FIN CONTROVERSEE DES SOUTIENS PRÉSIDENTIELS AU WASHINGTON POST
Le monde de la presse américaine est en ébullition après l'annonce du journal de renoncer à soutenir des candidats. Si la direction évoque un "retour aux sources", certains y voient un manque de courage et une menace pour la démocratie
(SenePlus) - Le Washington Post, l'un des journaux les plus influents des États-Unis, a annoncé vendredi qu'il mettait fin à sa tradition de longue date consistant à soutenir des candidats à la présidence. Dans une note envoyée à la rédaction, le directeur général Will Lewis, a déclaré : "The Washington Post ne soutiendra pas de candidat à la présidence lors de cette élection. Ni lors des futures élections présidentielles. Nous revenons à nos racines de ne pas soutenir de candidats à la présidence."
Comme le rappelle le New York Times (NYT), le Post a soutenu des candidats à la présidence depuis 1976, lorsqu'il a donné son approbation à Jimmy Carter, qui a ensuite remporté l'élection. Avant cela, le journal ne le faisait généralement pas, bien qu'il ait fait une exception en 1952 pour soutenir Dwight Eisenhower. M. Lewis a précisé que la décision de ne plus soutenir de candidats à la présidence a été prise après un débat entre les hauts dirigeants du Post, ajoutant que ce n'était "ni un soutien tacite à un candidat" ni "une condamnation d 'un autre". Il a fait référence à un éditorial publié par le journal en 1960, qui affirmait qu'il était "plus sage pour un journal indépendant dans la capitale de la nation" d'éviter tout soutien.
Cette décision a provoqué des réactions immédiates au sein du journal. Au moins un membre du département des opinions, Robert Kagan, a démissionné en signe de protestation. Marty Baron, l'ancien rédacteur en chef du Post qui a dirigé le journal pendant une période de succès éditorial et commercial, a qualifié cette décision de "lâcheté, avec la démocratie comme victime", dans un message sur X. Il a ajouté que l'ancien président Donald J. Trump y verrait une invitation à continuer d'essayer d'intimider Jeff Bezos, le propriétaire milliardaire du Post. "Une absence de courage inquiétante dans une institution réputée pour son courage", a-t-il déclaré.
Les dirigeants de la Washington Post Guild ont exprimé leur "profonde préoccupation" face à la décision de ne pas soutenir le candidat "à peine 11 jours avant une élection extrêmement importante". Dans un communiqué rapporté par le NYT, ils ont déclaré : "Le message de notre directeur général, Will Lewis - et non du comité de rédaction lui-même - nous inquiète quant à une éventuelle ingérence de la direction dans le travail de nos membres de la rédaction."
Selon le New York Times, la décision du Post fait suite à des remous au sein du Los Angeles Times, où le responsable du comité de rédaction et deux de ses rédacteurs ont démissionné cette semaine pour protester contre la décision du propriétaire, le milliardaire Patrick Soon-Shiong, de bloquer un projet de soutien à la présidentielle. Mariel Garza, l'ancienne rédactrice en chef des éditoriaux, a déclaré mercredi dans une interview accordée à Columbia Journalism Review que le comité de rédaction avait prévu de soutenir Kamala Harris et qu'elle avait rédigé les grandes lignes. "Je démissionne parce que je veux qu'il soit clair que je ne suis pas d'accord avec notre silence", a-t-elle déclaré. "En ces temps dangereux, les gens honnêtes doivent se lever."
Dans un message publié sur X mercredi, le Dr Soon-Shiong a accusé le comité de rédaction de ne pas avoir suivi sa directive d'analyser les politiques positives et négatives de chaque candidat pendant son mandat à la Maison Blanche. "Avec ces informations claires et non partisanes côte à côte, nos lecteurs pourraient décider qui serait digne d'être président pour les quatre prochaines années", a-t-il déclaré. "Au lieu d'adopter cette voie comme suggérée, le comité de rédaction a choisi de rester silencieux et j'ai accepté leur décision."
Les journaux à travers les États-Unis ont progressivement renoncé à soutenir des candidats politiques ces dernières années, certains se demandant si cette pratique est encore pertinente. En 2022, la société d'investissement Alden Global Capital, qui possède quelque 200 journaux, a déclaré que ses publications ne soutiendraient plus les principaux candidats politiques, invoquant la confusion des lecteurs entre ce qui relève de l'opinion et ce qui relève de l'information, ainsi que le discours public "de plus en plus acrimonieux".
Le comité de rédaction du New York Times a soutenu Mme Harris à la présidence le 30 septembre, déclarant : "Il est difficile d'imaginer un candidat moins digne de servir comme président des États-Unis que Donald Trump." Mais en août, il a déclaré qu'il cesserait de soutenir les candidats aux élections new-yorkaises, y compris à la mairie de New York.
LE DÉBAT SONKO-BA MAINTENU PAR LES ORGANISATEURS
L'EAO et ITV confirment ce vendredi leur détermination à organiser le face-à-face entre Ousmane Sonko et Amadou Ba, passant outre les réserves du CNRA qu'ils jugent non compétent en la matière
(SenePlus) - Dans un communiqué conjoint publié ce vendredi 25 octobre 2024, l'École d'Art Oratoire et de Leadership (EAO) et la chaîne ITV réaffirment leur détermination à organiser le débat tant attendu entre le Premier ministre Ousmane Sonko et son prédécesseur Amadou Ba, malgré les réserves émises par le Conseil National de Régulation de l'Audiovisuel (CNRA).
L'EAO, qui se présente comme "une institution privée d'excellence, spécialisée dans la formation et l'accompagnement des leaders, managers et top décideurs du Sénégal et de la sous-région", rappelle qu'elle n'est pas soumise à la tutelle du CNRA, n'étant pas un média. Le communiqué souligne que cette initiative "s'inscrit dans une démarche citoyenne et moderne visant à enrichir le débat démocratique autour des enjeux économiques majeurs pour notre pays".
Cette confrontation historique, initialement prévue pour les 28 ou 29 octobre, a reçu un accueil favorable des deux protagonistes. Amadou Ba a officialisé son accord sur Facebook jeudi, déclarant vouloir "discuter des rapports évoqués et de sujets cruciaux comme l'économie, les libertés et les ressources naturelles". Une annonce qui a provoqué une réaction ironique d'Ousmane Sonko, s'étonnant qu'il ait "attendu des rumeurs d'interdiction du débat par le CNRA pour donner une réponse somme toute timorée".
Le format prévu concerne 90 minutes d'échange dans les locaux de l'EAO, les candidats debout derrière leur pupitre, disposant uniquement de "quatre feuilles vierges, un stylo et une bouteille d'eau", selon les informations rapportée par de Jeune Afrique, mercredi 23 octobre. ITV, qui assurera la diffusion à en croire l'EAO, s'est quant à elle engagée à mettre son signal à disposition de tous les médias.
Le CNRA, par la voix de son président Mamadou Oumar Ndiaye, avait exprimé ses réserves, invoquant "l'égalité de traitement entre les candidats". Une position qui n'a pas dissuadé les organisateurs, l'EAO et ITV se disant "honorés de contribuer à ce débat franc et direct en offrant un espace neutre, équitable et propice à un échange historique".
Le communiqué conclut en réaffirmant que les deux institutions "demeurent à l'écoute des deux candidats et réitèrent leur ferme volonté d'organiser ce débat tant attendu".
L’IDEE D’UN DEBAT ENTRE OUSMANE SONKO ET AMADOU BA A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les quotidien de ce vendredi évoquent l’idée d’un débat entre Ousmane Sonko et Amadou Ba, en l’air, depuis plusieurs jours, et la qualification des Lions en finale de la Coupe d’Afrique des nations de beach soccer, en Egypte
Dakar, 25 oct (APS) – L’idée d’un débat entre Ousmane Sonko et Amadou Ba, en l’air, depuis plusieurs jours, et la qualification des Lions en finale de la Coupe d’Afrique des nations de beach soccer, en Egypte, sont, entre autres sujets, en exergue dans les quotidiens parvenus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Le leader de Pastef, Ousmane Sonko, et l’ancien Premier ministre Amadou Ba s’échauffent sur les réseaux sociaux’’, rapporte WalfQuotidien. ‘’Ils se livrent à des préliminaires en attendant le début la campagne pour les élections législatives anticipées, puisque le gendarme de l’audiovisuel aurait interdit leur débat’’, ajoute Walf, qui parle de ‘’passe d’armes virtuelles’’, sur les réseaux sociaux entre Amadou Ba et Ousmane Sonko.
Le Premier ministre Ousmane Sonko et Amadou Ba, ancien Premier ministre, tous les deux chefs de file de leur coalition aux élections législatives dont la campagne démarre, dimanche, s’interpellent depuis, lundi, par publications interposées sur les réseaux sociaux pour la tenue d’un débat public.
Selon Le Quotidien ‘’l’ancien Premier ministre ne souhaite se limiter à la proposition du patriote en chef, Ousmane Sonko”. ‘’Il souhaite s’épancher sur tous les aspects de la vie de notre Nation (économie, finances publiques, institutions, justice, ressources naturelles, inondations, éducation santé, sécurité, diplomatie ect. Amadou Ba souhaite également avoir à disposition le rapport d’audit qui l’incrimine”, écrit le journal.
‘’Amadou Ba accepte sous conditions, Ousmane Sonko se réjouit’’, note Le Soleil. ‘’Amadou Ba, leader de la coalition +Jamm ak Njarin+ a répondu favorablement à l’invite à un débat public du président de Pastef, Ousmane Sonko. Ce dernier s’est réjoui de cette réponse de l’ancien Premier ministre non sans rappeler qu’il n’a pas à poser de conditions’’, souligne le quotidien national.
Selon Vox Populi Ousmane Sonko et Amadou Ba ‘’se débattent en attendant… l’improbable débat’’.
”Amadou abat ses cartes, Sonko charge’’ affiche à sa Une L’As, qui écrit : ”L’ancien Premier ministre, Amadou Ba veut affronter son ancien +élève+ Ousmane Sonko, à travers un débat public et contradictoire. A travers un post sur Facebook, Amadou Ba s’est dit prêt à affronter Ousmane Sonko + sur tous les aspects de la vie de notre Nation+. Alors que le Premier ministre Ousmane Sonko, promet des révélations contre son ancien +formateur+, Amadou Ba. Il promet de mettre sur la table les stigmates de mauvaise gestion de l’ancien Premier ministre. Bref il a démarré les hostilités avant la lettre’’, note la publication.
L’Info estime de son côté que cette ”dualité artificielle” Sonko- Amadou Ba ‘’éclipse” Macky Sall et Barthélémy Dias, également dans la course aux législatives.
”Débat Amadou Ba-Ousmane Sonko, le choc des styles’’, dit EnQuête, qualifiant ce débat ”d’inédit entre un gestionnaire chevronné et un juriste contestataire attendu. Le système contre l’antisystème; un duel politique aux enjeux majeurs’’.
En sport, les journaux anticipent sur la finale de la Can beach soccer 2024, prévue samedi, à Hurghada en Egypte entre le Sénégal et la Mauritanie.
‘’Sénégal et la Mauritanie, duel de titans’’, affiche Sud Quotidien, évoquant ”un derby qui s’annonce électrique sur le sable de l’Alabatros Stadium de Hurghada en Egypte’’.
‘’Les Mouriboutounes, pour leur première phase finale, veulent mettre un terme au règne des Lions, qui eux, entendent rester des monarques impitoyables’’, écrit Sud. ‘’Le Sénégal en finale contre la Mauritanie, le ticket pour le mondial de 2025 validé’’, se réjouit Record. ‘’Les Lions s’offrent une revanche face à la Mauritanie’’, selon le Soleil.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 25 OCTOBRE 2024
Le Témoin Quotidien, Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Soleil, Yoor-Yoor Bi, Vox Populi, Libération, EnQuête, L'Observateur, Le Quotidien, L'As
KEEMTAAN GI - HONTEUSE TRANSHUMANCE !
Les pages les plus dégradantes de l’histoire de la politique du Sénégal ont été ouvertes aux lendemains de la première alternance. Des feuilles écrites par des hommes de peu de dignité qui ont inauguré l’ère de la transhumance. Empruntée au vocabulaire pastoral, celle-ci désigne la migration périodique des troupeaux à la recherche d’espaces plus favorables à leur sustentation et à leur épanouissement. Transposée à la vie politique, elle renvoie à l’attitude de l’homme politique qui migre d’un parti politique auquel il appartient au moment de son élection vers un autre parti, pour des intérêts personnels. Autant dire que ces messieurs et dames, qui s’illustrent de façon aussi tortueuse dans ces pratiques, sont ravalés au rang de bétail. Aux lendemains d’une historique alternance, des hommes et femmes qui avaient amassé une colossale fortune durant 40 ans de règne sans partage du Parti Socialiste, s’aplatissaient aux pieds du nouveau vainqueur qu’ils n’avaient cessé de peindre en monstre. A la survenue de la deuxième alternance, cette honteuse pratique de la politique s’est poursuivie. L’une des tares les plus abjectes que l’on pensait être derrière nous. Mais voilà que ces actes aux antipodes de l’éthique resurgissent. Avec cette vague de ralliements au pouvoir de gens qui étaient il y a quelques mois encore dans l’opposition et tirant sans sommation sur Oscar Sierra, l’on peut avoir toutes les raisons de se détourner de la politique. Des hommes de peu d’élégance et d’une exécrable versatilité qui ont cette disposition de défendre aujourd’hui une chose avec conviction et professer le contraire le lendemain. Critiquer une personne, exposer ses supposées tares et la parer de toutes les vertus en un battement de cils. Une girouette. C’est révoltant de voir des gens qui ont combattu ceux qui sont aujourd’hui au pouvoir accéder à des postes de responsabilité. Surtout si ces transhumants trainent des casseroles après avoir dépecé l’économie du pays. Avec tout ce que Galsen a vécu comme atrocités, il pourrait paraitre absurde de promouvoir des antivaleurs que l’on doit éloigner de notre belle jeunesse. Et celle-ci crie sa rage depuis hier avec la nomination d’un transhumant qui a brouté à toutes les prairies sans jamais être repu. Ces jeunes militent pour un idéal et leur acte d’engagement doit interpeller ceux qui s’adonnent ou encouragent cette hideuse pratique de la transhumance. KACCOOR BI - LE TEMOIN
NOMINATION LA COALITION DIOMAYE PRESIDENT ENCORE SERVIE
Les nominations lors du Conseil des ministres de ce mercredi 23 octobre de Me Abdoulaye Tine comme Président du Conseil d’Administration (PCA) de la Société de Gestion du Patrimoine bâti de l’Etat (SOGEPA-SN), de Samba Ndiaye ancien DG de la SIRN sous Macky Sall comme PCA de la SN-HLM et de l’architecte Ousseynou Faye, ancien souteneur de Macky Sall comme PCA de la Sicap consacrent une récompense pour la Coalition Diomaye Président. Bien avant cette cohorte, d’autres membres de la Coalition Diomaye Président avaient déjà reçu leur part du gâteau notamment les ministres comme Dr Abdourahmane Diouf, Moustapha Guirassy, Cheikh Tidiane Dièye, Mimi Touré Envoyée Spéciale, Aïda Mbodj à la DER, Habib Sy PCA, Cheikh Oumar Diagne à la Présidence … ont été les premiers à être récompensés de s’être positionnés très tôt comme membres actifs de la Coalition Diomaye Président. Seulement Diomaye et le président de Pastef Ousmane Sonko devront encore se triturer les méninges pour servir encore la coalition Diomaye Président qui a regroupé près de 200 partis et mouvements. Tout ce beaucoup monde attend leur part du gâteau.
PASTEF SAMBA NDIAYE, UNE NOMINATION QUI FAIT TILT CHEZ LES PATRIOTES…
Dans la série de nominations en Conseil des ministres de ce mercredi 23 octobre, celle de Samba Ndiaye l’ancien maire de Ndofane au poste de PCA de la SN-HLM ne passe pas au sein des Pastéfiens. Samba Ndiaye a été véritablement lynché sur les réseaux sociaux et sur les panels. « Honnêtement, vos choix de nomination sont très nuls et néfastes. Samba Ndiaye franchement… Il est temps que le président Diomaye et son Premier ministre Ousmane Sonko réfléchissent sur leurs choix. Vous nous pourrissez la vie », lit-on sur le statut d’un pastefien apparemment qui ne gobe pas la nomination de l’ancien maire de Ndofane. Si cette nomination ne passe pas, c’est que Samba Ndiaye a eu à tenir des propos peu amènes contre le président de Pastef. Pour d’autres militants, ceux qui ont porté le projet méritent plus de considération que l’ancien maire. « Brandir l’argument selon lequel Samba Ndiaye était de la coalition «Diomaye président », c’est insulter ceux qui ont enfanté le projet par césarienne », lancera un autre. D’ailleurs, la section communale de Pastef Dakar s’est fendue d’un communiqué pour dénoncer cette nomination. « C’est avec une grande indignation que la section Pastef Grand Dakar a pris connaissance de la nomination de Samba Ndiaye PCA SN-HLM. Cette décision, que nous considérons comme un affront, constitue un mépris évidant envers les militants et sympathisants qui se sont sacrifiés pour la réalisation du projet politique que nous portons » indique le document. Les Pastéfiens de Grand-Dakar ajoutent qu’ «il est important de rappeler que Monsieur Samba Ndiaye, parses agissements et ses déclarations publiques, n’a cessé de proférer des insultes à l’égard de nos dirigeants et de nos membres. Il est tristement connu pour ses attaques verbales répétées, notamment lorsqu’il nous a qualifiés de « terroristes » après l’arrestation injustifiée de notre sœur Yacine Diagne dans la commune. ». Selon ces militants de la première heure du Pastef, « cette marginalisation est un manque de reconnaissance flagrant envers ceux qui ont soutenu, avec détermination et conviction, les distinctifs de justice et de changement portés par notre parti ». D’après toujours le communiqué, « Nommer une personne comme Samba Ndiaye, qui n’a jamais arrêté de nous dénigrer et de salir l’image de nos leaders, est non seulement une erreur, mais un manque de respect inacceptable envers les militants de Pastef Grand Dakar ».
…ET CHEZ DES CADRES WALY DIOUF BODIANG, DAHIROU THIAM, ABASS FALL, SADIKH TOP, GUY MARIUS SAGNA
Chez d’éminents cadres de Pastef, la nomination de Samba Ndiaye comme Président du Conseil d’administration de la SN HLM, hier lors du Conseil des ministres, ne passe pas. Waly Diouf Bodiang, Directeur du Port Autonome de Dakar a dénoncé publiquement la nomination de Samba Ndiaye. « Enlevez Samba et dégagez Ndiaye » a-t-il posté sur sa page Facebook. D’autres cadres du parti se sont élevés contre la promotion de la l’ancien DG des Grands Trains du Sénégal sous Macky Sall. «Samba Ndiaye doit dégager ! De même que le DG de l’Agetip El Malick Gaye», a ainsi estimé Dahirou Thiam, Directeur de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes(ARTP). « J’ai signé la pétition pour le départ immédiat d’un voyou qui nous a toujours insultés, nous et notre Pros. Samba Ndiaye doit dégager », a renchéri le Député Abass Fall. « Le nombre d’interpellations que j’ai reçues aujourd’hui concernant le nommé Samba Ndiaye démontre une chose : vous tenez à la réussite de ce projet. Alors n’ayez aucun complexe à dénoncer ce genre de décision, d’où qu’elle vienne !», a pour sa part réagi Sadikh Top. Enfin Guy Marius Sagna estime lui aussi que «Samba Ndiaye doit partir».
MIGRATION CLANDESTINE LE GENERAL DE POLICE MODOU DIAGNE INTENSIFIE LA LUTTE
Quelques mois seulement après sa nomination à la tête du Comité Interministériel de lutte contre la migration clandestine (Cilmi), le Général de police Modou Diagne intensifie la lutte contre les départs à la mort « Barca/Barsak ». Pour mettre en œuvre les directives du Président de la République et du ministre de l’Intérieur, l’ancien numéro 2 de la Police, va mettre en service dès demain samedi 26 octobre 2024 un numéro vert « 800 00 10 15 » pour signaler tout projet de départ clandestin. Un numéro à appel gratuit qui permettra aux lanceurs d’alerte et autres citoyens à signaler tout groupe de personnes laissant penser à de potentiels candidats à l’émigration irrégulière ;signaler une pirogue prenant départ avec beaucoup de personnes à bord (hommes & femmes) ; informer d’un projet connu de voyage de jeunes par pirogue ; informer de l’achat de denrées alimentaires et de carburant pouvant laisser penser à un ravitaillement pour une grande pirogue en préparation de voyage et surtout signaler la présence inhabituelle de groupes de personnes inconnues dans votre localité. A travers ce numéro vert, « Le Témoin » quotidien est convaincu que le Général de Police Modou Diagne et ses hommes procèdent à la montée en puissance du Cilmi pour en faire une institution de prévention et de répression des crimes organisés « Barca/Barsak ».
DEFAUT DE PERMIS DE CONDUIRE LE CHRONIQUEUR AHMETH NDOYE ARRETE
Juste après une conférence de presse animée en compagnie du journaliste Cheikh Yérim Seck, le chroniqueur Ahmeth Ndoye a été accueilli à la sortie de l’immeuble abritant l’événement. C’est une escouade de gendarmes de la Brigade de recherche de Faidherbe qui a arrêté le chroniqueur. Quelques temps après son arrestation ce jeudi, Ameth Ndoye a été transféré à la brigade de Sébikotane où il sera placé en garde à vue. Le chroniqueur serait poursuivi pour défaut de permis de conduire et pour faux et usage de faux. Juste après son arrestation, le chroniqueur Ahmed Ndoye a fait un post en rassurant sur son état de santé : « Alkhamdoulillah ! Salla l’Ahou a la Mouhammadine. Awma Benneuh Febar, l’arrestation, aussi dioyouma, youkhouwouma Djiby téwowouma Waly », a fait savoir le chroniqueur de SenTV ». Lors de la conférence de presse, Cheikh Yérim Seck a défendu le bonhomme en exhibant une attestation de retrait du permis où il est mentionné le numéro du document. Me Elhadji Diouf de nous apprendre qu’il a été commis comme avocat pour défendre le chroniqueur.
Malgré l'opposition du CNRA au nom de l'égalité de traitement des candidats, les deux hommes maintiennent ce face-à-face de 90 minutes, prévu à l'EAO : debout derrière leur pupitre, sans notes ni documents
(SenePlus) - L'annonce d'un débat télévisé historique entre le Premier ministre actuel Ousmane Sonko et son prédécesseur Amadou Ba enflamme la scène politique sénégalaise, même si le Conseil national de régulation de l'audiovisuel (CNRA) tente d'y mettre un frein. Cette confrontation, prévue initialement pour les 28 ou 29 octobre, pourrait marquer un tournant dans la pratique démocratique du pays.
L'initiative revient à Cheikh Omar Diallo, fondateur de l'École d'art oratoire et de leadership (EAO) de Dakar et ancien conseiller d'Abdoulaye Wade. Le format proposé se veut sobre et rigoureux : 90 minutes d'échange dans les locaux de l'EAO, les deux candidats debout derrière leur pupitre, sans documents ni supports, uniquement munis de "quatre feuilles vierges, un stylo et une bouteille d'eau", selon les informations rapportées par Jeune Afrique (JA) mercredi 23 octobre.
La controverse s'est intensifiée avec l'intervention du CNRA, dont le président Mamadou Oumar Ndiaye justifie son opposition : "Un des principes cardinaux de la loi, c'est l'égalité de traitement entre les candidats à quelque élection que ce soit. Organiser un débat uniquement entre deux d'entre eux romprait cet équilibre."
Malgré cette position, les deux protagonistes maintiennent leur volonté de débattre. Amadou Ba a ainsi officialisé son accord via Facebook ce jeudi : "J'accepte l'invitation de M. Sonko à un débat public. Nous discutons des rapports évoqués et de sujets cruciaux comme l'économie, les libertés et les ressources naturelles, pour confronter nos idées au service du peuple."
La réponse d'Ousmane Sonko ne s'est pas fait attendre, non sans une pointe d'ironie : "Je suis étonné qu'il ait attendu des rumeurs d'interdiction du débat par le CNRA pour donner une réponse somme toute timorée", avant d'ajouter que "les stigmates de mauvaise gestion de l'ancien Premier ministre seront aussi criants que les rayures d'un zèbre."
Le groupe E-Media, via sa chaîne ITV, s'est quant à lui positionné comme diffuseur principal, s'engageant à mettre "à disposition de tous les médias et plateformes son signal pour une diffusion intégrale et accessible à tous", selon son directeur général Alassane Samba Diop.
La question reste maintenant de savoir si le CNRA peut effectivement empêcher la tenue de ce débat si les deux candidats décident de passer outre son avis. Pour Sonko, "les éventuelles lacunes du code électoral ou de la loi sur le CNRA avec des dispositions obsolètes [...] ne sauraient constituer un obstacle à sa tenue."
LA GESTION DE LA CRUE ET D’AUTRES SUJETS AU MENU DES QUOTIDIENS
Les parutions de ce jeudi 24 traitent de la gestion de la crue dans la vallée du fleuve Sénégal et les sujets se rapportant à la politique, la santé et la question du massacre de Thiaroye 44
Dakar, 24 oct (APS) – La gestion de la crue dans la vallée du fleuve Sénégal et les sujets se rapportant à la politique, la santé et la question du massacre de Thiaroye 44 sont au menu des quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Selon Le Soleil, ‘’le Président mobilise le gouvernement’’ pour ‘’le relogement et la réorganisation des activités dans les localités impactées par les crues’’.
‘’En Conseil des ministres, mercredi, Bassirou Diomaye Faye a appelé à une vigilance permanente de l’État et à un sens de l’anticipation sur la problématique du relogement durable des populations, ainsi qu’à la réorganisation des activités agricoles, économiques, sociales et scolaires dans les zones touchées, notamment dans le Dande Mayo’’, rapporte le journal.
Sur le front de la crue toujours, WalfQuotidien fait état d’une ‘’tendance haussière’’ à Matam et Podor, mais ‘’baissière’’ à Kidira et Bakel. ‘’Les eaux du fleuve continuent de monter dans certaines localités de la région de Matam. Tandis qu’à Kidira et Bakel, le niveau des eaux a baissé. Le constat a été fait par la Direction de la gestion et de la planification des ressources en eau (DGPRE)’’, écrit le journal.
En politique, le même journal se fait écho du départ de Déthié Fall de la coalition ‘’Samm sa Kaddu’’ pour rejoindre la mouvance présidentielle.
”La décision de Déthié Fall de quitter le navire Sàmm Sa Kaddu pour rejoindre Pastef, à quelques jours du démarrage de la campagne pour les législatives anticipées, engendre plusieurs conséquences. L’impact négatif de son choix, analyse Moussa Diaw, enseignant-chercheur à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, se fait sentir plus sur la carrière politique de cet ancien numéro 2 de Idrissa Seck et sur ses désormais ex camarades de l’opposition’’, écrit Walf.
L’As en déduit que ‘’la transhumance politique a de beaux jours’’. ‘’L’avènement de Pastef au pouvoir avait sonné comme la fin des migrations politiques. Le parti présidentiel est en train d’accueillir une vague de transhumants dont plusieurs maires et responsables politiques, à quelques jours du démarrage de la campagne électorale’’, déplore la publication.
Sud Quotidien relève que les hommes politiques ‘’n’hésitent plus à ravaler leur vomis pour des strapontins et autres avantages liés au pouvoir’’.
‘’De la ruse de Me Abdoulaye Wade qualifié de Ndjombor (lièvre) par feu Léopold Sédar Senghor à la versatilité d’Idrissa Seck en passant par la tortuosité de Feu Djibo Leyti Ka, certains hommes politiques sénégalais peinent toujours à garder leur constance et à rester à cheval sur les principes. Telles des girouettes, ils n’hésitent plus à ravaler leur vomis pour des strapontins et autres avantages liés au pouvoir. Si jadis, il n’y avait que les médias qui déploraient cette transhumance sous toutes ses formes, de nos jours, leur ennemi public numéro 1, se nomme la VAR (en français, l’assistance vidéo à l’arbitrage)’’, écrit Sud.
Selon le journal signale que la VAR est ‘’devenue l’ennemie numéro 1 des politiques’’.
‘’+A beau mentir qui vient de loin+. cette célèbre maxime signifiait qu’il est aisé de mentir lorsque l’on est sûr que ce que l’on dit est difficilement vérifiable. Mais ça, c’était à une certaine époque. Toutefois, depuis la démocratisation de l’information grâce à l’Internet mais surtout l’événement des réseaux sociaux, les hommes politiques semblent être dans le creux d’une vague. Si la VAR (Vidéo Assistant Referees en anglais) a été créée pour régler définitivement les erreurs d’arbitrage dans le football qui n’est plus qu’un jeu, elle fait surtout souffrir les hommes politiques sénégalais. Si les médias rechignent à déconstruire les déclarations à l’emporte-pièce des uns et des autres, les populations, elles, veillent au grain. Elles notent tout, archivent tout et gare à la moindre escapade. Ceux qui tournent casaque pour leurs intérêts personnels, en paient de très lourds tributs. Déclarations d’hier, contredites par celles d’aujourd’hui selon le bord qu’ils se trouvent. La VAR est tout simplement devenue l’ennemi public numéro 1’’, souligne Sud.
En santé, Source A s’intéresse aux ravages des cancers, ‘’ces tueurs silencieux qui font 8500 morts par an au Sénégal’’.
‘’Les femmes sont plus touchées par les différents types de cancer avec 99% des cas et 1% pour les hommes. Selon la Ligue sénégalaise contre le cancer (LISCA), plus de 12 000 nouveaux cas et 8500 décès sont recensés chaque année au Sénégal. Touchant plus la gente féminine, le cancer du col de l’utérus sort premier dans le tableau sombre de ces +tueurs silencieux+ avec 2.024 nouveaux cas et 1.312 décès par an. En deuxième position, il y a le cancer du sein avec 1.817 nouveaux cas chaque année, contre 976 décès. Le cancer du foie est relégué en 3ème place, suivi du cancer de la prostate qui touche les hommes pour la plupart’’, note la publication.
Le journal Les Echos met en exergue ‘’la pression des associations et élus français pour une reconnaissance du Massacre de Thiaroye 44’’. ‘’Symbole de l’injustice coloniale, le meurtre de sang-froid des tirailleurs sera le centre des débats à l’Assemblée nationale française le 4 novembre. En effet, des associations françaises et des élus ont publié une tribune qui est sur la table de la présidente de l’hémicycle française, Yael Braun Pivet, pour demander justice et reconnaissance officielle du massacre perpétré par le colon français le 1er décembre 1944’’, rapporte le quotidien.
LA VAR, L’ENNEMI NUMERO 1 DES POLITIQUES
De promesses reniées en transhumances opportunistes, les politiciens voient leurs contradictions exposées au grand jour, leurs paroles d'hier devenant les preuves accablantes de leur versatilité
«A beau mentir qui vient de loin». Cette célèbre maxime signifiait qu’il est aisé de mentir lorsque l'on est sûr que ce que l'on dit est difficilement vérifiable. Mais ça, c’était à une certaine époque. Toutefois, depuis la démocratisation de l’information grâce à l’Internet mais surtout l’événement des réseaux sociaux, les hommes politiques semblent être dans le creux d’une vague. Si la VAR (Vidéo Assistant Referees en anglais) a été créée pour régler définitivement les erreurs d’arbitrage dans le football qui n’est plus qu’un jeu, elle fait surtout souffrir les hommes politiques sénégalais. Si les medias rechignent à déconstruire les déclarations à l’emporte-pièce des uns et des autres, les populations, elles, veillent au grain. Elles notent tout, archivent tout et gare à la moindre escapade. Ceux qui tournent casaque pour leurs intérêts personnels, en paient de très lourds tributs. Déclarations d’hier, contredites par celles d’aujourd’hui selon le bord qu’ils se trouvent. La VAR est tout simplement devenue l’ennemi public numéro 1.
Tout juste après avoir annoncé sa décision de rejoindre le parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (Pastef) pour les élections législatives du 17 novembre prochain, une vidéo du leader du Parti républicain pour le progrès (Prp), Déthié Fall est devenue virale dans les réseaux sociaux. Dans laquelle vidéo, il disait en Wolof : « Je ne trahirai jamais. Je ne suis pas comme ça. Il y a des gens pour qui les valeurs chez eux ne sont pas l’argent encore moins le matériel mais la dignité et l’honneur ». Investi à la 5e position sur la liste de la coalition « Samm sa kaddu », l’ancien candidat à la dernière présidentielle est pourtant parti rejoindre le parti au pouvoir, donnant l’occasion au public d’apprécier son geste à travers ses paroles.
De Abdoulaye Wade à Macky Sall en passant par Ousmane Sonko, tous sont passés à la trappe. Tels des voleurs pris en flagrants délits et poursuivis par la clameur publique. Sur les réseaux sociaux, les déclarations antécédentes des hommes politiques font les choux-gras des camps adverses.
Véritable star des réseaux sociaux, l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko, alors opposant, est aussi rattrapé par ces déclarations et autres publications par ses détracteurs. Dans une des vidéos, on l’entend dire qu’ils (son parti) vont transformer le Sénégal en 2024 une fois élu en seulement deux mois. Que nenni ! Face aux réalités du pouvoir après quelques mois aux commandes, il est revenu soutenir le contraire et déclarant qu’il est « impossible de transformer un pays en deux ou cinq mois, ou en un seul mandat ». L’opposant d’alors avait également fait savoir que « ceux qui disent que si l’opposition obtient une majorité à l’Assemblée nationale, le pays va être bloqué, n’ont pas raison et qu’il fallait donner la majorité à l’opposition pour qu’elle puisse contrôler l’Exécutif ». C’était lors des élections législatives de 2022. Deux ans après, l’actuel Premier ministre appelle à voter une majorité au Parlement afin de permettre au pouvoir de dérouler ses programmes.
Cette tortuosité ne date de mars 2024. L’ancien Premier ministre Idrissa Seck et candidat à quatre élections présidentielles a aussi été confronté au phénomène de la VAR. « Si je suis personnellement appelé à une concertation avec lui, ma réponse, c’est non », avait-il dit. Mais grande fut la surprise des sénégalais quand il est allé rejoindre avec armes et bagages son éternel rival Macky Sall au lendemain de la présidentielle de 2019 pendant que sa coalition s’apprêtait à publier un livre blanc et à contester les résultats de l’élection. La très charismatique Aissata Tall Sall, leader du parti « Osez rêver » n’est pas en reste. Elle a également été rattrapée par ses propos lorsqu’elle soutenait qu’il leur (politiques) appartient de combattre la transhumance. Ce, avant qu’elle ne soit nommée ministre des Affaires étrangères sous Macky Sall, consacrant ainsi « la transhumance »
Quid de l’ancien ministre Souleymane Ndéné Ndiaye sous Wade qui avait déclaré qu’il faut « fusiller » tous les transhumants mais qui n’a pas hésité de retourner sa veste pour transhumer lui-même aux côtés de Macky Sall.
Calculateurs, dissimulateurs… nul besoin de consulter l’opinion pour savoir que les convictions de certains politiciens sont directement influencées par la direction du vent électoral.
D’autres font des promesses de pacotille pour attirer l’électorat. Par la suite, ils manquent leur parole et créent un gouffre entre ce qu'ils disent et ce qu'ils font. Ce qui fait que la parole politique perd de sa crédibilité et délégitimise la fonction de l'élu. Quant à la dignité et autres valeurs, ils n’en ont cure. La « faim » justifie les moyens.