KEEMTAAN GI – SURENCHÈRES
On étouffe, on suffoque. Bien entendu, le climat qui prévaut rend l’air si délétère dans ce charmant pays qui tire la langue aux experts du réchauffement climatique. Déjà, les conséquences de nos errements se font ressentir avec les crues du fleuve Sénégal. Et depuis quelque temps, en plus de l’agitation hystérique et la surenchère de quelques acteurs de la politique, on assiste à une véritable séance de catharsis sur les turpitudes d’un mec, habitué à tabasser ses épouses. Pauvre goujat ! Une femme, on la chérit, la cajole, et si l’envie de la corriger vous agite, il faudra alors le faire avec des fleurs. D’autres diront avec des billets de banque. L’essentiel étant de faire preuve de romantisme qui a tendance à déserter le cœur des humains, lesquels sont devenus si irascibles. Les nerfs à fleur de peau à quelques jours de l’ouverture de la campagne électorale, il nous faut procéder à une introspection. L’urgence, c’est de pacifier l’espace politique et le rendre moins conflictuel. Les médias, qui auraient dû participer à favoriser un climat de paix, font plutôt monter la tension. En ces moments de la vie politique, il nous faut irriguer la pensée pour changer nos comportements. Celle-ci reste une belle nourriture. Elle participe à la construction de l’intellect. Elle alimente aussi l’esprit, l’irrigue de belles dispositions et l’agrémente de mille et une senteurs cognitives. Cette belle substantifique moelle contribue à l’éclosion d’une citoyenneté responsable, entreprenante, dynamique. Elle élève un pays dont elle forme les meilleurs fils et filles de manière que, outre leur compétence, ils soient animés seulement de patriotisme pour contribuer à son développement. C’est justement ce qui manque et empêche notre développement économique depuis des décennies. Il est temps de taire nos querelles politiques et trouver des compromis à nos différences. Si bien sûr notre attachement à ce pays est de le voir emprunter le chemin qui mène à l’émergence que nous promettait l’autre. Trop de tiraillements nous éloignent de l’essentiel. KACCOOR BI - LE TEMOIN
CRUES DES FLEUVES SENEGAL ET GAMBIE LE PRESIDENT DEMANDE UNE MOBILISATION ACCRUE DU GOUVERNEMENT
Hier en Conseil des ministres, dans le cadre du suivi de la situation des crues exceptionnelles des fleuves Sénégal et Gambie, le Chef de l’Etat est revenu sur sa visite à Bakel, le samedi 19 octobre 2024, pour manifester la solidarité de la Nation aux populations sinistrées pour les crues exceptionnelles du fleuve Sénégal. Il a demandé au Gouvernement, dans l’immédiat, de mettre en œuvre un Programme consolidé de résilience et de solidarité dont la phase d’urgence est dotée d’une enveloppe de huit (8) milliards de fcfa pour apporter une assistance rapide et efficace aux populations sinistrées et déplacées des localités touchées, en particulier dans les départements de Bakel, Podor, Dagana, Matam et Kanel. Il a invité le Premier ministre à veiller, avec les ministères concernés, à l’exécution des actions préventives et mesures d’accompagnement requises afin d’organiser, sous la supervision et la coordination des autorités administratives, l’assistance adéquate aux populations dans toutes les localités sinistrées. Le Président de la République a souligné que l’ampleur des crues appelle à une vigilance permanente de l’Etat et à un sens de l’anticipation sur la problématique du relogement durable des populations ainsi qu’à la réorganisation des activités agricoles, économiques, sociales et scolaires dans les localités impactées par les crues et débordements des fleuves Sénégal et Gambie. Dès lors, les services de l’Etat et les Forces de Défense et de Sécurité, doivent être davantage mobilisés dans les zones fortement touchées comme les villages du « Dandé Maayo » dans la région de Matam et les localités actuellement en mode « alerte précoce » comme la ville de Saint-Louis et les villages des départements de Dagana et Podor.
CAMPAGNE ELECTORALE BASSIROU DIOMAYE FAYE LANCE UN APPEL POUR UN BON DEROULEMENT
Evoquant la campagne électorale pour les élections législatives du 17 novembre 2024 qui s’ouvre le samedi 26 octobre à minuit, le Président de la République a lancé un appel à tous les citoyens et aux acteurs politiques en vue d’un bon déroulement de la campagne électorale dans la paix, le sens des responsabilités et de l’intérêt supérieur de la Nation conformément aux lois et règlements. Il a demandé au Gouvernement de déployer les moyens nécessaires pour le bon déroulement de la campagne électorale et des élections législatives sur l’étendue du territoire national et à l’étranger. A ce propos, il a exhorté le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à accorder une attention particulière au cas spécial des zones sinistrées par les crues.
LEGISLATIVES AMADOU BA RETIRE SA LISTE DE DAKAR AU PROFIT MACKY SALL ET KHALIFA SALL
La coalition Jam Ak Jariñ de Amadou Bâ retire sa liste dans le département de Dakar pour soutenir l’inter coalition « Sam Sa Kaddù / Takku Wallu ». L’information est confirmée par la mandataire de la coalition Jam Ak Jariñ, Zahra Iyane Thiam : « effectivement, pour ces élections législatives du 17 novembre 2024, la coalition Jam Ak Jariñ de Amadou Ba a décidé de retirer sa liste départementale de Dakar pour soutenir la liste de l’inter coalition Samm Sa Kaddu, avec PUR et Khalifa Sall et de Takku Wallu Sénégal, dirigée par l’ancien président Macky Sall », a-t-elle soutenu.
LEGISLATIVES LE PUR DEMENT TOUT RETRAIT DE SAMM SA KADDU…
Le Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) dit avoir constaté avec «regret» des rumeurs faisant état de sa sortie de la coalition SÀMM SA KADDU. Le PUR dément formellement cette allégation et informe l’opinion qu’il «reste ancré dans la coalition SAMM SA KADDU, en tant qu’un des membres fondateurs.» Par conséquent, il a invité les militants et sympathisants «à faire bloc et rester engagés et mobilisés pour une campagne électorale réussie et une victoire éclatante au soir du 17 novembre 2024.» Le PUR a profité de l’occasion pour apporter son soutien à Bougane Gueye Dany détenu à Tambacounda et demande sa «libération immédiate.» Le PUR a aussi invité l’ensemble des acteurs politiques du pays, de tout bord que ce soit, à «œuvrer pour des élections transparentes et apaisées pour l’intérêt supérieur de la nation». …
ET REWMI D’IDRISSA SECK POUR PASTEF
Tout comme Rewmi d’Idrissa Seck a été secoué par des rumeurs annonçant son soutien à la liste de Pastef. Cette information a été totalement démentie par Reew Mi à travers son Secrétaire général Matar Seye. « Des rumeurs font état d’un supposé soutien du Parti Reew Mi à la liste de Pastef pour les législatives du 17 novembre 2024. Le Parti Reew Mi dément formellement ces allégations qui ne sont que pures affabulations » souligne le SG de la formation politique du président Idrissa Seck.
LIVRE SUR «LA CASAMANCE AUTONOME…» 4 VENTS DU SENEGAL S’EN LAVE LES MAINS, KARTALA DEPLORE LA TOURNURE
La librairie Aux 4 vents du Sénégal a annoncé hier l’annulation de la cérémonie de présentation du livre « L’idée de la Casamance autonome, Possibles et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal », qui était prévue à Dakar, le 26 octobre 2024.Tandis que depuis Paris, les éditions de diffusion Kartala ont aussi décidé d’annuler la présentation de l’ouvrage. Les éditions Kartala ont regretté profondément l’instrumentalisation politique d’un ouvrage scientifique par des personnes qui n’ont pas manifestement pris connaissance de son contenu Le livre de Séverine Awenengo Dalberto, historienne chargée de recherches au CNRS à l’Institut des mondes africains (IMAF) est le fruit dit-on, de vingt ans de recherches rigoureuses menées par une historienne de renom, reconnue par ses pairs au sein de la communauté académique. Il faut noter que l’annonce de la présentation de cet ouvrage avait suscité l’indignation chez certains acteurs politiques notamment l’Alliance pour la République qui estimaient que ce sujet « était déjà dépassé ». Mais aussi, que cela mettra en péril l’unité de la nation sénégalaise. Certains sont allés même jusqu’à regretter le mutisme des nouvelles autorités. Ces derniers ont-elles entendu cette alerte ? En tout cas l’annulation de la présentation du livre donne l’impression que les autorités ont entendu les requêtes de désapprobation de l’ouvrage.
REFORMES BUDGETAIRES CHEIKH DIBA RASSURE LE VICE-PRESIDENT DE LA BANQUE MONDIALE OUSMANE DIAGANA
Dans le cadre des rencontres bilatérales en marge des Assemblées nationales du FMI et de la Banque mondiale, la délégation sénégalaise, conduite par le Ministre des Finances et du Budget, M. Cheikh DIBA a rencontré le 21 octobre 2024, M. Ousmane Diagana, Vice-Président en charge de l’Afrique de l’Ouest et du Centre de la Banque mondiale. Cette rencontre a permis d’aborder les priorités stratégiques du Sénégal, notamment l’engagement en faveur de la transparence, illustré par la publication récente du rapport provisoire sur la gestion des finances publiques. À cette occasion, le Ministre des Finances et du Budget a réaffirmé la volonté du gouvernement sénégalais de mettre en œuvre les réformes stratégiques contenues dans le Nouveau référentiel pays : “Sénégal vision 2050” visant à assurer une croissance soutenue et durable, grâce à une meilleure mobilisation des ressources internes et à l’optimisation des dépenses publiques. Il a également souligné l’importance d’améliorer la gestion de la dette pour garantir sa soutenabilité tout en poursuivant les investissements essentiels au développement du pays. Les discussions ont également porté sur les défis énergétiques, notamment la transition vers un mix énergétique durable pour soutenir le développement du pays.
SALAIRE DES ASP LA DIRECTION GENERALE DEMENT TOUTE BAISSE ET MET FIN A CERTAINS CONTRATS
Le mercredi 22 octobre 2024, certaines sources en ligne ont rapporté une prétendue baisse des salaires des Agents de Sécurité de Proximité (ASP). Cependant, la Direction générale de l’Agence d’assistance à la Sécurité de Proximité a formellement démenti cette information dans un communiqué publié hier, affirmant que la mesure évoquée concerne uniquement des cadres sous contrat à durée indéterminée. Il s’agit notamment d’anciens directeurs, conseillers techniques et chefs de division, qui ont été remplacés dans leurs fonctions il y a plus de trois mois mais continuent de percevoir les salaires de leurs anciens postes, en invoquant des droits acquis. Face à cette situation, la Direction générale a proposé à ces cadres une renégociation de leurs contrats, afin que leur rémunération corresponde à leurs nouvelles fonctions. Toutefois, cette proposition a été refusée par les intéressés. En raison de l’impossibilité légale de rémunérer des cadres pour des postes qu’ils n’occupent plus et face à leur refus de renégocier, la Direction générale a pris la décision de mettre fin à leur collaboration, conformément aux dispositions légales en vigueur, renseigne le document. La Direction générale a également réaffirmé sa volonté de rester ouverte au dialogue et à la concertation dans l’intérêt supérieur de ses agents.
INTERSYNDICALE IMPOTS ET TRESOR
Une intersyndicale Impôts et Trésor verra le jour sous peu. C’est la décision issue des concertations menées entre le Syndicat Unique des travailleurs du Trésor (SUTT) et le Syndicat des agents des impôts et domaines (SAID). Selon le communiqué conjoint reçu à la rédaction, les deux entités syndicales engagées dans la défense des droits matériels et moraux des travailleurs de l’Administration fiscale et du Trésor à l’issue de concertations approfondies, ont décidé de conjuguer leurs efforts afin de mieux représenter et défendre leurs intérêts communs
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 24 OCTOBRE 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, EnQuête, L'As, Yoor-Yoor Bi, Le Quotidien, L'Observateur, Vox Populi, Le Soleil
CRISE À E MÉDIA INVEST, LE SYNPICS DÉNONCE LA STRATÉGIE DE LA DIRECTION
Le syndicat dénonce la décision de la direction d'E Média Invest de remplacer les grévistes par d’anciens collaborateurs, alors que ces derniers réclament cinq mois d'arriérés de salaire.
Le Bureau Exécutif National (BEN) du Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS) exprime son inquiétude face à la situation actuelle au sein de l’entreprise E Média Invest suite à la décision controversée prise par la direction de faire appel à d’anciens collaborateurs pour pallier l’absence des travailleurs en grève, qui réclament « légitimement le paiement de cinq mois d’arriérés de salaire ».
Un démarche perçue comme irresponsable par le SYNPICS, surtout dans le contexte où l’Inspecteur Régional du Travail de Dakar a récemment convoqué une réunion de conciliation entre les représentants du personnel et la Direction.
« En choisissant de recourir à des ex-collaborateurs, la Direction semble vouloir contourner le problème plutôt que de l’affronter de manière constructive » estime-t-il.
Le syndicat souligne que cette « stratégie ne fait qu’aggraver la situation en sapant la solidarité et la confraternité, des valeurs essentielles dans le secteur de l’information et de la communication ».
Bamba Kassé de soutenir que les travailleurs actuels, qui ont fait preuve de résilience en supportant plusieurs mois sans salaire, se demandent ce que la Direction peut offrir à ces nouveaux « intermittents » qu’elle ne soit pas en mesure de garantir à ses employés fidèles.
Le SYNPICS appelle donc la Direction de E Média Invest à « prendre ses responsabilités et à trouver une solution durable à cette crise », en respectant les droits et les engagements envers ses employés.
LES QUESTIONS AGRICOLES ET D’AUTRES SUJETS AU MENU DE LA PRESSE
Les quotidiens parus mercredi traitent principalement de sujets se rapportant à l’agriculture avec notamment la filière arachidière et le Domaine agricole de Sangalkam, à la politique avec l'idée d'un débat public entre Sonko et Amadou Ba
Dakar, 23 oct (APS) – Les quotidiens parvenus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) traitent principalement de sujets se rapportant à l’agriculture avec notamment la filière arachidière et le Domaine agricole de Sangalkam, à la politique avec l’idée d’un débat public entre Ousmane Sonko et Amadou Ba.
La filière arachidière ‘’en quête d’un second souffle’’, titre Sud Quotidien. Le journal souligne qu’ ‘’avec le désengagement de l’Etat à partir de 2000, la filière traverse une crise profonde caractérisée par une anarchie dans la commercialisation des graines’’.
‘’L’ouverture du marché aux exportateurs étrangers notamment les chinois a contribué à ce désordre. Conséquences : les unités locales de transformation peinent à collecter suffisamment de graines. Ce qui les plonge dans d’énormes difficultés’’, écrit Sud.
Le Soleil ouvre ses colonnes au ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Dr Mabouba Diagne.
‘’Mabouba Diagne défriche le terrain’’, met en une le journal, relevant que ‘’l’homme parle agriculture, respire élevage et rêve de souveraineté alimentaire. Le ministre en charge de grands portefeuilles a une idée de sa feuille de route pour relever peut être son dernier challenge +avant de mourir+ selon ses termes’’.
‘’Notre objectif est créer des coopératives agricoles dans les 557 communes du pays (…). Le Sénégal dépense 1070 milliards de FCFA pour importer des produits alimentaires. On s’attend à des productions record cette année en arachide”, affirme le ministre.
EnQuête s’intéresse au Domaine agricole de Sangalkam et parle de ”crime foncier sur les terres de l’Isra”. ”519 ha dépecés sans autorisation et 45 ha mystérieusement disparus. Des agents des Impôts et Domaines, des magistrats, des autorités religieuses dont un grand dignitaire lébou etc, parmi les bénéficiaires. Les locaux de la direction générale de l’ISRA cambriolés. Le dossier est entre les mains des nouvelles autorités’’, indique la publication.
Le Quotidien se fait écho de la réponse de l’ancien Premier ministre Amadou Ba à l’invitation d’Ousmane Sonko à un débat public sur la situation économique du pays. ‘’Moins de vingt-quatre heures après la proposition faite à lui par le Premier ministre et chef du parti Pastef, pour un débat, Amadou Ba a dit oui à Ousmane Sonko et lui laisse la latitude de fixer la date et le lieu’’, note le journal.
”Amadou Ba accepte le défi de Sonko’’, affiche Vox Populi. ‘’Amadou Ba relancé par Sonko’’, dit L’As, expliquant que ‘’l’invitation à un débat public faite par Ousmane Sonko à l’ancien Premier ministre a naturellement remis celui-ci au cœur du jeu politique’’ alors que ‘’le retour de Macky Sall, comme tête de liste de la coalition Takku-Wallu, avait relégué au second plan, le candidat déchu à la présidentielle de mars 2024’’.
L’Observateur signale que le CNRA ”s’oppose” à ce face à face et s’interroge : ”le duel entre les candidats aux élections législatives, Ousmane Sonko de Pastef, et Amadou Ba de la coalition +Jamm ak Njarin+ aura-t-il lieu ?”. ”Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel met son véto sur le principe”, rappelant que ‘’l’un des principes cardinaux de la loi, c’est l’égalité de traitement entre les candidats à quelque élection que ce soit’’, rapporte L’Obs.
D’autres quotidiens ont mis l’accent sur la deuxième audition de l’ancien directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) par la section de recherches.
Source A indique que Cheikh Dieng a été auditionné ce mardi par la section de recherches comme annoncé. ”L’interrogatoire entre toujours dans le cadre de la plainte déposée contre lui par l’ONAS concernant l’affaire du véhicule muté à son nom. Mais la lancinante question est de savoir à quand les marchés de l’ONAS, objet de la brouille entre l’ex-directeur et le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, seront scrutés par les enquêteurs”, s’interroge le journal.
KEEMTAAN GI – HYPOCRISIE
Il parait que des esprits chagrins, qui ne digèrent toujours pas leur cuisante défaite de mars dernier, s’offusquent contre « l’enjaillement » du weekend dernier dans l’enceinte de Dakar Arena. Selon leur grille de lecture, Oscar Sierra ferait mieux de se préoccuper du sort de la population de Bakel. Bien entendu, pendant que des jeunes tombaient sous les balles des forces de défense et que d’autres étaient embastillés dans les prisons du pays, ces censeurs constipés s’enjaillaient. Ça, c’est notre très charmante et décapante hypocrisie. Vous en doutez ? Prenez n’importe quel roman de la grande dame des lettres sénégalaises, Mme Aminata Sow Fall, vous y découvrirez un pan de la société sénégalaise. Dans presque toutes ses œuvres, celle que l’on présente comme la grande royale des lettres porte un regard critique sur une société sénégalaise en pleine mutation dont elle dénonce l’hypocrisie. Et sans porter des œillères, on peut prétendre que nous sommes une société foncièrement sournoise et malhonnête. La discrétion, ce n’est pas dans l’ADN du Sénégalais. Il faut que tout le monde soit au courant de leurs bonnes actions nullement désintéressées. La misère à l’œil nu est toujours offerte à voir jusqu’à saturation. Poussant l’ostentatoire à l’extrême, certains de ces généreux messieurs et dames mettent en contribution les médias. Des néo-opposants ont ainsi quitté la capitale pour aller secourir les victimes des crues dévastatrices. Dans leurs bagages, une équipe de journalistes et d’influenceurs qui a pu couvrir leur accrochage avec les forces de défense. Leur objectif était d’exposer la misère de ces sinistrés. Dans ce charmant pays des paradoxes, ils sont tous dans ce voyeurisme de mauvais goût. Politiciens en manque de visibilité, directeurs d’établissement public etc. Ils offrent d’une main et reprennent de l’autre. Parmi ces généreux bienfaiteurs, on trouve en première ligne de charitables organisations non gouvernementales (ONG). Elles sont les plus visibles quand il s’agit d’exposer la misère des gens. Des pratiques que l’on ne voit, hélas, qu’en Afrique. Quand l’Occident cache ses miséreux, on les expose en terre africaine. Tout cela aurait été bien apprécié si ces âmes charitables ne faisaient pas montre d’une grotesque mise en scène qui frise la supercherie. D’ailleurs, tout est hypocrisie dans ce pays. C’est devenu une de nos « Sénégalaiseries ». Les victimes des crues dévastatrices ont certes besoin de l’assistance de la population, mais n’exigent pas à ce que leurs misères soient exposées. De la pudeur ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
ARMEE UN NOUVEAU PATROUILLEUR «LE CAYOR » POUR LA MARINE
La montée en puissance de la Marine lancée sous l’ancien régime continue. Après les navires « Walo » et « Niani », le Cayor complète la série de patrouilleurs lance-missiles OPV 58S (Offshore Patrol Vessel) acquis par la Marine nationale. Doté d’équipements et de technologies modernes, ce patrouilleur Cayor, affiche une longueur de 62,82 mètres et une largeur de 9,5 mètres, pour un déplacement de 735 tonnes en pleine charge. Il dispose d’une autonomie de 25 jours en mer pour 40 personnes, avec une distance franchissable de 10 milles nautiques, soit 22 000 kilomètres. Le Cayor a été baptisé hier par le Président de la République. Une étape clé dans le renforcement des capacités de notre marine nationale. Ce navire de dernière génération est doté des technologies les plus récentes pour relever les défis sécuritaires actuels. Le chef de l’État a félicité chaleureusement la marine nationale et l’ensemble des forces armées sénégalaises pour leur engagement exemplaire et leur professionnalisme. Grâce à leur dévouement, le Sénégal peut faire face à des menaces telles que la pêche illicite, l’immigration irrégulière, et garantir la sécurité de nos ressources halieutiques, ainsi que de nos installations pétrolières et gazières offshore. Ce nouveau patrouilleur incarne la volonté de notre pays de protéger ses intérêts vitaux et d’affirmer sa souveraineté sur ses eaux. La marine nationale, avec son courage et sa détermination, reste la sentinelle de notre souveraineté maritime
CRIMES CONTRE L’HUMANITE MACKY SALL, L’EXIL OU LA PRISON ?
Durant ses 12 ans de règne à la « Mobutisme », le président Macky Sall n’aurait jamais pensé que son pouvoir n’est pas éternel ! En tout cas, il risque de subir les mêmes épreuves qu’il avait infligées à Karim Wade : l’exil ou la prison ? Après avoir été contraint de quitter le pays pour Qatar (Doha), Karim Wade dirigeait son parti (Pds) via WhatsApp. A un moment donné révèle « Le Témoin » quotidien, le fils de l’ex Chef de l’Etat Abdoulaye Wade voulait regagner le Sénégal, quitte à passer par la Mauritanie pour aller se réfugier directement à Touba. Informé de subterfuge de nature à troubler l’ordre, le président Macky Sall avait fait brandir l’arme de la contrainte par corps relative à l’amende de 138 milliards cfa à laquelle Karim Wade a été condamné en 2016. Aujourd’hui, l’ancien président Macky Sall est confronté à cette même situation depuis son exil de Marrakech (Maroc). Et son cas est pire que celui de Karim Wade puisqu’il est accusé de crimes contre l’humanité (80 morts). Des soupçons de détournement de fonds et d’enrichissement illicite planent aussi sur sa personne immensément riche. D’ailleurs rappelle « Le Témoin », une plainte a déjà été déposée en France contre Macky Sall et une demande d’enquête a été soumise à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye. Une chose est sure, le président Macky Sall battra campagne via WhatsApp lors de ces prochaines élections législatives 2024.
DISPARITION DE GÜLEN AUX USA MADIAMBAL DIAGNE AUX OBSEQUES…
Bloqué à l’aéroport de Diass pour une histoire de passeport diplomatique inexistant, le turbulent journaliste Madiambal Diagne a finalement quitté Dakar pour le Canada. A partir d’Ottawa, l’ancien président du Conseil d’administration de la défunte école sénégalo-turque « Yavuz Selim » s’est rendu aux Etats Unis d’Amérique (Usa) pour assister aux obsèques de l’Imam Fethullah Gülen Hocaefendi. Ce grand chef religieux turc est décédé le lundi 21 octobre, à l’âge de 83 ans, aux Etats-Unis, où il s’était exilé suite aux persécutions du président Tayyip Erdogan. Dans son discours funèbre, Madiambal Diagne dit ce que la disparition de l’Imam Hocaefendi une grande perte pour l’humanité, pour la Umma islamique « Hocaefendi était un prédicateur turc réfugié aux États-Unis et pourchassé par le régime de Tayyip Erdoğan. C’est quelqu’un qui a été connu pour son humanisme, il a été connu pour sa vocation d’enseignant, sa vocation d’éducateur. Il a développé à travers le monde le réseau Hizmet, qui est un réseau international de solidarité et d’entraide » a-t-il reconnu à l’endroit du défunt. Pour Madiambal Diagne, ce réseau Hizmet a également eu des ramifications dans le domaine de l’éducation, ce qui a permis au Sénégal d’implanter les écoles Yavuz Selim, qui ont connu un grand succès, que tout le monde a pu observer dans ce pays « C’était un fleuron de l’éducation nationale au Sénégal, un fleuron qui avait permis aux jeunes Sénégalais d’avoir une éducation de qualité. Cette école avait une réputation, non seulement au niveau national, mais également au niveau international » a déclaré le directeur général du groupe Avenir Communication à l’occasion des obsèques de son défunt ami Fethullah Gülen Hocaefendi « J’avais des relations personnelles très approfondies avec Hocaefendi. J’avais l’habitude de le rencontrer dans sa retraite en Pennsylvanie, aux États-Unis, et il me faisait l’amitié de me convier à des échanges. J’avais noté son caractère, ou bien son éclectisme, et surtout son intérêt pour le Sénégal, et notamment pour les enseignements de Serigne Touba, des enseignements auxquels il se sentait très proche » a rappelé Madiambal Diagne depuis les Usa.
LIVRE SUR L’IRREDENTISME EN CASAMANCE, L’APR INTERPELLE SONKO ET DIOMAYE
L’ouvrage annoncé en dédicace le 26 octobre prochain intitulé sur « l’idée de la Casamance autonome, Possibles et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal » installe déjà la polémique. Les Apéristes à travers leur Secrétariat exécutif national (SEN) interpellent directement le président Diomaye Faye et le Premier ministre sur leur mutisme d’un ouvrage qui risque de réveiller un traumatisme que les Sénégalais croyaient avoir dépassé. « Ce livre, que certains qualifient de pamphlet irrédentiste, défend des thèses dangereusement révisionnistes qui n’ont d’autre objectif que d’exacerber les tensions déjà existantes dans la région de la Casamance. Le mutisme des nouvelles autorités sur la question est particulièrement troublant. En effet, pourquoi, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, garant de l’unité nationale garde-t-il un silence, qui de plus en plus, résonne comme un soutien tacite à ces thèses mettant en péril l’unité nationale ? Pourquoi le Premier ministre Ousmane Sonko, qui se dit défenseur de la justice et de l’unité nationale n’a-til pas publiquement condamné ce livre ? » indiquent les partisans du président Macky Sall. L’Alliance Pour la République dénonce avec force, ce silence assourdissant des nouvelles autorités qui semblent cautionner ces idées sous couvert d’une complicité passive et estime, que dans ce cas précis, ne rien dire revient à encourager indirectement des idées qui s’inscrivent en faux contre l’intégrité de la République et qui mettent en péril la cohésion nationale.
PAS DE DIMINUTION DES BOURSES
La rumeur sur une diminution des bourses des étudiants n’est pas fondée. Le ministre de l’Enseignement supérieur Dr Abdourahmane Diouf est monté au créneau pour démentir une telle information qu’il juge dénuées de tout fondement. Les mêmes rumeurs ont fait aussi état de la possibilité de non-paiement des « rappels » des étudiants. Selon le ministre à travers un communiqué, il n’a jamais été question pour le Gouvernement d’envisager une telle mesure. Tous les boursiers percevront leur allocation à la hauteur des montants fixés par les textes en vigueur. D’ailleurs le ministre révèle que les paiements des « rappels » dans leur seconde phase ont démarré depuis le lundi 21 octobre 2024 dans l’après-midi. Tous les étudiants concernés recevront leur paiement dans les jours à venir, conformément au principe retenu de la progressivité. Pour les étudiants inscrits tardivement dans les différentes universités, un paiement sera programmé prochainement. La commission des bourses étrangères se réunira dans le courant du mois de novembre 2024 pour traiter tous les dossiers en instance ainsi que les nouvelles demandes.
SUICIDE D’UN «AGENT» LE MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES REAGIT ET FAIT DES REVELATIONS
Dans un communiqué publié ce mardi 22 octobre, le Ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères (MIAAE) a annoncé, ce matin, avec une « vive émotion et une grande tristesse » le décès tragique de Ibrahima Ndiaye. L’incident, survenu à la suite d'une chute depuis le 17ème étage de l'immeuble FAHD à Dakar, a profondément bouleversé l’institution et ses anciens collègues. Selon le communiqué du ministère, Ibrahima Ndiaye, qui avait un temps servi comme agent contractuel au sein du ministère, n’y était plus lié administrativement depuis cinq ans, en raison du non-renouvellement de son contrat. Toutefois, il entretenait des « liens amicaux » avec certains de ses anciens collègues et continuait de fréquenter régulièrement l’immeuble FAHD, où se trouve la Direction générale de l’assistance aux Sénégalais de l’Extérieur. Les autorités compétentes ont ouvert une enquête afin de faire toute la lumière sur les circonstances exactes de cette tragédie. Le ministère a exprimé sa confiance quant aux conclusions de cette enquête. En ces moments difficiles, le MIAAE a tenu à présenter ses « sincères condoléances à la famille de Monsieur Ndiaye, ainsi qu'à l'ensemble des collaborateurs qui l'ont connu ». Le ministère adresse également ses pensées à tous ceux affectés par ce drame et prie pour « le repos de son âme »
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 23 OCTOBRE 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, EnQuête, Libération, Le Soleil, Yoor-Yoor Bi, L'As, L'Observateur, Le Quotidien, Vox Populi
E-MÉDIA RECYCLE D'ANCIENS EMPLOYÉS POUR FAIRE FACE À LA GRÈVE DES TRAVAILLEURS
En cessation d’activités pour une semaine, les employés du groupe dénoncent le recours de la direction à d'anciens non-contractuels pour compenser la grève. Ils appellent les autorités à intervenir pour rétablir les droits des travailleurs.
Les travailleurs du Groupe E-média Invest ont entamé une grève d’une semaine consistant à cesser toute activité dans la boîte. Pour remédier à la situation, la direction a fait «appel à d’anciens collègues qui ont claqué la porte dans un passé récent car étant, pendant des années, non-contractuels ».
Un manque de respect selon les agents de E-média qui se sont fendus d’un communiqué pour dénoncer cet acte.
Selon la note, «la direction générale montre à nouveau son manque de respect envers les travailleurs et tente par la même occasion de trouver des moyens cyniques pour cacher le vide sidéral à la rédaction mais aussi dans le contenu des différentes éditions ».
«Les travailleurs du Groupe E-média Invest déplorent, avec la dernière énergie, la démarche sournoise et irresponsable de la direction générale. Pendant que les agents de l’entreprise de presse, qui sont restés bientôt cinq (5) mois sans salaire, décident de suspendre leurs activités dans la boite pour une semaine, les patrons n’ont rien trouvé de mieux que de déplacer le problème en piochant dans le misérabilisme pour redémarrer une machine déjà enrayée. (…) A nos confrères et consœurs, ne vous laissez en aucun cas miroiter par les promesses ataviques d’une direction qui n’arrive pas à satisfaire les droits les plus élémentaires des travailleurs. Refusez ce système d’exploitation et n’embarquez pas dans cette barque qui n’a pas horizon l’eldorado, mais la misère ! », peut-on lire dans le communiqué de la section SYNPICS de E-média qui «déplore également les menaces à l’endroit des travailleurs qui ne sont plus en mesure de venir au bureau pour les intimider ».
A en croire le syndicat, «cette tentative d’intimidation ne passera pas ! L’Inspection du travail s’est autosaisie pour faire la lumière dans cette affaire
Par la même occasion, les grévistes appellent le ministre de la Communication, des Télécoms et du Numérique, le ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, le SYNPICS national, la CAP, la CJRS, le FRAPP à se joindre à eux dans ce combat afin le droit des travailleurs soit rétabli.
Sonko invite Amadou Ba à un débat public
Enfin, les choses bougent. C’est la réaction du leader de Pastef après la déclaration de presse de l’ancien Premier ministre. Sonko se réjouit du fait que Amadou Ba ait décidé de sortir de « l’ombre et de ne plus se cacher derrière ses mercenaires de la plume et autres chroniqueurs ». Tant mieux, car le jeu du mythe et du combat politique par procuration ne saurait prospérer plus longtemps, a écrit le chef du gouvernement sur sa page Facebook. Ainsi il lui offre donc « une belle opportunité » de s’expliquer devant le peuple à l’occasion d’un débat public contradictoire entre eux sur la situation économique et financière dans laquelle ils ont plongé le pays, et sur sa responsabilité personnelle. Pour Sonko, ce sera l’occasion d’aborder, entre autres, les questions liées à la dette et au déficit publics, à la fiscalité, au foncier, aux mines et hydrocarbures ainsi qu’à la masse salariale. Et enfin échanger sur la Vision 2050 et permettre à M. Ba de partager ses appréciations à ce sujet.
Déthié Fall reçu par Sonko
Ça sent la trahison. Déthié Fall va-t-il lâcher ses camarades de coalition ? En tout cas, on en saura davantage mercredi prochain. Investi sur la liste proportionnelle de la coalition Samm Sa Kaddu, Déthié Fall a été reçu hier, pendant plus 2h de temps, par «son frère et ami le Premier ministre Ousmane SONKO». Le leader du PRP écrit sur sa page Facebook qu’ils ont échangé en profondeur sur beaucoup de sujets. Déthié Fall promet de revenir sur l’audience au cours d’un point de presse mercredi prochain.
Un train de la GCO écrase une dame
Un tragique accident s’est produit hier à Ndoukoura, non loin de Mékhé. C’est un train d’Eramet Grande Côte ex Grande Côte Opération (GCO), roulant dans le sens Mékhé-Tivaouane, qui a heurté et déchiqueté une dame aux environs de 19 heures. Selon des témoins, la situation était insupportable car le corps de la dame, qui s’activait certainement au niveau du marché hebdomadaire, a été totalement déchiqueté et des restes traînés sur plusieurs mètres par le train. Il était impossible d’identifier la victime. Aussitôt après le drame, les gendarmes de Mékhé sont descendus sur les lieux, pour procéder aux constats d’usage, tandis que les sapeurs-pompiers s’occupaient à ramasser les morceaux de corps. D’ailleurs la gendarmerie de Mékhé n’a pas tardé à faire un communiqué, pour demander à toute famille ayant constaté l’absence prolongée d’une dame membre, de se rapprocher de la gendarmerie.
Un prof de maths retrouvé pendu à Diana Malary Un professeur de mathématiques du lycée de Dianah Malary, une commune de la région de Sédhiou, a été retrouvé pendu dans sa chambre, dans la nuit de dimanche à lundi, a appris l’Aps de son colocataire, lundi. Âgé d’une trentaine d’années, l’enseignant est originaire de Patar, une localité située dans la région de Diourbel. Il était en service au lycée de Dianah Malary, depuis trois ans. Son colocataire affirme avoir pris du thé avec lui dimanche soir. Il déclare qu’ils ont discuté jusque tard dans la soirée, avant de se séparer pour aller dormir chacun dans sa chambre. « Le lendemain matin, en allant puiser de l’eau, j’ai remarqué la disparition de la corde attachée au pot utilisé pour puiser l’eau avant de constater qu’elle a été utilisée par mon collègue », a-t-il expliqué. Les sapeurs-pompiers ont procédé à l’enlèvement du corps, après les constats d’usage des gendarmes.
4e édition du «Mois du Consommer local»
En prélude à la célébration de la 4e édition du «Mois du Consommer local», du 22 octobre au 02 novembre 2024, le Secrétaire d'État au Développement des PMI, Ibrahima Thiam, a animé une conférence de presse hier pour livrer les objectifs de cette initiative. Il s’agit, d’après lui, de promouvoir les produits originaires de l’Union et de renforcer davantage les échanges intracommunautaires, évalués à environ 15%. Il vise aussi à réduire la dépendance des pays de l’UEMOA aux importations en provenance des pays tiers et à accompagner les efforts de transformation des produits locaux des États membres, à travers la promotion du savoir-faire national. Il souligne que le thème retenu cette année est : «Consommer local, un levier de développement industriel, de compétitivité et de résilience des économies de l’UEMOA». Ibrahima Thiam précise que ce thème met en exergue la nécessité de mettre aujourd’hui davantage le focus sur des actions concrètes pour faire du slogan «consommons ce que nous produisons et produisons ce que nous consommons», une réalité devant permettre une véritable souveraineté alimentaire et une endogénéisation de notre développement économique, par la voie de l’industrialisation. A son avis, le mois du consommer local interpelle tous et doit amener à un véritable changement de comportement, pour rompre avec nos habitudes de consommation extraverties, en vue de promouvoir le Made in Sénégal et le Consommer sénégalais.
Dr Cheikh Dieng à la gendarmerie aujourd’hui
L’ancien directeur général de l’Onas n’a pas encore fini avec le dossier sur le problème des marchés de l’institution. Dr Cheikh Dieng est attendu aujourd’hui à la section de recherches de la gendarmerie de Colobane pour une deuxième audition. Affaire à suivre !
L’armée érige une digue de protection à Ngawle
L’armée vient au secours des populations du Fouta impactées par la crue du fleuve. La Dirpa informe que les militaires de la compagnie de Podor, en compagnie de la population locale et les éléments de la brigade des sapeurs-pompiers, ont procédé à des travaux de construction d’une digue de protection provisoire à Ngawle, dans le département Podor.
Appui de l’Etat aux sinistrés de la région de Matam
Les camions du Commissariat à la sécurité alimentaire et à la résilience (CSAR) qui étaient à Bakel sont arrivés à Matam. L’Etat a envoyé des vivres aux impactés de la crue du fleuve Sénégal composées de riz, sucre, huile, détergents etc. Dans la région de Matam, le nombre de sinistrés évolue quotidiennement, selon la CSAR. Présentement, on dénombre des sinistrés dans les communes de Kanel, d’Orkadiéré, d’Oura Sidy, de Dabia, d’Agnam, d’Ourofondé, de Nabadji, d’Ogo et de Nguidjilon
Une tendance baissière de la crue au sud-est et haussière au nord
La situation hydrologique et de débordement du fleuve Sénégal est dans une tendance baissière au sud-est et à la hausse dans le nord du pays, a appris, lundi, le Directeur de la gestion et de la Planification des ressources en eau, Bakary Faty. « Il y a deux configurations actuellement sur le fleuve Sénégal caractérisée par une tendance baissière considérable aux stations hydrométriques de Kidira et Bakel où le niveau des eaux reste toutefois supérieur à la cote d’alerte», a-t-il dit à l’APS par liaison téléphonique. Il a ajouté qu’en amont du fleuve Sénégal, à Matam, Podor, « la tendance à la hausse du fleuve se maintient avec une onde de crue qui se déplace vers la ville de Saint-Louis où on a constaté déjà la pénétration des eaux dans des quartiers comme l’hydrobase ». Il a indiqué que les autorités étatiques sont en train de dérouler des mesures pour atténuer au maximum les conséquences engendrées chez les populations locales par la crue du fleuve Sénégal. M. Faty a rappelé que le fleuve Sénégal a autrefois connu des crues de ce genre, notamment en 1999 et en 2003, une situation qui à l’époque avait poussé les autorités à ouvrir le canal de délestage de l’île de Saint-Louis, communément appelé la brèche de SaintLouis. Il a précisé que le niveau atteint par la montée des eaux du fleuve Sénégal à Bakel, le 15 octobre dernier, avec un débit de 5.515 m/s, n’a jamais été atteint depuis la construction du barrage de Manantali, en 1982.
La coalition Takku Wallu Senegaal défend Bougane
La coalition Takku Wallu Sénégal prend la défense de Bougane Guèye Dany envoyé en prison pour refus d’obtempérer. Cette coalition conduite par Macky Sall aux législatives avertit que Sonko-Diomaye oseront tout ce que les Sénégalais n’auront jamais vu pour brouiller le scrutin du 17 novembre prochain. A les en croire, le peuple a fini de découvrir l’amateurisme de Sonko et de son gouvernement. Ils restent convaincus que le leader de Gueum Sa Bop, Bougane Guèye Dany, est juste un otage politique. Pour Macky et Cie, son arrestation est une volonté manifeste de saboter la campagne de l'opposition. Il a été placé sous mandat de dépôt pour un jugement en flagrant délit fixé au 30 octobre, soit trois jours après le début de la campagne électorale, renseigne un communiqué de la coalition. Ils sont d’avis qu’il n'aura échappé à aucun citoyen que ce sont là encore des dérives autoritaires destinées à gâcher la campagne de l'opposition. Ils exigent la libération immédiate et sans condition de Bougane La coalition Takku Wallu Senegaal estime que Bougane Guèye et ses amis de sa coalition à l'instar de beaucoup de compatriotes voulaient manifester leur compassion aux populations sinistrées du Nord. Le même jour, Ousmane Sonko faisait son show à l’Arena de Dakar, faisant un discours d’un vide abyssal qui n’était destiné qu’à noyer le poisson et masquer les scandales de l’ONAS et de l’ASER tout au long de son meeting de la honte, renseigne la même source. Macky et Cie préviennent que ces scandales seront élucidés, les fautifs et leurs commanditaires poursuivis par la justice de notre pays.
Standard & Poor's note le Sénégal
Standard & Poor's a placé le Sénégal sous perspective «négative» après qu'un audit des comptes publics ait révélé que la dette et le déficit du pays étaient nettement plus importants que ceux rapportés par l'administration précédente. La note sur les emprunts à long et court terme du pays a cependant été conservée à "B+/B"; une décision moins sévère que celle de Moody's qui a abaissé d'un cran le Sénégal sur l'échelle de notation, écrit notre confrère Cédrick Jiongo. S&P estime que cette « incertitude importante sur les données budgétaires réelles» ainsi que le «manque de clarté sur le profil d'endettement, d'amortissement et les besoins de financement» menacent la solvabilité du pays. En attendant que des mesures correctives soient prises, S&P s'attend à ce que la situation budgétaire du Sénégal se «détériore considérablement». En 2024, la croissance de l'économie devrait se situer à 6% (contre une précédente estimation de 7,3%) et le déficit public atteindra 7,5% du PIB contre 4,8% précédemment.
F2S annonce une grève à partir du 11 novembre
La Fédération des syndicats de la santé (F2S) déterre la hache de guerre. La conférence des secrétaires généraux qui a déjà un préavis de grève, annonce un plan d’actions pour contraindre les autorités à satisfaire leurs doléances. A cet effet, un point de presse sera tenu dans la semaine qui sera suivie d’une tournée nationale. Les syndicalistes avaient prévu une marche nationale pour le 22 octobre, mais elle est interdite. Cheikh Seck et Cie annoncent une grève générale de 72h les 11, 12, 13 novembre 2024 et des assemblées générales de mobilisation dans toutes les régions avec rétention d’informations et boycott des supervisions restent toujours en vigueur. Les syndicalistes n’excluent pas le boycott de toutes les activités. Tout en réitérant leur appel au gouvernement à trouver des solutions rapides à leurs doléances afin d’éviter une situation de non-retour. La conférence des secrétaires généraux réclame la généralisation de l’indemnité de logement ; le recrutement du personnel dans la fonction publique ; la révision des textes réglementaires et législatifs dans la santé ; la gestion démocratique du personnel ; la mise en compétition des postes de directions ; la finalisation du processus de reclassement ou d'intégration des infirmiers d’Etat, sages-femmes d’Etat ; la définition des critères d’allocations budgétaires et l’augmentation des subventions des hôpitaux, la régularisation de la situation du personnel communautaire.