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16 avril 2025
Media
LE CDEPS DÉNONCE SON EXCLUSION DE LA MAISON DE LA PRESSE
Le patronat regrette un nouveau coup porté par le régime de Diomye Diomaye à la presse nationale, après "le harcèlement fiscal, la suspension unilatérale des conventions, le non-paiement des services faits"
Le patronat dénonce un nouveau coup porté à la presse sénégalaise. Selon le CDEPS, la direction de la Maison de la Presse lui a refusé l'accès aux locaux ce lundi, empêchant la tenue d'une conférence sur la situation critique du secteur. Une interdiction que l'organisation qualifie de "comble" dans un contexte où les entreprises de presse sont déjà asphyxiées financièrement par diverses mesures gouvernementales.
"Le CDEPS interdit de point de presse à la Maison de la Presse
Ce lundi 20 janvier 2025, le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de la Presse du Sénégal (CDEPS) s’est vu refuser l’accès de la Maison de la Presse, où il avait convoqué la presse nationale et internationale à un point de presse sur la crise des médias au Sénégal depuis l’avènement de la troisième alternance politique du régime du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
C’est la première fois de l’histoire que le patronat de la presse est interdit d’accès à la Maison de la Presse. Depuis sa création, un appel téléphonique au directeur de la structure donnait accès aux locaux dès lors qu’il s’agissait d’une organisation des médias. Le Directeur de la Maison de la Presse, informé le dimanche matin et qui a promis de prendre les dispositions nécessaires, a ensuite organisé son injoignabilité.
Les journalistes, reporters et autres techniciens des médias, venus couvrir le point de presse, ont été informés dans la cour de la Maison de la Presse.
Nous constatons un nouveau jalon posé dans la stratégie des nouvelles autorités de museler la presse. Après le harcèlement fiscal, la suspension unilatérale des conventions, le non-paiement des services faits, refuser l’accès à des journalistes à la Maison de la Presse, qui porte le nom de Babacar Touré, est le comble !
Aujourd’hui, les entreprises de presse privées sont toutes quasiment en faillite avec des dettes colossales envers leurs fournisseurs et certaines ont fermé. Le coût social pour les travailleurs des médias est très lourd en 303 jours : suppression de centaines d’emplois, arriérés pharaoniques de salaires, non cotisation aux institutions de prévoyance sociales, couverture médicale défaillante.
La presse a bon espoir que les recours intentés au niveau de la Cour suprême permettront de casser toutes les décisions illégales du ministre de la Communication.
À ce titre, le CDEPS va continuer de dénoncer les atteintes à la liberté de la presse et reporte sa conférence au mercredi 22 janvier 2025, toujours à la Maison de la Presse"
L’ATTAQUE CONTRE UN HÔTEL DE LA PETITE-CÔTE À LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les quotidiens de ce lundi mettent en lumière le braquage d’un établissement hôtelier situé sur la Petite-Côte, à Pointe Sarène, dans le département de Mbour
Le braquage d’un établissement hôtelier situé sur la Petite-Côte, à Pointe Sarène, dans le département de Mbour, est le sujet le plus en vue dans la livraison de lundi de la presse quotidienne.
De nombreux journaux, dont Walfquotidien, rapportent que des malfaiteurs armés ont attaqué dans la nuit de samedi l’hôtel Riu Baobab, installé dans une zone considérée comme une place forte du tourisme balnéaire au Sénégal.
« Ce gang, constitué d’une trentaine d’individus, n’a pu emporter beaucoup d’argent, grâce à l’intervention rapide des éléments de la brigade de gendarmerie de Mbour assistés d’un renfort des unités d’intervention des localités environnantes », rapporte Walfquotidien.
Vox Populi évoque une scène « digne d’un film d’Hollywood », avec comme acteurs « une vingtaine de bandits armés », parvenus à maîtriser le personnel et la sécurité de l’hôtel avant d’emporter dans leur retraite un butin de 12 millions de francs CFA, selon le journal.
« Ils ont pu prendre la fuite après des échanges de tir avec les gendarmes », souligne Le Quotidien, qui évoque à son tour un butin de 12 millions emportés par les assaillants.
« Elan de solidarité autour de Farba Ngom »
« Ce fut un samedi mouvementé et de tensions », commente Le Quotidien. Il signale que les assaillants « ont échangé des tirs avec les gendarmes avant de se fondre dans la nature en déchirant la clôture grillagée de l’établissement hôtelier. Comme dans un film ».
Les responsables et clients de cet établissement hôtelier « ont vécu un week-end mouvementé, marqué par de violents affrontements entre les forces de l’ordre de la localité et des malfaiteurs », renchérit L’Observateur.
Les malfaiteurs, « une vingtaine, se sont introduits dans ledit hôtel, ont neutralisés les vigiles trouvés sur place et échangé des armes à feu avec les pandores », avant de prendre la fuite « avec plus de 12 millions de francs CFA », ajoute la même publication. « Scène de guerre à l’hôtel Riu Baobab », affiche L’Observateur, le même titre se retrouvant à la une du quotidien L’As, à quelques mots près.
Pour le reste, Les Echos parlent d’un « élan de solidarité » autour du député Mouhamadou Ngom dit Farba, cité dans une enquête portant sur une affaire de blanchiment de capitaux. Il annonce une « grande marche pour la résistance » prévue ce jeudi, à l’initiative de ses amis, pendant que le collectif de avocats constitués pour la défense du député « s’étoffe ».
« Le député-maire de Agnam dont la levée de l’immunité parlementaire est enclenchée par l’Assemblée nationale vendra cher sa peau. Alors que sa première audition est prévue mardi par la commission ad hoc, Farba Ngom reçoit des manifestations [de sympathie] de partout au niveau de la diaspora et au Sénégal », écrit L’As.
Sud Quotidien, un peu dans le sens de la problématique de la gouvernance, fait le bilan du Pool judiciaire financier, dont le démarrage des activités signe « la seconde mort de la CREI », la Cour de répression de l’enrichissement illicite.
Le Plan Diomaye, pour tourner la page du conflit en Casamance
« Avec 91 dossiers ouverts dont 87 transmis aux juges d’instruction financiers ayant conduit à l’arrestation de 162 personnes et permis à l’Etat de saisir 2 milliards 500 millions, le Pool judiciaire financier semble sceller le deuxième enterrement ou la seconde mort de son devancier qui affiche un bilan moins élogieux après sa réactivation », lit-on dans les colonne de cette publication.
Le quotidien Enquête s’intéresse à la première édition de la Conférence des administrateurs et managers publics (CAMP), qui se tient ce lundi, sous la présidence du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye. « Cette rencontre va réunir tous les décideurs du secteur public et parapublic, pour leur inculquer les rudiments et autres principes qui régissent le service public », précise le journal.
Le Soleil ouvre sur le Plan Diomaye pour la Casamance (PDC), qui annonce, selon le journal, »le temps des investissements en Casamance », la partie méridionale du Sénégal meurtrie par les conséquences d’u conflit armé de plus de 30 ans, lié aux revendications des séparatistes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).
»Doté d’une enveloppe de plus de 53 milliards de FCFA, dont 30,9 milliards de FCFA pour l’année 2025, le PDC permettra à Ziguinchor, Sédhiou et Kolda de tourner définitivement la page du conflit », avec une priorité donnée au déminage et au retour des villages déplacés, indique Le Soleil.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE LUND 20 JANVIER 2025
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil,
Diomaye salue l’importance du HCDS
S’il y a une institution mise en place par le régime de Macky Sall qui ne risque pas de passer à la trappe, c’est bien le Haut conseil du dialogue social (HCDS). En effet, lors de l’audience d’hier, consacrée à la rentrée solennelle des cours et tribunaux, le président de la République, qui a présidé la cérémonie, a salué le rôle de cette institution dans le règlement des différends notamment en milieu de travail. Selon Bassirou Diomaye Faye, le Haut Conseil du dialogue social qui a pour mission de procéder à des facilitations et à des médiations entre les acteurs sociaux a également son importance dans la préservation de la stabilité dans le monde du travail. Eh bien ! La HCDS échappe d’un sabre que le CESE et le H CCT n’ont pas pu éviter.
Colère des étudiants de l'Université de Thiès
Les étudiants de l'université de Thiès observent actuellement une grève de 3 jours et des journées sans ticket sur la même période, pour dénoncer les interminables chantiers, à l'arrêt depuis belle lurette. Ils continuent aussi de ruminer leur colère, après que le Sous-préfet de Thiès-Sud à interdit leur marche pacifique, qui était au programme hier. Et finalement, ils ont tenu un point de presse, pour s'insurger contre cette interdiction. Adama Sow Kébé, Président de la Conférence des Amicales des étudiants de l'Université Iba Der Thiam (UIDT) de Thiès, estime qu'à travers cette interdiction, c'est un droit constitutionnel qui a été refusé aux étudiants. Et pour lui, quand des étudiants adoptent des comportements responsables, il ferait mieux de les encourager, au lieu de poser des actes allant dans le sens de les décourager. A l'en croire, ce sont ces genres de frustration qui peuvent mettre le feu aux poudres. Colère des étudiants de l'Université de Thiès (bis) La colère des étudiants de l'université de Thiès s'explique également, selon le Président de la conférence des amicales, par la non-livraison des chantiers concernant le nouveau pavillon de 1 000 lits, le nouveau restaurant, le service médical. Malgré des promesses à la pelle, les travaux n'ont toujours pas repris et sont restés à l'état de l'année dernière. Adama Sow Kébé a indiqué que pourtant, en septembre, le ministre de tutelle avait pris des engagements allant dans le sens de la stabilisation du calendrier académique. Et parmi les mesures figurait l'accompagnement des universités, sur le plan des infrastructures pédagogiques et sociales. Le 26 septembre, le ministre avait réitéré les mêmes engagements, à l'occasion d'une rencontre avec les étudiants à Dakar. Il avait annoncé le démarrage des travaux au mois d'août, mais rien n'a été fait. Au mois de décembre également, nous avons été reçus au ministère et des promesses fermes de démarrage effectif dans la semaine du 15 décembre ont été faites, mais à ce jour, rien n'a encore bougé. De toute façon, dit-il, la lutte sera menée jusqu'au bout pour que ces chantiers soient livrés et que la souffrance et la galère des étudiants puissent connaître un terme. Il annonce que chaque début de semaine, une évaluation sera faite, avant la déclinaison d'un nouveau plan d'action.
100 kg de haschich saisis par la gendarmerie
La lutte contre la délinquance et le trafic de drogue a porté ses fruits dans la commune de Saly. Cette collectivité stratégique qui abrite le premier site touristique balnéaire de l’Afrique est donc sous haute surveillance et abrite à la fois une police et une brigade de recherche de la gendarmerie. Les gendarmes en civil qui étaient en patrouille de sécurisation dans le quartier de Saly Niakh-Niakhal ont saisi vers 15h et demi, dans la journée du mercredi, de la drogue. Les éléments du commandant Ousmane Ndiaye ont réalisé une saisie exceptionnelle en interceptant 100 kg de haschich conditionnés en 100 paquets d’un kilogramme. La valeur marchande de cette drogue est estimée à 120 millions de FCFA. Les pandores qui procèdent très souvent à des fouilles des véhicules ont découvert de la drogue. Ils ont passé la voiture au peigne fin. Et en approfondissant leur inspection, les gendarmes ont également trouvé cinq plaques d’immatriculation européennes dissimulées sous les sièges du véhicule. Ne trouvant pas le conducteur puisque la voiture a été garée, l’ensemble du matériel, y compris la drogue, a été immédiatement acheminé dans les locaux de la brigade pour des vérifications supplémentaires. La drogue est évaluée à 1,2 million de FCFA le kilogramme. Une enquête a été ouverte pour retrouver le chauffeur ou les responsables de cette cargaison illégale. Cette énième saisie de drogue est la preuve que la Petite côte est un véritable lieu de transit. Malgré la lutte, les trafiquants continuent leur business à leurs risques et périls.
Arrestation d’un mineur pour vol
Âgé de 17 ans et vendeur de pièces détachées, A. Seck risque de pourrir sa vie pour avoir très tôt emprunté le chemin de la délinquance. Il s’essaie au vol. L’adolescent habitant Grand Yoff a profité de l’inattention de son bienfaiteur qui lui avait prêté sa moto en échange de son engin en panne pour lui voler avant de prendre la fuite. La victime M. Diaw s’est rendue à la Police des Parcelles assainies pour porter plainte contre le vendeur indélicat de pièces détachées. Et quelques jours ont suffi aux limiers pour que Diaw retrouve sa moto aux abords du Brt de Grand-Yoff. Il demande aux livreurs le propriétaire de la moto. Et Seck se présente pour manifester la paternité. Acculé par les questions, Seck déclare que la moto appartient à son ami Bamba. Diaw alerte un policier de la circulation qui débarque sur les lieux pour embarquer le mineur. L’adolescent passe aux aveux. Ce qui va motiver sa garde à vue et son déferrement au parquet pour vol commis avec usage d’un moyen de transport. Arrestation d’un mineur pour vol (bis) Habitant Grand-Yoff, M. Diallo âgé de 14 ans a été arrêté en flagrant délit de vol. L’adolescent a été surpris dans un véhicule en panne à la Patte d’oie Builders en train de défoncer les portes d’un véhicule pour y subtiliser de l’huile. Il est interpellé par les éléments de la Brigade de recherches de la Police des Parcelles assainies avisés par les habitants du quartier. D’ailleurs, ce dernier qui a reconnu les faits a été finalement déféré au parquet pour flagrant délit de vol.
Le commerçant en prison à cause d’une dette pour baptême de son fils
Voulant baptiser son enfant, le commerçant M. Touré a contracté une dette. Il s’est ouvert les portes de la prison. Les faits se sont produits au mois d’octobre dernier. Le sieur M. Touré s’est approché d’une couturière pour solliciter un prêt pour baptiser son enfant. La couturière R. K lui fait comprendre que son fils A. Diom dispose de deux moutons. Et après marchandage, le commerçant et A. Diom transitaire de profession tombent sur la somme de 280 mille francs pour le prix du mouton. Mieux, le commerçant prend à crédit une robe à 50 mille francs chez la couturière pour sa femme. Une dette que Touré a promis de rembourser deux jours après le baptême. Finalement des jours passent voire des semaines sans que le commerçant n’honore son engagement. Ayant perdu patience, A. Diom se rend alors à la Police des Parcelles assainies pour porter plainte contre le commerçant qui a mis aussitôt sur la table 100 mille francs avant de promettre de solder le reliquat dans semaines. Un engagement qu’il ne respectera jamais. A. Diom maintient sa plainte pour réclamer le reliquat. Convoqué pour défaut de paiement, M. Touré dit attendre l’argent d’une tontine. Des allégations qui ne vont guère convaincre les limiers qui vont le placer en garde à vue avant de déférer au parquet pour abus de confiance.
L’OLAC pour l’accès équitable à l’eau
Un forum de sensibilisation et de partage sur les dynamiques de genre et l’accès équitable à l’eau a démarré hier à Saint-Louis, à l’initiative de la cellule genre de l’Office des Lacs et Cours d’eau (OLAC). Cette rencontre a vu la participation de nombreux acteurs venus de divers horizons. Elle a pour objectif de renforcer la compréhension sur les enjeux liés à l’accès à l’eau en intégrant les perspectives de genre et les spécificités des milieux urbains et ruraux, soulignent les organisateurs dans son document de présentation. La Directrice générale de l’OLAC, Diarra Sow, signale que l’accès à l’eau est une préoccupation. «Il fait partie des Objectifs de développement durable (ODD). Plusieurs composants des projets mis en œuvre par l’OLAC laissent une place de choix à la dimension genre, par le biais notamment de l’intégration des couches vulnérables, les femmes, les jeunes et les personnes âgées particulièrement», a-t-elle conclu.
Révélations sur les accidents des deux-roues et des tricycles
Une étude sur les aspects épidémiologiques et thérapeutiques des accidents des deux-roues et des tricycles, réalisée avec la participation au service d’accueil des urgences de l’hôpital Principal de Dakar, révèle que dans 63,16% des accidents impliquant ces engins, les conducteurs ne disposent d’aucun équipement de protection, ce qui augmente le risque d’admission des victimes en réanimation. «Les victimes étaient dans 59,2 % des cas de jeunes adultes, avec un sexe ratio H/F à 11. Le risque d’accident était plus élevé dans l’après-midi (16h-00h), indique le livret des résumés des journées scientifiques du Collectif des médecins en spécialisation (Comes). «Malgré l’obligation pour 79% des conducteurs d’avoir un permis de conduire, seuls 25% d’entre eux en possédaient (des équipements de protection)» lorsqu’ils sont impliqués dans un accident, ajoute ledit livret. Il précise que dans 63,16 % des cas, aucun équipement de protection n’était retrouvé (sur les conducteurs), augmentant ainsi leur risque d’admission en réanimation. Les journées scientifiques qui se tiennent à la faculté de médecine et d’odontologie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, portent sur les accidents de la circulation routière.
22 personnes tuées dans des accidents de motos à Mbour
Les accidents impliquant des véhicules à deux roues ont fait au moins 22 morts dans le département de Mbour, en 2024, a appris l’Aps de l’adjudant-major Jean Pierre Ndiaye, adjoint au commandant des sapeurs-pompiers de Mbour. Pour l’année 2024, nous avons enregistré 1 050 sorties. Il y a eu 1 422 victimes assistées et 22 décès impliquant les accidents de moto, a dit Jean Pierre Ndiaye lors d’une réunion d’information sur la décentralisation des activités de régularisation des deux-roues. Selon lui, les motos Jakarta ont fait le plus de dégâts. Ces chiffres alarmants appellent notre vigilance et notre réaction, pour arrêter cette hécatombe, a réagi Ngagne Ba, directeur régional des infrastructures et des transports terrestres de Thiès. L’adjudant-major Jean Pierre Ndiaye a insisté sur la sensibilisation des conducteurs, sur l’importance du port du casque, du permis de conduire et de l’assurance. L’usage des casques est formel et c’est une question non négociable, a-t-il précisé.
L'accusatrice du député Moustapha Diop placée en garde à vue
Tabaski Ngom est en état d'arrestation ! L'inspectrice des Trésors a été placée en garde à vue, hier, sur instruction du parquet financier, à la suite de son audition dans les locaux de la division des investigations criminelles (DIC). Mme Ngom est poursuivie pour blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur des deniers publics (...), a appris Seneweb. Elle est soupçonnée d'avoir pompé 700 millions de francs ou plus des caisses de la Commission de régulation du secteur de l'Énergie (CRSE). Mais Tabaski Ngom a encore mouillé le député Moustapha Diop sur procès-verbal. Et le procureur a ordonné aux enquêteurs de convoquer toute personne impliquée dans ce présumé scandale. Arrêté par la brigade de recherches de Mbour suite à la plainte déposée par Mme Ngom, Mor Guèye aurait déjà versé 300 millions de francs CFA à la plaignante. Malgré tout, il a été déféré au parquet du pool judiciaire financier
LA RENTRÉE SOLENNELLE DES COURS ET TRIBUNAUX A LA UNE DE LA PRESSE
Les livraisons de ce vendredi traitent daudience de rentrée solennelle des Cours et Tribunaux de l’année 2025, et l’affaire du député Farba Ngom, dont la justice réclame la levée de l'immunité parlementaire suite aux soupçons de blanchiment de capitaux
L’audience de rentrée solennelle des Cours et Tribunaux de l’année 2025, présidée pour la première fois par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, et l’affaire du député Farba Ngom, dont la justice réclame la levée de l’immunité parlementaire suite à des soupçons de blanchiment de capitaux sont les sujets en exergue dans les quotidiens parvenus vendredi à l’APS.
Le chef de l’Etat a déclaré ouverte, jeudi, l’année judicaire 2025, en présence du Premier Ousmane Sonko, du président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye et du ministre de la Justice, Ousmane Diagne.
‘’Face à la famille judicaire, le Président Faye a rappelé l’importance de la justice dans la République en tant que garant des libertés fondamentales et de l’équilibre social. Les réformes entamées par son régime dans le secteur ont été aussi au cœur du discours du chef de l’Etat. Sur le thème relatif au droit de grève, le président de la République invite à veiller à ce que le droit de grève s’exerce dans le respect de l’ordre public et de l’intérêt général’’, rapporte L’Info.
L’As titre : ‘’La justice face au miroir de Diomaye’’. Le journal relève que ‘’le président de la République a appelé dans son discours le monde judicaire à s’ouvrir au questionnement et à se remettre en cause’’. ‘’Il a en outre invité la compagnie judiciaire à l’effort d’introspection pour fortifier la cohésion nationale afin d’éviter de retomber dans les travers de la récente période 2021-2023’’, ajoute la publication.
‘’(La) leçon de Diomaye aux magistrats’’, dit WalfQuotidien, estimant que »contexte ne pouvait être plus opportun pour le président de la République, que la cérémonie de la rentrée des Cours et des Tribunaux, pour dispenser une leçon d’éthique aux magistrats’’. ‘’Dans son discours, tout en leur rappelant leurs missions, Bassirou Diomaye Faye, de manière voilée, les interpelle sur les moments sombres que la justice a traversés ces trois dernières années’’, note Walf.
Sud Quotidien s’intéresse à ‘’la mise en place d’un Comité de rédaction des recommandations des Assises de la justice’’ annoncée par le président de la République.
‘’Il est aussi revenu sur les requêtes des avocats relatives à l’aide juridictionnelle, en réponse à une interpellation du Bâtonnier de l’Ordre des avocats, Mamadou Seck. Le Premier président de la Cour Suprême, Mahamadou Mansour Mbaye, a, quant à lui plaidé pour une relecture des textes juridiques et la préservation de patrimoine immobilier de l’institution judiciaire’’, rapporte Sud parlant ‘’d’une justice en mode diagnostic’’.
L’Observateur souligne que cette cérémonie solennelle était aussi ‘’une occasion pour le Bâtonnier de l’ordre des avocats de plaider en faveur de leur profession et pour le Premier président de la Cour suprême de revenir sur les conditions du droit de grève’’.
Le Soleil affiche à la Une »Le droit de grève en débat’’. Le thème de cette rentrée solennelle était »Le droit de grève et la préservation de l’ordre public’’.
Selon le journal, »le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a appelé à un exercice responsable du droit de la grève’’. »Ce droit, selon lui, ne s’exerce pas dans l’anarchie’’.
Le quotidien national est également revenu sur le parcours de Farba Ngom, ‘’l’homme lige de Macky Sall’’, au-devant de l’actualité à cause de son implication supposée dans une affaire de blanchiment de capitaux suite à un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).
Le Garde des Sceaux, saisi par le Parquet financier, a écrit à l’Assemblée nationale pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom, dans le cadre d’une vaste enquête sur des activités suspectes de blanchiment de capitaux dont la valeur est estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA.
Selon Les Echos, »Farba commet quatre ténors du barreau et fait face’’. ‘’L’Alliance pour la République (APR) est aussi en ordre de bataille pour extirper Farba Ngom des grilles du régime actuel qui cherche selon eux à l’emprisonner injustement. Plusieurs responsables et alliés de ce parti ont assisté hier au point de presse pour montrer leur détermination à protéger Farba Ngom coûte que coûte », écrit le journal.
‘’Farba Ngom en résistance, apéristes et alliés en boucliers’’, affiche à la Une Vox Populi.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 17 JANVIER 2025
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil,