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2 décembre 2024
Media
LA LUTTE CONTRE LES RESEAUX DE L’EMIGRATION IRREGULIERE A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les livraisons de ce mercredi mettent en relief, la lutte contre les réseaux de l’émigration irrégulière annoncée par le chef de l’Etat après le drame survenu à Mbour et l’incertitude sur la dissolution de l’Assemblée nationale
Dakar, 12 sept (APS) – La lutte contre les réseaux de l’émigration irrégulière annoncée par le chef de l’Etat après le drame survenu à Mbour et l’incertitude sur la dissolution de l’Assemblée nationale sont au menu des quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le chef de l’Etat veut ‘’une traque sans répit’’ les convoyeurs, selon Le Soleil qui informe que ‘’le président de la République s’est rendu, mercredi, à Mbour, pour présenter les condoléances de la Nation, aux familles des 40 morts (bilan provisoire) à la suite du chavirement d’une pirogue dimanche dernier. Devant les populations sorties l’accueillir, le chef de l’Etat a invité les familles à mettre moins de pression sur les jeunes. Bassirou Diomaye Faye a aussi annoncé que des mesures seront prises pour intensifier la traque des convoyeurs de migrants’’.
‘’Diomaye à l’épreuve de la réalité’’ annonce ‘’une traque sans répit des marchands de la mort’’, dit WalfQuotidien. Selon le journal, ‘’le nouveau régime pris par les urgences est attendu sur des actes forts pour endiguer les départs massifs de jeunes à la migration, un phénomène qui décime des milliers de personnes chaque année depuis 2005-2007. Parallèlement, Bassirou Diomaye Faye et ses collaborateurs devront mettre en place des mesures pour tenter de réduire l’hécatombe sur les routes’’.
Selon L’As, ‘’Diomaye promet l’enfer aux passeurs’’. ‘’Le président de la République était à Mbour pour présenter les condoléances de la nation suite au naufrage d’une pi- rogue de migrants ayant causé plus de 40 morts et autant de disparus. A la plage de Tama lodge où les corps ont été débarqués, Bassirou Diomaye Faye a promis la traque des convoyeurs jusqu’à leurs derniers retranchements par les forces de l’ordre’’, écrit la publication.
EnQuête note que ‘’le drame qui s’est produit à Mbour le 8 septembre dernier, avec le chavirement de la pirogue des candidats à l’émigration clandestine, n’a pas laissé insensible le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui a effectué le déplacement pour constater l’ampleur des dégâts et présenter ses condoléances aux familles éplorées. Il a profité de l’occasion pour annoncer une traque contre les personnes à l’origine de ces drames’’.
‘’Diomaye traque les passeurs’’, affiche à la Une Sud Quotidien, soulignant que ‘’le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye promet une traque sans relâche contre les convoyeurs des migrants (…)’’.
Alors que le Premier ministre doit faire sa Déclaration de politique générale (DPG) devant les députés, le 13 septembre, Sud Quotidien signale que l’Assemblée nationale ‘’retient son souffle’’.
Sud explique que ‘’le président de in République Bassirou Diomaye Diakhar Faye peut désormais procéder à la dissolution de la quatorzième législature et convoquer des élections législatives anticipées comme le lui suggèrent certains membres de sa coalition politique. En effet, installés le 12 septembre 2022, les députés de cette présente Assemblée nationale bouclent ce jeudi 12 septembre 2024 à minuit, le délai constitutionnel des deux ans exigé dans l’article 87 de la Constitution avant toute dissolution’’.
Pour Le Quotidien, ‘’le président maintient le pays dans l’incertitude’’.
‘’La dissolution de l’Assemblée nationale, qui est sur toutes les lèvres, sera-t-elle entérinée aujourd’hui par le régime en place ? On ne saurait donner de réponse que seul le régime en place détient. Celui-ci, sur la base de la Constitution, dispose de ce droit après les deux ans d’existence de cette XIVème législature. Une dissolution qui, si elle intervient, annule de fait tout simplement la Déclaration de politique générale du PM et suscitera un débat sur la légitimité du Président Bassirou Diomaye Faye à la tête’’, écrit la publication.
‘’La Déclaration de politique générale (Dpg) de Ousmane Sonko aura-t-elle lieu ce 13 septembre ?’’, s’interroge le journal Bés bi qui note que ‘’le suspense est encore là’’.
KEEMTAAN GI - DE CHARYBDE EN SCYLLA
Il aura donc fallu 72 heures pour qu’une autorité — il est vrai que c’est le président de la République lui-même ! — daigne enfin se rendre à Mbour où le chavirement d’une pirogue à bord de laquelle avaient pris place quelque 200 personnes a fait une trentaine de morts. Du moins est-ce le nombre de corps repêchés, les disparusse comptant par dizaines. Et pourtant, la capitale de la Petite-Côte n’est située qu’à quatre-vingt kilomètres environ de Dakar. Cette indifférence, voire ce manque d’empathie du gouvernement est d’autant plus scandaleuse et incompréhensible que la région de Thiès, dont Mbour est un des trois départements, est celle qui compte le plus de ministres au sein du gouvernement. Et le président de la République lui-même, d’ailleurs, est originaire de ce même département et a effectué ses études secondaires au lycée Demba Diop de sa capitale ! Mais voilà, pendant que l’émotion s’emparait du Sénégal tout entier, que les familles des victimes pleuraient leurs proches et portaient le deuil, que dans la presse et les réseaux sociaux on ne parlait que de ce drame, ni le Premier ministre, ni le ministre de la Jeunesse — tous les morts apprenaient à cette couche juvénile —, encore moins le ministre des Pêches n’ont daigné se rendre à Mbour. Il a fallu que les journalistes dénoncent cette indifférence pour que le président de la République — tout occupé à faire la tournée des popotes, pardon des familles religieuses — daigne enfin y faire un détour de retour d’une visite de courtoisie dans un énième foyer religieux ! En fait, depuis que le nouveau pouvoir est aux affaires, on a l’impression qu’il n’y en a que pour les familles religieuses. En cinq mois, le Président s’est rendu trois fois à Touba et s’apprête à effectuer sa deuxième visite à Tivaouane. Quant aux séjours dans la capitale du mouridisme d’Oscar Sierra, on ne les comptes plus, la dernière en date s’étant faite cette semaine. Pis, comme si toutes les villes de ce pays n’étaient pas d’égale dignité et ne méritaient pas pareillement l’attention de l’Etat, ce dernier n’est aux petits soins que des seules cités dites religieuses. D’ailleurs, le programme de modernisation des cités religieuses du Chef est remis au goût du jour et un directeur des Affaires religieuses va même être nommé. Les besoins desdites cités sont des ordres pour le Président Diomaye et son Pm. Pendant ce temps, les Sénégalais qui avaient bravé les consignes des khalifes desdites familles pour voter pour le « Projet » sont laissés en rade et leurs préoccupations oubliées. Drôle de pays laïc où le sacro-saint Conseil des ministres hebdomadaire a été « sauté » une semaine parce que le Premier ministre se rendait à Touba ! Et cette semaine, il a été avancé d’un jour pour cause de visite présidentielle…dans les familles religieuses. Bref, dans ce domaine des rapports Etat/ familles religieuses, la rupture n’est non seulement pas au rendez-vous mais encore c’est même pire que sous le régime du Chef ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
TRANSACTION
Ousmane Sonko l’avait annoncée pour cette semaine et le peuple sénégalais attend. Le démarrage de la reddition des comptes pour faire rendre gorge aux détourneurs de l’ancien régime est imminent. Les redoutables magistrats du Pool judiciaire financier vont entrer en action et bientôt les premières convocations — voire les mandats d’amener — seront lancés. Pour éviter un inévitable emprisonnement, des dignitaires de l’ancien régime ont déjà entrepris de transiger. Parmi eux, un ancien ministre originaire de la capitale (nous ne voulons pas donner trop de détails !) et cité dans le casse du siècle est déjà passé à la caisse en « remboursant » une très forte somme d’argent provenant de ses rapines. On préfère s’en arrêter là pour le moment.
MAROC MAME MBAYE NIANG GEOLOCALISE CHEZ MACKY
Après avoir « bradé » le pouvoir et négocié son « exil », l’ancien président de la République Macky Sall vit comme un pacha dans sa résidence de Marrakech (Maroc). Une bastille devenue un haut lieu où se préparent tous les complots « apéristes » visant à fragiliser le pouvoir de Diomaye-Sonko ! C’est du moins ce que soutiennent les partisans des nouvelles autorités. Toujours est-il que « Le Témoin » quotidien a appris que l’ancien ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang, a été aperçu chez Macky Sall à Marrakech. C’était la semaine dernière, persiste et signe notre système de géolocalisation chérifienne. Mame Mbaye Niang a été un élément central dans la neutralisation politique de l’opposant Ousmane Sonko et c’est sa plainte pour « diffamation » contre le leader de Pastef qui avait été utilisée par des magistrats aux ordres de l’ancien régime pour disqualifier la candidature à la présidentielle d’Oscar Sierra. Curieusement, c’est juste au moment où le rapport du Prodac (Programme des domaines agricoles communautaires dans la gestion duquel il a été accusé d’avoir puisé des milliard) est transmis à la justice que Mame Mbaye Niang, dont la mère est marocaine, refait son apparition au royaume chérifien !
DR BABACAR NIANG «SUMA»: UN MEDECIN DU PEUPLE RECLAME A L’ASSEMBLEE
Aujourd’hui, le peuple sénégalais va sans doute sortir les chapelets pour que cette 14e piètre législature finissante soit enterrée par un décret de dissolution. Et que la prochaine 15e législature ait comme députés de dignes élus de la trempe du Dr Babacar Niang, médecin-chef et propriétaire de la clinique « Suma-Assistance ». Gardé à vue, persécuté et harcelé par l’ancien régime du Président Macky Sall, Dr Babacar Niang surnommé « médecin du peuple » n’a jamais plié ni failli à sa mission citoyenne. Pour ce faire, il s’était transformé en lanceur d’alerte pour dénoncer les dérives autoritaires et dictatoriales du Président Macky Sall et signaler des faits portant gravement atteinte à l’intérêt général. Et surtout, la persécution et la traque policière contre les malades et blessés de Pastef, jusque dans sa clinique sise Sacré-Cœur/Keur Gorgui. Aussi bien sous le régime d’Abdoulaye Wade que sous l’ère Macky Sall, Dr Niang a toujours prouvé qu’il reste et demeure le médecin du peuple en portant secours gratuitement aux citoyens blessés lors des manifestations de masse. Avec un médecin du peuple élu à l’Assemblée nationale, le slogan « Santé pour tous » pourra devenir une réalité.
DRAME DE MBOUR AMADOU BA ET IDRISSA SECK FORTEMENT INDIGNES
Les réactions fusent au sein de la classe politique suite au tragique naufrage d’une pirogue de migrants à Mbour, dont le bilan provisoire fait état de 38 morts. Les Premiers ministres Amadou Ba et Idrissa Seck se sont fortement indignés par ce énième drame de l’émigration clandestine. « Je suis particulièrement meurtri par le naufrage de l’embarcation à hauteur de Mbour et les circonstances tragiques de l’accident de la circulation à Ndangalma », a déclaré Amadou Ba à travers une note publiée dans les réseaux sociaux. Poursuivant, l’ancien Premier ministre « encourage les éléments de la marine nationale et toutes les personnes impliquées dans les secours ». « Je prie pour que les disparus soient retrouvés en vie. Je souhaite un prompt rétablissement aux rescapés et aux blessés et présente mes sincères condoléances aux familles des personnes décédées ainsi qu’à la nation tout entière », conclut-il. Idrissa Seck et le Parti Rewmi demandent au gouvernement d’engager toutes les mesures conjoncturelles et structurelles nécessaires pour endiguer de pareilles catastrophes. « Le Sénégal vient de vivre encore une fois un drame lié à l’émigration irrégulière, avec le naufrage d’une pirogue à Mbour qui a fait des dizaines de victimes. Ce drame est la dernière d’une longue série d’accidents sur les routes et de naufrages d’embarcations de fortune voulant rallier l’Europe » rappelle l’également ancien Premier ministre Idrissa Seck. Le Parti RÉÉW MI demande « au gouvernement d’engager toutes les mesures conjoncturelles et structurelles nécessaires pour endiguer de pareilles catastrophes, d’accorder aux familles toute l’assistance dont elles ont besoin dans ces moments difficiles et de situer toutes les responsabilités » conclut le communiqué.
AFFAIRE CHEIKH OUMAR DIAGNE LES MOURIDES DE DAKAR MAINTIENNENT LEURMARCHEDUVENDREDI
Au sein de la communauté mouride de Dakar, on ne décolère pas contre Cheikh Oumar Diagne. Interdits de marche vendredi dernier, les Mourides de Dakar ont décidé de tenir ce vendredi 13 septembre après la prière collective à la mosquée Massalikoul Djinane une marche populaire. Serigne Sidy Mbacké ibn Serigne Modou Mactar et Serigne Abdou Bara Dolly Mbacké, qui portent l’initiative, selon eux ont annoncé avoir déposé une demande d’autorisation auprès des autorités compétentes. D’ailleurs, les deux religieux renseignent avoir été entendus, ce mercredi, au commissariat de Grand-Dakar sur cette marche initiée pour dénoncer les propos désobligeants tenus par le directeur des moyens généraux de la Présidence, Cheikh Oumar Diagne. Lundi, le Premier ministre, Ousmane Sonko en compagnie d’une délégation restreinte a rendu visite au khalife des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, pour s’entretenir avec lui sur cette affaire qui suscite une indignation collective. Les initiateurs de la manifestation ont invité tous les fidèles à se réunir vendredi pour exprimer pacifiquement leur mécontentement sur les attaques contre la confrérie.
EAU ET ASSAINISSEMENT TIVAOUANE RASSURE PAR L’ETAT
« Le président de la République aura le plaisir, sans doute, lors de sa visite à Tivaouane, d’informer ou de dire au Khalife général Serigne Babacar Sy Mansour, que l’ouvrage qu’il avait demandé, c’est à dire le forage que nous avons réalisé dans la mosquée, par la Sones, sera rétrocédé à l’Etat ». Ces propos émanent du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, en visite à Tivaouane, dans le cadre des préparatifs du Gamou. « Nous avons déjà pris toutes les dispositions au niveau du Ministère, toutes les procédures administratives sont en train d’être accélérées pour que le processus soit terminé avant le Gamou afin que le président de la République puisse avoir le plaisir de donner cet ouvrage important qui, non seulement va régler définitivement la question de l’eau dans la mosquée, mais aussi pouvoir injecter cette eau dans le réseau de distribution de la ville pour le renforcer et permettre aux populations de Tivaouane d’avoir en permanence de l’eau potable », a dit M. Dièye. A Tivaouane, indique le ministre, « tout est en train d’être mis en œuvre et en place », et de rassurer : « d’ici le Gamou tout sera prêt, nous allons pouvoir livrer tous les travaux qui ont été faits afin que nos compatriotes qui viendront à Tivaouane puissent passer un Gamou dans d’excellentes conditions et qu’ils puissent prier pour le Sénégal, prier pour les projets que porte le président de la République, au premier rang desquels se trouvent l’eau et l’assainissement ».
BLANCHIMENT DE CAPITAUX LE SENEGAL, UN BON ELEVE
Les autorités sénégalaises ont été félicitées par « les mesures très fortes, exigeantes et fermes » prises pour lutter contre le blanchiment de capitaux. Ce satisfécit est du gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Jean-Claude Kassi Brou. ‘’Je voudrais féliciter le Sénégal. Les autorités […] ont pris des mesures très fortes, exigeantes et fermes’’ en matière de lutte contre l’injection de fonds d’origine criminelle dans le circuit économique et financier, a souligné le patron de la Bceao qui tenait hier un point de presse, au terme de la troisième réunion ordinaire annuelle du Comité de politique monétaire de la Banque centrale des huit pays de l’UEMOA. Une étude de l’Institut d’études de sécurité publiée en 2022 classait le Sénégal en huitième position d’une vingtaine de pays où ‘’les risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme’’ étaient préoccupants. Le Sénégal a pris des ‘’mesures très fortes […] pour vraiment sortir de cette liste’’, a reconnu le gouverneur de la BCEAO. ‘’Je pense que l’une des mesures clés a été la nouvelle loi contre le blanchiment d’argent et la lutte contre le financement du terrorisme’’, a-t-il expliqué. ‘’Nous ne pouvons être que satisfaits’’ a ajouté Jean-Claude Kassi Brou qui a rappelé que le souhait de la BCEAO est qu’aucun de ses pays membres ne figure dans une liste comme celle publiée par l’Institut d’études de sécurité en 2022. ‘’Cela a un impact très négatif en termes de perception et ça joue sur le risque crédit et les investissements, sur la mobilisation des ressources et l’épargne’’, a souligné le gouverneur de la Bceao. Selon lui, la Banque centrale travaille ‘’de manière très étroite avec les autorités’’ des pays membres pour les aider à éviter la zone ‘’grise’’ des risques de blanchiment de capitaux.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 12 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, Le Soleil, EnQuête, Libération, Le Quotidien, Libération, L'As, Révélation Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le Jour
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LA SOCIETE CIVILE CONTRE L'INTERDICTION DE SORTIE DU TERRITOIRE
Baadoolo - Sunu gaal qui chavire
Reewmi moo soxla niaan. Mbour est en deuil avec ses jeunes habitués à ce grand bleu comme une piscine. Mais le Sénégal est en deuil permanent. Tous ces corps sans vie, entre accidents de la route, mer, agressions, sont le fait de cœurs sans vie. Xol you xat. Xel you fatt. Une société qui juge et condamne, pire que la peine judiciaire. Des jeunes embarqués par des politiques et leurs promesses. Nit you weng ni sunu gaal. Espoirs noyés. Au fond, c’est un pays qui est en train de chavirer. Au secours !
Diffusion de fausses nouvelles L’ex-commissaire Keita envoyé en prison
Arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic) sur ordre du procureur de la République, l’ancien commissaire de police, Cheikhouna Keita a finalement été placé sous mandat de dépôt, ce mercredi, par le juge du 10e cabinet, pour diffusion de fausses nouvelles. D’ailleurs une information judiciaire a été ouverte. Le procureur de la République avait donné le ton en demandant son inculpation et son placement sous mandat de dépôt. L’ex-commissaire va ainsi passer sa première nuit en prison. Pour rappel, Cheikhouna Keita, connu pour ses critiques à l’encontre du gouvernement avait fait une sortie faisant état d’une supposée altercation entre le président de la République Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko au palais de la République. Une information qui avait d’ailleurs été reprise par les réseaux sociaux.
Birahim Seck dénonce les propos du ministre de la Santé «C’est l’apologie de la patrimonialisation du pouvoir»
Le coordonnateur national du Forum civil n’a pas apprécié la sortie du ministre de la Santé et de l’action sociale qui disait privilégier les Cv de Pastef dans ces recrutements. Une sortie qui a, d’ailleurs, suscité une vague de réactions. Sur le réseau social X, Birahim Seck, a lui aussi condamné les propos de Ibrahima Sy, balayant d’un revers de la main son communiqué. «Ni les propos du ministre de la Santé dans la vidéo, ni les précisions de son communiqué n’entrent dans le cadre de la gouvernance de rupture prônée», a-t-il écrit. Et selon Birahim Seck qui a directement interpellé le Président Bassirou Diomaye Faye, «il s’agit simplement de l’apologie de la patrimonialisation du pouvoir et d’une gestion clanique».
Accident sur l’autoroute Ila Touba - Un mort et 11 blessés dénombrés
Alors qu’on n’a pas encore fini d’épiloguer sur le tragique accident de Ndangalma qui a coûté la vie à 16 personnes, un nouvel accident mortel est survenu, ce mercredi, vers les coups de 15h. Selon Seneweb, un minicar roulant à vive allure a dérapé avant de se renverser sur l’autoroute Ila Touba. Le bilan fait état d’un mort et de 11 blessés dont 3 graves. Après le constat effectué par les gendarmes de l’escadron routier, les sapeurs-pompiers de Thiès ont évacué les victimes à l’hôpital.
Tivaouane Le nouvel hôpital sort de terre
À l’instar des projets d’hôpitaux Aristide Le Dantec et Matlaboul Fawzaini de Touba, le Fonsis pilote la construction du nouvel hôpital de Tivaouane. C’est du moins ce que nous apprend une vidéo postée par la RTS 1 sur son compte X. Cet établissement de 300 lits, s’étendant sur 24 000 m², comprend 6 salles d’opération et plusieurs pôles médicaux spécialisés : mèreenfant, urologie-gériatrie, cardio-pneumologie, chirurgie, oncologie, neurologie, etc., explique la même source.
LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI 11 SEPTEMBRE 2024
Les condoléances du chef de l’Etat
Le drame de Mbour et l’accident tragique de Ndangalma ont été au cœur du Conseil des ministres. A ce propos, le chef de l’Etat s’est incliné devant la mémoire des victimes du naufrage le dimanche 8 septembre 2024 d’une pirogue au large de Mbour et de l’accident de la route survenu le lundi 9 septembre 2024 dans la commune de Ndangalma. Le Président Diomaye a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Une délégation du gouvernement attendu à Mbour
Restons sur le chavirement de la pirogue de migrants au large de Mbour pour dire qu’une délégation du gouvernement est attendue dans la capitale de la Petite côte pour présenter les condoléances du chef de l’Etat et du gouvernement. Elle sera aussi au chevet des rescapés internés à l’hôpital.
33 corps repêchés hier à Mbour, Ngaparou et Joal
Ne quittons pas Mbour sans signaler que le bilan du chavirement de la pirogue transportant des migrants s’est alourdi. Dans la soirée, 4 corps ont été repêchés à Ngaparou par les sapeurs-pompiers. Sept autres corps sont retrouvés dans la soirée à Joal ce qui fait un total de 33 dépouilles retrouvées.
«Setal sunu Rée» sans coloration politique à Ndomor
La population de Ndomor, dans la commune de Taïba Ndiaye, département de Tivaouane, et dans toute sa composante et sans aucune coloration politique, est allée à l’assaut de l’insalubrité. C’était à l’occasion de la journée nationale Setal Sunu Réew. Selon Assane Ndiaye, maire de la commune, les moyens nécessaires ont été dégagés par la commune et ses partenaires et le dispositif a été huilé par l’engagement de la jeunesse qui s’est donnée sans compter. Mais, selon lui, il faut maintenant que le principe de la propreté soit une réalité dans toutes les maisons et de ce point de vue, toutes les localités seront propres. Il a mis le doigt sur la nécessité d’un changement de comportements dans les familles, en veillant d’abord sur la propreté permanente de la maison. C’est bien possible à ses yeux, d’autant plus que des points de regroupement normalisé (PRN) sont installés un peu partout dans la commune. Après, il annonce une seconde phase consistant à planter massivement des arbres, pour aller carrément vers une commune verte. Cheikh Tidiane Sow, Adjoint au Sous-préfet de Méouane, a demandé aux populations de ne plus attendre le samedi pour faire du «setal sunu réew», mais en faire une action de tous les jours.
Diomaye attendu à Kaolack, Tivaouane, Thiénaba, Ndiassane…
Le chef de l’Etat ne compte pas déroger à la règle. Il fera le tour des foyers religieux en perspective de la célébration prochaine du Mawlid. A ce propos, le Président Diomaye a adressé ses meilleurs vœux à la Ummah islamique, notamment à la communauté musulmane du Sénégal. Il a rappelé au Gouvernement la nécessité de prendre toutes les dispositions sécuritaires, sanitaires et logistiques adéquates au regard de l’importance de cet évènement marqué par l’afflux de nombreux fidèles vers les cités religieuses. Il a réitéré l’engagement de l’Etat à ne ménager aucun effort pour asseoir le respect du culte et perpétuer la mémoire de nos mémorables guides religieux qui ont fortement contribué à la consolidation de l’unité nationale, à l’intégration africaine et au rayonnement international du Sénégal. Le Chef de l’Etat se rendra respectivement à Kaolack, Tivaouane, Thiénaba, Thiès et Ndiassane pour des visites de courtoisie aux Khalifes généraux et chefs religieux.
Le Préfet de Pikine engage la lutte contre l’insécurité
Le nouveau Préfet du Département de Pikine, Amdy Mbengue, a été installé hier par le Gouverneur de la région de Dakar, Omar Kane. Il remplace Moustapha Ndiaye désormais Gouverneur de la région de Kolda. La cérémonie de passation de service s’est déroulée à l’arène nationale en présence des familles et proches des deux préfets, des maires et députés. Le nouveau préfet a promis de lutter sans relâche contre l’insécurité qui prend des proportions inquiétantes. Le préfet sortant, Moustapha Ndiaye, a pour sa part remercié les populations pour leurs collaborations avant de souhaiter bon vent à son successeur Amdy Mbengue.
Les Lionnes du basket réclament leurs primes
Finalistes lors du tournoi qualificatif pour la Coupe du monde qui s'est déroulé à Kigali (Rwanda), les joueuses de l'équipe nationale féminine n'ont pas encore reçu leurs primes. L’information a été donnée par la meneuse Cierra Dillard sur son Instagram. «Le Sénégal n'a pas payé ses joueuses après leur performance, c'est fou et pas du tout professionnel. Ne pas payer les joueuses et penser qu’elles vont revenir pour l'Afrobasket, c'est encore plus fou. Bonne chance !» a posté la meneuse des Lionnes.
Litige foncier à Malika
Le procès sur le litige foncier du site religieux de Nguédiaga d’une superficie de 45 hectares qui oppose une partie de la communauté Layène à un promoteur a été finalement renvoyé jusqu’au 08 octobre prochain. L’audience s’est déroulée sous haute surveillance policière. Il y a eu des passes d’armes entre les deux camps. D’ailleurs, la devanture des nouveaux locaux du tribunal de Guédiawaye située sur la Vdn a failli être transformée en champ de bataille. Magum Keur Laye a failli en venir aux mains avec un membre du Collectif qui a porté l’affaire en justice.
Vol de téléphone
Sculpteur de profession, A. Fall s’essaie au vol à ses heures perdues. Il est interpellé à hauteur de Patte d’Oie. A. Fall qui tentait de subtiliser un téléphone portable a été alpagué. Il est conduit à la Police des Parcelles assainies avant d’être déféré au parquet pour vol.
Chauffeur belliqueux
Chauffeur de profession, Ch. Pouye est vraiment belliqueux. Il a subi une mise à pied par son patron. Courroucé par l’acte, il a tenté de se venger. Muni d’un couteau, Ch. Pouye est allé au magasin de son employeur M. B. pour l’empoigner et tenter de le poignarder. N’eût été la promptitude des vigiles du magasin, le pire allait se produire. La victime qui s’est blessée s’est rendue à la Police des Parcelles assainies pour porter plainte contre le mis en cause. Ce dernier a reconnu les faits devant les enquêteurs. Il dit menacer son patron pour qu’il lui paye les jours qu'il a eus à travailler. Il est placé en garde à vue et déféré au parquet pour coups et blessures volontaires, détention d’arme blanche et menace de mort.
LE DRAME DE L’EMIGRATION IRREGULIERE A MBOUR A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Le bilan macabre du chavirement d’une pirogue de migrants irréguliers, à Mbour, et la Déclaration de politique générale du Premier ministre
Dakar, 11 sept (APS) – Le bilan macabre du chavirement d’une pirogue de migrants irréguliers, à Mbour, et la Déclaration de politique générale du Premier ministre sont les sujets en exergue dans les quotidiens reçus, mercredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Le bilan du chavirement de la pirogue au large de Mbour pourrait s’alourdir davantage. 26 corps ont été repêchés dans la seule journée du mardi, selon les sapeurs-pompiers. Pour rappel, cette embarcation avait à son bord plus de 200 candidats à l’émigration irrégulière. 9 corps ont été repêchés entre dimanche et lundi. Au total, 36 morts sont enregistrés. Le capitaine de la pirogue a été arrêté’’, informe Bës Bi.
C’est une ‘’tragédie à marée haute’’, selon Le Quotidien qui écrit : ‘’ Après le chavirement d’une pirogue qui est partie de la plage de Mbour le dimanche dernier et a coulé 30 mn après son départ, la mer continue de vomir les corps sans vie. Après les 9 personnes décédées retrouvées entre dimanche et lundi, les secouristes, composés de la Marine nationale, des sapeurs-pompiers et des agents du Service des pêches de Mbour, ont découvert au moins 27 corps sans vie dans un état de décomposition très avancé. Le long de la Petite- Côte, la douleur intense est ressentie par tout le monde. Jusque tard dans la soirée, les recherches et les enterrements se poursuivaient à Mbour’’.
”Les morts s’amoncellent’’, titre L’As, notant que ‘’les corps des migrants continuent d’échouer sur la plage de Mbour. 48h après le chavirement d’une pirogue de candidats à l’émigration clandestine, des corps commencent à flotter sur les eaux. Hier, les sapeurs-pompiers et la marine nationale ont pu récupérer 19 dépouilles en état de putréfaction’’.
‘’Sous escorte de la police, les soldats du feu ont acheminé les dépouilles à bord de deux pick-up. Beaucoup de personnes n’ayant pas jusque-là retrouvé leurs proches avaient envahi en masse les cimetières pour essayer d’identifier les corps. Mais au regard de l’état des cadavres, il était presque impossible de reconnaître quelqu’un. Au quartier Tefess qui a connu la plus lourde perte, c’est la consternation et l’émoi’’, écrit la publication.
Vox Populi décrit ‘’l’insoutenable horreur’’ avec ‘’un bilan qui grimpe’’. Et malgré, cette catastrophe, relève le journal, ‘’les départs de pirogues bondées de clandestins ne cessent pas’’.
‘’Ce drame de Mbour et d’autres similaires ne tempèrent pas l’ardeur des jeunes à quitter le pays pour de potentiels eldorados en Europe. Avant-hier 9 septembre 2024, le patrouilleur de la marine nationale Niani a intercepté deux pirogues transportant au total 421 candidats à l’émigration irrégulière. Et dans le lot, il y a 20 enfants. Un autre départ de 37 candidats à l’émigration irrégulière a aussi été déjoué, mais cette fois par la brigade territoriale de Mboro, renforcée par l’ESI de Tivaouane’’, rapporte Vox.
Libération pointe ‘’le business de la mort’’ et souligne que le principal convoyeur ‘’s’est constitué prisonnier à la brigade de recherches de Saly avant d’être remis à la Division nationale de lutte contre le trafic de personnes et pratiques assimilées (DNLT). Agé de 52 ans, le mis en cause, impliqués dans plusieurs affaires de trafic de migrants, est le demi- frère du maire de Mbour (…)’’. ‘’Face aux enquêteurs, (il) a avoué avoir encaissé 10, 7 millions de Fcfa de la part des candidats au voyage (…)”, rapporte le journal.
En politique, EnQuête, note que ‘’le doute plane’’ toujours à 48h de la Déclaration de politique générale du Premier ministre.
‘’À 48 heures de la date fixée par le président de la République pour la DPG et à 24 heures de la date fatidique du 12 septembre annoncée par le Premier ministre Ousmane Sonko comme le dernier jour de la présente législature, la polémique enfle et les Sénégalais ne savent toujours pas si le PM va faire face à la représentation nationale, encore moins si l’Assemblée sera dissoute demain ou pas’’, écrit le journal.
Le Soleil signale qu’en Conseil des ministres, mardi, le président de la République, a clarifié le débat sur les prérogatives constitutionnelles des institutions.
En effet, abordant ”la question du principe de la continuité de l’Etat et du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, le Président de la République, garant du fonctionnement régulier des institutions, a mis l’accent sur les relations entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres repris par le journal.
Le chef de l’Etat a invoqué l’article 55 de la Constitution qui stipule que ‘’le gouvernement est responsable devant le Président de la République et devant l’Assemblée nationale dans les conditions prévues par les articles 85 et 86 de la Constitution’’.
Bassirou Diomaye a déclaré qu’il attachait ‘’du prix au respect des prérogatives constitutionnelles, des compétences et missions de chaque institution de la République. Car la bonne qualité des rapports entre les institutions détermine fondamentalement la stabilité politique et institutionnelle du pays ainsi que la mise en œuvre optimale des politiques et programmes publics indispensables au bien-être de nos populations’’.
Il a fait ‘’valoir l’impératif de consolider, en permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable et d’assurer, en toute circonstance, la continuité de l’Etat’’ , selon le communiqué.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 11 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Soleil, EnQuête, Libération, L'As, Révélation Quotidien, Le Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le jour
Baadoolo - Compétence et expérience : militant Pastef !
Aay waay lii loumou doon ! Chez Ibrahima Sy, c’est Pastef d’abord ! Ce n’est pas le Sénégal d’abord ! Le ministre de la Santé regarde le Cv rek, et trinque avec un camarade : A la santé de Pastef ! Si c’est lui qui va nous soigner, il ne cherchera pas les meilleurs soins, mes ses propres soins. Donc, dans les Cv, il faut mentionner : Compétence ou expérience : Pastef ! Ils seront donc nombreux en droit de se dire que leur dossier a été rejeté pour n’avoir pas coché la case Pastef. Eh Mbaye ! Tous les Baadoolos sont Pastef ! Et s’ils prennent les pirogues, Yallah téré ! C’est Sy gênant ! Sy triste !
Chavirement d’une pirogue à Mbour 26 corps repêchés ce mardi
Le bilan du chavirement de la pirogue au large de Mbour pourrait s’alourdir davantage. 26 corps ont été repêchés dans la seule journée du mardi, selon les sapeurspompiers. Pour rappel, cette embarcation avait à son bord plus de 200 candidats à l’émigration irrégulière. 9 corps ont été repêchés entre dimanche et lundi. Au total, 36 morts sont enre- gistrés. Le capitaine de la pirogue a été arrêté.
Le Président réagit aux propos de Cheikh Omar Diagne «L’Etat ne ménagera aucun effort pour asseoir le respect du culte…»
Il ne l’a pas nommé, mais le chef de l’Etat a réagi aux propos de Cheikh Omar Diagne qui suscitent une grosse polémique. «Le président de la République a réitéré l’engagement de l’Etat à ne ménager aucun effort pour asseoir le respect du culte et perpétuer la mémoire de nos mémorables guides religieux qui ont fortement contribué à la consolidation de l’unité nationale, à l’intégration africaine et au rayonnement international du Sénégal», lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres. Dans ce sens, Bassirou Diomaye Faye a annoncé qu’il se rendra, à l’occasion de la célébration du Maouloud, respectivement à Kaolack, Tivaouane, Thiénaba, Thiès et Ndiassane pour des visites de courtoisie aux Khalifes généraux et Chefs religieux dans ces localités.
La société civile sur les interdictions de sortie du territoire national - «La reddition des comptes doit s’appuyer sur des bases légales»
Une quinzaine d’organisations de la société civile ont réagi suite à l’interdiction de sortie du territoire national de certaines autorités de l’ancien régime. La société civile, qui salue «toute initiative visant à renforcer l’intégrité de nos institutions…», a néanmoins précisé que «les mesures conservatoires telles que les restrictions de liberté, y compris l’interdiction de voyager, doivent être fondées sur des dispositions juridiques claires et transparentes, respectant les droits constitutionnels des citoyens». Selon Alioune Tine, Moundiaye Cissé et Cie, «la reddition des comptes, pilier de la démocratie et de la justice sociale, doit s’appuyer sur des bases légales solides». Ils ont également dénoncé «les interdictions de sortie du territoire qui sont appliquées à des personnes en dehors de toute décision administrative ou judiciaire, préalablement notifiées aux intéressés…». La société civile appelle ainsi, «toutes les autorités compétentes à veiller à ce que la reddition des comptes soit menée dans un cadre légal et équitable».
Université Cheikh Anta Diop Ahmadou Aly Mbaye saute, Aminata Niang Diène nouveau recteur
Par décret, le Président Diomaye a défenestré hier Ahmadou Aly Mbaye de son poste de Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Il a été remplacé par le Vicerecteur, Aminata Niang Diène, Professeur titulaire des Universités. Le ministre de l’Enseignement supérieur avait indiqué que le mandat de Pr Mbaye, agrégé en Sciences économiques, avait expiré depuis l’année dernière, soulignant une «carence» du Conseil d’administration. Récemment, le Sudes-Esr section Ucad avait dénoncé «le retard dans le lancement de l’appel à candidatures pour le poste de recteur de l’Ucad, dont le mandat arrive à échéance le 20 juillet 2024». Amadou Aly Mbaye a aussi été mal apprécié par les pastéfiens depuis ses sorties suite à l’incendie de l’Ucad lors des événements liés à l’affaire Sonko.
Conseil des ministres Diomaye prononce l’oraison funèbre de la 14e Législature
Le chef de l’Etat est revenu hier, en Conseil des ministres, sur le sort de l’Assemblée nationale. Diomaye Faye, qui abordait «la question du principe de la continuité de l’Etat et du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, a mis «l’accent sur les relations entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif». Il a convoqué l’article 55 de la Constitution sur la Déclaration de politique générale (Dpg) qui devrait se tenir le vendredi 13 septembre. «Le président de la République a fait valoir l’impératif de consolider, en permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable et d’assurer, en toute circonstance, la continuité de l’Etat. A cet égard, il a invité le gouvernement à poursuivre sans relâche la préparation et l’exécution de son programme politique, économique, législatif et budgétaire afin de mieux répondre aux urgences sociales ainsi qu’aux aspirations et préoccupations légitimes des populations», informe le communiqué du Conseil des ministres. Un message qui reste encore peu clair.