KEEMTAAN GI - ENTRE VOLEURS ET DETOURNEURS, FAITES VOS JEUX, RIEN NE VA PLUS !
Crimes, vols, détournements — dans ce pays, on parle de vols lorsqu’il s’agit du petit peuple qui dérobe des poulets, des moutons, des couvercles d’égouts, des batteries de voitures, des téléphones portables — et de détournement pour les délinquants à cols blancs qui prennent des milliards ! — , mensonges, délation. Voici résumé le quotidien de cette belle terre dont on dit pompeusement qu’elle est celle de la Téranga. Tout le monde semble n’avoir comme divinité que le dieu Mammon. Il est au cœur de tous les conflits et de tous les enjeux. La dignité légendaire du Sénégalais — si tant est qu’elle a jamais existé… — fout le camp au profit de l’argent qui cannibalise et gangrène les relations les plus franches, les plus sincères. On tue pour l’argent, on brade des terres pour s’octroyer de privilèges indus, on ment pour jouir des richesses de l’autre, on s’exerce sans pudeur à la calomnie et à la délation. Une bonne partie de jeunesse se complait dans l’oisiveté, la mère de tous les vices, et refuse de se battre pour son pays. Si nous en sommes arrivés à ce niveau de délabrement, c’est parce que ceux qui devraient donner l’exemple (le bon, bien sûr !) ont lamentablement échoué, n’ayant que la malhonnêteté à proposer à ceux à qui ils étaient censés indiquer le droit chemin. C’est symptomatique de voir des gens qui se sont farouchement opposés à des personnes qu’elles traitaient de tous les noms d’oiseaux, s’aplatir devant elles, s’accrochant à leurs postes et attendant, les fesses bien collées à leurs fauteuils, d’être révoqués. D’autres ne prient que pour l’échec des nouveaux dirigeants auxquels ils s’opposent sans discernement, ne leur trouvant que des défauts. Nos rues sont remplies de bras valides qui ont déserté des terres arables pour de petits métiers sans avenir ou qui encombrent les trottoirs de la capitale de leurs camelotes. Une jeunesse dépourvue de modèles, qui pense que l’Eldorado se trouve ailleurs, oubliant qu’elle l’a à portée de main dans une Afrique à bâtir. Une Afrique qui, surtout, regorge de richesses, de terres et d’eau. La dernière actualité en date, ce sont ces milliers de migrants tentant de traverser la frontière du Maroc vers l’enclave espagnole de Ceuta. Parmi ces desperados, des centaines ont essayé de rejoindre l’enclave à la nage au péril de leur vie. L’autre incongruité dans ce pays à la parole assourdissante, c’est le silence démissionnaire des élites accrochées à la politique comme des gueux en quête de pitance. KACCOOR BI - LE TEMOIN
MANŒUVRES POLITIQUES AMADOU BA REND VISITE A IDY SECK
Un ancien Premier ministre chez un autre ancien Premier ministre. Amadou Ba a rendu visite hier à Idrissa Seck. La rencontre s’est déroulée chez l’ancien maire de Thiès au Point E. Le candidat de Bby était accompagné de proches comme Aliou Sall, Mamadou Ibra Kane, les anciens ministres Zahra Iyanne Thiam, Moise Sarr. Du côté d’Idrissa Seck, il y avait entre autres l’ancien ministre Yankhoba Diattara. Aucune information n’a filtré sur cette visite. Les deux leaders politiques ont eu un long aparté avant d’élargir la discussion à leurs deux délégations. Dansles heures à venir, certainement les langues se délieront pour livrer le contenu de l’entretien entre les deux hommes.
NOMME A LA PRESIDENCE : MIMI TOURE EXPRIME SA GRATITUDE AU PRESIDENT DIOMAYE FAYE
Mimi Touré attendait depuis quelques temps son retour sur investissement engagement dans le Projet. Eh bien, hier elle a obtenu son fromage comme Haut Représentant du président de la République. Le poste était occupé auparavant par Moustapha Niasse. « J’exprime ma profonde gratitude au Président Bassirou Diomaye Faye pour ma nomination au poste de Haut Représentant du Président de la République. Je renouvelle mon entier engagement pour l’avènement d’un Sénégal souverain, juste et prospère » a posté l’ancien Premier ministre sur les réseaux sociaux. Aminata Touré reçoit ainsi la récompense de son engagement aux côtés du Pastef et de la coalition Diomaye-président. Elle avait occupé le poste d’Envoyée spéciale de l’ex-chef de l’Etat Macky Sall. Après avoir été zappée pour la présidence de l’Assemblée nationale suite aux législatives de 2022 — alors qu’elle avait dirigé la liste gagnante de Benno Bokk Yaakar — au profit d’Amadou Mame Diop, avait finalement claqué la porte de l’Alliance Pour la République pour le Projet. Ayant misé gros, elle récolte donc gros. Misé sur le cheval gagnant.
PRESIDENTIELLE 2024, 12 ANS DE BBY LE PARTI SOCIALISTE S’AUTOEVALUE
Le Parti Socialiste s’autoévalue. Les Verts ont décidé de se retrouver samedi prochain 31 août et le lendemain dimanche 01 septembre à la Maison Léopold Sédar Senghor pour un « ndeup » collectif. Le thème de la rencontre, selon la SG Aminata Mbengue Ndiaye, porte sur « l’évaluation de l’élection présidentielle de mars 2024, et les perspectives pour le Parti socialiste ». Toutefois, ce conclave ne sera pas ouvert à tout le monde. Ne sont en effet concernés que les membres du Bureau politique, les secrétaires généraux de coordinations ainsi que les représentants des coordinations de l’extérieur qui ont été des acteurs majeurs du processus électoral. « L’objectif du séminaire est d’évaluer notre évolution et notre performance politiques et électorales au cours des douze dernières années, de réfléchir et d’acter ensemble les meilleures perspectives permettant de repositionner le Parti socialiste comme force politique leader de l’opposition et comme alternative à même de reconquérir le pouvoir » souligne la SG Aminata Mbengue Ndiaye. « Aussi, s’agira-t-il pour les participants, au cours des échanges en ateliers, de faire l’état des lieux au niveau du parti, de revisiter notre compagnonnage dans la coalition BBY en vue de formuler des recommandations fortes, permettant de dynamiser le parti et de dégager une nouvelle ligne d’horizon » ajoute l’encore présidente du HCCT.
DECES DE L’EPOUSE DE NOTRE CONFRERE CHEIKH TIDIANE FALL
Notre sympathique confrère et ami Cheikh Tidiane Fall alias « Chetifa », ancien directeur de la rédaction du « Soleil » et ex-directeur de la communication de la SDE (Sénégalaise des Eaux), est en deuil. Il a perdu son épouse, Adjaratou Mbouye Ndiaye qui s’est éteinte hier soir à Paris des suites d’une longue maladie. Les dates de l’arrivée du corps et de l’enterrement seront communiquées ultérieurement. En cette douloureuse circonstance, nous assurons notre très cher ami Cheikh Tidiane Fall de toute notre sympathie.
LE SENEGAL RATE LA TETE D’OMS AFRIQUE
Le candidat du Sénégal, Dr Socé Fall, n’a pas été élu à la tête de l’Organisation mondiale de la Santé Afrique. Ce poste hyper important a échappé à notre pays hier. C’est finalement le Tanzanien Dr Faustine Engelbert Ndugulilé qui est passé. Dr Socé Fall, bien que soutenu par ses pairs sénégalais, n’a pas été accompagné par une grande diplomatie sénégalaise. Pour la petite histoire, on indique que le président tanzanien a affrété un avion spécial de 50 personnes pour porter la candidature de son compatriote. Alors que le Sénégal n’a déplacé que 7 personnes par un vol commercial. Le nouveau patron de l’OMS Afrique prendra fonction le 04 février 2025.
LUTTE CONTRE LE TRAFIC DE DROGUES 845 KG DE CHANVRE INDIEN SAISIS AU LARGE DE DJIFERE
La Brigade fluviomaritime des Douanes de Fimela, Subdivision du Littoral Sud, Direction régionale des Unités maritimes, a réalisé une saisie de 845kg de chanvre indien lors d’une opération en haute mer. Ladite opération s’est déroulée dans la nuit du dimanche 25 au lundi 26 août 2024 au large de Djifère, selon la Division de la Communication et des Relations publiques de la Douane. Les agents engagés dans l’opération ont pris en chasse et arraisonné deux pirogues à bord desquelles ils ont découvert 28 colis de chanvre indien d’un poids total de 845kg. Quatre (04) individus (les deux capitaines des pirogues et leurs acolytes) ont été appréhendés lors de l’opération. La contrevaleur totale de la saisie (drogue et moyens de transports) est évaluée à près de 69 millions de francs CFA. Cette double saisie est rendue possible grâce aux moyens adaptés dont des vedettes de grande vitesse acquis dans le cadre du Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD) et mis à la disposition des unités pour mieux faire face aux trafics illicites et au crime organisé par vecteur maritime. L’Administration des Douanes réaffirme sa détermination à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes notamment le trafic de drogues. Les Douanes invitent les citoyens à s’approprier l’action douanière dont la finalité ultime est le développement économique et social du pays et le bien-être des populations.
MORT SUSPECTE D’AÏCHA A BARGNY, SA COPINE ARRETEE…
La jeune Aïcha Ndong, âgée de 14 ans et portée disparue depuis quelques jours à Bargny, a été retrouvée morte dans des circonstances troubles dans un canal. Depuis quelques jours sa famille avait alerté de sa disparition à travers les réseaux sociaux. Selon confrères de Seneweb, Aïcha Ndong a été retrouvée en état de décomposition avancée hier. Rapidement, la Police a arrêté une suspecte, M. N., en l’occurrence une copine d’Aïcha âgée de 15 ans. La défunte avait été vue pour la dernière fois en compagnie de M. N sur le chemin de la boutique où elle était allée acheter du lait caillé. Hier M.N a passé toute la journée dans les locaux de la Police de Bargny pour nécessité d’enquête.
…UN ONCLE TUE SON NEVEU A YEUMBEUL, A GRAND YOFF AMADOU DIALLO ABATTU EN PROTEGEANT UNE FEMME
La série macabre dans la région de Dakar s’est poursuivie hier d’abord à Yeumbeul. Selon toujours Seneweb, hier mardi soir, un drame familial a eu lieu chez les Lélou. Le jeune M. Lélou (18 ans) a été poignardé mortellement par son oncle T. Lélou (30 ans). Le commissariat d’arrondissement de cette localité a été informé du meurtre vers 19 h par le personnel médical. Les policiers ont arrêté le présumé auteur du crime qui est présentement au centre de santé de Yeumbeul ainsi que le corps sans vie. A Grand Yoff, au quartier Darou, un homme du nom de Amadou Diallo a été tué dans la nuit du lundi au mardi. Il a été abattu lorsqu’il a voulu s’interposer entre des agresseurs et une femme poursuivie par ces derniers vers les coups de 5 h du matin selon Dakar Actu. La femme s’était réfugiée derrière Amadou Diallo qui s’apprêtait à rejoindre sa famille au Fouta. Les malfaiteurs, sans scrupules, ont ouvert le feu, touchant mortellement le sieur Amadou, plongeant ainsi tout le quartier dans la consternation. La police scientifique s’est déplacée sur les lieux pour les besoins de l’enquête. Un des témoins a été amené au poste de police pour nécessité d’enquête.
L'APPEL AU CALME
"Sénégal Emergent" et "Convergences plurielles" s'inquiètent des tensions persistantes entre le nouveau pouvoir et diverses composantes de la société, notamment la presse. Ces organisations rappellent l'importance du dialogue dans la tradition sénégalaise
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué conjoint du Club Sénégal Emergent et dy Club Convergences plurielles, reçu ce mardi 27 août 2024, à propos de la situation sociopolitique nationale.
"Les délégations des deux clubs, " Sénégal Emergent " et " Convergences plurielles", conduites respectivement par leurs présidents, Monsieur Youssou Diallo, économiste, inspecteur principal de classe exceptionnelle de la coopération et Monsieur Abdoulaye Diallo, ingenieur en télécommunications, se sont rencontrées le mardi 20 août 2024, au siège du Club Sénégal Emergent à l'immeuble Nehme sur l'avenue William Ponty.
Cette rencontre s'est tenue en présence de responsables des deux associations, notamment les anciens ministres Boubacar Mbodji et Abdou Fall.
La rencontre a été l'occasion de rappeler la vocation des Clubs qui sont des Associations d’idées, libres et sans affiliation partisane .
Ils regroupent des intellectuels, des cadres et des personnes ressources de bonne volonté autour de l’intérêt national, leur offrant des espaces de réflexions et d'échanges sur les grands sujets qui interpellent le Sénégal, l’Afrique et le monde .
Ces fonctions sont d'autant plus essentielles que nos pays traversent une conjoncture sous régionale et internationale difficile et complexe faites de tensions et de profondes mutations.
Il convient de toujours rappeler que les changements politiques pacifiques intervenus au Sénégal à l'issue de l'élection présidentielle de mars 2024 ont été précédés de violences meurtrières et de destructions massives de biens , ce qui a fait peser des menaces très sérieuses sur les fondements mêmes de notre Démocratie et de notre vivre ensemble
Ce sont là des raisons pour lesquelles Les Club "Sénégal Emergent " et "Convergences plurielles " considèrent que le moment politique que traverse actuellement le Sénégal, dans le cadre d'une transition inachevée, doit appeler de la part de tous nos compatriotes une grande vigilance sur les lourdes menaces dormantes mais non encore éteintes, de tous ordres qui assaillent toujours la nation sénégalaise dans son ensemble.
Les deux délégations ont fortement souligné l’attachement indéfectible de leurs organisations aux principes et règles de l'Etat de droit et de la démocratie qui consacrent les libertés fondamentales de croyance et de conscience, d’opinions et de presse, de réunion et d’association, d’aller et de venir, d’initiatives et d’entreprise .
Elles ont également tenu à rappeler le même attachement au fait majoritaire, à partir d’élections libres et transparentes, comme la seule base de légitimité pour l'exercice du pouvoir d'Etat dans notre pays.
Les deux délégations ont toutefois marqué leur grande préoccupation face à un regain de tensions sociopolitiques, avec une tendance forte constatée ducôté des nouvelles autorités du pays, à entretenir des relations conflictuelles et heurtées avec certaines composantes essentielles de l'espace politique, réligieux, social, des médias et de la presse en particulier.
Il est noté en effet des différends récurrents entre le gouvernement et des forces sociales et religieuses qui ont historiquement rempli et continuent de remplir une mission essentielle d'education et d'encadrement des citoyens et en même temps de régulation morale dans notre société qui, si on y prend garde, peuvent constituer de graves sources de tensions dont notre pays n'a pas besoin.
Dans un secteur aussi stratégique que les médias, des différends d'un tout autre ordre sont en train d'évoluer en confrontations qui pourraient être de nature à dérégler profondément l'écosystème que notre Démocratie a mis des décennies à mettre en place.
Faut-il le rappeler, la presse et les médias, en tant que piliers essentiels d'une société de libertés ont joué un rôle capital dans l’évolution de la démocratie au Sénégal. La presse doit être soutenue, protégée et renforcée et non combattue dans un état démocratique.
" Le droit à l'information, une information complète et objective des citoyens, est un droit fondamental, consubstanciel à la liberté d'opinion, fondement de toute démocratie "
C'est au regard de tous ces errements notés et de tant d'autres qui se multiplient au fil du temps , que les responsables des deux clubs ont estimé qu'il est urgent que tous les Sénégalais de bonne volonté, de quelques bords qu'ils se situent, s'accordent pour inviter les nouvelles autorités du Sénégal à renouer avec nos bonnes et vieilles traditions d’ouverture, de concertation de dialogue avec tous les acteurs de la vie nationale, pour une prise en charge apaisée des différends inévitables dans une société ouverte et de démocratie comme la nôtre.
Sur ce terrain, les clubs Sénégal Emergent et Convergences Plurielles entendent pleinement jouer leur rôle. Ils invitent par la même occasion les cadres de réflexions et d'échanges de même vocation à envisager le retour ensemble à nos traditions de grands débats publics et organisés sur les sujets à enjeux de notre époque.
Le Sénégal est une terre de libertés, de tolérance, de dialogue, de concertation et de paix. Il doit le demeurer !"
Défèrement des six personnes arrêtées dans l’affaire Aziz Dabala
La Division des investigations criminelles (Dic) a bouclé l’enquête sur le double meurtre à Pikine Technopole. D’après les sources de «L’As », les 06 personnes présumées impliquées sur le double meurtre de Abdou Aziz Ba alias Aziz Dabala et Boubacar Gano dit "Waly" seront déférés au parquet ce mardi. Selon nos interlocuteurs, c'est une histoire d'argent qui a mal tourné entre les différents protagonistes. Elle a commencé par une bagarre qui a viré au double drame avec la complicité d'une dame du nom de N. L. Les personnes incriminées sont au nombre de sept mais une est en cabale. On leur reproche divers délits, notamment meurtre par préméditation avec actes de barbarie, association de malfaiteurs et vol aggravé.
Une bande de faussaires imite la signature d’Ousmane Sonko
Le trio a voulu escroquer des organisations et des missions diplomatiques étrangères en imitant la signature du Premier ministre Ousmane Sonko. Mieux, S. Mbaye, El H. M. Diallo et la dame S. Sy ont confectionné un cachet de la Primature. Mais aujourd’hui, ils sont en train de méditer sur leurs actes en prison. En effet, les mis en cause avaient mûri un plan qu’ils n’ont pas réussi à mettre en œuvre. Seulement le trio a obtenu une audience des diplomates libyens. Les autorités libyennes qui ont soupçonné les présumés escrocs ont saisi le ministère de l’Intérieur qui a activé la Division des investigations criminelles. Ainsi les hommes du commissaire Adramé Sarr sont intervenus très rapidement pour mettre la main sur les présumés faussaires. Ils sont conduits dans les locaux de la Dic où ils ont reconnu leurs activités délictuelles. Placés en garde à vue, le trio a été déféré au parquet hier, pour faux et usage de faux portant sur un document administratif, usurpation de fonction et escroquerie.
La lumière sera faite sur le vol de matériels à l’AIBD en 2022
La nouvelle équipe dirigeante de l'aéroport international Blaise-Diagne dénonce la confusion entretenue sur la disparition de matériels à l’AIBD SA. En effet, dans un communiqué parvenu à « L’As», l’équipe de Cheikh Bamba Dièye précise que ces événements sont antérieurs à l'arrivée de la nouvelle équipe dirigeante. D’ailleurs, elle estime que cette affaire ne saurait impliquer, d'une manière ou d'une autre, le nouveau Directeur général nommé il y a à peine trois mois, surtout lorsqu'il s'agit de faits qui se sont produits il y a plus de deux (2) ans. Ces événements cités datent de 2022 et en octobre 2022, la presse avait relayé l'information d'un vol présumé de deux (2) scanners d'une valeur de quatre (4) milliards, ce qui, en son temps, avait fait l'objet d'une plainte et d'une enquête avec la convocation d'agents à la DIC. Pour situer les responsabilités, la nouvelle équipe promet de tout faire pour apporter la lumière sur cette affaire.
Un couple surpris en train de fumer de la drogue
Adeptes de la drogue (Crack), S. Diallo carreleur de profession et sa petite amie Kh. Thiam avaient l’habitude de se retrouver pour prendre leurs doses. Mais ils vont devoir s’expliquer devant le juge. Le couple a été surpris nuitamment vers 2 heures du matin à la Médina par les hommes du Commissaire Abdou Sarr en patrouille. Ils sont conduits au commissariat et placés en garde à vue. Le couple a été présenté au parquet pour détention et usage collectif de stupéfiants.
5 morts dans un chavirement d’une pirogue à Nabadji
La journée a été douloureuse hier, à Nabadji dans la région de Matam. En effet, une pirogue avec à son bord 7 personnes a chaviré dans la matinée à hauteur de Thioubalel Nabadji, un village de la commune de Nabadji Civol. Un détachement de la brigade nationale des sapeurs-pompiers, appuyé par des pêcheurs locaux, s'activaient à retrouver les cinq jeunes portés disparus. D’après les témoignages des rescapés, la pirogue aurait heurté l’une des poutres d’un pont en construction. L’édifice doit notamment relier Nabadji Civol, chef-lieu de la commune, à la localité de Thioubalel Nabadji. Les victimes de cet accident sont originaires de la commune de Nabadji Civol. Les secouristes n’avaient pas encore retrouvé les corps des victimes.
Deux morts dans des naufrages survenus près de Kafountine
Deux personnes sont mortes dans deux naufrages survenus entre jeudi et dimanche au large de Kafountine, dans la région de Ziguinchor (sud), a appris l’APS, lundi, d’une source sécuritaire locale. Trois rescapés ont été dénombrés dans les deux accidents maritimes. Une autre personne portée disparue se serait noyée près du port de pêche de Kafountine. Sa disparition n’a rien à voir avec le naufrage des pirogues, selon la même source. Certains passagers des deux embarcations venaient de Ndiaganiao, dans la région de Thiès.
Noyade à Tivaouane-Peul
Encore un cas de noyade a été enregistré hier à Tivaouane-Peul. Le corps d’un homme non encore identifié a échoué sur la plage. Les gendarmes de la localité et les sapeurs-pompiers se sont déplacés sur les lieux pour faire le constat. Les pandores de la localité ont fait une réquisition pour l’évacuation de la dépouille dans une structure sanitaire de la place pour les besoins de l’autopsie. Une enquête est d’ailleurs ouverte par la Brigade de gendarmerie de Tivaouane-Peul.
Le Sudes-Esr continue d’exiger le départ du Recteur de l’Ucad
Le Bureau national du syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal/Enseignement Supérieur et Recherche (SUDES ESR) ne lâche pas le Recteur de l’Ucad, Ahmadou Aly Mbaye, dénonçant le refus de ce dernier de se conformer aux dispositions légales en vigueur, notamment la loi relative aux Universités publiques du Sénégal. Selon le syndicat, il s’agit d’une atteinte grave aux principes de bonne gouvernance que nous nous devons de défendre avec la plus grande détermination. Les syndicalistes appellent les autorités compétentes à prendre la pleine mesure de la situation et à agir en conséquence pour rétablir l’ordre et le respect des textes. D’autant que, à leurs yeux, cette situation inédite soulève des questions fondamentales quant à la gouvernance des institutions universitaires. Ils rappellent que depuis sa création en 1976, le Sudes/Esr a toujours été un ardent défenseur des valeurs qui fondent le système éducatif sénégalais dans son ensemble. En solidarité avec la section UCAD, le SUDES/ESR exige aussi le respect strict du cadre réglementaire en matière de renouvellement de mandat du recteur, afin de préserver l’intégrité de l’institution.
La secrétaire adjointe du département d’Etat américain à Dakar
Julieta Valls Noyes, secrétaire adjointe du département d’Etat pour le Bureau de la population, des réfugiés et des migrations des Etats-Unis d’Amérique, a entamé dimanche au Sénégal une visite de soixante-douze heures consacrée au renforcement de la collaboration entre les deux pays en matière de protection des réfugiés, a appris l’Aps de source diplomatique. Il s’agit pour les Etats-Unis d’Amérique, à travers cette visite, de mettre en avant le partenariat avec le Sénégal sur la protection des réfugiés et l’engagement en faveur de réponses humanitaires au problème des réfugiés, a indiqué l’ambassade américaine au Sénégal dans un communiqué. La secrétaire adjointe du département d’Etat va ainsi mettre en lumière le leadership du Sénégal dans le soutien aux populations déplacées et souligner l’engagement des Etats-Unis à relever les défis humanitaires en Afrique de l’Ouest, signale la source. Elle rappelle que cette visite au Sénégal s’inscrit dans le cadre de l’accent mis par les Etats-Unis sur les défis auxquels sont confrontés les réfugiés et autres personnes déplacés à travers l’Afrique. Une rencontre avec des membres du Comité national sénégalais pour les réfugiés, les rapatriés et les personnes déplacées figure parmi les activités de Mme Noyes au Sénégal. Elle devrait également confirmer la fourniture par son pays de 64 millions de dollars américains (plus de 37 milliards de francs CFA) d’aide humanitaire supplémentaire en Afrique subsaharienne en soutien aux personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, les réfugiés, les demandeurs d’asile, les migrants vulnérables et les communautés hôtes, fait savoir le communiqué.
Une commission d'enquête parlementaire sur les marchés de l’Onas
Le député Moussa Diakhaté veut la lumière sur la passation des marchés à l’Onas, qui a suscité un jeu de ping-pong entre le ministre de l’Hydraulique, Dr Cheikh Tidiane Dièye et l’ex-Directeur général de l’Onas, Cheikh Dieng. A ce propos, le parlementaire a déposé hier sur le bureau du président de l’Assemblée nationale, une demande de constitution d'une commission d'enquête parlementaire. Cette initiative a essentiellement pour objet, selon Moussa Diakhaté, d'éclaircir les conditions douteuses d'attribution de certains marchés publics au niveau de l'ONAS sur fond de présumés favoritisme et de violation des règles de la commande publique.
Bonne gouvernance
Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux. Ousmane Diagne a reçu hier le Directeur de la Promotion de la bonne Gouvernance, Dr Alassane Guèye. Les échanges ont porté sur les missions et les perspectives socioéconomiques de la Direction. La bonne gouvernance, telle qu'elle est déclinée dans le Projet, se présente comme une nouvelle orientation des politiques publiques. Ainsi, la bonne gouvernance dans les politiques publiques se réfère à la manière dont les décisions sont prises, mises en œuvre et évaluées dans le cadre des actions.
Baisse des effectifs de l’emploi salarié du secteur moderne
A fin juin 2024, l’emploi salarié du secteur moderne a baissé de 3,9% sous l’effet de la baisse des effectifs dans le secondaire (-6,2%) et le tertiaire (-1,0%). D’après la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), l’emploi a diminué dans les industries (-6,7%), les BTP (-3,1%), les services (-1,0%) et le commerce (-0,9%). Toutefois, sur une base annuelle, les effectifs du secteur moderne ont légèrement augmenté de 0,7%, au mois de juin 2024, en raison des gains nets d’emplois dans le secondaire (+0,5%) et le tertiaire (+1,0%), particulièrement dans les industries (+1,4%) et le commerce (+7,8%). Par contre, l’emploi a baissé dans les BTP (- 4,3%) et les services (-0,7%).
LE PROJET DE SUPPRESSION DU CESE ET DU HCCT A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
Les quotidiens parus, mardi, commentent le projet de loi portant suppression du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE)
Dakar, 27 août (APS) – Les quotidiens reçus, mardi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS) commentent le projet de loi portant suppression du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE), une stratégie qui pourrait ouvrir la voie à une dissolution de l’Assemblée nationale conformément à la volonté des nouvelles autorités.
La présidence de la République a déclaré, lundi, avoir transmis au président de l’Assemblée nationale un décret portant convocation des membres de cette institution parlementaire à une session extraordinaire prévue jeudi 29 août, dans le but d’examiner un projet de loi portant suppression du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE).
‘’Conformément à l’article 63 de la Constitution, le président de la République a transmis au président de l’Assemblée nationale le décret portant convocation de l’Assemblée nationale en session extraordinaire, le jeudi 29 août, pour l’examen du projet de loi portant modification de la Constitution’’, annonce la présidence de la République sur sa page Facebook.
Elle précise que ‘’la modification envisagée de la Constitution porte sur la suppression du HCCT et du CESE’’.
‘’C’est un communiqué qui prend de court beaucoup d’observateurs. Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, souhaiterait dissoudre le Haut conseil des collectivités territoriales et le Conseil économique, social et environnemental’’, écrit EnQuête, ajoutant que ”dans une note publiée hier par les services de communication de la présidence de la République, il est annoncé que l’Assemblée nationale est convoquée en session extraordinaire le jeudi 29 août 2024, à l’effet d’examiner un projet de loi portant modification de la Constitution’’.
Pour EnQuête, ‘’la question que tous les observateurs avertis peuvent se poser c’est pourquoi le régime qui s’obstine à refuser d’envoyer son Premier ministre devant cette législature va solliciter les députés de la même législature pour la mise en œuvre d’une partie de sa politique qui, de surcroît, les impacte directement ? La question est d’autant plus légitime que jusque-là, il n’a été signalé une quelconque discussion ou même une consultation avec la majorité parlementaire actuelle sur cette volonté de dissoudre ces institutions mises en place par leur mentor Macky Sall’’.
”Dans tous les cas, écrit le journal, ce projet constitue un véritable piège pour l’Alliance pour la République et ses alliés. Refuser de le voter pourrait non seulement donner un motif légitime au régime de procéder à la dissolution de l’Assemblée nationale, mais aussi de donner un argument de campagne. Ils pourront avancer le besoin d’avoir une majorité pour dérouler leur politique et que sans majorité, il leur serait presque impossible de mettre en œuvre leur programme’’.
Selon L’As, ‘’Bassirou Diomaye Faye piège Benno Bokk Yaakaar’’. ‘’Pris de court par la décision du président de la République, BBY a convoqué ses députés aujourd’hui à 17 h pour voir la stratégie à adopter : il s’agit de définir sa stratégie face à ce piège tendu par Diomaye Faye. S’ils refusent de voter la loi, ils donnent non seulement un argument de campagne à Sonko et Cie, mais ils donnent également à l’occasion à Diomaye de dissoudre l’Assemblée à partir de ce mois de septembre conformément à la loi’’.
‘’Tout donc dépendra de la position de Bby. Si la coalition de l’opposition rejette la loi, le président Diomaye Faye va dissoudre l’Assemblée de facto et convoquer le collège électoral dans les 60 jours minimum et 90 jours maximum. Il disposera ainsi d’un bon argument de campagne. Quoi qu’il en soit, les jours des trois institutions (Cese, Hcct et Assemblée) sont comptés. Reste à savoir si les partisans de la rupture systémique feront comme leurs prédécesseurs en faisant renaitre le Sénat des cendres des défuntes Cese et Hcct pour caser une clientèle politique ou s’ils vont se conformer à la rupture et fonctionne sans d’autres institutions budgétivores’’, dit L’As.
Selon Le Quotidien, ‘’le projet était jusqu’ici mis en stand-by. Et apparemment l’opportunité s’est présentée au chef de l’Etat de dissoudre les deux institutions de la République que sont le Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) et le Conseil économique, social et environnemental (Cese)’’.
‘’Maintenant, il reste à savoir si le projet de loi que le gouvernement dépose sur la table du président de l’Assemblée nationale emportera l’adhésion de la majorité des parlementaires. Celle-ci qui d’ailleurs se réclame du groupe parlementaire Benno bokk yaakaar (Bby), devenu la nouvelle opposition au niveau de Place Soweto’’, souligne le journal du Groupe Avenir Communication.
La publication ajoute : ‘’Le Président Diomaye Faye ne cherche-t-il pas le prétexte idéal pour dissoudre l’Assemblée nationale, en cas de vote ou de rejet du projet de loi en question ? En tout cas, voté ou pas, ce projet de loi visant à mettre fin à l’existence du Hcct et du Cese, ce serait la voie clairement ouverte pour mettre un terme au mandat des députés de la XIVème Législature, élus 31 juillet 2022 et installés le 12 septembre de la même année. Ainsi, le régime né au soir du 24 mars dernier tiendrait son projet politique de bâtir de nouvelles institutions qui entrent en adéquation avec les idéaux que ses partisans professent et défendent partout ou pour ne pas dire mot, conformes au +Projet+’’.
Sud Quotidien rappelle que ‘’dans leur programme de campagne pour la présidentielle du 24 mars 2024, les nouvelles autorités avaient promis, une fois élues, la dissolution de certaines institutions jugées budgétivores pour rationaliser les dépenses de l’Etat’’.
Selon le journal, ‘’la machine semble en marche. Par décret n°2024- 1590, en date du 7 août 2024, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, avait déjà dissout la Commission nationale de dialogue des territoires (CNDT) dont les ressources, biens et meubles etc. étaient transférés au Secrétariat général de la Présidence de la République’’.
Le quotidien L’Info note que ‘’la volonté des nouvelles autorités de dissoudre l’Assemblée nationale et d’aller à de nouvelles législatives, pour avoir une majorité confortable, ne soufre d’aucun doute’’.
”Sauf qu’au rythme actuel, souligne la publication, ça risque de prendre du temps. Or, c’est tout ce qui est défavorable au président Faye et son régime. Plus il prend son temps, au lieu de surfer sur la vague de son écrasante victoire à la présidentielle, plus il prendra le risque de perdre de plus en plus d’électeurs, les déçus et frustrés des premiers actes de sa gouvernance; mais plus encore, il donnera à l’opposition le temps de refaire ses forces et ses stratégies’’.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 27 AOUT 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, Walf Quotidien, Révélation Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Libération, Le Quotidien, L'As, EnQuete, Bes Bi le jour, L'Observateur
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KEEMTAAN GI - ETAT DE RUINE
Vous doutiez encore de l’état de ruine de ce charmant pays ? Eh bien, amusons-nous à faire un décompte ! La mauvaise nouvelle nous est parvenue alors que les cœurs et les esprits étaient tournés vers la ville sainte de Touba. Endettée, menacée de saisie et confrontée à des problèmes opérationnels récurrents, la compagnie nationale, Air Sénégal, est à l’article de la mort. Pendant ce temps, celui qui a participé à son carnage financier voyagerait en jet privé. Tant pis pour ceux qui ne sont pas contents. Aux nouvelles autorités de tout reconstruire. Ne parlons pas du Plan décennal de lutte contre les inondations. Un gouffre à 700 milliards qui n’a servi qu’à enrichir des copains et coquins dont certains continuent de narguer les nouvelles autorités. Il faudra continuer à colmater des trous en attendant que les audits livrent leurs secrets sur ces détournements à grande échelle opérés par les satrapes de l’ancien régime. Le député Guy Marius Sagna nous apprend que des messieurs et dames bénéficiaient gratuitement de séjours à l’hôtel King Fahd Palace. Bien entendu, aux frais de la princesse. Et ce n’était pas pour travailler mais certainement pour des exercices moins sérieux et pas du tout catholiques. Il faut bien qu’ils s’encanaillent, non ? Et on viendra après ça se plaindre de la décrépitude morale et intellectuelle de notre jeunesse ! Depuis la ville sainte de Touba, un religieux a crevé l’abcès pour leur parler sans détour et en touchant là où ça fait mal. Pendant que la voix la plus autorisée sonnait le glas du folklore qui entoure le « Magal » avec sa dose de futilités. Hélas, hélas, à Touba, on a vu des jeunes dames qui se croient à un concours de mode rivalisant en sape et en banquets gargantuesques. Et avec l’effet déformant des smartphones, tout renvoie à des soirées d’agapes. L’état de ruine de ce pays, c’est également sur nos routes qu’on l’observe avec son lot d’accidents que rien n’a pu arrêter. Rien ! Des gangsters tuent et sont protégés par des voyous de leurs cartels. Pourtant, durant ce Magal 2024, la société de transport public Dakar Dem Dikk a transporté des milliers de voyageurs dans une centaine de bus avec zéro accident. La preuve qu’il est possible de le faire à condition d’avoir des véhicules en bon état conduits par des chauffeurs lucides, frais et dispos. Des chauffeurs, surtout, qui respectent le Code de la route ! Qui pourrait encore, avec un tel tableau, douter de l’état de décrépitude de Galsen ? Bonne nouvelle quand même avec la mise à mort prochaine du Conseil Economique social et environnemental (CESE) mais aussi du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT), des institutions budgétivores et inutiles. Enfin la rupture en marche car on commençait à désespérer ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
CONDUITE SANS PERMIS, NI ASSURANCE RELAXE, SIDY DIOP CONDAMNE A UNE AMENDE DE 150.000 FRS
Sidy Diop a été relaxé par le tribunal de grande instance de Dakar pour le délit d’usage de faux. Cependant, l’artiste chanteur a été reconnu coupable du délit de conduite sans permis et sans assurance. Il a été ainsi condamné à payer une amende de 150. 000 Francs CFA. Le juge a ainsi suivi la requête de la représentante du parquet qui avait demandé la relaxe au bénéfice du doute pour le délit de faux et de déclarer le prévenu coupable des délits de défaut de permis et d’assurance. Appelé à la barre, ce lundi matin, l’artiste chanteur, Sidy Diop, a reconnu partiellement les faits. « J’ai conduit sans permis mais je disposais d’une assurance », a-t-il dit. Interpellé sur le fait d’avoir conduit sans permis, il s’est plus accroché sur l’assurance. « On m’a dit que l’assurance n’est pas conforme. Celle que j’ai, est en cours de validité jusqu’en 2025 », a-t-il déclaré. Il ressort des débats d’audience que le numéro de police de l’assurance ne correspondait à aucun numéro des bases de données de la CNART ce qui a amené le juge à lui demander où il avait eu le document. Le chanteur a expliqué que l’assurance lui a été délivrée par son collaborateur qui lui a vendu son véhicule. Interpellé sur l’identité de celui-ci, il a répondu… avoir oublié son nom. « J’avais envoyé mon frère pour gérer les transactions pour l’achat de la voiture », a soutenu l’artiste chanteur. La défense assurée par Mes Aboubacry Barro, Abdoulaye Tall et Cie a sollicité la clémence du tribunal en faveur du chanteur qui, selon eux, a été victime d’une fausse police d’assurance. Elle a subsidiairement sollicité une dispense de peine à son endroit.
CHAVIREMENT D’UNE PIROGUE CINQ PERSONNES TOUJOURS INTROUVABLES A NABADJI CIVOL
Cinq personnes sont portées disparues suite au chavirement d’une pirogue survenu hier sur le bras du fleuve Sénégal entre les villages de Nabadji Civol et Thioubalel Nabadji. Au total, ils étaient treize personnes, dont plusieurs enfants, à avoir embarqué dans la pirogue pour traverser et aller dans les champs situés de l’autre côté du bras. Huit d’entre eux ont pu se sortir de ce chavirement alors que les autres sont introuvables jusque dans la soirée. Des plongeurs, aidés par des pêcheurs du village de Thioubalel Nabadji, ont vainement tenté de retrouver les disparus. Selon plusieurs témoins, la pirogue aurait heurté un des poteaux du pont en construction entre les deux villages. Depuis dimanche, les eaux du fleuve sont montées à huit mètres, constituant le niveau de côte d’alerte.
AFFAIRE ONAS L’ASSEMBLEE NATIONALE SAISIE
Entre le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye, et l’ex-Dg de l’ONAS, Dr Cheikh Dieng, qui dit vrai et qui ne dit pas vrai ? En tout cas, par presse interposée, l’opinion nationale a assisté à un jeu de ping-pong entre les deux hommes à la suite du limogeage du second par le premier. Le très éphémère directeur général de l’Onas a porté de graves accusations de corruption contre son ministre. Les collaborateurs du Dr Cheikh Tidiane Dièye, plus précisément les responsables de l’Onas, étaient montés au créneau pour porter les mêmes accusations contre Dr Cheikh Dieng. Une pétition a été initiée par de citoyens exigeant la lumière sur ces accusations croisées. Elle a recueilli plus de 73.000 signatures en trois jours seulement. D’autres citoyens menacent de saisir l’OFNAC pour qu’elle enquête sur ces allégations. Et hier, un député de la mouvance Benno Bokk Yakaar, en l’occurrence Moussa Diakhaté, a sollicité du président de l’Assemblée nationale la création d’une commission d’enquête parlementaire. « Monsieur le Président, conformément aux dispositions des articles 85 de la Constitution, en son alinéa 4, et 48 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, je vous fais parvenir, ci-joint, une demande de constitution d’une commission d’enquête parlementaire », écrit le député Moussa Diakhaté. Selon lui, « cette initiative a essentiellement pour objet d’éclaircir les conditions douteuses d’attribution de certains marchés publics au niveau de l’ONAS sur fond de présumés favoritisme et de violation des règles de la commande publique ». La balle est désormais dans le camp du président de l’Assemblée nationale.
MAGAL 2024 LA POLICE INTERPELLE 428 INDIVIDUS POUR DIVERSES INFRACTIONS
La Police nationale a fait son bilan du magal 2024. A travers un dispositif déployé dans les zones de Touba, Mbacké et Diourbel de quatre mille trois cent trente et un (4331) fonctionnaires de police, composé d’agents en civil, d’autres en tenue et des moyens logistiques conséquents, la Police informe avoir interpellé quatre cent vingt-huit (428) individus pour diverses infractions. Cent-onze (111) individus ont été présentés au parquet dont : 32 pour vol et vol aggravé, 1 pour meurtre, 1 pour tentative de viol, 1 pour coups et blessures volontaires et détention et trafic de chanvre indien, 2 pour association de malfaiteurs et vol, 6 pour offre et cession de chanvre indien, 37 pour détention et usage de chanvre indien, 2 pour abus de confiance, 2 pour association de malfaiteurs, détention et mise en circulation de faux billet de banque, 1 pour coups et blessures volontaires, détention illégale d’arme à feu et détention de chanvre indien aux fins d’usage, 1 pour viol, 8 pour détention et usage collectif de chanvre indien, 1 pour offre et cession de stupéfiant, 5 pour détention et trafic de chanvre indien, détention illégale d’arme blanche, 2 pour association de malfaiteurs, détention illégale d’arme blanche et d’arme à feu artisanal, 2 pour homicide involontaire par accident de la circulation routière, 1 pour outrage à agent, 1 pour rébellion, 2 pour détention et usage collectif de Skunk et haschich, 3 pour offre et cession de chanvre indien. - Trois virgule quatre cent cinquante (3,450) kilogrammes et deux cent quatre-vingt-deux (282) cornets de chanvre indien, dix-neuf (19) pilules d’ecstasy, un (1) sachet de skunk, une (1) pierre et un (1) joint de haschich ont été saisis. Deux mille neuf cent cinquante-six (2956) pièces afférentes à la conduite des véhicules ont été saisies ; trois cent cinquante-huit (358) véhicules mis en fourrière et deux-cent vingt-et-une (221) motos immobilisées dans le cadre de la lutte contre l’insécurité routière ; - Cinquante-quatre (54) accidents de la circulation ont été constatés dont, vingt-sept (27) avec blessures corporels, vingt-cinq (25) avec dégâts matériels et deux (02) mortels. Trente-trois (33) enfants égarés ont été retrouvés ou recueillis, dont douze (12) parmi eux remis à leur famille et dix-huit (18), au service de l’Action Éducative en Milieu Ouvert (AEMO). Sur le volet des consultations médicales gratuites initiées cette année, par le service de santé de la Police nationale, cent cinquante-huit (158) consultations ont été enregistrées avec deux (2) malades évacués.
Baadoolo - Tik toog sa neeg, xam lepp
La Dic a des concurrents sérieux donc. Eux n’ont pas besoin de se rendre sur les lieux d’un crime pour faire des constats. Guetter des empreintes. Ils sont eux-mêmes des caméras de surveillance dans toutes les chambres. Juste Tik toog sa neeg rek xam lepp. Wax lepp. Bon, c’est Sénégalais nak. Nettali loo fekkeewul. On cuisine un mensonge, on y met du sel ou du sucre et on le sert avec des billay wallay pour le rendre digestif. Mais bon, c’est la future presse de chez nous quand on finira d’enterrer la «peste» et les «pestiférés». C’est la tyrannie des réseaux sociaux. Ignacio Ramonet a déjà ausculté «le nouveau média dominant».
MATAM Chavirement d’une pirogue à Thioubalel Nabadji 5 personnes portées disparues
Ce lundi matin, entre 7h et 8h, une pirogue en provenance de Nabadji Civol avec à son bord 13 personnes a heurté l’une des poutres du pont en construction sur le bras du fleuve Sénégal appelé Diamel. 5 passagers sont toujours introuvables malgré l’intervention des éléments de la brigade des sapeurs-pompiers de Matam appuyés par les pêcheurs de Thioubalel Nabadji. Les 8 rescapés ont pu retrouver la rive avant même les premiers secours. Nabadji Civol et Thioubalel Nabadji sont deux localités séparées par le Diamel, un bras du fleuve Sénégal. Les populations de la commune de Nabadji Civol sont obligées de traverser quotidiennement le bras pour les besoins de leurs activités rizicoles. Le lieutenant Ignass François Ndiaye, commandant de la 54ème Compagnie d’incendie et de secours de Matam assure que les activités de repêchage ont débuté à 11h 55 et ont arrêté à 14h 50 sans un seul corps repêché. Les populations attristées rappellent encore qu’elles ont manifesté plusieurs fois pour la fin des travaux du pont.
Kafountine Trois naufrages enregistrés en quelques jours
Le 25 août 2024, aux alentours de midi, une pirogue a chaviré à environ 15 km du quai de pêche de Kafountine. À bord se trouvaient quatre pêcheurs. Malheureusement, Gorguy Sow, âgé d’environ 30 ans, est porté disparu. Les trois rescapés, Ousmane Ndaw, El Hadji Ka et Mamadou Sow, tous originaires de Kafountine, ont été secourus vers 16h et évacués d’urgence au district sanitaire de Kafountine pour recevoir des soins. La veille, le 24 août, vers 5h du matin, deux pêcheurs, Gorguy Dione et Manuel Ndour, âgés d’environ 24 ans, ont perdu la vie après le chavirement de leur pirogue au large des côtes de Kafountine. Un seul rescapé, Aliou Sène, âgé d’environ 22 ans, originaire de Ndiaganiao, a été miraculeusement sauvé. Enfin, le 22 août 2024, vers 15h, Sémay Camara, âgé d’environ 18 ans, originaire de Nianguéne (région de Kaolack), s’est noyé au large du quai de pêche de Kafountine. Les recherches pour retrouver son corps sont toujours en cours.
Tribunal de Dakar - Sidy Diop coupable mais libre
Le Tribunal des flagrants délits de Dakar a relaxé Sidy Diop, hier. Le jeune chanteur, arrêté par les gendarmes de la Brigade territoriale de Hann lors d’un contrôle de routine, a, cependant, été déclaré coupable du délit de conduite sans permis. Ainsi, il doit payer une amende de 150 000 francs. Face au juge, le mis en cause a reconnu les faits qui lui sont reprochés avant de présenter ses excuses. Il explique avoir pris la voiture pour aller acheter quelque chose à manger. Au moment de son déplacement, dit-il, il n’avait pas de permis de conduire. La représentante du ministère public a soutenu que les propos du prévenu à la barre laissent place au doute. ˙C?est par pure humanisme que cette affaire a t trait dev le tribunal des flagrant dlits. En tant que pers - nalit publique, Sidi Di se devait de montrer le bon exemple. Tu as chan - t ?Feeling pathie — Jongu pathie?? mais il faut le faire dans le ca de la loi¨ , a ironisé le procureur qui sollicité que l’artiste soit déclaré comptable mais qu’il lui soit accordé le bénéfice du doute.
Falsification de la signature de Sonko 3 personnes arrêtées par la Dic
C’est un réseau apparemment assez outillé pour commettre ses forfaits. Des individus ont arrêtés par la Division des investigations criminelles (Dic) pour ˙faux et usage de faux portant sur un document adminis - tratif¨,˙usurpation de fonction¨ et ˙escroquerie¨, a-t-on appris de Seneweb qui a repris Kewoulo. La source souligne qu’il s’agit de Serigne Mbaye, Safiétou Sy, El hadj Mamadou Diallo et Aly Bamanka, tous soupçonnés d’avoir confectionné, entre autres, un cachet de la Primature, imité la signature de Sonko, et demandé et obtenu une audience auprès d’un Premier ministre libyen. C’est ce dernier lui-même qui a contacté les services de la primature sénégalaise qui ont câblé le ministre de l’Intérieur. Arrêtées au moment où elles s’apprêtaient à se rendre dans un autre pays africain, ces personnes ont été entendues par les services du commissaire Adramé Sarr.
Installation des nouveaux gouverneurs Une semaine chargée pour le général Jean Baptiste Tine
Le ministre de l’Intérieur va démarrer, ce mardi, l’installation des nouveaux gouverneurs de région. Jean Baptiste Tine installe dans la matinée Ousmane Kane, le successeur de Al Hassan Sall à Dakar, et dans l’après-midi Saër Ndao, gouverneur de Thiès. Le mercredi dans l’après-midi Ngone Cissé sera installée à Fatick, Moustapha N’Diaye et Diadia Dia, respectivement gouverneur de Kolda et de Sédhiou. Le vendredi, ce sera au tour de Kaolack et de Kaffrine et samedi, Saint Louis et Matam. A leur tour, les gouverneurs vont procéder à l’installation des préfets de département nouvellement affectés au plus tard le 10 septembre.
Double meurtres : six personnes interpellées par la Dic
L’enquête sur le double meurtre du danseur Abdou Aziz Ba dit «Aziz Dabala» et de son ami Boubacar Gano alias «Waly» est en phase d’être bouclée par la Division des investigations criminelles (Dic). Selon des sources de «L’As» six personnes soupçonnées d’être impliquées dans ce double meurtre dont un certain El H. M. Diao sont actuellement en garde à vue pour vol aggravé, association de malfaiteurs, meurtre par préméditation et actes de barbarie. Selon nos sources, c’est le sieur El.H.M. Diao, le principal suspect interpellé à Touba, qui a dénoncé l’implication des autres membres de la bande. D’après encore nos sources, les hommes du Commissaire Adramé Sarr ont constaté, lors de leurs investigations, qu’il y avait une bagarre sur les lieux du drame. En plus, l’exploitation des prélèvements par la police scientifique et l’exploitation des téléphones des défunts ont permis aussi aux limiers de découvrir qu’il y avait la présence de 6 personnes sur les lieux le jour du drame, c’est-à-dire le 18 août dernier. Les mis en cause ont également opéré des retraits sur les comptes Wave des deux victimes. Pour rappel, les faits se sont produits à la cité Technopole de Pikine-Ouest où les victimes avaient été retrouvées mortes dans un appartement. Sur ce, un parent de Aziz Dabala a câblé les limiers de Pikine qui ont défoncé la porte de l’appartement avec l’aide d’un menuisier. Les limiers de Pikine, aidés par la police scientifique pour le constat, ont fait une réquisition pour l’évacuation des défunts Aziz et Wally dans des structures sanitaires de la place pour les besoins de l’autopsie. Et les résultats de l’autopsie ont révélé la présence de blessures par arme blanche tranchante et pointue et longue avec éventration. L’enquête a été confiée à la Dic qui a interpellé les 6 personnes.
Un Prof d’Eps meurt par accident après la mort de sa fille
Un accident s'est produit ce week-end sur la Rn2 à hauteur de la mairie de Ndioum entre un bus de Dakar Dem Dikk et une moto jakarta. Il y a eu un mort et un blessé grave qui a été évacué à l'hôpital régional de Ndioum. La victime se nomme Aly Barry, un professeur d'EPS au Collège de Guédé village. Selon nos sources, il était parti chercher des documents relatifs au décès de sa fille pour récupérer la dépouille. Celle-ci est décédée quelques heures avant vers 14h. La commune de Guédé Village a enregistré deux morts en une seule journée. Cet axe est accidentogène malgré la présence massive des ralentisseurs sur la Rn2.
Le lutteur «Brise de Mer» perd son dernier combat
La route de Touba a fait une victime dans le milieu de la lutte. En effet, le lutteur El Hadji Diène plus connu sous le sobriquet de « Brise de Mer » n’est plus. Le lutteur a perdu la vie vendredi dernier alors qu'il se rendait à Touba pour célébrer le Grand Magal. Sa moto a été percutée par un véhicule. Durant sa carrière, le lutteur « Brise de Mer » a livré 10 combats. Il a été battu par des lutteurs comme Reug-Reug, Joe Technique, Ameth Dème et Boy Niang 2 entre autres. Par contre, le défunt a terrassé Fifty Cent et Narou Sogas.
Lutte contre les fake news sur les réseaux sociaux
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique s’insurge contre la diffusion de fake news sur les réseaux sociaux. A cet effet, il s’engage à lutter contre la prolifération des fausses nouvelles et à garantir la sécurité et la sérénité de tous les Sénégalais. Le Général Jean Baptiste Tine informe qu’une vidéo circulant sur les réseaux sociaux annonçant l’instauration d’un couvre-feu nocturne et d’une rafle générale à partir de 21h est totalement fausse et dénuée de tout fondement. Il rassure les populations qu’aucune mesure de ce genre n’a été décidée par les autorités compétentes. Cette fausse information allant dans le sens de semer la confusion et la panique ne saurait prospérer, prévient le ministre de l’Intérieur. Le Général Tine appelle à la vigilance et à ne pas relayer de telles rumeurs non vérifiées. Il invite les citoyens à se référer uniquement aux canaux officiels pour toute information concernant la sécurité publique.
Le chanteur Sidy Diop fixé sur son sort aujourd'hui
Le chanteur Sidy Diop fera aujourd'hui face au juge du tribunal de grande instance de Dakar statuant en flagrant délit, pour répondre des chefs de défaut de permis de conduire et d'assurance. L’artiste chanteur a été déféré au parquet le mardi 22 août 2024 au parquet et placé sous mandat de dépôt. Il a été arrêté le lundi 19 août 2024 par la gendarmerie de Hann.
Licenciement de deux journalistes à Senego
La Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS) digère mal le licenciement des journalistes Thierno Malick Ndiaye et Ankou Mawuegnegan Sodjago par le site web Senego Média. Dans un communiqué parvenu à «L’AS», le CJRS dénonce cette «pratique d'un autre âge qui ne fait que renforcer beaucoup de reporters dans leur conviction que certains patrons ne sont mus que par leurs intérêts égoïstes». Ainsi le président de la CJRS, Migui Marame Ndiaye, s'engage-t-il à mettre à leur disposition un avocat pour poursuivre la procédure judiciaire qu'ils avaient déjà enclenchée. Il pense que leur licenciement est injuste. «Thierno et Ankou sont des confrères brillants et engagés qui se sont toujours évertués à faire leur travail consciencieusement et se sont montrés intraitables partout où la liberté de la presse et la dignité du journaliste étaient mises à l'épreuve. Leur licenciement n'est que la résultante de leur engagement à défendre, contre vents et marées, leurs droits et la dignité des travailleurs de leur entreprise en tant que délégué et Secrétaire Général du syndicat», indique M. Ndiaye. Pour mettre fin à ce genre de pratiques, la CJRS invite «l'État à clarifier définitivement la question des contrats de prestation de service, une pratique illégale institutionnalisée dans la plupart des rédactions».
Pèlerinage annuel aux lieux saints de la chrétienté
Les 350 pèlerins sénégalais ont quitté Dakar samedi pour le pèlerinage annuel aux lieux saints de la chrétienté, prévu du 24 août au 15 septembre. Répartis en sept groupes de 50 personnes, ils rencontreront le Pape François et célébreront (?) dans les quatre basiliques majeures de la ville italienne. Ils se rendront ensuite à Jérusalem et Nazareth (Terre sainte), à Bethleem (Palestine), à Lourdes (France), à Saint Jacques de Compostelle (Espagne) et enfin à Fatima (Portugal).
Kh. Diouf victime du duo de charlatans
Les charlatans M. Touré et A. Sylla risquent gros. Après avoir grugé un cultivateur, ils ont hypnotisé la domestique Kh. Diouf employée dans une maison aux Maristes. Envoyée par sa patronne, elle a eu la malchance de tomber sur les charlatans qui lui ont serré la main. Sur place Kh. Diouf a commencé à obéir aux moindres recommandations des charlatans qui ont pris son téléphone et celui de sa patronne qui l’avait envoyé pour retirer de l’argent. Après le forfait, Kh. Diouf reprend ses esprits. Elle en informe sa patronne qui n’y croit pas. Quelques minutes plus tard, les limiers des Parcelles Assainies les invitent à venir récupérer les téléphones. A la police Kh. Diouf et sa patronne ont très vite reconnu leurs charlatans qui sont placés en garde à vue pour escroquerie et déférés au parquet.
Les filles Kh. Dia et M. Ndour volent les téléphones…
Les filles Kh. Dia et M. Ndour ont une drôle de manière de rendre la monnaie à leurs bienfaiteurs Ch. Ndiaye Et S. Mb. Niang. Ces derniers avaient loué un appartement à la cité Mixta. En sortant, ils confient les clés à leurs jeunes frères qui ont reçu la visite de leurs copines Kh. Dia et M. Ndour. Au retour de Ch. Ndiaye et S. Mb. Niang, les filles leur demandent de leur prêter leurs téléphones portables pour passer des appels. Elles font semblant de s’isoler pour passer des appels avant de prendre la tangente. Les deux amis qui ont tenté en vain de joindre les filles se sont rendus à la Police des Parcelles assainies pour porter plainte contre les mises en cause. Le père de M. Ndour, informé que sa fille était recherchée par les limiers, s’est alors rendu à la Police pour la livrer ainsi que sa présumée complice. Devant les enquêteurs, Kh. Dia et M. Ndour ont reconnu les faits en déclarant avoir vendu les téléphones au rond-point case bi. Elles sont placées en garde à vue et déférées au parquet pour abus de confiance.
Quand la jalousie nous tient !
La crise de jalousie dans une relation amoureuse peut conduire à des erreurs monumentales. M. Fall ne le démentira pas. Il croyait que sa copine entretenait une relation amoureuse avec un adolescent du nom M. T. Nd. Il a tendu un guet-apens à ce dernier qu’il a blessé grièvement à la tête. L’adolescent âgé de 16 ans, muni d’un certificat médical, s’est rendu à la Police de Médina pour porter plainte contre le mis en cause. Le jaloux sera convoqué par les enquêteurs. Il a réfuté l’agression physique pour parler d’une bataille rangée entre gangs. Ce qui n’a pas du tout convaincu les limiers qui vont le placer en garde à vue. M. Fall sera déféré au parquet pour coups et blessures volontaires.
Deuil de la communauté catholique Pikine
La Paroisse Notre Dame du Cap-Vert de Pikine est en deuil. Elle a perdu trois jeunes, en l’occurrence le lutteur et ancien champion de Claf, Richard Mendy dit «Tigo», Didier Sylva et Antoine Mendy qui ont été emportés par les vagues de la mer lors d’une baignade à Guéréo. Une nouvelle qui a attristé la communauté catholique Saint Benoît de Pikine Gazelle.
Dispositifs de surveillance du Mpox à l’AIBD et au PAD
Les dispositifs de surveillance épidémiologique mis en place à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) et au Port autonome de Dakar (PAD) pour renforcer les mesures préventives contre le mpox, à savoir détecter et prendre en charge les cas suspects mais aussi parer à toute propagation du virus, sont opérationnels, a assuré samedi le directeur général de la santé publique, Dr Ousmane Cissé. Le docteur Cissé effectuait samedi une visite d’évaluation du niveau d’opérationnalité des unités de coordination des dispositifs de surveillance sanitaire du mpox aux frontières aériennes et maritimes, basés à l’AIBD et au port de Dakar, deux points d’entrée importants dans le pays. Le directeur général de la santé publique s’est dit satisfait et rassuré, au terme de sa visite, des dispositifs sanitaires mis en place à l’AIBD et au PAD pour détecter le virus du mpox, rapporte l’Aps.
Recrutement de stagiaires francophones
La première cohorte de stagiaires en provenance de pays francophones où sont implantées des filiales de DANGOTE Cement Group (Cameroun, Congo-Brazza, Côte d’Ivoire et Sénégal) a été accueillie à Dangote Cement Sénégal. Selon une note reçue à «L’As », il s’agit du démarrage officiel d’un programme de formation, puis de recrutement de jeunes talents pour assurer la relève au sein des filiales francophones du groupe cimentier. Ainsi 80 jeunes diplômés ont été retenus sur la base d’une sélection rigoureuse. Il s’agit de 24 Sénégalais, 24 Congolais, 17 Camerounais et 15 Ivoiriens.
LE MAGAL DE TOUBA ET L’ENQUETE SUR LE MEURTRE DU DANSEUR AZIZ DABALA ET DE SON NEVEU AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les livraisons de ce lundi traitent Les messages délivrés lors de la cérémonie officielle du Magal de Touba et les développements de l’enquête sur le meurtre du danseur Aziz Dabala et de son neveu, les difficultés de la compagnie aérienne Air Sénégal
Dakar, 26 août (APS) – Les messages délivrés lors de la cérémonie officielle du Magal de Touba et les développements de l’enquête sur le meurtre du danseur Aziz Dabala et de son neveu, les difficultés de la compagnie aérienne Air Sénégal sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus, lundi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’La 130ème édition du Magal de Touba a été clôturée, samedi, par la cérémonie officielle. Le porte-parole du khalife général des mourides a délivré le message de Serigne Mountakha Mbacké en présence de la délégation gouvernementale conduite par le ministre de l’Intérieur qui a demandé aux jeunes de ne pas tenter l’émigration irrégulière’’, rapporte le quotidien Bës Bi.
Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, président du Comité d’organisation du Magal et porte-parole du khalife général des mourides, a annoncé qu’après la saison des pluies, Serigne Mountakha, ‘’compte engager des travaux d’installation de tentes climatisées dans la cour de la grande mosquée de Touba’’, écrit le journal, soulignant que l’’autre projet qui tient à cœur le khalife, selon lui, c’est l’achèvement des travaux du complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (Ccak-Ef).
La publication signale que l’Etat du Sénégal ”va accompagner les projets initiés à Touba par le khalife général des mourides”. Jean Baptiste Tine, qui conduisait la délégation officielle, a assuré de la ‘’disponibilité du gouvernement à accompagner Touba pour améliorer le cadre de vie et de bien-être des populations’’.
Le Soleil se fait écho du ‘’sermon’’ du khalife général des mourides ‘’contre les dérives’’ notées durant les célébrations du Magal.
‘’Le mois de Safar, dont le 18e jour coïncide avec la commémoration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, est célébré de plus en plus avec des pratiques telles que les gaspillages, le non-respect de la séparation entre les hommes et les femmes, les tamtams, la danse, aux antipodes de l’enseignement du fondateur du mouridisme. Il en est de même de certaines pratiques durant le Magal. Une situation que déplore le guide de la confrérie, Serigne Mountakha Mbacké’’, écrit Le Soleil.
Selon Les Echos, ‘’Touba déplore le folklore du mois de Safar’’. ‘’Serigne Bassirou Mbacké dénonce les 18 Safar avant l’heure, le folklore, l’émigration irrégulière’’, rapporte Vox populi.
EnQuête signale qu’une semaine après le meurtre du danseur Aziz Dabala et de son neveu, tués dans leur appartement à Pikine, dans la banlieue de Dakar, ”l’enquête confiée à la Division des investigations criminelles (DIC) avance à grands pas’’.
Selon le journal, ‘’six suspects dont l’artiste et amie du danseur, Nabou Lèye, ont été arrêtés et seront déférés au parquet dans les prochaines heures’’.
La DIC est ‘’sur les traces d’une exécution planifiée avec beaucoup de zones d’ombres’’, à en croire Libération.
Sud Quotidien s’intéresse à Air Sénégal SA, ‘’une compagnie en zone de turbulence’’.
Avec une dette de 10 millions de dollars à payer à la société américaine Carlyle Aviation qui ‘’a obtenu de la justice américaine une ordonnance immobilisant quatre appareils loués par la compagnie nationale sénégalaise, en passe d’interrompre sa liaison de Dakar-New York (JFK) à compter du 19 septembre 2024, soumis à des retards constants et une qualité de service qui suscite réflexion, Air Sénégal traverse mille et une turbulences’’, écrit Sud.
‘’Dans la nasse depuis sa création, le fleuron aérien national tarde à prendre véritablement son envol. Une situation que les nouvelles autorités entendent corriger en adoptant une nouvelle stratégie et un nouveau plan d’affaires, en accord avec leur politique de souveraineté…’’, ajoute le journal.
WalfQuotidien rapporte que ‘’pour une dette de 6,5 milliards Fcfa, Carlyle Aviation menace de saisir quatre appareils d’Air Sénégal’’.