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2 décembre 2024
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LES LEGISLATIVES DU 17 NOVEMBRE AU MENU DE LA PRESSE QUOTIDIENNE
Les parutions de ce mardi continuent de faire focus sur les législatives du 17 novembre prochain tout en mettant l'accent sur les différentes tractations des acteurs concernés pour maximiser les suffrages
Dakar, 1er oct (APS) – Les législatives du 17 novembre prochain continuent de susciter l’intérêt des quotidiens, pendant que les acteurs concernés s’attèlent à mettre en place les schémas et à peaufiner leurs stratégies pour engranger le maximum de suffrages.
De nombreux titres de la livraison de ce mardi de la presse quotidienne font le point sur les alliances, conclues ou avortés, en perspective de cette élection.
Le quotidien L’info, par exemple, note que la dynamique de l’intercoalition que l’opposition comptait mettre en place “ne sera pas totalement unitaire” finalement.
“Et pour cause, renseigne le journal, la coalition de l’ancien Premier ministre Amadou Ba ne suivra les deux autres que dans ‘quelques départements’, alors que [les deux autres coalitions restantes] seront ensemble ‘dans tous les départements'”.
Rewmi quotidien souligne que “Amadou Ba décline l’offre” des autres coalitions de l’opposition. Le journal ajout que l’ancien Premier ministre “n’a pas agréé l’idée de ce grand bloc de l’opposition qui devrait contribuer à réduire les chances de succès de Pastef d’Ousmane Sonko” à ces législatives anticipées convoquées à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le 12 septembre dernier.
Cette intercoalition “aurait pu maximiser les chances de l’opposition de gagner les législatives. Les ambitions, notamment l’intransigeance de Samm sa Kaddu à Dakar et Takku Wallu Senegaal dans le nord, n’ont pas permis de pousser l’entente jusqu’au bout”, croit savoir le journal Le Quotidien.
Trois grandes coalitions pour affronter le parti présidentiel
En conséquence, “Amadou Ba va faire cavalier seul avec sa coalition”, insiste le même journal. “Amadou Ba fait défection, Takku-Wallu et Samm Sa Kaddu font bloc”, affiche le quotidien Les Echos.
“Si Takku Wallu et Samm sa Kaddu ont pu arrondir les angles pour arriver à une liste consensuelle dans l’essentiel des départements du pays, la fausse note est venue de la Nouvelle Responsabilité d’Amadou Ba qui a décidé de faire cavalier seul mis à part dans quelques localités”, écrit Source A.
En fin de compte, note L’As, “trois grandes coalitions vont affronter le parti présidentiel, Pastef, dans l’espoir d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale. En examinant ces alliances de plus près, il est frappant de constater que certains de leurs membres étaient, par le passé de féroces adversaires”, ajoute le journal. “Ennemis hier, amis aujourd’hui”, affiche-t-il à ce sujet.
“De toutes les alliances […], l’intercoalition Takku Wallu Senégal, Samm sa Kaddu et Jamm ak Njarin est la plus contradictoire. Dans ce groupe, écrit Walfquotdiien, on retrouve du tout, d’anciens de Yewwi Askan Wi, des socialistes, des libéraux, des progressistes, des apéristes, etc. Des ennemis d’hier, devenus de véritables compagnons pour combattre un adversaire commun”.
Sud quotidien retient donc que ces législatives s’annoncent comme celles de “tous les possibles”. “Des élections aux enjeux multiples et vitaux pour les uns et les autres, en quête de majorité, soit pour pouvoir gouverner tranquillement, soit pour imposer une cohabitation et se donner les moyens de mettre la pression sur le régime”, analyse L’info.
Il reste constant que Pastef, le parti au pouvoir, “aura des adversaires de taille lors [de ces élections]”, souligne L’Observateur. Le journal, à son tour, lève le voile “sur certains schémas et combinaisons politiques déroulés par l’opposition regroupée dans une intercoalition qui peut faire mal à la liste du pouvoir porté par Pastef”.
”Vague de mécontentements” suite aux investitures
Vox populi se délecte déjà du duel annoncé entre l’ancien président Macky Sall et l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko. “A quitte ou double, après la présidentielle”, écrit le journal, ajoutant que Macky Sall, désigné tête de liste de Takku Wallu selon Vox Populi, va faire “face au tombeur de son régime”.
“Après s’être affrontés à la présidentielle par candidats interposés, les voilà en confrontation directe aux législatives anticipées”, relève cette publication. Enquête pointe surtout les “contestations générales” nées de la confection des listes de candidatures.
A mesure que l’élection s’approche, “les tensions au sein des principaux partis politiques sénégalais montent d’un cran. Les investitures, moment crucial où chaque parti désigne ses représentants sur les listes électorales, suscitent des remous qui risquent de bouleverser l’équilibre internes de plusieurs formations politiques”, rapporte le journal.
Et le journal de citer en particulier l’Alliance pour la République (APR), parti de l’ancien président Macky Sall, et Pastef, formation dirigée par l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko. Ces deux partis “ne sont pas épargnés par cette vague de mécontentements, à l’instar d’autres coalitions et partis, notamment l’Alliance des forces de progrès (AFP), le Parti démocratique sénégalais (PDS) et plusieurs autres mouvements politiques”.
Le quotidien Kritik’ fait observer que l’opposition sénégalaise “a pris le pari de taire les querelles de clochers pour de grands ensembles capables de faire bouger les lignes”.
“Autant le parti présidentiel, Pastef, compte s’appuyer sur un électorat fidèle pour s’octroyer une majorité parlementaire […], autant les partis de l’opposition ont tiré les leçons de la déculottée de la dernière élection présidentielle où ils ont été laminés en briguant les suffrages des Sénégalais en rangs dispersés”, conclut le journal.
LES LEGISLATIVES DU 17 NOVEMBRE AU MENU DE LA PRESSE QUOTIDIENNE
Les parutions de ce mardi continuent de faire focus sur les législatives du 17 novembre prochain tout en mettant l'accent sur les différentes tractations des acteurs concernés pour maximiser les suffrages
Dakar, 1er oct (APS) – Les législatives du 17 novembre prochain continuent de susciter l’intérêt des quotidiens, pendant que les acteurs concernés s’attèlent à mettre en place les schémas et à peaufiner leurs stratégies pour engranger le maximum de suffrages.
De nombreux titres de la livraison de ce mardi de la presse quotidienne font le point sur les alliances, conclues ou avortés, en perspective de cette élection.
Le quotidien L’info, par exemple, note que la dynamique de l’intercoalition que l’opposition comptait mettre en place “ne sera pas totalement unitaire” finalement.
“Et pour cause, renseigne le journal, la coalition de l’ancien Premier ministre Amadou Ba ne suivra les deux autres que dans ‘quelques départements’, alors que [les deux autres coalitions restantes] seront ensemble ‘dans tous les départements'”.
Rewmi quotidien souligne que “Amadou Ba décline l’offre” des autres coalitions de l’opposition. Le journal ajout que l’ancien Premier ministre “n’a pas agréé l’idée de ce grand bloc de l’opposition qui devrait contribuer à réduire les chances de succès de Pastef d’Ousmane Sonko” à ces législatives anticipées convoquées à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le 12 septembre dernier.
Cette intercoalition “aurait pu maximiser les chances de l’opposition de gagner les législatives. Les ambitions, notamment l’intransigeance de Samm sa Kaddu à Dakar et Takku Wallu Senegaal dans le nord, n’ont pas permis de pousser l’entente jusqu’au bout”, croit savoir le journal Le Quotidien.
Trois grandes coalitions pour affronter le parti présidentiel
En conséquence, “Amadou Ba va faire cavalier seul avec sa coalition”, insiste le même journal. “Amadou Ba fait défection, Takku-Wallu et Samm Sa Kaddu font bloc”, affiche le quotidien Les Echos.
“Si Takku Wallu et Samm sa Kaddu ont pu arrondir les angles pour arriver à une liste consensuelle dans l’essentiel des départements du pays, la fausse note est venue de la Nouvelle Responsabilité d’Amadou Ba qui a décidé de faire cavalier seul mis à part dans quelques localités”, écrit Source A.
En fin de compte, note L’As, “trois grandes coalitions vont affronter le parti présidentiel, Pastef, dans l’espoir d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale. En examinant ces alliances de plus près, il est frappant de constater que certains de leurs membres étaient, par le passé de féroces adversaires”, ajoute le journal. “Ennemis hier, amis aujourd’hui”, affiche-t-il à ce sujet.
“De toutes les alliances […], l’intercoalition Takku Wallu Senégal, Samm sa Kaddu et Jamm ak Njarin est la plus contradictoire. Dans ce groupe, écrit Walfquotdiien, on retrouve du tout, d’anciens de Yewwi Askan Wi, des socialistes, des libéraux, des progressistes, des apéristes, etc. Des ennemis d’hier, devenus de véritables compagnons pour combattre un adversaire commun”.
Sud quotidien retient donc que ces législatives s’annoncent comme celles de “tous les possibles”. “Des élections aux enjeux multiples et vitaux pour les uns et les autres, en quête de majorité, soit pour pouvoir gouverner tranquillement, soit pour imposer une cohabitation et se donner les moyens de mettre la pression sur le régime”, analyse L’info.
Il reste constant que Pastef, le parti au pouvoir, “aura des adversaires de taille lors [de ces élections]”, souligne L’Observateur. Le journal, à son tour, lève le voile “sur certains schémas et combinaisons politiques déroulés par l’opposition regroupée dans une intercoalition qui peut faire mal à la liste du pouvoir porté par Pastef”.
”Vague de mécontentements” suite aux investitures
Vox populi se délecte déjà du duel annoncé entre l’ancien président Macky Sall et l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko. “A quitte ou double, après la présidentielle”, écrit le journal, ajoutant que Macky Sall, désigné tête de liste de Takku Wallu selon Vox Populi, va faire “face au tombeur de son régime”.
“Après s’être affrontés à la présidentielle par candidats interposés, les voilà en confrontation directe aux législatives anticipées”, relève cette publication. Enquête pointe surtout les “contestations générales” nées de la confection des listes de candidatures.
A mesure que l’élection s’approche, “les tensions au sein des principaux partis politiques sénégalais montent d’un cran. Les investitures, moment crucial où chaque parti désigne ses représentants sur les listes électorales, suscitent des remous qui risquent de bouleverser l’équilibre internes de plusieurs formations politiques”, rapporte le journal.
Et le journal de citer en particulier l’Alliance pour la République (APR), parti de l’ancien président Macky Sall, et Pastef, formation dirigée par l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko. Ces deux partis “ne sont pas épargnés par cette vague de mécontentements, à l’instar d’autres coalitions et partis, notamment l’Alliance des forces de progrès (AFP), le Parti démocratique sénégalais (PDS) et plusieurs autres mouvements politiques”.
Le quotidien Kritik’ fait observer que l’opposition sénégalaise “a pris le pari de taire les querelles de clochers pour de grands ensembles capables de faire bouger les lignes”.
“Autant le parti présidentiel, Pastef, compte s’appuyer sur un électorat fidèle pour s’octroyer une majorité parlementaire […], autant les partis de l’opposition ont tiré les leçons de la déculottée de la dernière élection présidentielle où ils ont été laminés en briguant les suffrages des Sénégalais en rangs dispersés”, conclut le journal.
LA VOIE BALISEE AUX AUTORITES POUR L’EFFECTIVITE DE LA HARCA
Cnra- Babacar Diagne s’en va. Ce départ sera-t-il mis à profit par les nouvelles autorités pour mettre en place la Haute autorité de régulation de la communication audiovisuelle (HARCA), conformément à l’actuel Code de la Presse qui rend caduc le CNRA ?
Babacar Diagne n’est plus le président du collège du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA). Ayant épuisé son mandat de six ans non renouvelable et non révocable à la tête de l’organe de régulation de l’audiovisuel hier, lundi 30 septembre 2024, il a jeté l’éponge pour, dit-il se conformer à la loi. Ce départ sera-t-il mis à profit par les nouvelles autorités pour mettre en place la Haute autorité de régulation de la communication audiovisuelle (HARCA), conformément à l’actuel Code de la Presse qui rend caduc le CNRA ?
«Ce 30 septembre 2024, j'ai eu l'honneur d'échanger avec des responsables représentatifs des autorités actuelles sur ma volonté de respecter la loi par laquelle, en 2018, le Président de la République me confiait les charges de président du Conseil national de Régulation de l'audiovisuel» (CNRA). C’est Babacar Diagne qui, à travers un communiqué de presse rendu public hier lundi, annonce ainsi son départ de la présidence du collègue des délégués du CNRA, conformément aux textes régissant l’organe de régulation audiovisuel.
Selon la loi portant création du CNRA, rappelle-t-il, «La durée du mandat des membres du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel est de six ans. Ce mandat n’est ni renouvelable, ni révocable». Et de préciser : «Mon mandat, en qualité de Président du CNRA est arrivé à terme au cours de ce mois de septembre 2024».
«Je voudrais remercier vivement le Chef de l'État et son Gouvernement d'avoir bien voulu donner une suite favorable à ma demande exprimée de quitter la présidence du CNRA, conformément à la réglementation.
Le mandat de six ans, arrivé à expiration ce 30 septembre, j'ai tenu au strict respect de la durée. Aussi ai-je sollicité et obtenu la compréhension et l'accord de l'Autorité qui m'a accordé de ne pas aller au-delà de la durée légale de mes fonctions à la présidence du CNRA», écrit-il.
Aussi a-t-il saisi «cette occasion pour remercier tous mes collaborateurs, à commencer par les huit Membres du Collège dont l'apport collectif et individuel à l'accomplissement de la mission de régulation a été déterminant, six années durant. Leur compétence et leur loyauté associées à celles des personnels administratifs et techniques du CNRA ont rendu possible le travail conformément aux enjeux de la régulation».
Selon lui, son expérience antérieure dans le secteur audiovisuel alliée à d'autres compétences acquises ailleurs l'ont été d'un grand apport dans l’accomplissement de la mission qui lui a été confiée. «Que soit notamment remercié quoi qu'à titre posthume ce grand combattant de la liberté de la presse qu'a été mon regretté prédécesseur. Babacar Touré qui proposa au Président de la République de me choisir comme son successeur au CNRA. Il savait bien qu'il ne me confiait pas une sinécure».
Et le désormais ex-président du CNRA de conclure : «Depuis 1978, au service de mon pays, dans différents secteurs, j’ai toujours donné le meilleur de moi-même avec rigueur et passion «au mieux de mes connaissances et de mes possibilités». La présidence du CNRA sous Babacar Diagne a été marquée par des hauts et des bas, surtout des tensions avec certains médias audiovisuels dont les signaux ont été coupés, dont certains plusieurs fois. Cette «démission» intervient à un moment où le CNRA est de plus en plus décrié par les acteurs des médias qui le jugent dépassé et en appellent à l’effectivité de la Haute autorité de régulation de la communication audiovisuelle (HARCA), conformément à l’actuel Code de la Presse.
La HARCA, la nouvelle entité prévue parla loi, aura pour mission d’assurer la régulation de la communication audiovisuelle au sens large. Ainsi, elle aura entre autres tâches : d’assurer le respect des principes d’indépendance et de libre exercice de la communication audiovisuelle, de garantir et d’assurer la liberté et la protection de la communication audiovisuelle, de favoriser et de garantir le pluralisme dans la communication audiovisuelle, de garantir l’expression pluraliste des courants d’opinion, particulièrement pendant les périodes électorales, de garantir l’indépendance et d’assurer l’impartialité du secteur public de la communication audiovisuelle, notamment la radiodiffusion sonore et télévisuelle, de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie en matière d’information...
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 1er OCTOBRE 2024
EnQuête, Sud Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Vox Populi, Libération, L'As, L'Observateur, Le Quotidien, Révélation Quotidien, Bes Bi le jour
EnQuête, Sud Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Vox Populi, Libération, L'As, L'Observateur, Le Quotidien, Révélation Quotidien, Bes Bi le jour
KEEMTAAN GI - « SONKOPHOBIE »
Ça peut être livré sous la forme d’une fable. Il était une fois un très beau pays où l’activité la plus lucrative est constituée par la politique. Laquelle avait le don d’enrichir rapidement ceux qui y réussissaient, transformant en un clin d’oeil des gueux en nantis. Dans cet univers « glauque », il s’est trouvé un aspirant qui n’a cessé de dénoncer des distorsions dans le fonctionnement de l’Etat. Et notamment au sommet de celui-ci. Un lanceur d’alerte avant l’heure. Face à ses multiples accusations, il ne s’est jamais trouvé aucun segment de l’Etat pour rétablir la vérité. De guerre lasse et n’en pouvant plus de ses sorties, on le radia rageusement des cadres de l’Administration et on en fit un chômeur. Les gosses diront : « Dieu ne dort pas ». Le lanceur d’alerte chômeur fut élu député avant de se présenter à une présidentielle à l’issue de laquelle il est sorti 3e devant des mastodontes de la vie politique locale. Bien entendu, plus il continuait de dénoncer, plus il était insulté parles gens du pouvoir en place. Des insultes et des persécutions qui avaient fini par lui valoir la sympathie de la population, singulièrement de la jeunesse qui fit de lui bientôt son porte-étendard pour combattre la mal gouvernance de la camarilla qui dirigeait le pays. Laquelle, désespérant de voir que plus elle s’acharnait sur le lanceur d’alerte qu’elle avait transformé en chômeur, plus la popularité de ce dernier grandissait inventa alors contre lui une sordide histoire de mœurs en pensant qu’elle lui porterait le coup de grâce. Etonnamment, ce complot ne fit qu’augmenter sa cote de popularité. Néanmoins, grâce à des juges à leurs ordres, ils réussirent à le rendre inéligible pour la présidentielle de ce pays-là. En prison et sa candidature à la présidentielle incertaine, il eut l’intelligence d’investir un responsable de son parti pour briguer la magistrature suprême. Et grâce à Dieu qui n’aime pas l’injustice, le peuple élit dès le premier tour le candidat désigné par le lanceur d’alerte. Un candidat libéré en même temps que son mentor en pleine campagne électorale et qui pourtant, à l’arrivée, battit tous les autres y compris celui du Pouvoir ! Notre lanceur d’alerte, altruiste, se contenta du poste de chef du Gouvernement se mettant humblement sous les ordres de celui qu’il avait grandement contribué à faire élire président de la République. Mais voilà que ceux à qui il avait fait perdre le pouvoir continuent de le poursuivre de leur vindicte. Plutôt que de s’attaquer à celui qui dirige le pays, c’est vers lui que leurs flèches les plus mortelles sont décochées. Parmi ses détracteurs, deux néo-opposants qui ne cachent guère leur « Sonkophobie ». S’il n’y avait qu’eux… Malheureusement certains parmi ses anciens alliés, sans en donner l’air, n’ont jamais voulu accepter son leadership. Parmi eux, des jaloux, des aigris et haineux. Dans un pays qui a traversé des moments particulièrement périlleux de son histoire politique avec quelque 80morts dont deux soldats, des libertés piétinées, la démocratie en berne…après donc ce sinistre épisode, voir des gens qui ont combattu tous ces errements et continuaient à le faire il y a de cela six mois à peine, danser à présent le tango avec les bourreaux d’hier…Cette image hideuse et disgracieuse de coalitions qui se forment pour briser la promesse d’une rupture ne peut que dégouter de la politique. En tout cas, telle qu’elle se pratique sous nos cieux, on ne peut qu’avoir révulsion et répugnance pour elle. Un reniement et un retournement de vestes et de robes qui prouvent, hélas, que ces gens se foutent royalement de la bonne marche du pays et du bien-être de ses habitants ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
KHADIM BA ET LE DG DE CORIS BANK SENEGAL DEFERES DEVANT LE PROCUREUR DU POOLJUDICIAIRE FINANCIER
Leur affaire semble se corser davantage. Khadim Ba de Locafrique et Ibrahima Mar Fall, Dg de Coris Bank International Sénégal, seront présentés ce mardi au Procureur du Pool judiciaire financier. L’information est du site DakarActu. Les deux hommes risquent gros puisqu’ils peuvent se retrouver avec un mandat de dépôt. Dans cette affaire, la Douane poursuit Khadim Ba pour ...215 milliards F CFA. L’Administration douanière reproche à l’homme d’affaires Khadim Ba le délit de réglementation des changes. Elle reproche aussi à Coris Bank d’avoir réglé plusieurs cargaisons de pétrole brut sans qu’aucune trace des livraisons ne soit trouvée sur le territoire national. Par exemple, un versement de 20,9 milliards de FCFA a été effectué pour le compte de Dermond Oil, avec le navire tanker MT Central, mais Coris Bank International n’a pas été en mesure de fournir les documents prouvant la livraison.
FIN DE MANDAT BABACAR DIAGNE QUITTE LE CNRA
Babacar Diagne a quitté la présidence du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) ce 30 septembre 2024. Nommé en 2018, il a bouclé ce 30 septembre «la durée du mandat des membres du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel qui est de six ans. Ce mandat n’est ni renouvelable, ni révocable «. « Mon mandat, en qualité de Président du CNRA est arrivé à terme au cours de ce mois de septembre 2024. Je voudrais remercier vivement le Chef de l’État et son Gouvernement d’avoir bien voulu donner une suite favorable à ma demande exprimée de quitter la présidence du CNRA, conformément à la réglementation. Le mandat de six ans, arrivé à expiration ce 30 septembre, j’ai tenu au strict respect de la durée. Aussi ai-je sollicité et obtenu la compréhension et l’accord de l’Autorité qui m’a accordé de ne pas aller audelà de la durée légale de mes fonctions à la présidence du CNRA » écrit Babacar Diagne. « Je voudrais saisir cette occasion pour remercier tous mes collaborateurs, à commencer par les huit Membres du Collège dont l’apport collectif et individuel à l’accomplissement de la mission de régulation a été déterminant, six années durant. Leur compétence et leur loyauté associées à celles des personnels administratifs et techniques du CNRA ont rendu possible le travail conformément aux enjeux de la régulation. Mon expérience antérieure dans le secteur audiovisuel alliée à d’autres compétences acquises ailleurs m’ont été d’un grand apport dans l’accomplissement de la mission qui m’a été confiée. Que soit notamment remercié quoi qu’à titre posthume ce grand combattant de la liberté de la presse qu’a été mon regretté prédécesseur. Babacar Touré qui proposa au Président de la République de me choisir comme son successeur au CNRA. Il savait bien qu’il ne me confiait pas une sinécure. Depuis 1978, au service de mon pays, dans différents secteurs, j’ai toujours donné le meilleur de moi-même avec rigueur et passion « au mieux de mes connaissances et de mes possibilités» conclut Babacar DIAGNE.
DETOURNEMENT DE DENIERS PUBLICS DIEGUY DIOP RECHERCHEE COMME « UN FUGITIF»…
Un avis de recherche lancé parla Police de l’Air et des Frontières contre Diéguy Diop Fall ex directrice de la Promotion de l’Économie Sociale et Solidaire, Dieguy Diop Fall, a « fuité » sur les réseaux sociaux. Le document en date du 30 septembre mentionne une note pour les chefs de commissariats spéciaux, de secteurs frontaliers et centres de ciblage et de profilage avec objet avis de recherche d’un individu. A ces chefs de la Police, le patron de la Police de l’Air et des Frontières note que « la nommée Dieguy Diop Née le ... à Hann fille de … et de … titulaire de la carte nationale d’identité… est recherchée par la Division des Investigations criminelles (DIC) pour escroquerie sur les deniers publics. « En cas de découverte ou de présence aux frontières, je vous demande de procéder à son interpellation, de retirer ses documents de voyage et d’aviser sans délai le chef de la DIC… …
A DECIDE DE SE PRESENTER A LA DIC CE MATIN
Réagissant certainement après avoir découvert qu’elle faisait l’objet d’un avis de recherche de la Dic, Diéguy Diop Fall a fait une vidéo sur sa page Facebook pour démentir toute allégation de fuite. « Je suis là, chez moi.Je viens de découvrir un avis de recherche me concernant. Je n’ai reçu aucune convocation. Je jure devant Dieu que je suis là au Sénégal, à Keur Ndiaye Lô, avec mon époux et mes enfants. Billahi, Maangui fii sama keur… man douma daw. Si Sonko et Diomaye veulent me cueillir, ils savent où je suis. Je n’ai rien fait qui puisse me faire peur. » Elle a annoncé qu’elle va se présenter ce mardi matin à la DIC pour savoir les contours de l’accusation de détournements de deniers publics dont elle est accusée.
ENERGIE LA FACTURE D’ELECTRICITE DE L’ADMINISTRATION A ATTEINT 71,6 MILLIARDS DE FRS EN 2023
La facture d’électricité des administrations publiques nationales est faramineuse. Elle s’est chiffrée en 2023 à près de 71,6 milliards de frs. Ces chiffres qui démontrent que l’administration ne maîtrise pas ses dépenses énergétiques ont été révélés hier par le secrétaire général du ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Cheikh Niane, lors d’un atelier de renforcement des capacités des Directeurs de l’administration générale et d’équipement (DAGE). Cheikh Niane a indiqué que les consommations nationales d’électricité continuent d’augmenter, avec une hausse de 583 GWh entre 2022 et 2023. Pourtant, il estime qu’il est possible de contenir cette tendance à des niveaux beaucoup plus bas grâce à des programmes d’envergure dans le secteur de l’électricité. Le potentiel national d’économie d’énergie est évalué à environ 36 % pour le sous-secteur de l’électricité, et des efforts sont en cours pour optimiser les contrats d’abonnement.
PALAIS LE PR EL HADJI MOUNIROU NDIAYE NOMME MINISTRE-CONSEILLER
Le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a nommé hier, par décret, le Professeur El Hadj Mounirou Ndiaye Ministre Conseiller. Il sera désormais le chef du Bureau de suivi et d’évaluation des politiques et programmes publics. El Hadji Mounirou Ndiaye est enseignant-chercheur à l’Université lba Der Thiam de Thiès où il a été Chef du Département des sciences économiques et de gestion, puis Vice-directeur de l’Ufr Sciences économiques et sociales entre 2010 et 2016. Spécialiste de l’économie industrielle, de l’économie numérique et des partenariats public/privé, il dirige actuellement le Centre de Recherche Interdisciplinaire en Économie et Société de Thiès (Criest). Il est aussi Secrétaire général du Réseau des universitaires du Tourisme (Resuts). Le Pr El Hadji Mounirou Ndiaye a informé lui-même, à travers les réseaux sociaux, avoir pris service hier.
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE MARDI 1er OCTOBRE 2024
Baadoolo - Le tailleur Diomaye et ses dimensions
Lii mooy jebbeulou len ! Ceux qui voient des xeex au palais ou ailleurs là, noppal len seen bopp. Diomaye et Sonko sont des «jumeaux». Espérons que ce n’est pas cette «paire de ciseaux» comme Wade-Idy, devenue un impair. Diomaye est donc tailleur, meilleur que IMF. Parce que pour lui, Sonko, pour sa dimension politique, «n’est pas dimensionné pour le poste de PM». Il prend déjà les mesures adéquates. Le Palais est plutôt taillé sur mesure pour l’homme. Donc, qui n’est pas dimensionné pour le poste de Président ? Damay laadj dong.
Accusation d’escroquerie sur les deniers publics Le Dic lance un avis de recherche, Diéguy Diop dément toute fuite
Qui donc, entre la Dic et Diéguy Diop, dit vrai ? La Division des investigations criminelles a publié un avis de recherche concernant l’ancienne Directrice de la promotion de l’économie sociale et solidaire (Dpess) depuis le 27 septembre. La responsable de l’Apr est accusée d’escroquerie sur les derniers publics. Et Bés bi a appris que le montant tournerait autour de 27 millions de FCFA. Ordre a été donné de procéder à son interpellation et de retirer ses documents de voyage. Tous les services sont en alerte maximale. Mais immédiatement après, Diéguy Diop a posté une vidéo pour démentir toute allégation de fuite. «Je suis là, chez moi. Je viens de découvrir un avis de recherche me concernant. Je n’ai reçu aucune convocation ou mandat d’arrêt. Je jure devant Dieu que je suis là au Sénégal, à Keur Ndiaye Lô, avec mon époux et mes enfants. Billahi, Maangui fii sama keur... man douma daw. Si Sonko et Diomaye veulent me cueillir, ils savent où je suis. Je n’ai rien fait qui puisse me faire peur. Je réitère mon soutien indéfectible au Président Macky Sall», at-elle dit en wolof.
Accident sur l’axe Louga-Saint-Louis 2 morts et plusieurs blessés graves
Un accident mortel a eu lieu ce lundi matin sur l’axe Louga – Saint-Louis, près du village de Makabra Guèye. Il s’agit d’une collision entre un bus en provenance de Mpal qui a percuté un taxi jaune-noir, avant que les deux véhicules ne finissent leur course contre un camion stationné au bord de la route. Le bilan qui était d’un mort s’est alourdi par la suite, avec le décès d’une deuxième personne qui a succombé à ses blessures à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga. Plusieurs blessés graves ont été transférés au centre de santé de Louga.
Feuille de route syndicale 2023-2024 - Le Saemss note un faible niveau d’exécution des accords
Le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (Saemss) a organisé, samedi, son «Université syndicale». Cette rencontre portait sur le thème «La transformation du système éducatif sénégalais pour une école de la réussite et de la performance». C’était l’occasion de former ses membres et partager la feuille de route syndicale 2024-2025. Pour le bilan de l’année scolaire écoulée, le secrétaire général de Saemss, El Hadj Malick Youm, a déploré le faible niveau d’exécution des accords signés avec l’Etat. «Nous attendons du nouveau régime une matérialisation diligente de la question des décisionnaires. Parce que près de 10 mille collègues ne peuvent pas continuer à être des parents pauvres du système public», a-t-il dit, soulignant aussi plusieurs dizaines de milliers d’enseignants attendent toujours le parachèvement de leur formation.
Organisations patronales - Le Cnp et la Cnes fusionnent leurs forces
Comme annoncé dernièrement par le vice-président du Cnp, Amadou Seck, la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) et le Conseil national du patronat (Cnp), fusionnent leurs forces. Et en prélude à la signature du protocole portant réunification patronale de ces deux organisations patronales les plus importantes au Sénégal, Baidy Agne du Cnp et Adama Lam de la Cnes organisent une conférence de presse ce mardi 1er octobre. Une rencontre avec la presse qui se tiendra en présence des membres de leurs bureaux exécutifs respectifs et dont l’objet est d’informer l’opinion publique sur l’opportunité de cette fusion qui, dans une certaine mesure, va permettre au patronat de parler «d’une seule voix» face au gouvernement.
Son mandat arrivé à terme - Babacar Diagne quitte le Cnra en pleine précampagne
Babacar Diagne n’est plus président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra). Son mandat de 6 ans est arrivé à expiration ce jour. «Ce 30 septembre 2024, j’ai eu l’honneur d’échanger avec des responsables représentatifs des autorités actuelles sur ma volonté de respecter la loi par laquelle, en 2018, le président de la République me confiait les charges de président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel. Selon la loi portant création du Cnra : ‘’La durée du mandat des membres du Conseil national de régulation de l’audiovisuel est de six ans. Ce mandat n’est ni renouvelable, ni révocable’’», a-t-il écrit. Un départ en pleine période de précampagne pour les Législatives du 17 novembre. Tout le monde scrute le nom de son successeur.
Poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles Le chroniqueur Kader Dia placé en garde à vue
Il n’est finalement pas rentré auprès des siens après son face-à-face avec les enquêteurs ! Kader Dia a été placé en garde à vue dans les locaux de la Division spéciale de cybersécurité, selon Seneweb. Le chroniqueur de la Sen Tv, qui est passé par l’animation musicale sur la bande Fm, avant d’atterrir sur le petit écran, avait accusé, en plein débat, une unité de la police nationale d’avoir reçu des pots-de-vin pour laisser passer une pirogue de migrants. L’histoire prise très au sérieux au sommet de la Police, le procureur de la République avait ordonné sa convocation pour tirer ces accusations au clair. Kader Dia est actuellement poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles.
Le mandataire du Parti Ag/Jotna disparaît avec les documents…
Ça commence à devenir une fâcheuse habitude. Des mandataires qui disparaissent avec les documents des investis. La coalition Yewwi Askan wi en était victime lors des élections passées. Aujourd’hui, c’est le Parti AG/Jotna de Me Moussa Diop qui est en train d’en faire les frais. L’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk annonce la disparition de leur mandataire avec les documents pour les investitures aux législatives. Me Moussa Diop alerte que le parti AG/JOTNA, candidat aux élections Législatives, vit depuis ce matin (Ndlr, hier) une situation rocambolesque car son mandataire Boubacar Camara, en contact avec des personnes non identifiées mais dont il fait état et qui devait déposer les listes complètes ce dimanche 29 septembre 2024 a confisqué les documents originaux du parti. « Je lui lance un ultimatum jusqu'à 23h (Ndlr, hier) pour qu'il se manifeste. Passé ce délai de rigueur, j'irai déposer une plainte pénale contre lui auprès du Procureur de la République », prévient Me Moussa Diop.
Démission de Dr Malick Diop, Zator Mbaye et d'autres responsables de l’AFP
Les investitures aux élections législatives sont en train d’imploser des partis politiques. Alors qu’on parle encore du rififi au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds), une crise secoue l’Alliance des forces du progrès (AFP). On note une vague de démissions chez les responsables du parti de Moustapha Niass. Nos sources renseignent que plusieurs responsables dont les anciens députés, Dr Malick Diop et Zator Mbaye ont claqué la porte. Nos sources nous soufflent aussi la démission d’Oumar Niass, du responsable des jeunes progressistes et de la responsable des femmes ainsi que d’autres responsables dans les autres régions. Ils ont suivi Dr Malick Diop qui en premier a quitté les progressistes. La raison de la vague de démissions est sans doute les investitures aux législatives puisque l’AFP a intégré la coalition Jam Ak Njariñ d’Amadou Ba. Affaire à suivre !
Le député Guy Marius Sagna attaqué par des nervis au Togo
Le député Guy Marius Sagna, en séjour à Lomé dans le cadre des activités du Parlement de la Cedeao où il siège, a participé ce dimanche après-midi à une réunion publique avec la plateforme d’opposition togolaise DMP (Dynamique pour la Majorité du Peuple). La rencontre n’est pas allée à son terme à cause de perturbations. D’après nos confrères de RFI, la rencontre initialement prévue dans une salle paroissiale avait été annulée à la dernière minute, sous pression des autorités, selon l’opposition, et le rendez-vous avait finalement été donné au siège de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA). La réunion a commencé par une introduction de la député Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson, mais elle n’est pas allée à son terme à cause de perturbations. Guy Marius Sagna a à peine entamé sa prise de parole que du milieu de l’assistance fusent des chaises vers la table d’honneur. Une première… puis une deuxième… et c’est la débandade. Les chaises sont cassées, le matériel de sonorisation et les enregistreurs des journalistes sont jetés dans un puits, les portables arrachés… Les militants se dispersent dans la confusion. Des gros bras ont infiltré la foule et dehors les vitres des véhicules sont pulvérisées à coup de parpaings. Le député Guy Marius Sagna, pris particulièrement à partie, est visiblement blessé à la tête et au bras. Il est transporté à dos d’homme vers une clinique voisine pour y être soigné. On dénombre au moins 7 blessés, parmi lesquels Brigitte Adjamagbo-Johnson, son chauffeur, un journaliste d’une radio locale. Les gros bras sont repartis le visage découvert, à travers les rues du quartier de Bè.
Guirassy appelle à une réaction rigoureuse contre les agresseurs de Guy
Le parti Sénégal en tête du ministre Moustapha Guirassy dit avoir appris avec une profonde tristesse et une grande consternation «l'agression criminelle» du député de la Cedeao et activiste Guy Marius Sagna à Lomé, au Togo. Cette agression barbare perpétrée sur cet ambassadeur de la paix et de la justice est une atteinte aux droits de l'Homme et une violation des principes de libre circulation des hommes en Afrique et dans la zone UEMOA en particulier, a indiqué la formation politique dans un communiqué. Le SET a en outre condamné fermement cet acte inqualifiable et appelé à une réaction rigoureuse des autorités en charge de la protection de nos représentants dans les pays amis. Enfin, le bureau politique de SET a souhaité un prompt rétablissement à notre compatriote.
AfrikaJom Center demande l’ouverture d’une enquête
Le président d’AfrikaJom Center a condamné sans réserve les brutalités exercées sur la personne de l'honorable député de la Cedeao, Guy Marius Sagna, à Lomé où il a rencontré ses collègues de l'opposition togolaise sur invitation de Kafui Adjamagbo Johnson de la Convention des peuples togolais. Le Think tank dirigé par Alioune Tine a appelé, à cet effet, les autorités togolaises à ouvrir immédiatement une enquête judiciaire afin d'identifier et de punir les responsables de ces actes criminels. Il a aussi exprimé son soutien, sa solidarité et sa sympathie au député de la quatorzième législature et à ses collègues togolais. AfrikaJom Center a ainsi invité les citoyens sénégalais à n'exercer aucune forme de représailles auprès des Togolais présents au Sénégal qui ne sont en rien responsables de cet acte ignoble.
Mamadou Diop Decroix dénonce l’agression de Guy Marius Sagna
L’agression du député Guy Marius Sagna continue de susciter des réactions au Sénégal. Mamadou Diop Decroix dénonce l'horrible agression dont Guy Marius Sagna et ses camarades togolais ont été l'objet à Lomé dans le cadre d'une réunion politique panafricaniste. Le leader d’Aj/Pads lui témoigne son empathie et solidarité. Pour lui, Guy est quelqu'un qui ne se suffit pas de proclamer des principes, il les voit sur le terrain de la lutte politique. A l’en croire, la conviction de tout panafricaniste est que partout où l'on se trouve en Afrique, on est chez soi. C'est ce principe, dit-il, que Guy a traduit en acte. «Il savait probablement ce que cela pouvait lui coûter et il a assumé. L'Afrique a besoin de liberté et d'unité. Cela ne s'obtiendra que par la lutte. Vivement des milliers de Guy partout en Afrique !» a-t-il dit.
Les commerçants du marché tirent sur le maire Adama Sarr
Le maire de la commune de Keur Massar Nord Adama Sarr est dans le collimateur des commerçants du marché de l’unité 14 des Parcelles assainies. Ces derniers sont montés au créneau hier, pour dénoncer le silence d’Adama Sarr face à leurs difficultés. «Nous avons beaucoup de difficultés, surtout l’insalubrité. Car le maire encaisse ses taxes municipales mais n’envoie jamais ses agents pour nettoyer le marché. C’est pourquoi nous dénonçons son attitude», a déclaré le délégué général des commerçants dudit marché. Le responsable des jeunes commerçants, Mbaye Ndiaye de poursuivre : «Nous n’avons pas de maire car il n’a aucune utilité pour les commerçants que nous sommes à part envoyer des gens collecter des taxes. En tout cas, si dans les jours à venir, Adama Sarr ne réagit pas par rapport à nos problèmes, nous serons obligés d’entamer un combat contre lui», prévient M. Mbaye. Les commerçants citent d’autres difficultés, notamment la vétusté des bâtiments affectés par l’humidité et le manque de toilettes. Ils se débrouillent aussi pour avoir de l’eau et paient les vigiles pour assurer la sécurité du marché. Les commerçants annoncent un projet de réhabilitation du marché et ils tendent la main au maire pour trouver le financement. Pour le coordonnateur départemental des sages de Pastef de Keur Massar, Ousmane Kébé, le maire Adama Sarr doit réagir face à la santé en jeu de ses administrés. Il interpelle le maire pour qu’il fasse quelque chose pour ce marché.
Litige foncier à Gadaye
Tout le monde avait pensé qu’après le verdict prononcé par la Cour suprême en faveur des 253 victimes de Gadaye Yeumbeul contre le promoteur Mbaye Fall, le litige foncier était terminé. Car les victimes qui avaient commencé à reconstruire sont depuis quelque temps attaquées par des personnes supposées être proches du promoteur. C’est pourquoi ces victimes se sont regroupées en collectif. Face à la presse hier, ils ont crié au scandale avant d’interpeller les autorités étatiques
Un agent commercial vide la caisse pour parier à One Xbet
Agent commercial de profession, O. Diouf en charge de la gestion d’un magasin de transfert d’argent, a puisé dans la caisse pour jouer à One Xbet. Il a pris 1,5 million mille francs pour aller parier à One Xbet. Il a tout perdu. Et étant dans l’incapacité de rembourser, Diouf ferme boutique pour disparaître dans la nature. Son patron T. Niasse qui a constaté le trou a décidé d’entreprendre des recherches pour retrouver son employé O. Diouf. Et marchant dans la rue, Niass tombe net sur son employé O. Diouf. Alors aidé par quelques bonnes volontés, il conduit O. Diouf au Commissariat des Parcelles Assainies. L’agent commercial a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il est placé en garde à vue et déféré au parquet pour abus de confiance.
Clôture du dépôt des candidatures à la DGE
La Direction générale des élections (DGE) a clôturé hier à minuit la réception des dossiers de candidatures des différents partis et coalitions pour les législatives. Les délais de confection des listes étant très courts, cela n’a pas facilité le travail des mandataires. Conséquence, hier, jusqu’à 21h, seuls 18 partis et coalitions avaient déposé leurs dossiers de candidature. C’est vers 23h que les mandataires des grandes coalitions ont débarqué à la Direction générale des élections (DGE), notamment celles d’Amadou Ba et de Pastef. Pourtant, 49 partis, coalitions de partis et entités indépendantes avaient déclaré leur candidature aux législatives. Le mandataire de la coalition « Samm Sa Kaddu », Cheikh Tidiane Youm, annonce une inter coalition dans certains départements avec la coalition Apr-Pds et celle d’Amadou Ba.
Good Luck en prison pour vol de câbles électriques
Good Luck, un ouvrier dans une entreprise chinoise, risque de terminer ses vacances en prison. Il a été alpagué par les éléments de la police des Parcelles assainies pour vol. Les responsables de la société, après avoir constaté la recrudescence des vols de câbles électriques, ont alors invité leurs vigiles à redoubler de vigilance. C’est ainsi que les vigiles ont fouillé Good Luck. Il avait par devers lui des câbles électriques. Les responsables de la société découvrent alors qu’il y avait une section de câbles électriques. Suffisant pour qu’il soit conduit à la police des Parcelles assainies. Toutefois, l’ouvrier a nié les faits en déclarant avoir ramassé les câbles électriques. Ce qui ne va pas convaincre les limiers qui vont le placer en garde à vue avant de le déférer au parquet pour vol.
LA CLOTURE DU DEPOT DES LISTES POUR LES LEGISLATIVES AU MENU DE LA PRESSE DU JOUR
La clôture, dimanche soir, du dépôt des dossiers de candidature aux législatives anticipées du 17 novembre prochain est le sujet le plus en vue dans la livraison de lundi de la presse quotidienne.
Dakar, 30 sept (APS) – La clôture, dimanche soir, du dépôt des dossiers de candidature aux législatives anticipées du 17 novembre prochain est le sujet le plus en vue dans la livraison de lundi de la presse quotidienne.
“L’autorité de tutelle est restée ferme dans le temps imparti pour la conduite du processus électoral vers les législatives anticipées” convoquées après la dissolution de l’Assemblée nationale par le président Bassirou Diomaye Faye, le 12 septembre dernier.
Selon le journal, le consensus à minima acté par les acteurs concernés, samedi 28 septembre, et devant permettre de repousser de soixante-douze heures à une semaine les délais de dépôts des dossiers de candidature, “n’a pas prospéré”.
“Les partis n’ont pas obtenu la prorogation de la date de clôture des dépôts des candidatures”, constate le quotidien Enquête, selon lequel le ministre de l’Intérieur général Jean-Baptiste Tine, dont les services sont chargés de l’organisation des élections, a évoqué “des raisons ‘d’ordre technique'”, qui font qu’un prolongement des délais n’était pas possible.
“Malgré les demandes répétées de report émises par plusieurs partis et coalitions”, le ministre de l’Intérieur “est resté inflexible”. En conséquence, le processus électoral en vue des législatives anticipées du 17 novembre prochain “a franchi une étape décisive, hier dimanche 29 septembre”, ajoute Enquête.
Le retour des ”familles idéologiques”
“Le temps des listes”, affiche le journal Le Quotidien, au sujet de cette étape du processus électoral marquée par des alliances et retrouvailles, avec en perspective une recomposition politique née de la victoire de Bassirou Diomaye Faye à l’issue de la présidentielle de mars dernier.
Le journal Le Quotidien ajoute : “Frustrés de Yewwi Askan Wi d’un côté, la Gauche de l’autre et la famille libérale en embuscade vont disputer au parti Pastef le contrôle de l’Assemblée nationale”.
Le Quotidien note que “c’est le retour des familles idéologiques en cette veille d’élections législatives. Une situation qui pourrait donner naissance à une alliance contre-nature dont l’objectif serait de contraindre le pouvoir à une cohabitation”.
Dans ce sillage, L’As fait observer que les investitures “implosent les partis”, le quotidien Les Echos signalant que les trois grandes coalitions de l’opposition “créent une intercoalition XXXL”.
L’opposition “est en train de réussir un coup de maître. Après la réussite de l’inter-coalition Yewwi-Wallu [lors des dernières législatives organisées il y a environ deux ans], qui avait été à l’origine du ballotage de la 14e législature, l’opposition a reconduit le plan Déthié Fall”, écrit Les Echos.
“Le duel Sonko-Barth très attendu”
“Une grosse inter-coalition des inter-coalitions Takku Wallu-Jamm ak Njarin-Samm Sa Kaddu a été créée après de larges discussions pour faire face à Pastef”, le parti au pouvoir, ajoute la même publication.
“Ca va saigner grave”, estime à sa une le quotidien Source A, en anticipant sur les batailles politiques devant opposer certaines des plus grands figures de la classe politique actuelle.
Le premier ministre Ousmane Sonko, “tête de liste de Pastef, devra croiser le fer avec certaines grosses cylindrées de l’opposition […]”, parmi lesquelles Amadou Ba, “candidat arrivé deuxième à la dernière présidentielle, [qui] sera la tête de liste nationale de sa coalition”, fait savoir Source A.
“Sonko, Amadou Ba, Barth, têtes d’affiche”, renchérit Vox Populi, L’info insistant pour sa part sur “le duel” devant opposer le leader de Pastef et chef du gouvernement, Ousmane Sonko, au maire de Dakar, Barthélémy Dias.
Un duel “très attendu. Idem pour l’intercoalition annoncée par les trois plus grandes coalitions de l’opposition”, ajoute le quotidien L’info, selon lequel plus de 150 partis et coalitions s’étaient inscrits auprès de la Direction générale des élections, en perspective de ces législatives.
“Mais au final, seule une trentaine ont déposé leurs dossiers de candidatures”, poursuit L’info, pendant que le quotidien Kritik’ annonce ”la création prochaine d’un cadre permanent de concertation politique pour approfondir le dialogue et perfectionner le dispositif institutionnel”.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE LUNDI 30 SEPTEMBRE 2024
Le Soleil, Sud Quotidien, Walf Quotidien, EnQuête, Libération, Vox Populi, L'As, Le Quotidien, L'Observateur, Révélation Quotidien, Bes Bi le jour, Yoor-Yoor Bi
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