SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
26 novembre 2024
Media
LE DÉBAT SONKO-BA MAINTENU PAR LES ORGANISATEURS
L'EAO et ITV confirment ce vendredi leur détermination à organiser le face-à-face entre Ousmane Sonko et Amadou Ba, passant outre les réserves du CNRA qu'ils jugent non compétent en la matière
(SenePlus) - Dans un communiqué conjoint publié ce vendredi 25 octobre 2024, l'École d'Art Oratoire et de Leadership (EAO) et la chaîne ITV réaffirment leur détermination à organiser le débat tant attendu entre le Premier ministre Ousmane Sonko et son prédécesseur Amadou Ba, malgré les réserves émises par le Conseil National de Régulation de l'Audiovisuel (CNRA).
L'EAO, qui se présente comme "une institution privée d'excellence, spécialisée dans la formation et l'accompagnement des leaders, managers et top décideurs du Sénégal et de la sous-région", rappelle qu'elle n'est pas soumise à la tutelle du CNRA, n'étant pas un média. Le communiqué souligne que cette initiative "s'inscrit dans une démarche citoyenne et moderne visant à enrichir le débat démocratique autour des enjeux économiques majeurs pour notre pays".
Cette confrontation historique, initialement prévue pour les 28 ou 29 octobre, a reçu un accueil favorable des deux protagonistes. Amadou Ba a officialisé son accord sur Facebook jeudi, déclarant vouloir "discuter des rapports évoqués et de sujets cruciaux comme l'économie, les libertés et les ressources naturelles". Une annonce qui a provoqué une réaction ironique d'Ousmane Sonko, s'étonnant qu'il ait "attendu des rumeurs d'interdiction du débat par le CNRA pour donner une réponse somme toute timorée".
Le format prévu concerne 90 minutes d'échange dans les locaux de l'EAO, les candidats debout derrière leur pupitre, disposant uniquement de "quatre feuilles vierges, un stylo et une bouteille d'eau", selon les informations rapportée par de Jeune Afrique, mercredi 23 octobre. ITV, qui assurera la diffusion à en croire l'EAO, s'est quant à elle engagée à mettre son signal à disposition de tous les médias.
Le CNRA, par la voix de son président Mamadou Oumar Ndiaye, avait exprimé ses réserves, invoquant "l'égalité de traitement entre les candidats". Une position qui n'a pas dissuadé les organisateurs, l'EAO et ITV se disant "honorés de contribuer à ce débat franc et direct en offrant un espace neutre, équitable et propice à un échange historique".
Le communiqué conclut en réaffirmant que les deux institutions "demeurent à l'écoute des deux candidats et réitèrent leur ferme volonté d'organiser ce débat tant attendu".
L’IDEE D’UN DEBAT ENTRE OUSMANE SONKO ET AMADOU BA A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les quotidien de ce vendredi évoquent l’idée d’un débat entre Ousmane Sonko et Amadou Ba, en l’air, depuis plusieurs jours, et la qualification des Lions en finale de la Coupe d’Afrique des nations de beach soccer, en Egypte
Dakar, 25 oct (APS) – L’idée d’un débat entre Ousmane Sonko et Amadou Ba, en l’air, depuis plusieurs jours, et la qualification des Lions en finale de la Coupe d’Afrique des nations de beach soccer, en Egypte, sont, entre autres sujets, en exergue dans les quotidiens parvenus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Le leader de Pastef, Ousmane Sonko, et l’ancien Premier ministre Amadou Ba s’échauffent sur les réseaux sociaux’’, rapporte WalfQuotidien. ‘’Ils se livrent à des préliminaires en attendant le début la campagne pour les élections législatives anticipées, puisque le gendarme de l’audiovisuel aurait interdit leur débat’’, ajoute Walf, qui parle de ‘’passe d’armes virtuelles’’, sur les réseaux sociaux entre Amadou Ba et Ousmane Sonko.
Le Premier ministre Ousmane Sonko et Amadou Ba, ancien Premier ministre, tous les deux chefs de file de leur coalition aux élections législatives dont la campagne démarre, dimanche, s’interpellent depuis, lundi, par publications interposées sur les réseaux sociaux pour la tenue d’un débat public.
Selon Le Quotidien ‘’l’ancien Premier ministre ne souhaite se limiter à la proposition du patriote en chef, Ousmane Sonko”. ‘’Il souhaite s’épancher sur tous les aspects de la vie de notre Nation (économie, finances publiques, institutions, justice, ressources naturelles, inondations, éducation santé, sécurité, diplomatie ect. Amadou Ba souhaite également avoir à disposition le rapport d’audit qui l’incrimine”, écrit le journal.
‘’Amadou Ba accepte sous conditions, Ousmane Sonko se réjouit’’, note Le Soleil. ‘’Amadou Ba, leader de la coalition +Jamm ak Njarin+ a répondu favorablement à l’invite à un débat public du président de Pastef, Ousmane Sonko. Ce dernier s’est réjoui de cette réponse de l’ancien Premier ministre non sans rappeler qu’il n’a pas à poser de conditions’’, souligne le quotidien national.
Selon Vox Populi Ousmane Sonko et Amadou Ba ‘’se débattent en attendant… l’improbable débat’’.
”Amadou abat ses cartes, Sonko charge’’ affiche à sa Une L’As, qui écrit : ”L’ancien Premier ministre, Amadou Ba veut affronter son ancien +élève+ Ousmane Sonko, à travers un débat public et contradictoire. A travers un post sur Facebook, Amadou Ba s’est dit prêt à affronter Ousmane Sonko + sur tous les aspects de la vie de notre Nation+. Alors que le Premier ministre Ousmane Sonko, promet des révélations contre son ancien +formateur+, Amadou Ba. Il promet de mettre sur la table les stigmates de mauvaise gestion de l’ancien Premier ministre. Bref il a démarré les hostilités avant la lettre’’, note la publication.
L’Info estime de son côté que cette ”dualité artificielle” Sonko- Amadou Ba ‘’éclipse” Macky Sall et Barthélémy Dias, également dans la course aux législatives.
”Débat Amadou Ba-Ousmane Sonko, le choc des styles’’, dit EnQuête, qualifiant ce débat ”d’inédit entre un gestionnaire chevronné et un juriste contestataire attendu. Le système contre l’antisystème; un duel politique aux enjeux majeurs’’.
En sport, les journaux anticipent sur la finale de la Can beach soccer 2024, prévue samedi, à Hurghada en Egypte entre le Sénégal et la Mauritanie.
‘’Sénégal et la Mauritanie, duel de titans’’, affiche Sud Quotidien, évoquant ”un derby qui s’annonce électrique sur le sable de l’Alabatros Stadium de Hurghada en Egypte’’.
‘’Les Mouriboutounes, pour leur première phase finale, veulent mettre un terme au règne des Lions, qui eux, entendent rester des monarques impitoyables’’, écrit Sud. ‘’Le Sénégal en finale contre la Mauritanie, le ticket pour le mondial de 2025 validé’’, se réjouit Record. ‘’Les Lions s’offrent une revanche face à la Mauritanie’’, selon le Soleil.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 25 OCTOBRE 2024
Le Témoin Quotidien, Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Soleil, Yoor-Yoor Bi, Vox Populi, Libération, EnQuête, L'Observateur, Le Quotidien, L'As
KEEMTAAN GI - HONTEUSE TRANSHUMANCE !
Les pages les plus dégradantes de l’histoire de la politique du Sénégal ont été ouvertes aux lendemains de la première alternance. Des feuilles écrites par des hommes de peu de dignité qui ont inauguré l’ère de la transhumance. Empruntée au vocabulaire pastoral, celle-ci désigne la migration périodique des troupeaux à la recherche d’espaces plus favorables à leur sustentation et à leur épanouissement. Transposée à la vie politique, elle renvoie à l’attitude de l’homme politique qui migre d’un parti politique auquel il appartient au moment de son élection vers un autre parti, pour des intérêts personnels. Autant dire que ces messieurs et dames, qui s’illustrent de façon aussi tortueuse dans ces pratiques, sont ravalés au rang de bétail. Aux lendemains d’une historique alternance, des hommes et femmes qui avaient amassé une colossale fortune durant 40 ans de règne sans partage du Parti Socialiste, s’aplatissaient aux pieds du nouveau vainqueur qu’ils n’avaient cessé de peindre en monstre. A la survenue de la deuxième alternance, cette honteuse pratique de la politique s’est poursuivie. L’une des tares les plus abjectes que l’on pensait être derrière nous. Mais voilà que ces actes aux antipodes de l’éthique resurgissent. Avec cette vague de ralliements au pouvoir de gens qui étaient il y a quelques mois encore dans l’opposition et tirant sans sommation sur Oscar Sierra, l’on peut avoir toutes les raisons de se détourner de la politique. Des hommes de peu d’élégance et d’une exécrable versatilité qui ont cette disposition de défendre aujourd’hui une chose avec conviction et professer le contraire le lendemain. Critiquer une personne, exposer ses supposées tares et la parer de toutes les vertus en un battement de cils. Une girouette. C’est révoltant de voir des gens qui ont combattu ceux qui sont aujourd’hui au pouvoir accéder à des postes de responsabilité. Surtout si ces transhumants trainent des casseroles après avoir dépecé l’économie du pays. Avec tout ce que Galsen a vécu comme atrocités, il pourrait paraitre absurde de promouvoir des antivaleurs que l’on doit éloigner de notre belle jeunesse. Et celle-ci crie sa rage depuis hier avec la nomination d’un transhumant qui a brouté à toutes les prairies sans jamais être repu. Ces jeunes militent pour un idéal et leur acte d’engagement doit interpeller ceux qui s’adonnent ou encouragent cette hideuse pratique de la transhumance. KACCOOR BI - LE TEMOIN
NOMINATION LA COALITION DIOMAYE PRESIDENT ENCORE SERVIE
Les nominations lors du Conseil des ministres de ce mercredi 23 octobre de Me Abdoulaye Tine comme Président du Conseil d’Administration (PCA) de la Société de Gestion du Patrimoine bâti de l’Etat (SOGEPA-SN), de Samba Ndiaye ancien DG de la SIRN sous Macky Sall comme PCA de la SN-HLM et de l’architecte Ousseynou Faye, ancien souteneur de Macky Sall comme PCA de la Sicap consacrent une récompense pour la Coalition Diomaye Président. Bien avant cette cohorte, d’autres membres de la Coalition Diomaye Président avaient déjà reçu leur part du gâteau notamment les ministres comme Dr Abdourahmane Diouf, Moustapha Guirassy, Cheikh Tidiane Dièye, Mimi Touré Envoyée Spéciale, Aïda Mbodj à la DER, Habib Sy PCA, Cheikh Oumar Diagne à la Présidence … ont été les premiers à être récompensés de s’être positionnés très tôt comme membres actifs de la Coalition Diomaye Président. Seulement Diomaye et le président de Pastef Ousmane Sonko devront encore se triturer les méninges pour servir encore la coalition Diomaye Président qui a regroupé près de 200 partis et mouvements. Tout ce beaucoup monde attend leur part du gâteau.
PASTEF SAMBA NDIAYE, UNE NOMINATION QUI FAIT TILT CHEZ LES PATRIOTES…
Dans la série de nominations en Conseil des ministres de ce mercredi 23 octobre, celle de Samba Ndiaye l’ancien maire de Ndofane au poste de PCA de la SN-HLM ne passe pas au sein des Pastéfiens. Samba Ndiaye a été véritablement lynché sur les réseaux sociaux et sur les panels. « Honnêtement, vos choix de nomination sont très nuls et néfastes. Samba Ndiaye franchement… Il est temps que le président Diomaye et son Premier ministre Ousmane Sonko réfléchissent sur leurs choix. Vous nous pourrissez la vie », lit-on sur le statut d’un pastefien apparemment qui ne gobe pas la nomination de l’ancien maire de Ndofane. Si cette nomination ne passe pas, c’est que Samba Ndiaye a eu à tenir des propos peu amènes contre le président de Pastef. Pour d’autres militants, ceux qui ont porté le projet méritent plus de considération que l’ancien maire. « Brandir l’argument selon lequel Samba Ndiaye était de la coalition «Diomaye président », c’est insulter ceux qui ont enfanté le projet par césarienne », lancera un autre. D’ailleurs, la section communale de Pastef Dakar s’est fendue d’un communiqué pour dénoncer cette nomination. « C’est avec une grande indignation que la section Pastef Grand Dakar a pris connaissance de la nomination de Samba Ndiaye PCA SN-HLM. Cette décision, que nous considérons comme un affront, constitue un mépris évidant envers les militants et sympathisants qui se sont sacrifiés pour la réalisation du projet politique que nous portons » indique le document. Les Pastéfiens de Grand-Dakar ajoutent qu’ «il est important de rappeler que Monsieur Samba Ndiaye, parses agissements et ses déclarations publiques, n’a cessé de proférer des insultes à l’égard de nos dirigeants et de nos membres. Il est tristement connu pour ses attaques verbales répétées, notamment lorsqu’il nous a qualifiés de « terroristes » après l’arrestation injustifiée de notre sœur Yacine Diagne dans la commune. ». Selon ces militants de la première heure du Pastef, « cette marginalisation est un manque de reconnaissance flagrant envers ceux qui ont soutenu, avec détermination et conviction, les distinctifs de justice et de changement portés par notre parti ». D’après toujours le communiqué, « Nommer une personne comme Samba Ndiaye, qui n’a jamais arrêté de nous dénigrer et de salir l’image de nos leaders, est non seulement une erreur, mais un manque de respect inacceptable envers les militants de Pastef Grand Dakar ».
…ET CHEZ DES CADRES WALY DIOUF BODIANG, DAHIROU THIAM, ABASS FALL, SADIKH TOP, GUY MARIUS SAGNA
Chez d’éminents cadres de Pastef, la nomination de Samba Ndiaye comme Président du Conseil d’administration de la SN HLM, hier lors du Conseil des ministres, ne passe pas. Waly Diouf Bodiang, Directeur du Port Autonome de Dakar a dénoncé publiquement la nomination de Samba Ndiaye. « Enlevez Samba et dégagez Ndiaye » a-t-il posté sur sa page Facebook. D’autres cadres du parti se sont élevés contre la promotion de la l’ancien DG des Grands Trains du Sénégal sous Macky Sall. «Samba Ndiaye doit dégager ! De même que le DG de l’Agetip El Malick Gaye», a ainsi estimé Dahirou Thiam, Directeur de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes(ARTP). « J’ai signé la pétition pour le départ immédiat d’un voyou qui nous a toujours insultés, nous et notre Pros. Samba Ndiaye doit dégager », a renchéri le Député Abass Fall. « Le nombre d’interpellations que j’ai reçues aujourd’hui concernant le nommé Samba Ndiaye démontre une chose : vous tenez à la réussite de ce projet. Alors n’ayez aucun complexe à dénoncer ce genre de décision, d’où qu’elle vienne !», a pour sa part réagi Sadikh Top. Enfin Guy Marius Sagna estime lui aussi que «Samba Ndiaye doit partir».
MIGRATION CLANDESTINE LE GENERAL DE POLICE MODOU DIAGNE INTENSIFIE LA LUTTE
Quelques mois seulement après sa nomination à la tête du Comité Interministériel de lutte contre la migration clandestine (Cilmi), le Général de police Modou Diagne intensifie la lutte contre les départs à la mort « Barca/Barsak ». Pour mettre en œuvre les directives du Président de la République et du ministre de l’Intérieur, l’ancien numéro 2 de la Police, va mettre en service dès demain samedi 26 octobre 2024 un numéro vert « 800 00 10 15 » pour signaler tout projet de départ clandestin. Un numéro à appel gratuit qui permettra aux lanceurs d’alerte et autres citoyens à signaler tout groupe de personnes laissant penser à de potentiels candidats à l’émigration irrégulière ;signaler une pirogue prenant départ avec beaucoup de personnes à bord (hommes & femmes) ; informer d’un projet connu de voyage de jeunes par pirogue ; informer de l’achat de denrées alimentaires et de carburant pouvant laisser penser à un ravitaillement pour une grande pirogue en préparation de voyage et surtout signaler la présence inhabituelle de groupes de personnes inconnues dans votre localité. A travers ce numéro vert, « Le Témoin » quotidien est convaincu que le Général de Police Modou Diagne et ses hommes procèdent à la montée en puissance du Cilmi pour en faire une institution de prévention et de répression des crimes organisés « Barca/Barsak ».
DEFAUT DE PERMIS DE CONDUIRE LE CHRONIQUEUR AHMETH NDOYE ARRETE
Juste après une conférence de presse animée en compagnie du journaliste Cheikh Yérim Seck, le chroniqueur Ahmeth Ndoye a été accueilli à la sortie de l’immeuble abritant l’événement. C’est une escouade de gendarmes de la Brigade de recherche de Faidherbe qui a arrêté le chroniqueur. Quelques temps après son arrestation ce jeudi, Ameth Ndoye a été transféré à la brigade de Sébikotane où il sera placé en garde à vue. Le chroniqueur serait poursuivi pour défaut de permis de conduire et pour faux et usage de faux. Juste après son arrestation, le chroniqueur Ahmed Ndoye a fait un post en rassurant sur son état de santé : « Alkhamdoulillah ! Salla l’Ahou a la Mouhammadine. Awma Benneuh Febar, l’arrestation, aussi dioyouma, youkhouwouma Djiby téwowouma Waly », a fait savoir le chroniqueur de SenTV ». Lors de la conférence de presse, Cheikh Yérim Seck a défendu le bonhomme en exhibant une attestation de retrait du permis où il est mentionné le numéro du document. Me Elhadji Diouf de nous apprendre qu’il a été commis comme avocat pour défendre le chroniqueur.
Malgré l'opposition du CNRA au nom de l'égalité de traitement des candidats, les deux hommes maintiennent ce face-à-face de 90 minutes, prévu à l'EAO : debout derrière leur pupitre, sans notes ni documents
(SenePlus) - L'annonce d'un débat télévisé historique entre le Premier ministre actuel Ousmane Sonko et son prédécesseur Amadou Ba enflamme la scène politique sénégalaise, même si le Conseil national de régulation de l'audiovisuel (CNRA) tente d'y mettre un frein. Cette confrontation, prévue initialement pour les 28 ou 29 octobre, pourrait marquer un tournant dans la pratique démocratique du pays.
L'initiative revient à Cheikh Omar Diallo, fondateur de l'École d'art oratoire et de leadership (EAO) de Dakar et ancien conseiller d'Abdoulaye Wade. Le format proposé se veut sobre et rigoureux : 90 minutes d'échange dans les locaux de l'EAO, les deux candidats debout derrière leur pupitre, sans documents ni supports, uniquement munis de "quatre feuilles vierges, un stylo et une bouteille d'eau", selon les informations rapportées par Jeune Afrique (JA) mercredi 23 octobre.
La controverse s'est intensifiée avec l'intervention du CNRA, dont le président Mamadou Oumar Ndiaye justifie son opposition : "Un des principes cardinaux de la loi, c'est l'égalité de traitement entre les candidats à quelque élection que ce soit. Organiser un débat uniquement entre deux d'entre eux romprait cet équilibre."
Malgré cette position, les deux protagonistes maintiennent leur volonté de débattre. Amadou Ba a ainsi officialisé son accord via Facebook ce jeudi : "J'accepte l'invitation de M. Sonko à un débat public. Nous discutons des rapports évoqués et de sujets cruciaux comme l'économie, les libertés et les ressources naturelles, pour confronter nos idées au service du peuple."
La réponse d'Ousmane Sonko ne s'est pas fait attendre, non sans une pointe d'ironie : "Je suis étonné qu'il ait attendu des rumeurs d'interdiction du débat par le CNRA pour donner une réponse somme toute timorée", avant d'ajouter que "les stigmates de mauvaise gestion de l'ancien Premier ministre seront aussi criants que les rayures d'un zèbre."
Le groupe E-Media, via sa chaîne ITV, s'est quant à lui positionné comme diffuseur principal, s'engageant à mettre "à disposition de tous les médias et plateformes son signal pour une diffusion intégrale et accessible à tous", selon son directeur général Alassane Samba Diop.
La question reste maintenant de savoir si le CNRA peut effectivement empêcher la tenue de ce débat si les deux candidats décident de passer outre son avis. Pour Sonko, "les éventuelles lacunes du code électoral ou de la loi sur le CNRA avec des dispositions obsolètes [...] ne sauraient constituer un obstacle à sa tenue."
LA GESTION DE LA CRUE ET D’AUTRES SUJETS AU MENU DES QUOTIDIENS
Les parutions de ce jeudi 24 traitent de la gestion de la crue dans la vallée du fleuve Sénégal et les sujets se rapportant à la politique, la santé et la question du massacre de Thiaroye 44
Dakar, 24 oct (APS) – La gestion de la crue dans la vallée du fleuve Sénégal et les sujets se rapportant à la politique, la santé et la question du massacre de Thiaroye 44 sont au menu des quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Selon Le Soleil, ‘’le Président mobilise le gouvernement’’ pour ‘’le relogement et la réorganisation des activités dans les localités impactées par les crues’’.
‘’En Conseil des ministres, mercredi, Bassirou Diomaye Faye a appelé à une vigilance permanente de l’État et à un sens de l’anticipation sur la problématique du relogement durable des populations, ainsi qu’à la réorganisation des activités agricoles, économiques, sociales et scolaires dans les zones touchées, notamment dans le Dande Mayo’’, rapporte le journal.
Sur le front de la crue toujours, WalfQuotidien fait état d’une ‘’tendance haussière’’ à Matam et Podor, mais ‘’baissière’’ à Kidira et Bakel. ‘’Les eaux du fleuve continuent de monter dans certaines localités de la région de Matam. Tandis qu’à Kidira et Bakel, le niveau des eaux a baissé. Le constat a été fait par la Direction de la gestion et de la planification des ressources en eau (DGPRE)’’, écrit le journal.
En politique, le même journal se fait écho du départ de Déthié Fall de la coalition ‘’Samm sa Kaddu’’ pour rejoindre la mouvance présidentielle.
”La décision de Déthié Fall de quitter le navire Sàmm Sa Kaddu pour rejoindre Pastef, à quelques jours du démarrage de la campagne pour les législatives anticipées, engendre plusieurs conséquences. L’impact négatif de son choix, analyse Moussa Diaw, enseignant-chercheur à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, se fait sentir plus sur la carrière politique de cet ancien numéro 2 de Idrissa Seck et sur ses désormais ex camarades de l’opposition’’, écrit Walf.
L’As en déduit que ‘’la transhumance politique a de beaux jours’’. ‘’L’avènement de Pastef au pouvoir avait sonné comme la fin des migrations politiques. Le parti présidentiel est en train d’accueillir une vague de transhumants dont plusieurs maires et responsables politiques, à quelques jours du démarrage de la campagne électorale’’, déplore la publication.
Sud Quotidien relève que les hommes politiques ‘’n’hésitent plus à ravaler leur vomis pour des strapontins et autres avantages liés au pouvoir’’.
‘’De la ruse de Me Abdoulaye Wade qualifié de Ndjombor (lièvre) par feu Léopold Sédar Senghor à la versatilité d’Idrissa Seck en passant par la tortuosité de Feu Djibo Leyti Ka, certains hommes politiques sénégalais peinent toujours à garder leur constance et à rester à cheval sur les principes. Telles des girouettes, ils n’hésitent plus à ravaler leur vomis pour des strapontins et autres avantages liés au pouvoir. Si jadis, il n’y avait que les médias qui déploraient cette transhumance sous toutes ses formes, de nos jours, leur ennemi public numéro 1, se nomme la VAR (en français, l’assistance vidéo à l’arbitrage)’’, écrit Sud.
Selon le journal signale que la VAR est ‘’devenue l’ennemie numéro 1 des politiques’’.
‘’+A beau mentir qui vient de loin+. cette célèbre maxime signifiait qu’il est aisé de mentir lorsque l’on est sûr que ce que l’on dit est difficilement vérifiable. Mais ça, c’était à une certaine époque. Toutefois, depuis la démocratisation de l’information grâce à l’Internet mais surtout l’événement des réseaux sociaux, les hommes politiques semblent être dans le creux d’une vague. Si la VAR (Vidéo Assistant Referees en anglais) a été créée pour régler définitivement les erreurs d’arbitrage dans le football qui n’est plus qu’un jeu, elle fait surtout souffrir les hommes politiques sénégalais. Si les médias rechignent à déconstruire les déclarations à l’emporte-pièce des uns et des autres, les populations, elles, veillent au grain. Elles notent tout, archivent tout et gare à la moindre escapade. Ceux qui tournent casaque pour leurs intérêts personnels, en paient de très lourds tributs. Déclarations d’hier, contredites par celles d’aujourd’hui selon le bord qu’ils se trouvent. La VAR est tout simplement devenue l’ennemi public numéro 1’’, souligne Sud.
En santé, Source A s’intéresse aux ravages des cancers, ‘’ces tueurs silencieux qui font 8500 morts par an au Sénégal’’.
‘’Les femmes sont plus touchées par les différents types de cancer avec 99% des cas et 1% pour les hommes. Selon la Ligue sénégalaise contre le cancer (LISCA), plus de 12 000 nouveaux cas et 8500 décès sont recensés chaque année au Sénégal. Touchant plus la gente féminine, le cancer du col de l’utérus sort premier dans le tableau sombre de ces +tueurs silencieux+ avec 2.024 nouveaux cas et 1.312 décès par an. En deuxième position, il y a le cancer du sein avec 1.817 nouveaux cas chaque année, contre 976 décès. Le cancer du foie est relégué en 3ème place, suivi du cancer de la prostate qui touche les hommes pour la plupart’’, note la publication.
Le journal Les Echos met en exergue ‘’la pression des associations et élus français pour une reconnaissance du Massacre de Thiaroye 44’’. ‘’Symbole de l’injustice coloniale, le meurtre de sang-froid des tirailleurs sera le centre des débats à l’Assemblée nationale française le 4 novembre. En effet, des associations françaises et des élus ont publié une tribune qui est sur la table de la présidente de l’hémicycle française, Yael Braun Pivet, pour demander justice et reconnaissance officielle du massacre perpétré par le colon français le 1er décembre 1944’’, rapporte le quotidien.
LA VAR, L’ENNEMI NUMERO 1 DES POLITIQUES
De promesses reniées en transhumances opportunistes, les politiciens voient leurs contradictions exposées au grand jour, leurs paroles d'hier devenant les preuves accablantes de leur versatilité
«A beau mentir qui vient de loin». Cette célèbre maxime signifiait qu’il est aisé de mentir lorsque l'on est sûr que ce que l'on dit est difficilement vérifiable. Mais ça, c’était à une certaine époque. Toutefois, depuis la démocratisation de l’information grâce à l’Internet mais surtout l’événement des réseaux sociaux, les hommes politiques semblent être dans le creux d’une vague. Si la VAR (Vidéo Assistant Referees en anglais) a été créée pour régler définitivement les erreurs d’arbitrage dans le football qui n’est plus qu’un jeu, elle fait surtout souffrir les hommes politiques sénégalais. Si les medias rechignent à déconstruire les déclarations à l’emporte-pièce des uns et des autres, les populations, elles, veillent au grain. Elles notent tout, archivent tout et gare à la moindre escapade. Ceux qui tournent casaque pour leurs intérêts personnels, en paient de très lourds tributs. Déclarations d’hier, contredites par celles d’aujourd’hui selon le bord qu’ils se trouvent. La VAR est tout simplement devenue l’ennemi public numéro 1.
Tout juste après avoir annoncé sa décision de rejoindre le parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (Pastef) pour les élections législatives du 17 novembre prochain, une vidéo du leader du Parti républicain pour le progrès (Prp), Déthié Fall est devenue virale dans les réseaux sociaux. Dans laquelle vidéo, il disait en Wolof : « Je ne trahirai jamais. Je ne suis pas comme ça. Il y a des gens pour qui les valeurs chez eux ne sont pas l’argent encore moins le matériel mais la dignité et l’honneur ». Investi à la 5e position sur la liste de la coalition « Samm sa kaddu », l’ancien candidat à la dernière présidentielle est pourtant parti rejoindre le parti au pouvoir, donnant l’occasion au public d’apprécier son geste à travers ses paroles.
De Abdoulaye Wade à Macky Sall en passant par Ousmane Sonko, tous sont passés à la trappe. Tels des voleurs pris en flagrants délits et poursuivis par la clameur publique. Sur les réseaux sociaux, les déclarations antécédentes des hommes politiques font les choux-gras des camps adverses.
Véritable star des réseaux sociaux, l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko, alors opposant, est aussi rattrapé par ces déclarations et autres publications par ses détracteurs. Dans une des vidéos, on l’entend dire qu’ils (son parti) vont transformer le Sénégal en 2024 une fois élu en seulement deux mois. Que nenni ! Face aux réalités du pouvoir après quelques mois aux commandes, il est revenu soutenir le contraire et déclarant qu’il est « impossible de transformer un pays en deux ou cinq mois, ou en un seul mandat ». L’opposant d’alors avait également fait savoir que « ceux qui disent que si l’opposition obtient une majorité à l’Assemblée nationale, le pays va être bloqué, n’ont pas raison et qu’il fallait donner la majorité à l’opposition pour qu’elle puisse contrôler l’Exécutif ». C’était lors des élections législatives de 2022. Deux ans après, l’actuel Premier ministre appelle à voter une majorité au Parlement afin de permettre au pouvoir de dérouler ses programmes.
Cette tortuosité ne date de mars 2024. L’ancien Premier ministre Idrissa Seck et candidat à quatre élections présidentielles a aussi été confronté au phénomène de la VAR. « Si je suis personnellement appelé à une concertation avec lui, ma réponse, c’est non », avait-il dit. Mais grande fut la surprise des sénégalais quand il est allé rejoindre avec armes et bagages son éternel rival Macky Sall au lendemain de la présidentielle de 2019 pendant que sa coalition s’apprêtait à publier un livre blanc et à contester les résultats de l’élection. La très charismatique Aissata Tall Sall, leader du parti « Osez rêver » n’est pas en reste. Elle a également été rattrapée par ses propos lorsqu’elle soutenait qu’il leur (politiques) appartient de combattre la transhumance. Ce, avant qu’elle ne soit nommée ministre des Affaires étrangères sous Macky Sall, consacrant ainsi « la transhumance »
Quid de l’ancien ministre Souleymane Ndéné Ndiaye sous Wade qui avait déclaré qu’il faut « fusiller » tous les transhumants mais qui n’a pas hésité de retourner sa veste pour transhumer lui-même aux côtés de Macky Sall.
Calculateurs, dissimulateurs… nul besoin de consulter l’opinion pour savoir que les convictions de certains politiciens sont directement influencées par la direction du vent électoral.
D’autres font des promesses de pacotille pour attirer l’électorat. Par la suite, ils manquent leur parole et créent un gouffre entre ce qu'ils disent et ce qu'ils font. Ce qui fait que la parole politique perd de sa crédibilité et délégitimise la fonction de l'élu. Quant à la dignité et autres valeurs, ils n’en ont cure. La « faim » justifie les moyens.
KEEMTAAN GI – SURENCHÈRES
On étouffe, on suffoque. Bien entendu, le climat qui prévaut rend l’air si délétère dans ce charmant pays qui tire la langue aux experts du réchauffement climatique. Déjà, les conséquences de nos errements se font ressentir avec les crues du fleuve Sénégal. Et depuis quelque temps, en plus de l’agitation hystérique et la surenchère de quelques acteurs de la politique, on assiste à une véritable séance de catharsis sur les turpitudes d’un mec, habitué à tabasser ses épouses. Pauvre goujat ! Une femme, on la chérit, la cajole, et si l’envie de la corriger vous agite, il faudra alors le faire avec des fleurs. D’autres diront avec des billets de banque. L’essentiel étant de faire preuve de romantisme qui a tendance à déserter le cœur des humains, lesquels sont devenus si irascibles. Les nerfs à fleur de peau à quelques jours de l’ouverture de la campagne électorale, il nous faut procéder à une introspection. L’urgence, c’est de pacifier l’espace politique et le rendre moins conflictuel. Les médias, qui auraient dû participer à favoriser un climat de paix, font plutôt monter la tension. En ces moments de la vie politique, il nous faut irriguer la pensée pour changer nos comportements. Celle-ci reste une belle nourriture. Elle participe à la construction de l’intellect. Elle alimente aussi l’esprit, l’irrigue de belles dispositions et l’agrémente de mille et une senteurs cognitives. Cette belle substantifique moelle contribue à l’éclosion d’une citoyenneté responsable, entreprenante, dynamique. Elle élève un pays dont elle forme les meilleurs fils et filles de manière que, outre leur compétence, ils soient animés seulement de patriotisme pour contribuer à son développement. C’est justement ce qui manque et empêche notre développement économique depuis des décennies. Il est temps de taire nos querelles politiques et trouver des compromis à nos différences. Si bien sûr notre attachement à ce pays est de le voir emprunter le chemin qui mène à l’émergence que nous promettait l’autre. Trop de tiraillements nous éloignent de l’essentiel. KACCOOR BI - LE TEMOIN
CRUES DES FLEUVES SENEGAL ET GAMBIE LE PRESIDENT DEMANDE UNE MOBILISATION ACCRUE DU GOUVERNEMENT
Hier en Conseil des ministres, dans le cadre du suivi de la situation des crues exceptionnelles des fleuves Sénégal et Gambie, le Chef de l’Etat est revenu sur sa visite à Bakel, le samedi 19 octobre 2024, pour manifester la solidarité de la Nation aux populations sinistrées pour les crues exceptionnelles du fleuve Sénégal. Il a demandé au Gouvernement, dans l’immédiat, de mettre en œuvre un Programme consolidé de résilience et de solidarité dont la phase d’urgence est dotée d’une enveloppe de huit (8) milliards de fcfa pour apporter une assistance rapide et efficace aux populations sinistrées et déplacées des localités touchées, en particulier dans les départements de Bakel, Podor, Dagana, Matam et Kanel. Il a invité le Premier ministre à veiller, avec les ministères concernés, à l’exécution des actions préventives et mesures d’accompagnement requises afin d’organiser, sous la supervision et la coordination des autorités administratives, l’assistance adéquate aux populations dans toutes les localités sinistrées. Le Président de la République a souligné que l’ampleur des crues appelle à une vigilance permanente de l’Etat et à un sens de l’anticipation sur la problématique du relogement durable des populations ainsi qu’à la réorganisation des activités agricoles, économiques, sociales et scolaires dans les localités impactées par les crues et débordements des fleuves Sénégal et Gambie. Dès lors, les services de l’Etat et les Forces de Défense et de Sécurité, doivent être davantage mobilisés dans les zones fortement touchées comme les villages du « Dandé Maayo » dans la région de Matam et les localités actuellement en mode « alerte précoce » comme la ville de Saint-Louis et les villages des départements de Dagana et Podor.
CAMPAGNE ELECTORALE BASSIROU DIOMAYE FAYE LANCE UN APPEL POUR UN BON DEROULEMENT
Evoquant la campagne électorale pour les élections législatives du 17 novembre 2024 qui s’ouvre le samedi 26 octobre à minuit, le Président de la République a lancé un appel à tous les citoyens et aux acteurs politiques en vue d’un bon déroulement de la campagne électorale dans la paix, le sens des responsabilités et de l’intérêt supérieur de la Nation conformément aux lois et règlements. Il a demandé au Gouvernement de déployer les moyens nécessaires pour le bon déroulement de la campagne électorale et des élections législatives sur l’étendue du territoire national et à l’étranger. A ce propos, il a exhorté le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à accorder une attention particulière au cas spécial des zones sinistrées par les crues.
LEGISLATIVES AMADOU BA RETIRE SA LISTE DE DAKAR AU PROFIT MACKY SALL ET KHALIFA SALL
La coalition Jam Ak Jariñ de Amadou Bâ retire sa liste dans le département de Dakar pour soutenir l’inter coalition « Sam Sa Kaddù / Takku Wallu ». L’information est confirmée par la mandataire de la coalition Jam Ak Jariñ, Zahra Iyane Thiam : « effectivement, pour ces élections législatives du 17 novembre 2024, la coalition Jam Ak Jariñ de Amadou Ba a décidé de retirer sa liste départementale de Dakar pour soutenir la liste de l’inter coalition Samm Sa Kaddu, avec PUR et Khalifa Sall et de Takku Wallu Sénégal, dirigée par l’ancien président Macky Sall », a-t-elle soutenu.
LEGISLATIVES LE PUR DEMENT TOUT RETRAIT DE SAMM SA KADDU…
Le Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) dit avoir constaté avec «regret» des rumeurs faisant état de sa sortie de la coalition SÀMM SA KADDU. Le PUR dément formellement cette allégation et informe l’opinion qu’il «reste ancré dans la coalition SAMM SA KADDU, en tant qu’un des membres fondateurs.» Par conséquent, il a invité les militants et sympathisants «à faire bloc et rester engagés et mobilisés pour une campagne électorale réussie et une victoire éclatante au soir du 17 novembre 2024.» Le PUR a profité de l’occasion pour apporter son soutien à Bougane Gueye Dany détenu à Tambacounda et demande sa «libération immédiate.» Le PUR a aussi invité l’ensemble des acteurs politiques du pays, de tout bord que ce soit, à «œuvrer pour des élections transparentes et apaisées pour l’intérêt supérieur de la nation». …
ET REWMI D’IDRISSA SECK POUR PASTEF
Tout comme Rewmi d’Idrissa Seck a été secoué par des rumeurs annonçant son soutien à la liste de Pastef. Cette information a été totalement démentie par Reew Mi à travers son Secrétaire général Matar Seye. « Des rumeurs font état d’un supposé soutien du Parti Reew Mi à la liste de Pastef pour les législatives du 17 novembre 2024. Le Parti Reew Mi dément formellement ces allégations qui ne sont que pures affabulations » souligne le SG de la formation politique du président Idrissa Seck.
LIVRE SUR «LA CASAMANCE AUTONOME…» 4 VENTS DU SENEGAL S’EN LAVE LES MAINS, KARTALA DEPLORE LA TOURNURE
La librairie Aux 4 vents du Sénégal a annoncé hier l’annulation de la cérémonie de présentation du livre « L’idée de la Casamance autonome, Possibles et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal », qui était prévue à Dakar, le 26 octobre 2024.Tandis que depuis Paris, les éditions de diffusion Kartala ont aussi décidé d’annuler la présentation de l’ouvrage. Les éditions Kartala ont regretté profondément l’instrumentalisation politique d’un ouvrage scientifique par des personnes qui n’ont pas manifestement pris connaissance de son contenu Le livre de Séverine Awenengo Dalberto, historienne chargée de recherches au CNRS à l’Institut des mondes africains (IMAF) est le fruit dit-on, de vingt ans de recherches rigoureuses menées par une historienne de renom, reconnue par ses pairs au sein de la communauté académique. Il faut noter que l’annonce de la présentation de cet ouvrage avait suscité l’indignation chez certains acteurs politiques notamment l’Alliance pour la République qui estimaient que ce sujet « était déjà dépassé ». Mais aussi, que cela mettra en péril l’unité de la nation sénégalaise. Certains sont allés même jusqu’à regretter le mutisme des nouvelles autorités. Ces derniers ont-elles entendu cette alerte ? En tout cas l’annulation de la présentation du livre donne l’impression que les autorités ont entendu les requêtes de désapprobation de l’ouvrage.
REFORMES BUDGETAIRES CHEIKH DIBA RASSURE LE VICE-PRESIDENT DE LA BANQUE MONDIALE OUSMANE DIAGANA
Dans le cadre des rencontres bilatérales en marge des Assemblées nationales du FMI et de la Banque mondiale, la délégation sénégalaise, conduite par le Ministre des Finances et du Budget, M. Cheikh DIBA a rencontré le 21 octobre 2024, M. Ousmane Diagana, Vice-Président en charge de l’Afrique de l’Ouest et du Centre de la Banque mondiale. Cette rencontre a permis d’aborder les priorités stratégiques du Sénégal, notamment l’engagement en faveur de la transparence, illustré par la publication récente du rapport provisoire sur la gestion des finances publiques. À cette occasion, le Ministre des Finances et du Budget a réaffirmé la volonté du gouvernement sénégalais de mettre en œuvre les réformes stratégiques contenues dans le Nouveau référentiel pays : “Sénégal vision 2050” visant à assurer une croissance soutenue et durable, grâce à une meilleure mobilisation des ressources internes et à l’optimisation des dépenses publiques. Il a également souligné l’importance d’améliorer la gestion de la dette pour garantir sa soutenabilité tout en poursuivant les investissements essentiels au développement du pays. Les discussions ont également porté sur les défis énergétiques, notamment la transition vers un mix énergétique durable pour soutenir le développement du pays.
SALAIRE DES ASP LA DIRECTION GENERALE DEMENT TOUTE BAISSE ET MET FIN A CERTAINS CONTRATS
Le mercredi 22 octobre 2024, certaines sources en ligne ont rapporté une prétendue baisse des salaires des Agents de Sécurité de Proximité (ASP). Cependant, la Direction générale de l’Agence d’assistance à la Sécurité de Proximité a formellement démenti cette information dans un communiqué publié hier, affirmant que la mesure évoquée concerne uniquement des cadres sous contrat à durée indéterminée. Il s’agit notamment d’anciens directeurs, conseillers techniques et chefs de division, qui ont été remplacés dans leurs fonctions il y a plus de trois mois mais continuent de percevoir les salaires de leurs anciens postes, en invoquant des droits acquis. Face à cette situation, la Direction générale a proposé à ces cadres une renégociation de leurs contrats, afin que leur rémunération corresponde à leurs nouvelles fonctions. Toutefois, cette proposition a été refusée par les intéressés. En raison de l’impossibilité légale de rémunérer des cadres pour des postes qu’ils n’occupent plus et face à leur refus de renégocier, la Direction générale a pris la décision de mettre fin à leur collaboration, conformément aux dispositions légales en vigueur, renseigne le document. La Direction générale a également réaffirmé sa volonté de rester ouverte au dialogue et à la concertation dans l’intérêt supérieur de ses agents.
INTERSYNDICALE IMPOTS ET TRESOR
Une intersyndicale Impôts et Trésor verra le jour sous peu. C’est la décision issue des concertations menées entre le Syndicat Unique des travailleurs du Trésor (SUTT) et le Syndicat des agents des impôts et domaines (SAID). Selon le communiqué conjoint reçu à la rédaction, les deux entités syndicales engagées dans la défense des droits matériels et moraux des travailleurs de l’Administration fiscale et du Trésor à l’issue de concertations approfondies, ont décidé de conjuguer leurs efforts afin de mieux représenter et défendre leurs intérêts communs
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 24 OCTOBRE 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, EnQuête, L'As, Yoor-Yoor Bi, Le Quotidien, L'Observateur, Vox Populi, Le Soleil