Depuis trente ans, le philosophe est omniprésent dans les médias français. Serge Halimi et Pierre Rimbert décortiquent ce parcours hors norme, révélant les coulisses d'un pouvoir qui s'étend bien au-delà des frontières médiatiques
(SenePlus) - L’article du Monde Diplomatique d’octobre 2024 intitulé “BHL, trente ans de plus” est un texte signé par Serge Halimi et Pierre Rimbert qui s’intéresse à la figure intellectuelle de Bernard-Henri Lévy (BHL) et à son influence au fil des décennies. L’article critique sévèrement BHL, le qualifiant de personnage omniprésent dans les médias français et internationaux depuis les années 1990, et souligne les contradictions de son discours et de son parcours.
Les auteurs mentionnent d’abord les prises de position de BHL dans les années 1990, notamment en Yougoslavie, où il s’est présenté comme défenseur de la démocratie et des droits de l’homme. Cependant, ils critiquent le fait qu’il ait souvent soutenu des interventions militaires controversées, en particulier de la part des puissances occidentales, ce qui, selon eux, met en lumière un paradoxe dans sa défense des droits humains.
Une partie importante de l’article se concentre sur la manière dont BHL a utilisé sa position médiatique pour façonner l’opinion publique sur des questions internationales, tout en soulignant que ses prises de position ont parfois été en décalage avec les réalités du terrain. Les auteurs pointent du doigt son influence dans le discours sur la guerre en Libye en 2011, ainsi que sur d’autres conflits, et l’accusent d’avoir contribué à la justification de certaines guerres sous couvert de principes humanitaires.
Les auteurs rappellent également les positions de BHL sur Israël et la Palestine. Ils mentionnent que BHL a souvent défendu Israël, tout en étant critiqué pour sa vision partielle de la question palestinienne. Cet aspect est particulièrement mis en lumière avec des références aux conflits récurrents à Gaza et aux critiques internationales à l’encontre d’Israël, y compris par l’ONU, qui a qualifié certains événements de “crimes de guerre”. L’article critique le silence ou les justifications apportées par BHL sur ces questions sensibles.
En somme, l’article de Halimi et Rimbert dans Le Monde Diplomatique dépeint BHL comme un intellectuel influent mais problématique, dont les actions et discours sont souvent en contradiction avec la réalité des faits sur le terrain. Ils mettent en avant une réflexion critique sur l’influence d’une figure comme BHL dans le débat public français et international, et s’interrogent sur la durabilité de cette influence à l’avenir.
Mamadou Oumar Ndiaye prend les rênes du CNRA
Diomaye n’a pas perdu de temps pour trouver un remplaçant à Babacar Diagne à la tête du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (Cnra). Il a nommé hier le doyen Mamadou Oumar Ndiaye président du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel. C’est une consécration à notre doyen qui fait partie des trois mohicans de la presse avec feu Sidy Lamine Niasse et Babacar Touré. « MON » comme l’appellent affectueusement ses confrères, c’est la constance, le professionnalisme, le courage et un esprit et plume libre. À L’As, on lui souhaite plein succès.
Momar Diongue directeur de l’APS
Notre confrère Momar Diongue également a été promu par le chef de l’Etat. L’analyste politique et ancien du magazine «Nouvel Horizon » est nommé Directeur de l’Agence de Presse Sénégalaise, en remplacement de Thierno Amadou Sy. Momar Diongue est aussi un esprit vif, une analyste au talent reconnu de tous. Sa nomination est une consécration du professionnalisme. Bon vent grand Momar. L’enseignant-chercheur, Maître de Conférences en Sciences de l’Information et de la Communication, Cheikhouna Bèye, est nommé Président du Conseil d’Administration de la RTS en remplacement de Ndiogou Wack Seck.
Dianté trouve une planque
Fin de mission pour Innocence Ntap Ndiaye qui présidait aux destinées du Haut Conseil du Dialogue social depuis sa création. Elle est remplacée par l’ancien secrétaire général du Saemss. Mamadou Lamine Dianté qui est un membre actif de al coalition Diomaye devient le président de l’institution. Lui comme se camarades commençaient à s’impatienter. Gora Gaye est nommé Secrétaire général de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA), en remplacement de Youssoupha Ba. Ansoumana Sané est nommé président du conseil de surveillance de l’Agence sénégalaise de Promotion touristique.
Saër Niang éjecté de l’Arcop
Le chef de l’Etat a mis fin hier au mandat de Saër Niang à la Direction générale de l’Autorité de régulation de la Commande publique (ARCOP). La reconduction de M. Niang à la tête de l’Arcop pour un deuxième mandat par le Président d’alors, Macky Sall, avait suscité une polémique. La société civile avait crié à la violation des textes puisque le directeur de l’Arcop (ancienne Armp) n’a droit qu’à un seul mandat. Mais Macky Sall avait fait fi de cela pour le maintenir à la tête de l’Arcop. Saër Ndao est remplacé par le magistrat Moustapha Djitté.
Diomaye soutient «Octobre Rose»
Les associations qui s’activent dans la lutte contre le cancer ont le soutien du chef de l’Etat. A l’occasion de la célébration « d’octobre rose », Diomaye a exprimé sa compassion à l’endroit des femmes atteintes de cancer. Ainsi il a demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale d’apporter son soutien aux différentes organisations et de participer activement à la réussite des actions entreprises durant ce mois.
Saisie de 150 kg de chanvre indien à Thiadiaye
Dans la nuit de mardi à mercredi vers 4h du matin, la Gendarmerie a intercepté un véhicule de marque Renault transportant plus de 150 kg de chanvre indien sur la route de Nguéniène, à hauteur du village de Foua, lors d'une patrouille nocturne. Lorsque le conducteur du véhicule a aperçu la patrouille, il a foncé sur la piste à 300 m. Il est descendu du véhicule et a pris la poudre d'escampette. Après vérification, les hommes en bleu ont constaté que le véhicule avait une charge de 5 sacs chacun contenant 35 kg de chanvre indien. La voiture se trouve à la brigade et une enquête est ouverte pour mettre la main sur le conducteur fugitif.
Interpellation d’un trafiquant avec 39 kg de drogue
Les éléments de la Brigade régionale des stupéfiants (BRS) de la Direction de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite de stupéfiants (DOCRTIS) de Sédhiou ont mis hors d’état de nuire un trafic de drogue. Les limiers ont interpellé hier un individu transportant 39 kg de chanvre indien et saisi deux motos. Il est placé en garde à vue pour association de malfaiteurs et trafic international de drogue. Une enquête est en cours pour appréhender le reste de la bande.
Cheikh Tacko Diop viré
Le chef de l’Etat a secoué aussi le ministère de la Santé. Il a promis Séga Guèye, Docteur en Sociologie, Directeur général de l’Agence sénégalaise de la Couverture Maladie universelle en remplacement de Cheikh Tacko Diop. Pour le compte du département de la justice, il a nommé Mbossé Sow Greffier, au poste de PCA de l’Office national de Recouvrement des Avoirs criminels (ONRAC). Abdou Salam Kanté, lui, est nommé PCS de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (ASP) en remplacement de Hamidou Mbow. Et le magistrat, Cheikh Niang Secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique en remplacement de Alioune Aïdara Niang admis à la retraite.
Menace de mort
Âgée de 45 ans, D. Ba croupit actuellement en prison pour détention d’une arme blanche, violence et voie de fait et menace de mort. Armée d’un coupecoupe, la dame a menacé de mort sa locataire F. Baldé qui a déposé une plainte à la police des Parcelles. Ce qui a valu l’interpellation de D. Ba. Mme Baldé a émis l’idée d’installer un pressing dans la maison. Elle a échangé avec D. Ba sur le projet. Elle a obtenu l’aval de son bailleur. Il revient alors à Mme Baldé de contribuer à l’achat de l’électricité. Comme le business marche à merveille, Mme Ba exigea alors de sa locataire Baldé de lui verser de l’argent pour chaque article lavé. Chose que Baldé refusa. Et bonjour les dégâts. Mme Ba demande à son amie de déguerpir des lieux. Et lorsque Mme Baldé est allée faire ses courses, elle débranche la machine à laver et jette ses habits. De retour, Mme Baldé lui demande les raisons de son acte. Alors Mme Ba sort une machette pour la menacer de mort sa locatrice. Cette dernière se rend à la police des Parcelles assainies pour porter plainte. Devant les enquêteurs, la mise en cause a reconnu les faits. Mais elle est revenue à la charge quelques jours plus tard. Cette fois-ci, elle est cueillie par les éléments de la Brigade de recherches et sa machette est saisie. Elle est placée en garde à vue avant d’être déférée au parquet.
Retour de parquet pour Cheikh Yérim Seck
Le journaliste Cheikh Yérim Seck attend toujours d'être édifié sur son sort. Il a été déféré hier, au parquet, mais il n’a pas été présenté au procureur de la République. Ainsi Cheikh Yérim Seck a bénéficié d’un retour de parquet. Il est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et diffamation pour des propos tenus lors d’une émission sur la 7TV.
Khadim Bâ et Ibrahima Mar Fall en négociations
Le directeur général de Locafrique et celui de Coris Bank International Sénégal ont été présentés hier au parquet du pool judiciaire financier. Les choses semblent avoir évolué pour Khadim Bâ, directeur général de Locafrique et Ibrahima Mar Fall, directeur de Coris Bank International Sénégal. Selon des sources de Dakaratu, des négociations ont été entamées entre les deux prévenus et la Douane sénégalaise. Cette nouvelle donne a eu comme conséquence un nouveau retour de parquet pour les mis en cause qui sont poursuivis pour une infraction douanière portant sur plusieurs milliards de francs CFA. Affaire à suivre !
Escroquerie au visa
S. Dione et J. Omores ont été attraits hier devant la barre pour escroquerie au préjudice de A. Ndoye, une restauratrice qui ne rêve que de voyager depuis qu’elle a perdu son travail. Profitant de son désarroi, son amant, S. Dione lui a fait croire qu'il pourrait obtenir un visa pour le Canada pour elle à l’aide de son ami, agent de voyage, J. Omores. Il lui a réclamé 1,2 million de nos francs. Elle a vendu son téléphone iPhone et ses bijoux en or pour 600 mille francs avant de bénéficier d'une donation de 600 mille de nos francs de sa mère qui a vendu son terrain. Elle a ainsi remis l'argent à S.Dione. Ce dernier n'a pas été en mesure de lui délivrer un visa. Après plusieurs mises en demeure, la victime a saisi dame justice. D’où la comparution de S. Dione et J. Omera. Le premier prévenu reconnaît avoir reçu 1,2 million de francs de la part de la partie civile. S. Dione dit avoir remboursé à la plaignante car il n'avait plus des nouvelles de J. Omera. Celui-ci a battu en brèche ses allégations. A l’en croire, il était uniquement chargé de la procédure de demande de visa. A son tour, R. Ndoye renseigne qu'elle n'a jamais traité avec J. Omores. S. Dione a été condamné à 6 mois avec sursis et son acolyte est relaxé.
La société civile rue dans les brancards
Les arrestations de journalistes et d’hommes politiques sénégalais ont fait réagir le Forum du justiciable. Très inquiets de la situation actuelle, Babacar Ba et Cie dénoncent « le silence assourdissant de la Commission sénégalaise des droits de l’Homme (CNDH) sur les arrestations tous azimuts est inquiétant ». Même son de cloche pour Amnesty international Sénégal, dirigé par Seydi Gassama. « En matière de respect des libertés publiques, la rupture attendue n'a pas encore eu lieu. Les mêmes lois liberticides utilisées par le président Macky Sall pour persécuter les opposants, les journalistes et les activistes sont toujours en place et la répression continue. Toutes ces lois, ainsi que les pratiques policières et administratives, doivent être mises», a-t-il indiqué sur les réseaux sociaux. Quant à Birahime Seck, leader du Forum civil, «les autorités devraient plutôt avoir comme priorité la garde à vue du "marché sous pression"». Selon lui, «il ne faut pas se faire dépasser par les critiques et la situation difficile» et que «les Sénégalais doivent être rassurés».
Par Abdou Karim DIARRA
MAMADOU OUMAR NDIAYE, LA RÉCOMPENSE D’UN BAROUDEUR
La modestie et la témérité incarnées dans un seul homme. MON, le dernier des Mohicans de la presse sénégalaise, accède à la présidence du CNRA. Son parcours, jalonné de défis et de convictions, témoigne d'une vie dédiée au journalisme intégré
La nouvelle a surpris au sein de la rédaction du Témoin. Osons le dire, le concerné a été lui aussi surpris de la décision du président Bassirou Diomaye Faye de le nommer à la tête du Conseil national de régulation de l’audiovisuelle (CNRA) en remplacement de Babacar Diagne. Il a prestement sauté de son bureau pour rejoindre la rédaction centrale pour s’enquérir de la nouvelle. Et pourtant certains d’entre nous, notamment votre serviteur qui lui sert de rédacteur en chef depuis le 01 er novembre 2015ne sont pas surpris d’une telle nouvelle. Il faut le dire après le départ de Babacar Diagne, j’ai pensé que le poste méritait de revenir à un doyen, mais surtout à un des derniers Mohicans de la Presse sénégalais qui formait la bande des 4 moustiquaires (Babacar Touré de Sud, Sidy Lamine Niasse de Wal Fadjri, Laye Bamba Diallo du « Cafard libéré » d’alors et Mamadou Oumar Ndiaye). Au sein de la presse, l’homme qui fonda en 1990 l’hebdomadaire Le Témoin devenu depuis 2015 un quotidien est familièrement appelé MON. Il jouit d’un profond respect de ses pairs. Du Soleil en terminant par le Témoin, Mon a été un baroudeur passionné d’un métier à travers d’autres rédactions notamment Takussan et « SOPI ». Le Témoin hebdomadaire a réussi à marquer le paysage médiatique sénégalais.
Sa parution du mardi était fortement attendue parce qu’elle recelait des révélations exclusives. Et pourtant l’homme déroute par sa modestie légendaire qu’il porte fièrement dans la quotidienneté de la pratique d’un métier qu’il savoure comme à chaque fois qu’on lui sert sa tasse de thé. Devant l’ordinateur, l’homme fascine par sa témérité, mais surtout par le courage de ses positions. Il ne se gêne guère de dire tout le bien d’un acte posé par le président de la République, un ministre ou une haute autorité publique. Après cela, ceux qui le connaissent ne seront pas surpris quelques semaines après de voir le même MON vouer aux gémonies ces mêmes autorités. Au décompte final, ce chevalier Bayard de la presse nationale qui reste le seul directeur de publication à son âge à continuer à pratiquer le journalisme de ses convictions est d’une témérité légendaire jusqu’à pouvoir battre le records Guiness des procès pour diffamation. Il a été condamné dans certaines affaires et relaxé dans d’autres mais était tellement habitué aux prétoires qu’il pourrait écrire un bouquin sur le délit de diffamation ! Récemment, je suis tombé sur une interview de l’homme qui rappelle que cette témérité lui a valu des représailles matérielles et physiques.
En exécution d’un procès qu’il avait gagné contre Mon, le fils de Bara Diouf, l’ancien DG du Soleil, avait fait exécuter la décision par le biais de son avocat qui n’était autre que… Me Augustin Senghor, l’actuel président de la Fédération sénégalaise de football ! Lequel avait envoyé un huissier saisir tous les biens meubles de MON qui avait dormi la première nuit sur une natte avant de se voir offrir par des âmes charitables des matelas et autres commodités matérielles pour équiper son appartement. En outre un beau matin de 1997, une forte explosion avait retenti chez lui. Les fenêtres de sa maison avaient été emportées par le souffle d’une forte explosion.
Cette histoire de l’attentat à la bombe chez Mon n’a jamais été élucidée. On oubliera son refus de recevoir une médaille de l’Ordre national du Mérite des mains d’un ancien président de la République. L’homme est resté chevillé à ses principes de dignité et d’orgueil Haal Pulaar, mais aussi à sa témérité d’enfant de la banlieue, plus précisément du quartier de Diamaguène-Diacksao dont il continue à se réclamer et où il se rend à chaque fois qu’un ancien voisin est touché par une épreuve. D’une générosité sans faille, notre dirpub a aussi le sens du partage mixé à un humanisme fécond. En réalité, MON reste un feuilleton vivant de l’histoire de la presse sénégalaise de ces 40 dernières années. Il a réussi à préserver son talent, mais surtout à faire aimer le métier à de jeunes professionnels qui sont passés entre ses mains dans sa prestigieuse rédaction du Témoin. Au Témoin, à ses côtés, nous n’avons cessé d’apprendre parce que MON est une école au quotidien pour tout journaliste qui veut progresser et bien faire son travail. Malgré notre proximité, MON n’a jamais hésité à censurer un article quand il doute de sa pertinence ou des faits qu’il contient. Il le fait sans état d’âme, mais il fait dans un strict respect en te donnant les raisons pour lesquelles le papier n’est pas publiable.
Au finish, nous lui concédons cela parce qu’il sait ce que nous ne savons pas. Le président Bassirou Diomaye Faye a vu juste. Sa décision ne sonne pas chez nous comme une récompense à notre directeur de publication. MON ne connait ni Bassirou Diomaye Faye, ni Ousmane Sonko, mais il n’a pas hésité à afficher ouvertement son soutien aux actes de redressement du duo à la tête de pays. Ce faisant, il se moque éperdument de ce que les autres peuvent penser de ce soutient. Parce quand il écrit, il le fait avec conviction. Voilà ce que l’on peut dire de MON. Mais une chose est sûre. Sa nomination à la tête du CNRA participera à donner à cet organe de régulation de l’audiovisuel de nouveaux gages de crédibilité. Parce que, encore une fois, c’est un océan de crédibilité dans le milieu de la presse nationale. Nous sommes convaincus que MON réussira sa mission. Bon vent grand MON et que Dieu t’accompagne dans cette nouvelle mission !
UN HOMMAGE NATIONAL A MAHTAR MBOW
Hier, en Conseil des ministres, le Président de la République s’est incliné devant la mémoire du Pr Amadou Mahtar MBOW. Le Président Bassirou Diomaye Faye a rendu un hommage à l’Enseignant hors pair, à l’ancien Ministre de l’Education, de la Culture et de la Jeunesse, à l’ancien Député et, surtout, à l’ancien Directeur général de l’UNESCO. Il a salué le parcours exceptionnel de ce grand commis de l’Etat qui a brillamment servi son pays et fortement contribué au développement du système éducatif national, à la promotion du vivre ensemble et au rayonnement international du Sénégal. Dans cet élan, le Chef de l’Etat a demandé aux Ministres en charge de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Culture de préparer un hommage national à cet illustre compatriote dont les écrits et l’engagement patriotique et panafricain doivent être vulgarisés auprès des jeunes générations d’élèves et d’étudiants à travers l’expression culturelle et les contenus d’enseignement.
FINANCES PUBLIQUES DIOMAYE SOUTIENT SON PM…
Revenant sur la situation des finances publiques, le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre et l’ensemble du Gouvernement pour la présentation de l’état des lieux exhaustif des finances publiques. Parlant du lourd héritage du régime précédent, des constats d’écarts remarquables sur les statistiques des finances publiques et leurs conséquences directes sur la gouvernance publique et les engagements présents et futurs de l’Etat, le Président de la République a invité le Premier Ministre à prendre, sans délai, les mesures impératives de redressement pour accélérer le retour rapide à l’orthodoxie budgétaire, financière et comptable conformément à la Constitution et aux textes législatifs et réglementaires en la matière.
…QUI INTERPELLE SON MINISTRE DU BUDGET
Le Premier Ministre est d’ailleurs revenu sur la situation de référence des finances publiques dévoilée lors du point de presse qu’il a tenu le jeudi 26 septembre 2024. Selon lui, cet exercice illustre la détermination de Monsieur le Président de la République pour la transparence dans la gestion des affaires publiques. Ousmane Sonko s’est appesanti sur la priorité que représente, pour le Gouvernement, le rétablissement, dans des délais raisonnables, d’une saine gestion des finances publiques, au regard de l’étendue des dérives ressorties de l’état des lieux de la gestion du régime sortant. A cet égard, il a demandé au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, de prendre les dispositions appropriées à cet effet, en relation notamment avec le Fonds monétaire international (FMI).
LE DOCUMENT DE POLITIQUE NATIONALE DE DEVELOPPEMENT PRESENTE LE 14 OCTOBRE AU CICAD
Restons au Conseil des ministres pour dire que, selon le président de la République, le document national de présentation et de planification des axes de notre politique économique et sociale va révéler et refléter les choix stratégiques et opérationnels devant asseoir la transformation systémique du Sénégal sur la période 2025-2050. Le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre pour le pilotage abouti de la finalisation du nouveau référentiel de politique économique et sociale basé sur le Projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère. Il s’est réjoui de la réussite de cet exercice délicat, inclusif et prospectif de refondation endogène de notre modèle de développement fondé sur les principes de patriotisme économique, de progrès social, de responsabilité et de redevabilité. Le président de la République a informé le Conseil qu’il présidera, le lundi 14 octobre 2024 au CICAD, la cérémonie de présentation et de vulgarisation du Document de Politique nationale de Développement, en présence du Gouvernement, du monde socio-économique et de l’ensemble des partenaires du Sénégal.
MEDIAS M. OUMAR NDIAYE AU CNRA, MOMAR DIONGUE A L’APS
Le fondateur et directeur de publication du Témoin, Mamadou Oumar Ndiaye, a été nommé président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) en remplacement de Babacar Diagne qui vient de terminer un mandat unique de 6 ans. Un autre journaliste, notre confrère Momar Diongue en l’occurrence, a été nommé hier nouveau directeur général de l’Agence de presse sénégalaise. Le président Bassirou Diomaye Faye a bien pioché des hommes respectés par leurs pairs dans la profession journalistique.
INNOCENCE NTAP NDIAYE REMPLACEE PAR MAMADOU LAMINE DIANTE
Autre départ remarqué, c’est celui de la Présidente du Haut Conseil du dialogue social (HCDS), Mme Innocence Ntap Ndiaye. Figure de proue du régime du président Macky Sall, elle avait gardé encore son fauteuil après les départs de Amadou Mame Diop, Abdoulaye Daouda Diallo, Aminata Mbengue Ndiaye des têtes des institutions comme l’Assemblée nationale, le CESE et le HCCT. Mme Innocence Ntap Ndiaye est remplacée par le syndicaliste Mamadou Lamine Dianté qui s’est beaucoup singularisé dans le combat politique de Pastef.
SAER NIANG QUITTE L’ARCOP
Un autre départ qui fera date, c’est celui de Saer Niang de la tête de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP). Le maintien de Saer Niang à la tête de l’ARCOP continuait à faire débat. L’homme trônait à cette « station » depuis 2011 lorsqu’il avait remplacé l’ancien ministre de l’Equipement Youssoupha Sakho. Malgré la controverse, Saer Niang a toujours réussi à se maintenir à ce poste. Et même quand l’ARMP est devenue ARCOP, il est resté. D’ailleurs dans certains milieux d’affaires, on récusait les décisions prises par l’ARMP ou l’ARCOP car estimant que le maintien de Saer Niang violait la loi. Maintenant tout cela est de l’histoire ancienne puisque, après 13 à la tête de l’ARMP, puis de l’ARCOP, Saer Niang va céder son fauteuil à Monsieur Moustapha DJITTE, Magistrat.
NOMINATION DE M.O.N DES ANCIENS LAUREATS S’EN FELICITENT AUSSI !
C’est avec un immense plaisir que les membres de la rédaction du « Témoin » ont appris la nomination de leur directeur de publication Mamadou Oumar Ndiaye à la tête du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (Cnra). Il succède ainsi à Babacar Diagne qui a occupé cette fonction pendant six ans et dont le mandat a déjà pris fin. La décision a été prise, hier, en Conseil des ministres par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. A l’annonce de cette décision, tout le monde s’accorde à reconnaitre que le Chef de l’Etat a choisi l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ! Ancien président de la commission communication du Sommet de l’Organisation de la coopération islamique (Oci) à Dakar en 2008, un événement couvert par plus de 600 journalistes venus du Sénégal et du monde entier, Mamadou Oumar, comme on l’appelle, capitalise des décennies d’expérience et de professionnalisme dans la presse où il n’a plus rien à prouver. Sauf d’aller, cette fois ci, régulariser l’audiovisuel. A cet effet, il a toutes les capacités professionnelles pour accomplir cette mission. « Le Témoin » souhaite plein succès à M.O.N dans ses nouvelles fonctions.
NOMINATION DE M.O.N DES ANCIENS LAUREATS S’EN FELICITENT AUSSI ! (BIS)
Dès l’annonce de la nomination de Mamadou Oumar Ndiaye comme Président du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (Cnra), le standard du quotidien « Le Témoin » a failli disjoncter. Les amis, fidèles lecteurs et annonceurs appelaient de partout pour féliciter M.O.N. Evidemment pour cette nomination qui sanctionne le mérite et l’abnégation. Dans le lot des félicitations et témoignages, des membres de l’Association des anciens lauréats du Concours général. « C’est toujours une fierté de voir un ancien lauréat comme Mamadou Oumar Ndiaye nommé à des postes de responsabilités étatiques » se réjouissent-ils.
AFFAIRE CHEIKH YÉRIM SECK LA CAP DENONCE UNE ATTEINTE A LA LIBERTE DE PRESSE ET APPELLE A LA LIBERATION DU JOURNALISTE
La Coordination des Associations de Presse (CAP) dit avoir appris, ce mardi, la convocation, l’audition puis la mise en position de garde à vue du journaliste Cheikh Yérim Seck qui est poursuivi, selon plusieurs médias, pour diffusion de fausses nouvelles et diffamation. L’audition du mis en cause a porté sur sa dernière émission à la 7 TV au cours de laquelle il a affirmé ne pas croire aux chiffres énoncés par le Gouvernement concernant la situation économique héritée de l’ancienne gestion. Le journaliste a confirmé ses propos étayés par les chiffres publiés sur le site du ministère des Finances et par le fait que, selon lui, si le Sénégal a pu lever des fonds sur le marché de l’Uemoa c’est parce qu’il respecte les critères de convergence, sur la dette et le déficit budgétaire. La CAP, après en avoir délibéré, rappelle que le Sénégal est un Etat de droit et qu’en conséquence les Libertés de presse et d’expression y sont consacrées par sa Charte Fondamentale. Elle appelle à la libération du journaliste Cheikh Yerim Seck qui est libre d’user de son doit à une libre expression.
LES 30 CORPS DE MIGRANTS ENTERRES HIER A YOFF
Les 30 corps de migrants retrouvés au large de Yoff par des pêcheurs ont été enterrés hier au cimentière de Yoff. Le 23 septembre dernier des pêcheurs du village de Yoff avaient découvert dans une pirogue à la dérive des migrants morts. Le décompte faisait état de 30 corps de migrants. La Marine nationale avait fait le déplacement pour ramener sur la terre ferme les corps des 30 migrants qui avaient ensuite été gardés à l’hôpital de Grand Yoff. Plusieurs sources s’accordent à dire que ces migrants venaient de Mbour où on avait signalé la disparition en mer d’une pirogue de 200 migrants.
L’AGENCE SENELEC DE OUAKAM EN FEU
Un incendie s’est déclaré hier matin, vers 11h30, dans les locaux de l’Agence Principale Commerciale de Ouakam, a rappelé la Senelec dans un communiqué. Selon l’entreprise, « l’incendie a été rapidement maîtrisé par les soldats du feu », ce qui, selon l’électricien national, a permis de limiter l’ampleur des dégâts, qui sont uniquement matériels. La Senelec a tenu à rassurer ses clients quant à la continuité de ses services et a annoncé que les opérations commerciales ne seront pas affectées par cet incident. « Senelec tient à rassurer la clientèle de la continuité du service notamment des opérations commerciales », peut-on lire dans la note reçue par la Rédaction.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 3 OCTOBRE 2024
EnQuête, Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, Le Soleil, L'As, Le Quotidien, Révélation Quotidien, Observateur, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour
EnQuête, Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, Le Soleil, L'As, Le Quotidien, Révélation Quotidien, Observateur, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour
Baadoolo - Gacce ngaalaama Aliou
Tiey sudul woon yow… Merci Aliou de nous avoir fait goûter le bonheur de la Can. Coach, tu n’as pas raté le coche. Tu as coché la meilleure des cases. Il était quand même temps de partir. Du Aliou namm naala, on était passé à Aliou namm tumala. Wax deugg nak, Cissé avait perdu la main depuis cette élimination de la campagne ivoirienne. Foofu rek nga waroon baayi. Parce que Baadoolo Sénégal la fekk baax. On aurait préféré Aliou a démissionné que Cissé a été viré. Mais bon, fin temps lawoon. Match day jeex aussi. Gacce ngaalaama !
Nominations en Conseil des ministres MON prend le Cnra, Momar Diongue l’Aps, Saër Niang quitte l’Arcop
C’est un Conseil des ministres avec beaucoup de nominations. Babacar Diagne dont le mandat à la présidence du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a expiré le 30 septembre a été remplacé par Mamadou Oumar Ndiaye, patron du journal Le Témoin. Et à l’Agence de presse sénégalaise (Aps), la seule direction des médias publics qui n’avait pas changé de tête, c’est le journaliste Momar Diongue qui remplace Thierno Amadou Sy. Parmi les alliés de Pastef, Mamadou Lamine Dianté, enseignant, ancien syndicaliste, va désormais présider le Haut conseil du dialogue social –Hcds) à la place de Innocence Ntap Ndiaye. Et voilà un «roc» dont le mandat a expiré depuis des années mais qui s’est arc-bouté sur l’Autorité de régulation de la commande publique (Arcop), anciennement Armp. Il s’agit de Saër Niang qui cède la place à Moustapha Djitté, magistrat. Enfin, Séga Guèye hérite de la Direction générale de l’Agence sénégalaise de la couverture sanitaire universelle, (SenCsu) en remplacement de Cheikh Tacko Diop qui avait l’objet de vives critiques.
Auditionné jusque tard dans la soirée Bougane Guèye placé en garde à vue
Cuisiné depuis hier par les enquêteurs de la Division spéciale de cybersécurité (Dsc), Bougane Guèye a été placé en position de garde à vue. Le leader du mouvement Gueum Sa Bopp, est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles, selon Me El Hadj Amadou Sall. Comme Cheikh Yérim Seck, lui aussi, a été interrogé, entre autres, sur ses propos contestant les chiffres du Premier ministre sur le déficit budgétaire et la dette. Cheikh Yérim Seck a fait l’objet d’un retour de parquet.
Guy Marius promet de retourner au Togo en cas de session de la Cedeao - «Soit on m’assassine, soit mon État ne m’envoie pas au parlement»
Il retrouve la forme, malgré son agression sauvage à Lomé. Guy Marius Sagna a fait face à la presse, hier, accusant le régime de Faure Gnassingbé. Avant de passer à la Cedeao. «Si une session du parlement se tient la prochaine fois au Togo, je referai la même chose. Ils n’ont que 2 choses à faire : soit m’assassiner, soit mon État ne m’envoie pas au parlement», a dit le député. Sur le fait qu’il continue de siéger au Parlement de la Cedeao, alors que l’Assemblée nationale sénégalaise est dissoute, il répond que les textes disposent que «le député reste en fonction jusqu’à son remplacement par un nouveau député issu de son pays. La preuve, nous étions 5 députés sénégalais sur 6 à être présents au Togo».
Tambacounda À bord d’une moto, 2 frères mortellement fauchés par un véhicule
Deux jeunes ouvriers de même père et de même mère ont péri dans un accident de la route ce mercredi 2 octobre à la sortie de Missirah. À bord d’une moto, ils ont été mortellement fauchés par un véhicule particulier. Les corps sans vie de ces deux jeunes sont acheminés au centre hospitalier régional de Tambacounda. Une enquête est ouverte par la gendarmerie.
Chavirement d’une pirogue à Bignona Un quatrième corps repêché ce mercredi
Du nouveau dans l’affaire du chavirement de la pirogue à Dianki, dans le département de Bignona. La quatrième victime a été repêchée ce matin. Il s’agit du papa des 3 enfants retrouvés hier. Le bilan fait donc 4 morts. Le maire de Karthiack, interrogé par iRadio, parle d’un drame et appelle les populations qui ont l’habitude de pêcher avec des enfants à plus de prudence.
MOMAR DIONGUE PREND LA TÊTE DE L’AGENCE DE PRESSE SÉNÉGALAISE
Il succède à Thierno Amadou Sy, qui occupait ce poste depuis novembre 2022. Ce changement intervient à un moment où l'APS cherche à consolider sa modernisation
Le journaliste Momar Diongue a été nommé, mercredi 2 octobre 2024, en Conseil des ministres, à la tête de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS). Il succède à Thierno Amadou Sy, qui occupait ce poste depuis novembre 2022.
Titulaire d’une maîtrise en Lettres Modernes, Momar Diongue est une figure respectée du journalisme sénégalais. Il a su bâtir une carrière marquée par sa rigueur professionnelle et son engagement pour une presse libre et indépendante.
Thierno Amadou Sy, son prédécesseur, diplômé du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de Dakar, a dirigé l’APS durant près de deux ans. Son mandat a été marqué par des efforts visant à moderniser l’agence et à en renforcer la couverture nationale et internationale.
MAMADOU OUMAR NDIAYE, NOUVEAU PRÉSIDENT DU CNRA
Cette décision, prise lors du Conseil des ministres, marque la fin du mandat de Babacar Diagne. "MON", figure emblématique du journalisme sénégalais et directeur de publication du quotidien "Le Témoin", apporte avec lui une expérience riche et diversifiée
Lors du Conseil des ministres du mercredi 2 octobre 2024, Mamadou Oumar Ndiaye a été désigné comme le nouveau président du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA). Il succède à Babacar Diagne, qui quitte ses fonctions après avoir dirigé cette institution clé dans la régulation des médias audiovisuels au Sénégal.
Mamadou Oumar Ndiaye est une figure bien connue dans le paysage médiatique sénégalais. Directeur de publication du quotidien « Le Témoin », il apporte à cette fonction une riche expérience dans le journalisme et l’édition, ayant occupé des postes de responsabilité dans plusieurs organes de presse au cours de sa carrière.