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2 décembre 2024
Media
LE CORED SERT UN AVERTISSEMENT A OUSMANE NGARY FAYE
Le Tribunal des pairs du CORED rappelle au journaliste qu’il ne doit pas dans son travail troquer son habit de professionnel de l’information contre celui d’un agent commercial ou d’un militant politique, comme le lui interdit la Charte des journalistes
Le Conseil pour l'Observation des Règles d'Éthique et de Déontologie dans les médias au Sénégal a déploré le refus de Ousmane Ngary FAYE de répondre à son instruction, le manquement de Cheikh Mouhamadou Bamba Guèye vis-à-vis du douzième Devoir de la Charte des journalistes du Sénégal ainsi que des Articles 11 et 20 du Code de la presse. Devant cet état de fait, le Tribunal des pairs du CORED sert un avertissement au Chef du Département Informations et Sports Ousmane Ngary Faye de la Télévision nationale et à Cheikh Mouhamadou Bamba Guèye, journaliste-présentateur à la RTS 1
A travers son avis n° 2/2024, le Tribunal des pairs du CORED déclare s’être autosaisi suite à l’invitation, à l’émission TMTC de DTV, le vendredi 12 janvier 2024, de Cheikh Mouhamadou Bamba Guèye, en ses qualités de membre du Pôle Communication de Benno Bokk Yakaar (BBY, ancienne Coalition politique au Pouvoir de 2012 à 2024) et membre de la Task Force Républicaine (allusion faite au pool de débatteurs du parti politique APR). En même temps, il est aussi journaliste-présentateur de journal télévisé à la RTS 1, Cheikh Mouhamadou Bamba Guèye était invité par la télévision privée DTV pour discuter du thème « Macky et ‘’sa’’ presse / Du je t’aime moi non plus ».
Dans sa saisine, le CORED a déploré que « deux jours après son invitation à la DTV, Cheikh Mouhamadou Bamba Guèye était à l’antenne pour les besoins de l’inauguration du Bus Rapid Transit (BRT) durant laquelle il s’est livré à « des commentaires plus militants que journalistiques ».
Sur ce, le Président du CORED a adressé, le 15 janvier 2024, une correspondance à Ousmane Ngary Faye, Chef Département Informations et Sports de la Télévision nationale pour l’informer des griefs contre le reporter-présentateur et lui transmettre les pièces afférentes à l’auto-saisine. Conformément à la procédure, Ousmane Ngary Faye, Chef Département Informations et Sports de la Télévision nationale, avait une semaine à compter de la date de réception du courrier, pour répondre aux interpellations du CORED sur le cas Cheikh Mouhamadou Bamba Guèye.
Ainsi, passé ce délai, le Chef Département Informations et Sports de la Télévision nationale n’a fourni aucune réponse. Suite à son mutisme, il a été rappelé par le Président du CORED. La relance au premier courrier a été faite à travers une conversation téléphonique dont la teneur a été transcrite par le Président du CORED. En résumé, Ousmane Ngary Faye, supérieur hiérarchique du reporter présentateur a reconnu avoir refusé de répondre à la saisine du CORED.
Le Tribunal des pairs du CORED rappelle au journaliste qu’il ne doit pas dans son travail troquer son habit de professionnel de l’information contre celui d’un agent commercial ou d’un militant politique, comme le lui interdit la Charte des journalistes du Sénégal et les Articles 11 et 20 du Code de la presse. Rappelant que le militantisme politique ne doit jamais transparaître dans le traitement journalistique de l’information, le Tribunal des pairs du CORED en appelle à la vigilance et à l’équidistance des journalistes. Soucieux du respect strict de l’éthique et de la déontologie des femmes et hommes de médias, le Tribunal des pairs du CORED rappelle à l’ordre Cheikh Mouhamadou Bamba Guèye et tous ceux qui sont dans le même cas, conformément à la Charte des journalistes du Sénégal qui stipule dans son Préambule : « La responsabilité du journaliste vis-à-vis du public prime sur toute autre responsabilité, en particulier à l’égard de son employeur et de tous les pouvoirs publics. » Le Tribunal des pairs met en garde également Ousmane Ngary Faye et lui rappelle que le CORED tire sa légitimité et sa légalité de la Loi N° 2017-27 du 13 juillet 2017 portant Code de la presse qui prend en compte l’importance du mécanisme d’autorégulation. Et sa mise en place est clairement consacrée par les Articles 53 et 54 dudit Code.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE WEEK-END
Sud Quotidien, Walf Quotidien, EnQuête, Libération, Le Quotidien, L'As, Le Soleil, Bes Bi le jour, L'Observateur
Baadoolo - Front commun contre fonds communs !
Suppression Hcct ak Cese, Yallah na am waay ! Tous donnent des conseils qui ne sont presque jamais suivis d’effet. Tant que c’est pour rationaliser, pas de souci. Wathie liggey moo triste rek ndeysaan. Ak niakk liggey. Mais fonds politiques yii nak ? Walla you Diomaye yii moom bokku si ? C’est que Sénégal nak, loufi sant vore da bari dé. Rumeuri-vore, tik toki-vore, politqui-vore. Il faudra, après, faire un front commun contre les fonds commun-nivores. Sinon on dévore tout.
Dg de l’Agence de l’état civil du Sénégal Aliou Ousmane Sall fait Docteur Honoris Causa à Tunis
La Communauté universitaire du Cvpt Education Tunis va remettre le titre de Docteur «Honoris Causa» à Aliou Ousmane Sall, le 19 octobre prochain. Le Directeur général de l’Agence nationale de l’état civil du Sénégal (Anec) et par ailleurs adjoint au maire de Bokidiawé a été distingué pour son parcours exemplaire dans la marche de son pays. De cette trajectoire auréolée de défis relevés, il jouit d’une carrière riche en expériences dans le secteur public où il est reconnu pour son expertise en matière de planification et de gouvernance. M. Sall, qui a joué un rôle clé dans les stratégies mises en place visant à améliorer l’accessibilité et l’efficacité des services d’état civil au Sénégal, s’est illustré dans l’Anec par des projets ambitieux de digitalisation de l’état civil, visant à faciliter l’accès des citoyens à leurs documents et à renforcer la sécurité des données personnelles. En Tunisie, il recevra ainsi la remise des insignes de Docteur «Honoris Causa», distinction honorifique de haut rang, qui rend hommage à des personnalités étrangères qui honorent le monde par leur contribution, leur engagement et par les valeurs qu’elles portent, dans les domaines de la politique, culture, art, économie ou des sciences.
Pour la «stabilité définitive» des institutions Le Forum du justiciable appelle à un dialogue entre acteurs
Alors que le débat sur la dissolution du Hcct et du Cese fait rage, le président Forum du justiciable lance un appel aux acteurs politiques. Dans une note, Babacar Ba écrit : «Loin de la partisannerie, nous appelons les différents acteurs à dépassionner ce débat et à transcender leurs divergences pour engager une profonde réflexion pour une stabilité définitive des institutions». Selon lui, c’est cela qui doit être «le vrai débat». Il estime que pour des institutions «fortes, viables et surtout stables», «aucun sacrifice ne devrait être de trop». Babacar Ba d’insister : «Notre forte et intime conviction est que la lumière ne jaillira que du dialogue».
«Setal Suñu Réew» acte 4 - Une randonnée écologique prévue ce samedi
En prélude à la prochaine Journée «Setal Suñu Réew» prévue le 7 septembre prochain, une randonnée écologique sera lancée ce samedi à Dakar. Axée sur «L’engagement citoyen pour un Sénégal propre», cette activité est coordonnée par le ministère de la Jeunesse, des sports et de la culture, en partenariat avec la Fédération sénégalaise de randonnée pédestre, ainsi qu’avec la participation de tous les départements ministériels et institutions gouvernementales, indique un communiqué. Il s’agira de mobiliser les citoyens autour de l’importance de la protection de notre environnement, tout en pratiquant une activité physique bénéfique pour le corps et la santé. «Setal Suñu Réew» est une initiative citoyenne lancée par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour promouvoir les valeurs civiques et citoyennes.
Youssou Ndour à Genève, Boris Diop en Suisse Aux anges, Gorgui Wade Ndoye prône le respect de nos hommes de culture
La star planétaire Youssou Ndour continue de faire rayonner le drapeau national un peu partout dans le monde. Hier encore, l’artiste a fait sensation à Genève à travers une prestation. L’éminent écrivain Boubacar Boris Diop sera également à Morges, en Suisse, ce week-end, pour partager son savoir-faire. Un honneur pour le pays, que Gorgui Wade Ndoye n’a pas manqué de souligner à travers un post sur X. «La Culture, la denrée la plus sûre du Sénégal éternel. Respectons nos femmes et hommes de culture qui font voyager loin nos idées, nos peuples, notre vision du monde, les croisent avec les autres cultures pour l’avènement de la vraie Civilisation de l’universel !» a-t-il écrit.
Nouveau parti politique «Les contributeurs» entrent en scène
Une nouvelle organisation politique s’est ajoutée à l’essaim de partis qui pullulent dans le pays. Dénommée «Les contributeurs», cette formation, avec à sa tête Cheikh Moubarack Wade, président de son bureau national, ambitionne de placer chaque citoyen au cœur du développement. Se réclamant parti «novateur, fondé sur les valeurs de l’engagement citoyen, de la solidarité, de l’entrepreneuriat et du respect de l’environnement», l’organisation fait appel à l’ensemble des citoyens pour «une transformation positive et durable de la société» sénégalaise. «La mission des Contributeurs est de transformer positivement la société sénégalaise en encourageant la participation active de chaque citoyen, en restaurant les valeurs civiques, en développant les communautés locales, en favorisant l’inclusion sociale, en soutenant l’entrepreneuriat, en promouvant une éducation, une formation de qualité et en respectant l’environnement», a théorisé le parti dans un communiqué publié hier.
Un agresseur armé d’un pistolet débarque et emporte l’argent…
Une agression en plein jour s'est produite hier à Médina Gounass, commune du Département de Guédiawaye. Un homme armé d’un pistolet et encagoulé a fait irruption dans la maison de l’homme d'affaires Amadou Oury Diouf pour tenir en respect les membres de sa famille. Le cambrioleur réclame un sac qui contient de l'argent. Face au refus des membres de la famille, l'assaillant dégaine son pistolet et tire à bout portant sur le commerçant avant de s'emparer du sac et prendre la fuite avec sa moto Jakarta. Les personnes qui tentaient de le poursuivre ont été stoppées par les tirs de sommation du malfrat. Cette agression a installé la peur dans cette localité de la banlieue. Nos sources renseignent que l'homme d'affaires atteint par une balle est interné à l'hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff. La Police de Guédiawaye qui était sur les lieux pour faire le constat a ouvert une enquête.
Révélations sur le meurtre à Yeumbeul Bène Baraque
L’enquête du meurtre à Yeumbeul Bène Baraque a été bouclée hier par le commissariat de police de Yeumbeul Nord. Selon nos sources, T. Lelou l’oncle a tué son neveu M. Lelou, pour une histoire de clé. Ainsi le mis en cause sera déféré aujourd’hui au parquet du tribunal de Pikine Guédiawaye. L'enquête sur ce drame qui s’est produit mardi dernier vers les coups de 19 heures chez la famille Lelou a permis d’en savoir plus sur le mobile du crime. En effet, pour une banale histoire de clé de chambre, T. Lelou a poignardé à mort son neveu âgé de 18 ans, qui a rendu l'âme avant d'arriver à l'hôpital. Devant les enquêteurs du commissariat de Yeumbeul Nord, le mis en cause a tenté de se défendre. A l’en croire, c’est lors d'une dispute avec son neveu pour sa clé de chambre que celui-ci lui a asséné un tesson de bouteille. Il a riposté en le poignardant. L. Lelou soutient qu’il n'avait pas l'intention de le tuer. Toutefois, les témoins ont donné une autre version en soutenant qu’il y a eu un temps entre le premier acte et le second. « Il est parti prendre un couteau et attendre sa victime pour le poignarder », a indiqué un témoin à la police. Les résultats de l’autopsie révèlent que la victime a reçu trois coups de couteau dont deux à la poitrine et un à l'abdomen. Le présumé meurtrier, T. Lelou, sera déféré aujourd’hui au parquet du tribunal de Pikine Guédiawaye pour meurtre.
La Cour suprême vide l’affaire de la bande de filaos
La Cour suprême a tranché hier l’affaire de la bande de filaos. En effet, Lamine Diagne, directeur exécutif de l’association pour la Justice Environnementale (AJE), avait attaqué devant cette Cour le décret approuvant et rendant exécutoire le plan d’urbanisme de détails déclassant une surface de 150,58 hectares dans la partie nord de Guédiawaye relative à la déclassification de la bande de filaos. La Cour a rejeté la requête de l’Agent judiciaire de l’Etat. Le plaignant se dit surpris par le verdict.
Un garçon de 15 ans mortellement poignardé par son camarade
C'est la consternation à Guia, un village situé à près de 5 kilomètres de Podor. Un garçon répondant au nom d'Amadou Hanne a été poignardé à mort par Al Ousseynou Diallo, son camarade du même âge. Selon des informations de soleil digital, le drame a eu lieu hier soir, après une banale dispute entre les deux garçons. Le présumé meurtrier a été arrêté par la gendarmerie de Podor.
Oumar Ampoï Bodian acquitté dans l’affaire Boffa Bayotte
La chambre criminelle de la Cour d’appel de Ziguinchor a confirmé jeudi la réclusion criminelle à perpétuité prononcée en première instance à l’encontre du journaliste René Bassène, et acquitté Oumar Ampoï Bodian, membre présumé du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte, a constaté l’Aps. Mais, Me Pape Samba Sow a signalé que la décision a été confirmée relativement à la complicité d’assassinat pour René Bassène et la peine de réclusion criminelle à perpétuité confirmée. Selon Me Sow, le journaliste dispose d’un délai de 15 jours pour faire appel et contester la décision de la Cour d’appel. « Je suis très satisfait parce que je défends Oumar Ampoï Bodian. J’étais convaincu qu’il n’était pas coupable. Aujourd’hui, nous sommes très satisfaits. Et c’est dommage pour René Bassène », a-t-il réagi. Il a précisé qu’après ce verdict en appel, la seule voie qui s’offre au journaliste est le pourvoi en cassation. Le journaliste René Bassène et Oumar Ampoï Bodian, membre présumé du MFDC, avaient été condamnés, le 13 juin 2022, à la réclusion criminelle à perpétuité dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte. Le Tribunal de grande instance de Ziguinchor avait également condamné à cette même peine le chef de guerre César Atoute Badiate, dans le cadre de cette même affaire remontant au 6 janvier 2018. Les accusés étaient poursuivis pour 14 chefs d’inculpation, dont association de malfaiteurs, participation à un mouvement insurrectionnel et complicité d’assassinat.
Diomaye porte le combat pour la Palestine…
Recevant hier le Premier ministre Pedro Sanchez, le Président Diomaye a salué la démarche de l’Espagne qui a reconnu l’Etat de Palestine. «Le Sénégal réitère sa condamnation ferme de la situation catastrophique à Gaza où la population vit une tragédie et fait face au mépris des règles élémentaires par la puissance occupante. Le Sénégal appelle à nouveau à un cessez-le-feu immédiat et la solution de deux Etats seule gage d’une paix durable dans la région», affirme le président de la République Bassirou Diomaye Faye.
Visite du Général Mbaye Cissé à Niaguis
Le Chef d'état-major général des Armées (CEMGA) a séjourné en Casamance du 28 au 29 août. En visite de travail dans la région de Ziguinchor, le Général Mbaye Cissé a remis d'importants lots de denrées alimentaires aux populations des villages environnants de la commune de Niaguis. Ce geste symbolise l'engagement des Armées à accompagner le retour définitif des populations dans leurs localités après des années de déplacements forcés, renseigne la Dirpa. Le Général Cissé a également supervisé la mise en place d'une opération de soins et de consultations médicales gratuites en présence des autorités civiles locales. Cette initiative a été largement saluée par les bénéficiaires qui ont exprimé leur gratitude. Le Chef d'état-major général des armées était accompagné d'une forte délégation, notamment le chef d'état-major de l'Armée de Terre. D’après la même note, ils ont pu constater les efforts considérables déployés par les forces armées pour assurer la sécurité et le bien-être des populations, marquant ainsi un pas important vers la stabilité et le développement durable dans cette région du pays.
Plaidoyer pour l’eau potable et l’assainissement
La Plateforme des organisations de la Société civile pour l’Eau et l’assainissement du Sénégal (POSCEAS) a organisé hier une réunion du comité scientifique du projet Diss’eau, en partenariat avec GRET. Ce projet vise à contribuer à l’amélioration de l’accès de toutes et de tous à des services d’eau potable et d’assainissement améliorés, performants et durables, par une participation citoyenne renforcée et renouvelée. Le projet Diss’eau avait d’abord pour objectif de renforcer la société civile, à travers la Posceas, dans son rôle de veille, d’interpellation, de dialogue et de contribution via la mise en œuvre de méthodes et d’outils innovants de mobilisation des citoyens pour des services d’eau plus performants, plus inclusifs et plus durables. Cette collaboration entre la Posceas, le Gret et de nombreux acteurs du secteur a permis de mettre en place une dizaine de plateformes régionales de la société civile, spécialisées sur les questions d’eau et d’assainissement, mais aussi de co-construire et d’expérimenter des outils innovants. Le projet a conduit surtout une recherche axée autour de deux questions de recherche dont l’une porte sur la capacité des organisations de la société civile à exercer une influence sur la formulation, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques publiques dans le domaine de l’eau et de l’assainissement, et l’autre sur les conditions et défis pour une appropriation sociale durable des innovations sociales.
L’ex-commissaire Keita au sortir de son audition
L’ancien commissaire Cheikhna Keïta a été entendu pour une seconde fois par les limiers de la Division des investigations criminelles (Dic). L’ex-commissaire de police a indiqué qu’il a clairement signifié aux enquêteurs qu’effectivement, il est l’auteur de cette vidéo pour laquelle il a été convoqué, mais qu’il n’a fait que commenter les éléments sur les relations entre le Président Diomaye et le Premier ministre, qui ont été largement relayés sur les réseaux sociaux. Etant donné que le commentaire est libre, il n’y a rien qui puisse m’être reproché», a-t-il déclaré à Dakaractu en réitérant sa volonté de «rester debout» pour défendre le peuple, quoi qu’il advienne.
Abdou Karim Sall tire la sonnette d'alarme
Le maire de la commune de Mbao a effectué une visite chez les populations impactées par l'avancée de la mer. Abdou Karim Sall qui a fait un tour au cimetière de Mbao qui se trouve à Thiéckène, a constaté une situation catastrophique car des tombes sont détruites et des ossements humains déterrés par les eaux. L’ancien ministre de l'Environnement a rappelé qu'il y avait un projet dans le cadre de la résilience face aux effets des changements climatiques. Ainsi le programme «WACA» devait prendre en charge la corniche Est, la corniche Ouest, l'île de Gorée, la Casamance etc.. Seulement depuis le début des études, il dit constater que pour la Corniche Ouest, il y avait un programme en cours ; c'est pourquoi elle n'a pas été prise en charge. Ainsi il avait demandé à ce que ces fonds soient réorientés, de Petit Mbao en passant par Grand Mbao jusqu'à Rufisque. Ce programme de résilience devait restaurer les plages. Abdou Karim Sall exhorte le gouvernement à prendre à bras-le-corps cette problématique en pensant également à reloger les sinistrés, en attendant qu'une solution définitive soit trouvée.
LE LIVRE-BILAN DES 12 ANS DE MACKY SALL À LA TÊTE DU SÉNÉGAL A LA UNE DE LA REVUE PRESSE DE L’APS DE CE VENDREDI
la quotidiens parus vendredi commentent largement le livre Macky Sall: 12 années à la tête du Sénégal présenté, jeudi, par la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY).
Dakar, 30 août (APS) – ‘’Macky Sall en chiffres et en lettres’’, ‘’la peur de l’oubli’’, ‘’réponse du berger à la bergère’’, ‘’combat contre le PROJET’’, etc : la quotidiens reçus, vendredi à l’APS, commentent largement le livre ‘’Macky Sall: 12 années à la tête du Sénégal’’ présenté, jeudi, par la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY).
Parlant du livre-bilan de 12 ans de gouvernance du 4e président de la République du Sénégal, les Echos affiche à la Une : ‘’Macky Sall en chiffres et en lettres’’. ‘’La coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) a présenté le livre blanc qui consacre les réalisations du président Macky Sall durant ses 12 ans de gouvernance. C’est un livre qui retrace les actions de gouvernance dans tous les secteurs d’activités qui a été présenté. Ce sont d’anciens ministres qui ont exposé hier au siège de l’APR ce livre’’, rapporte le journal.
Selon L’Observateur, ‘’c’est une mobilisation des grands jours que la coalition Benno Bokk Yaakar (Bby) a réussie hier. Tous les alliés et sympathisants de l’Alliance pour la République (Apr) se sont réunis pour prendre part à la présentation du livre-bilan des 12 ans du président Macky Sall au pouvoir. En présence du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, des anciens ministres, Directeurs généraux et autres responsables “apéristes”, le bilan du Président Macky Sall a été passé en revue’’.
‘’L’APR livre son combat contre le PROJET’’, selon le quotidien Bës Bi, qui écrit : ‘’Macky Sall, ou l’APR, a confié la parole à un maitre du verbe, pour l’éloquence de l’avocat qu’il est. Qui mieux que Me Sidiki Kaba pour défendre la cause- le bilan- de son régime. Mais c’est aussi, symboliquement et légitimement son statut d’ancien Premier ministre- fut-il de trois semaines- qui le propulse devant tous ces ministres, députés, alliés. Le siège de l’APR, devenu moins brillant depuis le 24 mars, a renoué, hier, avec une ambiance de la grasse période’’.
L’As note que la coalition BBY, accusée d’avoir ‘’mis en ruine le Sénégal’’ répond par ‘’un livre blanc sur les 12 ans de Macky Sall’’. ‘’Dans la cour de l’Alliance pour la République trône un énorme poster du maître des lieux, Macky Sall. Sur la photo, il est de tout blanc vêtu, marchant fièrement sur le pont de Foundiougne, une de ses réalisations à la tête de l’Etat. C’est cette photo qui est à la première de couverture du livre blanc que la coalition Benno Bokk Yakaar a édité sur les 12 ans de Macky Sall à la tête du Sénégal. Ce document de 200 pages est l’héritage de Macky Sall aux futures générations, selon Me Oumar Youm, qui a coordonné la rédaction du livre’’, écrit le journal.
Pour Sud Quotidien, ce livre est une ‘’réponse du berger à la bergère !’’. ‘’(…) Macky Sall a répondu aux attaques du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko qui soutiennent avoir trouvé des +caisses vides+ et un +pays en ruines+’’.
”La peur de l’oubli’’, dit EnQuête, soulignant que ‘’Alliance pour la République et Benno Bokk Yaakaar ne veulent pas être enterrées par le régime de Diomaye-Sonko. A travers un “livre bilan” de 200 pages présenté hier, ils sont largement revenus sur les 12 ans qu’ils pouvoir, sous la conduite de leur leader’’.
Selon WalfQuotidienn, ‘’Benno en a cure des dénonciations et attaques contre le Président Macky. Au contraire. Devant les journalistes, hier, au siège de l’Apr, ils ont présenté leurs douze années à la tête de la Nation. L’ouvrage suit trois axes : l’héritage économique trouvé en 2012, le Sénégal sous le Président Macky Sall et les perspectives après douze années de gestion du pays’’.
”Pour la postérité, note Le Soleil, la coalition. Benno Bokk Yaakaar (Bby) a sorti un livre-bilan intitulé +Macky Sall: 12 années à la tête du Sénégal+. Mis à la disposition des militants et téléchargeable en version numérique, ce document de 200 pages est un condensé des réalisations du régime sortant durant les deux mandats de son leader’’.
Le journal revient également sur la visite du Premier ministre espagnol à Dakar. ‘’En tournée en Afrique de l’Ouest, le Président du Gouvernement du Royaume d’Espagne, Pedro Sanchez, a été reçu, hier au Palais, par le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Les deux hommes ont eu un échange à huis clos, suivi d’une séance de signature d’accords. Ils visent à renforcer la coopération et à mutualiser les efforts entre Dakar et Madrid en matière de migration et de lutte contre le crime transnational’’, rapporte le quotidien.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 30 AOUT 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Walf Quotidien, Le Soleil, EnQuête, Libération, L'As, Le Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le Jour, Révélation Quotidien
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Walf Quotidien, Le Soleil, EnQuête, Libération, L'As, Le Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le Jour, Révélation Quotidien
Baadoolo - Moudj gou rafet rekk moo diara niaan !
Mais hana l’Apr n’avait pas fait son bilan en présentant son candidat ? Les grandes infrastructures kay amoulen morom. Mais pourquoi malgré tout, Sénégalais yii balayé len ? Livre bilan baakhna. Mais remise en cause moo gueune. Même pas d’évaluation de cette perte du pouvoir tia fadiar tiapantati. Mais puisque ce livre vous rend ivre… de joie, c’est tant mieux pour l’ambiance politique. Enfin, Baadoolo a aperçu les disparus du naufrage du 24 mars qui ont fui les militants Korité, Tabaski, Magal. Billaay adouna dou dara. Moudj gou rafet rekk moo diara niaan.
Dic, Cybersécurité, Sûreté urbaine, aéroport… Chamboulement de la Police
Le sommet de la Police connait désormais de nouvelles têtes. Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique a nommé plusieurs Cadres supérieurs de la Police à des postes stratégiques comme la Division des investigations criminelles (Dic). Station où vient d’être placé d’ailleurs El Hadj Baïty Sène. Adjoint au directeur de la Police judiciaire, il remplace ainsi Adramé Sarr envoyé au frigo pour être adjoint au directeur des ressources humaines. Commissaire de Police divisionnaire, Mamadou Tendeng devient Commissaire central de Dakar. Un cadre réputé d’une grande rigueur et d’une intégrité reconnue par ses pairs. Ismaïla Goudiaby devient le chef de la Sûreté urbaine, remplaçant ainsi à ce poste le redoutable commissaire Bara Sangharé qui a géré les «forces spéciales» et les «forces occultes» dans le cadre des affaires Sonko. Lui aussi semble parti pour une purge. Waly Camara, qui était en détachement à la Direction générale des douanes, est nommé Commissaire spécial de l’Aéroport. Et c’est dans un contexte où les grosses prises de cocaïne atterrissent à l’Aibd.
Podor Un jeune de 15 ans poignardé à mort par son ami
Dans la nuit du mercredi au jeudi, Amadou Anne, âgé de 15 ans, a été poignardé à mort par un autre jeune du même âge, Alhousseynou Diallo à Guia, une localité située à moins de 5 km de la ville de Podor. Pour leur amitié connue de tout le village de Guia, personne n’a cru que leur dispute allait se terminer par cette tragédie. Le corps sans vie de Amadou Anne et son ami et bourreau ont été depuis les premières heures de la matinée acheminés à Podor par les éléments de gendarmerie.
Nouvelle coalition - Le Front social et républicain se signale
Au lendemain de la Présidentielle du 24 mars, les mauvaises surprises de grandes coalitions avaient sonné le début d’une recomposition politique évidente. Au moment où Benno est divisé en 2, pour le moment, avec le camp de Macky Sall et celui de Amadou Ba, et alors que l’on s’achemine vers des Législatives anticipées, des leaders politiques affutent leurs armes et tentent d’occuper l’espace. Adji Diarra Mergane Kanouté de la Coalition «Ensemble pour Demain», Mohamed Moustapha Diagne/Magatte Ngom pou r la Coalition GOR et Alassane Cissé pour la «Coalition Domou Rewmi» ont mis en place un «cadre politico-citoyen» dénommé Front social et républicain (Fsr). Un regroupement de trois coalitions qui se veut «inclusif et s’ouvre à toutes les forces vives de la nation notamment à toutes les forces politiques et citoyennes», selon un communiqué. Le Fsr qui compte organiser une tournée nationale à partir du 1er septembre pour décliner un plan d’actions dont la première activité est d’aller à la rencontre des leaders de l’opposition, de la société civile, de syndicats, d’associations de femmes en perspective des élections législatives.
Lutte contre l’émigration clandestine Les assurances de Diomaye au Premier ministre espagnol
Après la Mauritanie où il s’est entretenu avec le Président Ghazouani, le Premier ministre de l’Espagne a été reçu hier par Diomaye. Au cœur des échanges entre les deux hommes, l’émigration clandestine, principal objet d’ailleurs de la tournée africaine de Pedro Sanchez. Sur la lutte contre la résurgence de ce phénomène et son lot de morts, le chef de l’Etat sénégalais a donné des assurances à son hôte. «Nous sommes préoccupés par les départs massifs à partir des côtes sénégalaises avec l’Espagne comme destination. Le gouvernement du Sénégal, sous la conduite du Premier ministre, travaille sur les voies et moyens de stopper les vagues de départs clandestins», a-t-il promis. Il a aussi assuré que le Sénégal «continuera de lutter contre la migration irrégulière avec ses partenaires, dont l’Espagne». Avant de rappeler que la collaboration entre Dakar et Madrid reposait sur des «valeurs partagées d’attachement à la démocratie et à la promotion et au respect des droits de l’homme et d’engagement pour la paix au niveau mondiale et pour la sécurité internationale».
Affaire de la bande de filaos à Guédiawaye La Cour suprême rejette le recours de l’Aje
Après deux renvois, la Cour suprême a finalement tranché ce jeudi 29 août 2024. Elle a rejeté le recours pour excès de pouvoir contre le déclassement de la bande de filaos de Guédiawaye. Mamadou Lamine Diagne, directeur exécutif de l’Association pour la justice environnementale (Aje) se dit surpris mais attend surtout la décision et les motifs de cette décision. Joint au téléphone, l’écologiste affirme qu’au cours de l’audience, les juges ont pourtant souligné les conventions de protection de la nature ratifiées par le Sénégal et constaté les dégâts dans la forêt classée et puis déclassée, une bonne partie. Mais la chambre administrative n’a pas donné une suite favorable à leur requête. L’association ne compte pas jeter l’éponge soutient le directeur de l’Organisation écologique. Aje va apprécier les motifs du rejet pour définir une ligne de conduite dans les jours à venir.
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL A DIOMAYE UNE DISSOLUTION DE L’ASSEMBLEE NATIONALE NE POURRAIT INTERVENIR AVANT LE 12 SEPTEMBRE
Au cas où le président de la République déciderait de dissoudre l’Assemblée nationale, il ne pourrait le faire qu’à partir du 12 septembre. Hier, dans la soirée, des informations circulaient comme quoi le président de la République aurait obtenu l’autorisation du Conseil Constitutionnel pour dissoudre l’Assemblée Nationale. « Une énorme confusion » réajuste le ministre porte-parole de la Présidence Ousseynou Ly joint dans la soirée par la Rédaction du Témoin. « Il faut éviter l’amalgame. Dans notre corpus juridique et constitutionnel, il n’est prévu nulle part une disposition qui dit que le Conseil Constitutionnel autorise un Président de la République à dissoudre une Assemblée nationale » reprécise Ousseynou Ly. La saisine du président de la République au Conseil Constitutionnel sur la question d’une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale était purement consultative. Le chef de l’Etat avait tout simplement demandé aux 7 Sages de le conseiller sur un délai de dissolution qui n’enfreint pas la loi. La réponse des 7 Sages a été que la bonne date est le 12 septembre 2024 qui correspond à la date d’installation de la 14 législature le 12 septembre 2022. Ce qui fera deux ans, jour pour jour à ce moment-là. Autrement dit, aucune dissolution ne peut intervenir avant le 12 septembre selon les 7 Sages. La seule obligation du chef de l’Etat prévue par la Constitution, c’est de recueillir conformément à l’art 87 de la Constitution l’avis du Premier ministre et le Président de l’Assemblée nationale sur sa décision de dissolution du Parlement. Voilà qui est clair…et qui va donner des cauchemars à certaines grandes gueules !
POLICE LA SU ET LA DIC CHANGENT DE PATRONS
Sous le régime dictatorial de Macky Sall, la Sûreté Urbaine de Dakar (Su) et la Division des investigations criminelles (Dic) faisaient partie des unités de police qui se sont le plus distingués dans la répression, les abus de pouvoir, la brutalité et la confiscation des libertés. Dans les meurtres et les tortures de manifestants pacifiques aussi, hélas. C’est d’ailleurs pourquoi, dès l’élection du président Bassirou Diomaye Faye, le peuple souverain n’a jamais cessé de réclamer des changements au niveau de la sécurité publique. Chose faite ! Car le ministre de l’Intérieur, le général Jean-Baptiste Tine, lui-même victime des menées complotistes des « sécurocrates du président Macky Sall, a relevé, hier, le tristement célèbre patron de la Su, le Commissaire Bara Sankharé alias Cobra. Le reptile est remplacé à ce poste stratégique par le commissaire Ismaïla Goudiaby précédemment en service à la Direction de la Police judiciaire. Le commissaire Adramé Sarr, lui, quitte la Dic et laisse sa place au commissaire El Hadj Baïty Sene. Le commissaire divisionnaire, Mamadou Tendeng qui a fait ses preuves à Thiès et à l’aéroport de Dakar-Yoff, en particulier, revient en force après une mission onusienne. Il est nommé commissaire central de Dakar. On lui souhaite la bienvenue dans la capitale !
POLICE LA CYBERSECURITE ET L’AEROPORT CHANGENT AUSSI DE PATRONS !
En dehors de la Su, de la Dic et du commissariat central de Dakar, d’autres services et unités de la Police sont aussi chamboulés dans cette première vague des nominations et affectations signées par le ministre de l’intérieur, Général et Dr Jean-Baptiste Tine : C’est ainsi que le commissaire de police divisionnaire Aïssatou Ndiaye, précédemment commissaire central de Thiès, est nommée adjointe au Directeur de la Sécurité publique ; le commissaire divisionnaire Moustapha Diouf, précédemment commissaire central de Saint-Louis, est nommé adjoint au directeur de la Police Judiciaire; le commissaire de police divisionnaire Hamady Baldé, précédemment adjoint au Directeur de la Sécurité publique, est nommé adjoint au Secrétaire Permanent du Comité Interministériel de Lutte contre la Drogue ; le commissaire de police divisionnaire Waly Camara, précédemment en détachement à la Direction Générale des Douanes, est nommé Commissaire Spécial de l’Aéroport ; le commissaire de police divisionnaire Souleymane Ba, précédemment Conseiller Technique au renseignement à la Direction Générale de la Police nationale, est nommé Commissaire central de Kaolack ; le commissaire de police divisionnaire El Hadj Cheikh Dramé, précédemment commissaire central de Dakar, est nommé adjoint au Directeur de la Police de l’Air et des Frontières ; le commissaire de police principal Adramé Sarr, précédemment Chef de la Division des Investigations Criminelles, est nommé adjoint au Directeur des Ressources humaines — un placard ! — ; le commissaire de police principal Babacar Sarr, de retour d’une mission Onusienne, est nommé commissaire central de Tambacounda ; le commissaire de police principal Safiétou Mbaye, précédemment Conseiller Technique en sécurité du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est nommée Commissaire central de Thiès; le commissaire Mamadou Lamarana Diallo, précédemment Commissaire central de Rufisque, est nommé Commissaire central de Saint-Louis ; le commissaire de police principal Mame Ndéo Sene, précédemment adjointe au Secrétaire Permanent du Comité Interministériel de Lutte contre la Drogue, est nommée adjointe au Directeur de la Police des Etrangers et des Titres de Voyage. Enfin, le Commissaire de police principal Jean Mané, précédemment en service au Cadre Interministériel de Coordination des Opérations de lutte anti- terroriste, est nommé adjoint au Directeur du Groupement mobile d’Intervention.
POLICE LE CORPS URBAIN DE DAKAR CHANGE DE COMMANDANT
Le commissaire de police Demba Ngagne Tine, précédemment Commissaire urbain de Richard-Toll, est nommé Commissaire central de Rufisque; le commissaire de Police Ndiaga Ka, précédemment en service au Groupement Mobile d’Intervention et Commandant le Groupement Opérationnel de Saint-Louis, est nommé Commandant du Groupe Opérationnel de Dakar ; le commissaire de police Pape Mamadou Djidiack Faye, précédemment en service à la Direction de l’Automatisation des Fichiers, est nommé Chef de la Division Cybersécurité ; le commissaire de police Idrissa Thiandoum, précédemment en service au Groupement Mobile d’Intervention et Commandant du Sous-groupe Opérationnel Dakar Banlieue, est nommé Commandant du Corps urbain du Commissariat central de Dakar ; le commissaire de police Moustapha Ndao, de retour d’une mission Onusienne, est nommé Commandant du Sous-groupe Opérationnel Inter-gamette ; le commissaire de police Babacar Mbengue, précédemment adjoint au Commandant du Groupe Opérationnel de Thiès, est nommé commandant du sous-groupe Opérationnel Dakar Centre-ville; le commissaire de police Ousmane Dabo, précédemment en service au Groupement Mobile d’Intervention et Commandant du Sous-groupe Opérationnel Inter-gamette, est nommé Commandant du Sous-groupe Opérationnel Dakar Banlieue.
CRASH AIR FRANCE (1960) LE PRESIDENT DIOUFL’AVAIT ECHAPPE BELLE !
Dans son édition d’hier, « Le Témoin » est revenu sur le 64e anniversaire la disparition du poète David Diop dans le crash du vol n° 343 d’Air France au large de Dakar. C’était le lundi 29 août 1960. Nous avions également publié de larges extraits du rapport du Bureau français d’enquêtes et d’analyses (Bea) pour la sécurité de l’aviation civile sur le crash consécutif à de mauvaises conditions techniques et météorologiques (fortes pluies). Dès la parution de notre édition, de nombreux lecteurs ont réagi pour nous « féliciter » à propos de cet article. Nos « vieux » lecteurs nous rappellent aussi que l’ancien président Abdou Diouf avait échappé à ce crash. Car ce jour-là, le président Abdou Diouf, alors étudiant, devait revenir au Sénégal à la fin de ses études et avait acheté un billet d’avion à cette fin. C’est son ami Habib Thiam qui lui avait conseillé de renoncer à prendre le vol du jour (n° 343 d’Air France) qui devait rallier Dakar en le suppliant de prendre le bateau. Abdou Diouf avait fini par céder à la demande pressante de son ami et avait voyagé par la voie maritime. L’appareil avait décollé et, à son approche de Dakar, était tombé dans les eaux de l’océan Atlantique avec à son bord, entre autres passagers, un illustre poète, David Diop. De même qu’un certain Mohamed Thiam alias Baba qui était le jeune frère de l’ancien Premier ministre Habib Thiam.
AFFAIRE BOFFA OUMAR AMPOI BODIAN ACQUITTE, LA PERPETE CONFIRMEE POUR RENE CAPAIN
Le procès en appel de la tuerie de Boffa Bayotte a rendu son verdict ce jeudi 29 août 2024. Le journaliste René Capain Basséne et le postier Oumar Ampoye Bodian ont fait face à la cour pour le verdict ... Oumar Ampoi Bodian a été acquitté. Pour René Capain Bassene, la cour a confirmé le verdict en première instance, c’est à dire la réclusion criminelle à perpétuité. Le journaliste a 15 jours pour interjeter appel. Les deux étaient poursuivis pour 14 chefs d’inculpation, dont association de malfaiteurs, assassinat, participation à un mouvement insurrectionnel et détention d’armes à feu sans autorisation. René Capin et Omar Ampoi Bodian avaient nié toute implication lors de ce procès en appel et leurs conseils Maitre Ciré Cledor Ly, Me Gaby Sow, Me Maubert Diatta et Me Kaoussou Kaba Bodian avaient dans leurs plaidoiries tenté de démontrer l’innocence de leurs clients. Pour rappel, les faits pour lesquels ils comparaissaient en même temps que d’autres prévenus avaient fait 14morts, tous des bûcherons froidement abattus dans la forêt des Bayottes, le 06 janvier 2018.