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30 novembre 2024
Media
LA REACTION DES MARCHES A L’AUDIT DES FINANCES PUBLIQUES A LA UNE DES JOURNAUX DU WEEK-END
Les parutions de ce samedi continuent de parler du point de presse du gouvernement animé, jeudi dernier, par le Premier ministre Ousmane Sonko, les ministres de l’Economie, du Plan et de la Coopération et collègue de la justice...
Dakar, 28 sept (APS) – Les journaux reçus, samedi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS) continuent de parler du point de presse du gouvernement animé, jeudi dernier, par le Premier ministre Ousmane Sonko, les ministres de l’Economie, du Plan et de la Coopération, son collègue de la Justice et le secrétaire général du gouvernement.
Et c’est pour dire qu’après les accusations de manipulations de données par l’ancien régime qui aurait falsifié les chiffres pour masquer des déficits budgétaires et maquiller le taux de la dette publique, le Sénégal pourrait en faire les frais sur les différents marchés financiers.
Le Soleil tente une explication sur ‘’Ce que risque le Sénégal’’, après les déclarations du gouvernement, et donne la parole à l’expert financier Meïssa Lô qui explique que ‘’pour un Etat qui falsifie ses comptes publics, les risques seront sévères sur les marchés financiers et les répercussions nombreuses’’.
Parmi ces conséquences, le consultant, citant une dépêche de l’agence Reuters, indique que ‘’les obligations en dollars du Sénégal ont chuté de plus de 2% dans les premiers échanges de vendredi 27 septembre avant de s’établir à 73,01 et 85,52% pour le dollar’’.
Pour le quotidien Les Echos, si ‘’les obligations en dollars du Sénégal chutent’’, le premier ministre ‘’Ousmane Sonko (en est) la principale cause’’, pour avoir porté à la connaissance du public ‘’l’audit de la gestion de l’ancien régime, qui a révélé une dette et un déficit très importants’’.
Moins péremptoire sur sa titraille que Les Echos, Walf Quotidien, qui a également donné la parole à un économiste, met à sa Une : ‘’Ça craint pour la signature du Sénégal’’.
En page intérieur, le journal donne la parole à Mor Gassama, spécialiste des questions économiques qui déclare : ‘’Ces dernières informations diffusées pourraient impacter dans un premier temps négativement. (…) Quand on maquille des chiffres, on ne peut pas avoir une lecture claire de la réalité économique’’.
Sud Quotidien, de son côté, met en exergue la politique et constate que la liste des 49 listes déclarées partantes pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain, certain ‘’ténors du jeu politique préfèrent jeter l’éponge’’, mettant à sa Une les photos d’Aminata Mbengue Ndiaye, secrétaire générale du Parti socialiste et des anciens ministres Serigne Mbaye Thiam et Aly Ngouille Ndiaye.
En sport, le quotidien Record affiche à sa Une la finale du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines de football Zone A en catégorie des moins de 20 ans (UFOA/A-U20) qui met aux prises, aujourd’hui, à Monrovia, le Sénégal, tenant du titre, et la Sierra Leone, deux équipes d’ores et déjà qualifiées pour la CAN U20
Baadoolo - Des hauts et Diba
L’état des lieux a montré une économie en mauvais état. Pourtant nak c’est un bel exercice de transparence. Sonko et «ses» ministres ont vendu des chiffres et les lettres. Hallucinant ! Maangui miir sakh ! Et c’était l’objectif de la communication. Mais il manquait celui qui ne devait pas manquer au rendezvous. Qui devait être le «Cheikh» de ce «daahira» où l’on a récité des milliards et des «nullards» en gestion. Le ministre des Finances, pris pour l’un des «ndeyou mbilli gui», a démenti. Cette conférence a eu donc des hauts et des bas. Et Diba j’allais dire.
Suppléant de El Malick Ndiaye à Linguère Aly Ka, «militant frustré de l’Apr», banni au Pastef
Au Pastef, les investitures sur les listes électorales ont ouvert aussi un autre front de «chasse aux transhumants» politiques. Et c’est Aly Ka, placé à Linguère comme suppléant du ministre El Malick Ndiaye, qui est la cible des militants. Dans une missive adressée à la commission des investitures du parti, le choix porté sur sa personne a été contesté à travers un recours. «Monsieur Aly Ka, un militant frustré de l’Apr où, il a milite pendant plus de 10 ans et qui a rejoint la coalition Diomaye Président seulement en 2024, a été retenu comme suppléant de El Malick Ndiaye et au cas où ce dernier serait reconduit dans le gouvernement, le poste de député lui reviendrait d’office», peut-on lire sur la note ayant atterrit sur la table du secrétaire permanent du Pastef. Selon toujours les responsables du parti dans ce département, qui fustigent «l’entêtement des membres du comité local de sélection» des candidats, M. Ka «ne peut en aucun cas être considéré comme candidat du Pastef dans le département de Linguère».
Me Djiby Diallo, avocat de Jérôme Bandiaky «Les faits sont couverts par l’amnistie»
Me Djibril Diallo a tenu un point de presse, ce vendredi, sur l’affaire Jérôme Bandiaky. Il est revenu sur les perquisitions chez son client et chez Farba Ngom. «Les enquêteurs ont trouvé chez lui un 2 passeports dont un qui a expiré. Ils ont aussi vu un document sur lequel il est noté ‘’Agent administratif’’. Ils lui ont demandé de justifier pourquoi un tel statut. Il leur a dit qu’il ne sait pas parce que c’est l’Etat qui le lui a donné. Ils en ont déduit une usurpation de fonction», a dit l’avocat. L’avocat s’est étonné qu’un certain Ndiack Diop se soit retrouvé «spontanément» dans l’enquête. «Ce dernier dit avoir vu Jérôme Bandiaky chez Farba avec des nervis. C’est pourquoi les enquêteurs sont parti chez Farba Ngom. Et ce Ndiack, je ne l’ai pas découvert que sur le procès-verbal de la police. Et on le poursuit aujourd’hui pour trouble à l’ordre public sur la base de l’article 80», a-t-il dit. Me Djiby Diallo a rappelé aux nouvelles autorités que l’Assemblée a voté une loi d’amnistie qui a profité à notre président de la République et à son Premier ministre.
PODOR-MATAM Les cours d’eau envahissent maisons et cultures - Les populations appellent au secours
Ce mois de septembre est très pluvieux. Ainsi les localités riveraines des cours d’eau de Podor et Matam ne dorment plus avec un ciel qui refuse de fermer ses vannes et les cours d’eau qui laissent échapper leurs eaux de leur lit pour envahir les terres. Dans de nombreuses localités sur la rive gauche du fleuve Sénégal et de ses affluents, les digues de protection ont cédé. Aram, Ngouye et sur tout le long de l’Île à Morphil, certaines habitations se sont effondrées. Et les premiers à demander secours ont été les riziculteurs qui ont vu leurs champs engloutis par les eaux. Des centaines d’hectares de riz parties. Les populations sont impuissantes face à l’abondance et à la vitesse de l’eau. Podor et Matam appellent à l’aide, les paysans sollicitent le ministre de l’Agriculture.
Après avoir créé leur parti Pacte - Les cadres démissionnaires de Taxawu Sénégal soutiennent Pastef
Les 26 cadres démissionnaires de Taxawu Sénégal ont finalement choisi de soutenir Pastef aux Législatives. Made Codé Ndiaye et ses camarades, qui ont créé le Parti pour l’action, la convergence, le travail et l’équité (Pacte)/Siggil sa rew, estiment qu’«au regard du contexte national marqué par d’importants défis économiques, politiques et sociaux, il est essentiel que le régime investi de la confiance d’une large majorité du Peuple sénégalais dispose de moyens politiques lui permettant d’entreprendre convenablement les réformes promises et nécessaires à la construction d’un Sénégal prospère et équitable». Les anciens camarades de Khalifa Sall se disent «soucieux de l’importance, dans ce contexte, d’une concordance politique entre l’Exécutif et le Législatif en vue d’assurer la stabilité institutionnelle et politique du pays» et appellent leurs militant à soutenir «massivement les candidats qui seront investis par le Pastef dans leurs localités».
Décès de Amadou Mahtar Mbow Les condoléances du Roi Mohammed VI au Président Diomaye
Le Roi Mohammed VI a présenté ses condoléances au Président Bassirou Diomaye Faye suite au rappel à Dieu de Amadou Mahtar Mbow, rapporte Apanews. Il a salué «une carrière et une vie exceptionnelles fortement ancrées dans la quête de la justice, de l’égalité et de la fraternité», a souligné l’agence. Dans un tel contexte, ce message peut être perçu comme l’expression d’une relation entre Dakar et Rabat au beau fixe. Car, les sorties de Cheikh Omar Diagne, actuel Directeur général des Moyens généraux de la présidence, alors dans l’opposition, contre le Mohammed VI et son défunt père avaient été interprétées comme pouvant créer un froid diplomatique entre Sa Majesté et les nouveaux dirigeants sénégalais.
Inondations à Keur Massar
Revoilà les inondations dans la banlieue. A Keur Massar Sud, les quartiers Camille Basse, Unités 03 et 05, Hamdallaye, Baye Niass et Madiabel Diop sont actuellement dans les eaux. Le délégué du quartier de Madiabel Diop, Omar Faye, appelle les autorités à leur venir en aide pour évacuer les eaux pluviales avant l’érection de canaux. A la Cité Camille Basse, plusieurs maisons sont inondées. Les populations des quartiers Médina Gana Sarr, Taiba 02 , Cité Marine pataugent. A Pikine Guinaw rails Nord, les quartiers Mango Dji, Jokko et environs sont envahis par les eaux. Les chantiers du train express régional sont actuellement inondés. Les eaux n’ont pas épargné certains axes routiers comme la station Yeumbeul en allant vers Malika mais aussi Bountou Pikine.
Colère des politiques contre la police à Tambacounda
A Tambacounda, on soupçonne le gouvernement de vouloir trier les listes en perspective des élections législatives. Pour cause, à la police, on exige la présence physique de la personne pour légaliser sa carte d’identité. Ce qui est en train de porter préjudice aux candidats à la députation. En fait, les délais ne permettent pas à certains candidats engagés dans la confection des listes d’aller à la police pour légaliser leurs cartes d’identité. En tout cas, tout le monde est exaspéré puisque c’est la première fois qu’on exige cela. Certains états-majors politiques dénoncent cette pratique.
Découverte du corps d’un petit garçon à Keur Aly Codé
Le corps d’un jeune garçon a été découvert dans les eaux stagnantes de « l’usine de traitement des déchets du Sonaged ». Alertés, les sapeurs-pompiers se sont dépêchés sur les lieux pour extraire le corps. D’ailleurs ce drame a provoqué la colère des populations de Keur Aly Codé qui, selon Aly Ba, se sont opposées à l’implantation de cette usine dans leur bourgade. Les habitants de Keur Aly Codé ont invité les autorités à trouver une solution le plus rapidement possible avant qu’il n’y ait un autre drame de ce genre. Rappelons qu’en 2019, 3 jeunes filles âgées de 12 ans avaient perdu la vie sur le même site et dans les mêmes circonstances. Lat Diop sous mandat de dépôt L’ancien Directeur général de la Lonase, Lat Diop séjourne désormais à la prison de Rebeuss. Il a été placé sous mandat de dépôt hier. Il est poursuivi pour extorsion de fonds, détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux.
Persécution de la communauté sénégalaise à Marrakech
Nos compatriotes vivant au Maroc sont persécutés par les forces de l’ordre. En fait, la communauté sénégalaise, particulièrement le Dahira Fathul Ghaffar regroupant la communauté mouride au Maroc (association reconnue par le Droit Marocain) exprime sa profonde préoccupation face à une situation alarmante concernant nos compatriotes à Marrakech. Dans un communiqué reçu à «L’As », elle souligne avoir été informée que des ressortissants sénégalais résidant dans cette ville font l'objet de contrôles fréquents par les autorités marocaines. En cas de non-présentation d'une carte de séjour valide, ou un cachet d'entrée de moins de 3 mois sur le territoire, ils sont interpellés et placés dans des centres en attente de mesures d'expulsion. Ces événements, qui semblent s'être intensifiés ces dernières semaines ont engendré un climat général de peur et d'insécurité au sein de la communauté sénégalaise au Maroc, renseigne la même source. Selon l'association, ces pratiques, qui entachent les relations fraternelles et cordiales entre le Maroc et le Sénégal sont regrettables. Elle appelle les autorités sénégalaises à prendre les mesures nécessaires pour apaiser cette situation en concertation avec leurs homologues marocains. Il est crucial, à leurs yeux, que les droits de nos compatriotes soient pleinement respectés. Elle encourage les autorités marocaines à privilégier le dialogue et à renforcer les mécanismes d'intégration des résidents étrangers au Maroc, afin d'éviter tout incident susceptible d'affecter les relations amicales et fraternelles entre les deux nations. L’association est disposée à participer à la médiation.
La plateforme Addu Jamm (AJ) en course pour les législatives
En prélude aux élections législatives anticipées, la plateforme Addu Jamm (AJ) a fait face à la presse pour présenter sa liste. Dirigée par l’Agropasteur Amar Yaya Sall, la liste «Addu Jamm» (AJ) ambitionne de militer pour un Sénégal de paix avec un débat citoyen serein sur notre société et sur le continent. Amar Yaya Sall et Cie promettent aussi d'œuvrer pour un Sénégal en paix où l'intérêt collectif est au cœur de l'activité politique, où la citoyenneté est portée par chaque sénégalais avec une garantie de l'Etat. Ils s'engagent à faire des propositions sur, notamment la question de l'émigration clandestine, le chômage des jeunes entre autres. Ils appellent les compatriotes à soutenir leur liste qui reflète le Sénégal dans sa diversité enrichissante. Amar Yaya Sall invite les Sénégalais à élire des députés qui seront au service du peuple.
Canal+ acte sa rentrée 2024-2025
La chaîne du bouquet Canal+ a acté sa rentrée 2024-2025. Sur cette tribune, le directeur de Cinekap Oumar Sall a invité le chargé d’acquisition et responsable de production de Canal+ Sénégal, Djiby Ba à intégrer le cinéma dans les programmes de la chaîne dédiée aux séries sénégalaises. Pour lui, on est à l’ère du transmédia où la télévision et le cinéma se recouvrent. Il invite ainsi les responsables du bouquet à acheter les droits de diffusion pour projeter les films notamment des jeunes cinéastes qui démarrent leur carrière par le format court avant de se lancer dans des productions de longs métrages ou des séries. La télévision doit, selon M. Sall, accomplir sa mission d’accompagnement des cinéastes en investissant, comme indiqué dans les cahiers de charges, dans la coproduction de films cinématographiques, des acquisitions et en pré achetant les productions. La télévision doit donc aller au-delà du stock de flux. Il indique que son entité pilotant le programme de formation « Up court » a permis de former cent jeunes cinéastes dont 77 sont des auteurs réalisateurs. La Directeur général de Canal+ Sénégal, Fatou Bâ, estime le financement annuel de la chaîne française à plus de deux milliards dans des productions de séries. Le directeur de production Djiby Ba a, lui, diffusé le programme 2024-2025 des séries qui seront diffusées sur le petit écran de Sunu Yeuf.
Le maire de Mboss soutient Pastef
Le tandem Diomaye-Sonko continue de bénéficier des soutiens en perspective des élections législatives. Le maire de Mboss, par ailleurs président du mouvement alternatif pour la rénovation et la citoyenneté (MARC) Modou Diop Guène a pris cette décision à l'issue de la réunion du bureau politique dudit mouvement. D'après l'édile de Mboss, les responsables départementaux, le mouvement des femmes, la convention des jeunes, les autorités religieuses, les représentants de la diaspora et l'ensemble des militants et sympathisants de MARC ont décidé de soutenir la liste du Pastef pour une victoire éclatante aux prochaines élections législatives pour donner au Président Diomaye une majorité à l'Assemblée nationale afin réaliser le projet de transformation systémique tant attendu par les Sénégalais.
Deux ans de prison ferme requis contre Vieux Ka
Âgé à peine de 22 ans, Vieux Ka encourt deux années de prison ferme pour les chefs de cession et d'offre de drogue. Il aurait pu être jugé devant la Chambre criminelle du tribunal de grande instance de Diourbel parce que tous les éléments du dossier le concernant militent en ce sens, mais Vieux Ka a finalement comparu hier jeudi 26 septembre devant le tribunal des flagrants délits de Diourbel. Arrêté le 24 août dernier à Touba alors qu'il détenait par devers lui deux kilogrammes de Yamba (chanvre indien), Vieux Ka, un chômeur de vingt-deux ans, est poursuivi non pas pour le crime de trafic de drogue, mais plutôt pour les délits d'offre et de cession de chanvre indien. C'est lors d'une banale opération de sécurisation entreprise par les forces de défense et de sécurité qu'un véhicule de transport en commun qu’il a été interpellé avec 2 kg. Devant les enquêteurs, ce natif de Daara Djolof a expliqué qu'il s'était procuré la drogue à campement Nguékokh et voulait rallier Touba et ensuite Daara Djolof. Mais face au juge, hier jeudi, le prévenu a fait volte-face en revenant sur ses déclarations faites à l'enquête. Il a juré qu'il ne détenait sur lui que quelques grammes de chanvre indien destinés à sa propre consommation et qu'il avait acheté trois mille francs Cfa. Le procureur Papa Khalil Fall a requis une peine d'emprisonnement ferme de deux ans. La défense a plaidé la relaxe, arguant que rien dans la procédure ne permet d'asseoir la culpabilité de son client. Finalement, l'affaire a été mise en délibéré au jeudi 03 octobre.
Les doléances des familles des victimes seront étudiées
Les doléances des familles des victimes du naufrage du « Joola », relatives au renflouement du bateau, et à la construction d’une stèle à la place du Souvenir, à Dakar, seront étudiées avec toute l’attention requise dans le respect des dispositions réglementaires, a promis jeudi le ministre des Forces armés, général Birame Diop qui intervenait lors de la célébration du 22e anniversaire du naufrage dudit bateau au Musée-mémorial le Joola érigé au port de Ziguinchor. Le général Birame Diop estime, selon l’Aps, que l’ouverture du musée-mémorial exprime la volonté politique de l’Etat d’ancrer le souvenir du naufrage dans notre mémoire collective et d’en faire un levier dans la consolidation de la cohésion nationale. Le ministre des Forces armées indique que la structure qui aura le privilège de gérer ce mémorial, saura créer les conditions optimales de son exploitation et de son entretien parfait. Il dit espérer que ce monument sera un endroit approprié pour les hommes, les femmes, les enfants de tous horizons, particulièrement les pays touchés par ce drame pour se recueillir et réfléchir en permanence aux leçons apprises suite au naufrage. Le ministre des Forces armées déclare que la Casamance et le traitement du dossier du Joola constituent des préoccupations majeures de l’Etat. Il en veut pour preuve les efforts entrepris pour le développement socio-économique de la région et la satisfaction des doléances des familles des victimes du naufrage du Joola. Le bateau ‘’Le Joola’’, qui assurait la liaison Dakar-Ziguinchor, a chaviré le 26 septembre 2002 au large de la Gambie, faisant 1.863 morts, et 64 rescapés, selon un bilan du gouvernement sénégalais.
LA SITUATION DES COMPTES PUBLICS A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les parutions de ce vendredi dévoilent la situation des finances publiques léguées par l’ancien régime qui fait ressortir des ‘’données erronées’’ sur la dette et le déficit, selon les nouveaux dirigeants
Dakar, 27 sept (APS) – La situation des finances publiques léguées par l’ancien régime qui fait ressortir des ‘’données erronées’’ sur la dette et le déficit, selon les nouveaux dirigeants est le principal sujet au menu des quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Des membres du gouvernement, dont le Premier ministre, Ousmane Sonko, ont dénoncé, jeudi, à Dakar, la publication de ‘’données erronées’’ par leurs prédécesseurs, Macky Sall et d’anciens ministres, concernant les comptes publics du pays, la dette et le déficit budgétaire notamment.
Ousmane Sonko ‘’sort le livre noir de Macky Sall’’, affiche à la Une WalfQuotidien. ‘’Le nouveau régime a hérité un pays en lambeaux, surendetté. Les révélations sont du ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération. En conférence de presse conjointe avec le Premier ministre Ousmane Sonko, le ministre de la Justice et le Secrétaire général du gouvernement, Abdourahmane Sarr affirme que la dette centrale de l’Etat est à plus de 15 000 milliards de francs Cfa, soit 83,7% du Pib, et un déficit budgétaire de 10,4% du Pib. Des chiffres, précise-t-il, loin de ceuх publiés par l’ancien régime’’, rapporte Walf.
Alors que cette conférence de presse du gouvernement coïncide avec les commémorations du naufrage du navire Le Joola, le quotidien Bës Bi indique que ‘’Ousmane Sonko présente une épave’’. ‘’C’est un Premier ministre qui fait son entrée, tout de blanc vêtu, le visage grave. Entouré des ministres de l’Economie, de la Justice, de l’Enseignement supérieur et le secrétaire général du gouvernement, il a fait observer une minute de silence en l’honneur des victimes du naufrage du bateau Le Joola. Il lui a été reproché d’avoir organisé ce rendez-vous médiatique en ce jour de deuil qu’il va sans doute noyer. Ousmane Sonko a compris l’enjeu de cette opération de communication- parce que c’en était une- qui peut être mal vue. Il a peint un tableau économique et financier sombre. Déficit budgétaire, dette, fausses données… Macky Sall, Amadou Ba, Moustapha Ba, Abdoulaye Daouda Diallo sont +responsables+ de la situation du pays et ils doivent s’expliquer’’, écrit le journal.
‘’Le Sénégal de Macky Sall est semblable à ces cygnes qui sont si beaux et si majestueux sur l’eau qu’on en arrive à oublier qu’ils marchent en claudiquant sur terre. Sous le vernis habilement lustré se cache une réalité cruelle, un tableau cauchemardesque : un surendettement largement au-dessus de la marge communautaire et un déficit budgétaire abyssal associés à ++ la gabegie, la mauvaise gouvernance, la corruption, la concussion, le détournement de fonds et l’accaparement de biens publics+’’, déplore l’éditorialiste de Le Soleil.
Selon Vox Populi, Ousmane Sonko ‘’fait l’état des lieux et des leurres’’ sur fond de ‘’révélations explosives’’. Le Premier ministre estime que ‘’le régime du Président Macky Sall a menti au peu partenaires, en falsifiant les chiffres publics’’. Dans sa ligne de mire, note le journal, il y a ‘’les ministres des Finances Moustapha Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo et le Président Macky Sall’’, lesquels, selon lui, ‘’devront expliquer aux Sénégalais pourquoi et comment ils pu plonger le pays dans cette situation’’.
‘’Situation catastrophique et tronquée des finances publiques, l’ancien régime à la barre’’, titre Sud Quotidien, qui écrit : ‘’ Plus de 2500 milliards utilisés sans que le Trésor public ne soit au courant qu’au moment de l’effectivité, un sur financement de 605 milliards pour payer des dépenses non budgétisées, une dette centrale, hors secteur parapublic, qui atteint 15664 milliards à fin 2023 contre 13772 milliards annoncés: voilà quelques-unes des informations révélées par le nouveau gouvernement qui accuse le régime sortant d’avoir falsifié les chiffres sur la situation financière réelle du Sénégal et d’avoir livré des données erronées aux Partenaires techniques et financiers (PTF). Pour le Premier ministre Ousman Sonko, +Moustapha Ba, Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo et le président Macky Sall devront s’expliquer devant les Sénégalais’’
Selon L’Info, ‘’le régime de Bassirou Diomaye Faye évente un carnage financier’’. ‘’Les révélations hier, du ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération font froid dans le dos. Elles laissent voir une vaste opération de maquillage des chiffres sur la dette publique et le déficit budgétaire du pays. Du moins si on en croit Abdourahmane Sarr qui a rendu publics le raрport sur la situation des finances publiques, commandité par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye dès son accession à la tête du pays’’, rapporte le journal.
‘’Dérapages financiers, mauvaise gouvernance, +détournement+ des deniers publics, +falsification+ de chiffres, +fausses déclarations+ de dette et du déficit public du pays aux partenaires internationaux. Ce sont ces accusations que le Premier ministre Ousmane Sonko et son gouvernement ont portées sur le régime précédent lors de la conférence de presse d’hier. Ils ont présenté un état des lieux de la gouvernance de Macky Sall, de 2012 à 2024’’, souligne L’Observateur, qui affiche à la Une ‘’+Sall+ Mackyallage’’.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 27 SEPTEMBRE 2024
Le Soleil, Sud Quotidien, Yoor-Yoor Bi, EnQuête, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Libération, Vox Populi, L'As, L'Observateur, Le Quotidien, Bes Bi le jour, Révélation Quotidien
Le Soleil, Sud Quotidien, Yoor-Yoor Bi, EnQuête, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Libération, Vox Populi, L'As, L'Observateur, Le Quotidien, Bes Bi le jour, Révélation Quotidien
KEEMTAAN Gi - CRIMES ET MENSONGES
Ça vous fend le cœur ? Tant pis pour ceux qui ont été si naïfs ! Quand il se présentait à ses compatriotes pour solliciter leurs suffrages, il nous avait bien eus avec son air si candide. Du moins, c’est ce qu’il nous offrait à voir. Et puis, on pouvait bien le croire, lui, le fils du terroir, qui a subi les affres de la pauvreté contrairement à ces autres nés avec une cuillère en or dans la gueule et qui faisaient des rodéos dans les rues de Dakar-Plateau avec leurs puissants bolides. Lui, il est venu de loin. Ses parents cherchaient le diable pour lui tirer la queue. Avec une si touchante histoire, on était bien en devoir de le croire surtout avec ses slogans racoleurs qu’il nous vendait. La Patrie avant le Parti ou la gestion sobre et vertueuse en plus d’autres attrape-nigauds comme cette promesse électorale (qui n’engage que ceux qui y croient !) d’écourter son mandat. Autant en a emporté le vent ! A la fin, un bilan peu reluisant d’une centaine de morts et de milliers de jeunes gens et filles dans les prisons pour des peccadilles. Des jeunes dont certains ont vu leur vie complètement bousillée et parmi lesquels il y en a qui trainent encore le traumatisme de leur incarcération. Hier, ce que nous avons appris de la gouvernance prétendument sobre et vertueuse du Chef, a fini de nous fendre le cœur. Pourtant des hommes de l’art n’avaient cessé de tirer la sonnette d’alarme sur la fausseté des chiffres ainsi qu’à propos du maquillage auquel les gens de l’ancien régime s’exerçaient. En réalité, ces gens nous mentaient, nous peignant un avenir radieux avec la promesse d’une émergence qu’ils étaient les seuls à apercevoir. Ce alors que le Sénégal était au bord de la faillite ! Ce qui s’est passé sous leur magistère est d’une gravité extrême. Leur gouvernance s’est traduite par un véritable carnage financier. C’est incroyable de voir des personnes qui quémandaient, il y a moins de quinze ans, la dépense quotidienne se prélasser en moins de 12 ans au pouvoir sur d’épais matelas financiers. Le plus pathétique c’est de voir celui qui est à l’origine de tout ce carnage venir nous narguer pour sa désignation comme président du Centre mondial sur l’adaptation. Ce à peine quelques heures après des révélations sur les turpitudes financières de son régime. De garçon de courses de Macron, le voilà avec une autre sucette pour plastronner après avoir complètement déchiqueté nos finances publiques. Après le « livre blanc » de ses partisans sur ses réalisations, on attend un « livre noir » sur le carnage de nos finances publiques en attendant un dernier « livre rouge » (pas celui de Mao) sur les meurtres commis par des Fds et des milices pour protéger le régime du Chef ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
NECROLOGIE
C’est avec une très grande tristesse que nous avons appris le décès survenu hier à Touba, des suites d’une longue maladie, de Serigne Modou Abdallah Mbacké Borom Deul-bi. Ce chef religieux relativement jeune fut un temps très célèbre à Dakar où il avait notamment de nombreux amis dans la presse. C’était un grand ami du « Témoin » et il se considérait comme le petit frère de notre directeur de publication Mamadou Oumar Ndiaye qui l’avait d’ailleurs présenté à Ousmane Tanor Dieng, alors tout-puissant ministre d’Etat directeur de cabinet du président Abdou Diouf. Lequel Tanor ne manquait pas de se faire représenter aux chants religieux qu’organisait Serigne Modou Abdallah le 31 décembre de chaque année à Niary Tally. Le Témoin ne manquait d’ailleurs pas d’ironiser sur la concurrence que se livraient, à coups de bœufs immolés, dans la même commune de Niary Tally, Serigne Modou et le défunt chérif Abdourahmane Fall « Tilala ». Mais c’est surtout sous le magistère du président Abdoulaye Wade que Serigne Modou Abdallahi avait connu son heur de gloire puisque le Pape de Sopi avait fait de lui un conseiller personnel avec tous les avantages, le comblant de cadeaux et d’argent. Le défunt avait aussi beaucoup d’amis dans le milieu de la musique parmi lesquels Youssou Ndour et le regretté Thione Seck. Malade depuis quelques années, il s’était retiré à Touba où il s’est éteint hier. Durant toute sa maladie, il n’a jamais cessé d’appeler notre directeur pour prendre des nouvelles de notre journal. Le Témoin présente ses condoléances attristées à toute sa famille. Que Dieu accueille Serigne Modou Abdallahi Mbacké dans Son paradis.
DETOURNEMENT DE DENIERS PUBLICS ET BLANCHIMENT D’ARGENT : LAT DIOP ANCIEN DG DE LALONASE ENVOYE EN PRISON
Lat Diop, l’ancien directeur général de la Lonase, a passé hier sa première nuit en prison. Il a été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du Pool financier judiciaire qui a suivi le réquisitoire du Procureur du Pool financier judiciaire. Ce dernier a visé le détournement de deniers publics de 8 milliards de frs, l’extorsion de fonds et le blanchiment d’argent. Le détournement de deniers publics est consécutif aux 8 milliards de frs qu’il aurait reçus de Mouhamed Dieng patron de IXbet Sénégal. Ce montant aurait été extorqué par Lat Diop sur Mouhamed Dieng. Pour le blanchiment d’argent, c’est l’immeuble qu’aurait acquis à Grenoble l’ancien Dg de la Lonase qui explique ce délit. Les conseils de ce dernier ont trouvé ridicule les charges d’accusation retenues contre leur client.
FAUX CHIFFRES DE L’ECONOMIE LA BM ET LE FMI ACCUSES DE COMPLICITE ?
Si on suit la logique des révélations sur les tripatouillages des statistiques économiques parle régime de Macky Sall dans la période 2019 à 2023, autant on doit envoyer au poteau d’exécution l’ancien chef d’Etat, mais aussi ses ministres en charge de l’économie au cours de cette période notamment Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo et Moustapha Ba, on devrait aussi le faire pour la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Parce que finalement tout ce groupe doit être accusé de haute trahison contre le peuple sénégalais. Les chiffres avancés comme des performances économiques inédites dans cette période ont été souvent validés par les différentes missions de contrôle des deux institutions de Bretton Woods. La Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont aussi régulièrement menti aux Sénégalais et aux autres partenaires sur la gestion économique du pays. En octobre 2023, le Fmi concluait une mission dans notre pays en disant que les performances des programmes économiques et financiers du gouvernement, soutenus par le Fonds monétaire international (FMI) ont été « satisfaisantes ». Dans la foulée, Macky Sall avait reçu en récompense une enveloppe de 169 milliards de frs. Même chose du côté de la Banque mondiale. Finalement l’on peut à juste titre penser comme ceux qui appellent à brûler ces institutions qui sont en réalité des partenaires peu crédibles et fiables. Et d’ailleurs, peut-on mentionner un seul pays au monde qui s’est développé grâce à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international ? En tout cas au Témoin, nous pensons qu’il est possible de vivre dans ce monde sans la Banque mondiale et le FMI. Il faudra surtout beaucoup de courage.
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL REJETTE LE RECOURS DE L’OPPOSITION
Le Conseil Constitutionnel a rejeté hier le recours de l’opposition tendant à l’annulation du décret numéro 2024-1981 du 13 septembre 2024 portant convocation du corps électoral en vue des élections anticipées du dimanche 17 novembre 2024. Un des moyens soulevés par l’opposition était de dire l’incompétence du PR à déroger au Code électoral alors qu’il n’y a pas été habilité par l’Assemblée nationale. Les 7 Sages ont rejeté la requête de l’opposition en estimant qu’elle est mal fondée.
MACKY SALL TRUSTE UN NOUVEAU LAURIER INTERNATIONAL
En attendant la suite des événements sur les révélations du Premier ministre dans sa gestion économique, Macky Sall continue de truster des lauriers internationaux. Ce mercredi, du haut de la tribune de la 79e Assemblée générale des Nations-Unies, son employeur Emmanuel Macron avait tissé des lauriers à l’engagement international du Président Macky Sall en tant Envoyé spécial et Président du comité de suivi du Pacte de Paris pour la planète et les peuples(4P). Ce jeudi, le président Macky Sall a annoncé lui-même sa désignation comme Président du Centre mondial sur l’adaptation en marge de l’UNGA 79, en présence de 14 chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que de 45 autres représentants. Un truc bidon, évidemment. « Je salue le travail de mon prédécesseur, l’ancien SG de l’Onu Ban Ki-Moon qui sera président honoraire du GCA à partir de janvier 2025. Je suis heureux de travailler avec le dynamique Prof. Patrick V. Verkooijen et toute la communauté du Centre mondial pour l’adaptation au changement climatique afin de relever les défis liés au réchauffement climatique » a commenté Macky Sall.
ÉTATS GÉNÉRAUX DES TRANSPORTS EL HADJI MALICK NDIAYE INSTALLE LE COMITE DE PILOTAGE
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, El Hadji Malick Ndiaye, a installé, hier, le comité de pilotage des États généraux des Transports. Ce comité rassemble divers acteurs, y compris des experts en transport, des directeurs des structures liées au MITTA, ainsi que des représentants du secteur privé et de la société civile. Son objectif principal est de définir des orientations stratégiques pour l’organisation des transports publics dans notre pays et de valider les termes de référence ainsi que les productions scientifiques issues des États généraux. Lors de son discours, le ministre a mis en avant l’importance de cet événement, le qualifiant de moment clé pour l’avenir des transports publics au Sénégal. Il a également souligné le caractère inclusif des États généraux, visant à favoriser les échanges et la collaboration entre tous les acteurs du secteur pour mieux répondre aux besoins futurs des usagers en matière de mobilité
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE VENDREDI 27 SEPTEMBRE 2024
Baadoolo - Renflouer le bateau Sénégal
Plus qu’un pays en «ruine», le Sénégal que Macky Sall nous a laissé est donc une «épave». Dans sa déclaration économique générale, parfois politique, le «procureur» Sonko baayiwoul ponkal mi. Mais ira-t-il jusqu’à poursuivre le capitaine, Macky Sall ? Pour lui, Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo et Moustapha Ba sont les auteurs de ce «naufrage» économique à cause d’une «surcharge» de «mensonges». Walla c’est des songes ? En tout cas, si c’est vrai c’est grave. J’espère qu’on ne nous mène pas encore en bateau. Il faut vite renflouer les caisses. Et le bateau Sénégal. Campagne bi dina neex nak.
Nouveau poste à l’Onu sur le changement climatique Macky Sall succède à Ban Ki-moon
Macky Sall monte et monte. Après les 4P, il se rapproche davantage de la tête de l’Onu. Quand on remplace un ancien Sg de l’organisation, on peut rêver ! «Je suis honoré d’avoir été désigné aujourd’- hui (ce jeudi) président du Centre mondial sur l’adaptation en marge de l’UNGA79, en présence de 14 chefs d’État et de gouvernement ainsi que de 45 autres représentants. Je salue le travail de mon prédécesseur, l’ancien Sg de l’Onu Ban Ki-moon, qui sera président honoraire du Gca à partir de janvier 2025. Je suis heureux de travailler avec le dynamique Prof. Patrick V. Verkooijen et toute la communauté du Centre mondial pour l’adaptation au changement climatique afin de relever les défis liés au réchauffement climatique», a posté sur X l’ancien président de la République.
Mamoudou Ibra Kane répond à Sonko «C’est un Premier ministre en campagne»
Ousmane Sonko a accusé les trois derniers ministres des Finances de Macky Sall dont Amadou Ba d’être responsables du «carnage» financier que son gouvernement a trouvé. Le camp du leader de La Nouvelle responsabilité réagit. Mamoudou Ibra Kane voit un «Premier ministre déjà en campagne». «C’est le jeu favori de Ousmane Sonko. Il l’avait fait en 2022 en accusant Aar Sénégal d’être à la solde Macky Sall. Au lieu de créer des emplois, ils ont envoyé des jeunes en chômage», a dit le leader de Demain c’est maintenant au micro de Rfm. Il ajoute que des responsables du régime ont pourtant été épinglés. «A l’Onas, Cheikh Dieng qui accuse directement le ministre Cheikh Tidiane Dièye ou encore à l’Aser. Mieux encore, Cheikh Diba, son ministre des Finances était le directeur de la programmation budgétaire il y a 6 mois. Au lieu d’être à la cérémonie d’ouverture du muséemémorial Le Joola, en tant que Pm et ancien maire de Ziguinchor, il a préféré battre campagne», a conclu M. Kane, membre de la coalition Jamm ak Ndiarin de Amadou Ba.
Soutien aux Législatives - Le maire de Mboss «Marc» pour Sonko
Le maire de Mboss a décidé de soutenir la liste de Pastef aux élections législatives. A travers son Mouvement alternatif pour la rénovation et la citoyenneté (Marc), Modou Diop Guène et ses camarades se sont réunis pour clarifier leur position en vue de ces échéances. «Après un long processus de concertation avec les responsables départementaux, le mouvement des femmes, la convention des jeunes, les autorités religieuses, les représentants de la Diaspora et l’ensemble des militants et sympathisants de Marc, le bureau politique décide de soutenir la liste de Pastef pour une victoire éclatante aux prochaines élections législatives pour donner à Monsieur le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye une majorité à l’Assemblée nationale afin de réaliser le projet de transformation systémique tant attendu par les Sénégalais», a annoncé hier, dans un communiqué, sa formation.
Détournement de deniers publics pour 8 milliards, blanchiment de capitaux… Lat Diop placé sous mandat de dépôt
L’ancien ministre, Lat Diop, qui a été déféré aujourd’hui devant le parquet financier, a été finalement placé sous mandat de dépôt, après une semaine de garde à vue. Il est poursuivi pour 3 chefs d’inculpation : détournement de deniers publics pour 8 milliards, blanchiment de capitaux et extorsion de fonds, a appris Bés bi. Ces proches déplorent qu’il soit envoyé en prison «sans aucun rapport, même pas interne».
Ouverture du mémorial-musée Le Joola TAS invite à «méditer sur nos manquements collectifs»
Le 22e anniversaire du naufrage du bateau Le Joola a été marqué par l’ouverture du mémorialmusée. Le leader de la République des valeurs a partagé sur sa page X sa compassion aux famille et lancé un appel. «Nous avons le devoir de ne jamais laisser s’éteindre la mémoire de ceux qui ont péri. Ce drame, qui a marqué à jamais l’histoire du Sénégal, nous rappelle douloureusement que les négligences humaines peuvent engendrer des conséquences tragiques. Aujourd’hui encore, de nombreuses épreuves que nous traversons montrent que nous n’avons pas su tirer toutes les leçons de cette catastrophe. En tant que nation, il est impératif de repenser notre trajectoire et de méditer sur nos manquements collectifs», a dit Thierno Alassane Sall.
Ralliement à Pastef pour les Législatives Théodore Chérif Monteil se sépare de Mamadou Lamine Diallo
Allié du candidat de Mamadou Lamine Diallo à la dernière élection présidentielle, Théodore Chérif Monteil a tourné le dos à ce dernier qui vient de se ranger derrière le Pastef pour ces Législatives. Dans un communiqué publié ce jeudi, l’ancien parlementaire «se réserve le droit de prendre l’option qui lui conviendra le mieux en vue» de ces échéances anticipées. «La plateforme politique Alternative citoyenne Diisoo, vous informe qu’elle met fin ce jour mercredi 25 septembre 2024, à sa collaboration avec la coalition Tekki 2024 qu’elle avait intégrée lors des dernières élections présidentielles», a signé M. Monteil.