SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
16 avril 2025
Media
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 10 JANVIER 2025
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil, Record
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil, Record
Le CETUD reçoit le Prix international du transport durable 2025
Le système du Bus Rapid Transit (BRT) a été primé au Mexique. Le CETUD a reçu le prix du transport durable 2025 (STA) en reconnaissance de ses efforts pour promouvoir une mobilité́ durable et inclusive, centrée sur le lancement de son système de Bus Rapid Transit(BRT) entièrement électrique. Ainsi Dakar, Sénégal, est le lauréat du Prix du transport durable 2025, alors que le programme ceĺeb̀ re son 20em̀ e anniversaire. Le CETUD recevra le STA pour Dakar lors d'une cérémonie diffusée en direct en fev́ rier 2025 et rejoindra la programmation de la seŕ ie des prix du transport durable de l'ITDP tout au long de l'anneé . Ce prix reconnait̂ les progres̀ reáliseś par le CETUD au cours de l'anneé ećouleé pour promouvoir la durabilite,́ l'accessibilitéet l'inclusion graĉ e àdes investissements substantiels dans les transports publics eĺectriques et le dev́ eloppement axé sur les transports en commun. Quant à Mexico, la capitale du Mexique, elle a recu̧ la mention honorable du STA pour avoir mis l'accent sur l'expansion et l'inteǵ ration des reś eaux de transports publics et de veĺos en libre-service. Ces villes ont et́ é seĺectionneé s parmi cinq finalistes dont le Breś il, le Mexique et l'Inde.
Brassards rouges sur les taxis
Les taximen qui se sont opposés aux plates-formes (Yango, Yassir etc.) qui s'activent dans le transport irrégulier se disent déterminés à les faire arrêter. Leur procès est renvoyé à mi-mars. En attendant, ces acteurs du transport routier ont décidé, à compter de ce lundi et pour une durée de 48 heures, d'attacher des brassards rouges sur leurs véhicules pour dire halte au transport irrégulier.
Abo Mbacké dit «Amir Abo» sera entendu au fond aujourd’hui
Inculpé puis placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction financier, le patron de Stam Global business, Abo Mbacké dit «Amir Abo», sera entendu au fond ce jeudi, selon des sources de seneweb. Amir Abo est poursuivi pour escroquerie aux biens au préjudice de la commerçante M. D. Tall et escroquerie aux services à l’encontre de l’architecte Pierre Goudiaby Atépa et le groupe Gélongal. Même s’il a nié les faits qui lui sont reprochés, Amir Abo a versé la somme de 100 millions FCFA à la dame M. D. Tall qui a finalement désisté de sa constitution de partie civile.
Fin de la grève à l'hôpital d'enfants Albert Royer
Après quatre (04) mois de mouvement d’humeur, les travailleurs de l'hôpital d'enfants Albert Royer et la direction ont signé hier un Protocole en présence du député Guy Marius Sagna. Cet accord est obtenu grâce à la médiation de la Commission santé et action sociale de l'Assemblée nationale. Le 16 décembre 2024 dernier, Guy Marius Sagna avait adressé une question écrite au ministre de la Santé et de l'Action sociale (MSAS) sur la crise à l'hôpital Albert Royer.Il avait promis de contribuer à pacifier l'hôpital Albert Royer et à participer à faciliter la signature d'un protocole d'accord.
Aliou Thiongane, coordonnateur PNLP
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a procédé à des mouvements au sein de son département. Le professeur Aliou Thiongane spécialiste en santé publique et chef du Service d’accueil d’urgences du Centre Hospitalier national d’enfants Albert Royer est nommé Coordonnateur du programme national de lutte contre le Paludisme. L’universitaire remplace le Docteur Doudou Sène.
Fodé Danfakha nouveau patron du PNLT
Restons au ministère de la Santé pour signaler que le Programme National de Lutte contre la Tuberculose a changé de patron. Désormais, c’est Dr Fodé Danfakha Médecin-Spécialiste en santé publique, qui est nommé coordonnateur du Programme National de Lutte contre la Tuberculose en remplacement du Docteur Yacine Mar Diop.
Amadou Sow, chef de la Cellule de Communication
Ne quittons pas le département de la santé sans souligner que Dr Amadou Sow Médecin-légiste, spécialiste en communication, est désormais le Coordonnateur de la Cellule de Communication du ministère de la Santé et de l’Action Sociale. Il remplace notre consœur Awa Ly.
Report des épreuves des examens CAP et CEAP
La Direction des examens et concours (DEXCO) annonce le report des épreuves des examens du CAP et du CEAP jusqu’au 4 février 2025. La mesure s’explique par la nécessité d’éviter une coïncidence ou proximité avec certains événements religieux déjà programmés. Malgré ce report, le SELS/A estime que les candidats et les enseignants sont directement affectés par cette modification. Ces derniers, qui avaient planifié leurs révisions et obligations professionnelles en fonction de la date initiale, devront s’adapter dans un laps de temps réduit. Cela risque de provoquer stress, confusion et insatisfaction parmi les concernés, regrette le syndicat.
Le Directeur général de la Police en Gambie
Le Directeur Général de la Police nationale, Mame Seydou Ndour, a entamé une visite officielle en Gambie pour renforcer la coopération sécuritaire entre les deux pays. M. Ndour a rencontré Lamine Mbaye, Chargé d'Affaires à l'ambassade du Sénégal en Gambie et les responsables du Secrétariat Permanent Sénégalo-Gambien. Ces rencontres ont permis de souligner l'importance de l'unité et de la collaboration entre les deux pays pour faire face aux défis sécuritaires communs, renseigne une note de la Direction générale de la Police. C’est le début d'une série de rencontres stratégiques entre les forces de sécurité des deux pays.
Mamadou Lamine Dianté joue aux pompiers
Présidant la cérémonie du baptême de l'agence de la caisse de sécurité sociale de Guédiawaye qui porte désormais le nom du défunt syndicaliste, Mademba Sock ancien Pca de ladite institution et secrétaire général de la centrale syndicale Unsas, le président du Haut conseil du dialogue social, Mamadou Lamine Diante, a saisi l'occasion pour réitérer la volonté de l'Etat de dématérialiser les procédures des dossiers des travailleurs qui déplorent souvent les lenteurs administratives. Il promet d'ailleurs d'organiser une réunion avec les acteurs sociaux, d'un commun accord avec le ministre du Travail très prochainement tout en vantant le rôle émérite de feu Mademba Sock pour la défense des intérêts des travailleurs, mais aussi les bons résultats de la caisse de sécurité sociale.
Circulation Bountou Pikine
Les populations de Pikine jusque-là enclavées à cause des travaux sur l'axe routier Icotaf Bountou Pikine peuvent désormais pousser un ouf de soulagement, puisque la route va être ouverte à la circulation d'ici vendredi, d'après un communiqué du Préfet du Département, Amdy Mbengue. Ce qui va considérablement améliorer la mobilité urbaine. Toutefois, les automobilistes sont invités à rouler doucement et respecter le code de la route et les passages piétons pour la promotion de la sécurité routière. Car les emprises de ce tronçon routier sont entourées d'écoles avec des élèves dont surtout des enfants qui le traversent.
Le Préfet de Bambey à la DER/FJ
Le chef de l’Etat a secoué hier le cocotier. Le Préfet de Bambey, Ndèye Aïssatou Tabara Touré, est promue Secrétaire générale de la Délégation générale de l’Entrepreneuriat rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), en remplacement de Cheikh Ahmadou Bamba Fall. Cheikh Aliou Bèye, Ingénieur en gestion de développement urbain, est nommé Président du Conseil de surveillance de la Délégation générale à la Promotion des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU), en remplacement d’Adama Ba.
Mamadou Lamine Keita limogé
L’ancien ministre et maire de Bignona n'a pas été épargné par le balai de Diomaye. Mamadou Lamine Keita a été remplacé hier par Ibrahima Fall à la Direction générale de l’observatoire national sur l’investissement.
Khouraichi Abdoulaye Thiam patron du FAISE
Le vent de changement a soufflé aussi au Fonds d’Appui à l’Investissement des Sénégalais de l’Extérieur (FAISE). Khouraichi Abdoulaye Thiam est promu Administrateur du Fonds d’Appui à l’Investissement des Sénégalais de l’Extérieur (FAISE), en remplacement de SokhnaNata Samb.
Ahmed Lamine Athie Dg du Waqf
Monsieur Ahmed Lamine Athie, jusque-là Directeur des Waqf et des partenariats à Haute Autorité du WAQF, est promu Directeur général du Waqf, en remplacement de Racine Ba. Cheikh Sidiya El Moctar Bèye, inspecteur général d’Etat à la retraite, est nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds souverain d’investissement stratégiques en remplacement de Nafissatou Diop.
Abdoulaye Diagne, DGID passe à la trappe
Diomaye a fortement secoué la Direction générale des impôts et Domaines (DGID). Malgré son activisme et sa communication en outrage en servant à tour de bras des redressements fiscaux et des ATD, le directeur des Impôts et Domaines, Abdoulaye Diagne est passé à la trappe. Il est remplacé par Jean Koné, jusque-là Directeur du renseignement et des stratégies de contrôle fiscal. Cheikh Mouhamed Hady Dièye, Directeur des Grandes entreprises, est promu coordonnateur de la Direction générale des impôts et des Domaines, en remplacement d’Abdou Aziz Guèye. Makhaly Faye, en service à l’inspection générale des finances, devient le Directeur des grandes entreprises à la Direction générale des impôts et des Domaines. Ndèye Aissatou Ndao, Directeur des moyennes entreprises, est nommée Directeur du renseignement et des stratégies de contrôle fiscal à la Direction générale des impôts et Domaines, en remplacement de Jean Koné. Yama Kouyaté, Directeur du recouvrement, est nommée Directeur des moyennes entreprises à la Direction générale des impôts et des Domaines, en remplacement de Ndèye Aïssatou Ndao. Mamadou Ndiaye est promu Directeur du Recouvrement à la Direction générale des impôts et des Domaines, en remplacement de Yama Kouyaté. Ibrahima Ndiaye devient Directeur de l’Administration et du personnel à la Direction générale des impôts et des Domaines, en remplacement de Monsieur Abdou Ben Jenkins Sambou.
Serigne Mbacké Dieng nouveau Dg de l’Ofor
L’Office des Forages ruraux (OFOR) n’est pas épargné par le vent de changement. Seydou Mandiang est le nouveau président du Conseil d’Administration de l’Office des Forages ruraux (OFOR), en remplacement d’Alpha Bayla Guèye. Quant à Serigne Mbacké Dieng, il est nommé Directeur général de l’Office des Forages ruraux (OFOR), en remplacement de Hamade Ndiaye.
Saliou Samb viré du SIRN
Le président du Conseil département de Mbour non moins Directeur Général de la Société des Infrastructures de Réparation Navale (SIRN) a été viré. Saliou Samb est remplacé par Babacar Faye. Mamadou Abibou Diagne, docteur vétérinaire, est nommé Secrétaire général du ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Bassirou Ndiaye.
Moctar BA, Dg GTS
Moctar Ba est le nouveau Directeur général de la Société les Grands Trains du Sénégal (GTS). Il remplace Oumar Amadou Sow. Bassirou Coly devient président du Conseil d’Administration de la Société les Grands Trains du Sénégal(GTS), en remplacement de Seynabou Ndiéguène. Par ailleurs, Ndiaga Sylla, expert agréé industrie est nommé président du Conseil de surveillance de l’Agence de Promotion des sites industriels (APROSI), en remplacement de Sémou Diouf.
LA SITUATION DU SECTEUR DES DEUX-ROUES ET D’AUTRES SUJETS AU MENU DE LA PRESSE
Les parutions de ce jeudi traitent de la réorganisation du secteur des motos-taxis et de la rationalisation des dépenses de l’État.
Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS traitent surtout de la réorganisation du secteur des motos-taxis et de la rationalisation des dépenses de l’État.
‘’La révolte des ‘jakartamen’‘’, titre le quotidien L’As, se faisant l’écho, comme d’autres journaux, des manifestations organisées par les conducteurs de motos-taxis en guise de protestation contre les mesures de réorganisation de leur secteur d’activité.
Il note que ces nouvelles mesures, dont ‘’l’immatriculation obligatoire des motos ayant un cylindre de plus de 49 centimètres cubes, d’ici au 13 mars prochain, fâchent les conducteurs des mots ‘Jakarta’‘’.
À Ziguinchor comme à Sédhiou (sud) et Tambacounda (est), ils veulent que l’État renonce à cette mesure qui, à leurs yeux, risque de les conduire au chômage, rapporte L’As.
Quatre conducteurs de motos-taxis ‘’Jakarta’’ ont été écroués à Ziguinchor, annonce Libération.
À Kaolack (centre) également, selon le même journal, les conducteurs de deux-roues ‘’se révoltent’’ contre les mesures prises en vue d’une bonne organisation de ce secteur d’activité.
Les conducteurs de deux-roues ‘’face [aux] difficultés’’
Selon le journal Le Quotidien, les conducteurs de motos-taxis entendent ‘’dénoncer’’ la décision. ‘’Ça gronde de partout’’ contre l’immatriculation des deux-roues, fait observer WalfQuotidien.
‘’Trois jours après le démarrage des opérations d’immatriculation des deux-roues, note WalfQuotidien, les [motos-taxis] font face déjà à des difficultés. Lesquelles sont liées à l’accessibilité des centres d’immatriculation, à l’addition de certains frais…’’
De manière générale, le secteur des transports ‘’est à l’agonie’’, pense le quotidien Tribune.
Des taximen membres du Mouvement Dolel Transport ‘’s’insurgent contre l’inaction des autorités face aux plateformes de transport telles que Yango, Heetch et Yassir, qu’ils accusent de [les] concurrencer de manière déloyale’’, lit-on dans le même journal.
D’autres journaux s’intéressent aux mesures de ‘’rationalisation’’ des ressources publiques pour plus d’efficience.
Le journal Les Échos affirme que le Premier ministre, Ousmane Sonko, ‘’centralise’’ désormais ‘’toutes les dépenses d’investissement’’.
‘’Toutes les dépenses d’investissement seront validées’’ par Ousmane Sonko, rapporte le journal Les Échos en citant le Premier ministre.
Il ajoute qu’un tableau prévisionnel des opérations financières sera soumis au chef gouvernement une fois tous les quinze jours.
‘’Faut-il autoriser les sondages ?’’
Le Premier ministre ‘’veut valider toutes les dépenses d’investissement. C’est une mission qui revenait au ministre des Finances, ordonnateur principal des dépenses et des recettes de l’Etat’’, souligne le journal Le Quotidien.
Or, le ministre des Finances ‘’est sous l’autorité directe du chef de l’État, tout comme les ministres des Affaires étrangères et de la Justice. Tout ce monde a vu le Premier ministre empiéter sur ses prérogatives’’, note Le Quotidien.
‘’Sonko centralise toutes les dépenses’’, résume Sud Quotidien.
EnQuête se penche sur la situation des prisons au Sénégal. ‘’Nos prisons, des morgues’’, titre le journal, selon lequel trois personnes ont récemment perdu la vie en détention à Thiès (ouest), Saint-Louis (nord) et Mbacké (centre).
Un autre détenu a rendu l’âme à Tambacounda, il y a quelques jours, rappelle le journal.
Le Soleil se demande s’il faut autoriser les sondages au Sénégal.
Certains professionnels des sondages jugent ‘’obsolète’’ la loi interdisant la publication des sondages pendant les campagnes électorales, une mesure visant à ‘’protéger l’opinion contre la manipulation’’.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 9 JANVIER 2025
Sud Quotidien, Walf Quotidien, EnQuête, Le Soleil, Vox Populi, Libération, L'Observateur, Le Quotidien, Record, L'As, Yoor-Yoor Bi, WiwSport, Le Verdict News
EXCLUSIF SENEPLUS - C'est l'antithèse d'une structure démocratique et indépendante. La rupture ne peut se faire en recyclant les vieilles méthodes et les institutions de l’ancien régime
Alymana Bathily de SenePlus |
Publication 08/01/2025
Le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) n’est ni démocratique, ni transparent, ni indépendant. Ses membres sont nommés par le pouvoir exclusif du président de la République.
C’est ce qui est à la base de la déplorable situation créée récemment par la nomination d’un de ses nouveaux conseillers.
La loi N°2006 du 4 janvier 2006 qui établit l’institution proclame en effet en son article 3 que c’est le président de la République qui « nomme » les neuf membres que sont :
Le président de l’Institution ;
Un membre issu des mouvements des associations féminines ;
Un membre issu du milieu des professionnels de la communication audiovisuelle ;
Une personnalité qualifiée du milieu des arts ;
Une personnalité qualifiée du milieu des lettres ;
Un membre issu de la communauté universitaire ;
Un membre issu des mouvements des droits de l’homme ;
Un membre issu du Conseil national de la Jeunesse ;
Un membre issu des associations de personnes du troisième âge »
La loi ne prévoit aucune participation des instances que les personnalités nommées sont censées représenter ni de l’Assemblée Nationale ni d’aucun corps de la société ou de l’Etat.
Les meilleures pratiques en Afrique
On ne retrouve pareil pouvoir absolu du président de la République dans aucun des organes de régulations des pays d’Afrique considérés comme des bonnes pratiques en matière de gestion et de fonctionnement des organes de régulation des médias.
Au Bénin, La Haute Autorité de L’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) est composée « de neuf (9) membres nommés par décret pris en Conseil des ministres par le président de la République. Mais seules trois (3) de ces personnalités, dont au moins un juriste, sont désignées par le président de la République ; trois (3) personnalités, dont au moins un juriste, le sont par I‘Assemblée nationale et les trois (3) autres sont des professionnels des médias de l'audiovisuel et de la communication, dont deux (2) journalistes professionnels dont I‘un de l’audiovisuel et I‘autre de la presse écrite ; un technicien des télécommunications. Les professionnels des médias de l’audiovisuel et de la communication sont désignés par catégorie à la suite d'une élection organisée par la Haute autorité de I‘audiovisuel et de la communication sur l’ensemble du territoire national, avec l’appui technique de I’organe public en charge de la gestion des élections. »
Comme on le voit, la procédure est à la fois démocratique, transparente et participative et le président de la République n’y participe que partiellement.
Trois membres désignés par le président du Faso dont au moins un juriste et un journaliste ou un spécialiste de la communication ;
Deux membres désignés par le président de l’Assemblée nationale dont au moins un journaliste ou un spécialiste de la communication ;
Trois membres désignés par les associations professionnelles représentatives des médias dont un de la presse écrite ou en ligne, un de l’audiovisuel et un du secteur de la publicité.
Un membre désigné par le président du Conseil constitutionnel »
Là encore, l’influence de l’Exécutif est limitée par celui des organisations professionnelles, de l’Assemblée Nationale et du Conseil Constitutionnel.
En Afrique du Sud, les 8 conseillers et le président de l’Independent Communication Authority of South Africa (ICASA), l’autorité en charge de la régulation de l’audiovisuel, de la gestion des fréquences radioélectriques, des communications électroniques et des services postaux, sont nommés par le ministre en charge du secteur sur recommandation de l’Assemblée Nationale, après un appel public à candidature.
La loi spécifie que les personnes retenues doivent être reconnues pour « leurs opinions mesurées, pour leur engagement pour la liberté d’expression, leur ouverture d’esprit et doivent être représentatives d’un segment significatif de la population sud-africaine ». Elles doivent aussi être qualifiées dans différents domaines et notamment dans l’audiovisuel, les politiques de télécommunication, les technologies de l’information et de la communication, la gestion des fréquences, le journalisme, etc.
Elles doivent en outre s’astreindre à un « Code d’éthique et de déclaration d’intérêt » qui est un guide de déontologie et un rappel des principes de bonne conduite qui s’appliquent aux conseillers vis-à-vis de leurs collègues, de la profession et du public.
Vous avez dit rupture systémique ?
On se souvient que le CNRA a été mis en place par le régime d’Abdoulaye Wade en 2006 alors qu’il se préparait à briguer un deuxième mandat. Le président Macky Sall conservera l’institution en l’état, se contentant d’en confier la présidence dès 2012 au très respecté journaliste Babacar Touré.
Il s’agissait pour lui, comme pour ses prédécesseurs, de changer pour ne rien changer et pour garder en l’état cette « République de lettrés » qui permet cycliquement la transmission en douceur du pouvoir entre élites, en toute démocratie, dans le respect en apparence de tous les droits des citoyens et avec l’assentiment d’une pluralité de médias « indépendants ».
Or voici que le Pastef arrive au pouvoir par effraction, au prix de milliers de libertés confisquées, au prix du sacrifice suprême consenti par des centaines de jeunes citoyens, parce qu’il proclame la rupture avec l’ancien système de domination et d’aliénation !
Qu’il formule même le « Projet » traduit bientôt en « Vision 2050 » décliné en un « Agenda National de transformation à l’horizon 2050 » !
Or il continue à gérer les vies et les libertés des citoyens comme toujours, sans toucher aux institutions dont il a hérité, en usant comme auparavant du pouvoir suprême du président de la République et éventuellement du premier ministre.
Vivement les réformes
Or le scandale du CNRA indique ceci pour qui sait lire et entendre : la rupture promise par le Pastef ne peut pas se faire en recyclant les vieilles méthodes et les institutions de l’ancien régime. Les militants de Pastef nous l’ont signifié très clairement. Il convient à présent de mettre en œuvre, sans tarder, les grandes réformes annoncées par l’Agenda National de Transformation pour sa phase 1 en cours.
Il s’agit d’engager maintenant la réforme des institutions, la réforme budgétaire et celle foncière.
Les dirigeants et cadres de Pastef doivent se convaincre que c’est maintenant que la réalisation de ces grandes réformes doit être mise en œuvre sans plus tarder. C’est la condition sine qua non de la réussite de notre Projet.
Sous l’emprise de la drogue, C. Wane terrorise sa mère
C. Wane, divorcée et âgée de 25 ans, est une adepte du temple de Bacchus et droguée notoire. La ménagère réputée belliqueuse rend la vie dure à sa mère par ailleurs veuve qui se bat corps et âme pour la nourrir avec ses autres sœurs depuis le décès de leur défunt père. En effet, à chaque fois qu’elle prend un verre de trop ou sa dose de drogue, elle devient agressive et violente puisqu’elle n’hésite pas à injurier voire proférer des menaces de mort contre les membres de sa famille, y compris sa mère. D’ailleurs, l’une de ses grandes sœurs a failli y laisser sa vie lorsque C. Wane a exhibé un couteau pour l’attaquer. Son péché est d’avoir fait des remontrances à sa sœur. Même la mère de la mise en cause qui tentait de la raisonner en a pris pour son grade. Furieuse C. Wane a tout bonnement menacé sa mère qui, dépassée par la tournure des événements, s’est tout bonnement rendue à la police des Parcelles assainies pour raconter sa mésaventure avant de porter plainte contre elle. Convoquée par la suite, C. Wane a reconnu les faits en disant avoir agi ainsi malencontreusement sous l’effet de la drogue et qu’elle a été provoquée par sa sœur qui se mêle de ses relations avec sa mère. Suffisant alors pour qu’elle soit placée en garde à vue avant d’être déférée au parquet pour violences à ascendants, menaces de mort et injures à ascendants.
Manif des conducteurs de motos Jakarta de Ziguinchor
Les conducteurs de motos Jakarta de Ziguinchor ont manifesté leur colère hier dans les rues de la capitale régionale. Fortement mobilisés les « Jakarta men » ont mis en suspens leurs activités pour sillonner les artères de la ville afin de manifester leur mécontentement par des concerts de klaxons, du rondpoint Aline Sitoé Diatta au service du marché Saint Maure des Fossés de Boucotte, en passant par le service des mines. A l’origine de ce mouvement d’humeur, le paiement exigé des documents afférents à l’immatriculation de leurs engins. «Nous sommes déçus, plus que déçus même de ce nouveau régime qui avait promis de nous aider en nous accompagnant dans la formalisation de notre secteur et qui malheureusement veut nous dépouiller de nos maigres ressources», fulmine un jeune, la trentaine révolue, assis sur sa moto, entouré de ses camarade motocyclistes, devant le service des mines de Ziguinchor. Avant même de terminer, son camarade enchaîne : «où est la gratuité que nous avait promis le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ? Au lieu de lutter contre le chômage des jeunes, ils veulent nous appauvrir.
La leçon d’Abdoul Mbaye à Sonko
L’ancien Premier ministre ne partage pas la méthode Ousmane Sonko pour répondre au Président français Emmanuel Macron. Même s’il a apprécié positivement la réplique du chef du gouvernement Ousmane Sonko « aux propos maladroits de Macron ». Qu’il apprenne, cependant, ajoute le leader d’ACT, à considérer les affaires étrangères comme un domaine réservé du chef de l’Etat. Selon M. Mbaye, elles sont à traiter au moins de manière collégiale par communiqués officiels plutôt que par post personnel.
L’Etat a récupéré 25 milliards
La révélation est du ministre des Infrastructures, Yankhoba Diémé. L’Etat du Sénégal a récupéré 25 milliards de F CFA suite à la renégociation du contrat du tronçon de l'autoroute Dakar- Kaolack par l'ancien ministre des transports El Malick Ndiaye.
Abdou Mbow interpelle le ministre du Commerce
Le député Abdou Mbow interpelle le ministre du Commerce à travers une question écrite sur la hausse des prix de certains produits alimentaires. Il fera remarquer au ministre que depuis quelques jours, des voix s'élèvent pour dénoncer la hausse de certaines denrées de première nécessité, notamment l'huile et le sucre. A l’en croire, une inquiétude profonde commence à habiter les ménages sénégalais qui ne parviennent pas à joindre les deux bouts et à faire vivre leurs familles décemment. L'inquiétude grandit, dit-il, d'autant que le mois de Ramadan, moment privilégié de dévotions et de prières pour les musulmans de notre pays, approche, et qu'à cette angoisse des Sénégalais face à la vie de plus en plus chère, s'ajoute une possible pénurie du sucre, du fait d'un manque de stock considérable de la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS), selon certains commerçants. Si ces faits sont avérés, indique le parlementaire, quelles stratégies compte utiliser le Gouvernement pour soulager les populations ?
La CSS dément les rumeurs de pénurie de sucre
Restons sur la pénurie supposée de sucre pour dire que la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS) a démenti l’information, indiquant disposer de stocks suffisants pour approvisionner correctement le marché sénégalais. Le directeur général de la CSS, Guillaume Ranson, a rassuré les consommateurs sur la disponibilité de cette denrée de base. Accompagné du directeur régional du commerce intérieur de SaintLouis, Ousmane Diallo, Guillaume Ranson a précisé que la CSS disposait de plus de 60 000 tonnes de sucre en stocks, réparties entre 15 000 tonnes à Dakar et plus de 45 000 tonnes à Richard-Toll. Il n’a pas manqué de souligner que l’entreprise avait démarré la récolte en novembre 2024, produisant plus de quarante mille tonnes de sucre en seulement deux mois. Le directeur régional du commerce de Saint-Louis, Ousmane Diallo, rassure que le marché est correctement approvisionné pour les six prochains mois. Il a par ailleurs dénoncé l’attitude de certains acteurs du commerce qu’ils accusent de provoquer des spéculations susceptibles de pousser l’État à ouvrir le marché aux importations de produits concurrents à la production nationale. Ousmane Diallo précise que des contrôles réguliers sont effectués dans les marchés.
Visite au port de Bargny-Sendou et à la centrale à charbon
Une délégation du comité mis en place par le Premier ministre a effectué une visite des installations sur le site du port de Bargny-Sendou et de la Centrale à charbon. Ce comité est composé de conseillers techniques à la primature et de représentants de différents ministères. Le président du conseil départemental, les maires de Sendou et de Bargny, le Préfet de Rufisque et l’adjoint au gouverneur de Dakar et le député Saliou Ndone étaient de la visite dont l’objectif est de faire la situation des projets sur la zone du port et alentours, compte tenu des complaintes des populations sur les impacts environnementaux, sanitaires et fonciers.
Décès de Jean Marie Le Pen à 96 ans
L’homme politique et figure de l’extrême droite en France, Jean Marie Le Pen, est décédé ce mardi à l’âge de 96 ans, ont annoncé plusieurs médias français. Né en 1928, Jean-Marie Le Pen a marqué la vie politique française ces 60 dernières années, pour avoir été cinq fois candidats à l’élection présidentielle, sans succès. Les dernières années de sa vie ont été marquées par les rumeurs sur son état de santé et quelques rares sorties publiques. « Jean-Marie Le Pen est mort. Engagé sous l’uniforme de l’armée française en Indochine et en Algérie, tribun du peuple à l’Assemblée nationale et au Parlement européen, il a toujours servi la France, défendu son identité et sa souveraineté », a réagi sur X le président du Rassemblement national, Jordan Bardella.
Des manifestants célèbrent le défunt
«Rien, absolument rien ne justifie qu’on danse sur un cadavre.» Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a exprimé sa désapprobation ce mardi 7 janvier au soir alors que des rassemblements ont été organisés dans plusieurs villes de France en réaction à la mort du fondateur du Front national. Retweetant des images de BFMTV montrant des manifestants sabrant le champagne place de la République à Paris, Bruno Retailleau a fustigé : «La mort d’un homme, fût-il un adversaire politique, ne devrait inspirer que de la retenue et de la dignité. Ces scènes de liesse sont tout simplement honteuses.» La gauche veut continuer la lutte contre ses idées.
Concours national pour la promotion des mathématiques
Le président Bassirou Diomaye Faye a donné des instructions au ministre de l’Éducation nationale pour l’organisation d’un concours national consacré aux mathématiques, aux sciences et à la technologie. L’annonce a été faite mardi, lors d’une rencontre entre le ministre Moustapha Guirassy et une délégation du Le Soleil conduite par son Directeur général, Lamine Niang en présence du Directeur des rédactions, Daouda Mané, et de Moustapha Lo, membre de l’administration. Cette initiative vise à répondre au constat d’un désintérêt croissant pour les mathématiques et les sciences en général. Bien que la date du concours n’ait pas encore été communiquée, le ministre Guirassy a assuré qu’il se tiendrait «très bientôt», informe Le Soleil.
Diomaye au Ghana
Le Président Diomaye a pris part hier à la cérémonie d’investiture de John Dramani Mahama, élu président de la République du Ghana. La cérémonie a rassemblé plusieurs chefs d’État et de gouvernement venus témoigner leur soutien et célébrer un moment marquant pour la démocratie ghanéenne. Par sa part, le Président Faye a réaffirmé les liens d’amitié et de coopération entre le Sénégal et le Ghana, tout en soulignant l’importance d’une Afrique unie, stable et tournée vers le progrès.
Procès de Sophie Diatta Ndiaye de Pastef Italie
La vice-coordinatrice de Pastef Italie fera face à la justice italienne demain à 12h30, au tribunal de Milan. Sophie Diatta Ndiaye est poursuivie en justice depuis 2021 pour avoir manifesté pacifiquement devant le consulat du Sénégal à Milan pour défendre Ousmane Sonko. Depuis lors, la procédure est en cours. Elle sera appelée à la barre jeudi et les patriotes de la diaspora sonnent la mobilisation pour soutenir Sophie Diatta Ndiaye. Les patriotes craignent une condamnation de leur camarade dont les conséquences vont impacter les conditions de son séjour en Italie ainsi que ses enfants.
Plus de 10 milliards CFA en faux billets saisis en 2024 Ziguinchor
Le service régional des Douanes du Sud, couvrant les régions administratives de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou, a saisi, en 2024, un montant de plus 10 540 000 000 de francs CFA en faux billets de banque, a-t-on appris d’un communiqué parvenu à l’Aps. Les hommes du colonel Malang Diédhiou, le directeur régional des douanes du Sud, ont également saisi 108,7 kilogrammes de cocaïne contre 2 kilogrammes en 2023, indique le texte. Il ajoute que, dans le cadre de la lutte contre le trafic illicite des stupéfiants, 2 126 kilogrammes de chanvre indien ont également été saisis contre 489,8 kilogrammes en 2023, soit une hausse de 1 636,2 kg. La direction régionale des douanes signale en outre la saisie d’un lot de faux médicaments dont la vente illicite pourrait générer 33 643 000 francs CFA. «A la lumière de ce qui précède, il convient de constater que les résultats enregistrés par la Direction régionale du Sud (DRS) sont satisfaisants, comparé à ceux des années précédentes», s’est félicité le colonel Malang Diédhiou.
LES SUJETS ECONOMIQUES ET POLITIQUES AU MENU DE LA PRESSE DU JOUR
Les quotidiens de ce mercredi traitent de l’actualité économique, judiciaire et politique dans leurs livraisons
L’actualité économique, judiciaire et politique est le centre d’intérêt favori des quotidiens parvenus mercredi à l’APS.
Un juge du parquet financier a pris une ordonnance destinée à faire vérifier par un cabinet d’audit et d’expertise ‘’si les activités des entreprises Tida et Itta sont compatibles avec le contrat’’ qu’elles ont signé avec le Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC), annonce Libération.
C’est la nouvelle étape d’une instruction judiciaire, car, rappelle le même journal, Mamina Daffé, un ancien coordonnateur du PRODAC, et Ibrahima Cissé, le gérant de la société Tida, sont placés sous mandat de dépôt depuis novembre dernier pour des faits présumés d’escroquerie sur les deniers publics, de faux et d’usage de faux en écriture privée, blanchiment de capitaux, etc.
Le PRODAC est un programme public créé lorsque Macky Sall dirigeait le pays, dans le but de générer de nombreux emplois agricoles dans plusieurs régions.
‘’Le juge financier cherche notamment à savoir s’il y a ou non un délit de surfacturation’’, affirme Source A avec précision.
Le même journal ajoute que le but de l’ordonnance prise par le magistrat est de savoir aussi ‘’si les entreprises Tida et Itta sont aptes ou pas à exécuter le marché’’ que leur a attribué le PRODAC.
Des ‘’connexions douteuses’’
Source A parle d’une ‘’décision forte du juge financier’’. L’Observateur estime qu’il s’agit d’‘’un développement important’’ de ‘’l’affaire PRODAC’’.
Il annonce qu’un expert-comptable a été désigné par un juge d’instruction pour ‘’éclaircir les zones d’ombre liées au détournement de deniers publics estimés à plus de 682 millions de francs CFA’’.
Le journal EnQuête dévoile des ‘’connexions douteuses’’ à Air Sénégal. ‘’Après ses sorties contre le personnel de la compagnie qu’il juge pléthorique, le directeur général d’Air Sénégal est accusé à son tour de conflit d’intérêts et de ‘manquements graves’ liés à la gestion de l’entreprise’’, déclare le même journal.
Il affirme avoir vainement tenté d’entrer en contact avec l’intéressé pour recueillir sa version des faits en question.
‘’Sangomar dépasse les attentes’’, titre L’As, concernant la production de pétrole brut de ce champ situé à une centaine de kilomètres au sud de Dakar.
La production annuelle de pétrole brut du champ de Sangomar s’élève à environ 16,9 millions de barils, soit 5,2 millions de barils de plus sur la quantité initialement prévue pour l’année 2024, a déclaré, mardi, le ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.
‘’Fleuron de l’industrie pétrolière sénégalaise, Sangomar a confirmé en 2024 son rôle central dans le paysage énergétique’’, note L’As.
Le Quotidien évoque les divergences survenues au sein du Pastef, après que des militants du parti au pouvoir ont contesté les nominations de certaines personnalités à des postes à responsabilités.
‘’Ce qui fait la force de Pastef, qui l’a conduit au pouvoir, est en train de devenir sa propre faiblesse’’, lit-on dans Le Quotidien.
‘’C’est comme s’il devait y avoir une […] gestion collégiale de l’État avec le parti et […] ses activistes’’, ajoute-t-il.
Un membre du Forum civil – une organisation indépendante – interrogé à propos des divergences entre les autorités du pays et certains militants de leur parti parle d’une ‘’crise de confiance’’ entre les deux parties.
‘’De la fermeture à la déchirure’’
‘’Non seulement la diplomatie est un domaine réservé du président de la République, mais le parallélisme des formes voudrait que ce soit le chef de l’État sénégalais qui réponde à son homologue français.’’ Par ces mots, WalfQuotidien relaye une réaction de l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye au commentaire fait par son successeur actuel, Ousmane Sonko, qui a démenti le président français.
Selon Emmanuel Macron, la France et le Sénégal se sont mis d’accord sur la fermeture des bases militaires françaises se trouvant dans le territoire sénégalais.
M. Sonko soutient que le départ annoncé des soldats positionnés par la France au Sénégal est une décision souverainement prise par l’État sénégalais.
‘’De la fermeture à la déchirure’’, note Le Soleil en faisant allusion à la polémique consécutive à la décision du Sénégal de fermer les bases militaires étrangères se trouvant dans son territoire avant la fin de cette année.
Le Soleil fait remarquer que ‘’les pages de l’histoire de la présence militaire française sont en train de se tourner’’. ‘’Dans la douleur dans certains cas. Pour preuve, la dernière passe d’armes verbale entre certains États africains et le président Emmanuel Macron’’, observe-t-il.
‘’Quand le Sénégal avance à reculons’’, titre Sud Quotidien, concernant la ‘’rationalisation’’ annoncée de l’effectif des partis politiques.
Il rappelle que ‘’la question de la rationalisation des partis politiques et leur financement […] a toujours buté sur des divergences presque irréconciliables’’.
‘’C’est une arlésienne de la vie politique sénégalaise’’, lit-on dans Le Soleil, selon lequel il existe 348 partis politiques au Sénégal.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 8 JANVIER 2025
Sud Quotidien, Walf Quotidien, EnQuête, Le Soleil, Vox Populi, Libération, L'Observateur, Le Quotidien, Record, L'As, Yoor-Yoor Bi