L’ingénieur Aly Tounkara quitte Idrissa Seck
Idrissa Seck et le Rewmi viennent encore de perdre un ténor à Thiès. Il s’agit de Aly Tounkara ; ingénieur en Eau, secrétariat national à l'Eau et à l'assainissement de Rewmi, par ailleurs coordonnateur des cadres du parti dans le département de Thiès. Il a annoncé ce week-end sa décision de mettre définitivement un terme à son compagnonnage politique avec ce parti. « J’ai décidé de quitter le Rewmi et j’ai envoyé au Président Idrissa Seck une correspondance dans ce sens », a-t-il expliqué. Et pour poursuivre ses activités politiques, en se frayant son propre chemin, il a annoncé la naissance de son mouvement dénommé « Jokko Ak Askan wi ». L'objectif, dit-il, est d’être plus connecté à la jeunesse et aux femmes pour contribuer au développement de la cité. Selon lui, les activités du mouvement qui sera bientôt officiellement lancé, seront déroulées sur la base de la responsabilité, l’unité, la stabilité et la démocratie. Et les arguments seront strictement guidés par la compétence, l’expérience, pour être au service du pays et des sénégalais. De 2014 à 2022, Aly Tounkara a été adjoint au maire de Thiès-Est et président de la commission de l'aménagement de la ville de Thiès.
Le Sénégal lève 29,52 milliards FCFA
Le Sénégal est intervenu sur le marché de la dette publique de l'UMOA, la semaine passée avec pour objectif de mobiliser 30 milliards FCFA auprès des investisseurs de la région. Une opération qui a consisté en une émission simultanée de Bons et Obligations assimilables du Trésor (BAT/OAT), à savoir un BAT de maturité 364 jours, ainsi que de deux OAT de 3 et 5 ans de maturité. Cette demande a été favorablement accueillie par les investisseurs ciblés de la région qui ont proposé 31,52 milliards FCFA, soit un taux de couverture de 105,07%. Face à cette proposition, le Sénégal a décidé de mobiliser 29,52 milliards FCFA (45 millions d'euros), soit 2 milliards FCFA de moins que le montant mis en adjudication, représentant un taux d'absorption de 93,6%. Dans le détail, le BAT a retenu 20,04 milliards FCFA pour un taux marginal de 6,96% avec un rendement moyen pondéré de 7,42%. Les deux OAT ont validé 4,95 milliards et 4,52 milliards FCFA respectivement pour la maturité 3 et 5 ans. Les prix marginaux ont été de 9 580 et 9 425 FCFA dans l'ordre, avec des rendements moyens pondérés de 7,9% et 7,85%.
Cri du cœur des travailleurs de Senta Sa
S’il y a des travailleurs qui sont actuellement très fatigués, ce sont bien ceux de la société Sénégal tannerie (Senta Sa). Ils sont privés de salaires depuis 25 mois. Pour dénoncer cet état de fait, ils ont tenu un sit-in pour fustiger le mépris de leur directrice Oumou Hari Bocar Sall et inviter l’État du Sénégal à réagir avant qu’il ne soit trop tard. Selon le délégué général, Mamadou Lamine Guèye « le problème de Senta Sa constitue un drame social que les autorités doivent régler. Il y en a parmi nous qui sont expulsés de leurs maisons pour arriérés de loyer et leurs enfants ne partent plus à l’école. Nous crions au secours !».
Absence de l’Apr au meeting d’Amadou Ba à Guédiawaye
Les responsables de l’Alliance pour la République (Apr) étaient absents au meeting de la tête de liste de la coalition Jamm Ak Njariñ à Guédiawaye. S’agit-il d’un boycott ? On en saura plus dans les prochains jours. Mais cette situation était prévisible puisque l’APR qui se sent trahie par Amadou Ba avait demandé le retrait du nom de Néné Fatoumatou Tall de la liste de Jamm Ak Njariñ. Néné Fatoumata Tall, Racine Talla et Khafor Touré ont brillé par leur absence. C’est dire que c’est l’échec de l'inter-coalition. Pourtant hier, Amadou Ba et Aliou Sall ont tous appelé à l’unité de l’opposition pour récupérer Guédiawaye des mains du pouvoir actuel.
Abdoulaye Ndiaye Ngalgou soutient Pastef
Pastef s’est renforcé à Tivaouane au premier jour de la campagne électorale. Abdoulaye Ndiaye Ngalgou a profité du passage de la caravane de la tête de liste nationale de Pastef, Ousmane Sonko, dans le département pour annoncer son soutien au parti présidentiel aux élections législatives.
Les travailleurs du groupe E-média remettent ça
La situation du groupe E-média Invest prend une tournure inquiétante. En effet, après avoir observé une grève de 7 jours pour revendiquer 5 mois d’arriérés de salaires, ces travailleurs ont décidé de reconduire leur mot de grève. «Nous, travailleurs du Groupe Emedia Invest, avons décidé de suspendre à nouveau nos activités pour une semaine», déclare le collectif dans un communiqué rendu public hier. Donnant les raisons d’une telle décision, ces travailleurs disent regretter l’inertie de la direction générale après avoir bouclé une semaine de suspension de leurs activités au sein de l'entreprise. « Cela fait 5 mois maintenant que nous n'avons pas reçu nos salaires, une situation difficile et intenable pour tout le personnel qui dure et, malheureusement, perdure», dénonce le collectif des travailleurs. Ils renseignent avoir multiplié les actions, interpellé la direction et participé à des médiations, durant la semaine de cessation de leurs activités. Mais que nenni! Le problème reste entier et réel. Car «la direction générale de Emedia se montre insensible face aux difficultés auxquelles font face les travailleurs». Pis, «aucun acte, aucune proposition, aucune promesse» n’a vu le jour. La direction générale ayant pris la décision de «se braquer», «montre ainsi son manque de respect envers des pères, mères et soutiens de famille». Toutefois, le personnel se dit uni et déterminé dans la lutte. Car le salaire est un droit pour tout travailleur et le payer à temps, un devoir pour tout employeur.
Diomaye en Arabie Saoudite
Le Président Diomaye a repris les airs samedi. Il s’est envolé pour l’Arabie Saoudite sur invitation de Son Altesse Royale Mohammed ben Salmane. Après cette visite officielle du 27 au 31 octobre 2024, le chef de l’Etat participera au Future Investment Initiative Forum avant de se rendre en Türkiye, du 31 octobre au 2 novembre, pour une visite officielle à l’invitation du Président Recep Tayyip Erdoğan.
Marine nationale intercepte une pirogue de 230 migrants
La Marine nationale reste aussi déterminée que les candidats à l’émigration clandestine. Elle brise chaque jour le rêve de migrants en partance pour l’Europe. Cela grâce au renforcement de la surveillance des eaux sénégalaises. Le Patrouilleur de haute mer le Walo a intercepté dans la soirée du 26 au 27 octobre 2024, à 130 km au large de Dakar, une pirogue partie des îles du Saloum avec 230 migrants.
Kounghany, Golmy, Yaféra, Aroundou et Balou libérés des eaux
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement poursuit sa tournée dans les zones envahies par les eaux de crue. Ce weekend, Cheikh Tidiane Dièye s’est rendu à Kounghany, Golmy, Yaféra, Aroundou et Balou des localités qui ont vécu des inondations fluviales exceptionnelles. Il y a encore une semaine, on y circulait en pirogue, dit-il, mais aujourd’hui, bien que les murs portent encore les stigmates de ces épreuves, la vie y a repris ses droits. A l’en croire, ces villages du département de Bakel sont un symbole de la résilience. Partout, les populations ont exprimé leur reconnaissance et leur satisfaction quant à la diligence et à l’efficacité des interventions de l’État, rapporte le ministre de l’Hydraulique. Selon M. Dièye, les populations sont hors de l’eau et commencent déjà à penser à l’avenir, notamment la construction de digues pour protéger les villages, de routes pour désenclaver les localités, la réhabilitation des mares et marigots pour l’agriculture, l’élevage, la pêche, etc. En achevant ma tournée de trois jours, de Saint-Louis à Bakel, en passant par Podor, Matam et Kanel, Cheikh Tidiane Dièye a remercié les Sénégalais qui se sont mobilisés dès les premières heures pour apporter leur soutien aux sinistrés. Des associations de la diaspora, des associations de la société civile, des entreprises au titre de leur responsabilité sociétale, ainsi que de nombreux autres acteurs communautaires ont spontanément offert leur aide, dit-il. Ainsi que les forces de défense et de sécurité, sous la coordination des gouverneurs, préfets et sous-préfets, pour la parfaite conduite de leur mission.
Attentat à la pudeur et détournement de mineure
Condamné à six mois assortis de sursis, le vendeur de smartphones, Talla Ndao, pourra assister à la naissance de son fils s'il le souhaite. En effet, il a été reconnu coupable par le tribunal des flagrants délits de Diourbel, du chef de détournement de mineure pour avoir mis enceinte sa copine de 17 ans. Prévenu des délits de détournement de mineure et d'attentat à la pudeur, Talla Ndao comparaissait en octobre 2024 devant la barre du tribunal des flagrants délits de Diourbel. Cette triste affaire s'est passée à Touba où Talla Ndao, un vendeur de smartphones de vingt-quatre ans, a fait la connaissance de la jeune Ndioro venue échanger son smartphone. À partir de ce moment, le courant passe plutôt bien entre les deux qui entament une magnifique idylle en cachette. Et s'ils ne se voyaient pas à la boutique du jeune commerçant, Talla et Ndioro roucoulaient dans la chambre du vendeur de smartphones. Mais quelques semaines avant la célébration du dernier grand Magal de Touba, Ndioro contracte une grossesse alors qu'elle l'ignorait elle-même. C'est sa tante Seynabou Fall chez qui elle était allée à Touba, qui a remarqué les changements morphologiques de la gamine. Suspectant la grossesse, elle l'a conduite au service de gynécologie de l'hôpital Matlaboul Fawzeiny où un médecin gynécologue a confirmé que Ndioro était réellement enceinte. À partir de là, Seynabou Fall a avisé Mané Mbow, la mère de Ndioro. Pour toute réaction, cette dernière à qui son enfant explique que Talla Ndao est l'auteur de sa grossesse, va immédiatement porter plainte au commissariat spécial de police de Touba. Dans la foulée, Talla Ndao est arrêté puis placé en garde à vue. Il a été inculpé et envoyé en prison.
Prières et visites de courtoisie des candidats de Kaffrine
Des candidats investis sur les listes de certaines coalitions ont démarré dimanche la campagne électorale pour les élections législatives anticipées du 17 novembre par des séances de prière et des visites de courtoisie à des guides religieux de la commune de Kaffrine, a constaté l’APS. A la place de meetings ou de caravanes les parties prenantes à ces joutes électorales ont démarré timidement la campagne électorale, chaque coalition y allant de sa stratégie dans la quête des suffrages des potentiels électeurs. Les responsables locaux des coalitions ‘’Sam sa Kaadu’’-‘’Takku Walu Sénégal’’, investis sur listes départementales ont organisé une séance de lecture du Coran au siège de l’Alliance pour la République (APR, opposition). Une rencontre avec des femmes du département et un point de presse ont bouclé leurs activités au premier jour de cette campagne électorale. Le même procédé a été adopté par les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF, au pouvoir) dont les candidats ont organisé des séances de lecture du Coran devant le siège de la formation politique avant d’effectuer une tournée auprès de certains foyers religieux de la commune. La coalition ‘’Jam Ak Njarin’’, a tenu une réunion avec ses différents responsables dans le département de Birkelane pour mettre en place des stratégies et un plan de travail, explique leur tête de liste départementale, Mouhamed Ka.
LA CAMPAGNE POUR LES LEGISLATIVES ANTICIPEES AU MENU DE LA PRESSE DU JOUR
Les quotidiens parus ce lundi traitent essentiellement du démarrage, dimanche, de la campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain.
Dakar, 28 oct (APS) – Les quotidiens parvenus lundi à l’APS traitent essentiellement du démarrage, dimanche, de la campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain.
“Démarrage en trombe de la campagne”, constate le quotidien L’As. Les différentes listes en lice, au nombre de 41, ont lancé leur campagne avec l’ambition de remporter cette élection “aux divers enjeux globaux, spécifiques comme individuels”, souligne L’Observateur.
Entre caravane, meeting, point de presse, “chacun y est allé de sa stratégie pour la première journée” de la campagne, rapporte Le Soleil. Il évoque, dans ce sens, “la bataille des têtes de listes”, avec “Ousmane Sonko dans les Niayes et à Thiès, Amadou Bâ à Guédiawaye, Barthélémy Dias à Biscuiterie”, pendant que “Macky Sall se fait désirer…”, estime le journal.
“8 mois après son arrivée au pouvoir, Ousmane Sonko ne peut pas se permettre une déroute électorale lors de ces législatives anticipées”, avance le journal Le Quotidien, revenant sur les “enjeux d’une campagne en fanfare”.
Il estime que l’ancien président Macky Sall, à la tête de la coalition ‘Takku Wallu Senegaal’, Macky Sall, “pour sa part, joue gros”, alors que son dernier Premier ministre Amadou Ba, leader de la coalition “Jam ak njarin”, “va connaître sa réelle force politique”.
Le leader de la coalition ”Samm sa kaddu” et maire de Dakar, maire de Dakar, Barthélémy Dias, “lui, ne veut surtout pas être oublié”, ajoute Le Quotidien, titrant sur “La guerre des 4 grands”.
“Entre le pouvoir et l’opposition qui rêvent chacun d’une majorité, il n’y aura pas de cadeau à faire. Les enjeux sont importants pour ces élections qui doivent aboutir à la 15e législature, qui nourrit beaucoup d’espoirs en termes de ruptures. Sauf que déjà, tous les éléments sont en train de se mettre en place pour qu’elle marche sur les pas de la précédente […]”, analyse L’info.
Le journal semble redouter plus que tout “une majorité mécanique du pouvoir qui légifère les yeux fermés, où une majorité de l’opposition qui cherche tout le temps à mettre des bâtons dans les roues du pouvoir”.
Face à de tels enjeux, la violence “commence à faire rage”, rapporte le quotidien Les Echos. “Ça clash déjà”, renchérit Walfquotidien, selon lequel “très peu de listes siègeront à l’Assemblée nationale”, compte tenu du système de majorité simple au niveau départemental. “Il y a beaucoup de prétendants, mais il y aura peu d’élus”, ajoute cette publication.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE LUNDI 28 OCTOBRE 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Soleil, Yoor-Yoor Bi, EnQuête, Libération, L'Observateur, Le Quotidien, L'As
Face à une direction « insensible », les travailleurs annoncent une nouvelle semaine de cessation des activités. Depuis cinq mois, les salaires ne tombent plus dans ce groupe médiatique
(SenePlus) - Les employés du Groupe E-Media Invest entament une nouvelle semaine de grève, face à une situation salariale qui s'aggrave. Dans un communiqué publié ce dimanche 27 octobre 2024, le Syndicat des professionnels de l'information et de la communication du Sénégal (SYNPICS) section E-Media dénonce cinq mois d'arriérés de salaires.
"La direction générale se montre insensible face aux difficultés auxquelles font face les travailleurs", indique le document signé par le Secrétaire Général du SYNPICS-E-Media. Selon le syndicat, malgré de multiples actions et tentatives de médiation réalisées au cours de la semaine écoulée, aucune proposition concrète n'a été formulée par la direction.
Les salariés, qui se disent "unis et déterminés dans cette épreuve", pointent du doigt un "manque de respect" de la direction envers des "pères, mères et soutiens de famille".
Le SYNPICS-E-Media conclut son communiqué en rappelant un principe fondamental : "Le salaire est un droit, le payer à temps, un devoir".
L’ADRESSE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE À LA NATION AU MENU DE LA PRESSE DU WEEK-END
Les parutions font le point de l’appel à la retenue fait par le président de la République vendredi soir et relèvent son désaccord avec le Premier ministre, concernant la nomination de l’ingénieur en génie civil Samba Ndiaye
Dakar, 26 oct (APS) – Les quotidiens relayent l’appel à la retenue fait par le président de la République vendredi soir et relèvent son ‘’désaccord’’ avec le Premier ministre, concernant la nomination de l’ingénieur en génie civil Samba Ndiaye au poste de président du conseil d’administration (PCA) de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN HLM).
‘’Bassirou Diomaye Faye appelle à la sérénité’’, titre Le Soleil, ajoutant : ‘’L’assurance est du président de la République : les élections législatives du 17 novembre prochain seront libres et transparentes.’’
Sud Quotidien note que ‘’Bassirou Diomaye Faye appelle à la retenue’’.
S’adressant à la nation, le chef de l’État a invité les Sénégalais à ‘’faire preuve de responsabilité, de retenue et de modération’’, rapporte-t-il.
La nomination de Samba Ndiaye au poste de PCA de la SN HLM a entraîné la colère de nombreux militants de Pastef, le parti politique qui a fait élire Bassirou Diomaye Faye.
Sur la base d’un rapport de la Cour des comptes, des membres de Pastef accusent M. Ndiaye d’avoir mal administré la Société des infrastructures de réparation navale (SIRN). Le nouveau PCA de la SN HLM avait été nommé directeur général de la SIRN par Macky Sall.
‘’À hauteur de la fonction, il refuse de se faire enchaîner’’
Les militants de Pastef lui reprochent aussi d’avoir encouragé la répression dont les dirigeants de leur parti politique et leurs proches ont été victimes lorsque M. Sall dirigeait le pays.
‘’Je ne doute pas que les mesures correctives idoines seront apportées au plus vite’’, a écrit le Premier ministre sur sa page Facebook pour calmer les militants de son parti politique, concernant les nouvelles fonctions de M. Ndiaye.
Pour diriger le pays, Pastef ne va pas collaborer avec ‘’toute personne impliquée dans une gestion scandaleuse […] ou ayant fait montre de zèle excessif […] contre le parti, ses leaders ou ses membres’’, a soutenu Ousmane Sonko.
Le président de la République, s’adressant aux Sénégalais, vendredi soir, a invoqué l’‘’esprit de dépassement’’, concernant la nomination de Samba Ndiaye au poste de PCA de la SN HLM. Il a laissé entendre que M. Ndiaye ne sera pas limogé en raison des faits invoqués par les militants de Pastef.
Le Quotidien note, sur la base de la réaction du président de la République, que ‘’Bassirou Diomaye Faye assume son choix’’.
Le même journal est d’avis qu’‘’Ousmane Sonko préfère le parti à la patrie’’ par le fait de se prononcer en faveur du limogeage de Samba Ndiaye.
‘’À hauteur de la fonction [présidentielle], il refuse de se faire enchaîner’’, affirme Vox Populi en parlant du chef de l’État.
‘’Comme Ousmane Sonko a annoncé des mesures correctives, il faudra l’interpeller, lui qui en parlé […] Ce sont ses propos’’, écrit Vox Populi en relayant la réponse donnée par Bassirou Diomaye Faye aux journalistes lorsqu’il a été interrogé sur ‘’les mesures correctives idoines’’ dont a parlé le Premier ministre.
Le chef de l’État ‘’résiste à la furie de Pastef’’
L’As fait observer que ‘’Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ne parlent pas le même langage’’.
‘’Interpellé sur la nomination très décriée de Samba Ndiaye au poste de PCA de la SN HLM, [Bassirou Diomaye Faye] a tourné en rond sans servir une réponse tranchée, [laissant] les Sénégalais dans le doute’’, commente le même journal.
Source A note que ‘’Bassirou Diomaye Faye les désavoue tous’’. Le chef de l’État ‘’pris ses distances vis-à-vis de son Premier ministre et lui a montré que son pouvoir discrétionnaire est non négociable’’, ajoute le même journal.
‘’Bassirou Diomaye Faye dans les habits de chef’’, titre L’Observateur.
‘’Le contre-pied du Premier ministre dans l’affaire Samba Ndiaye, la leçon aux radicaux de Pastef et l’appel à une campagne dans la sérénité’’, résume-t-il en posant la question suivante : ‘’Premier signe de désaccord entre Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ?’’
WalfQuotidien fait remarquer que le chef de l’État ‘’résiste à la furie de Pastef’’. ‘’Le tout nouveau PCA de la SN HLM est sauvé. Samba Ndiaye ne sera pas limogé’’, ajoute-t-il.
‘’On ne peut pas le considérer comme un transhumant’’, car il a soutenu la campagne de Pastef à l’élection présidentielle, note WalfQuotidien en reprenant l’argumentaire du chef de l’État.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE WEEK-END
Sud Quotidien, Walf Quotidien, EnQuête, Le Soleil, Vox Populi, Libération, Le Quotidien, L'Observateur, L'As
FIN CONTROVERSEE DES SOUTIENS PRÉSIDENTIELS AU WASHINGTON POST
Le monde de la presse américaine est en ébullition après l'annonce du journal de renoncer à soutenir des candidats. Si la direction évoque un "retour aux sources", certains y voient un manque de courage et une menace pour la démocratie
(SenePlus) - Le Washington Post, l'un des journaux les plus influents des États-Unis, a annoncé vendredi qu'il mettait fin à sa tradition de longue date consistant à soutenir des candidats à la présidence. Dans une note envoyée à la rédaction, le directeur général Will Lewis, a déclaré : "The Washington Post ne soutiendra pas de candidat à la présidence lors de cette élection. Ni lors des futures élections présidentielles. Nous revenons à nos racines de ne pas soutenir de candidats à la présidence."
Comme le rappelle le New York Times (NYT), le Post a soutenu des candidats à la présidence depuis 1976, lorsqu'il a donné son approbation à Jimmy Carter, qui a ensuite remporté l'élection. Avant cela, le journal ne le faisait généralement pas, bien qu'il ait fait une exception en 1952 pour soutenir Dwight Eisenhower. M. Lewis a précisé que la décision de ne plus soutenir de candidats à la présidence a été prise après un débat entre les hauts dirigeants du Post, ajoutant que ce n'était "ni un soutien tacite à un candidat" ni "une condamnation d 'un autre". Il a fait référence à un éditorial publié par le journal en 1960, qui affirmait qu'il était "plus sage pour un journal indépendant dans la capitale de la nation" d'éviter tout soutien.
Cette décision a provoqué des réactions immédiates au sein du journal. Au moins un membre du département des opinions, Robert Kagan, a démissionné en signe de protestation. Marty Baron, l'ancien rédacteur en chef du Post qui a dirigé le journal pendant une période de succès éditorial et commercial, a qualifié cette décision de "lâcheté, avec la démocratie comme victime", dans un message sur X. Il a ajouté que l'ancien président Donald J. Trump y verrait une invitation à continuer d'essayer d'intimider Jeff Bezos, le propriétaire milliardaire du Post. "Une absence de courage inquiétante dans une institution réputée pour son courage", a-t-il déclaré.
Les dirigeants de la Washington Post Guild ont exprimé leur "profonde préoccupation" face à la décision de ne pas soutenir le candidat "à peine 11 jours avant une élection extrêmement importante". Dans un communiqué rapporté par le NYT, ils ont déclaré : "Le message de notre directeur général, Will Lewis - et non du comité de rédaction lui-même - nous inquiète quant à une éventuelle ingérence de la direction dans le travail de nos membres de la rédaction."
Selon le New York Times, la décision du Post fait suite à des remous au sein du Los Angeles Times, où le responsable du comité de rédaction et deux de ses rédacteurs ont démissionné cette semaine pour protester contre la décision du propriétaire, le milliardaire Patrick Soon-Shiong, de bloquer un projet de soutien à la présidentielle. Mariel Garza, l'ancienne rédactrice en chef des éditoriaux, a déclaré mercredi dans une interview accordée à Columbia Journalism Review que le comité de rédaction avait prévu de soutenir Kamala Harris et qu'elle avait rédigé les grandes lignes. "Je démissionne parce que je veux qu'il soit clair que je ne suis pas d'accord avec notre silence", a-t-elle déclaré. "En ces temps dangereux, les gens honnêtes doivent se lever."
Dans un message publié sur X mercredi, le Dr Soon-Shiong a accusé le comité de rédaction de ne pas avoir suivi sa directive d'analyser les politiques positives et négatives de chaque candidat pendant son mandat à la Maison Blanche. "Avec ces informations claires et non partisanes côte à côte, nos lecteurs pourraient décider qui serait digne d'être président pour les quatre prochaines années", a-t-il déclaré. "Au lieu d'adopter cette voie comme suggérée, le comité de rédaction a choisi de rester silencieux et j'ai accepté leur décision."
Les journaux à travers les États-Unis ont progressivement renoncé à soutenir des candidats politiques ces dernières années, certains se demandant si cette pratique est encore pertinente. En 2022, la société d'investissement Alden Global Capital, qui possède quelque 200 journaux, a déclaré que ses publications ne soutiendraient plus les principaux candidats politiques, invoquant la confusion des lecteurs entre ce qui relève de l'opinion et ce qui relève de l'information, ainsi que le discours public "de plus en plus acrimonieux".
Le comité de rédaction du New York Times a soutenu Mme Harris à la présidence le 30 septembre, déclarant : "Il est difficile d'imaginer un candidat moins digne de servir comme président des États-Unis que Donald Trump." Mais en août, il a déclaré qu'il cesserait de soutenir les candidats aux élections new-yorkaises, y compris à la mairie de New York.