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22 novembre 2024
Media
LE CNRA APPELLE LES MÉDIAS À LA PRUDENCE DANS LA PUBLICATION DES RÉSULTATS DES LÉGISLATIVES
L’organisme exhorte les médias à s’assurer que les informations publiées soient soigneusement vérifiées et exclusivement issues des instances habilitées.
À quelques jours des élections législatives anticipées prévues le 17 novembre 2024, le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) a diffusé un communiqué à l’attention des médias, soulignant l’importance de la rigueur et de la responsabilité dans le traitement des résultats électoraux.
Dans son communiqué, le CNRA rappelle que cette phase de publication des résultats est particulièrement sensible et requiert un professionnalisme strict. L’organisme exhorte ainsi les médias à s’assurer que les informations publiées soient soigneusement vérifiées et exclusivement issues des instances habilitées.
En outre, le CNRA met en garde contre toute diffusion prématurée ou non vérifiée des résultats, et demande aux médias d’éviter les déclarations hâtives sur l’issue des élections avant la proclamation officielle des résultats globaux.
Le Sénégal ne voulait pas négocier l’accord de pêche
Le ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires a apporté des éclairages après l’annonce de l’Union européenne du non-renouvellement de l’accord de pêche. Dr Fatou Diouf précise d’emblée que le Sénégal n’était pas dans une logique de négocier les accords. Parce que dès son arrivée au département, elle a commandité une évaluation (avant même qu’on ait le carton jaune, Ndlr) qui est en cours. Donc, ajoute-t-elle, on ne peut pas commander une évaluation et penser à un accord de pêche avant même d’avoir les résultats. Elle souligne qu’à partir du 17 novembre, aucun navire de pêche n’aura le droit de pêcher dans notre zone économique exclusive. Après les élections législatives, elle va revenir en détail sur les accords.
Concertations nationales sur l’Eau et l’Assainissement
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye a annoncé hier, dans un communiqué, la tenue des Concertations Nationales sur le secteur de l’eau et de l’assainissement du 21 au 23 novembre 2024, à Kaolack. Placées sous la présidence du président de la République, ces rencontres réuniront l’ensemble des acteurs clés du secteur afin de co-construire une nouvelle politique nationale en matière d’eau et d’assainissement. Ces concertations s'inscrivent, indique-t-on, dans la vision du Président Bassirou Diomaye Faye, visant à garantir un accès équitable à l'eau multi-usager et aux services d'assainissement pour tous les Sénégalais, quels que soient leur lieu de résidence et leur statut social. Le choix de Kaolack, cœur du bassin arachidier, témoigne de l'engagement du gouvernement en faveur de la justice sociale et de l'équité territoriale, a précisé le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement. L'une des principales attentes de ces concertations est l’élaboration d’une Lettre de Politique Sectorielle de Développement, document stratégique qui orientera la planification et la mise en œuvre des infrastructures pour répondre aux attentes des citoyens. Enfin, ces assises témoignent de la volonté de l’État de favoriser une appropriation durable et efficace des politiques publiques.
L’opposition en inter-coalition dans la diaspora et à Bambey
À 4 jours du scrutin pour les élections législatives, l'opposition continue d'avancer dans une démarche unitaire. En atteste l’accord d'inter-coalition signé hier, entre Jàmm ak Njariñ, Samm Sa Kaddu et Takku Wallu. Ainsi l'opposition s'est accordée à unir ses forces et à soutenir, dans chaque cas, la coalition représentée face au Pastef. Cet accord concerne les circonscriptions de la diaspora et de Bambey. Dans une logique de complémentarité, les trois coalitions électorales ont décidé de soutenir la liste de Jamm Ak Njariñ portée par Amadou Ba dans les départements de l’Afrique de l'Ouest, Amérique - Océanie, dans l’Afrique australe, à Bambey. Pour les départements de Asie - Moyen-Orient, Europe du Sud, Afrique du centre, elles ont porté la coalition Takku Wallu Sénégal constituée par Macky Sall et Abdoulaye Wade. Et la coalition Sam Sa Kaddu avec Barthélémy Dias comme tête de liste va porter le brassard de l'inter-coalition dans les départements d’Europe de l'Ouest et du Centre et d’Afrique du Nord.
Takku Wallu Sénégaal prédit une défaite de Pastef
La coalition Takku Wallu Sénégaal salue la mobilisation exceptionnelle des bases militantes et la liesse populaire, empreinte d’un espoir qui laisse entrevoir une victoire inéluctable au soir du 17 novembre, indique un communiqué reçu à «L’As ». Selon Macky Sall et Cie, les populations rencontrées n’ont jamais cédé face aux tentatives d’intimidation et de sabotage en provenance du Pastef qui sent déjà une défaite historique planer sur les épaules de sa tête de liste Ousmane Sonko. C’est pourquoi, ajoute la même source, la coalition Takku Wallu Sénégaal invite les militants et sympathisants à rester mobilisés et vigilants jusqu’à la victoire Par ailleurs, elle condamne les violences survenues dans la période du fait des discours haineux, irresponsables et immatures d’appel à la vengeance portés par Ousmane Sonko. La coalition Takku Wallu Sénégaal fustige les attaques grotesques contre les institutions de la République particulièrement contre le président de la République lui-même, Président de tous les Sénégalais. Elle appelle tous les Sénégalais épris de paix et de justice, tous les démocratiques et républicains à sanctionner l’irrévérence et l’arrogance érigées en mode de gouvernance par le Pastef, pour préserver la cohésion sociale et la stabilité du pays. A les en croire, notre modèle démocratique fondé sur le dialogue, la liberté d’expression et de conscience est menacé par une démarche ouvertement autocratique du Pastef et de son leader qui accuse juge et condamne des Sénégalais.
Un trio d’escrocs
Au lieu de gagner dignement leur vie, les amis A. Cissé et A. M. Diop se sont ligués pour escroquer des commerçants. Leur modus operandi consistait à faire des commandes et les récupérer en envoyant à leurs victimes de fausses copies de transfert d’argent. C’est dans ces circonstances qu’ils ont grugé les commerçants M. Cissé et M. Sène de plusieurs paires de chaussures estimées à 250 mille francs. Le 4 novembre dernier, l’un des escrocs, A. Cissé, a fait une commande de chaussures d’un montant de 135 mille francs auprès de M. Cissé. L’acheteur a fait savoir audit commerçant qu’il allait payer via Orange money à la réception de la commande. Mais le commerçant a reçu un faux message de transfert d’argent. M Cissé a alerté ses collègues commerçants en leur envoyant le numéro de son bourreau. Le 8 novembre dernier, A. Cissé a encore passé une nouvelle commande d’un montant de 115 mille francs auprès de M. Sène. Il a ainsi donné rendez-vous au livreur devant la mairie de la Patte D’oie. Toutefois, le malfrat a envoyé son frère I. Fall pour récupérer les chaussures. Ce dernier a été mis aux arrêts par les victimes qui ont suivi le livreur. Acheminé à la section de Recherches de Dakar, I. Fall a confessé ignorer les activités délictuelles de son grand frère. Ce que celui-ci a confirmé avant d’informer que c’est leur ami Joseph qui a commencé en premier ces pratiques. Interpellé, ce dernier a conforté ses dires et souligne avoir reçu deux paires de chaussures de la part de son acolyte. Déférés au parquet le 11 novembre dernier, A. Cissé, A. M. Diop et I. Fall ont été placés sous mandat de dépôt pour escroquerie. Leur procès a été renvoyé au 27 novembre prochain pour la comparution des parties civiles. Abus de confiance Ng. Diop, une fois déféré au parquet pour détention et usage de chanvre indien, croupit encore en prison pour abus de confiance. Le susnommé a été présenté au procureur par la police des Parcelles assainies suite à une plainte de sa patronne Kh. Faye. Cette dernière lui avait confié une moto Jakarta pour transport moyennant un versement journalier de trois mille francs. Les faits remontent à avril 2024. Mais après avoir pris la moto, Diop a disparu de la nature. Et à chaque fois que sa patronne l’appelle, il fait du dilatoire en disant avoir confié la moto à son ami Leuz, mais il ignore son domicile. Ce qui n’a pas convaincu la dame qui a porté plainte à la police des Parcelles assainies. Le mis en cause a reconnu les faits devant les enquêteurs. Il est placé en garde à vue et déféré au parquet pour abus de confiance.
Mamadou Racine Sy contre la violence
La tête de liste de la coalition « And Liggeye Sénégal Ak Racine » (ALSAR) aux élections législatives a laissé hier encore une forte impression à Richard-Toll. Dans la cité sucrière, l’édile de Podor a promis de mettre en place un vaste programme d’emplois pour la jeunesse, en vue de lutter contre l’émigration clandestine. Il a improvisé une caravane nocturne en sillonnant les différentes artères de Richard-Toll. A l’en croire, sa liste incarne la troisième voie. « Je suis très satisfait de notre campagne. Nous avons noté une adhésion massive des populations. Partout où nous sommes passés, elles nous ont apporté leur attachement. Et dans notre projet, un volet spécifique est accordé à la jeunesse avec notamment la mise en place des programmes qui consistent à accompagner les jeunes dans les métiers de l’emploi. Cette initiative permettra de mettre fin à l’émigration clandestine et de retenir les jeunes dans notre pays », a annoncé Mamadou Racine Sy lors d’un meeting à Richard-Toll. La situation des femmes préoccupe aussi Mamadou Racine Sy. Il annonce des projets pour accompagner les femmes dans les activités génératrices de revenus (AGR) pour leur autonomisation.
Escroquerie de 14 millions
Âgé de 50 ans, le commerçant Alioune. B. Nd est dans de beaux draps. Il est poursuivi par la dame S. Kandji pour escroquerie de 14 millions 930 mille francs dans un business de carreaux. Le mis en cause avait reçu des mains de la dame une commande de carreaux. Mais après avoir empoché l’argent et établi une facture, Alioune n’a pas respecté les délais de livraison. Finalement Mme Kandji a saisi la police des Parcelles assainies. Et le commerçant de carreaux a été interpellé par les limiers. Il est placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour escroquerie.
Flagrant délit de vol
H. Diallo s’essaie au vol pour subvenir à ses besoins au lieu d’apprendre un métier. Habitant Cambérène, il s’était introduit dans une maison à la cité Soprim pour dérober trois téléphones portables et de l’argent. Mais il a été alpagué après une course poursuite par sa victime M. S. Le voleur a reconnu les faits. Il est placé en garde à vue et déféré au parquet pour flagrant délit de vol.
Vol de moto
Profitant d’une panne sèche de la moto de son camarade G. Diouf qui avait confié la garde à une vendeuse, F. Thiam a volé l’engin. Mais il ne s’imaginait pas qu’il allait être alpagué. Le propriétaire de la moto a porté plainte à la police. F. Thiam a eu la malchance de tomber dans le piège. Il est interpellé par les hommes du Commissaire Kébé. F. Thiam a réfuté les faits en disant être confondu avec le voleur. Il est placé en garde à vue et déféré au parquet pour vol.
3155 cartes d’électeurs en souffrance à Kaffrine
Quelque 3155 cartes d’électeurs sont encore en souffrance à la préfecture de Kaffrine à quelque jours des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain, a appris, mercredi, l’Aps de la préfète du département, Aïssatou Ndiaye Diallo, déplorant ainsi un «rythme faible» de retrait. «Nous étions à un stock de 3435 cartes d’électeurs. Et en un mois de fonctionnement de ces commissions administratives, nous en sommes à 3155 cartes d’électeurs restantes. Seuls 280 cartes ont été retirées durant cette période », a expliqué Mme Diallo. Selon l’autorité administrative, 30 cartes ont été retirées dans la commune de Kaffrine, 111 pour les trois communes de l’arrondissement de Gniby et 139 pour les cinq communes de l’arrondissement de Katakel. «La situation de retrait est extrêmement faible», at-elle déploré dans un entretien avec des journalistes. Face à cette situation, elle a invité les populations à aller retirer leurs cartes d’électeurs avant la tenue des élections législatives précisant que depuis deux semaines, il a été institué des commissions itinérantes pour faciliter le retrait. En ce qui concerne le matériel électoral, la cheffe de l’exécutif départemental a assuré que globalement, tout est déjà disponible à la préfecture et dans les sous-préfectures. «On peut dire qu’on est à un taux de réception de 95% voire 97% du matériel. Il reste quelque détails mais tout le matériel sera livré dans les prochaines heures», a-t-elle soutenu.
LE DERNIER HOMMAGE A MAMADOU MOUSTAPHA BA AU MENU DE LA PRESSE DU JOUR
Les quotidiens de ce jeudi rendent un dernier hommage à l’ancien ministre des Finances et du Budget Mamadou Moustapha Ba, qui repose désormais à Nioro (centre), sa ville natale, où il a été inhumé mercredi.
Les quotidiens rendent, ce jeudi, un dernier hommage à l’ancien ministre des Finances et du Budget Mamadou Moustapha Ba, qui repose désormais à Nioro (centre), sa ville natale, où il a été inhumé mercredi.
“À Dieu, Almamy !” titre le quotidien Le Soleil, qui a largement évoqué la levée du corps du défunt, mercredi, à l’hôpital militaire de Ouakam, à Dakar. L’enceinte de cet établissement de santé a “refusé du monde”.
Une cérémonie funèbre marquée par une “pluie d’hommages et de témoignages, les uns plus poignants que le autres”, pour saluer la mémoire du défunt, en présence de représentants du gouvernement, dont le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, et de son collègue chargé des Forces armées, le général Birame Diop.
“A Nioro, où il repose désormais, l’émotion est à son comble”, rapporte Le Soleil. “Tout le monde connaît […] Maba Diakhou Ba. Moustapha avait presque tout ce qu’avait son grand-père, qui est décédé à l’âge de 58 ans”, a relevé Mamadou Ndiogou Ba, porte-parole de la famille de Maba Diakhou Ba, dont les propos sont relayés par Vox Populi.
L’ancien ministre des Finances et du Budget est décédé le 4 novembre dernier en France, à l’âge de 59 ans.
“Connu pour sa générosité, son professionnalisme et son esprit patriotique, Mamadou Moustapha Ba repose désormais au cimetière Nouroulaye de Nioro du Rip. Il a été accompagné à sa dernière demeure par une foule immense”, rapporte le quotidien L’As.
Des personnalités politiques et militaires ont pris part aux obsèques de l’ancien enfant de troupe du prytanée Charles-N’Tchoréré de Saint-Louis (nord), signalent L’As et d’autres journaux.
“Moustapha Ba retourne pour toujours à Nioro”
Attendue dans cette ville, dimanche 10 novembre, pour son inhumation, la dépouille du ministre Mamadou Moustapha Ba est finalement arrivée à Nioro trois jours plus tard, note le quotidien EnQuête.
Dans sa ville natale, “parents, amis, collègues et voisins ont prié pour le repos du défunt et fait de nombreux témoignages qui révèlent la dimension exceptionnelle de l’ancien ministre affectueusement appelé Bosquier”, ajoute EnQuête.
“Mamadou Moustapha Ba retourne pour toujours à Nioro”, où il a été inhumé “après plusieurs péripéties”, souligne Libération en rappelant l’enquête ouverte par le parquet du tribunal de grande instance de Dakar pour connaître la cause de son décès.
Le procureur de la République, avant de prendre cette décision, avait préalablement ordonné une autopsie dont les résultats ont révélé des “éléments qui sont de nature à attester que la mort [de Mamadou Moustapha Ba] n’est pas naturelle”.
Les quotidiens abordent en même temps les derniers rassemblements de la campagne électorale en vue des élections législatives de dimanche prochain. Ils constatent que les états-majors concentrent leurs forces sur la capitale, Dakar, avant la fin de la campagne prévue vendredi.
“Dakar, enjeu capital”, titre WalfQuotidien, selon lequel l’enjeu de ces élections législatives est “de taille” pour le Pastef, la formation politique au pouvoir, qui “cherche une majorité pour asseoir son ‘Projet’ et gagner la mairie de Dakar” aux prochaines élections municipales.
“Depuis 2009, écrit WalfQuotidien, la capitale nargue les pouvoirs [qui se sont succédé à la tête de l’État], en succombant aux charmes de l’opposition, de Taxawu notamment”, une coalition dirigée par Khalifa Sall, un ancien maire de Dakar.
Environ “1.080 agents en situation irrégulière” au ministère de la Santé
Sud Quotidien s’intéresse à la gouvernance du secteur de la santé et exhibe “les chiffres du mal” publiés par le nouveau ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, lors d’une rencontre avec des journalistes.
Outre “des dépenses exécutées mais non encore justifiées de près de 800 millions de francs CFA, concernant le Programme national de lutte contre le paludisme, pour la période 2018-2020”, le ministre révèle que “1.080 agents de santé sont en situation irrégulière, dont 480 présents dans la base de données du ministère de la Santé et de l’Action sociale et non répertoriés [par la direction] de la solde”.
S’y ajoutent “600 agents actifs dans le fichier de [la direction de la] solde et non répertoriés dans la base de données” du ministère de la Santé et de l’Action sociale, ajoute Sud Quotidien en citant Ibrahima Sy.
L’Observateur, pour sa part, s’intéresse au “grand banditisme au cœur de l’État”, une affaire dans laquelle des personnalités “ont monté un faux dossier pour détourner des fonds publics”.
Le journal cite, parmi les personnes mises en cause, un célèbre homme d’affaires, un inspecteur des impôts et un gouverneur
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 14 NOVEMBRE 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, Libération, Yoor-Yoor Bi, L'As, Le Quotidien, L'Observateur, EnQuête, Vox Populi
KEEMTAAN Gi – DECHIRURE
C’est presque passé sous silence. Vite classé au rang des faits divers. Comme beaucoup d’autres… Ce qui aurait dû nous pousser à une introspection ou donner lieu à un grand débat sur le visage hideux que présente aujourd’hui l’activité de la politique au Sénégal, a été vite couvert d’un voile pudique. Allez, circulez, y a rien à voir ! Ce qui s’est passé lundi à Saint Louis, ville symbole de l'élégance et du raffinement, est aux antipodes de la vieille tradition de cette terre de rencontre accueillante et hospitalière. La violence qu’une horde venue d’ailleurs a exercée sur de malheureux innocents dont le seul tort est d’avoir prononcé le nom de leur leader, nous paraît abject. Il nous a été donné de voir une cruauté sans pareille. Des scènes horribles qui nous renvoient au bouleversant roman, « Murambi », de l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop. Au cœur du génocide rwandais où des groupes de personnes s’acharnent à coups de machettes sur leurs propres compatriotes. Des victimes implorant leurs bourreaux de les achever. Mourir plutôt que de souffrir…. Cruel dilemme ! Les auteurs des actes barbares de la vieille ville de Ndar semblent être dépouillés de tout humanisme. Tels des drogués, ils étaient animés d’une envie vengeresse de tuer et au service d’acteurs de la politique. Lesquels ne voient pas plus loin que leur bout de nez. En un mot, ce sont pour la plupart des gens d’une nauséabonde décrépitude intellectuelle. Il faut le reconnaître, ce pays est en train de perdre ce qui faisait son identité ou sa substantifique moelle. Terre d’intellectuels, Galsen s’est carrément métamorphosé pour hisser au rang d’excellence, le crétinisme. Des nervis qui ne pensent pas, mais obéissent comme des automates à leurs envies de violence. Ils constituent un danger pour eux-mêmes, leurs familles, le pays et ceux qui les utilisent. Il urge de mettre fin à leurs exactions avant qu’il ne soit trop tard. Mettre hors d’état de nuire toutes ces milices au service d’acteurs de la politique. Il urge également de repenser la pratique de l’activité politique pour en faire un cadre de confrontation intellectuelle. KACCOOR BI - LE TEMOIN
SCANDALE AU MINISTERE DE LA SANTE 1080 AGENTS IRREGULIERS, SALARIES FICTIFS,764 MILLIONS DE DEPENSES NON JUSTIFIEES
Au ministère de la Santé, les scandales de l’ancien régime explosent et sont révélés à la face des Sénégalais. Le ministre de la Santé Ibrahima Sy a présenté hier à la presse des anomalies découvertes dans la gestion de son département depuis son arrivée. A la suite d’un audit mené par la direction de la Solde à sa demande, des irrégularités concernant le personnel ont révélé des disparités inquiétantes. Ibrahima Sy d’informer que sur 1080 agents en situation irrégulière, 480 figurent dans la base de données du ministère mais sont absents dans celle de la solde, tandis que 600 autres sont présents dans la base de la solde mais non répertoriés par le ministère de la Santé. Le ministre a aussi révélé l’existence de 399 « agents fictifs », qui perçoivent des salaires depuis plus d’une décennie sans qu’ils soient localisables. Ibrahima Sy d’informer que les dispositions sont prises pour une présentation de ce dossier au niveau de l’agent judiciaire de l’Etat, et qu’un audit est en cours pour plus de visibilité et la masse salariale par les services du ministère de la santé. Ibrahima Sy a par ailleurs révélé des dépenses non justifiées s’élevant à 764 millions de francs CFA dans le cadre du Programme de lutte contre le paludisme, financé par le Fonds mondial. Le ministère devra rembourser ces sommes, a-t-il précisé. Ces fonds étaient censés être utilisés pour des initiatives de santé publique, mais des écarts dans la comptabilité ont suscité des interrogations sur l’utilisation réelle des subventions. Egalement, le ministre a fait état d’un détournement de fonds dans la région de Kolda, lié au projet de santé pour la mère et l’enfant. Entre 2015 et 2018, un audit a mis en lumière une fraude de 42,5 millions de francs CFA. En conséquence, l’Agence française de développement, principal bailleur du projet, a suspendu son soutien financier, privant le ministère d’un apport de 7,2 millions d’euros et réclamant le remboursement des sommes détournées.
FINANCES ET BUDGETS LES TRAVAILLEURS DE LA DODP SANS SALAIRE DEPUIS 3 MOIS
Le ministre des Finances et du Budget Cheikh Diba et son directeur général du Budget Maguette Niang font vivre depuis 3 mois un calvaire aux travailleurs des programmes et projets de l’Etat. Ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer. Depuis plus de trois mois, ils ne perçoivent plus leur salaire et ne peuvent ainsi plus faire face aux dépenses de leur famille. Il se trouve également que tous les décaissements des projets et programmes qui devaient être faits par les bailleurs sont bloqués par la direction de l’ordonnancement des dépenses publiques. Depuis le mois d’août 2024, la direction de l’ordonnancement des dépenses publiques (DODP) dépendant de la Direction Générale du Budget a suspendu tous les décaissements des projets et programmes. Le personnel de ces projets ne parvient plus à exécuter aucune activité. Conséquences de tout cela, ces travailleurs ne perçoivent plus leurs salaires. Et cela dure plus de trois mois. Et selon les travailleurs, aucun document officiel ne justifie cette situation et aucune perspective n’est en vue pour la levée de cette situation. Les travailleurs de ces projets qui sont en cours sont des pères et mères de famille. Actuellement beaucoup d’entre eux souffrent et leur famille est divisée. Pour rappel, la DODP est une structure sous l’autorité du directeur du budget dont certaines de ses missions sont la gestion des dépenses d’investissement financées sur ressources extérieures et le suivi de la mobilisation des financements extérieurs, notamment par la tenue en temps réel d’une situation précise et exhaustive des décaissements.
ASSISES DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT A KAOLACK
Kaolack va abriter du 21 au 23 novembre 2024 des concertations nationales sur l’Eau et l’Assainissement. Cet événement va être présidé par le président de la République. Ces concertations réuniront l’ensemble des acteurs clés du secteur afin de co-construire une nouvelle politique nationale en matière d’eau et d’assainissement. Sous le slogan, UNE MOBILISATION POUR UN SÉNÉGAL SOUVERAIN ET JUSTE, ces concertations s’inscrivent dans la vision du Président de la République visant à garantir un accès équitable à l’eau multi-usages et aux services d’assainissement pour tous les Sénégalais, quels que soient leur lieu de résidence et leur statut social. Selon une note de presse, le choix de Kaolack, cœur du Bassin arachidier, témoigne de l’engagement du gouvernement en faveur de la justice sociale et de l’équité territoriale. Le Sénégal se projette ainsi vers des objectifs ambitieux, notamment ceux de la Vision Sénégal 2050, des Objectifs de Développement Durable pour 2030 et de la Vision africaine de l’Eau à l’horizon 2063. DES CONCERTATIONS POUR DES POLITIQUES INCLUSIVES ET DURABLES - L’une des principales attentes de ces concertations est l’élaboration d’une Lettre de Politique Sectorielle de Développement, document stratégique qui orientera la planification et la mise en œuvre des infrastructures pour répondre aux attentes citoyennes. UNE CONSTRUCTION COLLECTIVE DES POLITIQUES PUBLIQUES - Ces assises témoignent de la volonté de l’État de favoriser une appropriation durable et efficace des politiques publiques. Le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement fonde sa démarche sur les valeurs d’éthique, d’équité, d’inclusion et de transparence pour bâtir un secteur de l’eau et de l’assainissement viable.
FIN DES ACCORDS DE PECHE DR FATOU DIOUF APPELEE A DEJOUER LE BLUFF DE L’UNION EUROPEENNE
Au lendemain de l’annonce de la fin des accords de pêche entre l’Union Européenne et le Sénégal pour la période 2019-2024, des voix se lèvent pour demander au ministère de la Pêche de montrer une fermeté à l’endroit des autorités européennes. Parce que dans le milieu, on estime que l’Union Européenne fait du bluff contre le Sénégal en prétextant un laisser-aller du Sénégal au niveau de la pêche illicite pour quitter nos eaux. « L’Union Européenne avait émis un « carton jaune », il y a quelques mois. Et le 27 mai passé, j’écrivais dans un autre Groupe, « le Sénégal ne devrait pas rester sur la défensive. Il doit bien communiquer sur cette affaire. C’est vraiment dommage que les Européens soient arrivés à se positionner comme étant à l’initiative du non renouvellement et que le Sénégal en souffrirait. C’est de la Com et du bluff » réagit ainsi un haut cadre de la Pêche sénégalais sous l’anonymat. « J’ai toujours considéré que c’était un accord commercial et c’est l’UE qui vient acheter des droits de pêche pour ses navires. Ce qui est dommage, c’est que la situation est présentée dans la presse comme un désastre pour notre pays. L’UE a bien manœuvré pour le moment, mais j’ai bon espoir que le Gouvernement va mettre les pendules à l’heure » ajoute notre interlocuteur. La ministre de la Pêche qui brille pour son mutisme sur la question est appelée à réagir de vives voix. En tout cas au niveau de la pêche, Dr Fatou Diouf est épiée. Parce que comme le souligne le haut fonctionnaire de la pêche « les Européens pensent être au centre du monde et prennent les autres Africains surtout pour des satellites qui gravitent autour d’eux sous la pesanteur de leurs intérêts et de leurs désirs »
FIN DES ACCORDS DE PËCHE MAMADOU DIOP THIOUNE APPLAUDIT
S’il y a un grand acteur de la pêche qui a applaudi la fin des accords de pêche entre le Sénégal et l’Union Européenne, c’est bien Mamadou Diop Thioune Coordonnateur du Comité National Tripartite du Dialogue Social de Pêche Aquaculture Migration et Ressources Offshores. « Nous sommes pour une République refondée et souveraine donc. Une économie endogène. Flotte UE : 28 thoniers senneurs, 10 thoniers canneurs, 05 navires palangriers 02 chalutiers d’un volume de 10000 tonnes de thon par an et une autorisation de capture des merlus noirs estimée à 1750 tonnes. Contrepartie : un million d’euros sept cent mille soit un milliard cent quinze millions neuf cent mille francs CFA dont 800 mille euros de droits d’accès des eaux du Sénégal. 900 mille euros de redevance de paiement des licences par an soit plus de 590,3 millions de francs CFA par an... » souligne Mamadou Diop Thioune. « Sauver la pêche c’est mettre un terme aux accords pour une ressource endogène d’une république refondée et souveraine. Créer les emplois maritimes avec la plateforme nationale thonière Renforcer les chaînes de froid en réinstaurant la commission interministérielle de rétrocession des infrastructures frigorifiques CIREF ainsi que la commission interministérielle de la Mer ( CIM). Créer les chambres maritimes et d’agriculture pour la gouvernance territoriale » explique cet ardent défenseur de la pêche sénégalaise qui pointe du doigt la Chine, la Turquie et l’UE comme les responsables de l’effondrement des ressources
LEGISLATIVES INTERDICTION DE CIRCULER DE REGION EN REGION
Comme à chaque élection, il est interdit la circulation de région à région. Alors pour les législatives du dimanche, le ministre de l’Intérieur a publié un arrêté pour interdire à partir de samedi 16 novembre à minuit au dimanche 17 novembre à minuit, toute circulation de région à région. Le général Jean Baptiste Tine précise cependant que les véhicules des forces de défense et de sécurité, de secours et les ambulances ne sont pas concernés par cette mesure. A titre dérogatoire, des autorisations spéciales peuvent être délivrées par le ministre.
LE PASTEF EN RÈGLE VIS-À-VIS DE LA SODAV
La Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins annonce que le parti PASTEF (pouvoir) s’est acquitté de la redevance pour l’exploitation du répertoire musical utilisé par cette formation politique au cours de la campagne électorale...
La Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins annonce que le parti PASTEF (pouvoir) s’est acquitté de la redevance pour l’exploitation du répertoire musical utilisé par cette formation politique au cours de la campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain.
Dans un communiqué transmis mercredi à l’APS, la SODAV dit saluer cette démarche du parti au pouvoir, qui s’inscrit ainsi “dans l’exemplarité et démontre son attachement au respect de la propriété littéraire et artistique régie par la loi 2008-09 sur le droit d’auteur et les droits voisins du Sénégal”.
“La SODAV a tenu à se réjouir publiquement de cet acte et invite les autres formations politiques en campagne à suivre cet exemple de légalité en se rapprochant de nos services pour régulariser leur situation”, indique le communiqué.
La SODAV avait invité les partis politiques à se rapprocher de ses services compétents pour l’obtention de l’autorisation requise en vue de l’exploitation licite des répertoires protégés pour leurs animations durant la campagne électorale.
LA LISTE OFFICIELLE DES MEDIAS RECONNUS PAR LA LOI PUBLIEE AU PLUS TARD LE 30 NOVEMBRE
La liste officielle des médias conformes aux régimes juridiques les concernant sera publiée “au plus tard le 30 novembre”, dans le cadre des actions engagées pour la transparence et la restructuration du secteur
La liste officielle des médias conformes aux régimes juridiques les concernant sera publiée “au plus tard le 30 novembre”, dans le cadre des actions engagées pour la transparence et la restructuration du secteur, a-t-on appris mercredi du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.
“En six mois, des actes forts ont été posés en faveur de la transparence et de la restructuration dans le secteur des médias. Suite à la première réunion de la commission de validation des déclarations des médias, la liste officielle des médias conformes aux régimes juridiques qui les concernent sera publiée au plus tard le 30 novembre”, annonce le ministère de tutelle dans un communiqué transmis à l’APS.
Cette annonce fait suite à la première réunion de la commission de validation des déclarations des médias, dans le cadre des “efforts visant à renforcer la transparence et la restructuration du secteur”.
Le ministère de la Communication a prévenu que cette publication sera “immédiatement suivie de la mise en demeure des médias non conformes à la réglementation”.
“Ces derniers risquent une suspension s’ils continuent d’ignorer la législation en vigueur et s’exposeront à des sanctions légales en cas de persistance dans l’illégalité”, a mis en garde la tutelle.
Le ministère de la Communication précise que si la régulation et l’autorégulation ne sont pas de son ressort, il se veut par contre “pleinement investi dans le processus de restructuration et d’assainissement du secteur des médias”.
Concernant la restructuration du fonds d’appui et de développement de la presse, le ministère de la Communication estime que la répartition doit se faire “sur une base transparente”.
“Ce fonds ne se limite pas simplement à donner des appuis financiers, mais il doit devenir réellement un levier pour permettre d’impulser la montée en puissance économique du secteur des médias”, estime le ministère de tutelle.
LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI 13 NOVEMBRE 2024
La levée du corps de Moustapha Ba à 10h, à l’hôpital militaire de Ouakam
Le procureur de la République a remis à la famille Ba la dépouille de l’ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, décédé à Paris lundi 4 novembre. Le parquet avait annulé la cérémonie de levée du corps pour les besoins de l’autopsie dont les résultats ont révélé une mort non naturelle. Alors que les investigations se poursuivent à la Division des investigations criminelles (Dic) pour élucider les circonstances du décès de Moustapha Ba, la famille annonce la levée du corps aujourd’hui à 10h à l’hôpital militaire de Ouakam suivie de l’inhumation le même jour à Nioro du Rip, dans la région de Kaolack, a appris l’Aps de sa famille.
Les choses se précisent entre le Rewmi et TAS
Dans une de ses précédentes éditions, le quotidien «L’As» avait soulevé la question d’une nouvelle alliance qui se dessinait entre le Rewmi et la République des Valeurs (RV) de Thierno Alassane Sall. Aujourd’hui, les choses se précisent davantage autour de ce compagnonnage, notamment en ce qui concerne la section de Thiès-Ouest du parti du Président Idrissa Seck. « Le parti Rewmi, après avoir subi pour la énième fois trahisons et humiliations, qui constituent des tentatives de ternir l'image du Parti et de son leader par ses propres frères libéraux, a décidé, aujourd’hui, d’en tirer toutes les conséquences », lit-on dans le communiqué signé par Ousseynou Guèye membre du Secrétariat national. Il poursuit en notant que ces élections législatives ne portent aucun enjeu pour le Rewmi, qui ne peut en aucun cas avoir un député, mais il va y participer en soutenant la coalition « Sénégal Kese » conduite par Thierno Alassane Sall. C’est ainsi qu’Ousseynou Guèye a appelé tous les rewmistes à se mobiliser pour participer au meeting de clôture de Thierno Alassane Sall à Thiès et à voter massivement pour ladite liste.
La Sodav appelle les partis à suivre l’exemple du Pastef
La Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV) informe que le parti Pastef s’est acquitté de la redevance pour le répertoire musical utilisé pendant la campagne électorale des législatives 2024. « Cette démarche du Pastef est à saluer car elle s'inscrit dans l'exemplarité et démontre son attachement au respect de la propriété littéraire et artistique régie par la Loi 2008-09 sur le droit d'auteur et les droits voisins au Sénégal », lit-on dans un communiqué de la Société sénégalaise du droit d'auteur et des droits voisins. La SODAV a tenu à se réjouir « publiquement de cet acte et invite les autres formations politiques en campagne à suivre cet exemple de légalité en se rapprochant de nos services pour régulariser leur situation».
Ces défis du contenu local
Même si notre pays a connu des avancées encourageantes depuis l’adoption en 2022 de la loi sur le contenu local, il reste encore des défis majeurs à relever. Il s’agit notamment du renforcement des capacités techniques de nos entreprises locales, l’accès au financement, et l’élaboration de stratégies de transfert de technologie. Selon le ministre de l’Energie Birame Soulèye Diop, ces défis sont autant d'opportunités pour le Sénégal de renforcer sa politique de Contenu local et de maximiser les retombées positives du secteur extractif sur le développement économique et social du pays. Pour rappel, depuis l'adoption de la loi, notre pays a connu des avancées majeures dont la création du Comité national de Suivi du Contenu local (CNSCL), la mise en place du Fonds d'Appui au Développement du Contenu local(FADCL), la création de plateformes d’intermédiation et de mise en relation aussi bien dans le secteur des Hydrocarbures que dans le secteur minier, l’émergence d’entreprises locale
Le Moncap condamne les incidents de Saint-Louis
Le mouvement national des cadres patriotes dénonce les scènes de violence qui ont été notées lundi dernier à SaintLouis, entre le camp de la coalition Samm Sa Kaddu que dirige Barthélemy Dias contre des militants et sympathisants de Pastef. Il demande au ministre de l’Intérieur Jean Baptiste Tine de prendre ses responsabilités pour que ces genres de situation ne puissent plus se produire. « Nous exhortons le ministre de l'Intérieur à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité de l'ensemble des citoyens, y compris des militants et sympathisants de Pastef, afin de préserver un climat serein et propice à un débat politique constructif. Nous appelons également les parquets compétents à ouvrir sans délai des enquêtes rigoureuses pour identifier, poursuivre et traduire en justice les auteurs de ces violences, ainsi que leurs complices et commanditaires. Une réponse ferme et exemplaire est indispensable pour dissuader de tels agissements et réaffirmer l'autorité de l'État de droit », peut-on lire dans le communiqué. Par ailleurs, le Moncap rappelle que « Pastef est fermement engagé dans une politique de non-violence. Fidèle à ses principes, le parti prône la force des idées et condamne tout recours à la violence physique. Nous ne resterons jamais indifférents face aux agressions subies par nos militants et nous répondrons avec la fermeté appropriée ». Pour trouver une solution définitive, le mouvement des cadres patriotes appelle la liste de la Coalition Samm Sa Kaddu « à adopter une attitude plus digne, mature et responsable. La politique ne peut se réduire à des invectives et à des postures agressives. Elle doit reposer sur des arguments solides, des propositions constructives, et des échanges respectueux ».
Ba Diakhaté sauvé par l'amnistie
Le procès du colonel à la retraite Abdourahim Kébé et le chroniqueur Bah Diakhaté a été vidé hier par le Tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye. D’après l’avocat de l’officier à la retraite, Me Cheikh Khoureychi Ba, le délibéré de l’affaire de diffamation opposant le Colonel (Er) Abdourahim Kébé au sieur Bah Diakhaté qui n’a pas comparu et se trouve aujourd’hui hors du pays est : « action publique éteinte pour cause d’amnistie ».
Pastef Pikine recadre Issakha Diop
Réponse du berger à la bergère. Pastef n’a pas tardé à apporter la réplique au candidat de la liste Jamm Ak Njariñ, Issakha Diop. La section communale de Pikine-Est de Pastef a profité du meeting pour répondre au maire Issakha Diop et non moins tête de liste départementale de la coalition « Jam ak Jariñ sa rew » qu’il taxe « de mauvais perdant». Pour le vice-coordonnateur départemental de Pastef Pikine, Ibrahima Mbengue non moins candidat, Issakha Diop devrait plutôt s’occuper de sa gestion au lieu de faire des attaques stériles contre le pouvoir. Il a appelé les populations à voter pour leur coalition en vue de matérialiser leur « Projet de développement ».
La Plateforme Ëttu Jamm invite à l’apaisement
La Plateforme de Veille des Femmes pour la Paix et la Sécurité dénonce les actes de violences dans la campagne électorale et invite les acteurs politiques à l’apaisement dans les discours, la quiétude dans les comportements et attitudes. Ëttu Jamm, composée de plus de soixante organisations de la société civile féminine, appelle les partis et coalitions en lice à œuvrer pour que ces périodes préélectorales et électorales se passent dans la paix, le calme et la sérénité. La Plateforme demande que «des sanctions fermes soient prises à l’endroit des auteurs de violences (…)» et «en appelle au sens des responsabilités et de la citoyenneté des populations, aux responsables des institutions chargées de la conduite du processus électoral, à l’administration organisatrice des élections ».
LA BAISSE SENSIBLE DE LA TENSION POLITIQUE A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les journaux de ce mercredi fait état d'une sensible baisse de la tension notée ces derniers jours sur le front politique, au dernier tournant de la campagne électorale pour les législative anticipée de dimanche
La presse quotidienne fait état mercredi d’une sensible baisse de la tension notée ces derniers jours sur le front politique, au dernier tournant de la campagne électorale pour les législative anticipées de dimanche.
“Manœuvres de désescalade”, peut-on lire à la une du journal Le Quotidien, selon lequel la Brigade d’intervention polyvalente (BIP) de la police nationale a mis la main sur 81 personnes après l’attaque contre des marchands ambulants à Saint-Louis.
Ces marchands agressés “scandaient le nom de Ousmane Sonko, lors du passage d’une caravane de l’opposition au marché Sor. Les personnes arrêtées font l’objet d’interrogatoires au niveau du commissariat de police”, rapporte le journal en citant le gouverneur de Saint-Louis.
Al Hassane Sall “reste ferme quant à la mise en œuvre des instructions du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, relativement à la sécurisation du reste de la campagne électorale”, ajoute Le Journal Le Quotidien.
“Plus de 70 personnes interpellées à Saint-Louis”, annonce également Walfquotidien sur le même sujet. “Sonko revient à de meilleurs sentiments” après avoir demandé à ses militants de se “venger” des agressions qu’ils auraient subis, indique le journal.
“Une accalmie de façade ?”
De son côté, Barthélémy Dias, tête de liste nationale de l’une des principales coalitions de l’opposition et maire de Dakar, “réitère son appel au calme et à la paix”, alors que l’ancien Premier ministre Amadou Ba “prône le débat d’idées”, selon Walfquotidien.
“Après l’escalade, une accalmie de façade ?”, s’interroge Vox Populi, en se faisant l’écho de l’appel renouvelé d’un responsable de la société civile, Moundiaye Cissé en l’occurence, qui “pointe du doigt l’Etat et invite les leaders [politiques] à plus de responsabilité”.
“Les ministères de l’Intérieur et de la Justice doivent lancer un signal fort pour montrer que l’impunité ne va pas prospérer”, déclare Moundiaye Cissé, directeur exécutif de l’ONG 3 D (Démocratie-Droits humains-Développement).
Sud Quotidien estime que pour le coup, la classe politique se retrouve “face à ses responsabilités”. L’escalade dans la violence notée ces derniers jours “a provoqué une véritable levée des boucliers et un appel général au calme et à la responsabilité”, souligne cette publication.
Haro sur la violence”, renchérit le quotidien Enquête, selon lequel “plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer les violences observées à Saint-Louis ainsi que les appels à la violence dans le cadre de la campagne électorale pour les prochaines législatives”.
“Une classe politique de plus en plus violente”
L’info fait état d’une “vague nationale condamnation” qui s’est levée pour dénoncer ces violences, Le Témoin quotidien faisant observer en particulier que la “confrontation” a été évitée entre la tête de liste nationale de la coalition dirigée par Pastef (pouvoir) et le maire de Dakar, tête de liste nationale de l’une des principales coalitions de l’opposition.
“La bataille entre les deux mastodontes de la scène politique que sont Ousmane Sonko et Barthélémy Dias déclenchée depuis le démarrage de la campagne électorale n’a pas eu lieu”, avance le journal.
Il ajoute que “malgré une démonstration de force de ses partisans”, Ousmane Sonko ”a renoncé à la riposte parce que l’Etat a pris en charge ses doléances en arrêtant près de 80 personnes proches de Barthélémy Dias et de Samm Sa Kaddu”.
Le Mandat s’inquiète d’une classe politique ”de plus en plus violente” à force de tomber dans les “confrontations physiques, verbales” et autres. “Nous sommes au dernier tournant [de la campagne électorale] pour les législatives anticipées” prévues dimanche.
Une période marquée par ”des scènes de violence, aussi physiques que verbales, chez la nouvelle classe politique constituée pourtant de jeunes”, relève le journal.
La presse se trouve également interpellée, le ministère de la Communication et le CORED – Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias – ayant appelé à ”un journalisme responsable”, selon Le Soleil.
Le journal signale que cet appel concerne notamment la diffusion de messages de haine et l’incitation à la violence durant la campagne électorale.