Dakar, 25 sept (APS) – ‘’Un siècle d’humanisme se referme’’, ‘’Un baobab s’effondre’’, ‘’Une vie cent fins’’, ‘’témoin de son époque et figure incontournable de la scène nationale sénégalaise’’, ‘’un patrimoine mondial’’: les quotidiens reçus mercredi à l’APS rendent hommage à l’ancien Directeur général de l’Unesco, Amadou Mahtar Mbow, décédé, mardi, à l’âge de 103 ans.
Selon le quotidien Bës Bi, ‘’une bibliothèque s’est éteinte avec le rappel à Dieu du professeur Amadou Mahtar Mbow. C’est un pan de l’histoire du Sénégal qui s’effondre’’. Le journal revient sur le parcours de ‘’cette personnalité emblématique, enseignant, homme politique et premier Noir Directeur général de l’Unesco’’ et note que depuis l’annonce de son décès, ‘’les réactions et témoignages se sont enchainés sur cette figure incontournable du monde intellectuel’’.
‘’’Un siècle d’humanisme se referme’’, selon L’As qui écrit : ‘’Beaucoup ne peuvent se targuer d’avoir sa longévité. Beaucoup ne peuvent se targuer, d’avoir son parcours. Amadou Mahtar Mbow est un météore aux confluents de deux siècles qu’il a su illuminer. C’est un passeur d’humanité et d’excellence. Né à Louga en 1921, il fait partie du cercle fermé des rares Sénégalais qui portent à eux seuls le prestige de tout un pays. Comme Senghor, Cheikh Anta Diop, Souleymane Bachir Diagne, Baye Niasse, Sadio Mané, son nom se confond avec le Sénégal à l’étranger’’.
Le Quotidien salue ‘’une vie cent fins’’. ‘’Amadou Mahtar Mbow est un mortel : il est décédé hier à l’âge de 103 ans, après avoir traversé les époques et les générations. Mais, il restera éternel comme le montre sa longévité au service de son pays. C’est le dernier plus grand témoin de l’histoire politique moderne du Sénégal. Le dernier des 10 ministres du premier gouvernement du pays mis en place le 20 mai 1957. Le dernier père fondateur du Sénégal en vie après les décès de Senghor, Dia, Abdoulaye Ly, entre autres, qui étaient les poutres d’une Nation sénégalaise en construction. Il l’a accompagnée jusqu’après l’âge adulte en mettant son expertise, son expérience et son amour à son service’’, souligne la publication.
”Amadou Mahtar Mbow, à jamais !’’, s’exclame Sud Quotdien, soulignant que c’est ‘’un monument de l’éducation et de la culture, le père du Nouvel ordre mondial de l’information et de la communication qui s’est effondré’’.
Selon Le Soleil, ‘’un baobab s’affaisse’’. Le journal qui salue ‘’une vie au service de la mémoire et de l’identité’’ se fait écho des hommages unanimes à ‘’un géant de la vie politique sénégalaise’’. Dans le quotidien, le chef de l’Etat souligne que Amadou Mahtar Mbow ‘’laisse un héritage inestimable marqué par son combat pour une justice éducative et culturelle mondiale’’.
”Témoin de son époque et figure incontournable de la scène nationale sénégalaise, le quotidien EnQuête souligne que Amadou Mahtar Mbow n’a jamais cédé à l’idée de prendre un repos pourtant bien mérité. Son parcours exceptionnel, marqué par des engagements tant au Sénégal qu’à l’échelle internationale, fait de lui une personnalité unanimement respectée dans un pays souvent traversé par des polémiques. Monsieur Mbow, l’un des rares personnages publics à susciter une telle admiration sans contestation, a reçu l’hommage de son peuple bien avant son décès. Il y a trois ans, à l’occasion de son centenaire, ”de nombreux compatriotes lui ont rendu un vibrant hommage, exhortant les jeunes générations à s’inspirer de son impressionnant parcours’’.
Le Sénégal a perdu ‘’son patrimoine mondial’’, dit WalfQuotidien. ”Amadou Makhtar Mbow, un nom qui brille au Sénégal, en Afrique et dans le monde. Son parcours durant sa vie d’ici bas a inspiré des générations mais dans les faits, il reste une copie unique. L’Homme a vécu avec ses convictions.
Il était l’incarnation de la sacralité de la parole. Dans un monde où le reniement est le sport favori de la classe politique, le patriarche Amadou Mahtar Mbow était d’une honnêteté remarquable. En témoignent ces innombrables mérites et l’avalanche de louanges qu’anonymes comme célébrités lui ont bien évidemment réservés. A juste titre. En ces heures de deuil quasi national, son legs ne doit pas être vain’’, écrit Walf.
LES HOMMAGES A AMADOU MAHTAR MBOW AU MENU DE LA PRESSE QUOTIDIENNE
les quotidiens parus ce mercredi rendent hommage à l’ancien Directeur général de l’Unesco, Amadou Mahtar Mbow, décédé, mardi, à l’âge de 103 ans.
Dakar, 25 sept (APS) – ‘’Un siècle d’humanisme se referme’’, ‘’Un baobab s’effondre’’, ‘’Une vie cent fins’’, ‘’témoin de son époque et figure incontournable de la scène nationale sénégalaise’’, ‘’un patrimoine mondial’’: les quotidiens reçus mercredi à l’APS rendent hommage à l’ancien Directeur général de l’Unesco, Amadou Mahtar Mbow, décédé, mardi, à l’âge de 103 ans.
Selon le quotidien Bës Bi, ‘’une bibliothèque s’est éteinte avec le rappel à Dieu du professeur Amadou Mahtar Mbow. C’est un pan de l’histoire du Sénégal qui s’effondre’’. Le journal revient sur le parcours de ‘’cette personnalité emblématique, enseignant, homme politique et premier Noir Directeur général de l’Unesco’’ et note que depuis l’annonce de son décès, ‘’les réactions et témoignages se sont enchainés sur cette figure incontournable du monde intellectuel’’.
‘’’Un siècle d’humanisme se referme’’, selon L’As qui écrit : ‘’Beaucoup ne peuvent se targuer d’avoir sa longévité. Beaucoup ne peuvent se targuer, d’avoir son parcours. Amadou Mahtar Mbow est un météore aux confluents de deux siècles qu’il a su illuminer. C’est un passeur d’humanité et d’excellence. Né à Louga en 1921, il fait partie du cercle fermé des rares Sénégalais qui portent à eux seuls le prestige de tout un pays. Comme Senghor, Cheikh Anta Diop, Souleymane Bachir Diagne, Baye Niasse, Sadio Mané, son nom se confond avec le Sénégal à l’étranger’’.
Le Quotidien salue ‘’une vie cent fins’’. ‘’Amadou Mahtar Mbow est un mortel : il est décédé hier à l’âge de 103 ans, après avoir traversé les époques et les générations. Mais, il restera éternel comme le montre sa longévité au service de son pays. C’est le dernier plus grand témoin de l’histoire politique moderne du Sénégal. Le dernier des 10 ministres du premier gouvernement du pays mis en place le 20 mai 1957. Le dernier père fondateur du Sénégal en vie après les décès de Senghor, Dia, Abdoulaye Ly, entre autres, qui étaient les poutres d’une Nation sénégalaise en construction. Il l’a accompagnée jusqu’après l’âge adulte en mettant son expertise, son expérience et son amour à son service’’, souligne la publication.
”Amadou Mahtar Mbow, à jamais !’’, s’exclame Sud Quotdien, soulignant que c’est ‘’un monument de l’éducation et de la culture, le père du Nouvel ordre mondial de l’information et de la communication qui s’est effondré’’.
Selon Le Soleil, ‘’un baobab s’affaisse’’. Le journal qui salue ‘’une vie au service de la mémoire et de l’identité’’ se fait écho des hommages unanimes à ‘’un géant de la vie politique sénégalaise’’. Dans le quotidien, le chef de l’Etat souligne que Amadou Mahtar Mbow ‘’laisse un héritage inestimable marqué par son combat pour une justice éducative et culturelle mondiale’’.
”Témoin de son époque et figure incontournable de la scène nationale sénégalaise, le quotidien EnQuête souligne que Amadou Mahtar Mbow n’a jamais cédé à l’idée de prendre un repos pourtant bien mérité. Son parcours exceptionnel, marqué par des engagements tant au Sénégal qu’à l’échelle internationale, fait de lui une personnalité unanimement respectée dans un pays souvent traversé par des polémiques. Monsieur Mbow, l’un des rares personnages publics à susciter une telle admiration sans contestation, a reçu l’hommage de son peuple bien avant son décès. Il y a trois ans, à l’occasion de son centenaire, ”de nombreux compatriotes lui ont rendu un vibrant hommage, exhortant les jeunes générations à s’inspirer de son impressionnant parcours’’.
Le Sénégal a perdu ‘’son patrimoine mondial’’, dit WalfQuotidien. ”Amadou Makhtar Mbow, un nom qui brille au Sénégal, en Afrique et dans le monde. Son parcours durant sa vie d’ici bas a inspiré des générations mais dans les faits, il reste une copie unique. L’Homme a vécu avec ses convictions.
Il était l’incarnation de la sacralité de la parole. Dans un monde où le reniement est le sport favori de la classe politique, le patriarche Amadou Mahtar Mbow était d’une honnêteté remarquable. En témoignent ces innombrables mérites et l’avalanche de louanges qu’anonymes comme célébrités lui ont bien évidemment réservés. A juste titre. En ces heures de deuil quasi national, son legs ne doit pas être vain’’, écrit Walf.
LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI 25 SEPTEMBRE 2024
La coalition «Takku Wallu Sénégal»
Les états-majors politiques avancent à grands pas dans les préparatifs des élections législatives. Ils rivalisent d’inspiration pour trouver des noms originaux de leurs coalitions. A cet effet, il nous revient que la coalition Alliance pour la République (Apr), Parti démocratique sénégalais (Pds) et Rewmi se nomme «Takku Wallu Sénégal ». Les couleurs de la coalition seront bientôt dévoilées aussi au public.
Coalition «Jamm Ak Njarin» d’Amadou Ba
Restons sur les législatives pour signaler que l’ancien Premier ministre a baptisé sa coalition. Le staff d’Amadou Ba a révélé que la coalition porte le nom de «Jamm Ak Njarin ». Amadou Ba et Cie ont choisi une couleur vert olive.
Le dossier de Jérôme Bandiaky sur la table du doyen des juges
Le sniper file directement vers une instruction. Jérôme Bandiaky a fait l'objet d'un deuxième tour de parquet. Mais son dossier est confié au doyen des juges Abdoul Aziz Diallo pour l'ouverture d'une information judiciaire. Jérôme Bandiaky est poursuivi pour escroquerie, détention illégale d’arme et usurpation de fonction.
Lat Diop toujours en garde à vue
L'ancien directeur général de la Lonase était encore hier dans les locaux de la Division des investigations criminelles (DIC). Toutefois, des sources de Dakaractu renseignent que l'ancien ministre des Sports n'a pas été auditionné et qu'il n'y a pas non plus eu de confrontations avec son accusateur, Mouhamed Dieng, patron de 1XBet Sénégal. Il a été conduit au commissariat du Port où il a passé la nuit.
Audition de l'ex-Sg de la Lonase, Mamadou Guèye
Restons sur l’affaire Lat Diop pour signaler que l'ex-secrétaire général de la Lonase, Mamadou Guèye a été auditionné par les enquêteurs de la Division des Investigations criminelles. Mais ignore les raisons de sa convocation. Sans doute, elle doit être liée à l’affaire de son ancien patron Lat Diop. Au terme de son audition par les enquêteurs, Mamadou Guèye est rentrée libre.
Plainte d’Abdoulaye Sylla pour faux et usage de faux
L’homme d'affaires Abdoulaye Sylla se dit victime d’une cabale pour l’envoyer en prison. Auditionné deux fois par la Division des Investigations Criminelles (DIC), dans l’affaire des 2 700 kg d’or, il a saisi le procureur de la République d’une plainte. Alors qu'aucune prévention ne m'a préalablement ps été notifiée, il m'a été donné d'apprendre au cours de l'interrogatoire qu'il m'est imputé d'avoir fait sortir du pays une quantité d'environ deux mille sept cents kilogrammes (2 700 kg) d'or sur la base d'un ordre de mission signé par le Président Macky SALL, par Jet-privé, de Dakar à Dubaï en passant par Paris (Orly) courant février 2021, écrit-il dans sa plainte. Selon l’homme d’affaires, outre cet ordre de mission qu’il venait de voir pour la première fois, les enquêteurs lui ont montré un manifeste (ou lettre de transport aérien) au nom de Ecotra. Il poursuit dans sa plainte que même s’il n'a pu obtenir des enquêteurs une copie du dossier, il affirme que ces documents sont des faux manifestes. «Il s'y ajoute qu'il est de notoriété publique que de fin décembre 2020 jusqu'au mois de juin 2022, j'étais hors du Sénégal en raison des difficultés et obstacles rencontrés dans l'exécution de mes activités industrielles du fait des abus perpétrés par l'ancien régime pour anéantir toutes mes activités économiques », lit-on sur la plainte. A l’en croire, la production de la copie de ses passeports et les vérifications faites par les enquêteurs auprès de la police des frontières, en pleine audition, ont suffi à démontrer le caractère fallacieux desdites accusations.
Plainte d’Abdoulaye Sylla pour faux et usage de faux (bis)
Restons avec Abdoulaye Sylla qui estime que compte-tenu de l'irrégularité qui entache les documents incriminés et de l'usage qui en a été fait dans le seul but de nuire à sa personne et à ses intérêts et intrigué ses partenaires internationaux, il veut la lumière sur cette affaire qui a failli paralyser définitivement ses activités industrielles tant au niveau national qu'à l'international. Ainsi il porte plainte pour faux et usage de faux contre toutes personnes ayant confectionné ou usé de ces documents destinés à lui nuire et demande que Justice soit rendue avec la plus grande rigueur.
Tekki soutient Pastef aux législatives
Dans une note rendue publique, hier, le mouvement Tekki dit soutenir sans réserve et sans condition la liste Pastef de Ousmane Sonko. D’ores et déjà, les camarades de Mamadou Lamine Diallo militent pour majorité qualifiée à l'Assemblée nationale de l’actuel pouvoir pour engager les ruptures patriotiques nécessaires pour le bien-être des populations. Sous ce rapport, le mouvement Tekki a appelé ses responsables, militants et sympathisants à se mobiliser pour la victoire éclatante de la liste Pastef, le 17 novembre 2024 dans la paix et la stabilité et défaire ainsi l'opposition adepte du présidentialisme absolu et de la prédation des ressources du peuple et ses coalitions, inter-coalitions, liste parrainée.
Alioune Sarr crée «Alliance Nguir Samm Sunu Sénégal»
L'ancien ministre du Tourisme et candidat recalé à la présidentielle de mars 2024, Alioune Sarr, va présenter sa liste aux élections législatives du 17 novembre prochain. Le maire de Notto Diobass, Alioune Sarr, compte briguer les suffrages des Sénégalais sous la bannière « Alliance Nguir Samm Sunu Senegal». Sa coalition est composée de la CAP2024, de plusieurs mouvements et partis politiques, d'élus dont des maires en exercice et d'anciens maires, renseigne-t-il dans le communiqué.
Le gouvernement livre les résultats de la gestion de Macky
Le gouvernement va présenter au public jeudi, les résultats du diagnostic de la gestion du Président Macky Sall. Un communiqué de la Primature renseigne que, fidèle à ses engagements de transparence, de redevabilité et de vérité envers le peuple souverain, le chef de l’Etat avait demandé au Premier ministre de coordonner un travail exhaustif et minutieux pour dresser un état des lieux de la situation du pays. D’après le document, ce diagnostic approfondi a été conduit en parallèle avec l'élaboration du nouveau cadre de référence économique, Sénégal 2050 (Agenda National de Transformation). Ce travail a permis de mettre en lumière la situation de référence du Sénégal, souligne la même source, d'en analyser les conséquences et de définir les mesures correctives nécessaires pour redresser et stabiliser la situation. Ainsi le gouvernement va partager les résultats avec l'ensemble de la nation à travers un point de presse. Il s’agira de présenter au public les conclusions de ce travail rigoureux, les altérations identifiées, ainsi que les mesures de mitigation de cette situation héritée.
Réforme de l’Acte III de la décentralisation
L’Intersyndicale des travailleurs des Collectivités territoriales promet une rentrée scolaire mouvementée. Les travailleurs qui étaient en assemblée générale à Guédiawaye ont demandé au gouvernement de respecter les accords signés avec les acteurs pour la généralisation de la hausse des salaires des agents municipaux. Une rencontre qui a servi de tribune à ces responsables pour réclamer aussi le toilettage des textes de l’Acte III de la décentralisation.
Financement des plans d'investissement dans l'irrigation
Afin d’appuyer la mise en œuvre des programmes ambitieux menés à l’échelle nationale pour l’accélération de la transformation des systèmes agroalimentaires, le Directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), a lancé en 2019 l'Initiative « Main dans la main » (MdM). L’initiative vise en priorité les pays et territoires faisant face à de grands défis en matière de production agricole et de sécurité alimentaire. Ainsi pour cette initiative, la Fao a mené une mission conjointe régionale au Sénégal pour mieux promouvoir celle-ci et favoriser les partenariats pour le financement des plans d'investissement prioritaires pour une transition vers des systèmes agroalimentaires plus résilients, plus durables, plus compétitifs de la sous-région ouest-africaine en général et du Sénégal en particulier. Cette mission régionale conjointe de plaidoyer de la CEDEAO, du CILSS et de la FAO vise à renforcer l'engagement des organismes régionaux, des gouvernements, du secteur privé et des partenaires de ressources en faveur de la mobilisation des ressources afin de concrétiser les interventions pertinentes autour des propositions d'investissement soutenues par l'initiative « Main dans la Main » pour le Sahel. D'après le représentant de la Fao à Dakar, Robert Guei, la mission a rencontré des organismes sous-régionaux, des gouvernements, des institutions de financement multilatérales et nationales, ainsi que des acteurs du secteur privé, afin de les informer sur l'initiative « Main dans la Main » et de favoriser les partenariats pour le financement des plans d'investissement dans l'irrigation et d'autres investissements prioritaires dans la transformation des systèmes agroalimentaires au Sahel.
Amadou Ba enrôle l’Afp de Niasse
La Nouvelle responsabilité d’Amadou Ba est en train de récupérer tous les partis alliés de la défunte coalition Benno Bokk Yaakaar. Après les socialistes, l’ancien Premier ministre a enrôlé les progressistes. A l’issue d’une rencontre avec le leader de l’Afp, Moustapha Niasse, une alliance a été scellée. Ainsi les partis politiques Alliance des forces de Progrès (Afp) dirigé par Moustapha Niasse et la Nouvelle Responsabilité conduite par Amadou Ba seront ensemble aux élections législatives. Ils portent à la connaissance de l'opinion qu’ils s’engagent à participer ensemble aux prochaines élections législatives et cette union s'inscrit dans une volonté de répondre aux défis cruciaux auxquels notre pays est confronté et de proposer des solutions concrètes pour un avenir meilleur. A les en croire, le Sénégal traverse actuellement une période marquée par de profondes tensions sociales, économiques et politiques. La montée des inégalités, la précarité grandissante et les difficultés économiques fragilisent nos institutions et menacent la paix sociale, s’en désolent Moustapha Niass et Amadou Ba.
Vers la constitutionnalisation du droit à la connexion
Le chef de l’État sénégalais a pris part hier au « Moment ODD 2024 » rassemblant des leaders de quatre autres continents. Seul Président Africain invité au panel, Bassirou Diomaye Faye a exposé la vision du Sénégal pour accélérer l'atteinte des Objectifs de Développement Durable. Dans le même sillage, il a évoqué la politique étatique visant à réduire le coût d'accès à Internet au Sénégal. Selon lui, cette technologie a des répercussions significatives sur l'ensemble des secteurs de la vie quotidienne, qu'il s'agisse de l'éducation, de l'agriculture, de la santé ou d'autres services essentiels. Le Président de la République a par ailleurs exprimé son souhait de constitutionnaliser le droit à la connexion, à l'instar des droits déjà inscrits dans notre Constitution, tels que le droit à l'éducation et la liberté d'expression, renseigne la Présidence
KEEMTAAN GI - LA GUERRE DE TROIE N’AURA PAS LIEU
Galsen, c’est avant tout son image carte postale de terre de la Téranga. Et puis il y a aussi… ce côté idyllique d’un coin où l’on retrouve les plus belles femmes du monde, en tout cas les plus « diongués ». Elles sont gracieuses, élégantes, séduisantes, coquines... Elles sont tout cela. Galsen, une terre où il fait bon vivre malgré nos différences religieuses et politiques et qui se targue de 90% de musulmans parmi lesquels des « musulmenteurs » et bons viveurs comme nous qui ne vont à la mosquée que le vendredi. Les 10% autres sont chrétiens, animistes et athées. Ce qui fait d’ailleurs le charme de ce coin à nul autre pareil. Vous en connaissez un autre, vous, dans ce monde et qui est comme Galsen ? Après avoir traversé l’enfer avec l’ex-Chef, tout ce à quoi on aspire aujourd’hui, c’est de bien vivre en oubliant une gouvernance désastreuse sans précédent dans l’histoire politique du Sénégal. Ce que ce pays a vécu entre mars 2021 et février 2024 restera dans les pages les plus sombres de notre jeune nation. Et ce sont des personnes qui ont servi cette gouvernance avec obséquiosité, faisant souvent preuve de félonie qui accusent de dictature un régime ayant fait moins de six mois aux affaires. Ce alors qu’ils la fermaient quand on jouait avec la Constitution à laquelle ils faisaient dire ce qu’ils voulaient. Oui ce qui arrangeait leur Chef. Cette charte fondamentale, ils l’ont si bien malmenée qu’un ministre parmi eux avait la triste réputation d’un tailleur qui pouvait la rapiécer à sa guise. Cinq mois après la troisième alternance sans bavure intervenue dans l’histoire de notre pays, plutôt que de se consacrer à l’essentiel et travailler à relancer une économie très mal en point, y en a qui jouent aux oiseaux de mauvais augure. On peut avoir l’impression avec certaines déclarations de haineux qui peinent à se remettre de leur cuisante défaite de mars 2024 que ce charmant pays marche sur une route escarpée qui mène inéluctablement au désastre. Les mêmes qui qualifiaient ceux qui sont au pouvoir depuis mars de fascistes, islamistes ou d’ennemis des confréries, ont repris leurs plumes et se révèlent plus hystériques qu’avant. D’autres nous présentent un pays à la porte de l’enfer, traduisant ainsi leur funeste rêve de voir ce pays s’embraser. La guerre des religions ou entre confréries que dessinent des Cassandres n’aura pas lieu. Il est temps d’arrêter les scribes aux écrits dégoulinant de rancœurs mal contenues. Il urge de dépassionner ce débat religieux qui n’apporte rien à cette belle terre de Téranga aux femmes incomparables. Cette harmonie religieuse, c’est ce que nous avons de plus précieux à conserver. En plus bien sûr de nos femmes si charmantes ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
SECURITE C’est décidément la fin d’une époque !
Des dignitaires des régimes précédents — et pas seulement celui qui est tombé le 24 mars dernier — se sont vus retirer la semaine dernière sans aucune explication — les gendarmes et policiers qui assuraient la sécurité de leurs domiciles depuis Mathusalem. Parmi ces dignitaires, l’ancien président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse mais aussi le président honoraire du Conseil économique et social Famara Ibrahima Sagna. Le domicile du premier nommé était gardé par des gendarmes tandis que celui de Big Fam (qui fut ministre de l’Intérieur) l’était par la police. D’autres dignitaires ont subi le même sort.
PIROGUE MACABRE LES RESTES DE CORPS TRANSFERES A L’HOPITAL CTO
Avant-hier, des pêcheurs de Yoff avaient découvert des corps sans vie, plus précisément des squelettes, à bord d’une pirogue à la dérive au large de nos côtes. Il s’agissait de 30 corps de candidats l’émigration clandestine en état de décomposition très avancée. Des cadavres en putréfaction que la Marine nationale avait du mal à conserver le temps d’une mise sous terre sur ordre du procureur de la République. Face à cette situation embarrassante, renseigne « Le Témoin », les restes de corps ont été transférés, hier mardi, à la morgue de l’Hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff (Ex-Cto). Ces « dépouilles » auraient été mises sous formol dans des sachets en attendant leur inhumation.
PASTEF-THIAROYE MATAR SYLLA S’AUTOPROCLAME TETE DE LISTE
A quelque cinq jours de la date limite des dépôts de listes pour les élections législatives anticipées de novembre prochain, les batailles de positionnement font rage au niveau des bases des partis politiques. Et particulièrement au niveau de Pastef où les jeunes leaders s’entretuent pour se tailler une bonne place sur les listes électorales afin de pouvoir siéger à l’Assemblée nationale. La banlieue dakaroise, et particulièrement la commune de Djiddah Thiaroye Kao, n’est pas en reste dans ces batailles de positionnement. Justement dans cette localité à très forte démographie, le jeune « patriote » Matar Sylla ou le président de la section Pastef du quartier Sante Yallah/Fass III s’est déjà autoproclamé tête de liste départementale. Il a été renforcé et encouragé dans sa position par les populations à travers des flyers et autres affiches ainsi libellés : « Aux frères et sœurs patriotes de la commune de Djiddah Thiaroye Kao du département de Pikine, nous membres de la cellule « Sante Yallah » avons décidé à l’unanimité d’investir le frère Matar Sylla comme notre candidat aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Ce choix est le résultat d’un engagement acharné, d’une légitimité et d’une popularité sans commune mesure. Ensemble pour la victoire ! » lit-on sur ces flyers et affiches. Une chose est sûre ! Le Premier ministre Ousmane Sonko aura du mal à trancher dans toutes ces guerres fratricides entre « patriotes » !
FABRICATION SABOU -XESSAL LA FAIBLESSE COUPABLE DE L’ETAT !
Chaque jour, ces femmes dites « entrepreneures » occupent les réseaux sociaux pour faire des publicités de produits très dangereux du genre Sabou-Xessal (savons pour dépigmentation de la peau). Publiquement, elles ne s’en cachent pas ! Pour preuve, il arrive parfois que ces marchandes de la mort filment leur industrie artisanale où elles fabriquent les savons et les suppositoires avec des substances toxiques très dangereuses : hydroquinone, clobétasol, mercure, acide sulfurique et autres. Pire, dénonce un médecin-dermatologue contacté par « Le Témoin », certaines femmes commerçantes utilisent même de l’ammoniac en liquide comme matière première. « Vous savez, l’ammoniac est un produit très dangereux. En contact avec la peau, il provoque des rougeurs pouvant évoluer vers des brûlures graves. Ces produits dépigmentants sont à l’origine de nombreux cas de cancers cutanés ou cancers de la peau avec un taux de mortalité très élevée. Dommage que l’Etat ne fait rien pour mettre hors d’état de nuire ces fabricantes de la mort. Alors que c’est un problème de santé publique ! Mais que font donc le Service d’hygiène et la Direction de la santé publique ? » se demande notre spécialiste face à ce phénomène très préoccupant.
PAS DE CONFRONTATION AVEC LAT DIOP MOUHAMED DIENG DE 1XBET SENEGAL NE S’EST PAS PRESENTE
La confrontation présentée comme décisive et annoncée pour hier mardi entre Lat Diop et son accusateur, le patron de 1Xbet Sénégal Mouhamed Dieng, n’a pas eu lieu. Ce dernier avait pourtant confirmé qu’il allait honorer la convocation des limiers de la DIC pour une confrontation avec l’ancien DG de la Lonase. Hors du territoire national, Mouhamed Dieng devait rentrer hier soir. On ignore les raisons de ce faux bond posé par le natif de Guédiawaye. Cette situation a obligé Lat Diop à retourner au commissariat du Port où il passe les nuits depuis son arrestation samedi dernier. En principe sa garde à vue qui avait été prolongée de 48 h expire ce mercredi à 20h. Si la confrontation ne se tient pas aujourd’hui, les limiers de la DIC seront obligés d’amener Lat Diop devant le Procureur du Pool financier judiciaire qui va décider du sort de l’ancien ministre. Le maître des poursuites aura le choix entre laisser libre Lat Diop, faute de charges suffisantes, ou l’envoyer en prison en désignant un juge d’instruction pour instruire le dossier.
SORTIE DE 2,700 TONNES D’OR PLAINTE D’ABDOULAYE SYLLA ECOTRA DEVANT LE PROCUREUR
Accusé d’avoir fait sortir du territoire national via un jet privé 2,700 tonnes d’or courant février 2021, sur la base d’un ordre de mission signé par le Président Macky Sall en plus d’un manifeste sur lequel son nom était imprimé, Abdoulaye Sylla a tenu à dénoncer, dit-il, l’irrégularité qui entache les documents susmentionnés et regretter sa notoriété qui était écornée. Ainsi, il a déposé une plainte contre « personnes non dénommées pour faux et usage de faux dans des documents administratifs » sur la table du procureur de la République du tribunal de grande instance hors classe de Dakar. « J’ai été convoqué le vendredi 20 Septembre 2024 à 09 heures, par le Chef de la Brigade des Affaires Générales (BAG) de la Division des Investigations Criminelles (DIC), dans ses locaux sis au Palais de Justice de Dakar, convocation à laquelle j’ai déféré, assisté de mes Avocats. Alors qu’aucune prévention ne m’a préalablement été notifiée, il m’a été donné d’apprendre au cours de l’interrogatoire, qu’il m’est imputé d’avoir fait sortir du Pays une quantité d’environ deux mille sept cents kilogrammes (2.700 Kg) d’or sur la base d’un ordre de mission signé par le Président Macky SALL par Jet-privé de Dakar à Dubai en passant par Paris (Orly) courant Février 2021. Outre cet ordre de mission que je venais de voir pour la première fois de ma vie, ils m’ont montré un manifeste (ou Lettre de transport aérien) au nom d’ECOTRA. Même si je n’ai pu obtenir des enquêteurs une copie du dossier, je puis affirmer que ces documents sont des faux manifestes. Il s’y ajoute qu’il est de notoriété publique que, de fin Décembre 2020 jusqu’au mois de Juin 2022, j’étais hors du Sénégal en raison des difficultés et obstacles rencontrés dans l’exécution de mes activités industrielles du fait des abus perpétrés par l’Ancien régime pour anéantir toutes mes activités économiques » écrit Abdoulaye Sylla au procureur de la République.
DECES DE MAKHTAR MBOW LES PRESIDENTS DIOMAYE FAYE ET MACKY SALL ATTRISTES
Le Président Bassirou Diomaye Faye a rendu un vibrant hommage à l’ancien directeur de l’UNESCO. « De New York pour l’AG des Nations Unies, c’est avec une profonde émotion que j’apprends la disparition du professeur Amadou Mahtar MBOW, ancien directeur général de l’UNESCO et un grand défenseur du multilatéralisme », a écrit le chef de l’État. « C’est un des patriarches de la Nation sénégalaise qui s’est éteint, en laissant un héritage inestimable, marqué par son combat pour une justice éducative et culturelle mondiale. Que sa sagesse et son engagement continuent d’inspirer l’Afrique et le monde. Paix à son âme », a-t-il ajouté. L’ancien président de la République Macky Sall a écrit pour sa part, en la saluant, que la contribution de M. Mbow « au développement de l’éducation, de la science et de la culture à l’échelle mondiale est significative ». « J’ai appris avec une profonde tristesse le rappel à Dieu d’Amadou Makhtar Mbow ancien ministre et ancien DG de l’Unesco. Professeur Mbow a traversé la vie utilement. Le patriarche, centenaire, généreux et serviable, profondément pénétré des valeurs et la Nation, a consacré sa vie au bien de l’humanité » a ajouté l’ancien chef d’Etat. Aujourd’hui, a ajouté Macky Sall, le leadership qu’il a incarné et les initiatives qu’il a portées « ont façonné des générations » de jeunes Africains, influencent des « politiques publiques » et soutiennent les luttes « pour un monde plus inclusif et éclairé ». Selon les informations officielles, la prière mortuaire aura lieu ce mercredi 25 septembre, à 10h30, à la Mosquée Omarienne de Dakar. Après la prière, l’inhumation se déroulera au cimetière de Yoff, l’un des lieux de repos les plus emblématiques de la capitale. La famille du défunt a annoncé que les condoléances seront reçues à son domicile situé au Point E.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 25 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Libération, L'As, Révélation Quotidien, Le Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le Jour
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Libération, L'As, Révélation Quotidien, Le Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le Jour
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE MERCREDI 25 SEPTEMBRE 2024
Baadoolo - Mahtar, aka bari taar !
C’est une bibliothèque qui brûle, Amadou Mahtar Mbow ! Mak-tar matna baay si miim reew. Quand les politiques dévient, quand la pirogue tangue, il se fait entendre. Aka bari taar. C’est dans sa sagesse et son patriotisme. La preuve par les Assises avec lesquelles il a pu redresser ce pays. Même si toutes les recommandations n’ont pas été appliquées. L’Afrique est en retard, mais lui, l’homme presque sans tares, a su montrer la voie à l’Unesco. Voilà pourquoi il est un patrimoine mondial de l’humanité. Nieupp wara doon sa gueweul tey !
Etat des lieux de la situation du pays Le gouvernement déballe le 26, en attend le Projet pour le 7 octobre
Le gouvernement fera face à la presse ce jeudi 26 septembre, au Building administratif Mamadou Dia. «Cette rencontre sera l’occasion de présenter aux Sénégalaises et Sénégalais les conclusions de ce travail rigoureux, les altérations identifiées, ainsi que les mesures de mitigation de cette situation héritée», annonce un communiqué. Il va sans dire que les résultats des audits seront au menu. Le communiqué de la Primature renseigne que l’événement va marquer également le coup d’envoi du lancement officiel de l'Agenda national de transformation prévu pour le lundi 7 octobre 2024. Ce plan stratégique se veut une réponse aux aspirations des citoyens. En effet, le Sénégal 2050 vise à garantir une croissance inclusive et durable tout en positionnant le pays comme un acteur majeur sur la scène internationale, indique-t-on.
Libye 192 migrants sénégalais arrivent à Dakar ce jeudi
Au total 192 jeunes sénégalais en situation irrégulière à Tripoli, (Libye), seront rapatriés au Sénégal par voie aérienne ce jeudi 26 septembre, a déclaré, mardi, le secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur. Selon Amadou Chérif Diouf, ce sera avec la collaboration de l’Organisation internationale pour les migrations (Oim). «On a trouvé plus de 150 jeunes qui sont bloqués en Libye depuis quelques mois. On a trouvé aussi qu’il n’y avait pas de mission de passeports en Libye depuis des années», a-t-il dit. Il a également indiqué que les autorités sénégalaises ont eu des discussions avec celles de la Libye afin de trouver une solution à ce problème.
Bannière Pastef aux Législatives - Samba Ndiaye et Cie approuvent la formule de Sonko
Le Parti-Mouvement démocratique pour le développement intégral du Sénégal (P-Mdis /Liggéy senegaal ci jàmm) a réaffirmé son ancrage dans la coalition Diomaye Président. A travers un communiqué reçu à Emedia, Samba Ndiaye et ses camarades qui se sont réunis dimanche dernier, disent approuver «la décision du Président du Pastef de présenter une liste sous la bannière de son parti en y intégrant ses alliés de la façon la plus représentative». Il appelle donc tous les membres et sympathisants du P-Mdis à la mobilisation pour «faire corps avec ladite liste dans une dynamique de victoire éclatante aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024». Ce parti «propose une réforme constitutionnelle pour faire perdre le mandat de député à tout parlementaire démissionnaire d’une coalition dont il a été élu sur la liste»
Développement durable et de transition énergétique Daouda Ngom signe un accord avec son homologue marocain
Le Maroc et le Sénégal ont signé, à Rabat, un mémorandum d’entente visant à renforcer les relations bilatérales en matière de développement durable et de transition énergétique. Selon le site Sahara news, l’accord a été signé par le ministre de l’Environnement et de la transition écologique, Daouda Ngom et la ministre marocaine de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali. Le mémorandum porte sur l’échange d’expériences, le transfert de connaissances, l’assistance technique et le développement de projets communs dans divers domaines, notamment la gouvernance du développement durable, le changement climatique, la gestion durable des déchets et l’économie circulaire.
Grève des médecins en spécialisation - Une grève de 48 heures
Le Collectif des médecins, pharmaciens, chirurgiens-entistes en spécialisation du Sénégal (Comes) a entamé une grève de 48 heures renouvelable, à compter de ce mardi 24 septembre 2024. Dans un communiqué, la structure souligne que «malgré les démarches entreprises pour résoudre les problèmes liés au statut des Docteurs en spécialisation, à leur prise en charge médicale, à une rémunération adéquate et au paiement régulier des bourses de spécialisation, aucune solution n’a été trouvée». Le collectif invite «les autorités à trouver des solutions adéquates et pérennes au bénéfice des populations». Néanmoins, le Comes assure que «le service minimum, (les gardes programmées et les urgences) sera assuré», durant cette période de grève».
Arrestation de trafiquants de migrants
La police a démantelé une bande de trafic de migrants. Il s’agit de transporteurs migrants clandestins vers les côtes européennes. En effet, dans la nuit du dimanche, l’Antenne de la Division nationale de lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilées (DNTL) de Saint-Louis a mis hors d’état de nuire la bande de trafiquants de migrants qui sévissait entre Saint-Louis et Mboro. En exploitant une source, renseigne une note de la police, les limiers ont réussi à interpeller l’organisateur et les capitaines, notamment A. Diop, D. Dieng, M. Diop, D. Niang et M. Seck. Ils s'apprêtaient à organiser un voyage clandestin par pirogue à destination des îles Canaries. Aussi, les policiers ont saisi l’un des moteurs qui devait servir au voyage et une somme de 5 millions 500 mille de nos francs. La pirogue a été déjà localisée à Mboro. Les individus arrêtés sont placés en garde à vue.
La Marine repêche une pirogue avec 30 corps de migrants
Le Sénégal continue de dénombrer les victimes de l’émigration clandestine. Le dimanche en début de soirée, la Marine nationale sénégalaise a été informée de la présence d'une pirogue à la dérive à environ 70 km au large de Dakar, avec plusieurs corps de migrants. Elle a déployé le patrouilleur Cayor qui a retrouvé l'embarcation qui a été remorquée vers la rade extérieure du port de Dakar où le convoi est arrivé vers 06h00 le lundi matin. D’après la Dirpa, trois vedettes et un chaland de débarquement transportant les équipes de médecins, de sapeurs-pompiers et du service d'hygiène ont rejoint le convoi au mouillage. Les opérations de récupération, d'identification et de transfert sont rendues très délicates par l'état de décomposition avancée des corps, renseigne le communiqué. La Marine a dénombré trente corps. Les investigations se poursuivent pour permettre d'avoir des informations plus précises sur le bilan et l'origine exacte de la pirogue. Selon Dakaractu, certains portaient des habits de «Baye Fall» et trois autres avaient des bracelets de Pastef.
Mimi Touré appelle au parachèvement de la victoire du 24 mars
Le Mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance (Mimi) de Aminata Touré donne carte blanche à Ousmane Sonko. Membre-fondateur de la Coalition Diomaye Président, Mimi Touré appelle ses militants, sympathisants et les sénégalais à parachever la victoire du 24 mars en votant massivement pour la liste Pastef en vue de donner au régime les moyens de travailler activement pour l’avènement d’un Sénégal souverain, juste et prospère.
Usurpation de Bokk Gis Gis
Pape Diop se plaint auprès du ministre de l’Intérieur pour usurpation de son parti. Le président du Parti politique convergence démocratique Bokk Gis Gis, Pape Diop, informe le ministre de l’Intérieur de la parution sur les réseaux sociaux du lancement par un certain Daouda THIAM le samedi 21 septembre 2024 d'un mouvement dénommé Bokk Gis Gis. Il rappelle que son parti a obtenu son récépissé le 02 avril 2013, dont le dénominateur de base est Bokk Gis Gis. Il alerte pour parer à toute homonymie préjudiciable à sa formation.
Malick Gakou soutient Pastef aux législatives
Le président du Grand Parti, El hadji Malick Gakou s’engage auprès de Pastef aux élections législatives. Il souligne, dans un communiqué, que le Grand Parti soutient sans réserve le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko pour une victoire éclatante aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. A en croire l’ancien ministre, le Sénégal doit changer et la clé du changement nécessite une majorité absolue pour les forces de rupture et de progrès au service exclusif du peuple sénégalais. M. Gakou appelle à la mobilisation déterminée de toutes les forces vives de la nation pour la matérialisation de cet objectif primordial. Il encourage le gouvernement dans sa ferme volonté de poursuivre les réformes intrépides pour la reddition des comptes et pour les perspectives de développement harmonieux de notre pays.
Vers une alliance entre le Ps et Aïssata Tall Sall
Les socialistes sont en train de se rabibocher après une longue dissension. Après le passage de Khalifa Sall, la secrétaire générale du Parti socialiste, Aminata Mbengue Ndiaye et les membres du bureau politique ont reçu hier une délégation de «Osez L’Avenir» conduite par Aïssata Tall Sall. La Secrétaire générale du Parti socialiste a souhaité une chaleureuse bienvenue à Aïssata Tall Sall et à la délégation qui l’accompagne. Cette dernière a rappelé leur long compagnonnage et l’idée socialiste qu’elle porte toujours en elle, renseigne une note publiée sur la page Facebook de l’ancienne maire de Podor. Au terme de la rencontre, il a été décidé que les plénipotentiaires des deux partis se retrouvent pour travailler à une alliance en vue des élections législatives et audelà, de travailler à la définition d’un cadre pérenne de collaboration en vue de faire face ensemble aux multiples défis qui se posent au Sénégal. Ensemble, les deux partis vont voir comment les socialistes peuvent se retrouver autour de l’essentiel.
La gauche plurielle partagée entre Khalifa Sall et Amadou Ba
Les 36 organisations et partis de la gauche sénégalaise sont à la recherche d’alliés pour les élections législatives. Contrairement à l’information donnée par le camp d’Amadou Ba, la gauche n’a pas encore acté une alliance. Elle a eu des rencontres avec Taxawu Senegaal de Khalifa Sall, la Nouvelle Responsabilité d’Amadou Ba, le Parti socialiste et l’AFP. Avec Khalifa Sall et Amadou Ba, un accord de principe d’aller ensemble aux élections législatives anticipées a été acté, mais les discussions se poursuivent, informe un communiqué. En fait, la gauche plurielle s’est entendue sur la nécessité de s’ouvrir à d’autres forces afin de constituer une vaste coalition pour défendre la République et la Démocratie et faire face au pouvoir actuel. Elle a mis en place, à cet effet, un groupe de contact chargé de rencontrer d’autres forces en vue d’alliances. Elle compte se battre pour «sauver le Sénégal» et empêcher l’actuel pouvoir de disposer d’une majorité à l’Assemblée et se renforcer en devenant une force incontournable aux élections à venir.
Les guichets de la CDC ouverts pour les législatives
La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) est fin prête pour les élections législatives. Le directeur général Fadilou Keita a pris les dispositions pour faciliter le dépôt de cautions aux partis politiques, aux coalitions de partis et aux indépendants. Le communiqué reçu à «L’As» indique que les guichets sont ouverts du 23 septembre 2024 au 28 septembre 2024 inclus de 8h à 19h sans interruption. Le dernier jour de dépôt matériel des dossiers de déclaration de candidature, à savoir le 29 septembre 2024, les guichets sont ouverts de 08 heures à 00 heure sans interruption. Le patron de la CDC rappelle que la caution est remise sous la forme exclusive d'un chèque de banque d'un montant de 15 millions de FCFA par le mandataire légalement désigné. Une quittance et une attestation de confirmation du dépôt seront aussitôt délivrées au mandataire après dépôt.
La garde à vue de Lat Diop prorogée
L’ancien directeur général de la Lonase n’est pas encore sorti de l’ornière. La garde à vue de Lat Diop a été prolongée hier par le parquet pour permettre aux enquêteurs de la division des investigations criminelles (Dic) pour boucler l’enquête. Hier, Lat Diop a été interrogé toute l'après-midi sur son patrimoine. Il passe une nouvelle nuit au commissariat du Port.
Retour de parquet pour Jérôme Bandiaky
Les choses se corsent pour le sniper, Jérôme Bandiaky. Après le prolongement de sa garde à vue, il a été déféré hier au parquet. Il est poursuivi pour escroquerie, détention d'armes et de munitions sans autorisation administrative et usurpation de fonction. Mais il bénéficie d’un retour de parquet. Il sera présenté au procureur de la République qui décidera de son sort.
Plainte de Dame Mbodji contre Jérôme Bandiaky
Restons avec Jérôme Bandiaky pour dire qu’il fait l’objet d’une nouvelle plainte pour tentative d'assassinat et destruction de biens appartenant à autrui. L’auteur de la plainte n’est personne d’autre que Dame Mbodji. Il a rappelé que le 16 mars 2023, tard dans la nuit, à la fin d'une émission portant sur un débat politique tenue dans les locaux de la TFM, il avait emprunté la corniche pour rentrer chez lui. Arrivé à hauteur de la mosquée de la Divinité, rapporte-t-il dans sa plainte, il a senti des tirs de balles sur son véhicule, immédiatement il a appuyé sur l'accélérateur pour échapper aux attaques des assaillants qui continuaient de le viser avec des balles réelles. Arrivé à hauteur de l'hôtel Radisson Blue, indique Dame Mbodji, il s’est immédiatement introduit dans le parking dudit hôtel sous le regard des éléments de sécurité. A l’en croire, c'est grâce à l'intervention de ces derniers qui l’ont planqué dans l'hôtel que sa vie est sauvée. Sachant que j'étais dans les locaux de l'hôtel, écrit Dame Mbodji, le sieur Bandiaky s'est permis de s'introduire dans l'enceinte du Radisson Blue avec des armes, que les caméras de l'hôtel ont d'ailleurs filmé. Selon lui, la visualisation des images des caméras de surveillance a confirmé qu'il s'agissait bien de la personne de Jérôme Bandiaky.
Le commerçant harcèle une étudiante et écope d’un mois de prison
Pour joindre les deux bouts, l’étudiante N. Camara allie étude et travail. C’est ainsi qu’elle vend de la bouillie de mil à ses heures perdues. C'est dans le cadre de cette activité commerciale qu'elle a fait la connaissance du commerçant C. M. Diop. Suite à une amitié qui s’était installée entre eux, le sieur Diop lui a avoué ses sentiments. N’étant pas réciproque, celle-ci a refusé de nouer une relation amoureuse avec lui. Ne désespérant pas, C. M. Diop lui a envoyé des cadeaux constitués de vêtements et de chaussures. Étant droite dans ses bottes, l’étudiante lui a restitué tous les articles. Ce qui n’a pas plu à C. M. Diop. Ce dernier l’a abreuvée d’injures par messages avant de réitérer ses agissements chez elle. Prise de panique, Camara a déménagé chez son oncle pour éviter que la situation ne dégénère. Malgré cela, C Diop continuait à la harceler en lui envoyant toujours des messages d'insultes. Interrogé, ce jeune homme de 25 ans a reconnu avoir envoyé un message d'insulte à la partie civile. N. Camara nie devoir de l’argent au mis en cause. «On n’a jamais été en couple car je n’éprouvais aucun sentiment envers lui. Il est devenu colérique depuis le jour où je lui ai retourné ses habits et chaussures. En plus, je ne décrochais plus à ses appels. En outre, j’avoue qu’il m’envoyait de l'argent en guise de cadeau dans mon compte wave», a-telle expliqué. Au finish, le prévenu a été déclaré coupable et condamné à un mois assorti de sursis. En plus, il devra payer 100 mille francs en guise de dommages et intérêts.
KEEMTAAN Gi - JEU DE CATINS
Il ne restait plus que ça pour écrire un scénario macabre sur l’émigration irrégulière. De cette pirogue en dérive et transportant de nombreux macchabées, il fallait en faire un tombeau pour ces malheureux et un lieu de mémoire pour tous ces jeunes desperados qui pensent que l’Europe reste l’Eldorado alors que des compatriotes y font la manche ou tapinent pour survivre. De tout cela, pourtant, et pendant que des militants de l’ex-Armée mexicaine se livrent à une danse canaille sur ces cadavres dont ils font endosser le « crime » aux nouveaux arrivants, l’ex-Chef porte la plus grande responsabilité. Il a certes construit des infrastructures pour lesquelles il a surendetté notre pays, il n’empêche : il est à l’origine de l’extrême détérioration de la situation économique et des affaires de ce pays. A preuve, chaque jour, son lot de crimes économiques dévoilés. Hélas, plutôt que d’arrêter l’hémorragie, il regardait ses caudataires dépecer les finances publiques. Et ce sont les mêmes qui ont dirigé ce pays douze ans durant, qui viennent solliciter nos suffrages, nous invitant à les rejoindre pour le… redressement économique et social de Galsen ! Le ridicule ne tue plus… Vous connaissez l’histoire du voleur qui crie au voleur ! Voilà ce que font les gens de l’ancien régime qui, ce faisant, insultent notre intelligence et nous prennent pour des demeurés. Des gens qui auraient dû avoir la pudeur de se cacher mais qui s’agitent pendant que les plus malhonnêtes d’entre eux désertent le bateau APR qui tangue, se réfugiant dans des combinaisons politiciennes contre nature dans une tentative maladroite d’échapper à la reddition des comptes. Et dans certaines de ces alliances, on y trouve du tout. Des ennemis d’hier qui se donneront un baiser de Judas et d’autres que tout oppose et qui s’enlacent pour un tango qui ne va guère durer. Un conglomérat de loosers, de dépités et d’aigris qui s’opposent au nouveau pouvoir par pure méchanceté. A l’instar de l’autre qui disait avoir le Sénégal au cœur avant que l’on ne découvre le carnage, une bonne partie de ces messieurs et dames, qui se livrent à un jeu de catins pour les législatives, se donnant au plus offrant, n’a point le Sénégal au cœur. Ils sont plutôt plus soucieux de la pérennisation de privilèges après avoir participé au pillage de nos ressources tout en enfonçant ce charmant pays dans une extrême pauvreté. KACCOOR BI - LE TEMOIN
COUP DE CHAPEAU MOUHAMADOU MAKHTAR CISSE DISTINGUE !
A l’image du « Wanted », du « Coup de Sabot » et du fameux « Al Khayri », le « Coup de Chapeau » est une vieille rubrique du « Témoin » née en 1990, au moment du lancement de l’hebdomadaire ancêtre de votre quotidien préféré. Comme son nom l’indique, il était destiné à rendre hommage aux personnes qui s’étaient distinguées par leurs propos, leurs écrits ou leurs actions, qui avaient accompli un exploit ou suscité l’admiration du public. Justement, il y a de quoi dépoussiérer exceptionnellement cette vieille rubrique pour la décerner à l’ancien ministre de l’Intérieur Mouhamadou Makhtar Cissé qui a tout récemment réussi la prouesse d’organiser des élections présidentielles libres et transparentes aboutissant à l’ascension de Serigne Bassirou Diomaye Faye à la magistrature suprême de notre pays. En plus de ses qualités d’excellent homme d’Etat, Mouhamadou Makhtar Cissé vient de prouver qu’il excelle également dans le domaine du Btp pour avoir conduit les travaux de la grande Mosquée de Tivaouane. Une mosquée intelligente à l’architecture démesurée qui n’existe nulle part ailleurs qu’à La Mecque. En présentant les spécifications hors normes de l’édifice au Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, aux côtés du Premier ministre Ousmane Sonko, le coordinateur de la Jama’atu Nuur As’souniyu, Mouhamadou Makhtar Cissé, a étalé toute son expertise en la matière qui fait la fierté de toute la communauté tidianiya. Pour cette nouvelle corde à son arc, après ses brillants exploits à la tête de la Senelec, les membres de la rédaction du « Témoin » se sont réunis pour décerner à l’unanimité ce présent « Coup de Chapeau » à l’également inspecteur général d’Etat Mouhamadou Makhtar Cissé. Félicitations !
REDDITION DES COMPTES DEMAIN, LA TRAITE DES AVOCATS !
Devant l’inéluctable reddition des comptes, les juges aiguisent leurs glaives, les voleurs confectionnent leurs chéquiers et les avocats se frottent déjà les mains. « Le Témoin » quotidien a appris que ces derniers temps, plusieurs dignitaires de l’ancien régime de Macky Sall fouillent dans leurs carnets d’adresses à la recherche de bons avocats. Ou alors ces milliardaires cherchent à recontacter leurs vieux avocats qu’ils avaient perdus vue. Selon les confidences d’un clerc, un richissime ancien ministre est allé « dépoussiérer » son répertoire pour pouvoir dénicher le numéro téléphonique de son conseil juridique qu’il avait longtemps bloqué. Une chose est sûre : avec le nombre des dossiers relatifs à la reddition des comptes, il faut s’attendre une avalanche de procès ! Ce qui fait que la traite des avocats est déjà ouverte !
LEGISLATIVES PUR, TAXAWU, ARC, PRP, GUEUM SA BOPP,LES SERVITEURS, AGIR LANCENT LA COALITION SAMM SA KADDU/ SAUVER LE SENEGAL
La coalition Samm Sa Kaddu/ Sauver le Sénégal pourrait bien peser lors des législatives. Elle regroupe des partis politiques comme PUR, Taxawu, ARC, PRP, Gueum sa Bopp, les Serviteurs, AGIR. Des formations qui, à des degrés divers, ont une certaine représentativité politique dans ce pays. Parmi ses poids lourds, on peut retenir de PUR de Serigne Moustapha Sy, Taxawu de Khalifa Sall, ARC de Anta Babacar Ngom, le PRP de Déthié Fall, les Serviteurs de Pape Djibril Fall et Agir de Thierno Bocoum. La coalition Samm Sa Kaddu/ Sauver le Sénégal annonce dans un communiqué sa création en préparation des élections législatives du 17 novembre. Elle dénonce l’échec du régime actuel à tenir ses promesses, pointant les difficultés économiques, la hausse du coût de la vie, le chômage, et le désespoir des jeunes qui risquent leur vie en émigrant clandestinement. La coalition prône une meilleure gestion gouvernementale, via un contrôle parlementaire renforcé, pour rétablir l’équilibre des pouvoirs et améliorer la gouvernance. Elle se veut ouverte à d’autres forces vives pour construire un Sénégal plus juste et solidaire. La coalition Samm Sa Kaddu/ Sauver le Sénégal a été mise sur pied, selon ses initiateurs, pour offrir aux populations des représentants crédibles, capables d’assumer pleinement le rôle de parlementaires au service exclusif du peuple sénégalais. « Notre objectif est de constituer une majorité parlementaire forte qui permettra d’instaurer une cohabitation au sein de l’exécutif, garantissant ainsi un véritable équilibre des pouvoirs et une meilleure gouvernance » selon les initiateurs de Samm Sa Kaddu.
LEGISLATIVES DES PDS «AUTHENTIQUES» REJETTENT UNE ALLIANCE AVEC L’APR ET PARTICIPENT A L’ELECTION
Le PDS est traversé par une grave crise. En tout cas hier, des fortes personnalités du parti de Me Abdoulaye Wade, notamment Doudou Wade, Tafsir Thioye, Woré Sarr et autres ont décidé de participer aux élections législatives en dehors de leur formation politique. Une manière de dénoncer vivement l’annonce d’une future coalition entre le PDS et l’APR. Pour les frondeurs, cette alliance constitue une trahison des fondateurs du PDS et une « infamie » pour les militants qui ont lutté pendant des années contre le régime de Macky Sall. « Nous ne pouvons pas accepter que le PDS, un parti historique, se transforme en un parti « yobaléma » mendiant son soutien auprès de ceux contre qui il s’est toujours opposé » a indiqué l’ancien porte-parole du PDS Tafsir Thioye.
LEGISLATIVES LA JOURNALISTE MARIAM SELLY KANE CANDIDATE
Parmi les listes des législatives, il faut compter avec celle de la journaliste à la RTS Mariam Selly Kane. La consoeur a décidé de prendre part à la compétition sous la bannière de la coalition MSK Dekkal Yaakaar avec une coalition composée de personnalités indépendantes. Ce mardi elle va décliner sa profession de foi au cours d’une conférence de presse. « C’est une formidable opportunité de redistribuer les cartes, d’équilibrer notre représentation parlementaire et de renforcer la présence de femmes et d’hommes de qualité dans le dispositif de prise de décisions pour la nation sénégalaise » indique la journaliste dans un communiqué.
LA MORT DE TRENTE CANDIDATS A L’EMIGRATION IRREGULIERE AU MENU DE LA PRESSE QUOTIDIENNE
Les livraisons de ce mardi relatent la découverte d’une pirogue au large de Dakar avec les corps de trente migrants en état de décomposition avancée
Dakar, 24 sept (APS) – La découverte d’une pirogue au large de Dakar avec les corps de trente migrants en état de décomposition avancée est un des sujets au menu des quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’L’information a suscité une vive émotion dans la soirée du dimanche. Une pirogue découverte au large de Dakar avec des corps en état de décomposition avancée. La Marine en a dénombré 30. Un acteur du secteur estime que ça devrait être l’embarcation partie de Mbour il y a deux mois sans nouvelles’’, écrit le quotidien Bës Bi.
Libération livre ‘’les témoignages de l’horreur’’. Dans le journal, un pêcheur confie : ‘’La pirogue avait le drapeau allemand et cela renseigne qu’elle vient de Mbour. On s’est approché mais l’odeur qui s’y dégageait était horrible. Il n’y avait que des squelettes’’. ‘’L’autre détail important est l’absence d’eau dans la pirogue. En effet, cela renseigne que les candidats au +Barça walla barsakh+ se sont perdus en mer durant plusieurs semaines avant de mourir de faim et de soif. Une terrible fin…’’, rapporte Libération.
‘’Jusqu’où ça va aller, car le drame de l’émigration ne s’estompe pas ? Et les tragédies s’enchaînent sur nos côtes, qui deviennent des mouroirs pour ces candidats à l’émigration irrégulière. Après le naufrage de Mbour, qui a fait au moins 40 morts, une pirogue avec 30 corps sans vie a été découverte le dimanche 22 septembre 2024 en début de soirée à Ouakam, qui a déjà subi un drame pareil il y a quelques mois’’, écrit Le Quotidien.
S’intéressant à la provenance de la cette pirogue, Vox Populi souligne : ‘’Moins de 24 heures après la découverte macabre d’une embarcation à la dérive, au large des Mamelles avec des dizaines de corps sans vie en état de décomposition avancée, les langues ont commencé à se délier. A Yoff, localité d’où sont originaires les pêcheurs ayant croisé la route de la pirogue dans laquelle gisaient les corps sans vie, des témoignages d’acteurs du secteur plus croient savoir qu’il s’agit de l’embarcation en provenance de Mbour qui était restée sans nouvelle, depuis plus d’un mois’’.
‘’Le drame de trop’’, dit EnQuête qui estime que l’émigration irrégulière est ‘’une faillite collective’’. La publication rapporte que ‘’du 1er janvier au 15 septembre 2024, 26 758 migrants ont atteint les côtes des îles Canaries à bord de 394 pirogues, selon les chiffres du ministère espagnol de l’Intérieur. C’est presque le double par rapport à la même période en 2023, où il a été enregistré 14 454 migrants pour 258 embarcations, soit une augmentation de 85,1% en 2024, selon les chiffres du gouvernement espagnol. Parallèlement, le nombre de morts et de disparus a également sensiblement augmenté, avec leurs lots de rêves brisés, de familles dévastées et une jeunesse qui choisit l’exil, faute de perspectives viables’’.
En politique, le même journal signale que Khalifa Sall et cie passent à ‘’l’offensive’’ en perspective des élections législatives du 17 novembre. ‘’À moins de deux mois des élections législatives prévues le 17 novembre prochain, une nouvelle coalition politique vient de voir le jour. Elle est baptisée Samm Sa Kaddu, “Sauver le Sénégal”. Ce front est constitué de plusieurs partis et mouvements politiques. Parmi eux, on retrouve des formations comme le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), l’Alliance pour la renaissance et la citoyenneté (Arc), Taxawu Sénégal, Les Serviteurs, le Parti de la renaissance et de la prospérité (PRP), I’Alliance générationnelle pour les intérêts de la République (Agir) ainsi que Gueum Sa Bopp. Une diversité politique présentée comme une force destinée à rassembler les aspirations de plusieurs segments de la société sénégalaise’’, écrit le journal.
A quelques jours de la rentrée scolaire, Sud Quotidien met en exergue les ‘’grands défis qui attendent l’école’’. ‘’Malgré tous les efforts consentis par les divers régimes qui se sont succédé à la tête du pays, l’école sénégalaise peine encore à atteindre le niveau de performance requis pour conforter son ambition de d’excellence. En témoigne la relative baisse du taux d’admission au Bac et du Bfem notée pour cette année. A quelques jours de l’ouverture des classes pour l’année académique 2024-2025, l’occasion semble propice pour revisiter les grands défis qui attendent l’école. Des défis qui ont pour noms déficit d’enseignants, de classes et de tables-bancs, floraison d’abris provisoires, forte déperdition scolaire, grèves cycliques’’, selon Sud.