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19 avril 2025
Media
ACCES A L’INFORMATION, LE CHEF DE L’ÉTAT VEUT UNE ADOPTION RAPIDE DE LA LOI
Le directeur de la Promotion de la bonne gouvernance, une structure dépendant du ministère de la Justice, s’exprimait ainsi au cours de l’atelier de partage de ce projet de loi avec les médias.
Le directeur de la Promotion de la bonne gouvernance, Alassane Guèye, a fait part mardi, à Dakar, de la volonté du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, de parvenir à l’adoption rapide du projet de loi sur l’accès à l’information, assurant que le dossier était déjà sur la table du secrétaire général du gouvernement. « Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a instruit les services concernés pour l’adoption de la loi relative à l’accès des médias et du public à l’information. Le projet de loi est actuellement sur la table du ministre-secrétaire général du gouvernement », a-t-il dit.
Le directeur de la Promotion de la bonne gouvernance, une structure dépendant du ministère de la Justice, s’exprimait ainsi au cours de l’atelier de partage de ce projet de loi avec les médias. La rencontre est organisée en collaboration avec la société civile et la coopération internationale allemande (GIZ). Cette rencontre « vise à informer et mobiliser les médias, (…) afin de relancer le processus législatif par un partage d’informations et un plaidoyer efficace », indiquent les organisateurs.
Le processus d’élaboration de la loi portant accès des médias et du public à l’information, initié depuis 2009, à l’initiative de la société civile (Article 19, Forum civil et RADDHO), a connu des lenteurs importantes. « Heureusement, aujourd’hui, avec l’actuel président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ce processus est déclenché de nouveau pour que cette loi soit adoptée très rapidement », a assuré le directeur de la Promotion de la bonne gouvernance.
RENFORCER L’ETAT DE DROIT ET AMELIORER LA QUALITE DU DEBAT PUBLIC
Cette nouvelle démarche au pas de charge obéit, selon lui, à l’importance que le chef de l’€tat accorde à la transparence et la bonne gouvernance – qui figurent en bonne place dans le nouveau référentiel des politiques « Vision Sénégal 2050 » – et au droit du public et des médias à l’information.
« Le président de la République, qui a inscrit son magistère sous le sceau de la transparence, et de la bonne gouvernance, est très motivé à l’adoption de la loi afin que les journalistes, la société civile, les citoyens aient accès aux informations utiles concernant la gestion des affaires publiques », a fait savoir Alassane Guèye.
En plus de favoriser cet accès à l’information, cette loi, une fois adoptée en Conseil des ministres et votée à l’Assemblée nationale, permettra, a-t-il ajouté, de « lutter contre la corruption et de protéger les lanceurs d’alerte ».
L’accès des médias et du public à l’information, contenue dans les documents publics et relative à la gestion des affaires publiques, est un droit fondamental consacré par la Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948 et l’article 19 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples du 27 juin 1981.Actuellement, vingt-neuf pays africains disposent déjà d’une telle loi qui « renforce la démocratie et l’État de droit », et « améliore la qualité du débat public », liton dans un document remis à la presse.
TENSION A DAKAR BARTH EMPECHE ENCORE DE FAIRE SA CONFERENCE DE PRESSE PAR LA POLICE
Le bras de fer entre la Police et le maire « révoqué » de Dakar continue. Un nouvel acte a été posé hier puisque la Police a empêché à Barthélémy Dias de faire sa conférence de presse. Le maire « révoqué » a eu toutes les peines du monde pour rejoindre l’Hôtel de Ville de Dakar. Un impressionnant dispositif policier lui fera un premier barrage au niveau de la Place de l’Indépendance. Libéré de ce premier blocage, il fait cap vers ses anciens bureaux. Il en sera stoppé net par la Police qui le conduit versles hauteurs du supermarché Auchan qui fait face à l’Hôtel de Ville. La tension était palpable dans les environs puisqu’une foule de curieux et surtout des militants de l’ancien maire de Dakar surchauffaient l’ambiance. Barthélémy Dias ne prendra pas la parole pour une déclaration officielle. Il a subi le même sort lundi dernier. Il avait été empêché par les policiers de tenir sa conférence de presse. Le maire « révoqué », accompagné de son convoi, a quitté les lieux peu après son arrivée devant le supermarché, sans tenir la conférence attendue. Le maire de Dakar écrira un message sur sa page Facebook : « Aujourd’hui, j’ai voulu apporter un démenti clair et incontestable à l’opinion nationale et internationale concernant la nature des hommes qui dirigent ce pays. Ils manipulent l’opinion publique à travers des communiqués mensongers, cherchant à divertir les Sénégalais et les Sénégalaises, les Dakaroises et les Dakarois. Mais à quelle police peut-on vraiment se fier ? », a fait savoir Barthelemy Dias qui appelle ses militants à être unis et mobilisés.
POINT DE PRESSE DE BARTH LES CONSEILLERS MUNICIPAUX INTERDITS D’ACCES A L’HOTEL DE VILLE DE DAKAR
Hier ce n’est pas seulement l’ancien maire qui n’a pas pu accéder à l’Hôtel de Ville. Plusieurs conseillers municipaux ont subi le même sort. Ces derniers, stoppés à l’entrée, n’ont reçu aucune explication claire, si ce n’est la mention d’«instructions » transmises aux agents sur place. Cette agitation précède une session ordinaire du Conseil Municipal prévue ce jeudi 19 décembre 2024 à 15 heures. À l’ordre du jour figurent plusieurs points majeurs, dont l’installation d’un nouveau conseiller municipal, l’adoption du Plan Triennal d’Investissement 2026-2027 et du Plan Annuel d’Investissement 2025, ainsi que l’examen et l’adoption du budget pour l’année 2025.
HEROS DU SENEGAL UN VASTE PROGRAMME DE BAPTEMES DE RUES ET EDIFICES
Dopé par son déplacement à Thiès ce jeudi 12 décembre pour inaugurer le monument dédié au héros national Lat Dior Ngoné Diop, le président de la République a réitéré en conseil des ministres de ce mercredi 18 décembre 2024 son attachement particulier à la valorisation de notre patrimoine historique et culturel si nécessaire à la préservation d’un récit national assumé qui prend en compte nos valeurs traditionnelles séculaires, basées sur une culture de la mémoire et la célébration de nos héros nationaux dans tous les domaines. Dès lors, il a demandé au Premier Ministre, au Ministre des Collectivités territoriales, au Ministre de la Culture et au Secrétaire d’Etat en charge de la Culture, de travailler avec les Collectivités territoriales en vue de mettre en adéquation la dénomination de nos rues, avenues, boulevards et édifices publics avec les faits historiques et héros nationaux qui ont unanimement marqué la vie de notre pays. Le Président de la République a aussi souligné l’importance de vulgariser et d’enseigner l’histoire générale du Sénégal. Il a, à cet égard, demandé au Premier Ministre d’évaluer et de relancer le projet de réécriture scientifique de l’histoire générale du Sénégal, de réhabiliter et de promouvoir le patrimoine historique de nos communes et villes. Dans cet élan, il a indiqué au Ministre en charge de la Culture et au Secrétaire d’Etat chargé du patrimoine historique, la nécessité de travailler à la réhabilitation du patrimoine des îles, notamment Gorée et Carabane en étroite collaboration avec les autorités municipales et les populations. Il a, en outre, invité, le Premier Ministre à engager la réflexion sur la création d’un Conseil national de la Mémoire et de la Gestion du Patrimoine historique afin de faire de la préservation de notre histoire, un facteur majeur de développement économique, social et culturel du Sénégal.
DPG OUSMANE SONKO DEVANT LES DEPUTES LE VENDREDI 27 DECEMBRE
Le Premier Ministre a informé le Conseil qu’en vertu des dispositions de la Constitution, notamment en son article 84, Monsieur le Président de la République a saisi l’Assemblée nationale pour la tenue de sa Déclaration de Politique générale (DPG), le vendredi 27 décembre 2024, conformément aux dispositions de l’Article 55 de la Constitution. Abordant la préparation de l’agenda législatif de l’année 2025, le Premier Ministre a indiqué que les projets de textes y afférents doivent être en phase avec le nouveau Référentiel des politiques publiques Vision Sénégal 2050. Il a, en outre, souligné l’exigence pour chaque ministère d’élaborer et de transmettre au Secrétariat général du Gouvernement son agenda législatif au titre du premier semestre de l’année 2025, au plus tard à la mi-janvier 2025. À cet égard, il a demandé aux Ministres de veiller, après une stricte revue des projets de texte élaborés antérieurement à avril 2024, à bien identifier les textes à vocation stratégique et ceux à vocation opérationnelle, aux fins d’anticiper sur la complexité et les délais d’élaboration ainsi que sur l’ordre de priorité. En outre, il devra être tenu compte de l’orientation majeure de rationalisation des ressources publiques.
ENTREPRISES PUBLIQUES EN DIFFICULTE
Restons en conseil des ministres. Le Premier Ministre a relevé l’attention particulière à accorder à la restructuration des entreprises publiques et parapubliques en grande difficulté pour garantir la continuité du service public. Il a ainsi demandé au Ministre Secrétaire général du Gouvernement de procéder à la reprise des travaux du Comité interministériel de Suivi et de Restructuration des entreprises publiques et parapubliques et instruit le Ministre des Finances et du Budget de prendre les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre effective du Fonds de Relance pour la restructuration des dites entreprises.
ANNULATION DU BUREAU DE L’AN LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL REJETTE LE RECOURS DE ME AISSATA TALL SALL
Le Conseil Constitutionnel a rejeté hier le recours de Me Aïssata Tall Sall présidente du Groupe parlementaire Takku Wallu visant à annuler le bureau de l’Assemblée nationale. Aïssata Tall Sall, qui contestait la légalité de l’élection du bureau a saisi le Conseil Constitutionnel en arguant le fait que ladite institution judiciaire a été appelée à trancher du fait que l’élection du Bureau de l’Assemblée nationale est rattachée aux élections législatives anticipées. Le président de l’Assemblée nationale El Malick Ndiaye dans son mémoire de réponse a fait observer que la requête des députés de Takku Wallu n’entre pas dans le domaine de compétence du Conseil Constitutionnel. La deuxième personnalité de l’Etat aura gain de cause. Le Conseil Constitutionnel estime que ses attributions en matière électorale prennent fin à la proclamation des résultats du scrutin marquant la fin du processus électoral. L’élection du bureau de l’Assemblée nationale qui procède de l’organisation interne de cette institution ne fait pas partie du processus électoral. Le Conseil Constitutionnel s’est alors déclaré incompétent. Cette décision du Conseil constitutionnel représente une victoire pour El Malick Ndiaye. Elle confirme sa détermination à faire prévaloir l’Etat de droit et à préserver la stabilité institutionnelle au sein de l’Assemblée nationale.
LE DG DE SOCIETE FINANCIERE INTERNATIONALE MAKHTAR DIOP A DAKAR
Le Directeur général de la Société financière internationale (IFC) Makhtar Diop effectue une visite au Sénégal du 18 au 23 décembre. Il aura des échanges avec des hauts responsables du Gouvernement du Sénégal, des acteurs du secteur privé et des entrepreneurs pour explorer comment IFC peut intensifier son soutien au développement économique et à la création d’emplois dans le pays. Selon la note parvenue à la Rédaction, la visite de M. Diop offre une opportunité de mettre en lumière les possibilités pour le Sénégal de stimuler son développement en encourageant une plus grande participation du secteur privé dans les domaines de l’agroalimentaire, de l’industrie, des infrastructures, du numérique et du tourisme. Cette démarche s’inscrit dans l’engagement d’IFC à soutenir la mise en œuvre de l’agenda national de transformation « Vision Sénégal 2050 ». M. Diop s’entretiendra notamment avec le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko, d’autres membres du gouvernement, ainsi que des dirigeants des secteurs de l’agroalimentaire et de l’industrie. Il effectuera également une visite à MADIBA, le vaccinopôle de l’Institut Pasteur de Dakar situé à Diamniadio, près de Dakar. En tant que chef de file de la mobilisation pour ce projet, IFC a structuré un financement de 45 millions de dollars, comprenant un prêt de 15 millions de dollars d’IFC et de 30 millions de dollars mobilisés auprès d’institutions partenaires
Fraîchement diplômé en journalisme en 2018, Moussa Ngom se lance un défi audacieux : créer la Maison des Reporters, un projet innovant qui redéfinit la liberté de la presse grâce à un modèle économique participatif.
Fraîchement diplômé en journalisme en 2018, Moussa Ngom se lance un défi audacieux : créer la Maison des Reporters, un projet innovant qui redéfinit la liberté de la presse grâce à un modèle économique participatif. Aujourd’hui, il passe à la vitesse supérieure avec une importante campagne de levée de fonds. Une étape clé pour renforcer son impact et partager l’histoire inspirante de cette aventure hors du commun.
LE FONCTIONNEMENT DE LA MARIE DAKAR ET DIVERS SUJETS AU MENU DES JOURNAUX
Les parutions de ce mercredi traitent du blocage constaté à la mairie de Dakar à la suite de la révocation de Barthélémy Dias et divers sujets relatifs au recours de fins d’annulation de la radiation de Barthélémy Dias par le bureau de l’Assemblée
Les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) mettent principalement en exergue le blocage constaté à la mairie de Dakar à la suite de la révocation de Barthélémy Dias et divers sujets relatifs au recours de fins d’annulation de la radiation de Barthélémy Dias par le bureau de l’Assemblée nationale et le retrait annoncé de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
A propos ce de blocage à la marie de Dakar, ‘’la mairie de Dakar accuse, la police dément’’, titre Le Témoin. ‘’Les relations entre la mairie de Dakar et la Police nationale se trouvent à un point de crispation inédit. Une série d’incidents survenus ces derniers jours illustre des tensions croissantes entre ces deux institutions, avec des accusations mutuelles et des prises de position qui préoccupent l’opinion publique’’, rapporte la publication.
‘’Le feuilleton entre la mairie de Dakar et la Police continue. Cette fois-ci, c’est le terrain médiatique que les deux institutions cherchent à légitimer leurs actions. La Police nationale a publié un communiqué par l’intermédiaire de sa Division communication et Relations publiques dans lequel elle rejette catégoriquement les accusations selon lesquelles elle aurait bloqué les activités du maire de Dakar, Barthélémy Dias et limité l’accès des conseillers municipaux à l’hôtel de ville’’, écrit le journal.
‘’La Police dément les informations faisant état de blocage de Barthélémy Dias et de la Mairie. A son tour, le bureau du Conseil municipal dément la Police’’, affiche Vox Populi, indiquant que ‘’le communiqué de démenti de la Police n’a pas eu le temps de refroidir que le bureau de municipal de la ville de Dakar sort aussi un démenti à ce démenti’’.
Selon le Quotidien, ‘’la mairie charge la police, la police se décharge’’. Pour La Tribune ‘’la Police se dérobe, le bureau municipal persiste’’. ‘’La Police et le bureau municipal ne parlent par le même langage’’, évoque L’As.
WalfQuotidien annonce que le successeur de Barthélémy Dias sera installé demain jeudi. ‘’Le Conseil municipal est d’ailleurs convoqué à cet effet par Ngoné Mbengue, première adjointe au maire. Les Conseillers municipaux sont également convoqués pour l’examen et l’adoption du budget 2025 et le plan triennal d’investissement 2025-2027.
‘’L’objectif pour les élus locaux c’est de montrer que le conseil municipal fonctionne normalement et par la même occasion éviter l’installation d’une délégation spéciale’’, explique Walf qui met en une ‘’le conseil municipal en action’’.
Les Echos s’intéressent au recours de fins d’annulation de la radiation de Barthélémy par le bureau de l’Assemblée nationale. ‘’Comme promis Barthélémy Dias a mis en branle un pool d’avocats pour attaquer la décision du bureau de l’Assemblée nationale devant le Conseil constitutionnel. Ainsi Me Doudou Ndoye et ses pairs ont listé les textes violés dans la procédure de radiation de leur client avant de demander aux sages d’annuler la décision prise par le bureau de l’Assemblée nationale’’, indique la publication.
Pour EnQuête il s’agit pour Barthélémy Dias de ‘’renaitre ou périr’’. Le journal souligne qu’en perdant simultanément la mairie de Dakar et son siège de député, il se retrouve face à défi majeur : renaitre de ses cendres ou disparaitre du paysage politique.
De son côté, Le Soleil évalue ‘’le coût du divorce’’, du retrait des pays l’Alliance des Etats du Sahel (AES) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). À travers ce retrait il s’agit de ‘’ 72 millions de Maliens, Burkinabés et Nigériens pourraient se voir obligés de disposer d’un visa pour voyager dans l’espace communautaire. Des projets plus de 500 millions de dollars en sursis. Quatre agences régionales au Burkina Faso, deux organismes régionaux au Mali et un bureau régional au Niger risquent de fermer en plus de menace sur les emplois de quelque 130 membres du personnel de la CEDEAO’’, écrit le journal.
Le dernier sommet ordinaire des chefs de d’Etats de la CEDEAO tenu à Abuja fixe la date de ce retrait au 29 janvier 2025
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 18 DECEMBRE 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Verdict New, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Vox Populi, Libération, EnQuête, L’As, L'Observateur
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Verdict New, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Vox Populi, Libération, EnQuête, L’As, L'Observateur
RADIE DE L’ASSEMBLEE NATIONALE BARTHELEMY DIAS DEPOSE UN RECOURS DEVANT LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL SA RADIATION
Barthélémy Dias a déposé hier un recours devant le Conseil Constitutionnel pour obtenir l’annulation de sa radiation comme député de la 15ème législature. Le « maire révoqué » de Dakar n’a pas hésité à enrôler dans son combat de très grosses pointures du Barreau sénégalais. On peut retenir des avocats teigneux comme Me Doudou Ndoye, Borso Pouye, El Amadou Sall, El Hadji Diouf et Alioune Badara Fall. La requête déposée sur la table des 7 Sages du Conseil Constitutionnel parle d’une violation des dispositions des articles 61 de la Constitution et LO 198 du Code électoral. Les robes noires convoquent l’art 61 de la Constitution qui dispose que « le membre de l’Assemblée nationale qui fait l’objet d’une condamnation pénale définitive est radié de la liste des parlementaires sur demande du Ministre de la Justice ». Sur demande du ministre de la Justice, l’Assemblée nationale, par son bureau doit transmettre au Conseil Constitutionnel sur le fondement de l’art LO 198 du Code électoral. « Attendu qu’il est constant qu’en l’espèce, le bureau de l’Assemblée nationale dans sa décision du 06 décembre a procédé à la radiation du sieur Barthélémy Dias des listes des députés en violation de l’article LO198 du Code électoral lequel dispose : la déchéance prévue par l’art LO162 du présent Code est constatée par le Conseil constitutionnel à la requête du bureau de l’Assemblée nationale, d’un groupe de députés, conformément au règlement intérieur de l’Assemblée nationale ou du Président de la République ». Alors poursuivant leurs arguments, les conseils de Barthélémy Dias indiquent que « le Bureau de l’Assemblée nationale n’a pas pouvoir pour de le radier de la liste des parlementaires. Ce pouvoir appartient au seul Conseil constitutionnel. La décision du bureau de l’Assemblée nationale encourt annulation pour violation de l’article LO 198 précité. Qu’il plaira au Conseil Constitutionnel d’annuler la décision prise par le bureau de l’Assemblée nationale en sa séance du 06 décembre 2024 ».
DOUBLE RADIATION DE BARTH L’ANCIEN DEPUTE ALIOUNE SARR CORRIGE LE BUREAU DE L’ASSEMBLEE, LE MINISTRE OUSMANE DIAGNE ET LE PREFET DE DAKAR
Pour l’ancien député Alioune Souaré, la radiation de Barthélémy Dias de l’Assemblée nationale est entourée de vices de procédures. Il pointe du doigt autant le bureau de l’Assemblée nationale que le ministre de la Justice Ousmane Diagne. Convoquant les articles 61 dernier alinéa de la Constitution, 51 dernier alinéa du règlement intérieur et LO 198 du Code électoral, Alioune Souaré note que « le bureau de l’AN qui a pris l’initiative de radier le député Dias, a fait preuve d’excès de pouvoir. Aucune disposition de son RIAN ne donne cette autorité, ni l’article 17 qui encadre ses pouvoirs encore les autres dispositions ! ». En outre poursuit-il « Le ministre Ousmane Diagne s’est trompé d’envoyer sa demande au bureau de l’Assemblée nationale, alors que c’est le Conseil constitutionnel qui doit être le destinataire de celle-ci, elle est seule compétente (art. LO198 code électoral). Je pense qu’il s’est limité à regarder les art.61 constitution et 51rian ! ». L’ancien parlementaire souligne que « la disposition en matière de déchéance du mandat de député n’est pas rétroactive. Le ministre de la Justice ne peut saisir le CC que si la condamnation définitive est postérieure à l’élection du député mais pas antérieure comme c’est le cas. Concernant la question de la radiation municipale de Barthélémy Dias, Alioune Souaré écrit que « Là également, il y a un excès de pouvoir de la part du préfet de Dakar qui invoque dans sa notification les articles L277, L29 et L30. Le délai de prescription en matière d’interdiction sur les listes électorales est de 5 ans à compter de la peine prononcée (voir art. L29 dernier alinéa) et non de la peine définitivement prononcée valable pour d’autres infractions visées au 2ème point cité à l’art L29 ».
CLIMAT LE SENEGAL PLONGE DANS LA POUSSIERE ET LA FRAICHEUR
Le Sénégal sera plongé dans une période de poussière allant du 17 au 21 décembre et une autre de fraîcheur du 18 au 23 décembre. L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) informe qu’un épisode de poussière est en cours dans la moitié nord. Il touchera l’ensemble du pays et s’accentuera au courant de la journée du 19 décembre sur l’ensemble du territoire. Durant la période du 18 au 23 décembre, une baisse significative des températures est attendue sur tout le Sénégal.
KAFFRINE 53 CAS DE GROSSESSES PRECOCES EN MILIEU SCOLAIRE
Cinquante-trois cas de grossesses précoces en milieu scolaire ont été enregistrés dans la région de Kaffrine (centre) durant l’année scolaire 2023-2024, a révélé le coordonnateur régional du Groupe pour l’étude et l’enseignement de la population (GEEP), Ibrahima Guèye. ‘’Dans la région de Kaffrine, on a enregistré 53 cas de grossesses en milieu scolaire pour l’année 2023-2024. En comparaison des autres enquêtes effectuées, le taux a régressé, quand bien même se situant à 4,4%’’, a-t-il notamment indiqué. Il précise que ces chiffres ont été obtenus sur la base d’une enquête anonyme menée dans beaucoup d’établissements scolaires de la région. Ibrahima Guèye s’exprimait au terme d’une rencontre de partage et de validation du rapport sur les grossesses précoces en milieu scolaire. Cette rencontre s’est déroulée en présence de l’inspecteur d’académie de Kaffrine. Des chefs d’établissement et acteurs du système éducatif ainsi que l’inspecteur de l’éducation chargé de la vie scolaire, Aly Lom, étaient également présents. Ibrahima Guèye déclare que ‘’les grossesses précoces ont des conséquences sur le devenir de l’apprenant’’. ‘’Imaginez-vous le poids économique et social qui pèse sur une élève de la classe de 4ème secondaire ou de la terminale, qui est en état de grossesse précoce, sans compter les risques d’abandon scolaire (…)’’, a-t-il lancé. Selon lui, la suspension des études ou leur abandon par les filles, les contre-performances scolaires, la stigmatisation de la fille et son rejet par la communauté sont, entre autres, les conséquences des grossesses précoces. Il propose de mettre l’accent sur la sensibilisation à l’école, la mise en place d’un mécanisme d’accompagnement psychosocial et économique des filles enceintes pour faciliter leur retour en milieu scolaire, la facilitation de la création d’un cadre d’échanges propice entre adolescentes basés sur l’estime de soi pour un futur meilleur.
DECORATIONS MBAYE NDIAYE «ASECNA» REHABILITE PAR DIOMAYE
« Loudiote Yombe » ou Dieu fait tout chose belle en son temps comme le disait l’adage bien de chez nous. Connaissez-vous Mbaye Ndiaye « Ascena » ? Evidemment puisqu’il était l’administrateur- délégué de l'Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna). D’où le surnom Mbaye Ndiaye «Asecna » pour avoir rendu de bons et loyaux services à l’institution panafricaine. « Le Témoin » quotidien vient d’apprendre que le président de la République Bassirou Diomaye Faye a élevé au grade de Grand Officier dans l’Ordre National du Mérite l’ancien Dg de l’Asecna, Mbaye Ndiaye. En décernant cette belle et prestigieuse médaille, le Chef de l’Etat a réhabilité un grand commis de l’Etat en l’occurrence Mbaye Ndiaye dans sa dignité et ses droits.Un ancien haut cadre de l’Etat aux qualités humaines et professionnelles avérées. Pour la petite et triste histoire, Mbaye Ndiaye « Asecna » avait été injustement arrêté et emprisonné par la justice politique du Président Macky Sall dans l'affaire Karim Wade. Son seul crime à l’époque, c’est d’avoir travaillé en toute loyauté sous tutelle de l’ancien ministre des transports aériens Karim Wade. Pour preuve, Mbaye Ndiaye a été le seul « ami » de Wade-fils à être relaxé voire acquitté par la Crei. Donc cette distinction du président Diomaye n’est qu’une cerise sur le gâteau de la réhabilitation. Président Diomaye, le peuple sénégalais vous dit merci !
CITE SOPRIM IL POIGNARDE A MORT UN LIVREUR POUR UNE AFFAIRE DE XBET
La cité Soprim a été le théâtre d’un meurtre, mercredi dernier, vers 22 h, où le nommé A. Touré, âgé de 21 ans, a poignardé Lahine Cissé. Le livreur âgé de 24 ans a succombé à ses blessures au cours de son évacuation à l’hôpital. Recherché depuis lors, le présumé meurtrier a été interpellé ce mardi, grâce à la collaboration de son oncle qui aurait livré son neveu à la police, selon des sources de Seneweb. Mais le suspect A. Touré a simulé une démence, pour s’en doute se tirer d’affaire. Peine perdue, il a été placé en garde à vue dans les locaux du commissariat des Parcelles-Assainies. Le crime serait lié à une affaire de Xbet portant sur la somme de 2 000 F CFA, d’après les témoignages recueillis auprès des habitants de la cité Soprim. Cependant, l’enquête va déterminer les véritables circonstances du décès de ce conducteur de moto thiak-thiak.
KOLDA PLUS DE 10 MILLIARDS DE FAUX BILLETS,700 KG DE CHANVRE INDIEN, ET DES PRODUITS PROHIBES INCINERES
La subdivision régionale des douanes de Kolda a procédé ce mardi, 17 décembre 2024, à l’incinération de 700 kilogrammes de chanvre indien d’une contre-valeur de 42 millions, de 3,7 tonnes de médicaments contrefaisants estimés à 63 millions, d’un lot de cigarettes d’une valeur de 17 millions et de billets noirs évalués à 10 milliards 200 millions. L’information a été donnée par le Colonel Malang Diédhiou, chef de la subdivision des douanes de la zone Sud, en marge d’une cérémonie d’incinération de produits prohibés et de faux billets. Selon le Colonel qui a salué le travail effectué par les différentes forces de défense et sécurité, avant de réaffirmer la volonté de la Douane de barrer la route aux faussaires et aux trafiquants, en plus de cette opération réussie, les douaniers de Kolda ont saisi de la drogue dure, notamment de la cocaïne. Faute d’installations appropriées, les 108, 7 kilogrammes de cocaïne feront l’objet d’incinération à Dakar
UN PAS DÉCISIF VERS LA TRANSPARENCE AU SÉNÉGAL
Le docteur Alassane Guèye, directeur de la promotion de la bonne gouvernance, a détaillé, au micro de Migui Maram Ndiaye sur Radio Sénégal, les avancées liées à la relance du processus d’adoption de la loi sur l’accès à l’information.
Le docteur Alassane Guèye, directeur de la promotion de la bonne gouvernance, a détaillé, au micro de Migui Maram Ndiaye sur Radio Sénégal, les avancées liées à la relance du processus d’adoption de la loi sur l’accès à l’information. Cet atelier, organisé avec des acteurs clés, vise à renforcer la transparence, élément fondamental dans la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance.
Pour le Docteur Guèye, le contexte actuel est favorable à l’adoption de cette loi. « Le président de la République, très engagé dans la lutte contre la corruption, a hérité d’un dossier en attente. Aujourd’hui, nous avons une nouvelle Assemblée nationale, et il est déterminé à faire avancer les réformes essentielles pour la transparence et le développement. C’est pourquoi cet atelier a rassemblé médias, société civile et administration pour informer et mobiliser autour de cette proposition de loi. »
Entamé il y a plusieurs années, le processus d’adoption de la loi sur l’accès à l’information avait été freiné. « Rien n’empêchait son adoption si ce n’est un manque de volonté politique de l’ancien régime, qui refusait que les citoyens et les médias accèdent à certaines informations. Avec l’actuel président, doté d’un véritable courage politique, cette barrière a été levée », a souligné le directeur.
L’accès à l’information est un pilier incontournable de la bonne gouvernance. Selon le Dr Guèye, « pour lutter efficacement contre la corruption et promouvoir la transparence, il est essentiel que les citoyens, les médias et les acteurs de la société civile aient accès aux informations nécessaires. Sans transparence, il ne peut y avoir de développement durable. Cette loi représente un outil clé pour aider l’administration et la société civile à soutenir les efforts du président dans cette lutte. »
Interrogé sur la prise en compte des intérêts des médias dans ce processus, le Dr Guèye a été clair : « Tout le monde a été représenté, y compris les médias, la société civile et l’administration. Chacun a apporté sa contribution à l’élaboration du texte. Nous pouvons affirmer avec certitude que les médias ont bien été pris en compte dans ce projet. »
Le texte, désormais prêt, attend sa validation en conseil des ministres avant d’être présenté à l’Assemblée nationale. « Le président de la République est très motivé pour que cette loi soit adoptée rapidement. Ce qui est sûr, c’est qu’elle figure dans son calendrier. Après cette loi, nous attaquerons un autre dossier crucial dans la lutte contre la corruption : celui des lanceurs d’alerte. Ces derniers auront besoin d’un cadre juridique pour opérer efficacement, et cette loi sera un soutien majeur », a conclu le Dr Guèye.v
ALIOUNE SALL DÉSAVOUÉ
Des collaborateurs du ministre n'hésitent plus à exprimer leur opposition à sa politique de régulation des médias. Le CNRA, de son côté, a adressé un courrier cinglant au ministère, exigeant le retrait ou la suspension d'un arrêté jugé illégal
Au sein de son ministère, comme au Cnra, les décisions du ministre de la Communication de ne pas reconnaître des entreprises de presse ne font pas que des heureux. Il lui est reproché de passer outre les dispositions du Code de la presse en privant le Cnra de son pouvoir de décision en la matière.
La mise en place de la Commission d’examen et de validation de la Déclaration des entreprises de presse du Sénégal, qui est en train de bousculer le paysage médiatique au Sénégal, menace de créer des dissensions entre le ministère de la Communication, des télécommunications et du numérique (Mctn), le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) et au sein du personnel du Mctn, en particulier certains proches collaborateurs du ministre Alioune Sall.
En effet, des collaborateurs du ministre ont, semble-t-il, commencé à exprimer leur mécontentement quant à la manière dont le processus de régularisation des organes de presse est mené par leur département. Ils trouvent que l’autorité de tutelle serait en train de s’arroger des droits qui ne lui seraient pas reconnus, notamment par le Code de la presse. Ces personnes se disent confortées par des remarques qu’aurait faites le président du Cnra, dans un courrier adressé à son ministre de tutelle. Ledit courrier aurait également pointé le fait que «l’arrêté n° 024462 du 1er octobre 2024 portant création et fixant l’organisation et le fonctionnement de la Commission d’examen et de validation de la Déclaration des entreprises de presse du Sénégal viole le Code de la presse».
Le courrier du Cnra portait principalement sur le volet des médias audiovisuels, mais les agents du ministère, qui ont exprimé leurs états d’âme, n’ont pas caché que la situation n’est pas meilleure en ce qui concerne la presse écrite, où des problèmes similaires se posent. Tout le monde constate que le ministère a voulu doter la commission de régulation de «pouvoirs exorbitants qui la placent au-dessus des organes de régulation de la presse que sont le Cnra et le Cored». S’il est manifeste que le Cored semble se désintéresser du sort des organes de presse et des journalistes qui y travaillent, le Cnra, lui, semble déterminer à ne pas laisser rogner le peu de pouvoirs que lui reconnaît la loi.
Ils mettent en charge notamment, l’art 2 de l’arrêté, qui dispose que les dossiers validés par la commission sont soumis au Mctn pour qu’il délivre une attestation avec un numéro d’identification unique, valant reconnaissance légale. Pour ces fonctionnaires, ce faisant, cet arrêté saute les pouvoirs du Cnra et viole les dispositions du Code de la presse. Le Cnra, dans le courrier cité plus haut, avait d’ailleurs tenu à rappeler lesdites dispositions en disant : «Le ministère chargé de la Communication et l’organe de régulation sont les seules structures habilitées à intervenir dans la reconnaissance légale des entreprises de communication audiovisuelle.
Au ministère, revient la prérogative d’accorder l’autorisation, après avis conforme de l’organe de régulation. Quant à l’organe de régulation, il est investi des missions d’instruire les demandes d’autorisation, de donner un avis conforme, d’élaborer les cahiers des charges des acteurs de la chaîne de valeur de la communication audiovisuelle et de préétablir et de signer les conventions avec les éditeurs, diffuseurs et distributeurs.»
Le courrier du Cnra, que les services du ministère ont fait fuiter, recommande donc à M. Alioune Sall «de rapporter l’arrêté n° 024462 du 1er octobre 2024 portant création et fixant l’organisation et le fonctionnement de la Commission d’examen et de validation de la Déclaration des entreprises de presse du Sénégal ou de le reprendre ou de surseoir à son application». En plus de cela, le régulateur de l’audiovisuel suggère «d’autoriser les entreprises de presse dont les conventions avec l’organe de régulation ont été signées, conformément à l’article 147 du Code de la presse», qui dispose : «Le ministre chargé de la Communication délivre d’office une licence d’exploitation aux éditeurs de services de communication audiovisuelle déjà existants, sous réserve de la signature d’une nouvelle convention avec l’organe de régulation». Il reste à savoir si le ministre de la Communication et ses services, qui sont allés déjà assez loin dans leur entreprise de destruction, sauront mettre la pédale douce avant que la bronca n’atteigne de fortes ampleurs.