit du dimanche au lundi. Il s'agit du corps sans vie d'un ressortissant malien répondant au nom d'Amadou Guindo. Charlatan de son état, il a l'habitude de loger dans cette maison, chaque fois qu'il débarque au Sénégal. Ce qui a été le cas depuis son arrivée il y a environ 3 mois. Mais le dimanche, il est resté toute la journée sans faire signe de vie, contrairement à ses habitudes. Ce qui a intrigué ses colocataires. La fenêtre de sa chambre a été défoncée et c'est ainsi que son corps sans vie a été découvert. La police et les sapeurs-pompiers ont été alertés, qui pour procéder aux constats d'usage, qui pour évacuer le corps à la morgue du centre hospitalier régional El Hadji Ahmadou Sakhir Ndiéguène. Pour l'heure, c'est l'émoi et la tristesse dans le quartier où le défunt est peint comme un homme serviable et très attentionné.
M. Diop paiera 900 000 pour dégradation de l’autopont
L’incivisme et l’indiscipline qui caractérisent le comportement de certains citoyens ne doivent pas rester impunis. Pour avoir fait détruire une borne du nouvel autopont de Front de terre, dans le but de frayer un passage au camion qui transportait sa marchandise, M. Diop devra payer 900 000 Fcfa à l’Etat du Sénégal, selon Soleil digital. Au prévenu qui était attrait ce matin devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour dégradation des biens de l’Etat, le représentant du ministère public a dit: « un autopont qui a été ouvert il y a même pas une semaine, vous vous permettez d’enlever une borne pour que vos camions de bois puissent passer. C’est inadmissible. Vous ne pensez qu’à votre intérêt et n’hésitez pas à détruire les biens communs». Ces récriminations faites, le parquet a requis l’application de la loi pénale. L’avocat de l’Etat du Sénégal, installé dans la cause, a réclamé 900 000 Fcfa dont 500 000 Fcfa représentent le montant de la réparation de la borne. En plus des 900 000 Fcfa à payer, M. Diop a écopé de 3 mois assortis de sursis.
Le budget de l'Enseignement supérieur estimé à 308 535 571 734 F
Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation a défendu hier son projet de budget en commission technique. Dr Abdourahmane Diouf annonce que son département est doté d’une enveloppe de 308 535 571 734 F Cfa contre trois cent trois milliards quatre cent trente et un millions huit cent quinze mille deux cent vingt-neuf (303 431 815 229) FCFA en 2024. Le budget a connu une hausse de Cinq milliards cent trois millions sept cent cinquante - six mille cinq cent cinq (5.103.756.505) FCFA en valeur absolue et 1.65% en valeur relative. A l’en croire, les ressources allouées serviront à la mise en œuvre d'un ensemble d'actions prioritaires déclinées dans le plan opérationnel 2025 du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. Le ministre des Finances devant les députés Le défilé des ministres à l’Assemblée nationale a commencé depuis hier, avec le ministère des Finances et du Budget. Le ministre Cheikh Diba et son collègue de l’Économie, Dr Abdourahmane Sarr, ont présenté hier aux députés le rapport économique et financier annexé au projet de loi de finances 2025. Selon M. Sarr, c’est la consolidation budgétaire et la mise en place des fondements d’une transformation systémique du Sénégal pour accélérer la croissance qui sont les marqueurs du projet de budget.
Adama Gaye libre
Notre confrère Adama Gaye est encore sorti libre de la division spéciale de la Cybercriminalité. Il fait l’objet d’une plainte déposée par le ministre Abass Fall qu’il accusait dans l’affaire dite du scandale de l’Aser. Assistés par Mes Moussa Diop et François Senghor, M. Gaye indique qu’en plus des réponses données aux enquêteurs, « c'est la bonne volonté manifestée par le ministre Abass Fall qui a fait montre de grandeur et moi-même qui n'avais qu'un souci qui était de clarifier mon intention, loin de vouloir nuire ni à sa personne ni au pays. Savoir se dépasser est un signe de grandeur ». A l’en croire, avant d'aller répondre, il avait lu la solution, sous forme de médiation, entre Donald Trump et ABC News dont le journaliste vedette Georges Stephanopoulos était poursuivi pour diffamation. « Alors que je me prépare à partir pour des investissements utiles à l'Afrique et la mise en place d'un consortium sur le modèle Carlyle avec de grands partenaires, je n'ai en tête que deux mots : pardon et repentance. Je pardonne aux jeunes de Pastef !» écrit Adama Gaye sur sa page Facebook. Il pense que la construction de nos sociétés et nations transcende nos ego et vérités par définition. Tout est bien qui finit bien, déclare-t-il.
Vers une nouvelle doctrine nationale de police de proximité
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a initié hier un atelier stratégique de validation de la doctrine nationale de police de proximité. La rencontre a été présidée par le Directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, Abdourahmane Ndiaye qui estime que cette rencontre représente une étape cruciale dans la transformation systémique de la gouvernance sécuritaire au Sénégal. A l’en croire, cette stratégie met l’accent sur le renforcement de la collaboration entre les populations et les forces de défense et de sécurité. Selon M. Ndiaye, la notion de police de proximité développée dans les années 1970 est devenue un modèle mondialement reconnu pour rapprocher les forces de sécurité des communautés. Au Sénégal, dit-il, la police de proximité a été institutionnalisée en 2013 avec la création de l’agence d’assistance à la sécurité de proximité (ASP). Abdourahmane Ndiaye souligne depuis cette date des initiatives telles que les diagnostics locaux de sécurité (DLS), les contrats locaux de sécurité (CLS) et les comités consultatifs citoyens (CCC) ont permis d’instaurer un dialogue constructif entre les forces de sécurité, les autorités administratives et les populations locales. Cependant, malgré ces avancées, avoue M. Ndiaye, il y a une nécessité de mettre en place un cadre plus robuste et adapté pour garantir une sécurité équitable sur l’ensemble du territoire national. Il est d’avis que les approches collaboratives de sécurité visent à améliorer l’efficacité, la redevabilité et la légitimité de l’action régalienne de l’État.
Un wagon à but pédagogique pour l'ISEP de Thiès
L'Institut Supérieur d'Enseignement Professionnel (ISEP) forme à court terme des techniciens supérieurs qualifiés. Et dans le cadre de l'Approche Par les Compétences (APC), les enseignements sont axés sur la pratique à hauteur de 70%. D'où la nécessité de disposer de certains équipements. En ce qui concerne le domaine ferroviaire, l'ISEP vient de réceptionner un wagon pour les enseignements apprentissages sur les organes de roulement et les systèmes de freinage du matériel roulant ferroviaire. Ledit wagon est offert par les Industries Chimiques du Sénégal (ICS) et il a été préparé par le département ferroviaire des ICS pendant de longues semaines. Selon Mama Sougoufara Directeur Général Adjoint des ICS, dans le cadre de son développement, l'ISEP a besoin de renforcer ces outils pédagogiques. Et pour le bénéfice de ses apprenants et dans le cadre du partenariat, les ICS ont mis à sa disposition le wagon, pour permettre aux apprenants un meilleur apprentissage des métiers ferroviaires.
Khalifa Rappeur placé sous mandat de dépôt
Le juge du 5e cabinet d’instruction près le tribunal de Dakar a inculpé et placé sous mandat de dépôt Khalifa Rappeur pour diffamation. Il avait accusé Demba Ka, le patron de l’entreprise EDK, d'être un «criminel financier» et un «escroc foncier», rapporte seneweb. Le fils du célèbre avocat Me Cheikh Khoureyssi Ba a été arrêté jeudi dernier par la Division spéciale de Cybersécurité et déféré au parquet vendredi. Il avait bénéficié d’un retour de parquet. Finalement, c’est hier que son dossier a été confié au juge du 5e cabinet Au même moment, un jeune de Pastef en l’occurrence, Babacar Sow était auditionné à la Division des investigations criminelles (Dic) pour diffamation suite à la plainte de Mamadou Lamine Massaly. M. Sow avait publié sur sa page Facebook des immeubles dont il attribue la propriété à Mamadou Lamine Massaly. Devant les enquêteurs, Babacar Sow a refusé de donner le nom de celui qui lui a donné les photos qu’il a partagées. Il a été libéré dans la soirée.
LES PERSPECTIVES BUDGETAIRES 2025 DE L’ETAT A LA UNE DE LA PRESSE
Les parutions de ce mardi traitent des perspectives budgétaires 2025 de l’Etat, du passage du ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf en commission des finances et du contrôle de budgétaire de l’Assemblée
Les perspectives budgétaires 2025 de l’Etat, le passage du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf en commission des finances et du contrôle de budgétaire de l’Assemblée nationale, et le nouveau sacre continental de l’international sénégalais Lamine Camara sont les principaux sujets au menu des quotidiens parvenus mardi à l’Agence presse sénégalaise (APS).
‘’Le Sénégal dans le top 20 en 2025’’ des économies mondiales avec les plus forts taux de croissance, rapporte L’As. Le journal souligne que ‘’malgré toutes les critiques formulées contre l’économie sénégalaise, force est de constater qu’elle demeure résiliente. Mieux, elle constitue actuellement une référence mondiale en termes de progression du taux de croissance’’.
‘’Selon le rapport produit par le cabinet britannique d’analyses et de conseils sur les marchés particuliers ou des secteurs de marchés, 15 pays africains dont le Sénégal, figureront dans le top 20 des économies qui devraient enregistrer les plus forts taux de croissance à l’échelle mondiale en 2025’’, écrit le journal.
WalfQuotidien annonce un taux de croissance de 8,8% en 2025 pour le Sénégal. ‘’Les prévisions de croissance de 8,8% et d’un déficit de 7% sont possibles. Mais les nouvelles autorités doivent régler certains préalables’’, recommande la publication.
‘’Avec un budget de 6. 395 milliards de francs CFA, selon la loi de finances qui est actuellement débattue à l’Assemblée nationale, les nouvelles autorités visent un taux de croissance de 8,8% en 2025, une prévision réalisable d’après des économistes’’, note Walf.
Au sujet des ressources budgétaires 2025 pour l’Etat, Le Soleil met en exergue ‘’+ les Diaspora bonds+, comme un lévrier de souveraineté économique’’ face aux vents défavorables sur les marchés financiers.
Le quotidien national indique que ‘’le Sénégal mise sur les +Diaspora bonds+ dans le cadre de ses investissements sur la période 2025-2027, selon le projet de budget 2025. ‘’Ce mécanisme de financement, selon l’économiste et banquier, Seydina Alioune Ndiaye, peut permettre une meilleure mobilisation des ressources à travers une souscription des fils du pays, ce qui peut être un facteur de souveraineté’’, ajoute la publication.
Les quotidiens se sont fait écho du passage du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf en commission des Finances et du contrôle de budgétaire pour l’examen du projet de loi de finances 2025 de son département.
‘’Une occasion pour lui d’évoquer le lancement de l’agenda national de transformation de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et de revenir sur les difficultés des universités’’, rapporte Sud Quotidien. ‘’Dr Abdourahmane Diouf expose les contours’’, titre Sud.
‘’L’enseignement supérieur en chiffres et lettres’’, affiche L’Info, indiquant que les universités comptent ‘’286 169 étudiants, 2496 enseignants-chercheurs permanents, 9 universités publics, 6 ISEP et 243 établissements privés d’enseignement supérieur’’.
Le budget 2025 du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation s’établit ‘’à 303 milliards de francs CFA’’, indique La Tribune.
En sport, les journaux se sont intéressés à la cérémonie des Caf Awards, avec le nouveau sacre lundi à Marrakech (Maroc) de l’international sénégalais, Lamine Camara, comme jeune meilleur joueur de l’année 2024 par la Confédération africaine de football (CAF).
‘’Lamine Camara conserve son titre’’, affiche EnQuête. ‘’La CAF a sacré Lamine Camara, meilleur jeune joueur de l’année 2024. L’international sénégalais de 20 ans remporte ce prix pour la deuxième fois d’affilée. Le Nigérian Ademola Lookman est désigné ballon d’or africain et succède à son compatriote, Victor Oshimen’’, écrit le journal.
‘’Lamine Camara tient son back to back’’, se réjouit Source A.
KEEMTAAN Gi - DE L’ACCESSOIRE
En 2023, la jeunesse africaine a investi plus de 1561 Milliards de FCFA dans les paris sportifs d’après le rapport de Bloomberg. Tout récemment, notre confrère Pape Samba Kane a mis aux rayons des librairies son dernier ouvrage, « La folie des jeux d'argent ». Un livre d'enquête visant à dénoncer les dégâts causés par les jeux d'argent électroniques qui ont pignon sur rue dans les centres urbains du Sénégal. Il y a quelques années, pour attirer les parieurs, la Lonase nous présentait un spot publicitaire avec un vieux vendeur de charbon de bois qui s’offre le jackpot avec 50 millions de francs Cfa. Plus tard, on le retrouve en costard, cigare à la bouche et entouré de belles nanas. Dans un autre spot, c’est toujours le même vieil homme qui cherche à s’enrichir, il touche le jackpot et on l’aperçoit encore à une soirée traditionnelle avec une orgie de musique et entouré de belles dames et de griots qui chantent ses louanges pour lui soutirer du fric comme dans le premier spot. Ce sont là quelques-unes des belles illustrations de nos « sénégalaiseries » ou de nos comportements d’une autre époque ! On gagne de l’argent non pas pour l’investir dans des projets porteurs et générateurs de revenus, mais pour faire la fête et sauter de belles meufs ! Des images insipides que l’on offre ainsi à une jeunesse qui ne croit plus aux études, mais qui passe son temps à parier avec l’espoir de devenir millionnaire et sortir de la pauvreté qui continue de gagner du terrain. Et tout se joue à travers nos télévisions locales qui sont devenues de vraies poubelles, des déchets de notre société, comme le disait avec justesse un ministre de la Culture. De la lutte, de la danse, de la musique et du jeu à longueur de journée et de semaine. Des futilités fortement sponsorisées par des sociétés qui se détournent des émissions éducatives ou qui font appel à l’intellect pour des fadaises. Tout est jeu ! On passe notre temps à parier, à envoyer des textos pour espérer gagner des millions ou des lots en nature. Ce qui constitue une vraie arnaque pour des jeunes qui ne savent pas qu’on se joue d’eux pour enrichir d’autres. Au lieu d’offrir à une jeunesse d’autres rêves, tout est devenu jeu, toujours des jeux et encore des jeux où l’on gagne du fric, des portables et d’autres appareils qui nous enfoncent encore dans l’ignorance. Rien que de l’accessoire ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
UN BUDGET 2025 DE 6.395 MILLIARDS DE SOUVERAINISME ENERGETIQUE…
Aligné sur le référentiel « Sénégal 2050 », le projet de loi de finances 2025, estimé à 6 395 milliards de FCA, s’articule autour de réformes stratégiques et d’investissements massifs pour répondre aux défis sociaux, économiques et environnementaux. La souveraineté reste alors un marqueur du premier budget du nouveau régime. Le Programme de loi de finances 2025 s’articule autour des priorités sectorielles qui visent à répondre aux différents défis économiques et sociaux et ce, conformément aux orientations qui garantissent l’essor d’une économie diversifiée, compétitive et durablement résiliente. Il est marqué par une souveraineté énergétique qui met l’accent sur la sécurisation de l’approvisionnement du pays en hydrocarbures en quantité et en qualité suffisantes et à moindre coût. Le renforcement de l’offre et de l’accès à l’électricité de qualité, avec une continuité de service à moindre coût et respectueuse de l’environnement ainsi que la promotion de l’accès durable des populations aux combustibles modernes de cuisson, l’utilisation de technologies innovantes et la promotion d’industries vertes et compétitives, constituent des enjeux importants pour le secteur. …
DE SOUVERAINETE ALIMENTAIRE ET DE L’EMPLOYABILITE DES JEUNES
Le projet de budget 2025 porte une attention particulière à la hausse de la productivité dans l’agriculture, la pêche, l’aquaculture, l’élevage, ainsi que les industries agroalimentaires associées. Une enveloppe de plus de 1 070 milliards de FCFA, permettra pour l’année 2025, de renforcer la productivité de l’agriculture, le développement de chaines de valeur et des filières moteurs de croissance, notamment agropastorales et halieutiques, la valorisation des productions locales pour assurer l’émergence d’industries locales de transformation capables de satisfaire les besoins du marché local et de conquérir des parts de marché à l’extérieur. Le projet de budget 2025 accorde une place centrale à l’employabilité des jeunes. Ainsi, plus de 1 377 milliards de FCFA seront consacrés au secteur de l’éducation et de la formation professionnelle dans le budget 2025, pour disposer des ressources humaines de qualité aptes à apporter les changements attendus et capables de s’insérer dans le marché du travail.
ARACHIDES L’ARNAQUE DES OPERATEURS PRIVES A NGOYE
La campagne de commercialisation de l’arachide est loin d’être la traite des paysans. Au contraire, elle est celle des arnaqueurs, spéculateurs et truands. Dans la commune de Ngoye, à quelques kilomètres de Bambey, « Le Témoin » quotidien a appris que les paysans sont grugés par des opérateurs privés qui achètent les récoltes d'arachide à 260 cfa le kg. Cette commercialisation usurière sape la politique du gouvernement qui a fixé le prix au producteur à 305 cfa / kg. Faute d'une réaction urgente des autorités administratives, ces opérateurs privés empêcheront à la Sonacos d'atteindre ses objectifs pour la bonne marche de ses unités industrielles.
VIEUX AÏDARA RETOUR D’UN DIGNE FILS DU PAYS !
C’est à quelques jours du démarrage de la campagne électorale des législatives 2024 que « Le Témoin » quotidien a appris le retour de notre confrère Mamadou Aidara dit Vieux. Un retour stratégique puisque notre honorable confrère a intégré la Cellule communication de Pastef. Un bon casting qui n’est pas surprenant dès lors que Vieux Aidara a toujours porté le combat d’Ousmane Sonko en France et dans le reste de l’Europe où il était un membre très actif du Pôle communication Pastef/France. La preuve par ses nombreuses sorties médiatiques dans les chaines de télévision et autres forums de la diaspora africaine où Vieux Aidara défendait avec rigueur et conviction « Le Projet » tout en croyant à l’avenir de Pastef. Donc le peuple sénégalais ne pouvait que magnifier le retour d’un digne fils du pays. Rappelons-le, Vieux Aidara a été le dégât collatéral d’une lutte à mort entre Macky Sall et Karim Wade. La preuve, il n’a jamais été épinglé pour un centime d’argent public car n’ayant jamais géré l’argent de l’État. Encore, encore Vieux Aidara n’a jamais été condamné, ni par la Crei, ni par la Cour des comptes. Et s’il a préféré l’exil, c’est pour ne pas faire subir à sa famille l’épreuve d’une arrestation arbitraire ou d’une interdiction de sortie injuste. Donc pendant 12 ans constate « Le Témoin » quotidien, notre brillant confrère a été digne, courageux et serein face à la monstruosité du régime de Macky Sall et ses bourreaux.
1885 MILLIARDS DE DEPENSES A CARACTERE SOCIAL
Terminons avec le budget pour dire que les dépenses à caractère social bénéficient d’une enveloppe de plus de 1 885 milliards de FCFA soit 34,5% du budget général hors charges de la dette, contribuant ainsi, au renforcement de la couverture sanitaire universelle, à la correction des disparités territoriales, à la prise en charge, notamment des subventions pour l’énergie et l’agriculture et de la sécurité des personnes et des biens. Le projet de budget 2025 amorce une réduction progressive des inégalités sociales et iniquités territoriales à travers une augmentation sensible des revenus des travailleurs et entrepreneurs en milieu rural, notamment des agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, par la diversification de leurs sources de revenus et la hausse de productivité de leurs activités. Les sénégalaises et les sénégalais devront bénéficier, au nom de l’équité, de la même qualité de services d’éducation et de santé, d’accès à l’électricité, à l’eau et à l’assainissement, à un logement décent, qu’ils habitent en ville ou en milieu rural
BUGDET 600 MILLIARDS DE PERTES DE RECETTES EN 2024
Nos partenaires financiers comme la Banque mondiale et le FMI avaient averti les autorités que les pertes de recettes seront élevées en 2024. Cette information a été confirmée par le document de présentation de la Loi de finance initiale 2025 révélée par les autorités. Pour l’année 2025, les prévisions de recettes internes, fiscales et non fiscales ont été faites, tenant compte des contraintes économiques de l’année 2024, marquée par des contreperformances qui ont considérablement impacté les prévisions initiales, avec des moins-values attendues de près de 600milliards de FCFA à fin décembre 2024. Il importe de relever que ces contreperformances résultent, en grande partie, selon les services du ministre des Finances et du Budget Cheikh Diba, de prévisions assez optimistes et de la mise en œuvre assez timides de certaines réformes. Pour 2025, il est attendu une reprise économique, à la faveur de la stabilité de l’environnement socio politique, des mesures en cours pour stimuler les investissements publics et les exportations des hydrocarbures, avec celles du pétrole qui ont bien démarré et celles du gaz, attendues en début 2025. Ainsi, la progression des recettes est projetée à 20% par rapport à la situation attendue en fin 2024, et de 3,6% par rapport aux prévisions initiales de 2024. Il y a donc, cumulativement, un effet de rattrape et une évolution résultant de la reprise, en attendant le plein effet des mesures de réformes fiscales et douanières.
REFORMES FISCALES EN PROFONDEUR EN 2025
L’année budgétaire 2025 sera l’occasion de rénover en profondeur les dispositions fiscales et douanières, avec les réformes du Code général des Impôts et du Code des Douanes. Ces réformes devront, notamment, favoriser une meilleure rationalisation des exonérations fiscales, un élargissement de l’assiette, pour optimiser la collecte des ressources nécessaires pour assouvir les ambitions du Gouvernement de satisfaire les attentes fortes des populations. Elles seront accompagnées de mesures pour l’accélération de la modernisation des administrations fiscale et douanière, de la maturité digitale et de la rénovation des procédures, pour améliorer la productivité des services de recouvrement. Derrière toutes ces réformes, se trouve une philosophie : changer la perception derrière le paiement de l’impôt en amenant le citoyen à comprendre qu’il ne subit pas une imposition injustifiée, ni qu’il se soumet à une contrainte fiscale, mais que c’est par son effort contributif qu’il participe au développement du pays. Pour favoriser le consentement à l’impôt, il nous faudra bâtir un système d’imposition, juste, efficace, équitable, simple et transparent. C’est un des enjeux à travers le budget 2025 en vue d’asseoir définitivement notre option irréversible pour un développement endogène, qui suppose que nous comptions d’abord sur nos propres ressources.
72,53 MILLIARDS DE FCFA DE RECETTES D’HYDROCARBURES EN 2025
Le budget 2025 marque un effet de rattrapage par rapport à l’exercice 2024, fortement impacté par les effets des tensions sociopolitiques durant le premier trimestre 2024 et par la poursuite du ralentissement des activités économiques sur tout le reste de l’année, hors secteur de l’énergie. Un autre fait majeur est l’entrée du Sénégal dans le cercle des producteurs de pétrole avec une production attendue à 15 millions de barils pour 2024 et 30 millions de barils pour 2025. La production de gaz démarre en 2025 avec une production attendue de 1,2 million de Gaz naturel liquéfié (GNL). Les estimations des recettes provenant de l’exploitation des ressources d’hydrocarbures, basées sur les hypothèses de prix des perspectives économiques mondiales publiées par les services du FMI en octobre 2024, sont arrêtées pour les années 2024, 2025, 2026 et 2027, avec des montants respectifs de 49,65 milliards de FCFA, 72,53 milliards de FCFA, 87,87 milliards de FCFA et 155,20 milliards de FCFA. Ainsi, le budget 2025 enregistre des recettes fiscales et non fiscales provenant de l’exploitation des hydrocarbures d’un montant de 72,53 milliards de FCFA réparti, conformément à la loi portant sur les hydrocarbures, comme suit : - budget général : 50,85 milliards de FCFA (70%) ; - Comptes spéciaux du trésor : 21,68 milliards de FCFA (30%) dont : Fonds intergénérationnel : 7,25 milliards de FCFA (10%) ; o Fonds de stabilisation : 14,43 milliards de FCFA (20%).
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 17 DECEMBRE 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Verdict News, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Vox POpuli, Libération, EnQuête, L’As, L'Observateur
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Verdict News, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Vox POpuli, Libération, EnQuête, L’As, L'Observateur
LES CONCLUSIONS DU SOMMET DE LA CEDEAO ET LA SORTIE D’OUSMANE DIAGNE AU MENU DE LA PRESSE
Les quotidiens de ce lundi font Echo des décisions issues de la 66e session ordinaire de la Cedeao à Abuja et la réaffirmation par le Ministre Ousmane Diagne, de l’engagement des autorités à faire la lumière sur les affaires de disparition des militaires.
Les décisions issues de la 66e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) d’Abuja et la réaffirmation par le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, de l’engagement des autorités à faire la lumière sur les disparitions des militaires Fulbert Sambou et Didier Badji, figure parmi les sujets les plus commentés par les quotidiens reçus à l’APS.
‘’La CEDEAO acte le départ du Mali, du Burkina Faso, et du Niger’’’, met en exergue Sud Quotidien. ‘’La 66e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernements de la CEDEAO qui s’est tenue, hier dimanche, à Abuja au Nigéria, a acté le départ de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), composée du Mali, du Burkina Faso, et du Niger de la CEDEAO, dès le 29 janvier prochain’’, écrit le journal.
Le journal précise qu’une ‘’période de grâce de six mois serait retenue pour donner une chance à la médiation menée par le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye’’.
‘’CEDEAO et pays de l’AES : le 29 janvier, date du divorce’’, annonce à sa Une Le Soleil. Le journal indique que ‘’la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a fixé la date du 29 janvier 2025, pour acter officiellement son divorce d’avec l’Alliance des Etats membres du Sahel (AES), composée du Mali, du Burkina Faso, et du Niger’’.
Le quotidien précise toutefois ‘’qu’il aura une période de transition à compter de cette date jusqu’au 29 juillet 2025’’.
‘’Départ de l’AES, médiation de Bassirou Diomaye Faye prévue sur une durée de six mois, et la création d’un tribunal spécial pour juger l’ancien président gambien Yaya Jammeh et les tenants de son régime’’, les grandes décisions du sommet ordinaire de la CEDEAO, énumère le journal L’Info.
Pendant ce temps, l’AS évoque la promesse faite samedi aux députés par le ministre de la Justice Ousmane Diagne de faire la lumière aussi bien sur les disparitions du gendarme, l’adjudant-chef Didier Badji que du soldat sergent Fulbet Sambou et des autres victimes des événements de 2021 à 2024’.
‘’Ousmane Diagne qui était à l’Assemblée nationale annonce d’ailleurs que les enquêtes ont démarré’’, ajoute le journal qui titre en Une : ‘’la justice traque les auteurs et commanditaires’’.
Comme en échos à ce quotidien, Libération renchérit : ‘’La justice aux trousses des responsables et des commanditaires’’.
Le journal Le Quotidien estime de son côté qu’Ousmane Diagne a déterré le passé en revenant samedi face aux députés, lors d’une séance plénière, sur les morts recensés entre 2021 et 2023’’.
‘’C’est pour annoncer qu’une enquête est en cours pour situer les responsabilités. Il a aussi évoqué que la lumière sera faite sur le cas des deux gendarmes morts durant cette période’’, mentionne le journal.
A propos des dossiers judiciaires chauds des quatre dernières années ‘’Ousmane Diagne sans langue de bois’’, signale le journal Les Echos. ‘’Les menottes vont parler’’, prédit de son côté Source A.
Pour Walf Quotidien ‘’la traque (est) lancée’’. Le journal souligne que ‘’la loi portant amnistie des événements qui se sont déroulés entre 2021 et avril 2024 n’y fera rien’’.
‘’Les autorités ont décidé de traquer leurs auteurs et leurs commanditaires. Le ministre de la Justice qui était à l’Assemblée nationale en a donné ce week-end un avant-gout’’, écrit Walf.
Découverte tragique de deux corps à Saint-Louis
Les sapeurs-pompiers de Saint-Louis ont été informés hier de la découverte de deux corps dans les eaux du petit bras du fleuve Sénégal, à hauteur du quartier Guet-Ndar. Le drame s'est produit dans la matinée, à quelques mètres des cimetières de Thiaaka Ndiaye. Il s’agit de deux corps d’enfants qui sont transportés à l'hôpital régional de Saint-Louis. Ces deux garçons sont âgés respectivement de 12 et 9 ans. Selon les premières informations, aucune trace de blessures n'a été trouvée sur les corps des victimes. Il s'agirait probablement de cas de noyade et les corps sont rejetés par le fleuve. L'une des victimes identifiée se nomme Ousmane Faye âgé de 9 ans. Après leur repêchage, les dépouilles ont été déposées à la morgue de l’hôpital régional de Saint-Louis. Les autorités locales, en collaboration avec l’hôpital régional, ont lancé un appel pour l’identification du deuxième garçon. Cette découverte remet sur la sellette la lancinante question de vigilance des parents à la langue de barbarie où des situations similaires ont été notées.
Toul capitale du développement local
Touba Toul a abrité ce week-end la première édition des Journées du développement local (JDL). Selon Balla Moussa Fofana ministre de l'Urbanisme, des collectivités Territoriales et de l'Aménagement du Territoire qui présidait l'événement, c'est pour sensibiliser, mobiliser et fédérer les acteurs territoriaux autour de projets de développement. « Gouvernance de proximité et stratégie de développement économique des Collectivités territoriales dans les pôles territoires.», tel est le thème qui a été collé à cette édition, qui ouvre la voie à des discussions constructives sur des solutions adaptées à nos réalités locales. "Le développement ne se limite pas à des chiffres ou des indicateurs, mais il doit avant tout être conçu avec et pour les acteurs territoriaux, mais aussi avec tous les citoyens. Il est crucial de respecter et de prendre en compte leurs aspirations et leurs besoins fondamentaux", a indiqué le ministre devant les acteurs territoriaux. Il ajoute : "dans le cadre de la territorialisation des politiques publiques, il est essentiel, en tant qu'acteurs, de nous interroger sur la manière d'optimiser les missions qui nous sont confiées. La décentralisation ne doit pas être considérée comme une simple répartition des tâches, mais comme un véritable levier de développement". Il a par ailleurs noté que cette première édition des Journées du développement local (JDL) coïncide avec une nouvelle vision de refondation des fondamentaux du développement du pays, marquée par l'émergence des pôles territoires. Mise en place d'administrateurs de quartier A l'occasion de cette première édition des Journées du développement Locale (JDL), le ministre Balla Moussa Fofana a également annoncé le projet de l'État de mettre en place des administrateurs de quartier. Il note qu'ils sont "chargés d'administrer des cadres de concertation territoriaux, entre autres missions : d’établir une relation constructive entre les autorités et les habitants du quartier en facilitant la communication entre ces deux(2) entités, de participer à l'élaboration des projets concernant le quartier et suivre leur mise en œuvre, ainsi que recueillir les idées et propositions des populations pour améliorer leur cadre de vie et valoriser leur quartier". Au regard de toutes ces considérations, il est d'avis que ces cadres de concertations territoriaux sont donc nécessaires pour renforcer la capacité des populations à s'organiser et à prendre en main la gestion de leur environnement, tout en répondant aux besoins sociaux, économiques et culturels qui émergent dans les quartiers, les villages et tous les établissements humains.
Manque criant d'infrastructures à l'UIDT
Ce week-end, en marge de la cérémonie de réception du terrain de basket-ball moderne, construit au niveau du campus social de la Voie de Contournement Nord (VCN) de l'Université Iba Der Thiam (UIDT) de Thiès, les étudiants se sont encore désolés du manque criant d'infrastructures. C'est Adama Sow Kébé Président de la conférence des amicales d'étudiants qui a évoqué la question. Selon lui, le nombre d'étudiants a actuellement doublé avec les nouveaux bacheliers, alors que la capacité d'accueil est restée intacte. « Nous lançons un dernier appel au président de la République et au Premier ministre Ousmane Sonko pour qu'ils fassent que le nouveau pavillon et le nouveau restaurant soient fonctionnels dans les meilleurs délais », lance l’étudiante. Le terrain de basket porte la signature de l'entreprise Eramet Grande Côte qui détient un siège au niveau du conseil d'administration du Centre Régional des Œuvres Universitaires et Sociales de Thiès (CROUS-T). Pour le DG Frédéric Zanklan, le projet réalisé dans le cadre du programme de Responsabilité Sociétale d'Entreprise (RSE), fait suite à un partenariat de longue durée entre l'entreprise minière et l'UIDT. Il découle d'un besoin exprimé par les étudiants, d'avoir un cadre leur permettant de s'exercer au sport, en dehors des activités pédagogiques. Les étudiants ont salué «ce geste de très haute portée» non sans poser sur la demande une autre doléance liée à un terrain de football moderne.
Diomaye, le missionnaire de la Cedeao
Le président Bassirou Diomaye Faye a pris part à la 66e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) tenue au Nigeria. Félicité par ses pairs pour ses efforts de médiation entre la CEDEAO et les pays de l’AES, Diomaye va poursuivre sa mission. Car, la conférence lui a renouvelé sa confiance et il se rendra prochainement dans ces pays pour poursuivre le dialogue diplomatique en vue de leur réintégration. Le Président Faye avait nommé le Pr Abdoulaye Bathily, envoyé spécial pour rapprocher la Cedeao et l’Aes. Par ailleurs, face aux défis sécuritaires, socio-économiques et politiques qui impactent l’intégration régionale, la CEDEAO s’engage à se réformer pour relever ces enjeux.
L’étudiant délivre un faux chèque à son camarade
Étudiant et âgé de 26 ans, P. I. Diène habitant les Parcelles Assainies est dans de beaux draps. Il est interpellé par la police pour escroquerie, faux et usage de faux sur l’émission d’un chèque à la suite de la vente d’ordinateurs. L’étudiant nie sa culpabilité. Son camarade S. Sow habitant Guédiawaye voulait vendre ses ordinateurs et il a posté l’annonce sur les réseaux sociaux. Sans tarder, P. I. Diène réagit par appel téléphonique pour manifester son désir d’acheter les ordinateurs. Et après discussion, les protagonistes tombent d’accord sur la rondelette somme de 250 mille francs. Et Diène demande à Sow de venir avec les ordinateurs. Et arrivé sur le lieu du rendez-vous à l’Unité 17 des Parcelles, Diène lui remet un chèque sans provision et prend les 02 ordinateurs. Alors la victime se rend à la Banque pour retirer l’argent. A sa grande surprise, le caissier lui fait comprendre que le chèque était faux. Voyant alors qu'il avait affaire à un escroc, S. Sow se rend alors à la police des Parcelles assainies pour raconter sa mésaventure avant de porter plainte contre le mis en cause. Cueilli par les limiers, P. I. Diène a nié dans un premier temps les faits. Mais il ne s’imaginait pas que le fastfood où il avait donné rendez-vous à Sow disposait de caméras de surveillance. Et une capture des vidéos a permis d’identifier P. I. Diène qui passe alors aux aveux. Mieux, il dit avoir bazardé les ordinateurs au marché de Colobane pour subvenir à ses besoins. Il est placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour escroquerie et faux et usage de faux sur émission d’un chèque.
4 individus interpellés avec 13,5 millions francs en faux billets
Quatre personnes dont un élève sont tombées dans les filets de la police des Parcelles assainies (Unité 15). Ils s’adonnaient au trafic de faux billets et de monnayage. Il s'agit entre autres de M. Dème, M. Diouf chauffeur de profession, C.T Thiam bijoutier et M. Diop élève en classe de Terminale qui risque de passer son Bac en prison. Selon nos sources, les mis en cause entretenaient un réseau entre la Cité Soprim et Diamaguène. Ils ont vite été démasqués. Suite à une information reçue par les limiers faisant état de l’existence d’un vaste trafic de faux billets dans la zone, les limiers de l'Unité 15 se sont très vite mis aux trousses des mis en cause. Ils passent la commande auprès d'un élément de la bande, en l’occurrence M. Dème qui a livré la marchandise. Il est interpellé au lieu du rendez-vous. Une perquisition à son domicile à Diamaguene a permis aux limiers de découvrir un important lot de faux billets de banque d'une valeur de 13 millions 500 mille francs et un important lot de matériels dont des paires de ciseaux, des rames de papiers et une imprimante. M. Dème, tailleur de profession, a livré le restant de la bande à savoir M. Diouf, C. Thiam et l'élève M. Diop qui est mis aux arrêts. Et au terme de leur garde à vue, le groupe est déféré au parquet pour association de malfaiteurs, faux monnayage, détention et trafic de faux et complicité de ces chefs entre autres. Nos sources renseignent également que le fournisseur de mercure à la bande qui est activement recherché a pris la tangente.
Des coronarographies réalisées à l’Hôpital Dalal Jamm
Les médecins sont en train de faire des exploits sans tambours ni trompettes. Pr Abdoul Kane et son équipe de cardiologues de l’Hôpital Dalal Jamm ont réalisé avec succès les premières coronarographies ce samedi. Bravo les blouses blanches !
Madiambal Diagne à la police ce lundi
Le patron du groupe Avenir Communication n’a pas encore fini ses auditions à la police. Madiambal Diagne retourne aujourd’hui à la Sûreté urbaine de Dakar pour un interrogatoire pour diffamation. Deux plaintes l’attendent à la police en plus de celle d’Ousmane Sonko. Aujourd’hui, M. Diagne sera entendu sur la plainte de l’homme d’affaires Abdoulaye Sylla et Diop Taif. Le patron du groupe Avenir Communication était auditionné vendredi sur la plainte du Premier ministre déposée pendant la campagne électorale. Madiambal Diagne va-t-il échapper à la prison au terme de ces auditions ? On sera édifié ce lundi.
Lutte contre l’impunité
Le Directeur exécutif de la Section Sénégalaise d’Amnesty international tire le chapeau aux nouvelles autorités. Seydi Gassama salue la décision du gouvernement d’inscrire 5 milliards dans la loi de Finances initiale 2025 pour indemniser les victimes des violences qu’a connues le pays entre 2021 et 2024. Aussi le défenseur des droits humains note-t-il la ferme volonté du ministre de la Justice de lutter contre l’impunité
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE LUNDI 16 DECEMBRE 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Verdict News, Le Soleil, Vox Populi, Yoor-Yoor Bi, l'EnQuête, L'Observateur, Le Quotidien, Le Témoin, L'As Quotidien, Libération
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Verdict News, Le Soleil, Vox Populi, Yoor-Yoor Bi, l'EnQuête, L'Observateur, Le Quotidien, Le Témoin, L'As Quotidien, Libération
LA LOI D'AMNISTIE RESTERA, SELON MOUSSA BOCAR THIAM
L'ancien ministre de Macky Sall affirme que le Pastef n'osera pas abroger ce texte controversé. Une position qu'il justifie par l'implication de nombreux membres du parti au pouvoir dans les événements concernés par sa mise en oeuvre
L'ancien ministre de la Communication, Maître Moussa Bocar Thiam, a livré une analyse approfondie de l'actualité politique nationale lors de son passage ce dimanche 15 décembre 2024 dans l'émission "Grand Jury" de RFM. Au cours de cet entretien, il s'est notamment exprimé sur la question sensible de l'abrogation de la loi d'amnistie, un sujet qui cristallise les tensions dans le pays.
Selon lui, le parti au pouvoir Pastef ne procèdera pas à l'abrogation de cette loi, contrairement à ce qui avait annoncé été. "Ce serait se tirer une balle dans le pied", a-t-il déclaré, car de nombreux membres du parti seraient concernés par les événements couverts par cette amnistie. Il a notamment souligné que certains dossiers impliquaient des partisans du Pastef dans des actes de vandalisme et de violence.
L'invité de Babacar Fall s'est également exprimé sur la radiation controversée de Barthélémy Dias de l'Assemblée nationale et sa révocation de la mairie de Dakar, qualifiant ces décisions d'"illégales". Il a particulièrement évoqué l'intervention musclée de la police à l'hôtel de ville, la définissant comme un retour aux pratiques que le nouveau pouvoir dénonçait lorsqu'il était dans l'opposition.
Concernant la configuration actuelle du pouvoir exécutif, Maître Thiam a évoqué une éventuelle nécessité de réviser la Constitution pour clarifier la répartition des pouvoirs entre le président et le Premier ministre. Il a notamment parlé d'une "déchéance de la fonction présidentielle", le chef de l'État se trouvant selon lui cantonné aux affaires diplomatiques.
Sur le dossier des victimes des violences politiques, l'ancien ministre a commenté le projet gouvernemental de verser 5 milliards de francs CFA aux familles des victimes des événements survenus entre 2021 et 2024. Il a insisté sur l'importance d'établir les responsabilités dans ces drames et d'éviter leur répétition.
Enfin, l'ancien ministre de la Communication s'est montré critique envers la récente publication d'une liste de médias conforme au Code de la presse, dénonçant une approche qu'il juge inadaptée et appelant à une plus grande implication des professionnels du secteur dans toute réforme médiatique.