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30 novembre 2024
Media
LES ETATS GENERAUX DES TRANSPORTS PUBLICS ET LA SORTIE D’AMADOU BA A LA UNE DE LA PRESSE
Les parutions de ce mardi font le point sur les états généraux des transports publics et la sortie médiatique de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, leader de la coalition ”Jamm ak Njarin” pour les législatives du 17 novembre 2024
Dakar, 22 oct (APS) – Les états généraux des transports publics et la sortie médiatique de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, leader de la coalition ”Jamm ak Njarin” pour les législatives du 17 novembre 2024 sont les sujets au menu des quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le Soleil rapporte que le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a présidé hier à Diamniadio, la cérémonie d’ouverture des états généraux des transports publics. ”Outre les défis qui plombent ce secteur, il a appelé à une introspection et à plus de responsabilité’’, écrit le journal qui évoque ”un secteur en quête de réinvention’’.
”Urgence de repenser le modèle’’, dit Sud Quotidien. Selon le journal, ”le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est revenu sur l’urgence de reconfigurer le modèle de transport afin de mieux lutter contre les phénomènes tels que l’insécurité routière (…)”.
Le lancement des états généraux des transports publics est ”l’acte 1 vers la transformation rapide et intégrale du secteur’’, note Libération.
A l’ouverture ce cette rencontre, l’Info souligne que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye a insisté ”sur la nécessité de combattre l’insécurité routière qui a un lourd impact social et économique mais aussi l’urgence de réguler le transport public’’.
Les journaux se sont également intéressés à la conférence de presse e l’ancien Premier ministre Amadou Ba, leader de la coalition ”Jamm ak Njarin” pour les législatives du 17 novembre prochain.
En réponse aux ”attaques du camp du pouvoir”, Amadou Ba affirmé ‘’qu’aucune écriture ne peut lui être imputée dans quelque gestion frauduleuse ou malversation que ce soit’’, rapporte Les Echos.
”Je n’ai jamais falsifié les statistiques budgétaires a lancé le leader de la coalition Jamm ak Njarin pour rétablir la vérité après les accusations du gouvernement. Mieux Amadou Ba révèle n’avoir jamais bénéficié depuis son arrivée aux affaires de terrain, appartement ou villa’’, ajoute le journal.
Selon Le Quotidien, ”Amadou Ba monte sur le ring’’. ‘’L’ancien candidat à la présidentielle a fait face à la presse. Une occasion pour le leader du parti Nouvelle responsabilité d’apporter des éclairages sur plusieurs sujets d’actualité”, écrit le journal.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 22 OCTOBRE 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, EnQuête, Libération, Yoor-Yoor Bi, Le Quotidien, L'As, Le Verdic News, L'Observateur, Le Soleil, Vox Populi
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, EnQuête, Libération, Yoor-Yoor Bi, Le Quotidien, L'As, Le Verdic News, L'Observateur, Le Soleil, Vox Populi
KEEMTAAN GI - METTRE FIN A LA CHIENLIT
Ça vole assurément bas dans le landerneau politique de Galsen. On pourrait bien se demander où est passée cette belle et légendaire tradition de Téranga et d’écoute. Après avoir presque touché le fond avec une nation déchirée, on aspirait à un climat de paix. Mais voilà que depuis quelque temps des va-t-en-guerre crachent le feu et bandent les muscles. Le discours ne se veut plus policé, mais patauge carrément dans un putride et nauséabond répertoire langagier qui fait se boucher les oreilles aux puristes et puritains. Passe s’il ne s’agissait que de néo-opposants jaloux et aigris. Mais voilà que d’autres acteurs dont ceux de la presse s’invitent dans ce vaudeville, se comportant comme des mercenaires, mettant une louche sur le feu. De gros mots sortent de leurs bouches puantes et plumes infectes. Preuve de la petitesse d’esprit de gens qui s’y complaisent. Et ça devient un challenge d’insanités avec de jeunes politiciens qui n’ont pas subi une formation dans des écoles des formations politiques, lesquelles n’existent, hélas, plus. Des personnes qui n’ont également jamais lu un seul livre de leur vie. Quand on ouvre la bouche pour ne proférer que des énormités tout en se voulant un acteur de la vie politique, on peut dire que de solides piliers sont à terre. Malgré nos différences, ce charmant pays a toujours été une terre de confrontation. Le verbe a toujours volé haut partout et dans tous les sens. Mais dans le respect de nos spécificités pour en faire un terreau fertile et ensemencer la pensée de belles notions. On vous rappelait ici la belle époque Senghorienne et Dioufienne avec des gens racés dans le port et le verbe. On se nourrissait de leurs préciosités. De leurs joutes, on en ressortait comblés de belles formules. Ces gentlemen de la pensée féconde se respectaient et se vouaient une considération mutuelle. Aujourd’hui, l’espace politique est envahi par des personnes sans foi, ni loi et dont certains déroulent un agenda caché car étant plus préoccupés par leurs business qu’au développement de ce pays. Il est temps de civiliser les rapports et faire taire ceux qui pensent que leur statut de politiciens leur permet d’insulter ou défier l’Autorité. Après ce que nous avons vécu entre mars 2021 et février 2024, l’Etat doit rester fort et sévir avec fermeté sans faiblesse coupable, ni cruauté inutile. Ce pays a besoin de paix, rêve de paix et aspire à vivre dans la fraternité. Aux insulteurs et autres rentiers de fanfaronnades puériles, de revenir à la raison. Ce pays doit être reconstruit et aspire à une paix véritable. Oui, à de belles confrontations, mais dans un respect mutuel et dans l’élégance républicaine. KACCOOR BI - LE TEMOIN
ABSENT DES KIOSQUES LE VENDREDI «LE TÉMOIN » S’EN EXCUSE !
De nombreux fidèles lecteurs et partenaires annonceurs ont pu constater la non parution de l’édition du « Témoin », le vendredi 18 octobre dernier. Une édition non tirée (version papier) due à une panne technique, alors que la version numérique était déjà sur les réseaux sociaux et dans la presse en ligne. C’est ce qui explique la fuite de quelques articles phares que les rares abonnés en Pdf et internautes ont pu lire. A cause de cette non-parution, la rédaction a jugé nécessaire de reconduire quelques articles de l’édition du vendredi. A cet effet, « Le Témoin » présente ses excuses pour ces désagréments indépendants de sa volonté.
DIOMAYE FAYE VEUT RÉINVENTER LES TRANSPORTS PUBLICS
Le « Jubanti Transport » est lancé. L’ambition du président Bassirou Diomaye Faye est de réinventer et de moderniser en profondeur les transports publics du Sénégal. Le président de la République a affiché une telle ambition hier lors des Etats généraux des transports publics au CICAD de Diamnadio. Face à tous les acteurs du secteur, Bassirou Diomaye Faye a listé sa vision des transports publics qui prend en charge un Plan d’urgence de prévention et de sécurité routière. Il a souligné que les accidents ne sont pas une fatalité si tout le monde accepte de faire une introspection collective et sincère et une prise de conscience des responsabilités, de tout un chacun. Pendant 5 jours, les acteurs du secteur seront invités à dresser un dialogue complet et sans complaisance du transport public routier, ferroviaire et aérien. Définir les contours d’un système de transport inclusif et durable capable de prendre en charge les nouvelles formes de mobilité. Diomaye Faye est persuadé qu’une nouvelle feuille de route concertée sera adoptée pour améliorer la sécurité, la résilience, l’efficacité et l’accessibilité des transports publics.
TRANSPORT GORA KHOUMA SOUSCRIT AU «JUBANTI
Lors de son discours à la cérémonie de lancement des États généraux « Jubanti Transport » ce lundi à Diamniadio, le secrétaire général de l’Union nationale des transporteurs routiers du Sénégal a annoncé une bonne nouvelle pour le président Diomaye et son gouvernement. Kora Khouma a affirmé que son syndicat a décidé de syndiquer autrement avec ce régime. « Vous avez eu l’idée de mettre en place des États généraux des transports publics pour discuter avec tous les acteurs, afin de connaître leurs problèmes et d’apporter des solutions. C’est la première fois que cela arrive dans ce pays, qu’un président organise de tels États généraux », a d’emblée déclaré Kora Khouma. Il rappelle qu’avant cela, il y a eu des séminaires de trois à quatre jours pour discuter des termes de référence. « Même si les discussions ne sont pas encore terminées, elles seront versées dans les assises dans les prochains jours. » Le syndicaliste, qui a prié pour que le président de la République réussisse sa mission, a annoncé une bonne nouvelle pour le nouveau gouvernement. Il a déclaré que son syndicat, l’Union nationale des transporteurs routiers du Sénégal, avait décidé de fonctionner autrement. C’est-à-dire un syndicat fondé sur l’échange, la patience et le dialogue pour accompagner le président dans sa mission et résoudre, une bonne fois pour toutes, les problèmes des acteurs routiers. « Nous avons un grand espoir en toi. Tout ce que tu feras pour l’avancement du transport, seul Dieu te le récompensera.
» FACE-à- FACE SONKO APPELLE AMADOU BA à UN DÉBAT PUBLIC
Le Président de Pastef Ousmane Sonko a rapidement réagi aux propos de l’ancien Premier ministre Amadou Ba qui tenait hier une conférence. « Enfin, les choses bougent. Monsieur Amadou Ba a décidé de sortir de l’ombre et de ne plus se cacher derrière ses mercenaires de la plume et autres 《 chroniqueurs 《. Tant mieux, car le jeu du mythe et du combat politique par procuration ne saurait prospérer plus longtemps. Je lui offre donc une belle opportunité de s’expliquer devant le peuple : un débat public contradictoire entre lui et moi sur la situation économique et financière dans laquelle ils ont plongé le pays, et sur sa responsabilité personnelle. Ce sera l’occasion d’aborder, entre autres, les questions liées à la dette et au déficit publics, à la fiscalité, au foncier, aux mines et hydrocarbures, ainsi qu’à la masse salariale. Nous pourrons enfin discuter de la Vision 2050 et permettre à Monsieur Ba de partager ses appréciations à ce sujet » indiqué Ousmane Sonko à travers sa page Facebook. El Malick Ndiaye, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a invité Amadou Ba à accepter le défi qu’Ousmane Sonko lui a longtemps lancé lorsqu’il était Premier ministre de Macky Sall. « Un débat qu’il a toujours réclamé à l’ancien Premier ministre. Aujourd’hui, en tant que Premier ministre, il lui lance à nouveau ce défi. Quel homme » indique El Malick Ndiaye.
BOUGANE GUEYE EN PRISON PROCÉS LE 30 OCTOBRE…
Le leader de Gueum Sa Bopp Bougane Guèye Dany a passé hier sa première nuit de prison à Tamba. Il a été placé sous mandat de dépôt par le Procureur près du Tribunal de Grande Instance de Tambacounda. Il sera jugé le 30 octobre prochain. Bougane Guèye Dany est poursuivi selon son avocat Me El Hadji Diouf pour rébellion, refus d’obtempérer et outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. Pour rappel, le patron du Groupe D-Média a été arrêté samedi dernier à l’entrée de Bakel par la Gendarmerie au moment où il tentait d’apporter son soutien aux sinistrés des inondations de cette localité.
DETHIE FALL REÇU PAR SONKO UNE ATTITUDE SUSPECTE
Déthié Fall va-t-il lâcher la coalition « Samm sa Kaddu» conduite par Barthélémy Dias ? La question n’est pas saugrenue suite à la rencontre entre Déthié Fall et Ousmane Sonko hier. Et c’est le leader du PRP qui annonce lui-même à travers un post et des photos l’on remarque la complicité entre les deux hommes, la tenue de cette rencontre deux heures de temps ponctuée par des échanges en profondeur sur beaucoup de sujets. Seulement la tenue de la rencontre à quelques jours du démarrage de la campagne électorale pour les législatives peut intriguer nombre d’observateurs surtout que Déthié Fall est bien investi sur la liste nationale de « Samm Sa Kaddu » à la 5ème place et aussi au moment où d’autres leaders de la même coalition notamment Barthélémy Dias, Thierno Bocoum, Pape Djibril Fall et Anta Babacar Ngom se sont déplacés à Tamba pour soutenir un des leurs Bougane Guèye Dany. Déthié Fall est aux abonnés absents et l’on apprend par la suite qu’il taillait bavette avec Ousmane Sonko dont il s’était éloigné à la Présidentielle après avoir partagé ensemble Yewwi Askan wi. Déthié Fall va certainement édifier les Sénégalais sur sa position suspecte lors d’une rencontre annoncée ce mercredi à son siège.
MINISTERE DE LA SANTE UN AMBULANCIER SANS… PERMIS DE CONDUIRE
Dès sa nomination à la tête de la Primature, le Premier ministre Ousmane Sonko avait invité les membres du gouvernement à procéder à un audit physique du personnel et des contrats d’embauche. Hier 17 octobre 2024, le ministre de la Santé et de l’Action sociale Dr Ibrahima Sy a manifesté sa volonté de mettre en œuvre les directives du Chef du gouvernement. Dans une circulaire adressée aux médecins-chefs de région, directeurs d’hôpital et autres médecins-chefs de districts, le ministre de la Santé les invite à accueillir les auditeurs pour leur apporter collaboration et assistance. Pour « Le Témoin » quotidien, l’heure des audits vient à son heure ! Surtout au niveau du ministère de la Santé dirigé à l’époque par Abdoulaye Diouf Sarr où les hôpitaux, centres de Santé et dispensaires croulent sous le poids des recrutés du clientélisme politique. La preuve par ce district sanitaire situé dans la région de Saint-Louis. Un jour renseigne « Le Témoin », un chef de district a reçu une lettre de mise à disposition d’un agent se disant ambulancier. La surprise fut grande lorsque le médecin-chef a constaté que l’ « ambulancier » n’avait pas de permis de conduire. Interpellé sur les conditions de son recrutement, le bonhomme dit avoir bénéficié du soutien d’un haut responsable de l’Apr. La mort dans l’âme, le médecin-chef a fini par l’affecter à la comptabilité de l’hôpital où l’« ambulancier » du ministre sera chargé de vendre des tickets de consultation. Des recrutements de ce genre d’agents sans diplôme, ni qualification, sont très nombreux au niveau du ministère de la Santé.
EVACUATION SANITAIRE LA MERE DU PRÉSIDENT BARROW HOSPITALISÉE A DAKAR
Dans la sous-région, le Sénégal se positionne comme destination touristique médicale de choix suite à l’amélioration des plateaux techniques de dernière génération dans les hôpitaux publics que cliniques privées. Et dans toutes les spécialisations, les professeurs et médecins sénégalais se distinguent de par expertise avérée. La preuve par le président de la République de Gambie Adama Barrow qui a fait évacuer en urgence sa vieille maman Khadidiatou Jallow. Une évacuation par avion médicalisé de Banjul à Dakar. Agée de 90 ans environ, la maman du président gambien est hospitalisée dans une clinique privée située en plein centre de Dakar-Plateau. A son chevet constate « Le Témoin » quotidien, un impressionnant dispositif de sécurité composé de policiers gambiens. « Le Témoin » souhaite prompt rétablissement à Mme Jallow puisque sa présence « entrave » la libre circulation des malades et des accompagnants dans cette clinique privée.
L’AIDE AUX POPULATIONS IMPACTEES PAR LA CRUE DU FLEUVE SENEGAL AU MENU DE LA PRESSE
Les parutions de ce lundi évoquent l’aide du gouvernement aux populations impactées par la crue du fleuve dans les régions de Tambacounda, Saint-Louis et Matam, le rapatriement de Sénégalais du Liban et l’arrestation à Bakel du leader de Gueum sa Bopp
Dakar, 21 oct (APS) – L’aide du gouvernement aux populations impactées par la crue du fleuve dans les régions de Tambacounda, Saint-Louis et Matam, le rapatriement de Sénégalais du Liban et l’arrestation à Bakel du leader de Gueum sa Bopp Bougane Guèye Dani sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
”L’Etat intensifie les secours’’, titre Libération, indiquant un ‘’déblocage de 8 milliards de francs CFA, l’acheminement de vivres, la mise en place d’hôpitaux mobiles’’ mais aussi la tenue ‘’ce dimanche d’une réunion interministérielle exceptionnelle présidée par le Premier ministre Ousmane Sonko’’ sur l’assistance à apporter aux populations impactées par la crue du fleuve.
Le quotidien Bës Bi rapporte que le chef de l’Etat était à Bakel ce samedi pour constater les dégâts des inondations causées par la crue du fleuve Sénégal. Le journal indique qu’à Bakel ‘’150 tonnes de riz et 1 million de litres d’eau potable ont été distribuées. Un hôpital militaire de niveau 1 a été déployé pour offrir des consultations médicales gratuites aux populations touchées’’.
Le Quotidien signale que ‘’les forces armées et le Commissariat à la sécurité alimentaire ont acheminé 500 tonnes de vivres, des tentes, des matelas, des moustiquaires, et d’autres produits de première nécessité aux sinistrés’’. ”Les crues ont causé l’inondation de plus de 44 sites dans les régions de Matam et de 51 villages dans la région de Saint-Louis ainsi que des villages de la région de Tambacounda”, note le journal.
L’As parle de ‘’plus de 55 0000 impactés’’ par la crue du fleuve Sénégal. ”L’heure est grave’’, estime EnQuête.
S’intéressant à la visite du chef de l’Etat, Sud note que ”c’est l’image d’un président de la République prêt à être aux côtés des Sénégalais éprouvés par les inondations fluviales qui s’est dégagée de Bassirou Diomaye Faye, vêtu d’une tenue en militaire et descendant de l’hélicoptère de l’Armée dans la matinée du 18 octobre à Kédougou’’.
‘’Malheureusement, déplore le journal, ses activités au sud du pays et sa non-présence dans les zones les plus touchées par la montée des eaux du fleuve Sénégal, à savoir les départements de Matam, et Saint-Louis, constituent des fausses notes dans sa visite’’.
Le Soleil décrit à son tour ‘’la vie dure à Bakel” après une immersion à Yaféra, une des localités du département de Bakel les plus touchées.
‘’A l’enclavement de nombreux villages de la commune de Ballou s’est rajoutée, depuis le 12 octobre dernier, une insalubrité provoquée par la crue des eaux du fleuve Sénégal. Une rupture dans le quotidien des populations de Yaféra qui, coupées du reste du monde, sont privées d’eau et d’électricité. Un élan de solidarité a pu sauver ces dernières qui vivotent en attendant de sortir la tête des eaux’’, rapporte le journal.
Le quotidien national met également en exergue le rapatriement de 117 Sénégalais du Liban, un pays en proie aux bombardements d’Israël. ‘’Le gouvernement a rapatrié samedi dernier 117 Sénégalais du Liban. A leur arrivée ils ont été reçus par le chef de l’Etat’’, note le journal. ‘’117 Sénégalais rapatriés volontairement du Liban par vol spécial’’, affiche Vox Populi
En politique, les quotidiens se sont intéressés à l’arrestation à Bakel de Bougane Guèye Dany, leader de Geum sa Bopp, membre de la coalition Samm Sa Kaddu pour les législatives du 17 novembre.
‘’Interpellé ce samedi à quelques kilomètres de Bakel, alors qu’il se rendait à Bakel auprès des sinistrés. Bougane Guèye Dani a été placé en garde à vue pour refus d’obtempérer et rébellion’’, rapporte WalfQuotidien.
‘’C’est un scénario pour tant envisagé par certains lorsque Bougane Guèye a annoncé le déplacement de la coalition Samm sa kaddu à Bakel ce samedi. Alors que le chef de l’Etat y était annoncé le même jour. C’est sans doute peu après leur conférence de presse, vendredi, que les leaders de cette coalition dirigée par Barthélémy Dias se sont mis en route. A quelques kilomètres de Bakel, le cortège d’une dizaine de véhicules est immobilisé’’, écrit le quotidien Bês Bi.
Selon le journal, ‘’la gendarmerie mobilisée pour faire obstruction à Bougane Guèye et Cie. Ordre a été, en effet, d’empêcher la délégation de Samm sa kaddu d’accéder à la ville au motif que le chef de l’Etat y est attendu. Mais le leader de Gueum sa bopp, lui, ne peut entendre cet argument. C’est ainsi qu’il s’est heurté, avec Thierno Bocoum, Anta Babacar Ngom et d’autres, à la gendarmerie’’.
‘’Une arrestation musclée de Bougane Guèye qui sera, manu militari, jeté dans le véhicule de la gendarme rie, la chemise déchirée. Une image qui rappelle l’arrestation de Ousmane Sonko lorsqu’il a refusé de déférer à la convocation du juge dans l’affaire Mame Mbaye Niang. Le Gign avait cassé la vitre de son véhicule pour le conduire de force au Palais de justice de Dakar’’, souligne Bës Bi.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE LUNDI 21 OCTOBRE 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Soleil, EnQuête, Vox Populi, Yoor-Yoor Bi, Libération, Le Quotidien, L'Observateur, L'As, Bes Bi le jour
Baadoolo - R.I.P-ture !
Le Sénégal est une vitrine démocratique, mais dess na. Il y a deux ans, c’est Sonko qui a vu sa vitre cassée. La démocratie aussi. On a quand même recollé les morceaux entre-temps avec cette alternance. Mais aujourd’hui, nos libertés sont déchirées. Comme la chemise de Bougane. Comme on est libre d’organiser ce «giga-tesque» meeting, on doit tolérer un ndimbeul de tout citoyen, même politique, aux sinistrés de Bakel. Mais Baadoolo, baadoolo rekk lay doon. La démocratie aussi est sinistrée. Rest in peace pour la rupture ! R.I.P-ture. Siggil len ndigaale.
Amnesty réclame la libération de Bougane «Cet incident mineur doit être placé dans le contexte pré-électoral»
Seydi Gassama demande la libération de Bougane Guèye Dany, arrêté, samedi, à l’entrée de Bakel par la Gendarmerie pour «refus d’obtempérer». Le Directeur exécutif de Amnesty international Sénégal estime que «cet incident mineur qui n’a pas mis en danger la vie des personnes doit être placé dans le contexte pré-électoral actuel». Il appelle la classe politique à «faire preuve de sérénité pour créer les conditions d’une élection législative libre et paisible» et souligne que «la solidarité nationale envers les populations sinistrées du nordest du pays doit transcender les clivages politiques et sociaux».
Alioune Tine exige la libération «immédiate et sans condition» de Bougane «Les brutalités rappellent des scènes vécues y a pas si longtemps»
Comme Seydi Gassama, Alioune Tine aussi a élevé la voix. «Ce serait une grosse erreur politique que de déférer Bougane Guèye Dany devant procureur de Tamba, selon certaines sources. Il faut libérer immédiatement et sans condition Bougane Gueye Dany, candidat aux législatives du 17 novembre 2024», a posté sur X le fondateur de Afrikajom Center. Il estime qu’il faut «absolument pacifier les relations entre le Pouvoir et l’Opposition au Sénégal dans un contexte électoral où la dégradation des relations commence à inquiéter». Mais mieux, fait-il remarquer, «tout se passe comme si on a oublié le traumatisme, les violences et les tensions qui ont fait des morts, des blessés et des certaines de Sénégalais emprisonnés». Aliou Tine de s’indigner : «La scène des brutalités contre le convoi de Bougane Guèye, Thierno Bocoum et Anta Babacar Ngom, a fonctionné comme un chiffon rouge rappelant des scènes vécues y a pas si longtemps.»
Sénégalais du Liban - Les rapatriés accueillis par Diomaye
Le cri du cœur a été entendu. Les Sénégalais du Liban, en danger avec les frappes israéliennes, sont arrivés à Dakar, samedi. «J’ai accueilli aujourd’- hui avec une profonde émotion nos compatriotes que nous avons rapatriés du Liban. Je me réjouis qu’ils soient rentrés sains et saufs. La sécurité de nos compatriotes, où qu’ils soient, restera une priorité absolue pour le gouvernement. Face aux épreuves, nous restons unis dans la solidarité», a posté le Président Bassirou Diomaye Faye sur X.
Birahim Seck déçu par les arguments du Pm sur l’Aser - «Le scandale est consommé depuis que le Dg a accepté de ‘’renégocier’’»
Birahim Seck est outré par la sortie du Premier ministre sur l’Aser. Lors du giga-meeting de Pastef, Ousmane Sonko a nié tout scandale à l’Aser et à l’Onas. Selon lui, Jean Michel Sène a constaté que le marché était entaché de «commissions et de surfacturations» et il a décidé de renégocier le contrat. Mais le coordonnateur du Forum civil est surpris par cette thèse. «M. O. Sonko, pas vous ! Le scandale dit de l’Aser est consommé depuis que le Dg a accepté de ‘’renégocier’’ sur des irrégularités de surfacturations constatées. Des infractions, on les sanctionne mais, on ne cherche pas à les effacer ou corriger par une quelconque ‘’renégociation’’», a-t-il rectifié.
Train express régional Retour à la normale de la circulation des trains
La Société nationale de gestion du patrimoine du Train express régional (Senter) et la Société d’exploitation du Ter (Seter) ont annoncé, ce dimanche, le retour à la normale de la circulation des trains sur l’ensemble de la ligne Dakar-Diamniadio. Dans un communiqué, elles assurent que «le service régulier est désormais rétabli, avec un Ter toutes les 10 minutes du lundi au samedi, et toutes les 20 minutes les dimanches et jours fériés». Et donc, le temps de trajet est revenu 45 minutes entre Dakar et Diamniadio. Les fortes pluies qui s’étaient abattues sur Dakar le 25 septembre dernier avaient sérieusement impacté les services du Ter, les horaires et la fréquence des trains avaient été chamboulés.
Pensions de retraite des enseignants et enseignants décédés - Le Saes décrète 48 heures de grève
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) avait averti cette semaine. Il est passé à l’acte en décrétant un mot d’ordre de grève de 48 heures, le mercredi 23 et le jeudi 24 octobre 2024, informe Seneweb. Les syndicalistes exigent de l’État qu’il verse les pensions de retraite aux familles des enseignants et enseignants-chercheurs décédés. David Célestin Faye et ses camarades rappellent qu’un accord a été trouvé entre l’ancien régime et la partie syndicale pour une retraite spéciale au profit des enseignants et chercheurs titulaires.
LA VISITE DU CHEF DE L’EST DU PAYS ET LES CRITIQUES DE L’OPPOSITION AU MENU DE LA PRESSE DU JOUR
Les parutions du week-end traitent de la visite entamée vendredi par le chef de l’Etat dans les zones situées en bordure de la Falémé, dans l’est du Sénégal
Dakar, 19 oct (APS) – La visite entamée vendredi par le chef de l’Etat dans les zones situées en bordure de la Falémé, dans l’est du Sénégal, est l’un des sujets les plus en vue dans la livraison de samedi de la presse quotidienne.
“Bassirou Diomaye Faye d’attaque”, affiche Le Soleil en placardant à sa une image du président de la République en tenue militaire de combat, l’air déterminé, au moment d’embarquer pour Kédougou.
Dans cette région située au sud-est du Sénégal, le chef de l’Etat s’est rendu à Kharakhéna et à Sansamba, “pour s’assurer de l’effectivité du décret d’interdiction des activités minières en bordure du fleuve”, rapporte Le Soleil.
“Sur place, renseigne le journal, il s’est dit rassuré quant à la fermeté nécessaire pour l’application dans la durée du décret d’interdiction des activités minières à 500m du cours de l’eau”.
Dans ces deux localités qu’il a visitées dans la région de Kédougou, Bassirou Diomaye Faye “a lancé un message de fermeté pour l’application du décret interdisant l’orpaillage traditionnel le long de la Falémé”, signale également Sud Quotidien, lequel précise que ce déplacement présidentiel visait à “évaluer les impacts des récentes inondations provoquées” dans cette partie du pays par la crue des fleuves.
“Message de fermeté” contre l’orpaillage le long de la Falémé
Cette situation, avec son “lot de populations sinistrées, de dégâts sur les cultures et les terres”, n’a “pas laissé indifférent le président de la République”, qui “s’est rendu au chevet des impactées […]” de cette région, ajoute-t-il.
Le président de la République a aussi saisi l’opportunité de ce déplacement pour “lancer un message de fermeté pour l’application du décret interdisant l’orpaillage traditionnel le long de la Falémé”, note Sud Quotidien.
Le journal L’Observateur, évoquant justement la situation des inondations dans le nord du Sénégal, affiche : “Le Fouta à genoux dans les eaux”. Il rapporte que dans cette partie du pays, “la montée des eaux a plongé les riverains du Dandé Mayo dans une angoisse permanente et persécutante”.
“Malgré les efforts pour endiguer l’eau avec des moyens de fortune, les sinistrés sont accablés par la perte de leurs biens, la propagation des maladies et le manque criant d’assistance”, avec des “villages submergés”, des “maisons et récoltes détruites”, insiste cette publication.
Les journaux se font dans le même temps l’écho des dernières sorties, contre le pouvoir, de deux des principales coalitions de l’opposition. “Tirs groupés de l’opposition sur Diomaye-Sonko”, constate à ce sujet le quotidien L’As. “Diomaye et Sonko noyés dans les critiques”, affiche aussi le journal Le Quotidien.
“Effervescence” à une semaine de la campagne des législatives
La tête de liste nationale de la coalition “Samm sa Kaddu” et maire de Dakar, Barthélémy Dias, en particulier, “n’a pas raté le régime en place et ses affidés”, estime Le Quotidien. L’Alliance pour la République (APR), formation de l’ancien président Macky Sall, a été également “intraitable avec le régime actuel”, selon le même journal.
“Face à la presse hier pour le lancement officiel de Sàmm sa Kàddu, Barthélémy Dias et ses camarades ont juré de freiner les +dérives+ du pouvoir une fois pourvus d’une majorité à l’Assemblée [nationale]. La tête de liste de la coalition a brisé le silence et s’est attaqué au duo Diomaye-Sonko”, rapporte Bès Bi Le Jour.
“Samm sa Kaddu mitraille le pouvoir”, souligne Source A, L’info relevant que Barthélémy Dias et Cie “ont tiré à boulets rouges sur Diomaye et Sonko, qui, pour eux, ont mis le pays sur une trajectoire qui mène tout droit à l’impasse”.
“C’est déjà le branle-bas de combat”, en perspective des législatives anticipées du 17 novembre prochain, fait observer Walfquotidien. “C’est l’effervescence sur la scène politique à une semaine du démarrage de la campagne électorale […]. Les partis et coalitions sont déjà en action”, fait remarquer le journal.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE WEEK-END
Sud Quotidien, Walf Quotidien, EnQuête, Le Soleil, L'As, Libération, Le Quotidien, Bes Bi le jour, L'Observateur