05 personnes dans un accident à Bignona
C’est un accident de la circulation d’une rare violence qui s’est produit ce samedi 11 janvier 2024, aux environs de 11 heures, sur l’axe Bignona-Ziguinchor, à hauteur du village de Teubi, situé dans la commune de Niamone. Le bilan fait état de 5 morts dont quatre passagers d’un véhicule communément appelé 7 places et le chauffeur. Selon une source sécuritaire, la voiture de transport en commun, en provenance de Bignona, a percuté un camion de transport d’ordures en stationnement. D’autres témoignages indiquent que le chauffeur voulant doubler une autre voiture qui était devant a produit l’irréparable en terminant sa course contre le camion appartenant au projet de promotion et de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides au Sénégal (PROMOGED). Les trois victimes sont décédées sur le coup. La quatrième a rendu l’âme au centre de santé de Bignona aussitôt après son évacuation par les sapeurspompiers. Les blessés ont été évacués au centre de santé de Bignona avant d’être transférés au centre hospitalier régional de Ziguinchor. Parmi les victimes de cet accident tragique, il y a l’ancienne haute conseillère des collectivités territoriales, l’honorable Fanta Sagna, militante du Rassemblement pour le socialisme et la démocratie (RSD). Des accidents sont souvent notés sur cet axe, appelé route nationale numéro 4 ou transgambienne, où le trafic est très intense dans la journée.
Implantation de deux usines de production de sucre en Casamance
Invité hier de l’émission Point de Vue sur la RTS, Serigne Guèye Diop a annoncé l’implantation de deux nouvelles usines de production de sucre dans la région de la Casamance, précisément dans les zones de Kolda et Ziguinchor. Selon le ministre de l’Industrie et du Commerce, cette initiative vise à renforcer la production locale de sucre et à réduire la dépendance du pays aux importations. « Je peux vous dire qu’aujourd’hui, il y a deux projets dont les études sont très avancées pour la production de sucre par deux usines au niveau de la Casamance. Il s’agit de produire du sucre localement avec la canne à sucre dans la base Casamance, zone de Kolda et dans la région de Ziguinchor. Ces projets ont été soumis au Premier ministre et c’est très avancé », a-t-il déclaré. Il a également souligné que cette initiative s’inscrit dans une stratégie visant à mettre fin au monopole existant dans le secteur sucrier au Sénégal. « Notre gouvernement est contre le monopole. Ce n’est même pas normal que depuis 50 ans une seule entreprise ait le monopole », a indiqué Serigne Guèye Diop.
Création de 2 000 boutiques de référence
Dans une intervention sur la RTS dans l’émission Point de Vue, Le ministre de l’Industrie et du Commerce s’est prononcé sur les récentes tensions sur le marché liées à des spéculations sur les prix. Dans l’émission Point de Vue sur la RTS hier, Serigne Guèye Diop a annoncé un projet de modernisation du commerce de détail avec la création de 2 000 boutiques de référence à travers le pays. Selon lui, ces boutiques seront équipées de systèmes de congélation et fonctionneront à l’énergie solaire, permettant de garantir l’hygiène et la conservation des produits. Le projet, ajoute-t-il, vise à créer entre 20 000 et 30 000 emplois. Il a également assuré qu’il n’y avait pas de pénurie de produits essentiels comme le riz, l’huile, ou le sucre. Il a ainsi expliqué que la fermeture temporaire des importations était destinée à favoriser l’écoulement de la production locale et à réguler le marché. Serigne Guèye Diop a souligné que des stocks importants de sucre sont disponibles dans le pays.
La direction du Groupe Emedia tend la main aux employés
A l’occasion de ce début du nouvel an, la Direction générale du Groupe E-MEDIA a rendu public un communiqué pour inviter « l'ensemble du Personnel (journalistes, techniciens, administratifs) au ressaisissement pour ouvrir un espace de concertations centrées sur la reprise effective du travail et l'exploration de pistes de règlement des affaires en suspens ». Le texte explique que « face aux épreuves de vie et de travail, les agents en exercice ont tenu bon et montré de réelles dispositions de résilience en surmontant avec vaillance les difficultés en dépit des contraintes récurrentes ». « Une année éprouvante vient de s'achever avec son lot de perturbations et d'agitation découlant d'une conjoncture très peu favorable à l'entreprise. Tout et son contraire ont été avancés pour flétrir le Top Management indexé imprudemment comme responsable de la dégradation de la situation. L'entreprise détient des avoirs retenus sur ordre et nous privent ainsi de recettes, fruit de nos engagements vis-à-vis de tiers avec des pièces comptables le prouvant. La Direction Générale n'occulte pas la réalité mais s'interdit de polémiquer quand par nécessité, l'appel du devoir justifie la permanente quête de solutions. Pas un jour sans cette recherche que nous diversifions pour échapper à la versatilité d'une clientèle assujettie », informe le texte. Dans le communiqué, la Direction générale de E-MEDIA appelle aussi les actionnaires à prendre les décisions idoines pour permettre à l'entreprise de poursuivre son développement au grand bonheur de ses effectifs et du public.
Des nouvelles de Amadou Ba
Disparu des radars depuis l’installation des députés et du bureau de l’Assemblée nationale, jusqu’à pousser un député de PASTEF à demander sa radiation devant les caméras et en pleine séance plénière, l’ancien Premier Amadou Ba s’est rendu ce weekend-end à Barkédji pour présenter ses condoléances suite au décès de Kalidou Sow, fils du maire de Barkédji, Ousmane Sow. Dans un post sur Facebook, le chef de l’opposition a déclaré que cette nouvelle est un choc profond pour tout le monde, parce qu’elle rappelle la fragilité de la vie et la douleur qu’implique la perte d’un être cher. Rencontre entre députés et Jakarta men Le problème des Jakarta men ne sera pas une mince affaire pour le gouvernement. La révélation du député de PASTEF Amadou Ba sur sa page Facebook, ce samedi, montre que la situation est beaucoup plus compliquée qu’on ne le pense. « Nous députés, rencontrons les jeunes conducteurs confrontés aux difficultés de régularisation des Jakarta men. Beaucoup d’entre eux n’ont pas de carte d’identité nationale faute de pièces d’état civil. Ils peinent ainsi à obtenir les documents officiels (Carte grise à leur nom, permis de conduire, notamment). C’est un aspect essentiel à prendre en compte pour davantage les aider à se formaliser. Nous remontons leurs préoccupations aux autorités compétentes qui, en n’en pas douter, y apporteront les ajustements nécessaires », a-t-il indiqué.
Suspension des « Navétanes » à Guédiawaye
Le Préfet du département de Guédiawaye a pris un arrêté ce samedi pour suspendre les compétitions du Championnat national populaire (CNP) « Navétanes » dans sa circonscription. L’autorité locale a pris cette décision à cause de la « récurrence des scènes de violences et d’agressions après matchs », « des destructions de biens publics et privés », et des « menaces permanentes de troubles à l'ordre public ». Dans la note du Préfet, il n’est n’a pas indiqué la date de la reprise. Donc, les ASC et leurs supporters vont devoir patienter un bon bout de temps avant de reprendre leurs activités.
Les femmes députées chez Diary Sow
Les femmes députées étaient à Malika, samedi dernier, pour présenter leurs condoléances à la famille de la défunte enfant Diary Sow sauvagement tué par le père de sa copine. Occasion pour ces femmes parlementaires dont on pouvait distinguer Amy Dia, Mbène Faye et Ramatoulaye Ndom pour réclamer justice pour Diary Sow, une assistance psychologique pour la famille de la défunte actuellement traumatisée mais aussi à une synergie communautaire pour la prévention contre les viols. Diamaguène veut un autre cimetière Les habitants des communes de Diamaguene Sicap Mbao et de Tivaouane Diack Sao regroupées en collectif veulent l’érection d’un autre grand cimetière au niveau de la forêt classée de Mbao. Ce, face à l’exiguïté et la recrudescence des inondations mais aussi des eaux stagnantes qui affectent les cimetières musulmans de Diamaguéne. Ces populations ont fait ce plaidoyer au cours d’une journée de désherbage dont elles sollicitent également leurs délocalisations.
Défection PDS-Pikine
Le Parti démocratique sénégalais vit en eaux troubles à Pikine. En effet, après ses mauvais scores lors des dernières élections législatives avec son alliance avec l’Apr, voilà que des départs s’enregistrent. Et c’est Marième Sy plus connue sous le nom de « Rendo Sy » , l’actuelle présidente de la section communale Pds de Mbao par ailleurs membre des mouvements de soutien à Karim Wade qui vient de claquer la porte du Pds, avec ses proches pour rejoindre le Pastef de Ousmane Sonko grâce à un responsable du nom de Ousseynou Pouye. Elle justifie son choix par son mécontentement envers le député Lamine Thiam et compagnie qui, selon elle, ont vendu le Pds pour s’allier lors des législatives avec « le mauvais cheval Apr » actuellement vomi par les populations mais aussi par l’absence de démocratie dans les renouvellements des instances du bureau national des femmes avec le choix porté sur la députée Fatou Sow sans vote et sans débat à la base. Une situation qui aux yeux de Rendo Sy constitue une injustice et un mépris manifeste envers les militants à la base.
Licenciements abusifs chez Ship's Sénégal
Samedi dernier, un groupe de 24 ex-employés de l’Entreprise Ship’s Sénégal a tenu une conférence de presse à Colobane pour exprimer son indignation face à des licenciements qu'ils jugent abusifs et illégitimes. Le porte-parole du collectif, Ousseynou Sonko, a dénoncé la manière dont ces travailleurs, composés de contractuels et de permanents dont trois délégués du personnel, ont été renvoyés sans le respect de leurs droits. Selon lui, la situation a été déclenchée lors des célébrations de la fête du Travail le 1er mai 2023. Alors que la direction s'apprêtait à organiser des festivités, ces employés avaient choisi d’appeler la presse pour dénoncer leurs « conditions de travail difficiles et inacceptables ». Depuis cet incident, ils affirment que le directeur de l’entreprise a pris pour cible les dénonciateurs, conduisant à une vague de licenciements. « Nous avons été licenciés pour des motifs fallacieux qui n’ont aucun fondement légal. Nous avons osé parler et aujourd’hui, nous nous retrouvons sans emploi ni indemnités », a déclaré Sonko. Les ex-employés affirment que depuis leur licenciement, ils courent après leur ancien patron, mais peinent à obtenir des réponses et des solutions. L’Entreprise Africa Ship's, qui possède plusieurs filiales au Sénégal et est notamment connue pour la fabrication de bonbons Ship's, a son siège dans la zone industrielle de Colobane. Les ex-travailleurs interpellent le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye, appelant à l’application rapide du dispositif légal « Jub Jubal Jubanti », qui vise à protéger les droits des travailleurs dans le pays.
LE COMMUNIQUE DU PARQUET FINANCIER A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les parutions de ce lundi font écho d’un communiqué du parquet financier qui annonce être sur les traces de 125 milliards de francs Cfa.
Les quotidiens reçus, lundi, à l’APS, se font largement écho d’un communiqué du parquet financier qui annonce être sur les traces de 125 milliards de francs Cfa suite à l’exploitation de plusieurs rapports de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).
Dans un communiqué rendu public dimanche soir, le Parquet du Pool judiciaire financier déclare avoir ‘’été saisi récemment de plusieurs rapports de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) qui sont en cours de traitement’’.
‘’Ainsi, l’analyse d’un des rapports a fait ressortir des faits impliquant plusieurs personnes. Les investigations menées révèlent des mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux, par le truchement de sociétés écrans qui auraient été utilisées pour des transactions suspectes d’une valeur estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA’’, indique le document.
La même source ajoute qu’’’en application de l’article 66 de la loi n° 2024-08 sur le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, le Parquet financier envisage l’ouverture d’une information judiciaire sous les chefs d’inculpations d’association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux’’.
Le Quotidien rapporte que ‘’dans un communiqué, le Parquet financier de la République, qui envisage l’ouverture d’une information judiciaire, a annoncé qu’il était sur les traces de 125 milliards de francs Cfa issus de supposés mécanismes de blanchiment par le truchement de sociétés-écrans’’.
‘’L’info est tombée très tard dans la soirée d’hier pour balayer de la toile +un fake+ qui circulait. Le Parquet du pool judicaire financier est sur les traces de 125 milliards F Cfa. Selon son communiqué, il a été saisi récemment de plusieurs rapports de la Cellule de traitement des informations financières (Centif) qui sont en cours de +traitement+’’, écrit le journal.
Selon Vox Populi, ‘’le Parquet traque les auteurs de blanchiment de capitaux de plus de 125 milliards CFA suite à la transmission de plusieurs rapports de la CENTIF’’.
Le journal précise que dans un communiqué, le procureur du pool financier judiciaire, El Hadji Alioune Abdoulaye Sylla, parle de ‘’+mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux, par le truchement de sociétés écrans+ impliquant +plusieurs personnes+’’. Selon Vox Populi, l’on s’achemine vers ‘’une information judiciaire sous les chefs d’inculpations d’association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux’’.
‘’Installés le 17 septembre 2024 à Dakar, lors d’une cérémonie présidée par le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne, les magistrats du Parquet pool judiciaire financier héritent déjà d’un gros morceau. Ils envisagent de lancer une traque pour trouver 125 milliards issus de transactions suspectes contenues dans plusieurs rapports de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) en cours de traitement’’, écrit Sud Quotidien.
Alors que ‘’l’attention des Sénégalais est portée sur la Haute cour de justice qui vient de prendre forme, c’est le Pool judiciaire financier qui reprend de l’activité’’, note Les Echos.
‘’Le Parquet financier reprend de l’activité. Après une pause dans l’ouverture des procédures judiciaires dans le cadre de la reddition des comptes, El Hadji Alioune Abdoulaye Sylla, le chef du Parquet financier, ouvre une information, sans cette fois, viser précisément des personnes. Dans un communiqué, le Procureur financier explique avoir été saisi par la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif). Il parle de blanchiment de capitaux portant sur 125 milliards de francs commis par plusieurs personnes’’, rapporte le journal.
Le député Farba Ngom ‘’est-il l’une des personnes impliquées ?’’, s’interroge la publication.
‘’En tout cas, souligne Les Echos, plus tôt dans la soirée, un communiqué a été envoyé dans lequel le nom +Mouhamadou Ngom dit Farba est cité noir sur blanc. Mais ici, le Parquet financier dit avoir saisi le ministre de la Justice pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba’’.
Selon le journal, ‘’c’est un peu plus tard que cet autre communiqué est sorti laissant donc penser que le premier a été réécrit. Cependant, il est manifeste que les termes de deux communiqués ne sont pas différents sauf qu’ici les noms n’y figurent pas’’.
Le quotidien Libération est formel: ‘’Le parquet financier a bel et bien saisi le Garde des Sceaux’’ pour la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom. ‘’Selon nos informations, dans le cadre de cette enquête, le parquet financier a effectivement saisi le Garde des Sceaux pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom. Un homme d’affaires est aussi dans le collimateur du parquet financier’’, écrit le journal.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE LUNDI 13 JANVIER 2025
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil,
Moussa Sarr, sociologue et dirigeant de "Lachine Lab - l'auberge numérique" pointe du doigt une institution prisonnière d'une vision linéaire du monde, alors que l'écosystème médiatique connaît une croissance exponentielle
“Etude critique du Cnra : Une régulation linéaire dans un monde exponentiel.” tel est l’intitulé de la contribution de Moussa Sarr, sociologue et président directeur général de “Lachine Lab - l'auberge numérique”. a travers sa tribune, il met en évidence les limites du Cnra et suggère une refonte nécessaire à l’ère de la transformation numérique.
Le Conseil national de régulation de l'audiovisuel (CNRA) du Sénégal vit difficilement la révolution digitale. Et il en subit souvent les contrecoups quand il essaye d’assurer pleinement ses missions.
Dans une contribution parvenue hier à “L’AS”, le sociologue, Moussa Sarr, rappelle que le CNRA, dans sa forme actuelle, représente un instrument d’ancrage dans une économie linéaire et un frein à l’avènement d’un écosystème audiovisuel résolument tourné vers l’avenir. C’est pourquoi, dit-il, il est urgent de réarticuler sa mission, sa composition et ses outils pour permettre au Sénégal de se projeter dans un futur où régulation et innovation coexistent harmonieusement.
Pour le chercheur et Président Directeur Général de “Lachine Lab - l'Auberge Numérique”, le CNRA du Sénégal est une institution dont la structure et les missions, bien que pertinentes lors de sa création, s’inscrivent aujourd’hui dans une logique linéaire, inadaptée aux exigences de l’économie exponentielle.
En effet, souligne-t-il, du point de vue de sa composition institutionnelle, cet organe de l'État sénégalais est figé. Non sans ajouter qu’elle ne reflète pas les stratégies de rupture annoncées par le régime actuel. “Le CNRA se compose de neuf membres représentant divers segments de la société civile : universitaires, artistes, associations féminines, jeunesse, et droits de l’homme”, a-t-il fait constater avant d’indiquer que si cette représentation pluraliste peut sembler être un atout, elle reflète une vision statique et linéaire du paysage audiovisuel.
Toujours, selon Dr Moussa Sarr, la durée fixe des mandats, l’absence de renouvellement, et la sélection centralisée par le président de la République dénotent un modèle organisationnel rigide, contraire à la flexibilité nécessaire pour anticiper les mutations rapides de l’économie numérique. En comparaison, souligne-t-il, les organisations de l’économie exponentielle favorisent des structures évolutives, horizontales et collaboratives, permettant une adaptation continue et rapide aux nouvelles tendances. Nonobstant son profil obsolète, le sociologue indique que ses missions sont ancrées dans le passé et ne répondent plus aux appels de l'économie exponentielle. En effet, il estime que le mandat du CNRA se concentre sur le respect des règles de pluralisme, d’éthique et de déontologie, ainsi que sur l’application des lois en vigueur. “Ces objectifs, bien qu’essentiels, traduisent une approche réactive plutôt qu’anticipatoire”, a-t-il relevé. Or, précise-t-il, les institutions doivent non seulement réguler mais aussi stimuler l’innovation en préparant des cadres adaptés aux technologies exponentielles telles que l’intelligence artificielle, la blockchain et la réalité virtuelle. Le CNRA, à l’opposé, perpétue une économie de croissance linéaire en se limitant à une fonction de contrôle, déplore-t-il.
Les fortes recommandations de Moussa Sarr
Selon le chercheur, l’actuel gouvernement doit revisiter cet organe et proposer au Président un remodelage digne des politiques de rupture qu'ils veulent instaurer au Sénégal.
Dr Moussa Sarr note ainsi que le CNRA met l’accent sur la réglementation des contenus audiovisuels existants sans encourager les initiatives disruptives. Alors que les entreprises de l’économie exponentielle, telles que Netflix ou YouTube, redéfinissent les modèles économiques en exploitant les dynamiques de réseaux, l’analyse de données massives et l’automatisation. “Ces organisations intègrent l’anticipation dans leur ADN, adoptant des visions stratégiques capables de transcender les frontières sectorielles”, a-t-il fait savoir.
De ce fait, il pousse l’actuel régime à mener des réformes tout en articulant ses propositions sur la régulation comme levier de transformation. Et pour que le CNRA devienne un vecteur d’accélération vers une économie numérique dynamique, il pense qu’il doit adopter une approche proactive. Cela passe d’abord, dit-il, par la révision de sa composition en intégrant des experts en technologie, en économie numérique et en prospective, afin de mieux capter les signaux faibles de transformation
Ensuite, il appelle les autorités à adopter un cadre réglementaire souple afin de créer des "bacs à sable" réglementaires pour expérimenter de nouvelles approches audiovisuelles.
En plus, il préconise la mise en place d’un observatoire technologique pour surveiller et anticiper les innovations perturbatrices afin de guider les politiques publiques
Aussi, il exhorte le gouvernement à établir des partenariats stratégiques pour collaborer avec des écosystèmes globaux afin de bénéficier des meilleures pratiques en matière de régulation
Enfin, Moussa Sarr propose à l'administration Bassirou Diomaye Faye de s'orienter vers une réforme anticipatoire. A l’en croire, cette réforme du CNRA doit être assumée par les pouvoirs publics sénégalais pour aligner la régulation audiovisuelle sur les exigences de l’économie exponentielle.“Cette transformation permettra au Sénégal de devenir un acteur majeur de la région dans la production et la diffusion de contenus innovants”, a-t-il conclu.
Les «Tiak Tiak» veulent un délai supplémentaire
A Dakar, les conducteurs de «Tiak Tiak» ont tenu une conférence de presse hier pour solliciter un délai supplémentaire en ce qui concerne le délai de trois mois fixés par les autorités pour la régularisation de leur secteur. Saluant les initiatives visant à l’immatriculation des deux-roues, leur porte-parole, Seydina Alioune Fall, a pris l’exemple du Rwanda, qu’il considère comme un modèle de réussite dans la régulation du secteur des deux-roues, indiquant que la prolongation permettrait aux conducteurs de finaliser leurs démarches administratives sans pression. Seydina Alioune Fall et Cie estiment que le temps est trop court pour régulariser tous les documents administratifs dont assurances, permis de conduire pour exercer leurs activités. Il a ainsi encouragé ses confrères à entreprendre les démarches nécessaires pour se conformer aux nouvelles normes et circuler en toute tranquillité.
Une altercation entre bergers et cultivateurs fait un mort à Koungheul
Un mort. C’est le bilan de la violente altercation entre bergers et cultivateurs qui a éclaté au village d’Amdallah, situé dans la commune de Lour Escale, département de Koungheul, dans la région de Kaffrine. Cet affrontement tragique a entraîné la mort d’un berger qui a eu lieu dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 janvier. L’altercation aurait été déclenchée par un différend au sujet des dégâts causés par le troupeau du berger sur des champs cultivés, selon des témoignages. Selon eux, deux jours auparavant, un autre conflit similaire s’était produit dans le village de Diounto, dans la commune de Ida Mouride, faisant deux blessés graves suite à une altercation entre cultivateurs et bergers. Ces incidents récurrents, d’après des témoignages, mettent en évidence la persistance des tensions entre ces deux groupes, exacerbées par la gestion des ressources foncières et pastorales dans la région.
Pakala arrêté pour vol de motos
Agé de 19 ans et mécanicien de profession, A. Diop alias «Pakala» est aussi un voleur hors pair de motos. Recherché depuis quelque temps, le mécanicien vient de tomber dans les filets des hommes du Commissaire Kébé après avoir dérobé une moto lors de la fête de fin d’année. Une arrestation qui risque de cacher beaucoup de zones d’ombre avec un risque de retour de parquet pour le mis en cause visé par beaucoup de plaintes. Affaire donc à suivre…
Conduite sans permis de conduire
Dans le cadre de leur patrouille régulière, les limiers des Parcelles assainies ont réussi à mettre la main sur Nd. Diao mécanicien et M.Ch. Loum tous habitants le quartier Grand Médine pour conduite sans permis de conduire et abandon d’un véhicule à un tiers non détenteur de permis de conduire. C’est suite à un contrôle de routine aux abords du stade, d’un véhicule conduit par Loum ; ce dernier a fait par la suite fait savoir aux limiers qu’il ne détenait pas de permis de conduire et que c’est son ami Diao qui lui aurait remis le véhicule. Suffisant alors pour qu’ils soient conduits dans les locaux de la Police des Parcelles assainies pour être entendus. Interrogés tour à tour, les mis en cause ont reconnu les faits qui leur sont reprochés. Ce qui va motiver leurs défèrements au parquet.
El Malick chez les chefs religieux
Accompagné de plusieurs députés, dont la présidente du groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal, Aïssata Tall Sall, ainsi que le premier questeur, Aïcha Touré, le président de l’Assemblée nationale El Malick Ndiaye a rendu visite hier au khalife de la famille omarienne, à celui de Médina Gounass et à l’Archevêque de Dakar. L’objectif de ce déplacement, selon le successeur de Moustapha Niasse, est de recueillir leurs prières pour la réussite de sa mission. El Malick Ndiaye et sa délégation ont entamé leur visite à la Médina, où il a été reçu par Thierno Madani Tall, khalife de la famille omarienne à Dakar. Ils se sont ensuite rendus à la résidence de Monseigneur Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar, située à Fann Résidence, avant de terminer sa tournée chez Thierno Amadou Tidiane Ba, Khalife général de Médina Gounass, dans le quartier Bopp. A signaler qu’El Malick Ndiaye a également demandé des prières pour le président de la République Bassirou Diomaye Faye, et son Premier ministre Ousmane Sonko, afin que «leur volonté de transformer le pays à travers les projets ambitieux qu’ils envisagent de réaliser soient réalisés».
Plus de 1000 nouveaux bacheliers intégrés à la faculté de médecine, pharmacie
Afin de faciliter l’intégration académique et sociale et accompagner les étudiants dans leurs démarches administratives, l’Amicale des étudiants de la faculté de médecine, pharmacie et d’odontologie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar a organisé hier une journée d’intégration des nouveaux bacheliers. D’après le président de la commission pédagogique, cette initiative aidera ces étudiants estimés à environ 1000 nouveaux bacheliers de bénéficier des orientations leur permettant de réussir dans leur cursus universitaire. La cérémonie s’est tenue en présence des autorités de la faculté des médecins ainsi que du Directeur général de la SEN-Pharmacie nationale d’approvisionnement (SENPNA, par ailleurs parrain de l’événement, Seydou Diallo, a qui exhorté les étudiants à persévérer dans les études. A son avis, cette nouvelle promotion est appelée à apporter les valeurs et les ambitions de notre système de santé.
2 000 kg de produits prohibés saisis à Kaffrine
Le colonel Mahmout Fall, chef de la subdivision des douanes de Kaffrine, a annoncé que son service a saisi plus de 2 000 kilogrammes de produits prohibés dont la contre-valeur est estimée à près de 19 milliards de francs CFA, en 2024. Dans un entretien accordé à l’APS, il a indiqué qu’«au titre de la lutte contre la criminalité transfrontalière et les trafics de tous genres, les unités ont réalisé un total de seize affaires contentieuses et saisi quelque 2 201 kilogrammes de produits prohibés pour une contre-valeur de 18 milliards 999 millions 726 580 francs CFA». Le colonel Mahmout Fall a également indiqué que 969 kilogrammes de faux médicaments ont également été saisis dans six affaires contentieuses en 2024. «La subdivision des douanes a réalisé, en 2024, des résultats globaux de 348 863 295 francs CFA, soit un glissement positif par rapport à 2023, de 24 188 036 francs CFA en valeur absolue et plus de 107% en valeur absolue, a-t-il dit.
Emigration irrégulière à Mbour
Le préfet du département de Mbour, Amadou Diop, a présidé hier une réunion du Comité départemental de développement (CDD), marquant le démarrage des activités du Comité départemental de lutte contre l’émigration irrégulière, installé le 3 octobre dernier. Dans sa déclaration, il a donné une excellente nouvelle. En effet, Amadou Diop a déclaré que depuis le 5 novembre dernier, aucun départ de migrants irréguliers n’a été enregistré dans ledit département. D’après lui, plus de 150 candidats à l’émigration irrégulière ont été arrêtées à Mbour, entre octobre et novembre 2024. « Cette rencontre avait pour but d’échanger sur ce qui a été fait depuis le 3 octobre, en termes de sensibilisation et d’arrestations. Beaucoup de cas de départ déjoués depuis le chavirement de la pirogue de migrants au large de Mbour au mois de septembre dernier. C’est une bonne nouvelle, mais nous ne dormons pas aussi sur nos lauriers. J’invite les acteurs à intensifier la sensibilisation auprès des populations. Depuis le 3, vous l’avez remarqué, plus de 150 personnes, candidates à l’émigration irrégulière, ont été arrêtées, la majorité constituée d’étrangers mais aussi d’enfants mineurs», -t-il expliqué.
And Gueusseum enterre la hache de guerre
Réuni hier, le Directoire de And Gueusseum a annoncé à travers un communiqué la levée totale du mot d'ordre de rétention des informations sanitaires et sociales. Il engage le ministère de la Santé, «dans une perspective pacifique et partagée de restitution et de remontée des données sanitaires à partir du 15 janvier 2025». Les syndicalistes disent répondre aux «appels récurrents du ministre de la Santé et de l'Action sociale dont le plus récent fait à Ziguinchor le 06 janvier 2025, à la fin de sa tournée nationale par lequel il invite solennellement And Gueusseum à la levée du mot de rétention sanitaire après son aveu d'impuissance face à la gravité de la situation socio sanitaire». And Gueusseum fonde aussi sa décision sur «la nécessité d’un sursaut patriotique au seul bénéfice des populations» et «le moment opportun pour donner une chance à la paix sociale». Le document rappelle que pour réclamer l’application des augmentations de salaire aux contractuels des Établissements Publics de santé et aux travailleurs des collectivités territoriales, l'ASAS And Gueusseum a mis en œuvre 11 plans d'actions jalonnés de grèves et de boycott de tous les programmes de santé. A la faveur d'une audience avec le Premier ministre, rappelle le communiqué, l’Alliance avait accepté la trêve demandée par l'autorité tout en maintenant le mot d'ordre de rétention des données sanitaires et sociales.
04 individus arrêtés à Keur Massar
Une opération menée par la brigade territoriale de Keur Massar s’est soldée par l’arrestation de quatre individus et la saisie de plusieurs produits pharmaceutiques illégalement commercialisés. Selon le communiqué de la gendarmerie, «le 07 janvier 2025, un renseignement parvenu à l'unité a révélé qu'une entreprise dénommée "Plazza Cosmétiques" située à la cité Mame Dior de Keur Massar aurait été impliquée dans la vente non autorisée de compléments alimentaires et de produits de santé». D’après le document, les investigations entamées ont permis de découvrir que ladite entreprise opérait également dans d’autres localités, notamment à Ngor, aux HLM et aux Parcelles Assainies à Dakar». Selon la gendarmerie, «au cours des descentes dans les différents points de vente, une importante quantité de produits pharmaceutiques non homologués a été saisie». Les personnes interpellées sont placées en garde à vue pour Association de malfaiteurs, mise en danger de la vie d’autrui, Détention et commercialisation de produits de santé sans autorisation et publicité illégale de produits de Santé.