KEEMTAAN GI - LA DANSE DES SALTIMBANQUES !
Comme ils peuvent paraître pathétiques et niais. Vous les avez vus avec leurs mines patibulaires essayer de nous endormir avec leurs exégèses tirées par les cheveux. Plutôt que de la fermer et faire profil bas, ils reviennent nous conter des bobards. Ce sont les mêmes qui occupent les médias, distillant des vacuités et dessinant la marche du pays selon leur propre vision. Les plus de 54 % de Sénégalais qui ont voté en mars dernier pour l’actuel pouvoir sont des idiots. Ils ont été manipulés, forcés et presque hypnotisés à mettre dans l’urne le bulletin des deux anciens bagnards. Prenez le temps d’écouter ces acrobates des médias tout en étudiant leurs gestuels. Eux, et tous ces néo-opposants réunis en un cartel d’aigris, vous verrez que plutôt d’idées, ils font tous étaler leurs états d’âme. Ce qui donne une opposition colérique avec sa cour d’enragés. Et ils s’y mettent tous, appuyés par des personnes privées de prébendes. Des positions perdues qui les rendent si malhonnêtes dans la réflexion intellectuelle. Ces rentiers de la politique se révèlent être plus nocifs que les acteurs de la politique eux-mêmes. Ils ne s’opposent pas sur des orientations idéologiques qu’ils n’ont d’ailleurs pas, mais plutôt pour des considérations épidermiques. Ils n’arrivent toujours pas à se faire à l’idée qu’ils sont aujourd’hui dirigés par des gens qu’ils n’espéraient pas voir à leur station actuelle. Tout cela fait enfler leur cœur. Et quand ils parlent, il leur est impossible de dissimuler leur accès de colère. Ils éructent de rage. Et c'est ça le vrai drame de l’opposition dans cette campagne électorale. C’est indécent de les voir descendre aussi bas en exploitant la mort d’un grand commis de l’Etat pour en faire une affaire politique, cherchant à atteindre un homme qu’ils n’aiment pas et qui semble les ignorer. Une véritable danse macabre de vils saltimbanques ! Tout dans leurs propos se résume à une question d’ego. Ils ne digèrent toujours pas la belle victoire du duo en mars dernier. Tout cela leur fait pourrir le cœur qui pourrait lâcher. Avec de tels opposants, on pourrait bien penser que Galsen est atteint d’une malédiction. Des acteurs politiques obtus et qui se meuvent dans l’art de l’hypocrisie tout en flottant dans le mensonge. Prêts à tout pour faire ombrage au pouvoir. Ils dénigrent, inventent et mentent, et rien ne les retient. KACCOOR BI - LE TEMOIN
DECES DE MOUSTAPHA BA NIORO ATTEND SON FILS, SON EPOUSE VEUT L’ENTERRER A DAKAR
La dépouille de l’ancien ministre Moustapha Ba est attendue ce jeudi à Dakar. Mais pour le moment le lieu de l’enterrement n’est pas encore officiellement connu. Des sources de la famille, contactées par le Témoin révèlent une divergence à ce niveau. Puisque si la grande famille de Mbaba Diakhou Ba a décidé d’enterrer leur défunt fils à Nioro aux côtés des parents du disparu, on apprend que l’épouse de l’ancien ministre veut que l’enterrement se fasse à Dakar. A Nioro, la jeunesse de la ville, les couches socio-professionnelles, la classe politique confondue, bref toutes les forces vives de la commune veulent rendre un dernier hommage à leur fils en accompagnant ce dernier en sa dernière demeure. Parce qu’à Nioro, Moustapha Ba était le fils, le neveu, le cousin, le frère, le grand-frère, le compagnon de jeu, le talentueux footballeur, le mécène des grandes causes. Chacun pensait que Moustapha était son « Moustapha ». Presque chaque famille a reçu au moins une seule fois, le soutien de l’homme surtout en période de ramadan, d’événements heureux ou tristes comme les décès. C’est ce Nioro qui exige de recevoir leur défunt fils pour un dernier rendez-vous. D’ailleurs pour arrondir les angles avec l’épouse du défunt, on annonce que ce mercredi une délégation conduite par l’un des patriarches de la famille en l’occurrence l’ancien préfet et administrateur civil Saer Maty Ba va rencontrer la mère de l’épouse pour un consensus sur le lieu de l’enterrement. Pour services rendus à la Nation et à Nioro, Mamadou Moustapha Ba mérite des funérailles dans un recueillement profond.
LES LEGISLATIVES ENDEUILLEES UN MORT ET 14 BLESSES DANS UN ACCIDENT DE PASTEF-MBACKE
La campagne électorale de la coalition Pastef à Mbacké a été marquée par un drame ce mardi. Un accident de la route a tragiquement coûté la vie à un jeune patriote Modou Tall et a fait 14 blessés, dont six dans un état grave, alors que la caravane départementale se dirigeait vers Darou Nahim. Les blessés ont été rapidement pris en charge avant d’être évacués vers l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba. Un appel au don de sang a été fait par les blouses blanches pour soigner correctement les victimes. Les Patriotes de Mbacké ont répondu massivement à cet appel. De Ranérou où il se trouvait dans le cadre de la campagne, le président de Pastef Ousmane Sonko a fait observer des prières pour le défunt et pour un prompt rétablissement des victimes. Selon Mbaye Seck, coordonnateur du Comité électoral de la commune de Mbacké, l’accident a contraint les responsables à suspendre immédiatement toutes les activités de campagne prévues pour la journée. « Suite à l’accident survenu aujourd’hui sur la route de Darou Nahim, alors que la caravane départementale de Mbacké s’y rendait, occasionnant déjà un décès et des blessés graves, toutes les activités de campagne prévues pour aujourd’hui sont reportées à une date ultérieure », a-t-il déclaré. Ce report marque un moment de recueillement et de solidarité envers les victimes et leurs familles. Ce tragique accident rappelle les risques inhérents aux déplacements massifs durant les périodes de campagne électorale et met en lumière la nécessité de renforcer les mesures de sécurité autour des convois politiques. À travers les réseaux sociaux , les coalitions concurrentes ont presque toutes publié des messages de soutien et de solidarité à l’endroit de Pastef. Parmi ceux-là, on peut citer « Pôle 3 ème Voie , Kiiraay Ak Natange » de Birima Mangara , « Njam Ak Njariñ » de Amadou Bâ, « Sénégal Kese » de Thierno Alassane Sall etc…
EMIGRATION DES AGENTS DE LA SONAGED PERISSENT EN MER
Malgré les décès innombrables enregistrés ces derniers mois, les Sénégalais ne désespèrent jamais sur les routes périlleuses « Barça ou Barsak ». Mais quand des agents de l’Etat s’invitent de plus en plus dans cette odyssée de la mort, il y a de quoi convoquer les états généraux de « Barça ou Barsak ». Pour preuve, « Le Témoin » vous révèle la mort d’un agent de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (Sonaged ex : Ucg) qui tentait de rallier les côtes espagnoles. Il s’appelle Serigne Wagne, superviseur de la Sonaged au niveau de la commune de Foudiougne. Il y a deux ans, près de quatre employés de la Sonaged avaient péri dans la traversée. Ce, après avoir bénéficié d’une tontine dite « Ucg/Mbeuk-mi » pour financer leur voyage.
MOUVEMENT ALSAR RACINE SY ENTRE ELOQUENCE ET POPULARITE !
Il est vrai que tous les observateurs et analyses s’attendent à une victoire écrasante du Parti Pastef d’Ousmane Sonko au soir du 17 novembre prochain. Mais compte tenu des nombreuses foules et intentions de vote dans l’entreprenariat, Mamadou Racine Sy ou le leader du Mouvement Alsar peut créer la surprise ! De nature effacé, discret et généreux, Racine Sy est devenu très éloquent à l’heure de la communication politique. Tous ceux qui connaissent Racine, savent qu’il manie très bien la langue française ! Mais un Racine si convaincant, si cohérent, si souriant, il a fallu une campagne électorale pour le découvrir. Et partout où Mamadou Racine est passé, constate « Le Témoin » quotidien, les retraités, futurs retraités, veuves et orphelins jubilent ! « Parce que je vais continuer à porter ma voix, surtout quand je serai élu à l’Assemblée nationale, pour la revalorisation et l’augmentation significative des pensions de retraite » a-t-il dit lors d’un meeting qu’il animait à Kédougou.
DECES DE MOUSTAPHA BA LES HOMMAGES DE MAKHTAR CISSE
L’ancien ministre de l’intérieur Mouhamadou Makhtar Cissé fait partie des personnalités civiles et militaires les mieux placées pour rendre un vibrant hommage à Mouhamadou Moustapha Ba. Ayant partagé la place d’armes du Prytanée militaire de SaintLouis avec le défunt, l’ancien enfant de Troupe Makhtar Cissé se dit anéanti « J’ai appris avec une infinie tristesse, le rappel à Dieu de mon frère, collègue et ancien du Prytanée militaire, Mouhamadou Moustapha Ba. J’ai veillé hier toute la nuit avec la nouvelle pour finalement me convaincre qu’elle était fatalement vraie. C’est une immense perte pour le Sénégal en général et l’État en particulier. Mouhamadou Moustapha Ba fut un homme d’une exquise courtoisie, d’une grande générosité intellectuelle et doté d’une grande culture d’État. Un homme bon et de bien. Puisse le Seigneur le couvrir de sa très grande Miséricorde ! Repose en paix, cher ancien, cher frère ! », a écrit sur X (ex Twitter) l’ancien ministre de l’Intérieur Makhtar Cissé à l’endroit de son grand-frère, camarade d’armes, feu Mouhamadou Moustapha Ba.
LES HOMMAGES A MAMADOU MOUSTAPHA BA A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les quotidiens reçus mardi rendent hommage à l’ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, décédé lundi en France, à l’âge de 59 ans, des suites ‘’d’une courte maladie’’.
Dakar, 5 nov (APS) – Les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise rendent hommage à l’ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, décédé lundi en France, à l’âge de 59 ans, des suites ‘’d’une courte maladie’’.
‘’L’éclipse d’un grand monsieur des finances’’, selon Le Soleil, soulignant qu’‘’avec la disparition de l’ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, hier à Paris, ses anciens collaborateurs et la classe politique saluent la mémoire d’un grand commis de l’Etat qui maitrisait parfaitement les finances publiques’’.
‘’Le Sénégal perd sa mémoire des finances publiques’’, note WalfQuotidien. ‘’C’est un jour sans pour l’administration sénégalaise qui ne se relèvera pas de sitôt de la disparition de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre de Finances dont le nom avait fini de se confondre avec le ministère de l’Economie et des Finances’’, écrit Walf.
‘’Moustapha Ba, homme-Etat’’, selon EnQuête, en indiquant que ‘’Mamadou Moustapha Ba laisse derrière lui un héritage de rigueur et de compétence au service de l’Etat’’.
Selon le Quotidien ‘’une lumière s’est éteinte’’. ‘’Un des piliers des finances publiques du Sénégal s’en est allé, il connaissait les rouages des finances publiques sur le bout des doigts. Mamadou Moustapha Ba, dernier ministre des Finances et du Budget, sous le régime de Macky Sall, s’est éteint, à Montpellier suite à une courte maladie’’, indique le journal.
‘’Une âme généreuse s’en est allée’’, rapporte de son côté L’As, faisant allusion à un des traits de caractère de l’ancien ministre des Finances et du Budget. ’’Un grand commis de l’Etat s’est éteint’’, affiche Libération.
Pour Vox Populi ‘’un grand argentier émérite a tiré sa révérence’’, mettant met en exergue les ‘’hommages et éloges sur un homme de qualités exceptionnelles’’. ’’ Le Président Diomaye parle de sa tristesse. Le Sénégal perd un illustre fils d’une grande probité morale, un cadre émérite aux qualités professionnelles humaines et intellectuelles exceptionnelles, selon Macky Sall’’, rapporte la publication.
‘’Le Sénégal a perdu un digne fils, un des meilleurs fonctionnaires . J’ai décidé de suspendre ma campagne aujourd’hui, je vais retourner à Dakar pour rencontrer sa famille parce que tout le monde sait que nous étions très proche. Je le connais depuis longtemps et nous avons chemine ensemble ’’, déclare l’ancien Premier ministre Amadou Ba, rapporte à son tour Source A qui s’intéresse également au parcours de ‘’zéro à héros’’ de l’ancien ministre.
‘’De simple recrue sortie de l’ENEA, en 1992, Mamadou Moustapha Ba passe une vingtaine d’années à la Direction de la Coopération économique dont il fut finalement le directeur. L’ancien pensionnaire du Prytanée militaire de Saint-Louis a notamment participé activement à l’élaboration et la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE)’’.
‘’La singularité du défunt, c’est qu’il a gravi tous les échelons au ministère des Finances. De simple recrue à chef de département, il avait une parfaite maitrise de la science économique et aussi une approche didactique très appréciée notamment à l’étranger’’, témoigne le journal.
La coalition Takku Wallu suspend sa campagne
La coalition Takku Wallu Sénégal a décidé de suspendre sa campagne électorale suite au décès de l’ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal, Moustapha Ba. La coalition dirigée par Macky Sall exprime sa profonde tristesse et son immense consternation. Dans un communiqué, elle indique qu’avec cette perte immense, le Sénégal pleure un cadre émérite, un fonctionnaire de haut rang au service exclusif de l’Etat et de la République, un homme profondément humain. Ainsi la coalition Takku Wallu Sénégal s’incline devant sa mémoire et annonce la suspension de sa campagne pour 24h. Elle adresse ses condoléances émues à sa famille éplorée, au Président Macky Sall et à l’ensemble du peuple sénégalais.
Le Pastef décroche le soutien de Sokhna Ndèye Mbacké
Adjointe au Maire de Thiès de 2014 à 2022 et candidate déclarée à la présidentielle de 2019 sous la bannière d’une coalition dénommée « Bësa Ngui Gneuw », Sokhna Ndèye Mbacké, Coordonnatrice de la Convergence pour le Développement et la Paix (CDP) a décidé de soutenir la liste PASTEF du Président Ousmane Sonko à l’occasion de ces élections législatives du 17 novembre 2024. Petite fille de Serigne Touba et créditée d’une base à Thiès, notamment à Thiès-Nord, elle signe ainsi un grand retour sur la scène politique, après s’être très tôt démarquée du Président Macky Sall et de sa coalition. Selon elle, son objectif est de s’investir sans retenue, avec l’objectif de faire en sorte que les Thiessois se départissent de cette vieille habitude installée depuis les indépendances, et qui consiste à s’opposer au pouvoir central. Elle ajoute que les signaux doivent être donnés à l’occasion de ces législatives, avec une très forte majorité donnée à la liste Pastef. Elle renseigne d’ailleurs que son mouvement avait soutenu le candidat Birame Soulèye Diop, lors des locales et des législatives de 2022.
Thierno Alassane Sall dénonce la transhumance
La tête de liste nationale de la coalition Sénégal Kese dénonce le stratagème mis en place par Ousmane Sonko pour récupérer les chefs de famille de l’Alliance pour la République (APR). Selon Thierno Alassane Sall, d'abord, le leader de Pastef a annoncé une grande battue des pilleurs de la République. Ensuite, dit-il, il interdit de sortie du territoire presque tous ceux qui parmi le gotha Bennoo se présentent aux frontières. Puis, ajoute-t-il, il fait savoir qu'il y a une liste rouge, en laissant le doute ronger les plus frileux. Et voici que se déclenche soudain, regrette M. Sall, une transhumance massive de politiciens pressés par la peur de la prison. Les moins courageux prennent la carte du Pastef sans condition, déclare le leader de la République des Valeurs. Les revirements les plus improbables se produisent au grand jour, prévient-il. Les « démons » deviennent des « anges » dès qu'ils passent des herbes mortes marron-beige aux prairies vertes du Pastef, dénonce M. Sall. Il rappelle que Pastef avait promis de restaurer l'éthique en politique et de ne jamais accepter la transhumance, maintenant il l'a hissée à une échelle qui pourrait tuer pour longtemps la morale en politique.
Racine Sy promet d’être le porte-voix des retraités
La tête de liste nationale du mouvement Alsar pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain, Mamadou Racine Sy, a pris lundi l’engagement de continuer à porter attention à la question des retraités, s’il est élu à l’Assemblée nationale. « Je vais continuer à porter ma voix, surtout quand je serai élu à l’Assemblée nationale, pour la revalorisation et l’augmentation significative des pensions de retraite », a-t-il dit lors d’un meeting qu’il animait à Kédougou lundi, d’après l’Aps. Il s’exprimait en présence notamment de la présidente du mouvement Action pour le développement du Sénégal, de représentants de groupements féminins et de personnes retraitées. « Nous avons abattu un travail colossal au niveau de l’IPRES », l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal, « avec des acquis incontestables au profit des retraités », a dit Mamadou Racine Sy, en évoquant son passage à la tête de ladite institution. Il soutient que depuis son passage à la tête du conseil d’administration de l’IPRES, les pensions de retraite ne tardent plus. Le coordonnateur du mouvement Alsar a, par ailleurs, annoncé un appui financier de 15 millions de francs CFA pour la construction du poste de santé de Gada Dinguéssou Plateau, dans la ville de Kédougou. « À la sortie de ce meeting, je vais donner également un financement à tous les groupements de femmes de la région de Kédougou parce que j’ai entendu vos doléances, et vous êtes un vecteur de développement économique et social », a-t-il ajouté.
Le berger Saykou Ka écope de trois mois ferme
Dans la nuit du 16 au 17 août 2024 à Touba -Ndindy, la famille Mbaye est réveillée par un bruit sourd venant de leur enclos lorsque le cadet de la famille, Idy Mbaye, est tombé sur Saykou Ka pendant que son acolyte fuyait des lieux en arpentant la palissade. Idy Mbaye, voyant que Saykou Ka était armé d'une machette, ramasse une pelle pour tenter de défendre sa vie. Mais son antagoniste qui était bien plus prompt lui assène un violent coup de machette à l'avant-bras gauche. Quand il voulut reprendre son arme blanche, Saykou Ka est surpris par Malick Mbaye, le grand frère de Idy Mbaye. Alors, il prend la fuite dans la pénombre. Mais il est entouré par les voisins alertés par les cris de détresse du blessé. Saykou Ka qui allait sûrement être lynché par la foule furieuse, est sauvé d'une mort certaine par Cheikh Touré qui a su maîtriser les siens. C'est d'ailleurs lui qui est allé remettre le jeune berger aux éléments de la brigade de gendarmerie de Touba - Ndindy. Au même moment, Idy Mbaye qui s'est retrouvé avec l'avant-bras gauche cassé sous la violence d'un coup de machette, a été transporté d'urgence à l'hôpital de Ndamatou où il a passé trois jours de suite afin que son bras soit sauvé d'une amputation. Face au juge, hier, le prévenu Saykou Ka a juré par tous les saints qu'il n'a jamais tenté de voler et qu'il a été accusé à tort. Reconnu coupable des chefs de vol de bétail, détention d'arme sans autorisation et coups et blessures volontaires, il a écopé de trois mois de prison ferme. En plus, il devra s'acquitter d'une amende d'un demi-million de francs.
Autonomisation de la femme dans le secteur agricole
L'autonomisation économique des femmes tient à cœur le ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Souveraineté alimentaire. Consciente que l'agriculture constitue un pilier important de l'économie sénégalaise, la Cellule genre et de l'équité dudit ministère a tenu hier un atelier consacré au lancement officiel du processus d’élaboration du programme d’autonomisation économique de la femme dans le secteur agricole. La coordonnatrice de la cellule, Sokhna Ndèye Diop Mbacké, souligne que malgré leurs contributions au développement et à la sécurité alimentaire des ménages en particulier, les femmes se heurtent à des problèmes persistants qui freinent leur participation à l’économie du pays au même titre que les hommes, à travers les chaînes de valeur agricoles. Elle reste convaincue que l’autonomisation économique est essentielle à la réalisation des droits des femmes et l’égalité des sexes. A cet effet, elle précise que l'autonomisation permet de garantir aux femmes l’accès à un des emplois décents et à la protection sociale, l’accès au même titre que les hommes aux marchés, aux ressources et la gestion de leur temps. A ses yeux, il est nécessaire de renforcer leur capacité d’action et leur participation effective à la prise de décisions économiques à tous les niveaux, et pour le cas du secteur agricole, leur présence effective dans les toutes les instances de discussions et de négociations.
Samm Sa Kaddu se désiste en faveur de Takku Wallu
La coalition Samm Sa Kaddu pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain a annoncé lundi avoir décidé de retirer sa liste dans le département de Tambacounda (est) pour apporter son soutien à celle de Takku Wallu Sénégal. « En tant que tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddu dans le département de Tambacounda, j’annonce que notre coalition a décidé de retirer notre liste pour s’allier avec Takku Wallu Sénégal », a déclaré Abdoulaye Sèye, lors d’un point de presse, rapporte l’Aps. S’exprimant en présence de la coalition Takku Wallu Sénégal. Selon la tête de liste départementale de Samm Sa Kaddu, cette décision est une manière de mettre en avant l’intérêt supérieur du département de Tambacounda. Le coordinateur national de la coalition Takku Wallu Sénégal, Me Sidiki Kaba, a magnifié ce geste politique qui, dit-il, donne à l’opposition des chances de remporter les législatives anticipées dans le département de Tambacounda. « Les coalitions Takku Wallu Sénégal et Samm Sa Kaddu ont décidé d’unir leurs forces dans le cadre d’une inter-coalition. Je voudrais saluer la grandeur de nos camarades de Samm Sa Kaddu », a-til dit. « Les candidats de Samm Sa Kaddu ont fait un don de leur personne pour l’intérêt général de Tambacounda », a-t-il ajouté.
Vol de téléphone
Chauffeur de profession, M. Diop a arraché le téléphone d’un taximan vers le pont de l’émergence. Il a tenté de prendre la fuite. Mais il ne s’imaginait pas que le taximan l’avait déjà dénoncé auprès de limiers en circulation. Ces derniers sont alors intervenus sur le coup pour l’interpeller. Quant à son acolyte, Djily, il nie toute implication au vol. Il a déclaré aux limiers qu’il était ivre au moment des faits. Des allégations qui n’ont guère convaincu les hommes du Commissaire Kébé des Parcelles assainies. Ils sont placés en garde à vue avant d’être déférés au parquet pour vol en réunion.
Vol avec violence commis la nuit
Ph. Preira, maçon de profession habitant Keur Massar, est actuellement dans les liens de la détention. Fauché comme un rat d’église, il s’est rendu au pont de l’émergence pour tenter d’agresser les passants. Ce qui va lui ouvrir les portes de la prison. Il a arraché le téléphone de l’agent commercial, R. C. Sagna avant de tenter de s’évaporer dans l’obscurité. Mais il a été pris par les passants. Il va passer un sale temps avant d’être remis aux limiers des Parcelles. Ph. Preira qui a reconnu les faits a été déféré au parquet pour vol avec violence commis la nuit.
Arrestation d’un voleur
M. Cissé sillonne les rues des Parcelles assainies pour voler. Mais il a été surpris en train d’ouvrir le capot du véhicule de M. Guèye. Le mis en cause a tenté de se sauver mais il a été vite alpagué par des habitants de l’Unité 26 qui l’ont alors conduits à la Police des Parcelles assainies. Il est passé aux aveux devant les enquêteurs. Alors il est placé en garde à vue puis déféré au parquet.
KEEMTAAN Gi - BALTASAR !!!!
On commence par où ? A Galsen ou chez le vieux président Obiang? Occupons-nous d’abord de nos questions domestiques avant de faire le voyage en Guinée Equatoriale où il se passe d’intéressantes choses et où également les meufs sont loin d’être prudes et paraissent plus canailles que celles de chez nous. Dans ce doux pays des paradoxes qu’est Galsen, l’actualité se résume à la campagne électorale avec des acteurs de la politique dont certains ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Ils sont irrécupérables !!! La réflexion soutenue, ce n’est pas leur fort. Toujours là à aboyer et à gesticuler comme des forcenés. A hurler pour se faire entendre pendant que d’autres s’exercent à des danses canailles avec des ralliements, tortuosités et contorsions dignes des racoleuses. Espace de confrontation des idées avec différentes chapelles, la politique s’est muée en terreau de dogmatisme. La contradiction se règle à coups de pierres, couteaux et machettes. Pour un rien, le sang gicle si ce ne sont pas des pyromanes dans leurs sales œuvres. On pourrait bien se passer de ces barbaries pour une campagne civilisée avec de belles idées à vendre. Et ce même si certains de ces candidats à la députation proposent plus qu’ils ne peuvent offrir. Leurs champs d’action étant très limités pour nous promettre la lune. Malgré tout, ils y vont à fond la caisse avec des électeurs fort crédules à qui l’on vend du… vent. Ennuyeux, non ? Fort heureusement, il n’y a pas que ça à Galsen. Depuis le weekend end, ça discute de galipettes. Une spécialité sénégalaise qui fait l’attrait de ce charmant pays. C’est carrément la folie sur la Toile. Même si l’histoire nous vient d’ailleurs, la fièvre s’est emparée des canailles. Des centaines de vidéos intimes ont fuité sur les réseaux sociaux, dans lesquelles l’Equato –Guinéen Baltasar Ebang Engonga, fils d’un neveu du président Obiang, s’affiche avec des épouses ou des filles de ministres, dignitaires ou généraux. Un scandale devenu une affaire d’Etat. Bien entendu, à Galsen où l’on aime les galipettes, on ne s’ennuie pas. Les vidéos des écarts du mec surnommé « Bello » du fait de son physique avantageux - Ah, les femmes !!- se partagent sur les réseaux sociaux qui s’enflamment des performances du beau « Bello ». Autant dire que ça crame et tout le monde zieute sans retenue. KACCOOR BI - LE TEMOIN
DECES DE MOUSTAPHA BA LES CONDOLEANCES DE BASSIROU DIOMAYE FAYE, DE MACKY SALL ET D’AMADOU BA
L’onde de choc du décès de Mamadou Moustapha Ba s’est ressentie au niveau des plus hautes autorités du pays. Le président Bassirou Diomaye Faye dira avoir appris avec tristesse le décès de l’ancien argentier de l’Etat. « J’apprends avec tristesse le décès de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal. Mes pensées accompagnent sa famille etses proches dans cette épreuve. Qu’ALLAH SWT lui fasse miséricorde » dira le chef de l’Etat. Son prédécesseur ne sera pas en reste. « Je suis très peiné d’apprendre le décès de Mamadou Moustapha Ba, ancien Ministre. Notre pays perd un illustre fils, d’une grande probité morale, un cadre émérite, aux qualités professionnelles, humaines et intellectuelles exceptionnelles. Avec mes condoléances émues, j’exprime ma profonde compassion à sa famille éplorée. Puisse Allah lui accorder Sa grâce et Son paradis » indiqué le président Macky Sall. Le dernier Premier ministre de ce dernier a aussi affiché sa consternation. « J’ai appris avec consternation le rappel à Dieu de Mamadou Moustapha BA, ancien ministre des Finances de la République du Sénégal. Notre pays perd un cadre de haut niveau, un serviteur loyal de l’État et un citoyen exemplaire. Moustapha a été un de mes meilleurs collaborateurs alors que j’étais ministre de l’Économie et des Finances. Il fait partie de l’équipe qui a produit, avec un dévouement patriotique, le Plan Sénégal émergent. Plus qu’un collaborateur, Moustapha fut mon frère et ami, un conseiller avisé et un expert confirmé des finances publiques. J’ai décidé ainsi de suspendre toutes les activités de cette journée pour entrer en contact avec sa famille à qui je présente mes condoléances émues ainsi qu’à toute la nation sénégalaise » a indiqué Amadou BA Président de la coalition Jamm Ak Njariñ
MAKHTAR DIOP DE LA BANQUE MONDIALE REND UN HOMMAGE A MOUSTAPHA BA
Sur le registre des hommages suite à la disparition de Mamadou Moustapha Ba, on peut retenir celui du directeur général de la Société financière internationale de la Banque mondiale, Makhtar Diop. Ce dernier a rendu un vibrant hommage à l’ancien ministre des Finances et du Budget, Moustapha Ba. « C’est avec une profonde tristesse que j’apprends le décès de Moustapha Ba, ancien ministre des Finances du Sénégal. Ayant eu l’honneur de travailler avec lui, j’ai pu mesurer l’étendue de ses qualités professionnelles et humaines. Dans mes fonctions d’ancien Ministre, il a été un collaborateur exceptionnel, et en tant que Ministre, un interlocuteur connu pour ses qualités techniques et son leadership. Il laisse une empreinte indélébile sur tous ceux qui l’ont côtoyé. Grand sportif, « Bosquier » laisse également un vide auprès des amateurs du ballon rond. Parti trop tôt, nous prions pour le repos de son âme», a témoigné l’ancien ministre de l’Économie et des Finances sous le régime de Wade.
COALITION SENEGAL KESSE KARIM BAGOU, LE PETIT-FILS D’ABDOU DIOUF INVESTI
Il s’appelle Karim Abdou Bagou et il est le fils de la fille de l’ancien président de la République, Fabienne Diouf. Il y a quelques années, Karim Bagou avait accordé au quotidien « Le Témoin » une interview exclusive en sa qualité de Président du club de réflexion dénommé « Think-Tank/Esprit républicain », un creuset d’échanges regroupant de brillants cadres et experts sénégalais à équidistance des formations politiques. A propos de ces législatives 2024, Karim Bagou a gelé ses activités politiques au sein de la vieille formation de son grand-père, le Parti socialiste (Ps). But ? Aller soutenir et renforcer la coalition Sénégal/Kese dirigée par l’ancien ministre Thierno Alassane Sall. Investi sur la liste départementale de Dakar, Karim Bagou ou le premier enfant né au Palais de la République compte assurer la relève politique de son grand-père de président, Abdou Diouf. Il a en les capacités intellectuelles puisque Karim Bagou est diplômé de l’Université American Business School et de l’Ecole Supérieure de Gestion de Paris. Déserté par ses jeunes cadres, le Parti socialiste (Ps) a-t-il créé sans le vouloir une nouvelle classe socialiste multidimensionnelle et pleine d’ambitions ?
LEGISLATIVES 2024 : LES INTELLECTUELS SOUFIS SOUTIENNENT PASTEF
Depuis l’arrestation d’Ousmane Sonko par l’ancien régime autoritaire de Macky Sall, le Cercle des intellectuels Soufis du Sénégal dirigé par Serigne Fallou Dieng a été toujours constant dans son soutien à l’endroit de Pastef. Pour preuve, il accuse le président Macky Sall d’avoir manipulé la France pour empêcher le gouvernorat du premier ministre Ousmane Sonko de mettre en place sa politique de réforme. Le Cercle des intellectuels soufis affirme sa préférence et apporte son soutien politique à la liste de Pastef « Celle qui serait- d’après notre analyse- à même de mener les politiques de relance économique durable » espère Serigne Fallou Dieng, par ailleurs petit-fils de Serigne Touba.
RTS PAPE ALLE NIANG PARLE D’UN GOUFFRE FINANCIER DE RACINE TALLA
La Radiodiffusion-Télévision du Sénégal (RTS) est dans un profond gouffre financier. Pape Allé Niang a fait la révélation hier à travers les ondes de l’émission Salam Sénégal de la radio nationale. Racine Talla a laissé une situation financière catastrophique. « Nous sommes dans un gouffre financier, du moins selon les révélations faites par un cabinet d’experts durant deux mois. La RTS croule sous des dettes. J’avais l’habitude d’interpeller le directeur administratif et financier pour lui dire que j’avais l’impression que nous ne payions pas nos fournisseurs, car chaque jour, sur ma table, tombent des factures salées » a souligné le directeur général de la RTS qui vient de boucler 6 mois à la tête de la RTS. Pape Allé Niang de révéler également que « l’Inspection Générale d’Etat viendra faire son travail, car le Président de la République l’a demandé ». Pour illustrer ses propos sur ce gouffre financier, il cite l’exemple de la tour de la RTS. « Prenez notre tour, inaugurée en grande pompe avec des discours dithyrambiques pour le Président Macky Sall ; cette tour a déjà englouti 33 milliards et n’est pas opérationnelle. » Les travaux continuent et la société demande un avenant de 10 milliards pour la terminer
FESTIVAL DE JAZZ DE ST-LOUIS DEMISSION DE ME IBRAHIMA DIOP
L’édition 2025 du Festival de Jazz de St-Louis ne se fera pas avec son célèbre maître Ibrahima Diop. Le président de l’Association St-Louis Jazz a décidé de jeter les amarres entre l’océan et le fleuve Sénégal pour jouir d’une retraite artistique et culturelle aux abords de ces deux grandes étendues d’eaux qui rythment la célèbre ville. Depuis 2013, environ 12 ans, Me Ibrahima Diop a été de tous les combats pour que St-Louis ne perde pas un événement qui fait désormais la renommée internationale de cette belle partie du Sénégal. Le pari a été gagné puisque malgré les difficultés énormes, chaque édition était une victoire de Me Ibrahima Diop sur la perspicacité, sur la persévérance pour que ce beau rendez-vous du Jazz du monde ne meure pas. A la fin de chaque édition, la projection de la suivante était épuisante. Mais cela ne décourageait pas Me Diop et son équipe. Depuis un certain temps, il avait fini par baliser le chemin à ses cadets, mais il a tenu à décaler son départ rien pour tenir encore la barque de St-Luis Jazz. Cependant il a réussi à mettre à ses côtés de dignes fils de St-Louis pour le combat de la relève avec des garçons du genre Idriss Benjelloun et Fara Tall vice-président qui ont beaucoup appris auprès de leur maître. D’ailleurs l’exigence de bien organiser la relève l’a poussé à reporter l’Assemblée générale qui devait installer une nouvelle équipe le 23 octobre prochain. Parce que tout simplement Me Ibrahima Diop a exigé que tous les membres de l’Assemblée générale puissent être en règle de leurs cotisations obligatoires qui restent les seules ressources obligatoires de l’Association. Les dons et subventions sont régis par des normes bien organisées sur le registre de l’utilité publique. Bon repos Me Ibrahima Diop. St-Louis vous doit beaucoup.
AFFRONTEMENTS A KOUNGHEUL L’ENQUETE ACCABLE 6 PERSONNES, DONT 3 MEMBRES DE PASTEF
Le commissariat urbain de Koungheul a bouclé, ce lundi 4 novembre 2024, l’enquête sur les affrontements ayant opposé les militants de Pastef et ceux de la coalition Takku Wallu, lors du passage de la tête de liste nationale Ousmane Sonko. Les investigations policières ont permis de pointer la responsabilité de six personnes dans les deux camps. 3 membres de l’opposition accablés par l’enquête. Il s’agit de Mamadou Diouf, président du mouvement And Dolel Kao et chargé de la coordination des élections de la coalition Takku Wallu/Koungheul ; Michel Badiette, chargé de la massification pour l’ancienne députée Fanta Sall de l’Apr ; et Ibrahima Ndiaye, chargé du protocole de la coalition Takku Wallu/Koungheul. De plus, des indices concordants impliquent trois membres de la mouvance présidentielle. Il s’agit de Moussé Laye, coordonnateur départemental de la Jeunesse patriotique du Sénégal (JPS) à Koungheul et chargé de mission à la présidence de la République; d’El Hadj Babou Guèye et du chauffeur Malick Guèye, tous deux membres de Pastef. Les six mis en cause sont poursuivis pour actions diverses, destruction de biens appartenant à autrui (article 98 du CP), attroupement et manifestation interdite (articles 96 du CP) selon des sources de Seneweb. Mais ils ont été libérés sur convocation, sur instruction du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Kaffrine. Le parquet a aussi ordonné la transmission du dossier sous forme de renseignement judiciaire. Ainsi, tous les six suspects vaquent à leurs occupations, mais leur dossier est sur la table du procureur de Kaffrine.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 5 NOVEMBRE 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, Le Soleil, Yoor-Yoor Bi, Libération, L'Observateur, L'As, Vox Populi, EnQuête, Le Quotidien
PAPE ALÉ NIANG LÈVE LE VOILE SUR LES DÉFIS FINANCIERS ET LES AMBITIONS DE LA RTS
Invité de l’émission matinale Salam Sénégal, le directeur général de la Radiodiffusion-Télévision du Sénégal a abordé les tensions autour des contrats d’entreprises, le soutien de l’État, et l’importance de l’indépendance médiatique.
Le directeur général de la Radiodiffusion-Télévision du Sénégal (RTS) était l’invité de la matinale Salam Sénégal de la radio nationale. Il a abordé de nombreuses questions notamment les audits réalisés au sein de la boîte, les conventions d’accord avec les syndicats, ainsi que sa relation avec le Président de la République et le Premier ministre.
Abordant tout d’abord la couverture des élections législatives, Pape Alé Niang précise que, grâce à l’accompagnement de l’État, la RTS couvre les 41 listes de candidats et produire des journaux de campagne sous la supervision du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), garantissant ainsi une couverture équitable et équilibrée de toutes les listes en lice.
Après six mois à la tête de l’audiovisuel public, Pape révèle que « nous sommes dans un gouffre financier, du moins selon les révélations faites par un cabinet d’experts durant deux mois ». Il ajoute : « La RTS croule sous des dettes. J’avais l’habitude d’interpeller le directeur administratif et financier pour lui dire que j’avais l’impression que nous ne payions pas nos fournisseurs, car chaque jour, sur ma table, tombent des factures salées. » La RTS traverse de grandes difficultés sur le plan financier, mais « nous nous battons », poursuit le directeur.
Il révèle également que « l’Inspection Générale d’Etat viendra faire son travail, car le Président de la République l’a demandé ». Pour illustrer ses propos sur ce gouffre financier, il cite l’exemple de la tour de la RTS. « Prenez notre tour, inaugurée en grande pompe avec des discours dithyrambiques pour le Président Macky Sall ; cette tour a déjà englouti 33 milliards et n’est pas opérationnelle. » Selon l’opinion de nombreux Sénégalais, la RTS se retrouve dans cette tour, qui est actuellement un bâtiment vide. De plus, la société demande un avenant de 10 milliards pour la terminer.
Pape Alé assure que « tout ce dossier est sur la table du Premier ministre et de l’État afin qu’ils puissent faire le nécessaire. Car, en tant que journalistes, ce que nous recherchons vraiment, c’est d’être dans le confort, et nous voulons que cette tour soit terminée pour faire convenablement notre travail ». C’est pourquoi il appelle tous les travailleurs et agents de la RTS à « être un bloc soudé ». « Je ne considère pas un agent comme membre d’un syndicat, mais comme un agent de la RTS. Nous devons être fiers de travailler pour l’entreprise afin de réhabiliter la dignité du journaliste. Vous, de la radio, vous n’avez pas tant de problèmes puisque vous recevez tout le monde, mais c’est sous mon mandat que la télévision reçoit des figures de l’opposition, et cela continuera car rien ne l’interdit. » Il en profite pour « remercier les autorités de ce pays ; ni le Président, ni le ministre de tutelle, ni le Premier ministre ne m’ont interpellé sur le passage de qui que ce soit à la télé ». D’ailleurs, le Premier ministre « me dit souvent de me battre pour que la RTS soit la télévision de tous les Sénégalais et qu’elle puisse relever le défi de réconcilier le peuple sénégalais ».
Aucun contrat n’a été suspendu
Lors de cet entretien, Pape Alé est également revenu sur les accords de convention d’entreprises entre la RTS et les syndicats. Selon lui, « il y a amalgame, car aucun contrat n’a été suspendu. Il y a des CDD arrivés à terme qui n’ont pas été renouvelés, et cela ne doit pas être automatique ; cela dépend de l’appréciation ». Il se demande même : « Si le Président Macky voulait vraiment du bien pour la boîte, pourquoi signer un décret à quelques jours de la fin de son mandat ? » Il note également que l’ancien directeur a signé l’accord d’entreprise le 29 mars, décret qui, selon lui, « ne profite qu’aux directeurs ».
Nous avons des relations formidables et de vérité
Parlant de sa relation avec le duo Sonko-Diomaye, le directeur révèle que « beaucoup en parlent, mais notre relation remonte à 2005, lorsque j’étais à la radio Sud FM. Ousmane Sonko se battait à la direction générale des impôts et domaines pour y installer un syndicat. À l’époque, la douane luttait aussi pour avoir son syndicat, et lui (Sonko) a réussi le défi en tant que secrétaire général des impôts et domaines. Mame Boy Diao était le porte-parole. C’est de là que vient notre connaissance ». Donc, c’est bien avant la création de son parti, que j’étais parmi les rares journalistes à l’inviter. Je l’ai invité dans SamediMag (émission de la 2STV) après la création de la CREI, car il avait écrit un article montrant comment cette institution violait la présomption d’innocence. J’ai trouvé l’article pertinent et l’ai appelé pour qu’il puisse venir s’expliquer dans SamediMag. Depuis, nos relations sont restées les mêmes, même si toute la presse le boycottait, je continuais à l’inviter dans mes émissions. Pape ajoute que « beaucoup de gens font un mauvais procès à Sonko sans vraiment le connaître, car ils ne voient que son engagement sur le terrain politique, mais il a un cœur d’or ». Quant au Président Diomaye, il est aussi formidable que son Premier ministre, raconte Pape Alé. « Je l’ai interrogé pour la première fois dans l’émission Décryptage (émission de la 2STV), où nous avons parlé du code minier. Ce sont donc des relations particulières avec eux. »
Pour ceux qui s’attendaient à autre chose, Pape Alé « défie quiconque de prouver que je détiens une carte de membre de Pastef ». D’ailleurs, en tant que journaliste, « je ne suis jamais allé à une conférence de Pastef, ni jamais couvert leurs activités ». Par contre, « ce que je poste sur mes réseaux sociaux ne concerne que ma personne et non le directeur de la RTS », conclut-il.
LA GOUVERNANCE D’EMEDIA TENTE UNE SORTIE DE CRISE
Face au conflit qui paralyse le groupe, un Comité social de bons offices va être mis en place pour renouer le dialogue avec les grévistes. Les actionnaires s'engagent à rechercher des solutions pérennes pour régler la question des arriérés de salaires
Le Conseil d'administration d'E-media INVEST sort enfin de son silence Face au conflit social qui paralyse le groupe depuis près d'un mois. Il annonce, dans le communiqué suivant, la création d'un Comité social de bons offices afin de renouer le dialogue avec les grévistes. Les actionnaires s'engagent parallèlement à rechercher des solutions pérennes pour régler la question des arriérés de salaires.
"Le Conseil d'administration du Groupe E-media INVEST, réuni samedi au grand complet, a examiné avec soin les points inscrits à son ordre du jour.
Les actionnaires constatent pour le déplorer l'arrêt des activités consécutif à la grève déclenchée depuis deux semaines par le syndicat qui exige le paiement des salaire et le règlement définitif du cumul des arriérés.
Cette situation n'est guère rejouissante. Elle dégrade même les positions de l'entreprise acquises au prix d'un effort collectif qui a valu au Groupe la reconnaissance des pairs, le plébiscite des publics agrégés et la satisfaction des partenaires publics et privés qui approuvent ses options éditoriales et sa politique commerciale.
Tout en admettant les difficultés de la conjoncture systémique du secteur des médias,le Conseil d'administration estime nécessaire, opportune et impérative la reprise du travail dans ce contexte politique marqué par la campagne électorale pour le scrutin législatif du 17 novembre prochain.
Cette reprise est de nature à rassurer les partenaires et les opinions sevrés de prestations et de services qu'un retour à la normale permettrait de rétablir pour de nouvelles audaces, de nouvelles orientations afin de fixer un nouveau cap jalonné d'enjeux et de promesses fécondes.
Édifié par les échanges nourris, le Conseil d'administration du Groupe E-media INVEST à pris une forte résolution de constituer un Comité social de bons offices (élargi à des bonnes volontés) afin de rencontrer dans les plus brefs délais les représentants du Personnel et du syndicat dans l'ultime but d'instaurer un dialogue social aux fins de gérer la crise qui sévit.
Parallèlement à l'instauration du Comité social de bons offices, les actionnaires du Groupe s'engagent à leur tour à se rencontrer pour explorer des solutions pérennes.
Devant l'émoi suscité par ces remous circonstanciés, le Conseil d'administration tient à rassurer les partenaires, les employés et les publics de son engagement indéfectible en faveur de la sauvegarde des outils de travail, de l'amélioration du climat et de l'urgence d'asseoir des de solides bases de performances et de croissance économiques."