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1 mai 2025
Media
PAR Papa S. Traoré
L’ESPRIT DE LA CONSTITUTION SUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE
La pertinence devait commencer à la base, c’est-à-dire apporter une définition neutre et impartiale du journaliste y compris les professionnels des médias selon les références séduisantes, jugées crédibles du présent code de la presse
L’esprit de la constitution du Sénégal, à son article 10, considère la liberté d’opinion comme sacré enfant gâté et intouchable selon les moyens et formes d’expression bien définis.
Article 10 -: « Chacun a le droit d’exprimer et de diffuser librement des opinions par la parole, la plume, l’image, la marche pacifique, pourvu que l’exercice de ces droits ne porte atteinte ni à l’honneur et à la considération d’autrui, ni à l’ordre public ».
Dans cette même dynamique s’ajoute l’article 11 certifiant que
- « la création d’un organe de Presse pour l’information politique, économique, culturelle, sportive, sociale, récréative ou scientifique est libre et n’est soumise à aucune autorisation préalable ».
À cet effet, l’article 4 du chapitre 3, de la section première, du premier paragraphe, du présent code de la presse sénégalaise, défini le journaliste et le professionnel des médias comme « toute personne diplômée d’une école de journalisme reconnue par l’État…»
Assainir les écoles du journalisme avant tout
Mais, sur la base des effets paradoxaux, se fonde une triste réalité incontestable. Combien d’écoles de journalisme dites non reconnues, produisent un nombre explosif de journalistes reconnus à tout niveau. Donc la question préalable, c’est de contrôler la reconnaissance des écoles d’abord.
Combien d’écoles de journalisme reconnues y compris l’école mère, en l’occurrence ‘’CESTI’’, forgent des journalistes jugés non reconnus par le fameux système qui promeut la croissance des journalistes dépendants d’une ligne éditoriale. Ici, repose un problème majeur enterré jusqu’à l’infini.
Assainir le secteur, mais par où commencer ?
Qu’en est-il du journalisme indépendant qui n’arrive pas à charmer l’esprit du code de la presse. Ce dernier était juste initié pour protéger certains bourgeois du secteur au détriment des vulnérables. La culture entrepreneuriale n’est ni promue ni encouragée pour certains.
En principe, le journaliste est en parfaite harmonie en la collecte au traitement et à la diffusion de l’information.
Le support dépend de son moyen légal qu’il dispose. L’internet en est une parfaite illustration. Le système de reconnaissance des entreprises de Presse reconnues, initié par le (MCTN) de la république démocratique du Sénégal est susceptible de critique et d’altération.
La presse est par essence, résultat d’une prouesse exaltante, issue de la liberté d’expression sans porter atteinte à l’honneur de X ou de Y. L’esprit de liberté se conjugue au présent dit engagé et à la première personne du singulier.
Combien de soi-disant journalistes, depuis des années, usurpent cette fonction et qui bénéficiaient de toute part privilégiée, parce qu’ils sont à la base des partiaux. Comment peut-on concevoir le militantisme et la partisanerie dans le journalisme ?
Combien de journalistes marginaux, respectent les principes d’éthique et de la déontologie et qui en retour ne gagnent que du feu rouge. Privés de toute sorte de considération sociale et de chance équitable.
En outre, la soi-disant logique d’‘’ assainir le secteur ‘’, épousée par nos autorités de régulation n’est qu’une fausse-couche, anticipée par des inconnus de la nation des journalistes.
En vérité, la pertinence devait commencer à la base, c’est-à-dire apporter une définition neutre et impartiale du journaliste y compris les professionnels des médias selon les références séduisantes, jugées crédibles du présent code de la presse.
Référant à l’article 4, la phrase continue, «…, dont l’activité principale, régulière et rétribuée consiste en la collecte au traitement et à la diffusion de l’information ».
Cette activité principale, destinée à la clairvoyance, n’est qu’une illusion perpétuelle accouchant des contradictions sur contradictions jusqu’à l’infini.
Cependant, la révision et la réforme du code s’annoncent partout comme intérêt supérieur inspirant tous. Contrant tout fourre-tout et tout préjugé attardant le rythme de toute sorte.
En définitive, Le contrôle neutre et impartial du secteur, la réorganisation, la reconstruction , la réforme et l’appui des fonds constituent une parfaite connaissance légaliste prête et apte à répondre aux attentes.
L’ACTUALITE ECONOMIQUE DOMINE LA LIVRAISON DES QUOTIDIENS
Les parutions de ce jeudi s'intéressent dans leur majorité aux sujets économiques
Les sujets économiques dominent largement l’édition des quotidiens parvenus ce jeudi à l’Agence de presse sénégalaise.
Le journal EnQuête a cherché à savoir du dossier judiciaire concernant Samuel Sarr plus que ce qui en est dit jusque-là. ‘’Partie pour être le plus grand projet énergétique réalisé entièrement par des Sénégalais, la plus belle histoire de West African Energy (WAE) s’achève en queue de poisson’’, observe-t-il.
Il estime que ce projet devait être ‘’une véritable success story 100 % sénégalaise’’.
Des investisseurs exclusivement sénégalais ont réuni 283 milliards pour la réalisation de cette initiative privée dont le montage financier a valu à l’ancien ministre de l’Énergie une arrestation.
EnQuête parle d’une ‘’désillusion nationale’’ pour mettre en exergue l’envergure du projet et sa malheureuse tournure.
L’Observateur croit détenir ‘’la vérité sur les réserves de Sangomar’’, le champ pétrolier dont l’exploitation a démarré depuis plusieurs mois, à une centaine de kilomètres au sud de Dakar. ‘’Ses performances suscitent même des réactions de traders qui n’hésitent pas à surévaluer ses réserves’’, note le journal, estimant que cela se fait sur la base de ‘’jugements de valeur qui ne correspondent pas à la réalité des chiffres’’.
‘’Prestige diplomatique’’
Libération s’intéresse aussi aux hydrocarbures en dévoilant les résultats d’un audit concernant la société Timis Corporation, l’un des investisseurs du secteur pétrolier sénégalais. ‘’Timis Corporation n’a pas atteint ses engagements en matière d’investissement et aurait dû verser à l’État du Sénégal une indemnité qui équivaudrait à 6.154.000 dollars américains (près de 4 milliards de francs CFA)’’, révèle le journal.
‘’Considérant l’absence de documentation et de justification des coûts de Timis Corporation, l’indemnité qui devait être reversée à l’État du Sénégal s’élève à 8 millions de dollars (presque 5 milliards de francs CFA’’, ajoute Libération.
La Direction générale de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol a demandé aux personnes titulaires de droits sur des lotissements situés dans les régions de Dakar et Thiès (ouest) de remplir un formulaire d’identification de leurs lots et de le déposer à son siège. Cette mesure fait dire au journal Le Quotidien que ‘’le gouvernement s’apprête à lever la mesure suspensive de plusieurs lotissements entre Dakar et Thiès’’.
‘’Tout ça pour ça !’’ s’exclame le journal, estimant que c’est ‘’la charrue avant les bœufs’’.
‘’Il est assez déroutant […] de geler des travaux valant plusieurs millions de francs CFA, de mettre en chômage technique des entrepreneurs, leurs maçons, menuisiers et tâcherons, de bloquer les ressources de leurs fournisseurs… Bref, de paralyser l’activité d’une bonne partie du secteur du BTP, sur la base de présomptions sans aucun début de preuve’’, commente Le Quotidien.
WalfQuotidien constate que ‘’le gouvernement mène une intense campagne pour faire élire Amadou Hott à la présidence de la Banque africaine de développement’’.
‘’Le Sénégal gagnera en prestige diplomatique’’, s’il réussit à faire élire l’économiste, banquier et ancien ministre de l’Économie, ajoute le journal en citant un expert.
Des ‘’limites juridiques’’ et des ‘’obstacles coutumiers’’
WalfQuotidien considère l’interdiction annoncée des importations de friperie comme un ‘’choix cornélien’’. ‘’Il est vrai que le ministre [du Commerce et de l’Industrie est] confronté à un choix difficile : laisser le statu quo et obérer définitivement le développement de l’industrie textile ou alors freiner les importations de friperie et mettre en difficulté des milliers de personnes […] qui vivent dans ce secteur tentaculaire’’, analyse-t-il.
Le Soleil a relevé les ‘’limites juridiques’’ et les ‘’obstacles coutumiers’’ à cause desquels les femmes vivant dans le monde rural éprouvent de la peine à accéder à la terre.
‘’Malgré leur contribution significative à l’agriculture, seules 15 % sont propriétaires de terres au Sénégal’’, indique le journal sur la base de données fournies par la Banque mondiale.
Une juriste interrogée par Le Soleil réclame, sur la base d’une directive de l’Union africaine, que chaque commune attribue au moins 30 % de ses terres aux femmes.
Le Témoin Quotidien dévoile le ‘’business du rein’’ en se demandant à qui profite l’‘’interruption des opérations de la greffe rénale’’ au Sénégal.
‘’Le malheur des malades du rein fait le bonheur des mafieux de la dialyse. Une mafia bien rodée, qui entretient un business florissant, dans lequel fournisseurs, pharmaciens, techniciens, néphrologues, hommes d’affaires et délégués médicaux se disputent férocement un marché annuel estimé à 20 milliards de francs CFA de chiffre d’affaires’’, révèle-t-il.
Le Bus Rapid Transit (BRT) est confronté à l’‘’incivisme’’ de certains automobilistes, selon Sud Quotidien.
‘’Non-respect des feux de signalisation, blocage des carrefours, occupation illégale des emprises’’, observe-t-il sur le trajet du BRT, qui transporte des milliers de passagers par jour, entre Dakar et Guédiawaye.
KEEMTAAN GI - SELON QUE…
« Les supporters LGBT+ seront en sécurité et les bienvenus à la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite », a assuré mercredi la fédération anglaise de football après avoir apporté son soutien à la candidature du pays du Golfe », lit-on dans un document. Une coupe du monde de football en Arable saoudite en plus de la présence de homos pendant que des enturbannés de ce pays des paradoxes nous tympanisent avec le caractère proscrit de ce jeu de fous. Ça vous fait sourire? J’attends avec impatience la réaction de nos autoproclamés censeurs. Cette bande qui décide de ce que nous devons faire, regardant par le trou des serrures pour surprendre nos canailleries dans un pays où il ne se passe rien depuis quelque temps. La preuve de cette morosité lascive, ces pudibonds de Jamra ne se scandalisent plus des écarts des meufs car n’ayant plus rien à se rincer les yeux. Ils doivent bien s’ennuyer, les pauvres voyeurs. Mais calmez-vous ! Encore une fois, je ne suis pas homo ni homophobe. J’adore les meufs et me plais en leur bonne compagnie mieux qu’avec celle des mecs. Cela, tout le monde le sait. D’Arabie Saoudite, il nous faut parler de notre cuisine interne. Nos compatriotes qui se scandalisent pour un rien se sont réveillés, hier, pour faire face à l’horreur. La commune de Bambey est secouée par un cas présumé d'inceste. Un jeune a été déféré pour viol répété sur… sa génitrice qui trainait un AVC. Desféministes enragées nous avaient promisl’enfer en menant un lobbying pour la criminalisation du viol. Histoire, disaient-elles, de dissuader des salopards qui tirent plus vite que leur ombre. Plutôt que de décourager ces kamikazes du sexe, il ne se passe pas un seul jour sans qu’un fait de viol ne soit défloré dansla presse. Des viols qui continuent d’alimenter les pages desfaits divers de nos périodiques. Les auteurs de ces actes comme celui présumé de Bambey sont des malades et ont plus besoin de praticiens que de la prison d’où ils sortiront plus endurcis que s’ils étaient confiés à desthérapeutes. Tout cela pour dire que la place du jeune de Bambey n’est pas en prison mais dans une institution spécialisée. Car il faut vraiment être un détraqué pour pratiquer une telle ignominie sur sa propre mère. KACCOOR BI - LE TEMOIN
DROITS DE L’HOMME LES MEMBRES DE LA COMMISSION NOMMES PAR APPEL A CANDIDATURES
Les membres de la nouvelle Commission nationale des droits de l’homme seront nommés par appel à candidatures. Selon le chef de l’Etat, le Sénégal qui célébrait avanthier 10 décembre, la Journée des Droits de l’homme que la Communauté internationale ambitionne de renforcer l’Etat de droit et la politique nationale de promotion et de protection des droits humains. Il a ainsi rappelé l’attachement particulier du Sénégal à l’Etat de droit et au respect permanent des droits humains etleur protection. C’esttoutle sens de l’organisation, le 28mai 2024, desAssises de la Justice dont les recommandations sont en cours d’application selon un calendrier maitrisé. Il a, en outre,souligné l’avancée significative et qualitative notée, cette année, dans la mise en œuvre de la politique de promotion des droits humains avec le renforcement du cadre institutionnel par la promulgation, le 18 septembre 2024, de la loi n° 2024-14 portant création de la Commission nationale des Droits de l’Homme dont les membresseront nommés après un appel à candidature.Acet effet, il a instruit le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, de prendre toutesles dispositionsrequises en vue de finaliser le processus de recrutement et de nomination des nouveaux membres de la Commission nationale des Droits de l’Homme avant le 31 janvier 2025. Il a, par ailleurs, indiqué au Ministre des Finances et du Budget, la nécessité de renforcer les ressources budgétaires de la nouvelle Commission qui, dès à présent, doit élaborer, pour les cinq (5) prochaines années, un plan stratégique de développement conforme à la Vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère.
EDUCATION PROGRAMME SPECIAL DE RECRUTEMENTS D’ENSEIGNANTS DE 2025 A 2027
Le Gouvernement va lancer un programme spécial de recrutements d’enseignants sur trois ans 2025, 2026 et 2027. Cette importante décision prise hier par le président de la République en conseil des ministres pose la problématique de la maitrise stratégique du capital humain dans le système éducatif, le Président de la République a constaté que plusieurs écoles publiques, collèges et lycées du Sénégal connaissent un déficit criant d’enseignants. Cette situation, qui s’aggrave d’année en année, est fortement liée selon le chef de l’Etat à l’évolution exceptionnelle de la démographie scolaire et à une mauvaise gestion prévisionnelle des flux d’élèves, des emplois et des compétences dans le secteur éducatif. Il a, par conséquent, demandé au Ministre de l’Education nationale, au Ministre de la Formation professionnelle et technique et au Ministre des Finances et du Budget de finaliser dans les meilleurs délais, sous la supervision du Premier ministre, un programme spécial de recrutement d’enseignantssur trois ans (2025, 2026, 2027), selon les spécialités et matières prioritaires ciblées. Il a, en outre, invité le Premier ministre à accélérer la mise en œuvre du programme d’urgence de résorption des abris provisoires avec la mise à contribution des Forces armées, notamment du génie militaire, dans l’exécution diligente des travaux.
MANŒUVRE «SALOUM 2024» UNE DEMONSTRATION DE FORCE OPERATIONNELLE !
Lamanœuvre nationale dénommée « Saloum2024 » a vécu ! Et jamais une manœuvre militaire n’a connu tant de succès que celle qui s’est tenue du 2 au 8 décembre 2024 à Kaolack et Fatick. Thème oumission : « Lesforces de défense et de sécurité : résilience et synergie d’action face aux menaces multiformes ».Justement, « Saloum2024 » est venue à son heure ! En effet, ces exercicesmilitaires étaient une occasion pourle Chef d’Etat-major général des armées (Cemga), le Général Mbaye Cissé de s’assurer de l’opérationnalité de ses bataillons d’élite et de ses unités de combat. Etsurtout de testerla puissance de feu de l’Armée sénégalaise et l’état de préparation des soldats ainsi que leurs besoins logistiques dans tous les domaines. Pour « Le Témoin » quotidien, les manœuvres militaires « Saloum2024 » étaient également une occasion stratégique de mettre à l’épreuve le nouveau Chef d’Etat-major de l’Armée de Terre, le Général de brigade Magatte Ndiaye. Une épreuve de plus puisque le Général Ndiaye est connu comme étant un fin stratège en matière de défense. Sous la supervision du patron des armées, les manœuvres militaires ont aussi pour objectif de préparer les armées à exécuter le concept de défense nationale dans une sous-région exposée aux menaces terroristes et bandes criminelles transfrontalières. Tout est bien qui finit bien puisque toussoldats mobilisés et engagés dans ces opérations de grande nature ont regagné, depuis hier,sains etsaufsleurs unités.
INSTITUTIONS LE HCCT ET LE CESE DEFINITIVEMENT SUPPRIMES, LES 77 MILLIARDS ECONOMISES SERVIRONT AU PLAN DE RECRUTEMENT DES ENSEIGNANTS
Malgré la destitution de leurs présidents, leHaut Conseil des collectivitésterritoriales(HCCT) dirigé par Aminata Mbengue Ndiaye et le Conseil économique, social et environnement (CESE) dirigé Abdoulaye Daouda continuaient d’existerlégalement. D’ailleurs récemment des membres de ces deux institutions avaient réclamé qu’ilssoient rétablis dansleurs droits en percevant leurssalaires ou indemnités. Ils ne seront guère entendus puisqu’hier le Gouvernement a pris en conseil des ministres un projet de loi portant abrogation de la loi organique n° 2012-28 du 28 décembre 2012 portant organisation etfonctionnement du Conseil économique,social et environnemental et la loi organique n° 2016-24 du 14 juillet 2016 relative à l’organisation et au fonctionnement du Haut Conseil des Collectivités territoriales. En clair, l’Assemblée nationale sera saisie dans les prochains jours pour le vote de ce projet de loi qui va supprimer définitivement dansl’architecture institutionnelle du pays le HCCT et le CESE. L’argent économisé durant un mandat de 5 ans qui avoisine près de 77 milliards de frs(NDLR HCCT 7,5 milliards par an, CESE 7,8 milliards par an) va servir, selon le Premier ministre, au plan d’urgence de résorption en personnel enseignant. Les économies budgétairesissues de la dissolution d’institutions et d’agencesseront affectées au renforcement dudit personnel par des recrutements. Dans ce cadre, la priorité devra être accordée au personnel contractuel en place.
COLLISION D’UN CAMION AVEC LA PASSERELLE DEPOSE URGENTE POUR GARANTIR LA SECURITE PUBLIQUE
Hier, en fin de matinée, un camion immatriculé DL 1920 E, avec sa benne soulevée, a violemment heurté la passerelle de Yoff-Tonghor, causant d’importants dégâts et perturbant la circulation. Heureusement, seul un blessé léger a été signalé, et il a été pris en charge par lessecours avant de regagner son domicile. Suite à l’incident, M. Yankoba Diémé, ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens, a immédiatement ordonné des mesures pour garantir la sécurité des usagers. L’AGEROUTE Sénégal s’est rendue sur place et a décidé de procéder à la dépose de la passerelle de Yoff-Tonghor pendant la nuit du 11 au 12 décembre 2024, afin d’assurer la sécurité. Le ministre a exprimé son regret face à la recrudescence de ce type d’incident,souvent causé par le non-respect desrègles de sécurité, notamment par les poids lourds. Il a rappelé que des sanctions strictes seront appliquées aux contrevenants, conformément aux conclusions des récents États Généraux des Transports Publics, qui ont introduit une politique de tolérance zéro. Le Ministère présente ses excuses aux populations et aux usagers pour les désagréments causés et assure que AGEROUTE Sénégal travaille à un retour à la normale dans les plus brefs délais.
SUSPENSION PROLONGEE DES LOTISSEMENTS DANS LES REGIONS DE DAKAR ET THIES LES PRECISIONS DES AUTORITES
Dans un communiqué publié le 7 novembre 2024, le Secrétariat Général du Gouvernement a annoncé une prorogation de 45 jours des mesures de suspension concernant plusieurs lotissements situés dans les régions de Dakar et Thiès. Cette décision touche notammentleslotissements « BOA », « Hangar des Pèlerins », «Recasement 2 », « EOGEN1 » et « EOGENExtension ».Les plans d’Urbanisme de Détail (PUD) affectés incluent : Mbour 4, la Nouvelle Ville de Thiès, la Bande nord des filaos de Guédiawaye, la zone de Yeumbeul-Malika-Tivaouane Peulh etles pôles urbains deDiacksao,Bambilor,Déni BirameNdao, Yenne etDaga-Kholpa. Lamesure de suspension est également étendue à d’autreszonessensibles, notamment EGBOS, Pointe Sarène etNdiébèneGandiole. Le communiqué précise que les zones et parcelles exemptes de litiges ou d’irrégularités pourront voir leur suspension levée d’ici la fin du délai de prorogation. Pour cela, les détenteurs de droits fonciers sur les terrains concernés doivent remplir un formulaire d’identification des lots. Ce document peut être retiré auprès de la Direction Générale de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DGSCOS), des bureaux des domaines concernés. Concernant le lotissement d’EGBOS et les pôles urbains de Diacksao, Bambilor, Déni Birame Ndao, Yenne et Daga Kholpa, le Comité chargé de leur traitement poursuitsestravaux afin d’apporter des solutions durables. Cette démarche vise à assainir la gestion foncière et à résoudre les éventuels contentieux liés aux projets d’aménagement urbain dans ces régions stratégiques. Les autorités appellent les acteurs concernés à collaborer pour accélérer la régularisation.
ASSEMBLEE NATIONALELE PRESIDENT AU CŒUR DES PREOCCUPATIONS DU PERSONNEL PARLEMENTAIRE
Le Président de l’Assemblée nationale ElMalickNdiaye, a effectué hier une visite de terrain auprès du personnel de l’Institution parlementaire. Cette démarche marque une volonté affirmée de renforcerlesliens avec les collaborateurs et d’améliorer leurs conditions de travail. Durant cette visite, le Président de l’Assemblée nationale a prisle temps d’échanger avec les différents corps demétierœuvrant au bon fonctionnement de l’Institution : agents administratifs, responsables techniques, chauffeurs, techniciennes de surface, agents de sécurité et personnel du bureau des anciens parlementaires. L’objectif de cette initiative était clair:recueillirles avis, écouter les préoccupations et envisager dessolutions concrètes pour améliorer le quotidien de chacun. Une attention particulière a été portée aux problématiques liées à la santé, la sécurité, la qualité de vie au travail et l’environnement (QHSE).
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 12 DECEMBRE 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Vox Populi, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L’As, Libération, EnQuête, L'Observateur
Bassirou Diop repose désormais à Yoff
Le garde du corps du maire de Dakar repose désormais au cimetière de Yoff. Après la publication des résultats de l’autopsie, la famille Diop a été autorisée à inhumer la dépouille de Bassirou Diop. Barthélemy Dias a loué le courage et la loyauté de l’homme. Selon lui, Bassirou Diop n’était pas seulement un garde du corps, il incarnait le dévouement et le sacrifice. Sa perte est une douleur immense pour tous, a indiqué M. Dias.
La requête de Ndella Madior Diop rejetée
Ndella Madior Diouf va devoir garder son mal en patience en prison. Sa tentative pour l’obtention d’une liberté provisoire n’a pas prospéré. Placée sous mandat de dépôt le 28 décembre 2023, suite à une série de morts suspectes de bébés qui ont séjourné dans sa pouponnière « Keur Yeurmandé », Ndella Madior Diop à travers ses conseils avait introduit une requête à la chambre d’accusation. Mais la chambre qui a statué hier sur sa demande a confirmé la décision du juge d’instruction qui avait refusé d’accorder une liberté provisoire à Ndella Madior Diouf. Elle est poursuivie pour homicide involontaire, complicité de ce chef, traite de personnes, exercice illégal de la médecine, privation d’aliments ou de soins ayant entraîné la mort, mise en danger de la vie d’autrui, nonassistance à une personne en danger et obtention illégale de certificats d’inhumation.
29 mille agents contractuels enregistrés dans l'administration
Le ministre de la Fonction publique et de la réforme du Service public, Olivier Boucal, a révélé hier que 29 mille agents contractuels sont enregistrés dans l'administration sénégalaise suite à un bilan exhaustif. Il indique dans un entretien accordé à l'Aps, que le phénomène s'explique par la contractualisation à outrance qui s'est effectuée au niveau des administrations où des ministères se donnaient le plaisir de recruter à tout bout de champ. A l’en croire, une nouvelle loi va désormais encadrer le mode de recrutement dans la fonction publique. Le ministre de la fonction publique et de la réforme du service public, Olivier Boucal, a ajouté également que ceci garantira l'égalité des chances à tous les citoyens. Il est largement revenu sur les effectifs de la fonction publique, la nouvelle loi régissant le mode de recrutement au niveau de l'administration, les chantiers et autres réformes de l'administration sénégalaise.
Les doléances des travailleurs de l’enseignement Supérieur
Une délégation du bureau national du syndicat national des travailleurs de l’Enseignement Supérieur (SYNTES) a exposé hier, au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf ses doléances. Selon le porte-parole des syndicalistes, François Babacar Touré les préoccupations ont pour noms : le statut ainsi que les conditions de travail des employés, notamment en ce qui concerne les qualifications, la formation, les indemnités, la santé et le logement. Le ministre promet l’amélioration des conditions morales et matérielles des travailleurs, particulièrement à l’issue des prochaines concertations sur l’enseignement supérieur.
Diomaye à la conférence de l’Union africaine sur l’Éducation
Le chef de l’État a pris part hier à la Conférence de l’Union africaine sur l’Éducation, la Jeunesse et l’Employabilité à Nouakchott. Le thème était : « Éduquer et qualifier l’Afrique pour le 21e siècle ». A cette occasion, le Président Faye a rappelé l’engagement commun de l’UA à façonner une Afrique résiliente et dynamique, soulignant que les jeunes africains, représentant plus de 60% de la population, sont non seulement l’avenir mais aussi le présent du continent. Il a souligné la nécessité d’une éducation inclusive et de qualité, en particulier pour les jeunes filles et les communautés rurales, afin de briser les cycles de pauvreté. Diomaye n’a pas manqué d'inviter ses homologues à unir leurs forces pour bâtir une économie capable de retenir nos talents et répondre aux aspirations de notre jeunesse. En marge de la Conférence de l’Union africaine sur l'éducation, la jeunesse et l’employabilité, le Président Diomaye s’est entretenu Abdelmadjid Tebboune, le chef de l’État algérien. Ils ont échangé sur leur volonté commune de renforcer la coopération entre le Sénégal et l’Algérie.
Colère des ex-travailleurs de Sotrac, Sias et Ama Sénégal
Les ex-travailleurs de la Sotrac, Sias et Ama Sénégal ont tenu hier, un point de presse pour demander à l’État du Sénégal de leur payer leurs droits estimés à 11 milliards 400 millions. Un passif qui, selon eux, devrait être réglé depuis 2023 sous le magistère du Président Macky Sall avec l’adoption d’une loi de finances rectificative. A les croire, le Président Sall avait ordonné le déblocage de 13 milliards de dollars. Ils avaient reçu une avance d’un milliard en 2023.
Un mécanicien interpellé pour vol
Mécanicien de son état, A. A. Mboup alias «Dabakh» est vraiment futé. Après avoir volé une moto dans la nuit du 29 au 30 novembre 2024 avec son acolyte, il s’est arrangé à stationner au rez-de-chaussée d’une maison. Mais le propriétaire de la moto qui avait déjà entamé les recherches est parti le dénoncer à la Police des Parcelles assainies. Sur ce, les hommes du Commissaire Kébé ont effectué une descente sur les lieux. Ils ont réussi à mettre le grappin sur A. A. Mboup. Son acolyte informé de l’interpellation de son ami, il a réussi à prendre la clé des champs. A. A. Mboup n’a pas convaincu les limiers. Il est placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour vol en réunion commis la nuit.
Les postes de santé de Pikine Ouest renforcés
La commune de Pikine-Ouest renforce le plateau médical de ses structures sanitaires. Le maire Cheikh Diop a dégagé 24 millions en matériels pour appuyer trois postes de santé de la Collectivité territoriale que sont Khourounar, Municipal 02 et Croix rouge. Une action qui entre en droite ligne avec l’esprit de la décentralisation. Un geste bien apprécié par le personnel sanitaire et les populations.
La caravane de la Petite enfance à Matam
La région de Matam a accueilli hier, la caravane de la 18e édition de la Semaine nationale de la Petite enfance et de la Case des Tout-petits. Selon la Directrice générale de l’Agence nationale de la Petite enfance et de la Case des Tout-Petits, Khadidiatou Djamila Diallo, cet événement traduit l’engagement collectif et renouvelé à faire de la petite enfance une priorité nationale. A l’en croire, c’est un pilier central du développement durable et inclusif. Elle réaffirme sa volonté de bâtir un Sénégal prospère à l’horizon 2050, où chaque enfant bénéficie des ressources nécessaires pour devenir un citoyen accompli. Consciente des nombreux défis, Khadidiatou Djamila Diallo soutient que la petite enfance est un secteur sensible et exigeant, mais porteur d’un potentiel infini. Il s’agit entre autres d’assurer un accès universel à des services de qualité, de renforcer la formation des éducateurs et de garantir une équité territoriale.
Le député du Pastef Thierno Aly Sy inéligible
Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a du pain sur la planche. Le suppléant du député Abass Fall, nommé récemment ministre du Travail en l’occurrence Thierno Ali Sy, est inéligible comme le député maire de Dakar, Barthélemy Dias. Thierno Aly Sy a été reconnu coupable d’abus de confiance et condamné à 3 mois assortis de sursis par le tribunal de Grande instance hors classe de Dakar le 14 février 2019. Tous les recours sont épuisés puisque la Cour Suprême a rejeté le pourvoi en 2022. Ce qui veut dire que la condamnation est définitive. Le Garde des Sceaux va-t-il refaire la même demande pour éjecter le député Thierno Aly Sy de son siège ou fera-t-il la sourde oreille au risque de mettre mal à l’aise le régime. En revanche, si le ministre de la Justice saisit l’Assemblée nationale, il aura confirmé la rupture tant chantée par le régime de Diomaye et la démocratie s’en portera mieux.
127 milliards dépensés pour l’importation d’huile et de graisse
Le Sénégal importe, chaque année, plus de 127 milliards de francs CFA d’huile et de graisse, malgré son importante production d’arachide, a révélé Malick Badji, conseiller technique du secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan. «Le Sénégal dépense plus de 127 milliards de francs CFA pour importer de l’huile et de la graisse et plus de 1 070 milliards de francs CFA pour importer annuellement des denrées alimentaires», a-t-il fait savoir. Il intervenait au démarrage des travaux de la 9e édition du forum annuel du Collectif des opérateurs, producteurs et exportateurs de graines d’arachide (COPEGA) à Kaolack. Il estime qu’il est du ressort de l’Etat sénégalais, à travers le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, de travailler à «faire en sorte que les producteurs et autres paysans puissent vivre de leurs activités agricoles». Il a ajouté qu’il appartient au ministère de tutelle de porter une « attention toute particulière aux acteurs qui évoluent dans le secteur agricole ». Selon le conseiller technique du secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan, le gouvernement du Sénégal, à travers le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, travaille à prendre les dispositions pouvant permettre aux producteurs de vivre «dignement» de leur activité
Des chefs de la marine de quatre pays en conclave à Dakar
Une conférence des chefs d’état-major de marine et de garde-côtes des pays de la zone G, parties-prenantes de l’Architecture de sécurité maritime de Yaoundé s’est ouverte mardi dans la capitale sénégalaise, a constaté l’Aps. La rencontre prévue sur deux jours vise à consolider la coopération opérationnelle dans le domaine de la sécurité et de la sûreté maritime dans l’espace regroupant le Sénégal, le Cap Vert, la Gambie et la Guinée-Bissau, ont indiqué les organisateurs dans un communiqué. Les échanges vont porter sur le renforcement du cadre sous régional de partage d’informations opérationnelles et l’organisation de patrouilles maritimes conjointes en 2025. L’édition de cette année est organisée par la Marine nationale sénégalaise, en partenariat avec le ministère de la Défense britannique et l’ambassade du Royaume-Uni au Sénégal. Ouvrant les travaux, le contre-amiral Abdou Sène, chef d’état-major de la marine nationale du Sénégal a rappelé la tenue d’une telle rencontre entre des responsable sécuritaires d’Etats ayant des intérêts en commun.
L’EDUCATION ET LA POLITIQUE AU MENU DES JOURNAUX
Les quotidiens parus ce mercredi abordent notamment le plaidoyer du président de la République en faveur d’une éducation ‘’inclusive et de qualité’’, à l’occasion d’une conférence de l’Union africaine à laquelle il participait à Nouakchott
Les quotidiens parvenus mercredi à l’APS abordent notamment le plaidoyer du président de la République en faveur d’une éducation ‘’inclusive et de qualité’’, à l’occasion d’une conférence de l’Union africaine à laquelle il participait à Nouakchott.
Le chef de l’État sénégalais, prenant la parole lors de cette rencontre consacrée à l’éducation, à la jeunesse et à l’emploi, a appelé ses pairs à se mobiliser davantage en faveur de ce secteur, rapportent plusieurs quotidiens.
Bassirou Diomaye Faye ‘’a insisté sur le rôle fondamental de l’éducation et de la formation en soulignant que se mobiliser pour l’éducation [revient à] investir pour l’éveil des consciences et l’acquisition aux compétences, à assurer la qualité des ressources humaines capables de conduire le processus de développement économique et social de l’Afrique’’, rapporte L’info.
‘’La formation des jeunes ne suffit pas ; il faut également créer des opportunités d’emploi et des écosystèmes favorables’’, a-t-il dit, selon le quotidien EnQuête.
‘’Pastef est-il en train d’enfanter son farouche opposant ?’’
Le Soleil note que le président de la République a invité ses homologues africains ‘’à unir leurs forces pour bâtir une économie capable de retenir nos talents et de répondre aux aspirations de la jeunesse’’.
L’Observateur s’écarte du sujet pour parler de ‘’la concrétisation imminente de [la] vision contenue dans l’agenda ‘Sénégal 2050’‘’, le programme de politique générale visant à ‘’tirer le Sénégal des difficultés économiques et financières’’.
La volonté de mettre en œuvre ce plan ‘’explique […] la tenue très bientôt du forum ‘Investir au Sénégal’. Une approche alternative plus innovante par rapport au groupe consultatif (une rencontre des autorités sénégalaises avec les partenaires économiques et financiers de l’État), qui permettra de ratisser le plus large possible afin de trouver des investissements’’, ajoute L’Observateur.
L’As, pour sa part, évoque un ‘’sale temps’’ à venir pour les ménages sénégalais. Le journal parle d’une prochaine ‘’flambée’’ du prix du riz indien, qui ‘’ne cesse de grimper en Afrique de l’Ouest à cause de la hausse du fret maritime’’.
Pour remédier à cette situation, signale L’As, ‘’des experts proposent d’expérimenter le transport en vrac conventionnel pour les exportateurs…’’
La politique demeure en embuscade, avec le débat sur l’avenir de Barthélémy Dias à la tête de la mairie de Dakar. M. Dias a été déjà radié de la liste des députés de la 15e législature de l’Assemblée nationale en raison de sa condamnation pour coups mortels.
‘’Pastef est-il en train d’enfanter son farouche opposant ?’’ se demande WalfQuotidien.
Une ‘’judiciarisation de l’espace politique sénégalais’’
‘’Avec la pression, les manœuvres, les harcèlements qu’il est en train de faire subir à Barthélémy Dias, Pastef est en train de créer un monstre politique…’’ analyse le journal, estimant que ces ‘’manœuvres’’ pourraient lui faire perdre le pouvoir.
Les mêmes grilles d’analyse amènent Sud Quotidien à parler d’une ‘’judiciarisation de l’espace politique sénégalais’’.
‘’La radiation de Barthélémy Dias de la liste des députés de la 15e législature, après son élection au scrutin du 17 novembre dernier, pose la question de la légitimité, voire de la souveraineté du peuple’’, pense le même journal.
‘’Ousmane Sonko et Khalifa Ababacar Sall ont été victimes de la judiciarisation de l’espace politique. Avant eux, Idrissa Seck en a également pâti. Le recours au système judiciaire pour trancher des différends politiques est devenu une tendance’’, ajoute Sud Quotidien.
Il affirme que ce phénomène ‘’soulève des débats passionnés quant à ses implications pour la gouvernance et la démocratie’’.
‘’Si certains y voient une garantie d’État de droit et de transparence, d’autres redoutent une dérive qui éloignerait le politique de ses fonctions premières. Une tare qui gangrène la démocratie dite représentative à la sénégalaise’’, analyse le journal.
KEEMTAAN Gi - SPLEEN ARTISTIQUE
Comme on s’ennuie à Galsen. Personne pour faire le spectacle à part les fanfaronnades de celui qui veut apparaître comme le nouveau Sonko sous ses habits d’opposant sans avoir l’étoffe de l’actuel Premier ministre. Autant vous le dire hic et nunc. Tout en me prévalant de mon titre usurpé de Kàccoor, je ne suis pas d’humeur, depuis quelque temps, à zieuter d’appétissants et gracieux popotins de belles Diongoma ni à apprécier la démarche à l’alexandrine de nos élégantes jeunes dames. Vous vous sentez outrés par mon imagination jouissive ? Tant pissi vous n’appréciez pasla poésie ni le joli décor de la capitale avec ses belles couleurs féminines. La raison de mon spleen pourrait s’expliquer par la morosité économique de ce charmant pays en attendant des lendemains qui chantent. Selon d’optimistes économistes, c’est pour bientôt. On peut les croire. Ce sera certainement pour Noël. Rien de drôle ne se passe à Galsen ? Si, si !! Il parait que pour sa 15e édition, la Biennale d’art contemporain de Dakar ou Dak’Art a suscité un engouement inédit, notamment auprès d’un public souvent novice. C’est déjà encourageant de voir des jeunes visiter des expositions et apprécier le travail de nos artistes. Mais voilà, ces jeunes n’ont pas fait que contempler le Beau. On nous apprend que dans la section design, un visiteur s’est assis sur une chaise d’un exposant brisant l’un de ses pieds. Dans la salle des « pas perdus », un vase d’une autre artiste a volé en éclats et le socle de la sculpture monumentale d’un autre a été dégradé. Des jeunes se sont également exercés à des actes de vandalisme. Du joli boulot pour un public qui ne connait rien de l’Art et dans un pays qui accueille depuis trente ans un aussi grand rendez-vous artistique sans disposer d’un musée d’art contemporain. Le grand paradoxe ! Une infrastructure qui aurait permis d’offrir à cette jeunesse une culture artistique. Et par ricochet, parfaire leur éducation qui leur aurait permis d’éviter les impairs de cette édition de Dak’Art. Cependant, rien de méchant par rapport à ce qui se passe dans des pays où l’Art s’apprécie et fait vivre et où une banane accrochée à un mur a été vendue 120 000 dollars... avant d’être mangée. Ou cette scène qui a rendu célèbre son auteur. Un acte pour le moins héroïque. Un jeune déluré a eu le coup de génie d’aller placidement chier sur une chaise anglaise qu’un artiste aussi déluré présentait au public. Ce sont ces folies artistiques qui ne dénotent pas de ce qui s’est passé à Dak’Art. Souriez, messieurs et dames ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
MAURITANIE PLAIDOYER DE DIOMAYE FAYE POUR LA JEUNESSE ET L’EDUCATION
De la capitale mauritanienne où il a participé hier à la Conférence de l’Union Africaine sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité, Bassirou Diomaye Faye a fait un vibrant plaidoyer pour la jeunesse, l’éducation et l’employabilité. Organisé sous la présidence de. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la République islamique de Mauritanie et Président en exercice de l’UA, cet événement a réuni des chefs d’État, dont le Président Bassirou Diomaye Faye, des ministres de l’Éducation et des Finances, des experts et des acteurs de la société civile autour du thème : « Éduquer et qualifier l’Afrique pour le 21e siècle ». Au cours de cette cérémonie, le Président Faye a rappelé l’engagement commun de l’UA à façonner une Afrique résiliente et dynamique, soulignant que les jeunes Africains, représentant plus de 60 % de la population, sont non seulement l’avenir mais aussi le présent du continent. Il a également insisté sur la nécessité d’une éducation inclusive et de qualité, en particulier pour les jeunes filles et les communautés rurales, afin de briser les cycles de pauvreté. Le Président Faye a par ailleurs invité les chefs d’État africains à unir leurs forces pour bâtir une économie capable de retenir nos talents et répondre aux aspirations de notre jeunesse. « Au Sénégal, nous avons fait le choix d’investir massivement dans une éducation inclusive et de qualité. Cela passe entre autres par : 1. L’affectation de beaucoup de ressources de nos budgets et des partenaires. 2. L’accès à tous à une éducation de qualité, en particulier pour les jeunes filles et les communautés rurales, afin de briser les cycles de pauvreté. 3 Le renforcement de l’introduction des technologies du numérique dans les systèmes d’éducation et de formation à tous les niveaux. 4. Le renforcement de la formation technique et professionnelle, adaptée aux besoins du marché, pour connecter nos jeunes au monde du travail. Mais il ne suffit pas de former, il faut aussi créer des opportunités d’emploi et des écosystèmes favorables. La jeunesse est le moteur de transformation économique. Nos jeunes regorgent de créativité et d’ambition. C’est à nous, décideurs, de leur offrir les conditions nécessaires pour innover et entreprendre. C’est ce que nous faisons au Sénégal où l’investissement dans le capital humain de qualité et l’équité sociale sont au cœur du nouvel agenda national de transformation du pays à l’horizon 2050 » dira le président Diomaye Faye.
AFFAIRE WEST AFRICAN ENERGY (WAE) UNE FAUSSE PROCEDURE D’URGENCE !
Depuis presque deux semaines, l’ancien ministre Samuel Sarr et par ailleurs Directeur général (Dg) de West African Energy (Wae) croupit en prison. Il est placé sous mandat de dépôt pour abus de biens sociaux portant sur un projet de construction d’une Centrale électrique. Et pour mieux convaincre le gouvernement d’alors du président Macky Sall à valider le projet aux allures d’une procédure d’urgence et faciliter rapidement les lettres de garantie, Samuel Sarr et ses électriciens privés avaient soutenu que leur centrale allait contribuer à la réduction des couts de production 40% de la Senelec et des factures dans le cadre de la politique Gaz To Power. Hélas ! « Le Témoin » quotidien a appris auprès des ingénieurs de la Senelec que cette Centrale à la Samuel ne pourra ni augmenter la production de l’électricité, ni diminuer le cout du courant. Comme quoi, la Senelec est suffisamment productive au point de vendre sa surproduction au niveau des pays voisins. « La réduction du cout de l’électricité dépend de la volonté de l’Etat et non d’une « petite » centrale privée qui ressemble à un groupe électrogène par rapport aux immenses installations de la Senelec ! » estiment les détracteurs de West African Energy (Wae)
REMOBILISATION DU PS LES VERTS REUSSISSENT «UN NDEUP» DANS LA SERENITE
Le « ndeup » annoncé hier du Parti socialiste par votre journal a été eu lieu ce mardi à la Maison du Parti à Colobane. Une véritable mobilisation de tous les segments des Verts notamment les jeunes, les femmes, les cadres à travers Vision Socialiste. Tous ont venu répondre à l’invitation de la Commission chargée des élections dirigée par Serigne Mbaye Thiam pour tirer le bilan des législatives de novembre, mais surtout pour dresser la perspective politique. Alors s’il y a eu « ndeup », ce fut dans le calme, la sérénité, la solidarité et la cohésion selon nos sources présentes à la rencontre. Aux côtés de Serigne Mbaye Thiam, on notait la présence de ténors comme Aida Sow Diawara, Mame Bounama Sall, Moustapha Mbaye, Alioune Ndoye, Kadialy Gassama entre autres… Près de 250 socialistes venus tous les coins du pays et près de 47 orateurs ont débattu pendant plus de 6 heures d’horloge pour poser des positions divergentes sur les résultats des législatives. Comme nous l’écrivions dans notre édition de ce mardi 10 décembre, deux camps se sont affrontés sur des positions divergentes. Le premier camp a mis en avant la responsabilité interne de la direction du pays sur la défaite de novembre. Le second camp a mis en avant le phénomène du raz-de-marée de Pastef qui a tout balayé. Les critiques et autocritiques ont fusé des orateurs, mais elles s’inscrivaient dans une volonté de placer le PS dans une nouvelle mobilisation pour se positionner en alternative crédible à l’actuel régime. Un PS rénové, attractif passera par une nouvelle réorientation faite à partir la révision des structures, les méthodes du parti. Il a été appelé à la remobilisation de la base, l’effectivité des tournées politiques, mais aussi le renouvellement des instances dirigeantes des Verts. Le procédé utilisé ne sera pas une désignation par le sommet de nouveaux dirigeants, il appartiendra désormais à la base de choisir leurs dirigeants. Tous ces grands axes seront matérialisés dans un document qui sera soumis au Secrétariat exécutif national pour les mesures à prendre. Mais ce qui a été salué, c’est que le « ndeup » s’est déroulé dans une sérénité totale, mais surtout il a été noté une nouvelle remobilisation des Verts.
CANDIDATURE A LA BAD SONKO REÇOIT AMADOU HOTT
Le Premier ministre Ousmane Sonko a reçu hier Amadou Hott candidat du Sénégal à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD). Selon une note de la Primature, les échanges entre les deux hommes ont été conviviaux et constructifs ont principalement concerné les avancées de la candidature de l’ancien ministre de l’Economie. Une candidature officiellement portée par le chef de l’Etat et l’ensemble du Gouvernement. Amadou Hott a rendu compte des prochaines étapes et a réitéré ses remerciements au Président de la République, au Premier ministre et à tout le gouvernement pour la grande mobilisation autour de sa candidature. .
TRAGEDIE EN MER DISPARITION D’UNE PIROGUE DE 170 SENEGALAIS DONT 23 FEMMES,7 ENFANTS ET BEBES
Boubacar Seye, chercheur et consultant en migrations internationales, président de l’organisation Horizon Sans Frontières (HSF), a annoncé une terrible nouvelle : une pirogue transportant 170 Sénégalais, dont 23 femmes, 7 enfants et plusieurs bébés, a disparu en mer. Selon les informations parvenues hier matin à HSF, l’embarcation avait quitté Bargny dans la nuit du 5 mai. Madame Halimatou Mballo, qui recherche désespérément trois de ses frères partis à bord de cette pirogue, a partagé ces détails poignants. « Ils étaient au nombre de 170, parmi eux plusieurs femmes et enfants », a-t-elle confié. Cette tragédie met une fois de plus en lumière les dangers liés aux migrations clandestines, souvent entreprises au péril de vies humaines.
RAID TERANGA TEAM CHALLENGE DAKAR-LAC ROSE
Alfabé Goodies et Services organise la 3e édition du Raid Téranga Team Challenge qui se déroulera le samedi 14 décembre 2024 pour un parcours de 15 km à pied, jusqu’au Lac Rose. L’objectif de cette 3e édition est de favoriser la pratique sportive en entreprise, l’esprit d’équipe et la cohésion de groupe. L’avantage aussi est de permettre aux participants un travail de renforcement musculaire puisque ce parcours est situé en bordure de plage. Courir sur le sable constitue un changement important pour le corps et améliore les performances cardiaques. A cet effet, plusieurs équipes civiles et militaires, les individuels et les entreprises de la place prendront part à cet événement et vont se challenger afin de gagner soit par équipe ou en individuel. Chaque entreprise se constitue en 1 ou plusieurs équipes de 10 et sera identifiée dès le départ par son logo sur le dossard. Des points d’eau sont répartis sur l’axe du parcours tous les 5 kms. Une équipe médicale d’urgentistes, et les Sapeurs-Pompiers seront présents pendant toute la durée de l’épreuve. La gendarmerie assurera la sécurité. Ce sera aussi l’occasion de créer des connexions et partenariats potentiels entre entreprises. Des stands sont proposés afin d’exposer leurs services et produits sur place à l’arrivée au niveau du Lac Rose. Trois catégories seront engagées au menu de cette épreuve d’endurance, il s’agit notamment : en Individuel homme, en Individuel femme et en Équipe. Les trois premiers de chaque catégorie seront récompensés par des trophées et des lots. Cette cérémonie sera rehaussée par un spectacle folklorique de danses traditionnelles et de tam-tam par les habitants de Niague.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 11 DECEMBRE 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Vox Populi, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L’As Libération, EnQuête, L'Observateur