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18 avril 2025
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LA RETROSPECTIVE DE L’ANNEE 2024 ET LA HAUSSE DES REVENUS DU SECTEUR MINIER AU MENU DES QUOTIDIENS
Les parutions de ce mardi font la rétrospective de l’année 2024 marquée par l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la tête de l’Etat et la hausse des revenus du secteur minier
La rétrospective de l’année 2024 marquée par l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la tête de l’Etat et la hausse des revenus du secteur minier sont au menu des quotidiens reçus, mardi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’2024, l’année du basculement’’, selon Sud Quotidien. ‘’2024 a été une année particulièrement marquée au Sénégal sur le plan politique. Du premier report de l’élection présidentielle décidé par le président Macky à la tenue des premières législatives anticipées de l’histoire du Sénégal, en passant par la position ferme du Conseil constitutionnel sur cette question et les tergiversations de l’Assemblée nationale, le Sénégal a frôlé de justesse le chaos’’, relève Sud.
Le journal revient également sur le ‘’parcours atypique’’ de Bassirou Diomaye Faye, élu président de la République le 24 mars 2024. ‘’Le parcours atypique de l’actuel chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye qui est passé en 11 jours d’intervalle d’un statut de prisonnier à celui de président de la République fait également partie des faits saillants qui ont marqué l’actualité politique de l’année 2024’’, estime la publication.
L’As parle d’une ‘’année de toutes les émotions’’. ‘’En 2024, le Sénégal a dansé au bord de l’abîme. Toutes les Forces vives de la Nation étaient sur le qui-vive, sachant manifestement que la moindre inattention pouvait être fatale à ce pays, fragilisé par des batailles politiques. 2024 a été épuisante à tous points de vue. Entre le report de l’élection présidentielle, les protestations incessantes qui ont suivi cette décision inédite et impopulaire de Macky Sall, les libérations des détenus politiques, l’élection sans équivoque à la magistrature suprême de Bassirou Diomaye Faye avec la bénédiction du célèbre leader du Pastef Ousmane Sonko, le pays est passé par toutes les émotions’’, écrit le journal.
‘’2024, une année avec Faye !’’, s’exclame Le Quotidien, notant qu’au soir du 24 mars 2014, ‘’Bassirou Diomaye Faye entre dans l’histoire en devenant le 5 ème Président du Sénégal. A 44 ans, il atteint le sommet de la hiérarchie de la République au bout d’un processus électoral chaotique et tendu. Après un report Jusqu’au 15 décembre par Macky Sall, la Présidentielle se tient le 14 mars à la suite d’un bras de fer avec le Conseil constitutionnel, qui avait fixé la date au 31 mars avant de s’aligner sur la date choisie par le Président sortant. C’est l’épilogue d’un imbroglio politico-judiciaire. Et le couronnement de BDF, élu au premier tour avec 54% des suffrages, qui ouvre une nouvelle ère dans ce pays’’.
Et ce 31 décembre, L’Observateur signale que le Président Bassirou Diomaye Faye ‘’s’apprête à gravir l’un des moments symboliques de son mandat : son premier discours de fin d’année à la Nation’’.
‘’Cette cérémonie, ancrée dans l’imaginaire collectif, est bien plus qu’un simple rituel républicain : il est une tribune où se cristallisent les attentes, les espoirs et les critiques des différentes couches de la population. Cette édition de 2024 s’annonce d’autant plus singulière qu’elle s’inscrit dans un contexte où la parole présidentielle doit rivaliser d’ingéniosité pour éviter les écarts de redondance. Quelques jours plus tôt, le 27 décembre, le Premier ministre Ousmane Sonko avait dévoilé devant l’Assemblée nationale les grandes orientations de la politique gouvernementale à travers la traditionnelle Déclaration de politique générale (Dpg). Un exercice qui, en théorie, devait avoir lieu dans les trois mois suivant sa nomination en juillet, mais qui, avec ce retard, s’est finalement tenu dans une ambiance marquée par des débats marathon en hémicycle’’, écrit L’Obs.
‘‘La poussière aux Sénégalais et les milliards aux entreprises étrangères »
Le même journal souligne que l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives du Sénégal (Itie) a rendu public, lundi, son rapport 2023. ‘’Le document révèle un accroissement de la contribution du secteur extractif dans l’économie. Pour 2023, le total des revenus générés par le secteur s’élève à 380,03 mil- liards contre 277,36 milliards FCFA en 2022, soit une augmentation de 102, 67 milliards FCfa’’, rapporte L’Observateur.
‘’380,03 milliards F CFA. C’est le montant total des recettes versées par les compagnies du secteur extractif pour le compte de l’année 2023. L’information a été donnée par la présidente du Comité national ITIE, lors de la présentation de son onzième rapport annuel’’, écrit EnQuête.
Selon Le Soleil, ‘’le secteur a bonne mine’’. ‘’Le redressement fiscal de trois entreprises, l’impôt sur les sociétés ou encore les dividendes versés à l’État expliquent l’augmentation des revenus dans le secteur extractif qui, au cours de l’année 2023, a atteint 380,03 milliards de FCfa, soit une hausse de 102,67 de milliards par rapport à l’exercice 2022. C’est ce que révèle le rapport 2023 de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie), rendu public hier au cours d’une conférence de presse’’, écrit le journal.
»Le total des revenus générés par le secteur extractif pour l’année 2023 s’élève à 380,03 mil- liards de francs Cfa y compris les paiements sociaux et environnementaux, dont 346,19 milliards francs affectés au budget de l’Etat. Une misère. Car, ce montant correspond à moins de 2 % du Pib et 8 % des recettes de l’Etat’’, indique WalfQuotidien.
Et le journal d’ajouter: »Autant dire la poussière aux Sénégalais et les milliards aux entreprises étrangères ».
KEEMTAAN Gi - CHÂTIMENT ET JUBILATION !
Vous ne vous ennuyez pas, chers compatriotes et hôtes étrangers qui vivez parmi nous? Moi que si! Surtout que les savoureux « Teuyeux de l’ancienne et première authentique Sénégalaise au Palais de l’avenue Baay Seng nous manquent terriblement. Une résidence que la douce et tendre épouse de l’ex-Chef avait réussi à transformer avec de scintillantes couleurs et beaux rythmes du pays. Il ne manquait que d’y tenir un taaneber. Mais il faut reconnaitre que depuis l’arrivée du jeune Président - polygame, on s’ennuie grave. Rien d’intéressant ne s’y passe. C’est certainement parce que l’année 2024 qui va mourir de sa belle mort dans quelques heures a été… macabre. Elle sera certes inscrite au tableau des très mauvais souvenirs. Les plus sinistroses. Les plus dramatiques. Mais également, elle sera celle de la délivrance avec la mort du Système. Une année de troubles avec des centaines de jeunes gens en prison et d’autres morts sous les balles d’un régime dictatorial pour qui le Sénégal était devenu sa propriété. Et sans aucune pudeur, ses acteurs disaient à qui voulait les entendre, qu’ils ne laisseraient ce pays à des aventuriers. La suite, on la connait. En deux élections, ces messieurs et dames ont été humiliés et certains d’entre eux, si bruyants dans la prise de parole, l’ont complétement fermé depuis l’installation de la Haute Cour de Justice pendant que leur Champion manifeste l’idée de s’éloigner subtilement de la scène politique. Ça vous fait marrer ? On se calme ! Avec eux, ce pays avait changé et son intelligentsia dévoyé, relégué au rang de serpillière où l’on s’essuie rageusement les pieds. La preuve ? Pawlish Mbaye et Ouzin Keita ou Koura Macky grignotaient dans les parts d'audience des grands débats de nos télévisions locales. Des vestiges que l’on ne voit plus encore moins la cour de communicateurs traditionnels prompte à bouffer à tous les râteliers. Cela, c’est également une rupture en attendant la transformation systémique que l’on nous promet. Quant à nous autres Kàccoor, nous restons suspendus aux déhanchements poétiques de nos femmes. Lesquelles nous maintiennent en vie malgré la rébellion de quelques égarées qui doutent de leur position de Reines pour se mesurer aux pauvres mâles que nous sommes. Les mêmes, irascibles et furieuses, qui voulaient nous offrir un spectacle de « Taati néen » qu’un vilain préfet a fait foirer. Croyez-moi, si je croise ce zélé fonctionnaire qui ne peut être qu’un taliban, je lui ferais sa fête. Promis juré ! En attendant, bonne et heureuse année aux lectrices et lecteurs de cet ennuyeux billettiste qui tente de vous tourmenter depuis bientôt neuf ans ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
AFFAIRE DE LA VILLA DU PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE NIASS MOUILLE BIRIMA MANGARA, YAYA ABDOUL KANE ET AMADOU MAME DIOP
L’ancien président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, ne veut en aucun cas que son nom soit associé dans l’affaire nébuleuse de la résidence du chef de l’institution parlementaire. L’affaire de la résidence du Président de l’Assemblée nationale ébruitée par le Premier ministre Ousmane Sonko aurait été tronquée à hauteur de 300 millions de frs par l’ancien régime au profit de Tahirou Sarr. L’honorable député Abdou Mbow aurait indiqué au cours d’une émission sur la RFM, ce dimanche, que l’ancien président de l’Assemblée nationale était bien au courant de la transaction. Il a été totalement démenti par l’Alliance des Forces du Progrès(AFP) via le sieur Alioune Badara Diouck ancien conseiller technique du président Niasse. « Dans l’émission Grand Jury de la RFM dimanche 29 décembre 2024, l’honorable député Abdou Mbow a donné une version singulière de l’affaire de la villa devant servir de résidence au président de l’Assemblée nationale, en bouleversant les rôles et la chronologie des faits » explique d’emblée M. Diouck. Ce dernier d’ajouter ensuite que « le président Moustapha Niasse a opposé une fin de non-recevoir à un projet visant à aliéner un bien de l’Etat avec des procédures et des conditions pour le moins saugrenues. Cette affaire a débuté en 2017 par une procédure engagée par le ministre du Budget (Nldr Birima Mangara) et le Directeur du Patrimoine bâti de l’Etat sans en informer le Président de l’Assemblée nationale. C’est le 03 juin 2021 que le Directeur du Patrimoine bâti de l’Etat a écrit au Président Moustapha Niasse pour lui demander les clés de la villa. La lettre est restée sans réponse. Après quoi, le président Niasse a rendu compte au président Macky Sall. L’affaire de la villa figurait en bonne place dans les dossiers de passation des pouvoirs entre le président Niasse et le président Amadou Mame Diop. La remise des clés de la villa en question consacrant la transaction a été effectuée le 20 aout 2024. Je m’en tiens là pour le moment » conclut l’ancien conseiller technique du président Niasse. Ce dossier n’a pas encore révélé ses vrais dessous. Ce qui est sûr, le président Niasse s’en lave les mains.
EAU DOUCE A TOUBA
Jusqu’ici Touba s’alimentait via les forages et un réseau d’eau qui se consommait difficile. La cité bénie de Bamba pourrait prochainement gouter à de l’eau douce. Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye, a confié hier dans ses locaux de la Sphère ministérielle Habib Thiam de Diamnadio le projet d’alimentation en eau douce de Touba à la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES). La cérémonie a vu la présence des représentants du Khalife général des Mourides, du maire de Touba, du Directeur général de la SONES, du Directeur général de l’OFOR, entre autres. Il s’agit ici du projet de réalisation d’une usine de traitement d’eau potable en quantité et en qualité avec un réseau de distribution moderne pour Touba dont la signature du mandat d’exécution a été confiée à la SONES. Cette dernière est ainsi chargée de conduire les études de faisabilité du projet, de les structurer, de les suivre, et de procéder au recrutement de l’entreprise qui devra réaliser les travaux dans les meilleurs délais. Avec le nouvel agenda national de transformation Vision Sénégal 2050, Dr Cheikh Tidiane Dièye soutient que « le gouvernement n’est plus dans de petites solutions qui règlent partiellement les problèmes auxquels il fait face ». D’où la nécessité de trouver des solutions structurelles et durables, de façon à ce que d’ici les 25 ans à venir et au-delà, qu’on n’ait plus de problèmes d’accès à l’eau potable à Touba.
SAEMSS
Loin des plaintes et récriminations pour le respect des accords signés avec l’État, le Syndicat Autonome des Enseignants du Moyen Secondaire du Sénégal a oublié durant quelques heures toutes ses doléances pour se consacrer, ce lundi 30 décembre 2024, à la rituelle journée de remise de cadeaux de fin d’année aux enfants de ses membres. La cérémonie, qui a eu comme cadre la mairie des Parcelles Assainies, a été l’occasion pour les organisateurs de remercier l’ensemble de leurs adhérents pour leurs confiances ainsi que leurs participations appuyées pour la réussite de ces moments festifs dédiés à leurs progénitures. Aussi, des mots très forts ont été adressés au maire des PA pour son soutien appuyé notamment la mise à disposition de ses locaux pour accueillir l’événement. Quant aux enfants venus de toutes les régions qui étaient à l’honneur, ils ont manifesté tout leur bonheur à recevoir ces beaux cadeaux en présence de leurs parents tout aussi souriants. La cérémonie a été aussi marquée par des séances d’animation et des retrouvailles entre enseignants toujours animés par leur engagement à servir l’éducation.
HAUTE COUR DE JUSTICE UN REPORTER SE DEPLOIE DEJA A REBEUSS!
Dès le vote de la loi portant création d’une Haute Cour de Justice pour juger les anciens dignitaires « sanguinaires » de l’Apr, les agents et courtiers du quartier Rebeuss se frottent déjà les mains. Hier, « Le Témoin » quotidien a aperçu notre doyen et confrère Ndiapaly Guèye de Maggu Pastef/Mbour aux alentours de Tribunal de Dakar. Ancien sous-officier de presse à la retraite (Dirpa), Ndiapaly Ndiaye était en train de chercher un studio à Rebeuss à un jet de pierre du Palais de justice. Pourquoi un éventuel déménagement ? Notre doyen Ndiapaly Ndiaye veut être tout près de la Haute cour de juste pour la couverture médiatique du grand marathon judiciaire. Une grande première dans l’histoire judiciaire à ne pas rater. Malheureusement pour lui, les prix commencent déjà à flamber
RAPPORT ITIE L’OR TIRE LE SECTEUR EXTRACTIF
L’or représentait 44,28 % des exportations sénégalaises de produits tirés du secteur extractif en 2023, lesquels constituaient 31,89 des biens vendus par le Sénégal à l’étranger au cours de la même année, a-t-on appris, lundi, à Dakar, du comité national chargé d’administrer l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE). Le métal jaune a généré, en termes d’exportation, 491 milliards de francs CFA, indique le rapport 2023 de l’instance chargée d’administrer l’ITIE. L’acide phosphorique arrive en deuxième position en constituant 27 % des exportations de produits pétroliers et miniers. Les revenus tirés des ventes de ce composé chimique s’élevaient à 300 milliards de francs en 2023, selon le rapport annuel publié ce lundi par le comité national de l’ITIE.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARD 31 DECEMBRE 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Vox Populi, Le Soleil, Le Verdict News, Yoor-Yoor Bi, l'EnQuête, L'Observateur, Record, Le Quotidien, L'As Quotidien, Libération, WiwSport, Le Témoin Quotidien
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Vox Populi, Le Soleil, Le Verdict News, Yoor-Yoor Bi, l'EnQuête, L'Observateur, Record, Le Quotidien, L'As Quotidien, Libération, WiwSport, Le Témoin Quotidien
Le stade de Nioro porte désormais le nom de Mamadou Moustapha Ba
Il faut rendre à César ce qui appartient à César. C’est ce qu’a compris la commune de Nioro qui a décidé de baptiser son stade au nom de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre, décédé le lundi 4 novembre dernier en France, à l’âge de 59 ans. La décision a été prise à l’occasion du conseil municipal. Il faut rappeler que Mamadou Moustapha Ba est titulaire d’un diplôme de politique de développement et un Master en gestion et administration publique à l’Institut de politique et de gestion du développement de l’Université d’Anvers, d’où il est sorti major de sa promotion en 1998 et 1999. Il est diplômé de l’École nationale d’économie appliquée de Dakar en 1991. Entre 1992 et 2000, « Bosquier » était chargé de programmes à la Direction de la coopération économique et financière (DCEF). Puis de 2001 à 2006, il était chef du bureau primaire de la DCEF. En 2007, il devient le directeur-adjoint de la coopération économique et financière, avant de prendre la tête de cette direction en mai 2012, jusqu’en octobre 2014. Nommé ministre des Finances et du Budget du Sénégal le 17 septembre 2022 par l’ex Président Macky Sall qui l’a conservé dans le gouvernement jusqu’à la fin de son mandat, il était précédemment directeur général du Budget depuis 2014.
La résidence du président de l’Assemblée sera reprise
La polémique sur le troc de la résidence du président de l’Assemblée nationale enfle. La sortie du député Abdou Mbow pour apporter des éclairages a fini d’envenimer la situation. Son collègue Amadou Ba qui estime que la procédure est illégale promet que le gouvernement va reprendre la résidence. A l’en croire, le député Abdou Mbow a donné sur la RFM une version totalement biaisée. Selon M. Ba, une Résidence grand luxe, située sur la Corniche, dont le prix estimatif était entre 6 et 8 milliards, a été troquée (échangée) sans aucune contrepartie, zéro franc, contre un terrain qui a servi à construire le lycée de Yoff et qui ne dépassait pas 300 millions de F Cfa à l’époque. Il s’agit, à ses yeux, d’un cadeau du régime Macky à un des grands protagonistes dans l’affaire des 94 milliards. Mieux, dit-il, échanger sans compensation ou contrepartie une résidence sur la Corniche contre un terrain nu à Yoff, est un scandale. Aujourd’hui, ajoute le député, la résidence est entre les mains du cerveau de l’affaire des 94 milliards de F CFA de façon illégale, car les biens du patrimoine Bâti de l’Etat ne peuvent faire l’objet de transactions ou d’aliénation sans autorisation de l’Assemblée nationale. « Ce qui vicie l’échange frauduleux et rend le troc illégal. L’Etat reprendra ses droits », promet-il.
Commission d'enquête parlementaire sur le Port de Ziguinchor
Le député Guy Marius Sagna a demandé à l'Assemblée nationale du Sénégal de mettre sur pied une Commission d'enquête parlementaire sur les « dangereux actes » de gestion commis au port de Ziguinchor. Il s'agira, selon lui, de répondre aux questions : y-a-t-il eu des malversations financières au port de Ziguinchor ? Y-a-t-il eu des facturations parallèles au port de Ziguinchor ? Le parlementaire demande aussi si les statistiques relatives au port de Ziguinchor données au service régional du commerce de Ziguinchor par la chambre de commerce, d'agriculture et d'industrie de Ziguinchor sont manipulées. La commission se chargera d'étudier si la politique de relance du port de Ziguinchor est optimale et bonne et si le port de Dakar accompagne suffisamment le port de Ziguinchor.
La gestion de la chambre de commerce de Ziguinchor en cause
Restons avec le député Guy Marius Sagna qui a interpellé le gouvernement à travers une question écrite sur les graves malversations financières, les facturations illégales et les conflits d'intérêts à la chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de Ziguinchor. Selon le député, la chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de Ziguinchor (CCIAZ) va couler le port de Ziguinchor dont elle assure l'exploitation si rien n'est fait. Déjà, dans le cadre de la campagne anacarde 2024 au port de Ziguinchor, il y a eu, d'après Guy Marius Sagna, des écarts au niveau des pesées concernant les entrées en magasin avec absence de justificatif. À cela, poursuit-il, il faut ajouter un écart de près de 88 conteneurs d'une valeur de quatre millions de francs CFA sans aucune explication. Ces montants dus à la chambre de commerce de Ziguinchor par des entreprises représentant au moins 50% du montant total. Le député a pointé du doigt une facturation frauduleuse avec l'utilisation d'au moins deux types de carnets de tickets parallèlement aux tickets officiels, des statistiques biaisées, des manipulations de chiffres pour masquer les malversations financières. Par exemple, de 2014 à 2024 (huit années), la chambre de commerce de Ziguinchor a versé à l'hôtel Kadiandoumagne de Ziguinchor au moins 150 millions de francs CFA dont plus de 79 millions de francs CFA en hébergement et restauration et une rubrique intitulée « divers hôtel », d'un montant de plus de 32 millions de francs CFA. D’après le député, le président de la chambre de commerce est le gérant de l'hôtel Kadiandoumagne. Ce qui témoigne donc, dit-il, d'un flagrant conflit d'intérêts. C'est pourquoi Guy Marius Sagna a proposé au gouvernement de diligenter une mission de vérification dans les meilleurs délais, relative à la campagne de l'anacarde de 2024, de doter la chambre de commerce de Ziguinchor d'un manuel de procédures et la réorganisation structurelle du service exploitation du port de Ziguinchor.
Macky Sall se met en retrait de l’APR
L’ancien président de la République, Macky Sall, a décidé de se décharger de ses fonctions politiques au sein de l’Alliance pour la République (APR) pour une période non encore déterminée. L’ancien président de la République confirme lui-même l’information, selon Dakaractu qui cite la revue « ConfidentielDakar ». Ainsi il a demandé à être déchargé des tâches quotidiennes et va devenir président d’honneur. S’il ne se retire pas totalement de la vie politique, Macky Sall a décidé de se consacrer à ses activités sur le plan international. Ainsi, en début d’année 2025, un nouveau congrès devrait consacrer ce changement majeur dans la vie de l’ancien parti au pouvoir. La semaine dernière, un petit comité a été réuni discrètement à la demande de Macky Sall pour travailler dans un schéma avec l’instauration d’un secrétariat permanent pour diriger les activités du parti. Il faudra également désigner une personne pour coordonner les activités en l’absence de Macky Sall. Ce qui ne sera pas tâche facile vu les ambitions des uns et des autres. Ce changement majeur a été en réalité annoncé depuis le congrès extraordinaire de décembre 2023 qui annonçait des modifications importantes dans l’organisation de l’APR.
Plus de 1 200 migrants secourus au large des côtes des Canaries
L’émigration clandestine ne faiblit pas. En cette fin d'année, les côtes des îles Canaries continuent d’être le théâtre d’un afflux incessant d’embarcations de fortune. D’après notre compatriote, Momar Dieng Diop qui cite des sources officielles, les équipes de Salvamento Marítimo ont secouru sept nouvelles embarcations ces dernières heures. Le flux migratoire, qui s'était initialement concentré sur El Hierro, s'est désormais déplacé vers Lanzarote, où cinq des embarcations ont accosté. Les premiers bilans font état de quatre embarcations arrivées à Lanzarote, transportant chacune environ 240 personnes. Une cinquième embarcation, de taille plus modeste, a été retrouvée avec 28 passagers, dont une femme et un enfant. Les navires de sauvetage Acrux et Adhara ont escorté deux autres embarcations jusqu’au port de La Restinga, sur El Hierro. La première comptait 69 passagers, dont une femme, tandis que la seconde en transportait 224, dont 57 femmes et plusieurs mineurs. Les services d’urgence ont pris en charge les 34 passagers, dont cinq femmes et un nourrisson.
Mort de Jimmy Carter, 39e président des USA
Le 39e président des États-Unis, prix Nobel de la Paix en 2002, est décédé à l'âge de 100 ans. Attachant, à défaut d'avoir été convaincant, Jimmy Carter a sans aucun doute été un meilleur ex-président qu'un chef marquant de l'exécutif à Washington. L'ancien président américain Jimmy Carter est décédé à l'âge de 100 ans.
Colère des ex agents de l’Agetip
En colère contre le Directeur général de l'Agetip, El Hadji Malick Gaye, des ex-agents ont organisé une marche pacifique. Arborant des brassards rouges en signe de mécontentement, ces ex-travailleurs au nombre de 100 disent avoir été informés de leurs licenciements par Sms. Ils ont profité de leur marche pacifique encadrée par la Police pour exiger des autorités étatiques de réparer l'injustice dont ils se disent victimes.
Récriminations de l’UNSAS
L'union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas) demande au Gouvernement de s'atteler aux urgences des travailleurs qui ont pour noms : retard des permanents des salaires, licenciements abusifs etc. Selon Yvette Keita Diop, secrétaire générale de l'Unsas, ces manquements méritent d'être corrigés. Un plaidoyer formulé au cours d'une session de formation sur la digitalisation.
101 ans de Cheikh Anta Diop
10 décembre 1923, 10 décembre 2024. Voilà 101 ans que naissait le savant Cheikh Anta Diop, par ailleurs fondateur du parti Rassemblement national démocratique (Rnd). L’actuel secrétaire général dudit parti, Bouna Alboury Ndiaye, appelle les héritiers du Pharaon noir à l'unité pour perpétrer sa pensée et relever les défis du développement du Sénégal.
Préavis de grève du SAEMSS
Le syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS) a décidé de déterrer la hache de guerre. Son secrétaire général national, El Hadji Malick, prévient le gouvernement qu’un préavis de grève sera déposé éminemment. Il a fait la déclaration à l’occasion de la rencontre du bureau exécutif national (BEN) pour tirer le bilan des engagements du gouvernement. Selon El Hadji Malick Youm, un bilan sans complaisance a été tiré sur la mise en œuvre des accords. Le constat, dit-il, des lenteurs et le manque de volonté politique sont flagrants, notamment sur des questions cruciales liées à la carrière des enseignants. Le syndicaliste regrette que l’apurement du passif social soit occulté lors de la Déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko. A l’en croire, le gouvernement reste mieux sur la révision du statut des enseignants décisionnaires, le parachèvement des formations et des retards dans la mise en œuvre des engagements sociaux. Selon lui, ces questions inscrites dans le protocole d’accord signé avec le gouvernement restent sans réponse et alimentent la frustration des enseignants. Le SAEMSS prévoit d’associer d’autres syndicats, notamment le CUSEMS pour engager la lutte.
LE VOTE SANS DEBAT DE LA LFI ET L’INSTALLATION DE LA HAUTE COUR DE JUSTICE
Les livraisons de ce lundi traitent du vote sans débat de la Loi de finances 2025 sur la base de l’article 86 alinéa 6 de la Constitution et l’installation de la Haute cour de justice
Le vote sans débat de la Loi de finances 2025 sur la base de l’article 86 alinéa 6 de la Constitution et l’installation de la Haute cour de justice sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’L’Assemblée nationale se plie à la volonté de Sonko’’, note L’As après l’adoption sans débat de la Loi de finances initiale 2025. ‘’L’Assemblée nationale a adopté samedi, sans débat, le projet de loi de finances 2025. C’est à la suite de la demande du Premier ministre Ousmane Sonko qui a engagé la responsabilité du gouvernement conformément à l’article 86 alinéa 6 de la Constitution. Une décision dénoncée par une partie de l’opposition qui trouve inélégante+ la démarche du régime’’, +écrit le journal.
‘’Le Budget acquis à 86.6’’, affiche à la Une Le Quotidien. ‘’Le projet de loi de finances 2025 a été adopté, samedi, sans débat, par l’Assemblée nationale sur la base de l’article 86.6 de la Constitution invoqué par l’Exécutif, qui a évoqué le temps court pour tenir les plénières. Mais du côté de l’opposition, des parlementaires dont Abdou Mbow, membre du groupe parlementaire Takku Wallu et Thierno Alassane Sall, dénoncent +une violation grave de notre Constitution+ et un dilatoire qui a abouti à cette situation’’, rapporte la publication.
Analysant la LFI, WalfQuotidien parle de ‘’marge de manœuvre étroite’’ avec ‘’une prépondérance des dépenses de personnel dans l’enseignement’’. Selon le journal, ‘’les nouvelles autorités ont fait leur choix. Elles privilégient les dépenses de personnel au détriment des dépenses d’investissements. A titre d’exemple, le ministère de l’Education nationale dont le budget représente 15 % du budget 2025, a seulement 4,5 % des investissements exécutés par l’Etat’’.
Le même journal revient sur l’installation de la Haute cour de justice et estime que c’est ‘’un pas de plus vers le jugement des hommes de l’ancien régime’’.
‘’La Haute cour de justice a été installée, samedi 28 décembre 2024. Avec cette juridiction, le pouvoir peut juger l’ancien Président Macky Sall, ses Premiers ministres ainsi que les membres du gouvernement ayant commis des crimes dans l’exercice de leurs fonctions’’, écrit Walf.
Le Soleil présente les 16 députés membres de la Haute Cour de justice connus depuis samedi dernier. ‘’Ils ont été élus par la majorité de leurs collègues, suite à un vote électronique. Sur les 165 députés élus, 146 ont voté, soit 140 pour, 2 contre et 4 abstentions. Ainsi, Alioune Ndao, Ramatoulaye Bodian, Youngar Dione, Amadou Ba n°2, Rokhy Ndiaye, Mouhamed Ayib Daffé, Daba Wagnane et Abdou Mbow sont élus comme titulaires.
‘’le défi de l’impartialité’’
Ils ont pour suppléants Samba Dang, Oulimata Sidibé, El Hadj A. Tambédou, Fatou Diop Cissé, Mouramani Diakité, Marie Hélène Diouf, Mayabe Mbaye et Fatou Sow. Tous ont juré de se conformer à leur serment. Ces députés-juges devront siéger à côté de magistrats professionnels en cas de jugement, souligne le journal.
‘’Instituée par l’article 99 de la Constitution sénégalaise de 2001, la Haute cour de justice (HCJ) est régie par la loi organique n° 2002-10 du 22 février 2002. Placée sous la présidence du Premier président de la Cour suprême, elle est composée de huit membres, tous juges titulaires, élus par l’Assemblée nationale. Cette juridiction de privilège demeure cependant rarement sollicitée depuis 1960’’, rappelle le quotidien national.
Avec l’installation de cette HCJ, il y a ‘’la traque en ligne de mire’’, dit Sud Quotidien. ‘’La Haute Cour de Justice, qui a fait l’objet de débats pendant la campagne des législatives anticipées de novembre faisait débat depuis des mois, a été installée samedi dernier, comme le prévoit le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Si d’aucuns y voient déjà un outil de règlement de comptes, le Premier ministre Ousmane Sonko a informé qu’elle est un, moyen de vérifier la gestion +nébuleuse+ couvrant la période 2021-2024, des anciens ministres, directeurs généraux et autres administrateurs de fonds publics, du régime déchu du Président Macky Sall’’, souligne la publication.
EnQuête soulève ‘’le défi de l’impartialité’’. ‘’Les dés sont jetés. La majorité parlementaire a installé ses juges, titulaires et suppléants, devant siéger au niveau de la Haute cour de justice. Conformé ment aux dispositions de la loi portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale, il y aura, dans cette instance, sept membres issus du parti les Patriotes africains du Séné gal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) et un seul de l’Alliance pour la République. Tous sont non seulement connus pour leur militantisme actif, mais aussi et surtout pour leur parti-pris manifeste sur certains faits qui, potentiellement, peuvent être déférés devant cette juridiction. De sérieux doutes existent en tout cas sur leur impartialité et leurs aptitudes à apprécier les faits et à dire le droit’’, écrit le journal.
Dans le quotidien Source A, Le premier juge titulaire, Alioune Ndao, assure qu’il ‘’ne s’agit pas d’une justice politique, et qu’il n’est aucunement dans une logique de vengeance ou de chasse aux sorcières’’.
‘’D’ailleurs, si les procédures sont respectées, il faut que le dossier de chaque mis en cause présumé, ancien ministre ou ancien président de la République, soit instruit par la Cour d’Appel, afin que les personnes poursuivies puissent être trainées devant la Haute Cour de Justice’’, rappelle-t-il.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE LUNDI 30 DECEMBRE 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Vox Populi, Le Soleil, Le Verdict News, Yoor-Yoor Bi, l'EnQuête, L'Observateur, Record, Le Quotidien, L'As Quotidien, Libération, WiwSport
LA DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE D’OUSMANE SONKO A LA UNE DE LA ¨RESSE DU WEEK-END
Les quotidiens dakarois parus ce samedi mettent en exergue la déclaration de politique générale (DPG), prononcée ce vendredi devant les députés par le Premier ministre Ousmane Sonko.
Les quotidiens dakarois parvenus ce samedi à l’Agence de Presse sénégalaise (APS) ont surtout mis en exergue la déclaration de politique générale (DPG), prononcée ce vendredi devant les députés par le Premier ministre Ousmane Sonko.
‘’Ousmane Sonko peint le Sénégal de demain’’, affiche en une le Soleil. Le quotidien national fait un large tour d’horizon de l’exposé du chef du gouvernement, qui a duré 2h15 mn. C’est une DPG qui ‘’acte le changement de voilure et fixe le cap’’, relève le Soleil.
Il met exergue les grandes lignes de cette DPG, informant par exemple que la loi d’amnistie votée en mars sera rapportée.
Le foncier, la réédition des comptes, l’agriculture, les phosphates, la fiscalité, etc., sont les grandes annonces du chef du gouvernement, relève le journal.
Sud Quotidien note que ‘’le grand oral plus ou moins réussi’’ du PM a été rythmé par des ‘’piques, répliques et déballages’’.
Selon le quotidien du groupe Sud Communication, ‘’le Premier ministre a profité, hier, vendredi 27 décembre, pour lancer des piques au régime sortant coupable à ses yeux, d’avoir mis le pays à genoux via un carnage organisé que la cour des comptes ne devrait plus tarder à confirmer dans son rapport tant attendu’’.
Walf Quotidien abonde dans le même sens que Sud quotidien. ‘’Grand oral réussi’’, s’enthousiasme le journal, citant les mesures fortes annoncées par Ousmane Sonko.
Passant en revue les grandes lignes de cette déclaration, le journal relève sa volonté de réinstaurer les taxes sur les appels entrants, la réciprocité du visa et le lancement de la traque aux délinquants à col blanc.
WalfQuotidien relève aussi la réaction de la députée de l’opposition, Aissata Tall Sall, pour qui la DPG ‘’c’est tout simplement du populisme’’.
‘’DPG du PM Ousmane Sonko : des hauts et débats’’, titre pour sa part L’Observateur, mettant en relief les grandes lignes de l’action gouvernementale pour un Sénégal nouveau.
Parlant de l’exercice auquel s’est livré le chef du gouvernement, le Quotidien évoque une ‘’déclamation de politique générale’’, notant qu’Ousmane Sonko solde ses comptes avec le régime de Macky Sall.
Le journal insiste sur le ‘’chapelet d’annonces sur des réformes’’, égrené par le PM devant les députés.
Il relaie ce propos de la députée de l’opposition Aissata Tall Sall, qui déclare : ‘’Si vous voulez abroger la loi, abrogez-la… et vous ferez face aux conséquences.’’
Le journal Vox Populi, l’As et Libération mettent l’accent sur les ruptures annoncées par le Premier ministre Ousmane Sonko.
‘’Cap sur 2025-2029, Sonko entre ruptures majeures et réformes de fond’’, lance Vox Populi, tandis que l’As met l’accent sur les ‘’sept ruptures pour transformer le Sénégal’’.
Le journal revient sur les mesures annoncées par Ousmane Sonko, notamment les trois d’entre elles visant à »endiguer le fléau de l’émigration irrégulière’’ et ‘’la gouvernance vertueuse version Sonko’’.
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