Dakar, 20 sept (APS) – L’alliance mise sur pied par l’opposition en direction des législatives du 17 novembre prochain suscite l’intérêt de la plupart des quotidiens parvenus vendredi à l’APS.
“L’opposition se gonfle et engage le combat” contre le pouvoir, en mettant en place une plateforme dénommée Alliance pour la transparence des élections (ATEL), annonce le quotidien Les Echos. Les membres de cette nouvelle plateforme “accusent le pouvoir de ‘préparer un putsch électoral”‘, relève Vox Populi.
Tribune rapporte à ce sujet que “110 partis et mouvements politiques lancent un bouclier pour la transparence”. Les formations concernées “exigent la tenue immédiate d’une véritable concertation […]” sur ces législatives anticipées convoquées à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, le 12 septembre dernier, écrit le journal.
Selon le quotidien L’info, les animateurs de cette nouvelle plateforme promettent “de faire face et de recourir à tous les moyens légaux” pour faire aboutir leurs revendications.
“Pour la première fois depuis 1993, soutiennent-ils dans de propos rapportés par le quotidien 24 Heures, des élections sont organisées au Sénégal en excluant les partis d’opposition de toute forme de participation à l’élaboration du processus” électoral.
Les membres de cette alliance projettent par exemple de tenir “un vaste rassemblement” à la place de la nation, ex-Obélisque, à Dakar, le 27 septembre prochain, rapporte plusieurs quotidiens, dont Les Echos. “Atel affûte ses armes”, fait observer Bès Bi Le Jour au sujet de ce rassemblement.
Une concertation “exigée” pour “un scrutin sans suspicion”
L’alliance mise sur pied dénonce “les décisions unilatérales” du président de la République sur le processus électoral et “n’exclut pas de saisir la Cour de justice de la Cédéao”, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, ajoute Bès Bi Le Jour.
La manifestation projetée place de la nation vise aussi à “matérialiser le soutien populaire aux revendications de transparence du scrutin” du 17 novembre prochain, note Vox Populi. Le quotidien L’As, de son côté, fait savoir que l’objectif de ce rassemblement est d’exiger du gouvernement “une concertation inclusive pour aboutir à un scrutin sans suspicion le 17 novembre prochain”.
Seulement, indique Walfquotidien, avant de “croiser le fer avec l’opposition, la mouvance présidentielle gagnerait à atténuer les difficultés des populations confrontées aux dégâts des inondations, du chômage, de la vie chère, etc.”
“Ces questions risquent, en attendant des solutions avant le démarrage de la campagne, de constituer de redoutables adversaires de Ousmane Sonko et Cie aux prochaines législatives”, ajoute Walfquotidien.
En attendant, Bougane Guèye Dany et l’ancien Premier ministre Amadou Ba, candidat malheureux à la présidentielle de mars dernier, semble être des adversaires désignés du pouvoir. MM. Guèye et Ba font la une des quotidiens Yoor-Yoor et L’Observateur.
Le premier des deux revient sur la conférence de presse animée par Me Ngagne Demba Touré, leader de la Jeunesse patriotique du Sénégal, mouvement affilié au parti Pastef (pouvoir), une occasion pour lui de réagir aux critiques dont le nouveau pouvoir fait l’objet.
“Ngagne Demba Touré pulvérise Bougane Guèye Dany”, affiche Yoor-Yoor, sachant que ce dernier celui qui s’est le plus fait remarquer par ses critiques appuyées contre le pouvoir incarné par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko.
Accorder les règlements intérieurs des écoles à la Constitution
Mais selon L’Observateur, les responsables du nouveau régime font surtout de l’ancien Premier ministre Amadou Ba “leur principale cible, qu’ils attaquent à tout-va”. Le journal a sollicité les éclairages de spécialistes qui estiment que le dernier chef de gouvernement de l’ancien président Macky Sall “constitue une réelle menace pour le pouvoir en place”.
La prochaine rentrée des classes est un sujet intéressant beaucoup les quotidiens, qui se sont fait l’écho de la réunion interministérielle tenue mercredi sur cette question.
Le Soleil rapporte qu’à l’occasion de cette rencontre présidée jeudi par le Premier ministre, Ousmane Sonko, des ”mesures phares [ont été annoncées] pour une transformation systémique de l’éducation nationale”.
”Le gouvernement du Sénégal est à pied d’oeuvre pour une rentrée scolaire 2024-2025 dans les meilleures conditions […]”, affirme Sud Quotidien. “Dans ce cadre, ajoute le journal, “30 mesures visant à assurer le bon déroulement de la prochaine rentrée scolaire ont été prises”.
Libération aborde ce sujet, sous l’angle du port vestimentaire à l’école, renvoyant implicitement à la question du voile. Son constat est que ”Ousmane Sonko met au pas les établissements scolaires”.
Le journal annonce dans la foulée qu’un arrêté ”invitant les établissements scolaires à conformer leurs règlements intérieurs aux dispositions de la Constitution” sera soumis au Premier ministre ”au plus tard ce 27 septembre 2024”.
”Sonko s’attaque à la discrimination en milieu scolaire”, estime L’Observateur. Le Premier ministre assure que “les écoles étrangères appliqueront ce que le Sénégal aura décidé”, selon cette publication.
Le journal Le Quotidien signale que le ministre de l’Education ”doit soumettre un arrêté qui met en conformité les règlements intérieurs des établissements à la Constitution”. ”L’Etat remet le voile”, titre-t-il sur ce sujet.
KEEMTAAN Gi - COMME ILS SE RETROUVENT…
On vous l’a toujours remâché. Et à l’envi… Elle est charmante la scène politique de Galsen avec ses acteurs burlesques et tortueux. C’est fantastique comme les ennemis d’hier peuvent se faire de chaleureuses étreintes aujourd’hui. De farouches opposants de l’ex-Chef se sont ainsi retrouvés avec leurs tortionnaires. Ces méchants qui leur balançaient, il y a quelques mois à peine, des gaz lacrymogènes en plus de tenter de les humilier en les embarquant comme des malpropres à l’intérieur des fourgonnettes de la police ou de la gendarmerie. Des gens que tout divisait qui pensent déjà que ceux qui sont au pouvoir veulent leur faire un enfant dans le dos. Quelles disgracieuses images que de les voir papoter avec les ennemis d’hier… Ceux-là mêmes qu’ils combattaient et qui s’amusaient avec les libertés collectives et individuelles. Et ce sont d’anciens opposants qui dénonçaient leur gestion scabreuse et calamiteuse qui se mettent avec eux pour un combat d’arrière-garde se résumant à une supposée lutte pour un processus électoral équitable. Autrement dit, un front anti-fraude. Rien que ça ! Elles sont une centaine de personnalités politiques à vouloir guerroyer avec les nouveaux maitres du pays coupables de tarder à placer certains de leurs proches (de ces personnalités s’entend) dans les positions stratégiques de l’Etat. Ce conglomérat de déçus et les vaincus de mars dernier ont ainsi décidé d’organiser un grand rassemblement pour s’opposer farouchement au pouvoir dans sa « volonté de frauder ». Pourquoi pouffez-vous de rire comme ça ? Mais voilà, le combat que mènent ces messieurs et dames pour une élection sans fraude nous parait bien superfétatoire. On pourrait se demander comment des néophytes — comme on le leur reproche — pourraient réussir à commettre une fraude à grande échelle en quelques semaines. A ces vaincus et aux déjà aigris, on leur conseillerait volontiers d’aller à la reconquête des voix plutôt que de polluer un environnement politique qui a réussi une alternance sans contestation. Personne ne pouvant plus escamoter des élections dans ce pays. A preuve par la maestria avec laquelle l’inspecteur général d’Etat Mouhamadou Makhtar Cissé a organisé la présidentielle de mars dernier à l’issue de laquelle le pouvoir qu’il a servi a été battu. Et le candidat de l’ex-majorité a félicité son vainqueur aux yeux du monde entier admiratif. Opposants lilliputiens, aux urnes, et cessez d’amuser la galerie avec vos fausses jérémiades ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
INTERDICTION DE SORTIE «LE TEMOIN » PERSISTE ET SIGNE !
Dans son édition d’avant-hier, « Le Témoin » a publié en exclusivité un extrait de la longue liste d’anciens dignitaires du président Macky Sall interdits de sortie du territoire national. Dès la parution de notre article, des cancres aux cerveaux très limités se sont levés pour tenter de « déchirer » cette liste sans aucun argument valable. D’abord, nous tenons à préciser que l’Etat n’a rendu publique aucune liste. Par contre, c’est « Le Témoin » qui a réussi à traquer cette liste discrètement remise à la Police des frontières pour y débusquer une dizaine d’anciens dignitaires interdits de quitter le pays. « Le Témoin » persiste fermement et signe que les gens mentionnés dans son article font tous bel et bien l’objet d’une interdiction de sortie du territoire national. Tous sans exception. Par ailleurs, nous avons vu et entendu le nommé Samuel Sarr s’auto-glorifier d’avoir quitté le pays sans expliquer quand et comment ? En tout cas, il n’est pas étonnant de voir de richissimes voleurs à col blanc négocier leur « culpabilité » pour sortir du pays afin de pouvoir aller s’approvisionner en liquidité dans les paradis fiscaux. Ou alors passer par la Mauritanie ou la Gambie ? Nous, en tant que journalistes, notre job c’est de dire qu’il y a une liste transmise à la DPAF et que telle et telle personnes y figurent. Maintenant, que des personnes faisant l’objet d’une interdiction de sortie se retrouvent quand même à l’étranger, ce n’est pas notre tasse de thé !
SORTIE DE SERIGNE MOUSTAPHA SY UN PR WADE PEUT EN CACHER UN AUTRE !
Pour devoir de vérité, « Le Témoin » quotidien avait fait une objection sur la sortie de Serigne Moustapha Sy à propos de l’ancien directeur de l’Hôpital Principal de Dakar, feu Pr Boubacar Wade. Hier, un très proche talibé de Serigne-Bi a frappé à la porte de notre rédaction pour apporter des précisions suivantes : « Comme l’a bien souligné « Le Témoin », le médecin-général Boubacar Wade est décédé en août 2020 c’est-à-dire trois (03) ans avant l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko en juillet 2023. Et lors de sa conférence de Gamou à Tivaouane, le guide religieux des Moustarchidines Serigne Moustapha Sy voulait faire allusion au Professeur Khalifa Ababacar Wade qui fut chef du département d’anesthésie réanimation et devenu aujourd’hui le médecin personnel du président de la République Bassirou Diomaye Faye en remplacement du général de brigade Mouhamadou Mbengue. Et lorsque l’opposant Ousmane Sonko était interné à la Réanimation, c’est le Pr Khalifa Ababacar Wade qui était son médecin-réanimateur. Et non le médecin-général Boubacar Wade effectivement décédé avant la survenue de tous ces faits » a tenu à préciser notre hôte, histoire de conforter Serigne Moustapha Sy dans ses déclarations. Comme quoi, un Professeur Wade peut en cacher un autre. Dont acte, Serigne Bi !
LEGISLATIVES LE DG DES ELECTIONS CARBURE A 200% ET PREND SIX ARRETES
S’il y a un haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur qui ne dort plus et qui carbure à…200%, c’est bien le directeur des Elections Birane Sène. Depuis l’annonce de la tenue des législatives le 17 novembre prochain, le patron de la DGE sait que la réussite de scrutin dépend uniquement, ou en tout cas grandement, de lui. Alors connaissant parfaitement les rouages de la Direction des Elections puisqu’il y occupait avant sa nomination comme DGe le poste directeur de la Communication avant de succéder au commissaire Thiendella Fall, le magistrat Birane Sène ne perd du temps. L’illustration parfaite est à voir dans les actes pris ce jeudi 19 septembre. Six arrêtés portant d’abord sur le montant de la caution et le nombre de documents de propagande pris en charge par l’Etat pour chaque liste de candidats. Ensuite sur l’organisation technique de l’impression des bulletins de vote. Puis celui fixant le format et la couleur des enveloppes de vote. Il y a aussi l’arrêté fixant les modèles de déclaration d’investiture et de candidature. On retiendra aussi celui instituant la Commission de réception des dossiers de déclaration de candidatures et enfin l’arrêté portant composition, organisation et fonctionnement de la Commission de réception et d’instruction des dossiers de demande d’accréditation des missions d’observation électorale. Pour vous dire que, tout simplement, le magistrat Birane Sene et ses équipes ne chôment pas. Ils portent une lourde responsabilité sur leurs épaules.
ATEL : ME ELHADJI DIOUF TITILLE KHALIFA SALL
Lors de la rencontre de l’Alliance pour la transparence des élections législative (ATEL), Maitre El Hadji Diouf, fidèle à son tempérament, a interrompu Khalifa Sall, président de la coalition Taxawu Sénégal, alors qu’il déclinait le programme du jour. Il a proposé de transformer la plateforme de lutte en une grande coalition. « Nous devons évoluer vers un vaste mouvement politique. Nous ne devons pas chercher à combattre qui que ce soit ou à obtenir des postes. Organisons-nous en coalition et déposons nos listes aujourd’hui », a-t-il proposé. Sa proposition a toutefois été rejetée par une grande partie des opposants présents. Khalifa Sall n’a pas hésité à remettre Maitre El Hadji à sa place : « Ce n’est pas à l’ordre du jour. Ce qui nous intéresse, c’est de mettre en place une structure de lutte avec pour objectif de faire face au régime actuel. L’heure est à la vigilance pour empêcher toute fraude lors du scrutin législatif du 17 novembre prochain » a recadré l’ancien maire de Dakar.
DOUANES SAISIE DE MEDICAMENTS D’UNE CONTREVALEUR DE 620 MILLIONS DE FRS
La Douane a réalisé trois opérations de saisie de médicaments et de devises d’une contrevaleur de 620millions de frs. D’abord, ce mardi 17 septembre, des médicaments d’une contrevaleur de 455millions CFA ont été interceptés en haute mer La Brigade maritime des Douanes de Mbour, Subdivision du Littoral Sud, Direction régionale des Unités maritimes était à la manoeuvre. Les médicaments saisis sont essentiellement des antibiotiques, des anti-inflammatoires, des antipyrétiques et des aphrodisiaques conditionnés dans plusieurs cartons. Quatre individus ont été arrêtés au cours de l’opération. Ensuite à Birkelane, 226 kg de médicaments ont saisis. Selon la Division Communication de la Douane, c’est suite à l’exploitation judicieuse d’un renseignement que la Brigade mobile des Douanes de Kaffrine, Subdivision de Kaffrine, Direction régionale des Douanes du Centre, a filé et immobilisé une berline de type Peugeot 504 remplie de faux médicaments. L’opération a eu lieu le mercredi 18 septembre 2024 aux environs de 6h 30mn entre Mbéné Mamour et Loumène dans la commune de Ndiognick, département de Birkilane. La cargaison saisie est composée de centaines de cartons de DYCLOSA 50 d’un poids total de 226 kg. La contrevaleur des médicaments est estimée à près de 80 millions de francs CFA. Enfin à Kidira, une saisie de médicaments d’une contrevaleur de 21 millions CFA a été effectuée. La saisie fait suite à un renseignement qui a permis de découvrir la marchandise frauduleuse le mercredi 04 septembre, vers 19h, dans une cabane de fortune non loin de la localité de Sinthiou Diohé à quelques encablures de Kidira.
… ET DE 64 MILLIONS DE FRS DE NICHES SOUS LES HABITS D’UN PASSAGER
Toujours avec la Douane. Dans le cadre de la lutte contre le faux monnayage et le trafic de devises, les agents de la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum, Subdivision de Tambacounda, Région douanière du Sud-est ont, lors d’un service de contrôle de véhicules de transport en commun, interpelé le dimanche 15 septembre 2024, un individu au comportement suspect et dont l’accoutrement recommandait une fouille corporelle. Les soupçons des agents allaient se confirmer car la personne avait dissimulé des billets de banque sous ses vêtements. Pour un total de 64 612 368 francs CFA.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 20 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, ENQuête, Walf Quotidien, Révélation Quotidien, L'As, Libération, Le Quotieien, Bes Bi le jour, L'Observateur
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Baadoolo - Sunu nawet bii… sunu nawet bii
Reewmi daal nii laniou koy baayee ! On attend des solutions, ministre di daw ress. Il ne faut pas que le Projet tombe à l’eau. C’est vrai que Bilan day tiiteul, surtout quand on va vers des élections. Nawet moom, Yallaa ko moom. Après, l’eau de pluie peut être source de bonheur pour nos paysans notamment. Ou source de malheur pour ceux qui sont exposés à des inondations. Mais «nawet bi dou souniou nawet», c’est tuer la continuité. Alors, Brt bi dou sen Brt... Sunu Brt nioun nieupp leu. Hamnaa 2025, on va chanter «sunu nawet bii… sunu nawet bii», comme «sunu mandat bi».
Inondations à Touba Un enfant de 4 ans tué par l’affaissement d’un mur
Un quatrième mort a été enregistré à Touba, ce jeudi. Après les fortes pluies qui se sont abattues tout dernièrement sur la capitale du mouridisme, un enfant d’environ quatre ans a perdu la vie à Touba Guédé, suite à l’affaissement d’un mur. L’enfant, qui était évacué au centre de santé de Guédé, a finalement succombé à ses blessures. Ce qui porte le bilan à 4 décès.
«Malade mental armé» tué lors d’une opération à Bounkiling La Dirpa apporte des précisions
La Direction de l’information et des relations publiques des Armées (Dirpa) a apporté des précisions, suite à l’affaire du «malade mental armé», abattu par balle à Bounkiling. «Lors d’une patrouille régulière de sécurisation le 16 septembre 2024, les militaires déployés dans le secteur de Kandion Mangana ont été alertés par le chef dudit village leur demandant de porter secours à des habitants menacés par un individu armé d’une machette et d’un couteau. Arrivés sur les lieux, les militaires l’ont interpelé pour lui demander de déposer ses armes, ce qu’il a catégoriquement refusé», indique le communiqué. L’Armée d’ajouter : «L’individu a brusquement foncé sur l’un des éléments de la patrouille. C’est dans ce contexte que ce dernier a ouvert le feu, le touchant mortellement». La Dirpa assure que l’enquête a été confiée à la Gendarmerie nationale pour établir «les circonstances exactes de ce malheureux incident».
Inondations à Touba - La Plateforme Nay lér déterre l’affaire Onas
Les inondations meurtrières qui frappent la ville de Touba sont, selon la Plateforme Nay lér, une occasion de «s’interroger sur l’effectivité des travaux de curage des canaux préhivernaux» confiés à l’Onas. Babacar Mbaye Ngaraf et ses camarades estiment que «si ces opérations sont faites dans les règles on ne doit pas connaître de stagnation des eaux dans les coins bénéficiaires de canalisation» comme les alentours de la grande mosquée de cette ville sainte. «Voilà pourquoi les accusations de l’ex-Dg Cheikh Dieng portant sur une mafia, un système, qui maintient les inondations au Sénégal, ne doivent pas être passées sous silence. Le ministre en charge du secteur continue de narguer les Sénégalais sous le regard indifférent, impuissant et inactif du président de la République. On ne sait d’où est-ce que ce ministre tire sa puissance», ont-ils raillé dans un communiqué.
Attaques terroristes au Mali Le Sénégal «condamne avec la plus grande fermeté»
Après les attaques terroristes survenues à Bamako le mardi 17 septembre, dans une école de gendarmerie et à l’aéroport militaire de Bamako et qui ont occasionné des pertes en vies humaines et des blessés, l’État du Sénégal a réagi à travers le ministère de l’Intégration africaine et des affaires étrangères. Dans un communiqué daté du 18 septembre, Dakar a exprimé sa tristesse face à cette situation avant de «condamner avec la plus grande fermeté, toutes les tentatives visant à porter atteinte à l’intégrité du Mali». Le régime du Président Bassirou Diomaye Faye a, par ailleurs, «réitéré toute sa solidarité» au gouvernement et présente ses condoléances au peuple malien.
Agence de promotion de la Cedeao Le Dg de l’Apix, Bakary Séga Bathily, nouveau Sg
L’Assemblée générale de l’Agence de promotion de la Cedeao (Ipawas) s’est déroulée à Banjul du 17 au 19 septembre. Lors de cette rencontre, le Directeur général de l’Apix, Bakary Séga Bathily, a été élu Secrétaire général de l’association. La présidence est assurée par le Nigéria et le Cap-Vert occupe la vice-présidence. Ils sont tous élus pour un mandat d’un an renouvelable. Pour rappel, l’Ipawas regroupe l’ensemble des agences en charge de la promotion des investissements dans les États membres. Cette nouvelle organisation devrait permettre à nos pays de mieux tirer parti des chaînes de valeur régionales et d’attirer davantage d’investissements privés, indique le communiqué.
Saisie de médicaments et devises Une contrevaleur de 620 millions de FCFA
Des médicaments d’une contrevaleur de 455 millions Cfa ont été interceptés en haute mer par la brigade maritime des douanes de Mbour. L’opération réalisée, mardi dernier, s’est soldée par la saisie d’antibiotiques, d’anti-inflammatoires, d’antipyrétiques et d’aphrodisiaques conditionnés dans plusieurs cartons. Il résulte du communiqué de la Douane que ces produits etaient soigneusement dissimilés à bord d’une pirogue arraisonnée par la patrouille. Quatre individus ont été arrêtés au cours de l’opération. Alors que le lendemain, les soldats de l’économie ont aussi mis la main sur 226 Kg de médicaments entre Mbéné Mamour et Loumene, dans la commune de Ndiognick, département de Birkilane dont la contrevaleur se chiffre à 80 millions.
Secours et solidarité nationale pour les populations sinistrées
Le Chef de l’Etat a donné des instructions fermes au gouvernement pour la prise en charge des sinistrés des inondations. En conseil des ministres, Bassirou Diomaye Faye a présenté d’abord les condoléances de la nation aux familles éplorées avant d’exhorter le gouvernement à prendre toutes les mesures urgentes en vue d’organiser les secours et de déployer la solidarité nationale pour les populations sinistrées sur l’étendue du territoire national.
Anniversaire du naufrage du bateau le Joola
Le drame maritime qui a battu le record mondial sera commémoré par le gouvernement. Le chef de l’Etat a évoqué hier en conseil des ministres le 22e anniversaire du naufrage du bateau le Joola prévu le 26 septembre 2024 à Ziguinchor et à Dakar. Le président de la République a rappelé qu’il constitue la plus grande tragédie qu’a connue notre pays. A cet effet, le Président Diomaye a invité le Premier Ministre à prendre toutes les dispositions pour la commémoration de cet événement douloureux, de concert avec les familles des victimes.
Trois suspects du cambriolage d'une boutique à Sangalkam arrêtés
Suite au cambriolage perpétré dans la nuit du 13 au 14 septembre 2024 dans une boutique de transfert d'argent à Sangalkam, le Haut-commandement de la Gendarmerie a aussitôt ouvert une enquête. Les investigations menées par la Compagnie de Rufisque, appuyée par la Section de recherches de Dakar, ont abouti à l'interpellation, ce 17 septembre vers 03 heures, de trois (03) suspects présentant des indices graves et concordants qui présument de leur participation à ce cambriolage. Selon la gendarmerie, l'enquête se poursuit. Les malfaiteurs encagoulés, à bord d'un véhicule Pick-up, armés de fusils de chasse, auraient emporté une forte somme d'argent estimée à 20 millions de francs CFA et des téléphones portables
Un militaire ouvre le feu sur un individu à Bounkiling
Un soldat de l’armée a abattu hier un individu armé qui fonçait sur lui. Selon la Dirpa, lors d'une patrouille régulière de sécurisation le 16 septembre 2024, les militaires déployés dans le secteur de Kandion Mangana ont été alertés vers 11h00, à 2 km environ du village de Diam Weli Samba Ba, dans la commune de Bounkiling, par le chef dudit village leur demandant de porter secours à des habitants menacés par un individu armé d'une machette et d'un couteau. D’après un communiqué de la Dirpa, arrivés sur les lieux, les militaires lui demandent de déposer ses armes, ce qu'il a catégoriquement refusé. Au cours des échanges visant à le raisonner, renseigne la même source, l'individu a brusquement foncé sur l'un des éléments de la patrouille. C'est dans ce contexte que ce dernier a ouvert le feu, le touchant mortellement. La Gendarmerie nationale a ouvert une enquête qui permettra d'établir les circonstances exactes de ce malheureux incident. En tout état de cause, précise la Dirpa, cet événement tragique survient dans le cadre d'une intervention visant à sécuriser les populations, dans une région où les armées sont actuellement engagées à accompagner le retour des populations dans leurs villages.
Diomaye à New York
Le chef de l’État reprend les airs. Il a annoncé en conseil des ministres hier qu’il se rendra à New York, aux Etats-Unis, du 22 au 26 septembre 2024 pour participer au sommet de l’avenir et à l’assemblée générale des Nations unies.
Directeur des Affaires religieuses
Le chef de l’Etat a tenu sa promesse faite aux chefs religieux. Le Président Bassirou Diomaye Faye a nommé hier Djim Dramé, Maître de recherches titulaire à l’Ifan, au poste de Directeur des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés en langue arabe.
Le juge Souleymane Téliko nommé Directeur général du CFJ
Le magistrat Souleymane Téliko monte en flèche. Le banni du régime passé est devenu le chouchou du pouvoir actuel. Après son retour au pays, il a été promu hier Directeur général du Centre de Formation judiciaire (CFJ) au ministère de la Justice, en remplacement de Mademba Guèye. Dans le même sillage, la magistrate Mme Aïssé Gassama Tall est nommée Directeur général de la Protection judiciaire et sociale au ministère de la Justice. Son collègue, Mor Ndiaye devient le Directeur général de l’Office national de Recouvrement des Avoirs criminels (ONRAC) au ministère de la Justice, en remplacement de Monsieur Malick Lamotte. Mor Ndiaye fait ainsi son come-back à l’Onrac après en avoir été chassé de manière surprenante par le ministre Ismaila Madior Fall. Il aurait refusé de se soumettre aux desiderata politiciens du garde des Sceaux. Mor Ndiaye a bonne presse auprès de ses collègues pour sa probité morale et intellectuelle.
Mouhamadou Bamba Siby promu président du Centif
L’inspecteur des Impôts et Domaines Mouhamadou Bamba Siby est nommé président de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF), en remplacement de Mme Ramatoulaye Gadio Agne. Ingénieur en Génie civil, Ibrahima Tine est promu Directeur des Constructions des Palais de Justice et autres édifices au ministère de la Justice, en remplacement de Mohamed Wane.
Marième Pouye Hanne nommée préfet de Guinguinéo
L’adjointe au gouverneur de la région de Kolda, chargée des Affaires administratives, Marième Pouye Hanne, a été promue Préfet du département de Guinguinéo, région de Kaolack, poste vacant. L’administrateur civil Cheikh Samb, quant à lui, est nommé Secrétaire général de l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité, en remplacement de Babacar Ba.
Pastef appelle les militants à soutenir les sinistrés des inondations
Le Pastef a réagi, suite aux intempéries tombées au Sénégal ces dernières 48 heures et qui ont particulièrement causé à Touba des dégâts matériels importants, des déménagements forcés et des pertes en vies humaines. Dans ces circonstances douloureuses, le parti du Premier ministre Ousmane Sonko a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et exprime toute sa solidarité et sa compassion aux sinistrés. En outre, la formation politique a encouragé le gouvernement dans ses efforts pour secourir et assister les sinistrés, évacuer les eaux pluviales et apporter des solutions durables aux inondations. Cependant, pour régler durablement la problématique des inondations, il est impératif, selon le Pastef, de favoriser la concertation intersectorielle (eau, assainissement, urbanisme, aménagement du territoire, météo, protection civile, santé, armée, etc.), la démarche participative associant les populations et de tirer les leçons des échecs des programmes du régime précédent (audits techniques et financiers de leur exécution) pour plus d'efficacité et d'efficience dans l'atteinte de cet objectif. Enfin, le bureau politique national de Pastef a invité tous les patriotes à s'investir massivement, par humanisme et par devoir civique et militant, pour soutenir les familles impactées et renforcer les services étatiques déjà sur place.
La Dic ouvre l’enquête sur la torture de Pape Abdoulaye Touré
Le procureur de la République a donné suite à la plainte du coordonnateur du mouvement Sénégal Notre Priorité-SNP, Pape Abdoulaye Touré. Le parquet a envoyé un soi-transmis à la Division des Investigations Criminelles (DIC) pour l’audition des personnes suspectes. C’estla victime Pape Abdoulaye Touré qui ouvre le bal. L’étudiant sera entendu aujourd’hui à 11h par l’enquêteur en charge du dossier. Il s’ensuivra les personnes incriminées. Pour rappel, Pape Abdoulaye Touré a été victime de tortures par des gendarmes, ditil. Il s’en est sorti avec des fractures et des traumatismes à la tête.
Le Front Social et Républicain porté sur les fonts baptismaux
Les coalitions font foison ces temps. Le Front Social et Républicain est porté sur les fonts baptismaux par des responsables de la mouvance présidentielle du régime de Macky Sall. Il s’agit de l’ancienne députée Adji Mergane Kanouté, coordinatrice de la coalition «Ensemble pour Demain», de l’ancien directeur de la formation et de la communication du ministère de l’Éducation, Mouhamadou Moustapha Diagne et Magatte Ngom, Cocoordinateur de la «coalition Gor», Alassane Cissé coordinateur de la «Coalition Domou Rewmi» et l’ancienne députée du Jëf Jël, Mme Mously Diakhaté, présidente du Mouvement A3J. Le comité d’initiative tient un point de presse aujourd’hui pour décliner sa feuille route.
Un bus intercepté pour surcharge
Le ministre des Transports ne badine pas avec les surcharges des véhicules de transport en commune. Malgré les menaces du ministre El Malick Ndiaye, de conducteurs n’en ont cure. Le conducteur d’un bus en provenance de Diaobé pour Dakar l’a vérifié à ses dépens. Un des passagers a alerté sur les réseaux que le bus est surchargé parce que le chauffeur y a installé des chaises. C’est ainsi que le ministère des Transports, en collaboration avec celui des Forces armées, a saisi la gendarmerie de Gouloumbou qui a arrêté le bus. Le conducteur a été verbalisé, les passagers en surnombre sont débarqués. Le chauffeur leur a remis leurs billets. Seulement, le permis de conduire sera envoyé en commission.
Il créé un faux un compte tik tok pour escroquer ses cibles
La dame A. Diop a été victime d’usurpation d’identité. Son bourreau n’est personne d’autre que le sieur A. Sow. Celui-ci a créé un faux compte tik tok avec ses images pour escroquer ses cibles. Selon la victime âgée de 27 ans, l’usurpateur est en train d’arnaquer des gens, particulièrement une personne résidant aux USA et répondant au nom d'Amadou Sow dit Baba. Ce dernier qui se dit amoureux de la plaignante a envoyé à plusieurs reprises de l’argent à son bourreau. Ces agissements sont de nature à porter atteinte à son honneur et à sa réputation d’où sa plainte. Toutefois, elle renseigne que le sieur Amadou Sow avait promis à l’usurpateur de son identité un téléphone portable de marque IPhone qu'un livreur devait récupérer. Interrogé à deux reprises par les limiers, le mis en cause a contesté les faits. Après l’exploitation de son téléphone, il est passé aux aveux. Selon A. Sow, sa grande sœur, son acolyte, n’est pas mêlée à cette affaire. A l’en croire, au courant du mois d'avril 2024, alors que sa grande sœur Mama Sall l'avait envoyé lui faire une photocopie de sa carte d'identité biométrique, il en a profité pour acheter une carte sim qu’il a identifié avec ladite pièce. Alors l'idée lui est venue d'ouvrir un compte Tik Tok «@chantalsallo» lié au nom de la plaignante A. Diop, pour y publier en «Stories» les vidéos de cette jeune fille. Face au juge des flagrants délits de Dakar, le mis en cause a réitéré avoir pris les photos de la partie civile, sur Instagram. Il a escroqué 60 mille francs. La défense a plaidé la clémence prétextant que son client est un villageois qui a voulu jouer avec les charmes de l'internet. Le prévenu a été déclaré coupable et condamné à deux ans assorti de sursis.
KEEMTAAN Gi - METTRE FIN AU CIRQUE
Allez, c’est parti ! Le 17 novembre, c’est déjà maintenant. L’Assemblée nationale qui sortira de ces consultations devra incarner la vraie rupture. Il s’agira impérieusement de revenir aux fondamentaux qui avaient cours avant que Père Wade ne vienne tout brouiller. Quant à l’ex-Chef, il avait perfidement réussi la clochardisation de cette institution en envoyant y siéger des individus qui n’auraient jamais dû y mettre les pieds. Des députés d’une sidérante vacuité intellectuelle en plus de leur manque de tenue et de retenue. Des mégères aux comportements dignes de vieilles catins des faubourgs de Paris — ou, plus simplement, de nos bornes-fontaines — y faisaient le spectacle. Le Parlement qui a été dissous, il y a quelques jours, était affligeant par la qualité de ses membres. Des personnages du genre d’une Coura Macky avaient réussi à en faire une sorte de basse-cour avec des disputes de femmes au puits voire des attaques en dessous de la ceinture. Sa dissolution était devenue une exigence de salubrité publique. Cette Assemblée procédait de la volonté de l’ex-Chef qui choisissait lui-même « ses » députés qui lui devaient respect et obéissance en plus de voter sans récriminations ni murmures ses lois les plus scélérates. Une Chambre d’enregistrement à la majorité mécanique dont le président a été installé sous forte protection de la gendarmerie. Un président choisi également pour sa docilité et servilité à la famille de celle qui était considérée comme la vice-présidente de la République. Le 17 novembre prochain, les députés élus devront être des hommes et femmes détachés de la servitude du Prince pour être de vrais représentants d’un peuple souvent dégoûté par le comportement peu digne de ceux qui étaient censés le représenter. Il faudra à la 15ème législature des femmes et hommes rompus à la tâche et qui pourront lire et décortiquer les textes de lois et autres documents budgétaires pour ne pas voter aveuglement tout ce qu’on leur présentera. Au soir du 17 novembre, il faudra surtout mettre fin au verbiage stérile de néo-opposants sans aucune consistance électorale et qui se croient sortis de la cuisse de Jupiter, pérorant sur tous les sujets en dévoilant leur indigence intellectuelle. Bref que les électeurs fassent en sorte que ceux qui se donnent le droit de l’ouvrir à tout propos sans disposer d’un quelconque poids électoral la ferment définitivement ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
SORTIE DE SERIGNE MOUSTAPHA SY OBJECTION SUR FEU PR WADE ?
Lors du Gamou de Tivaouane, le guide religieux des Moustarchidines Serigne Moustapha Sy a fait une conférence aux allures d’un sermon politique pour tenter de solder ses comptes avec le Premier ministre Ousmane Sonko. Evidemment pour réclamer sa part du gâteau « Pastef » alors qu’il n’avait pas soutenu la coalition Diomaye-Président lors de la présidentielle 2024. Mieux, Serigne-Bi n’a jamais cru à la victoire de Bassirou Diomaye Faye. Comme la plupart des guides religieux d’ailleurs. Ni en chapelet, ni en rêve ! Poursuivant, Serigne Moustapha Sy a déclaré ceci : « Lorsque Ousmane Sonko était tombé dans le coma puis évacué à l’hôpital Principal, j’ai aussitôt téléphoné à mon talibé Pr Babacar Wade, le médecin-chef, pour lui demander de veiller sur sa sécurité. Pour mieux le protéger, Pr Wade avait même décidé de ne plus rentrer chez lui. Car j’avais des informations que le régime voulait le liquider. De même que Pape Allé Niang…» a déclaré Serigne Moustapha Sy avec certitude devant des milliers de talibés. Pour devoir de vérité, « Le Témoin » quotidien fait une objection : Serigne-Bi a dû oublier que le Médecin-général Boubacar Wade — qui n’était pas médecin-chef mais directeur de l’hôpital Principal de Dakar — est décédé le dimanche 30 août 2020. C’est-à-dire trois (03) ans avant l’arrestation suivie de l’internement de l’opposant Ousmane Sonko dans ce même hôpital Principal de Dakar. C’était le 28 juillet 2023. Mieux, l’ancien directeur de l’Hôpital Principal Professeur Boubacar Wade avait pris sa retraite bien avant l’arrestation d’Ousmane Sonko. « Le Témoin » se demande alors si Serigne-Bi Moustapha Sy n’aurait pas vu dans ses rêves spirituels un autre…Professeur Wade. EUSKEY! LEGISLATIVES BASSIROU DIOMAYE APPELLE A DE LARGES CONCERTATIONS
Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a informé le Conseil avoir pris deux décrets portant convocation du corps électoral et répartition dessièges des députés à élire au scrutin majoritaire départemental. Ainsi, il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions afin d’assurer la bonne tenue du scrutin pour les électeurs sénégalais établis sur le territoire national et ceux résidant à l’étranger. Sur ce, le président de la République a invité le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en charge des élections, à engager des concertations avec la Commission électorale nationale autonome (CENA), les acteurs politiques et les organisations impliquées afin de partager toutes les informations techniques, administratives et financières relatives aux élections législatives anticipées du dimanche 17 novembre 2024, informe le communiqué du Conseil des Ministres. Enfin, le chef de l’Etat a demandé au ministre chargé des élections de déployer une vaste campagne de communication auprès des acteurs politiques et du public pour préciser, dans la transparence, les règles d’organisation du scrutin et de déroulement de la campagne électorale. A propos de ces élections législatives, Le Témoin a appris que la date limite de dépôt des listes est fixée au 29 de ce mois de septembre. C’est dire que les partis et coalitions n’auront guère de temps pour les confectionner !
LE JUGE SOULEYMANE TELIKO NOMME DG DU CENTRE DE FORMATION JUDICIAIRE
Selon le communiqué du Conseil des Ministres de ce mercredi 18 septembre 2024, Monsieur Souleymane TELIKO, Magistrat, matricule de solde n°516 912/Z, est nommé Directeur général du Centre de Formation judiciaire (CFJ) au Ministère de la Justice. Il remplace à ce poste Monsieur Mademba GUEYE, appelé à d’autres fonctions, informe le document. Un autre magistrat Madame Aïssé Gassama TALL est nommée Directeur général de la Protection judiciaire et sociale au Ministère de la Justice, poste vacant. Autres nominations. Monsieur Ibrahima TINE, Ingénieur en Génie civil, est nommé Directeur des Constructions des Palais de Justice et autres édifices au Ministère de la Justice, en remplacement de Monsieur Mohamed WANE. Madame Marième Pouye ANNE, Administrateur civil, précédemment adjoint au Gouverneur de la Région de Kolda, chargé des Affaires administratives, est nommée Préfet du Département de Guinguinéo, région de Kaolack, poste vacant. Monsieur Cheikh SAMB, Administrateur civil principal, est nommé Secrétaire général de l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité, en remplacement de Monsieur Babacar BA, appelé à d’autres fonctions. La Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) a un nouveau patron. Il s’agit de Mouhamadou Bamba Sidy, Inspecteur des impôts et domaines de classe exceptionnelle nommé président de la CENTIF. Il remplace à ce poste Madame Ramatoulaye Gadio Agne. Enfin Monsieur Djim DRAME, maître de recherches titulaire à l’IFAN, est nommé directeur des Affairesreligieuses et de l’Insertion des diplômés en langue arabe.
NOMINATION MOR NDIAYE REMPLACE MALICK LAMOTTE ET RETROUVE SON POSTE DE DG DE L’ONRAC
Restons avec les nominations du Conseil des ministres de ce mercredi 18 septembre pour s’arrêter à une décision qui rassemble fort à du « Jubanti ». En effet le magistrat Mor NDIAYE nommé Directeur général de l’Office national de Recouvrement des Avoirs criminels(ONRAC) au Ministère de la Justice en remplacement de Monsieur Malick LAMOTTE, fait un retour à son fauteuil. Il remplace son remplaçant. Mor Ndiaye, qui occupait cette fonction, aurait été limogé en cours de mandat à la surprise générale par l’ancien président de la République Macky Sall en juillet 2023. Ce alors que le brillant magistrat Mor Ndiaye était en train de faire un excellent travail à la tête de cet office qu’il avait créé à partir de rien avant de le rendre opérationnel et très efficace. C’est en violation flagrante de l’art 8 de l’Onrac qui indique que le directeur général de l’Office est nommé pour un mandat unique de 6 ans non renouvelable que l’ancien président de la République avait limogé Mor Ndiaye. Nommé en 2021, il devait terminer son mandat en 2027. A la suite de magouilles au sein du ministère de la Justice, il avait été écarté injustement alors qu’il lui restait encore près de quatre ans à faire à la tête de l’ONRAC. Il vient de bénéficier de l’effet « Jubanti » grâce au président de la République, au Premier ministre et au ministre de la Justice. Car, pour le cas de Mor Ndiaye, c’est une injustice flagrante qui vient d’être réparée !
LEGISLATIVES LA DGE RAPPELLE LES REGLES DU JEU AUX PARTIS ET COALITIONS
Le Directeur général des élections a tenu à rappeler les règles du jeu aux partis politiques légalement constitués, aux coalitions de partis politiques légalement constituées et aux entités regroupant des personnes indépendantes. En application de la décision du Conseil constitutionnel n° 2/C/2024 du 10 juillet 2024 et conformément aux dispositions des articles L.37 alinéa 6, L.175 alinéa 2 du Code électoral et des articles 4, 5 et 6 du décret n° 2024-1981 du 13 septembre 2024, il informe que pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 : « les dispositions du Code électoral relatives au parrainage ne sont pas applicables. Aussi, rappelle la DGE, le montant de la caution aux dernières élections législatives est maintenu ainsi que l’adoption du fichier de la dernière élection, base de l’organisation des élections législatives anticipées. La répartition des sièges au scrutin majoritaire départemental appliquée lors des élections législatives du 31 juillet 2022, aussi, reste maintenue ».
LEGISLATIVES LE PDS INSTALLE SES COMITES ELECTORAUX AU PLUS TARD LE DIMANCHE 22 SEPTEMBRE
C’est le branle-bas au sein des états-majors politiques pour ne pas rater le virage des législatives de novembre 2024. C’est dans ce cadre que le Parti démocratique sénégalais (Pds) va mettre en place ses comités électoraux au plus tard le dimanche 22 septembre. En attendant d’apprécier s’il va aller en coalition parce que les Libéraux se disent ouverts à toutes les alliances conformes à ses objectifs, le PDS monte ses comités électoraux dont la principale mission, souligne le SG Me Abdoulaye Wade dans une circulaire, est la prise en charge de toutes les opérations électorales au niveau de la commune ou du département. Outre les délégués communaux, chaque comité électoral aura comme membre de droit les députés, le Président et les vice-présidents du Conseil départemental et les maires ainsi que leurs adjoints.
SINISTRES DE TOUBA : SERIGNE MOUNTAKHA MBACKE OFFRE 200 MILLIONS DE FRS
Face aux inondations qui ont durement frappé la ville sainte de Touba, le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a mobilisé une aide financière de 200 millions FCFA pour venir en aide aux victimes. Cette annonce a été faite ce mercredi par son porte-parole, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr, lors d’une déclaration publique. En plus de cette contribution, le Khalife a lancé un appel à toutes les bonnes volontés, les exhortant à faire preuve de solidarité et de soutien envers les sinistrés de la cité religieuse. Dans un geste de générosité, Serigne Mountakha Mbacké a également annoncé qu’il entreprendra la construction gratuite de maisons pour les familles touchées par ces intempéries. Ce geste témoigne de l’engagement du khalife général des mourides à soutenir la communauté dans ces moments de difficulté, en plaçant l’entraide et la fraternité au cœur de l’action humanitaire. Face à la presse, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, le chef religieux de Guédé a précisé qu’il s’agit d’un premier geste. La gestion de ce fonds destiné aux familles nécessiteuses a été confiée à l’association Touba Ca Kanam, au dahira Hizbut Tarquiyah et à la commune de Touba.
TOUBA 03 MORTS DESORMAIS … SANGUE TALL ELECTROCUTE
La pluie n’a décidément pas fini de causer des malheurs aux populations de Touba. Un jeune est décédé hier suite à une électrocution. Sangue Tall, habitait le quartier Keur Niang. De bonne volonté, il était en train de venir en aide à des sinistrés. S. Tall est mort par électrocution au moment où il tentait de pomper les eaux pluviales. « Il était en train de manipuler l’appareil. Malheureusement, il a reçu une décharge électrique», confie le témoin Maka Thiamà Seneweb. Malgré les tentatives de secours, Sangue Tall a fini par rendre l’âme. Son corps sans vie a été déposé à la morgue de la localité.
LES PREPARATIFS DES LÉGISLATIVES ANTICIPÉS DU 17 NOVEMBRE AU MENU DE LA PRESSE DU JOUR
Les quotidiens parus ce jeudi, s’intéressent aux préparatifs des législatives du 17 novembre prochain
Dakar, 19 sept (APS) – Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS s’intéressent pour la plupart aux préparatifs des législatives du 17 novembre prochain, sujet qui alimente le plus la livraison du jour des journaux.
Le Soleil, par exemple, annonce qu’en perspective de ces législatives convoquées suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, le 12 septembre dernier, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, dont les services ont en charge le processus électoral, va ouvrir ‘’des concertations avec la Cena [la Commission électorale nationale autonome], les acteurs politiques et les organisations impliquées’’.
‘’l’Etat accélère la cadence’’, titre Sud Quotidien, suite à la publication en considérant des décrets, portant convocation du corps électoral et répartition des sièges de députés à élire au scrutin majoritaire départemental pour ces législatives anticipées.
Concernant le dépôt des listes, Les Echos font observer que les états-majors ‘’n’ont qu’une dizaine de jours pour déposer leurs listes’’. L’Observateur redoute ‘’le présage d’une période contentieuse pré-électorale et le piège du temps pour l’opposition’’.
‘’La réduction des délais par le président Bassirou Diomaye Faye soulève déjà des vagues et laisse présager une période contentieuse pré-électorale, en plus d’une opposition prise dans le piège du temps’’, indique cette publication.
‘’L’opposition face à des alliances et investitures en 10 jours’’, fait observer le quotidien Bès Bi Le Jour, pointant également le raccourcissement des délais de dépôt des candidatures. ‘’La loi du fait accompli’’, affiche à ce sujet le journal.
L’As précise justement que le dépôt des listes ‘’commence le 28 septembre’’, la caution de 15 millions de francs CFA restant ‘’inchangée par rapport à la dernière présidentielle’’, alors que ‘’le parrainage a été abandonné pour ces joutes’’.
Le quotidien Enquête constate à son tour que les choses ‘’s’accélèrent’’, alors que le processus électoral pour ces législatives anticipées ‘’entre dans une phase décisive’’. ‘’Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a demandé au ministre chargé des élections de déployer une vaste campagne de communication auprès des acteurs politiques et du public’’, informe le journal.
Il ajoute que l’objectif poursuivi à travers cette initiative est de ‘’préciser, dans la transparence, les règles d’organisation du scrutin et le déroulement de la campagne électorale’’.
Pendant ce temps, le duo au pouvoir essuie les critiques de l’opposition, au sujet des inondations et de l’émigration clandestine notamment, des sujets sur lesquels surfe par exemple Bougane Guèye Dany.
Le président de Gueum Sa Bopp Les Jambars ‘’se défoule sur Sonko, Diomaye, Mimi…’’, en dénonçant une ‘’confusion des rôles au sommet de l’Etat’’, rapporte Vox Populi.
Bougane Guèye Dany a animé mercredi un ‘’open presse’’, au cours duquel il ‘’n’a pas mâché ses mots pour exprimer une opposition ferme à ce qu’il qualifie de +totalitarisme rampant + et de manipulation des institutions de la République pour servir les intérêts d’un homme, Ousmane Sonko’’.
‘’Bougane, volcan XXXL’’, affiche sur ce sujet Source A, Tribune titrant : ‘’Bougane détruit le système, menace Sonko et Diomaye’’. Le Mandat souligne que lors de cette rencontre avec les journalistes, Bougane Guèye Dany ‘’a livré un discours virulent contre le Premier ministre Ousmane Sonko et son gouvernement’’.
Il a notamment ‘’dénoncé la gestion des catastrophes naturelles’’, non sans exprimer ‘’sa solidarité avec les victimes des inondations récentes à Touba et Kaolack, avant de critiquer sévèrement la gestion gouvernementale’’ de ce problème, ajoute Le Mandat.
Sur ce même sujet, Le Quotidien rapporte que le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, ‘’appelle au secours’’ et ‘’débloque 200 millions’’ de francs CFA au profit des sinistrés des inondations à Touba.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 19 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, Walf Quotidien, Libération, Révélation Quotidien, L'As, Le Quotidien, EnQuête, Bes Bi le jour, L'Observateur
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, Walf Quotidien, Libération, Révélation Quotidien, L'As, Le Quotidien, EnQuête, Bes Bi le jour, L'Observateur