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7 avril 2025
Media
LES CONSEQUENCES DE LA SUSPENSION DE L’AIDE PUBLIQUE AMERICAINE A LA UNE DE LA PRESSE
Les parutions de ce lundi dissèquent la décision de la nouvelle administration américaine de suspendre l’aide publique de son pays et l''impact de cette nouvelle sur les projets de développement du Sénégal
La décision de la nouvelle administration américaine de suspendre l’aide publique de son pays compte parmi les sujets les plus en exergue dans la livraison de mardi de la presse quotidienne dont plusieurs titres reviennent sur l’impact de cette nouvelle sur les projets de développement du Sénégal.
Selon Sud Quotidien citant le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko, un projet de l’Etat du Sénégal, financé par les Etats-Unis d’Amérique, « à plus de 500 millions de dollars (plus de 300 milliards de francs CFA), fait partie du lot des programmes impactés par le gel de l’aide publique américaine décidé par Donald Trump ».
Cette décision « ne manque pas d’impacter le Sénégal », a souligné Sud Quotidien. Les « coupes sombres » décidées par le président américain concernent « de nombreux projets portant sur la santé ou le développement de l’agriculture », note le journal Le Quotidien.
Il insiste sur « le gel d’un programme américain du Millenium Challenge Account (MCA) qui concerne le financement de l’électrification, d’un montant d’environ 316 milliards FCFA (500 millions de dollars) ».
« Lutte contre le terrorisme, santé, industrie extractive, électricité…Trump chamboule tout et met plusieurs organisations – publiques et privées – dans l’embarras », fait observer le quotidien Enquête.
« Même s’il dit militer pour une politique souverainiste, le Premier ministre Ousmane Sonko regrette le blocage de près de 316 milliards de francs destinés à des programmes courants », relève Walfquotidien.
« Nous ne nous développerons jamais avec l’aide extérieure »
Source A évoque le même sujet. « Coup dur pour notre électricité », titre ce quotidien à sa une avant de rapporter des déclarations du chef du gouvernement sénégalais. « A travers l’appui sur l’électricité, explique Ousmane Sonko, nous recevions plus de 500 millions de dollars, soit plus de 319 milliards de francs CFA […] », avance-t-il.
Avec la décision prise par le président américain a décidé de suspendre le programme pour une durée de trois mois, « nous avons tout perdu […] », ajoute Ousmane Sonko. Mais le Premier semble écarter dans le même temps tout fatalisme. « Nous ne nous développerons jamais avec [l’aide extérieure] », assène-t-il à la une du quotidien L’info.
Dans des propos relayés par le quotidien 24 Heures, il pointe « la nécessité de mobiliser les ressources locales, d’encourager l’industrialisation et de renforcer les capacités nationales pour ne plus dépendre des aides étrangères ».
Si l’on en croit l’économiste Pape Demba Thiam, cité par le même journal, les choses risquent de se compliquer pour « beaucoup de dirigeants-bureaucrates-politiciens occidentaux et africains », « prisonniers d’un système économique qui ne pense plus et n’a plus les moyens de se penser ».
« Un désastre pour leurs populations, parce que Donald Trump est un redoutable stratège, Ceux qui essaient de le peindre en ‘farfelu’, n’ont jamais rien compris des nouvelles dynamiques géostratégiques du 21e siècle », alerte cet économiste.
Selon Walfquotidien, les « dégâts d’une guerre commerciale » que mènerait Trump pourrait toucher également le pétrole sénégalais, d’autant que les Etats-Unis vont faire les possibles pour baisser ou faire baisser les prix des produits pétroliers dont ils sont grandement dépendants.
« Niveler les conditions d’accès à l’eau potable »
Pour le reste de l’actualité, Source A signale que la question de l’indemnisation des personnes considérées comme des victimes des violences politiques enregistrées au Sénégal entre 2021 et 2024, continue de diviser jusqu’au sein de l’Assemblée nationale.
»Indemnisation ou assistance, l’argent qui sera distribué aux ex-détenus et autres familles des personnes décédées » suite à ces violences, »divise le Parlement sénégalais », fait remarquer Source A, évoquant les »avis divergents » des députés sur la question.
L’info pointe en particulier »la charge foudroyante » du député Mbaye Dione de l’opposition, lequel »s’est joint au concert de désapprobation, en publiant un texte au vitriol. »Levée de boucliers », peut-on aussi lire, sur le même sujet, à la une du quotidien L’As.
La décision du gouvernement d’accorder une enveloppe de 5 milliards de francs CFA en guise d’assistance financières aux ex-détenus et autres victimes des manifestations politiques de la période 2021-2024 »semble souiller la loi d’amnistie souhaitée par [le Premier ministre Ousmane] Sonko et Cie », écrit L’As.
Le Soleil s’intéresse aux investissements engagés par l’Etat dans le domaine de l’hydraulique, à travers le Projet d’approvisionnement en eau potable en milieu rural, dont la deuxième phase des travaux a été lancée par le Premier ministre, hier lundi, dans le département de Kébémer.
»L’eau de l’équité », affiche le quotidien Le Soleil, selon lequel ce projet d’approvisionnement en eau »vise à niveler les conditions d’accès à l’eau potable entre le milieu rural et le milieu urbain ».
LE RESTIC PLAIDE POUR UNE REFORME URGENTE DU CNRA ET DE LA CDP
Le Rassemblement des entreprises du secteur des Technologies de l’Information et de la Communication soutient l’initiative du ministre de l’Économie numérique de mettre en place une nouvelle autorité de régulation des médias et des réseaux sociaux
Le Rassemblement des entreprises du secteur des Technologies de l’Information et de la Communication soutient l’initiative du ministre de l’Économie numérique de mettre en place une nouvelle autorité de régulation des médias et des réseaux sociaux avant la fin de l’année. L’organisation appelle également à une réforme urgente de la Commission des Données Personnelles, qui ne répond plus aux enjeux du numérique et de la cybersécurité, notamment avec l’augmentation des cyberattaques et la gestion des données sensibles, lit-on dans un communiqué du RESTRIC.
Avec l’essor de la presse électronique, des réseaux sociaux et des sites d’information, un tournant majeur a été opéré dans le paysage médiatique. En effet, selon les statistiques, plus de 75 % des audiences, toutes plateformes confondues, et 55 % en Afrique, dont le Sénégal, s’informent désormais à travers ces moyens numériques : « Un marqueur irréversible dans la presse et les médias partout à travers le monde et ici en Afrique avec la pénétration fulgurante d’internet même en zone rurale » Ce phénomène a profondément modifié la manière dont les informations sont diffusées et consommées. Aussi, Le RESTIC attire également l’attention sur la cybersécurité, avec la montée des cyberattaques qui constituent une menace croissante. Selon Business Africa, en 2023, l’Afrique a enregistré le plus grand nombre de cyberattaques hebdomadaires, toutes régions confondues : « L’Afrique est très vulnérable et investit trop peu dans la cyberdéfense et la cybersécurité, d’où l’urgence d’adapter et de mettre à jour nos législations sur les données personnelles dans le cloud notamment ». Cette situation a été renforcée par une augmentation de 70 % des cyber-extorsions touchant les entreprises, selon Security Navigator 2024.
LA NECESSITE D’UNE CONCERTATION ELARGIE
En outre, le RESTIC souligne l’importance d’une concertation élargie avec toutes les parties prenantes du secteur des médias afin de garantir que la réforme soit inclusive et bien adaptée aux besoins réels : « Le RESTIC espère que la concertation sera élargie à toutes les parties prenantes du secteur afin que le processus soit le plus inclusif possible… », précise la note. Par ailleurs, le RESTIC rappelle « l’impérieuse nécessité d’accélérer la refonte de la Commission des Données Personnelles, qui ne correspond plus aux mutations en cours dans le numérique et le digital avec l’intelligence artificielle en ligne de mire » souligne le communiqué. « Ceci est d’autant plus urgent que des centres de données privés s’installent dans nos pays au Sénégal dans un contexte de menace sur les données sensibles hébergées dans ces data centers et les cyberattaques de plus en plus récurrents avec un monde très interconnectés », conclut la note du RESTIC.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 4 FEVRIER 2025
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil
Meurtre d’un Sénégalais en Espagne
Un Sénégalais du nom de Yamar Diop résidant à Thiaroye azur a été assassiné, il y a 4 jours, en Espagne plus précisément à Barcelone. En effet, Yamar Diop, âgé de plus de 40 ans, résidait en Espagne depuis quelques années. Auparavant, il vivait au Maroc avant de décider d’aller en Espagne pour tenter l’aventure. Il a été assassiné à la suite d’un règlement de comptes, selon nos informations, mais le vrai mobile du crime n’est pas encore connu. Sa famille et la cité de Thiaroye azur sont dans une grande tristesse.
Un mort et un blessé grave dans un accident à Niémeniké
Un camion gros-porteur a dérapé, samedi, à Niémeniké, un village de la commune de Tomboronkoto, tuant une personne et blessant une autre dont l’état est jugé grave, a-t-on appris d’une source sécuritaire. L’accident est survenu aux environs de 11 heures au village de Niéméniké sur la route nationale (RN7) dans la commune de Tomboronkoto. Le camion gros-porteur qui roulait à vive allure a dérapé avant de tuer une personne, a dit la source sécuritaire, citant les témoins trouvés sur les lieux. La personne blessée a été évacuée au poste de santé de Mako. Le corps sans vie a été acheminé à la morgue de l'hôpital régional Amath Dansokho par les sapeurs-pompiers. Les populations ont organisé une manifestation de protestation après l’accident.
Bilal Diatta livre sa version sur l'incident au Grand Théâtre
Le maire de Keur Massar Sud est sorti de sa réserve suite à l'incident qui s'est produit vendredi dernier lors du concert des légendes du Hip hop. Face à la presse, Bilal Diatta dénonce la manipulation politique qui a suivi cette affaire. Selon l'édile de Keur Massar Sud, l'ancien maire de Dakar est dans la victimisation. «Je n'avais pas prévu de venir au concert. Mais c'est à la dernière minute qu'on m’a informé que Barthélémy Dias a acheté des tickets et a rempli la salle pour huer les responsables du Pastef. Je ne veux pas voir qu'on humilie les gens du projet. Malheureusement, beaucoup de gens sont dans l'émotion», se dédouane le maire de Keur Massar Sud. Il dénonce, en outre, la réaction de certains de ses camarades du Pastef qui lui impute la responsabilité. «Nous devons changer de démarche. Nous devons être solidaires entre nous. Malheureusement je vois qu’il y a des gens qui sont dans Pastef, qui profitent de ces genres d'occasions pour tirer sur leurs camarades. Hier c'était Abass Fall, Birame Soulèye Diop et aujourd'hui c'est Bilal Diatta», fulmine-t-il, invitant ses camarades à refuser d'être entraînés dans les manipulations politiques
Des cantines du marché de Kaolack ravagées par un incendie
Un violent incendie s’est déclaré, samedi dans la soirée, au marché «Guédj» de Kaolack, ravageant plusieurs cantines, a appris l’Aps de source sécuritaire. Les sapeurs-pompiers de la 31e compagnie d’incendie et de secours se sont mobilisés jusque tard dans la nuit pour parvenir à éteindre le feu aux environs d’une heure du matin. Les circonstances de ce sinistre ne sont pas encore connues. Les éléments du commissariat de la ville qui se sont dépêchés sur les lieux ont ouvert une enquête.
Les jeunes s’engagent dans la lutte contre les Mtn
En partenariat avec Basket-ball Africa ligue (Bal), Speak Up Africa, a organisé samedi un panel sur les maladies tropicales négligées (MTN). D'après la directrice Speak Up Africa, Yacine Djibo, cette initiative répond à l'appel mondial «Unir,Agir, Éliminer». Elle permet d'impliquer les jeunes afin de repousser les frontières de la lutte contre les MTNen mobilisant une coalition diversifiée de porte-voix. La campagne « Aller plus loin» mobilise un large éventail d'acteurs - artistes, athlètes et personnes touchées par les MTN - avec une attention particulière portée aux femmes et aux jeunes. Elle vise à construire un mouvement communautaire avec trois objectifs principaux : faire des MTN une priorité dans l'agenda sanitaire, augmenter les investissements et développer des solutions centrées sur les personnes et leurs communautés. Cette initiative est cruciale alors que plus d'un milliard de personnes dans le monde sont touchées par ces maladies évitables et traitables, le continent africain supportant à lui seul 40% de cette charge. Pour la directrice exécutive, la Journée mondiale des MTN, célébrée le 30 janvier de chaque année, a été l'occasion de célébrer les progrès réalisés. Car 22 Nations africaines ont déjà éliminé au moins une MTN. Le monde est maintenant à mi-chemin de l'objectif de la feuille de route 2030 de l'OMS sur les MTN, visant l'élimination d'au moins une MTN dans 100 pays d'ici 2030.
Le Cored quitte la présidence de la CAP
Fin de mission du Conseil pour l'Observation des Règles d'éthique et de déontologie dans les médias (CORED) à la présidence de la coordination des associations de presse (CAP). Ainsi le Cored invite les autorités, les institutions étatiques et les partenaires à envoyer désormais leurs correspondances directement aux responsables de chacune des associations faitières, membres de la CAP. L’organe rappelle dans un communiqué que c'est après la rencontre de Toubab Dialaw portant sur la préparation des Assises nationales des médias en octobre 2023 qu’elle a été désignée pour assurer le Secrétariat, avec le syndicat des professionnels de l'information et de la communication du Sénégal (SYNPICS). C'est pourquoi le président du Cored s'est retrouvé de fait, à coordonner les activités de la CAP liées à ces assises nationales des médias.
Diomaye tente une médiation en RDC
Le Président Diomaye aux sapeurs-pompiers pour éteindre le feu en RDC. Le chef de l’Etat a eu des entretiens téléphoniques avec les Présidents Paul Kagamé et Félix Tshisekedi sur la situation préoccupante à l’Est de la RDC. Diomaye voulait s’enquérir de la tournure des événements et explorer les voies d’un dialogue franc pour une paix durable dans la région. Il indique que le Sénégal reste engagé pour la stabilité et la sécurité en Afrique et dans le monde.
Arrestation de A. Ndiaye devant le domicile familial de Sonko
Les éléments du Poste de police de Yamatogne à Ziguinchor viennent de procéder à l’arrestation du sieur A Ndiaye devant le domicile familial du Premier ministre Ousmane Sonko aux HLM Néma de Ziguinchor. Selon des sources de Atlanticactu. Com proches de la famille, l’individu s’est présenté devant la maison aux environs de 16 heures à bord de son véhicule. À la surprise générale du voisinage, l’homme qui est bien connu, s’est mis à insulter nommément le Premier ministre ainsi que les membres de sa famille. Dans ses propos, le nommé A. Ndiaye présenté comme Ingénieur Polytechnicien, a accusé Ousmane Sonko d’être à l’origine des maux que traverse la société dans laquelle il travaille. Malgré l’intervention des voisins et passants qui lui demandaient de se retirer et de mettre fin au spectacle qu’il offrait à la foule devenue menaçante, A. Ndiaye était comme pris par le démon. Des policiers alertés sont intervenus pour le conduire au Commissariat Central de Ziguinchor, le sauvant d’un lynchage public. Aussitôt avisé, le procureur a demandé l’ouverture d’une enquête.
81 citoyens sénégalais en détresse expulsés d’Algérie
L’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (Adha) est préoccupée par les conditions de vie de 81 citoyens sénégalais expulsés d’Algérie. Ces migrants sont actuellement bloqués dans des camps de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) au Niger ainsi que dans des zones désertiques proches des frontières algériennes. Ces personnes, confrontées à des conditions de vie extrêmes et inhumaines, indique l’organisation, réclament leur rapatriement et leur réinsertion dans leur pays d’origine. Selon la même source, au camp d’Assamaka au Niger, 33 Sénégalais, présents depuis le 4 décembre 2024, vivent dans des conditions dégradantes. À Arlit, 14 compatriotes, dont une femme accompagnée de ses deux enfants, sont dans une situation critique après avoir passé plus de deux mois dans le camp d’Assamaka avant d’être transférés. A 50 km de Niamey, 35 Sénégalais expulsés d’Algérie survivent depuis près de six mois dans des conditions précaires, bien que l’OIM ait annoncé leur rapatriement pour le 4 février 2025, indique l’Ahda.
LE DEBAT SUR L’INDEMNISATION DES VICTIMES DES MANIFESTATIONS POLITIQUES A LA UNE DE LA PRESSE
Les parutions de ce lundi relatent Le débat suscité par la décision des autorités d’accorder des compensations financières à des citoyens considérés comme des victimes des violences politiques enregistrées au Sénégal entre 2021 et 2024
Le débat suscité par la décision des autorités d’accorder des compensations financières à des citoyens considérés comme des victimes des violences politiques enregistrées au Sénégal entre 2021 et 2024 fait partie des sujets les plus en vue dans la livraison de lundi de la presse quotidienne.
« De chèques et des questions », titre bien à propos le journal Le Quotidien, qui relaie l’opinion selon laquelle l’Etat devrait passer par la voie judiciaire « pour procéder à l’indemnisation des victimes des violences politiques de mars 2021 à février 2024 ».
L’ancien juge Ibrahima Hamidou Dème par exemple, dont les propos sont repris par Le Quotidien, fait partie des personnalités qui défendent cette position. Il observe que « le soutien à un homme politique ne doit pas faire bénéficier des privilèges de nature à rompre l’égalité des citoyens devant la loi ».
Le député Abdou Mbow de l’opposition, cité par le même journal, pose une question qui peut fâcher : « Pourquoi n’indemniser que ceux qui ont soutenu [Ousmane Sonko, l’actuel Premier ministre alors leader de l’opposition], avec l’argent de tous les Sénégalais ? ».
« Les casseurs indemnisés, les FDS zappées »
Le député Amadou Ba du parti Pastef au pouvoir répond, par le même canal, à toutes ces interrogations. « Les familles endeuillées [suite aux violences politiques de 2021-2024] vont recevoir une assistance, pas une indemnisation », tient-il à préciser.
Mais rien n’y fait, « tous râlent », constate Source A. « Le Sénégal pays des paradoxes », titre Tribune avec de l’ironie, avant de préciser sa pensée : « Les casseurs indemnisés, les FDS blessés lors [de ces violences politiques] zappées, les investisseurs oubliés », mentionne le journal.
Le quotidien L’info note que « aussi bien dans la forme que dans le fond, les mesures du gouvernement sont contestées [sur cette question], par des victimes, notamment des ex-détenus, ainsi que des acteurs politiques et de la société civile ».
« Les FDS, les parents pauvres », affiche le quotidien Enquête avec une petite pensée pour la situation des forces de défense et de sécurité. « Souvent présentées comme les mauvais et les méchants, les hommes de main de politiciens sans foi ni loi », policiers et gendarmes « prennent de plus en plus la parole et laissent apparaître leur galère et leur amertume », écrit le journal.
Dans ce contexte, Vox Populi pointe un « défi titanesque » que l’opposition est appelée à surmonter, à savoir « fédérer ses différentes sensibilités au sein d’un front pour faire face au régime Pastef », le parti au pouvoir. Source A évoque sur cette question la position du dernier Premier ministre de l’ancien président Macky Sall. « Le ‘oui, mais’ de Amadou Ba et Cie », lit-on à sa une.
« Le vol de bétail nourrit la criminalité »
Le Soleil et Walfquotidien reviennent sur la décision du chef de l’Etat d’observer une pause dans l’organisation de la Journée nationale de nettoiement « Setal Sunu Rew », qui se déroule le premier samedi de chaque mois.
Bassirou Diomaye Faye, présidant la 9e édition ce samedi à Guédiawaye, dans la grande banlieue dakaroise, « a annoncé qu’une réflexion est en cours pour avoir un nouveau format dans l’organisation de cette initiative », rapporte Le Soleil.
« Diomaye range son balai », titre Walfquotidien. « Pause des journées Setal Sunu Rew. Après neuf mois, les nouvelles autorités, flairant sans doute l’enthousiasme décroissant des populations, ont décidé de suspendre ces coups de balai présidentiels qui cherchaient à prêcher par l’exemplarité », peut-on lire dans les colonnes de cette publication.
Le quotidien Les Echos révèle, concernant le départ des troupes françaises présentes au Sénégal, que « trois emprises ont déjà été vidées », sachant que tous les militaires français doivent quitter le pays « en septembre au plus tard ».
Sud quotidien ouvre sur « le cercle vicieux » du vol de bétail, un phénomène « à l’origine de pertes annuelles estimées à 2 milliards de FCFA », qui « alimente la commercialisation incontrôlée de la viande destinée à la consommation ». Il « nourrit également la criminalité dans la sous-région minée par une insécurité grandissante », informe le journal.
LE CORED ANNONCE SON RETRAIT DE LA PRESIDENCE DE LA CAP
Le 1er février 2025, le Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie dans les Médias (CORED) a annoncé son retrait de la présidence de la Coordination des Associations de Presse (CAP).
Le 1er février 2025, le Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie dans les Médias (CORED) a annoncé son retrait de la présidence de la Coordination des Associations de Presse (CAP). Le CORED invite désormais les autorités et institutions à adresser directement leurs correspondances aux responsables de chaque association membre de la CAP. Ce retrait fait suite à son rôle dans l’organisation des Assises nationales des médias en 2023, où il avait assuré le secrétariat aux côtés du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS), ce qui l’avait conduit à coordonner les activités de la CAP pendant cette période.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE LUNDI 3 FEVRIER 2025
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