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22 novembre 2024
Media
L’ASSOCIATED PRESS ANNONCE UNE RÉDUCTION DE PERSONNEL DE 8 %
La baisse des revenus serait à l’origine de ces coupes, qui concerneraient potentiellement 121 salariés éligibles à un plan de départ volontaire. L’objectif affiché est d’éviter des licenciements secs
(SenePlus) - L’Associated Press (AP), l’une des principales agences de presse mondiale, a annoncé lundi une réduction de son personnel de 8 %. Ces coupes, qui passeront par des départs volontaires, s’inscrivent dans une stratégie visant à répondre aux mutations rapides de l’industrie des médias. Cette décision intervient seulement deux semaines après les élections de mi-mandat aux États-Unis, où l’agence a joué un rôle clé en annonçant les résultats électoraux dans tout le pays.
Dans un communiqué, AP a justifié ces mesures par la nécessité de répondre aux « besoins évolutifs de [ses] clients » tout en maintenant son statut d’agence de presse indépendante à grande échelle dans un contexte de transformation du secteur. Ces réductions affecteront aussi bien les équipes éditoriales que les services administratifs.
Selon une note adressée aux employés par le syndicat AP News Guild, la baisse des revenus serait à l’origine de ces coupes, qui concerneraient potentiellement 121 salariés éligibles à un plan de départ volontaire. L’objectif affiché est d’éviter des licenciements secs.
L’agence, une coopérative qui vend ses contenus à des organisations membres, fait face à une pression financière croissante. Plusieurs clients majeurs, comme Gannett (éditeur de USA Today) et McClatchy (The Sacramento Bee), ont abandonné les services d’AP cette année, ce qui a exacerbé ses difficultés économiques.
Malgré ces défis, l’Associated Press reste l’un des rares médias à maintenir une couverture véritablement mondiale, bien que des compressions successives aient réduit ses effectifs de correspondants internationaux. Ce contexte est d’autant plus complexe que les libertés de la presse sont de plus en plus menacées dans certaines régions du globe.
Ces ajustements interviennent après une augmentation temporaire des effectifs de l’agence pour couvrir les élections américaines, grâce à l’embauche de milliers de contractuels dédiés à l’analyse des résultats.
Travaux de la Commission nationale de recensement des votes
Les choses s'accélèrent. Suite à la publication des premières tendances des élections législatives, le premier président de la Cour d'Appel de Dakar annonce en effet le démarrage des travaux de la Commission nationale de Recensement des Votes ce mercredi à 10h. Cela conformément aux dispositions du Code électoral. Le premier président de la Cour d'appel précise aussi que les travaux se tiendront à la salle 4 du Palais Lat Dior. Donc, les commissions départementales de recensement des votes ont jusqu’au mardi à minuit pour rendre publics les résultats provisoires et passer le relais à celle nationale. Aussi cette dernière devrait boucler ses travaux vendredi prochain et proclamer les résultats nationales provisoires qui seront confirmés ou infirmés par le Conseil Constitutionnel.
Macky félicite Sonko
Macky Sall s'est joint au concert de félicitations. Dans un post sur ses pages sur les réseaux sociaux, l'ancien président de la République a, en son nom et en celui des leaders et membres de la Coalition Takku Wallu Sénégal, félicité la Coalition Pastef pour sa victoire à l’issue des élections législatives de ce dimanche 17 novembre 2024. “Le peuple souverain s’est clairement exprimé, confirmant une fois de plus sa maturité politique, son attachement aux valeurs républicaines et à la démocratie, socles de notre cohésion sociale et de notre vivre-ensemble”, a écrit Macky Sall. Dans le même élan, il a remercié tous les compatriotes sans exclusive, hommes, femmes, jeunes des villes, du monde rural et de la diaspora, et exprimé sa profonde gratitude à tous ceux qui ont bien voulu porter leurs suffrages sur la liste qu'il a eu à diriger. Il a enfin salué la grandeur du peuple et celle de la nation sénégalaise.
Une candidate de Samm Sa Kaddu arrêtée
La Brigade de Recherches (BR) de Faidherbe a procédé hier à l'arrestation de la première adjointe au maire de Ouakam. Investie sur la liste départementale de Samm Sa Kaddu à Dakar, Ndèye Top Guèye est tombée avec un faux journaliste, selon les informations de Seneweb. Il ressort du dossier que la dame aurait confectionné de fausses cartes de presse qu’elle remettrait à des jeunes pour collecter des informations dans certains bureaux de vote. Ces faux journalistes accèdent librement aux centres de vote. Mais l'affaire s'est ébruitée lorsque les gendarmes ont interpellé M. Sow en possession d'une fausse carte de presse sur laquelle est mentionnée «Desk infos ». La poursuite des investigations a permis aux enquêteurs de la Compagnie de Gendarmerie de Dakar de mettre la main sur la principale mise en cause. Pour le moment, la candidate de Samm Sa Kaddu Ndèye Top Guèye est placée en garde à vue ainsi que son complice pour usurpation de fonction, faux et usage de faux.
Augustin Tine gagne 5 centres de vote
Les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 ont été marquées par une éclatante victoire de PASTEF, qui sonne d’ailleurs comme une razzia. Mais dans la commune de Fandène, le maire Augustin Tine, ancien Directeur de Cabinet Politique du Président Macky Sall, est tombé les armes à la main. En effet, contrairement à d’autres communes où le PASTEF a dicté sa loi dans tous les centres, il a gagné 5 des 17 centres de vote de Fandène au profit de la coalition Samm sa Kaddu, même s’il n’était pas investi. Il s’agit de Fandène Thiathi, Diam Ndiorro, Diayane, Lalane et keur Thième Sawarè.
Le parti FORT salue la victoire de Pastef
Le parti Forces Ouvertes pour le République et le Travail (FORT) de Bara Ndiaye, ancien Directeur de la Maison de la Presse, a vivement félicité le PASTEF et son Président Ousmane Sonko, « pour leur brillante victoire aux élections législatives de ce dimanche ». Dans un communiqué, le bureau politique indique que « ce triomphe de la majorité présidentielle est surtout une victoire de la démocratie sénégalaise, acquise grâce à la maturité du peuple, qui a une nouvelle fois démontré sa capacité à se hisser à la hauteur des défis ». Le bureau politique du parti FORT a par ailleurs « invité la majorité à centrer son action autour des aspirations du peuple, réaffirmées par ce vote aux allures de plébiscite. Bara Ndiaye l’ancien Maire de Méouane a commencé à apporter son soutien au projet, bien avant la présidentielle de 2024.
Thierno Alassane Sall félicite Pastef
Le leader de la République des Valeurs a adressé ses félicitations à Pastef pour sa victoire nette et massive aux élections législatives. Pour Thierno Alassane Sall non moins tête de liste nationale de la coalition Sénégal Kese, une majorité de citoyens a cru en l'offre de ce parti et au Sénégal nouveau qu'il entend modeler. A l’en croire, les Sénégalais souhaitent ardemment que le pays change et cet état d’esprit positif est une chance et une condition nécessaire pour mener à bien les changements promis. Cela engage, dit-il, les dirigeants du pays à répondre aux attentes populaires qu'ils ont suscitées. Et avant tout, insiste le leader de la République des Valeurs, renforcer la démocratie qui a permis cette dernière alternance sans heurts notoires.
ADHA exige une nouvelle approche contre la migration
La migration irrégulière préoccupe Action pour les Droits Humains et l'Amitié (ADHA) qui exhorte les autorités à adopter une approche novatrice, qui s'attaque aux causes structurelles de ce phénomène plutôt qu'à ses seules manifestations. Les membres de l'Adha rappellent en effet que la réduction des arrivées à 40 660 migrants entre janvier et août 2024, contre 114 000 en 2023, a été obtenue par des politiques répressives, critiquées pour leur impact humain. Contrairement à l'Espagne, pays de destination des pirogues, l'Adha souligne que malgré la surveillance de ces côtes, du 1er janvier au 31 octobre 2024, 44 856 migrants ont débarqué aux îles Canaries par pirogue contrairement en 2023 à cette même période où ils étaient au nombre de 42 989, chiffres officiels des autorités espagnoles. Les membres de l'Adha déplorent aussi l'absence de suivi des travailleurs migrants, souvent livrés à eux-mêmes dans les pays d'accueil. Ils fustigent aussi la gestion opaque des fonds alloués par des partenaires internationaux, à l'instar des 128 millions d'euros d'aide publique au développement de l'Union européenne. Pour eux, ces lacunes doivent être corrigées pour redonner confiance aux citoyens et assurer une gestion responsable de ces programmes.
L'influenceur Omar Cheveux arrêté pour 64 millions
La brigade de recherches (BR) de Faidherbe a déféré Omar Cheveux hier au tribunal, pour abus de confiance portant sur 64 000 000 F CFA, selon des sources de Seneweb proches du parquet. L'arrestation du célèbre influenceur est consécutive à la plainte déposée contre lui par un ressortissant chinois. Il ressort du dossier qu'Omar avait contracté auprès de H. Tiecheng un prêt de cheveux naturels d'une valeur de 80 millions F CFA. Après avoir vendu une partie de la marchandise, il a versé la somme de 16 millions F CFA à son fournisseur. Mais Omar Cheveux n'a pas soldé la dette, soit 64 millions F CFA. À défaut de récupérer sa marchandise ou son argent, le commerçant chinois a porté plainte. C'est ainsi qu'Omar Cheveux a été interpellé vendredi dernier par les gendarmes de la brigade de recherches. Interrogé sur procès-verbal, il déclare qu'il n'a pas encore écoulé son stock. Lors des soirées de Waly Seck, Omar Cheveux se faisait remarquer sur scène en arrosant le «Golden Boy» de la musique sénégalaise de billets de banque.
Marche de l'intersyndicale des spécialistes en formation
L'Intersyndicale des spécialistes en formation (ISF) annonce une marche pacifique pour dénoncer la crise majeure dans les établissements hospitaliers. Il est inacceptable, à leurs yeux, que le ministre de la Santé et de l'Action sociale ne traite pas cette crise comme une priorité absolue, comme en témoigne sa dernière conférence de presse. A les en croire, les établissements publics de santé au Sénégal font face à une situation d'urgence sans précédent. Ces blouses blanches indiquent que le personnel soignant refuse catégoriquement de continuer à porter seul le fardeau des défaillances systémiques. Ils exigent ainsi une prise de conscience collective immédiate, car chaque décision ou absence de décision dans ce contexte a des conséquences directes et potentiellement fatales sur des vies humaines ainsi que sur la confiance indispensable que les citoyens accordent à nos institutions. Selon un communiqué parvenu à la rédaction, cette action collective puissante, résultat direct de revendications légitimes ignorées pendant trop longtemps, a entraîné une diminution drastique du personnel dans les structures hospitalières, mettant en péril le fonctionnement essentiel des services de santé. L’intersyndicale dénonce l'inaction flagrante des autorités face à cette crise. Toutefois, elle sollicite l'ouverture immédiate de négociations sérieuses pour répondre aux revendications. À noter que l'Intersyndicale des spécialistes en formation (ISF), regroupe le Collectif des médecins spécialistes du Sénégal (COMES) et l'Association des internes et anciens internes des hôpitaux du Sénégal (AIAIHS).
Takku Wallu remporte le département de Goudiry
La coalition Takku Wallu Sénégal a remporté les élections législatives dans le département de Goudiry avec 10 616 voix devant le parti Pastef(au pouvoir) qui a totalisé 7 457 voix, selon les résultats de la commission départementale de recensement des votes. La coalition Jamm ak Njariñ de l’ancien Premier ministre Amadou Ba est arrivée troisième avec 2 286 voix suivie de la coalition Nafoore créditée de 808 voix. Au total, 48 425 personnes sont inscrites sur les listes électorales dans ce département de la région de Tambacounda. Quelque 23 433 électeurs ont voté dimanche pour des suffrages valablement exprimés de l’ordre de 24 011 voix.
Pastef gagne largement le département de Saraya
Le parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) a gagné largement les élections législatives de dimanche dans le département de Saraya avec 5 555 voix sur les 11 675 suffrages valablement exprimés, a appris l’Aps de la commission départementale de recensement des votes. Il est suivi par la coalition Manko Ligeyal Sénégal qui a obtenu 1 046 voix, selon les résultats de la commission rendus publics lundi. La coalition Jamm Ak Njariñ recueille 1 859 voix. Les coalitions Union nationale pour l’intégrité le travail l’équité et Dekkal Teranga ont respectivement obtenu 188 voix et 83 voix. Le département de Saraya compte 19 498 électeurs inscrits répartis dans 73 bureaux. Le taux de participation est de 58,86%.
LE TRIOMPHE DE PASTEF AUX LÉGISLATIVES AU MENU DE LA PRESSE
Les parutions de ce mardi traitent de la victoire de Pastef aux élections législatives et les rôles que pourrait jouer son chef, Ousmane Sonko, dans cette nouvelle configuration.
Dakar, 19 nov (APS) – La victoire de Pastef aux élections législatives et les rôles que pourrait jouer son chef, Ousmane Sonko, dans cette nouvelle configuration, sont au menu des quotidiens reçus à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Libération revient sur ‘’les détails d’une razzia sans pitié’’ et note que ‘’sans exception et sans conteste, à l’exception de Matam, toutes les grandes villes ou régions du pays, ont été remportées par le parti au pouvoir. Lors du scrutin de dimanche, Pastef a été un véritable rouleau compresseur pour ses adversaires’’.
En termes de projections de sièges, L’As, citant un statisticien, signale que le Pastef, sorti vainqueur va se retrouver avec 131 sièges sur les 165 à pourvoir à l’Assemblée nationale. Le parti au pouvoir est suivi par la coalition Takku-Wallu avec 16 députés, de Jamm ak Njérign, 7 députés, de Samm sa Kaddu, 3 députés.
EnQuête s’intéresse à ‘’quelques rescapés de l’ancienne majorité’’. ‘’Face au tsunami Pastef, ils sont les rares responsables de l’ancienne majorité à avoir conservé leur bastion. Parmi les rescapés, les maires de Gosssas, Adama Diallo, et des Agnams, Farba Ngom sortent du lot’’, écrit le journal.
Les Echos également note que ‘’Matam, Goudiry, Podor, Gossass et l’Afrique centrale résistent’’. ‘’Macky Sall +conserve+ Matam, Goudiry et l’Afrique centrale et prend les 8 députés ; Amadou Ba crée la surprise à Podor en écrasant l’APR et prend deux députés ; Djimo Souaré sauve l’honneur à Goudiry ; Adama Diallo de And Nawlé conserve Gossass ; Farba Ngom humilie Malick Sall, Abdoulaye Sally Sall et tous les transhumants’’, indique la publication.
Avec cette large victoire, Pastef a maintenant 5 ans pour ‘’tenir les promesses’’, dit Le Quotidien.
‘’De manière concrète, après son triomphe du week-end, le Peuple attend de Ousmane Sonko, qu’il utilise les clés qui lui ont été confiées, pour ouvrir les bonnes portes. On a suffisamment dit que le changement tant attendu depuis 8 mois, se fait toujours attendre. Les électeurs ont voulu exprimer leur confiance en ceux qu’ils croient à même de les sortir de la situation pénible dans laquelle se trouve le pays’’, écrit le journal.
Quels rôles pourrait jouer Ousmane Sonko dans cette nouvelle configuration ?
Selon Le Soleil, ‘’grand vainqueur du scrutin de dimanche dernier, Ousmane Sonko est maintenant au carrefour des institutions’’. ‘’Il peut consolider son rôle de chef d’un gouvernement en pleine mutation ou gravir une nouvelle marche en présidant l’Assemblée nationale. L’un dans l’autre, dans des élans jupitériens, il trône au faîte de sa popularité et incarne la rupture institutionnalisée. Mais sur ses épaules, reposent d’immenses espoirs…’’, souligne le journal.
L’Observateur parle de ‘’dilemme stratégique’’.
”Après avoir orchestré l’installation de Diomaye Faye à la Magistrature suprême, il se doit de choisir entre deux postures, chacune hautement symbolique et politiquement décisive. Optera-t-il pour le Perchoir de l’Assemblée nationale, devenant ainsi le garant d’une suprématie institutionnelle? Une telle position lui permettrait d’asseoir la profondeur de ses convictions sur le terrain législatif et de symboliser la verticalité de son influence, tant auprès des élus que du peuple. Dans ce rôle, il incarnerait le chef d’orchestre des réformes institutionnelles, donnant corps à la souveraineté du Projet et consolidant son statut d’homme fort du régime’’, écrit L’Obs.
”A l’inverse, estime la publication, rester à la Primature pourrait s’imposer comme une nécessité stratégique. En ces temps de refondation et de refonte, la Primature est le poste névralgique d’où se déploient les grands chantiers de la politique publique. C’est là que se joue la mise en œuvre rigoureuse du Projet, là que les promesses de justice sociale, de transformation économique et de gouvernance éthique trouvent leur traduction’’.
KEEMTAAN GI - LA POLITIQUE AUTREMENT
C’est à croire qu’il s’agissait d’un concours de superlatifs. A la différence des titres dithyrambiques de la presse écrite du lundi, des confrères étaient méconnaissables le jour du scrutin à la proclamation des résultats. Ce n’était plus des journalistes sur un plateau, mais des « opposants » que le verdict des urnes avait subitement rendu affligeants. Peu glorieux pour la corporation ! Sur leur plateau où ils refaisaient les élections selon leurs propres grilles de lecture surannées, on sentait une rancune tenace envers une personne. Le même ressentiment qui consume le cœur de né-opposants, vite rappelés à la réalité pour montrer leur insignifiance politique. A ces néo-opposants, pendant que leur principal adversaire parlait des réalités du pays, eux, ils étaient là ergoter sur celui qu’ils ne veulent même pas voir en peinture avec souvent des attaques en dessous de la ceinture. Une haine qui pourrait bientôt les achever. Le même procédé depuis qu’Oscar Sierra a étrenné son costume de Premier ministre. Cent jours après la passation du pouvoir entre l’ex- Chef et l’actuel, les arguments politiques ne se résumaient plus à une confrontation programmatique ou idéologique, mais à celui qui ferait le plus mal. La scène politique de ce charmant pays nous parait ainsi bien sordide avec des hommes qui s’engoncent dans une puérile et décevante irrévérence. Galsen est loin de cette image qui lui conférait une terre de liberté où il fait bon vivre et où la démocratie est arrosée, irriguée par des idées et non par la force et la violence des arguments. Ce qui apparait comme un recul. L’image dégradante que certains médias présentent est à gommer. On offre une tribune à des personnes dont le seul raisonnement est de proférer des idioties. L’insulte à la bouche, ils mentent et dénigrent en se prévalant d’une liberté de presse. Des réputations sont ainsi ternies par d’autoproclamés chroniqueurs qui pullulent dans nos médias locaux et qui sont pour la plupart d’une grande vacuité intellectuelle. Les vrais intellectuels qui auraient du montrer le bon exemple, ne font pas mieux. Dans leurs écrits comme dans leurs paroles suintent une violence verbale et une diabolisations à outrance qui ne font pas honneur à leur statut. Des images peu reluisantes à effacer. Rapidement ! Nos enfants nous regardent. KACCOOR BI - LE TEMOIN
COUP DE CHAPEAU DU «TEMOIN» LE MINISTRE JEAN BAPTISTE TINE DISTINGUE !
A l’image du « Wanted », du « Coup de Sabot » et du fameux « Al Khayri », le « Coup de Chapeau » est une vieille rubrique du quotidien « Le Témoin » née en 1990, au moment du lancement de l’hebdomadaire du mardi. Le « Coup de Chapeau », comme son nom l’indique, était destiné à rendre hommage aux personnes qui s’étaient distinguées par leurs propos, leurs écrits ou leurs actions qui avaient accompli un exploit ou suscité l’admiration du public. Justement, il y a de quoi dépoussiérer cette vieille rubrique, pour la décerner à l’actuel ministre de l’Intérieur Jean Baptiste Tine pour avoir organisé et fait organiser des élections législatives inclusives, démocratiques et transparentes. Mieux, l’ancien haut commandant de la gendarmerie a mis en œuvre un dispositif sécuritaire pour le bon déroulement du scrutin sans violences. Toujours est-il que le ministre Jean Baptiste Tine a pris une revanche civilisée contre les barbares qui ont ensanglanté la campagne électorale. C'est une victoire de la raison sur la folie. Les citoyens ont voté paisiblement et regagné leurs domiciles sans être malmenés par les gangsters. Cette sérénité, les Sénégalais la doivent au ministère de l'Intérieur dont les services ont fait montre d'expertise. Autant la Direction générale des élections (Dge) a su impulser une méthode sans couac préjudiciel à la transparence du scrutin, autant les forces de défense et de sécurité ont démontré leur maîtrise du terrain. A cela s'ajoute le comportement de l'administration territoriale, principalement les gouverneurs, préfets et souspréfets qui, fait rare, n'ont pas été indexés par les acteurs politiques. Leur supérieur hiérarchique, en l'occurrence le Général (2s) Jean Baptiste Tine, a toutes les raisons d'être fier du travail qu'ils ont abattu dans une bonne coordination. C'est donc tout naturellement que « Le Témoin » lui délivre le Coup de Chapeau cette distinction honorifique qui échoit aux serviteurs vertueux et aux fidèles lecteurs de votre quotidien.
COMMUNE D’AGNAN LA DEFECTION DES ELECTEURS FANTOMES
Avec une population de 850. 000 habitants, la région de Matam compte 316 000 électeurs inscrits et répartis sur 269 lieux de vote et 674 bureaux. Pour l’un des départements qu’est Matam, il compte 170 744 électeurs, 117 centres et 350 bureaux. Ranérou Ferlo a 27 396 électeurs, 48 centres et 71 bureaux de vote. Dans le lot, le bureau de vote du maire des Agnam Farba Ngom est candidat investi sur la liste nationale de la coalition « Takku Wallu » dirigée par Macky Sall. Justement dans ce fameux bureau de vote, il y a plus de… 3.000 inscrits sous le magistère de Macky Sall. ! Au soir du 17 novembre 2024, il n’y a que 276 votants. Un mystérieux écart qui laisse croire que la plupart des 2.500 et quelques « inscrits » d’Agnam étaient des électeurs fantômes destinés au bourrage des urnes. Pour ce coup-ci estime « Le Témoin » quotidien, le bourrage devait impossible puisque la plupart des électeurs fantômes, transférés ou transbordés dans le passé, n’ont pas pu faire le déplacement à Agnan à cause du verrouillage des frontières départementales par le ministre de l’Intérieur. Il est vrai que le maire d’Agnam Farba Ngom a gagné sa commune et la coalition « Takku Wallu » de Macky Sall, le reste du Fouta ! Mais la razzia due au bourrage des urnes n’a pas eu lieu ! Une chose est sure, le « Titre foncier » de Macky Sall est devenu un « bail », et bientôt un titre précaire. Ensuite la révocation en vue des élections locales puis le déguerpissement…
NOUVELLE REPUBLIQUE LES CONSTITUTIONNALISTES DOIVENT PARLER
Assiste-t-on à la naissance d’une nouvelle république. La victoire de Pastef aux législatives clôture une séquence politique qui a débuté à la Présidentielle du mois de mars 2024. Maintenant que la boucle est bouclée, l’on peut se demander si nous n’assistons pas à une nouvelle République. La deuxième certainement parce que de nos indépendances à nos jours, environ 64 ans, le Sénégal a vécu sous l’ère senghorienne. Les régimes de Diouf, de Me Wade et de Macky Sall ont puisé leur ADN politique sous l’ombre du président poète. Une même classe politique qui s’est signalée par un recyclage de nos indépendances à jours grâce au système de la transhumance qui faisait que ce sont les mêmes élites politiques qui nous gouvernent depuis lors. Certains ont existé depuis l’ère senghorienne. L’avènement de Pastef qui triomphe désormais provoque la retraite politique de ces dinosaures qui se sont fossilisés dans l’espace politique. Maintenant est-ce que cela suffit pour annoncer l’avènement de la 2ère République du Sénégal. L’on interpelle directement les Constitutionnalistes pour se prononcer là-dessus.
LEGISLATIVES LA COMMISSION NATIONALE DE RECENSEMENT ENTRE EN LICE
La Commission nationale de recensement des votes démarre ces travaux ce mardi 19 novembre au niveau du Palais de Justice de Lat-Dior. Présidée par le Premier Président de la Cour d’Appel de Dakar en tant que Président de ladite structure, la Commission est le seul organe habilité à donner les résultats provisoires du scrutin législatif de ce dimanche 17 novembre. Ainsi les représentants des partis politiques et coalitions de partis qui ont été convoqués pour ce mardi sauront les contours de leurs scores au législatif. Ils pourront contester devant le Conseil Constitutionnel les décisions de la Commission.
LEGISLATIVES LES RECOMMANDATIONS DU FORUM CIVIL
La mission d’observation électorale du Forum Civil, section Sénégalaise de Transparency International a salué la maturité du Peuple sénégalais pour la tenue des élections anticipées dans le calme et la sérénité. Elle a aussi salué l’esprit de fair play des compétiteurs politiques félicitant le parti vainqueur avant même la proclamation provisoire des résultats. Toutefois les partisans de Birahim Seck ont déploré toutefois des actes de violence qui ont quelque peu terni l’image de vitrine démocratique du Sénégal dans un contexte de défis sécuritaires réels. En termes de recommandations, le Forum Civil a demandé à l’Etat de veiller à la bonne poursuite du processus et des prochaines étapes de la phase post-électorale telle que le stipule le cadre légal. Les acteurs politiques ont été invités à utiliser les voies de recours aménagés à cet effet en cas de contestation, à éviter d’utiliser la violence comme moyen de règlement des conflits, à bannir tout discours de haine au niveau de leurs bases et à poursuivre le renforcement des capacités de leurs militants et une meilleure implication des femmes dans les instances de prise de décision. Les médias sont appelés à poursuivre la couverture de l’information dans le respect de l’éthique et de la déontologie et de s’abstenir de véhiculer tout discours de haine et toute fausse information.
LEGISLATIVES RACINE SY ET ALSAR, UNE REVELATION
Même si au finish, il n’est pas député, cela n’enlève en rien que le mouvement national And Liggey Sénégal ak Racine -ALSAR- de Mamadou Racine Sy, a su résister au rouleau compresseur de Pastef dans la Commune. Avec 1368 voix dans son escarcelle, ALSAR a devancé la coalition Takku-Wallu (1220 voix), composée notamment de deux anciens partis au pouvoir l’APR et le PDS, en l’occurrence, sans compter d’autres forces politiques...Une performance remarquable ! Le mastodonte Pastef raflant la mise communale avec 1 556 voix, donc avec à peine plus de 100 suffrages qu’ALSAR... Pour leur première participation à des élections à l’échelle nationale, ALSAR aura suscité beaucoup d’espoir et pourrait d’ailleurs renverser la tendance dans le département, d’autant que ce mouvement national lancé en 2017, dispose de bastions imprenables, notamment dans les localités de Fanaye, Diagnoum, Dimath, Diattar, Thiangaye, Thillé Boubacar, Ndiawar, Donaye Taredji, Mafré, Bidi ( commune Guédé village), Médina Ndiathbé, Cas- Cas, Walaldé ou encore Thilogne ( département de Matam), Coulibantan, Koupentoum, Tambacounda, etc. Racine Sy dispose d’un capital social et sympathie inestimable, dans le département de Podor, grâce à ses actions sociales de grande envergure liées à l’appui aux cultes (construction de mosquées), au financement des femmes, sans oublier la construction et l’équipement de structures sanitaires, la promotion de l’emploi des jeunes et la protection des personnes âgées... Pour sa première participation à des élections nationales, ALSAR a déjà gagné le pari de la visibilité et du positionnement dans cet échiquier politique, réputé difficile.
INNOCENCE NTAP NDIAYE AU BURUNDI
L’ancienne Présidente du Haut Conseil du Dialogue social Mme Innocence Ntap Ndiaye ne chôme pas. Nos radars ont capté son déplacement hier dans le lointain Burundi. A Bujumbura, elle a été accueillie par le ministre de la Fonction publique, du Travail et de l’Emploi M. Venuste Muyabga qui avait à ses côtés le Président du Comité national du dialogue social (CNDS) du Burundi et des mandants tripartites et de la Directrice régionale du Bureau internationale du Travail Mme Fanfan Rwanniyindo. Mme Innocence Ntap Ndiaye a fait le déplacement de Bujumbura en tant que Présidente de l’Internationale francophone du dialogue sociale (IFDS). Ladite structure a été mise en place par des experts du dialogue social des pays francophones en marge de l’Académie du Dialogue Social et des Relations Professionnelles tenue à Turin du 28 novembre au 09 décembre 2016. L’IFDS se fixe pour objectif de contribuer au renforcement de la pratique du dialogue social dans l’espace francophone. Elle tient du 19 au 22 novembre à Bujumbura son 6ème séminaire régional.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 19 NOVEMBRE 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, EnQuête, Libération, Vox Populi, Le Verdict News, Yoor-Yoor Bi, Le Quotidien, L'Observateur, L'As
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, EnQuête, Libération, Vox Populi, Le Verdict News, Yoor-Yoor Bi, Le Quotidien, L'Observateur, L'As
Plus de 49% de taux de participation
Les acteurs politiques craignaient une faible participation surtout qu’il tournait autour de 20% à midi. Mais les Sénégal sont sortis massivement pour accomplir leur devoir citoyen. Même si le taux de participation est faible comparé à la présidentielle, force est de constater qu'il est supérieur aux élections législatives de 2022. Il est estimé à plus de 49% des électeurs alors celui de 2022 était de plus de 46%.
Fatick tombe dans l’escarcelle de Pastef
Le rouleau compresseur de Pastef n’a pas épargné la région de Fatick, fief de l’ancien Président et tête de liste nationale de la coalition Takku Wallu. Les tendances montrent que Macky Sall a perdu sa ville et son département. Il nous revient que le département de Fatick a basculé dans l’escarcelle de Pastef ainsi que celui de Foundiougne. Biram Faye et Cie qui étaient en ballotage avec le Pastef ont finalement mordu la poussière.
And Nawlé prend le département de Gossas
Restons à Fatick pour dire que Pastef ne contrôle pas toute la région. Le maire de Gossas a montré sa suprématie dans le département. Tête de liste de And Nawlé, Adama Diallo a battu Pastef selon les tendances dans le département. C’est l’une des rares listes à gagner un département.
Amadou Ba de Nafooré félicite Sonko
«Congratulations à Ousmane Sonko pour son leadership constant », a écrit la tête de liste nationale de la coalition Nafoore Sénégal sur sa page Facebook. Selon les tendances provisoires, indique Amadou Ba, maire de Missirah, Pastef arrive en tête. « ox populi vox dei. Le peuple a choisi Sonko», ajoute-il. Pour sa part, souligne Amadou Ba, Nafoore Sénégal remporte le scrutin dans la commune de Missirah où sa tête de liste est maire. «Paix sur le Sénégal. Au travail maintenant….», déclare-t-il.
Bougane Guèye Dany félicite Sonko
Le leader de Gueum Sa Bopp non moins candidat investi sur la liste de Samm Sa kaddu a reconnu la victoire de Pastef. Bougane Guèye Dany a félicité Ousmane Sonko et le Pastef. A l’en croire, les Sénégalais ont voté et confirmé leur choix du 24 mars dernier. Il remercie ses camarades de Samm Sa Kaddu pour l’engagement et la détermination manifestés durant la campagne. Il promet qu’ils vont tirer toutes les conséquences et réitérer leur ancrage dans l'opposition. Toutefois, Bougane exhorte le camp présidentiel à désormais se pencher sur les préoccupations des Sénégalais. Il se dit fier de la démocratie sénégalaise et heureux du comportement des militants et sympathisants de Gueum Sa Bopp. Selon M. Guèye, d’autres défis importants les attendent.
Barthelemy Dias félicite Sonko
Restons avec les leaders de la coalition Samm SaKaddu pour dire que Barthélemy Dias a reconnu la victoire du Pastef. Selon lui, le Sénégal vient de vivre un moment démocratique fort. En sa qualité de tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddu, il félicite chaleureusement le vainqueur des élections, Pastef, pour sa victoire. A l’en croire, cette élection a été une preuve éclatante de la maturité politique du peuple sénégalais, qui a su faire entendre sa voix dans le respect des valeurs républicaines. Il remercie profondément toutes celles et tous ceux qui ont accordé leur confiance à leur coalition. Selon M. Dias, leur engagement pour un Sénégal juste, solidaire et tourné vers l'avenir reste intact. Il va continuer à travailler pour que la démocratie sénégalaise brille toujours plus fort.
Félicitations d’Amadou Ba à Pastef
Le président de la Coalition Jamm Ak Njariñ a également félicité Pastef. « En ce jour historique pour notre démocratie, je tiens à saluer avec une profonde satisfaction la maturité et la responsabilité dont le peuple sénégalais a fait preuve tout au long de ce processus électoral. Vous avez, par votre engagement et votre détermination, démontré que notre Nation reste un modèle de participation citoyenne et de paix », a écrit Amadou Ba. Il félicite chaleureusement Pastef pour cette victoire qui reflète la volonté du peuple. « Ce moment, au-delà des clivages, est une victoire pour notre démocratie et pour le Sénégal. Il nous rappelle que l’essence de la politique est de servir, d’écouter et de construire ensemble », dit-il. Amadou Ba renouvelle son indéfectible engagement à œuvrer pour l’unité, la stabilité et le progrès de notre cher pays. Au-delà des compétitions électorales, dit-il, c’est le Sénégal qui doit toujours gagner et c'est le Sénégal qui a encore gagné aujourd'hui.
Bulletins Jamm ak Njariñ absents dans 3 centres de vote
Une tension a régné hier, à MontRolland dans 3 centres de vote qui polarisent 6 bureaux. C’est parce que les bulletins de vote de la coalition Jamm ak Njariñ de l’ancien Premier Ministre Amadou Bâ étaient absents sur les tables. Ces centres de vote sont localisés dans les villages de Palou, Nguick Fall et Thiaye. Les mandataires de la coalition d’Amadou Bâ se sont opposés au début des opérations de vote. Selon nos sources, les centres de vote de Thiaye et Nguick Fall sont des fiefs du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR). Mais finalement, des bulletins ont été envoyés et c’est ainsi que le vote a pu démarrer à Palou vers 10 heures, tout le contraire dans les deux autres villages où les opérations n’ont démarré que vers 13 heures 30.
Absence de représentants des listes dans les bureaux
De Ouakam aux Parcelles Assainies, le constat est le même. Dans les bureaux de vote, il n’y avait que deux ou trois représentants des listes sur 41 en lice. Ce qui est très faible par rapport au ratio. Pourtant les bureaux devraient compter au minimum plus d’une vingtaine de représentants au moins sur les 41 coalitions. Cela en dit long sur la représentativité des coalitions. L’autre couac à noter, c’est l’absence d’affluence des électeurs dans la matinée, qui venaient au compte-gouttes pour exercer leur devoir citoyen.
Razzia du Pastef à Thiaroye sur mer
Dans l’arrondissement de Thiaroye sur mer, c’est la liste du Pastef qui a dominé largement dans les deux centres pilotes de la commune, à savoir le centre Malick Diop et le centre Ameth Sow. Avec 16 443 électeurs, la commune de Thiaroye sur mer a largement choisi la liste dirigée par Ousmane Sonko. A l’école Ameth Sow, Pastef a obtenu 2 646 voix soit 69,98%, suivi de la coalition Takku Wallu avec 425 voix soit 11,24% ; arrive en 3e position la coalition Samm Sa Kaddu avec 258 voix soit 6,82% et enfin, la 4e place revient à Jamm ak Njariñ d’Amadou Bâ avec 155 voix, soit 4,10%. Tout le reste a obtenu de petits scores et d’autres n’ont obtenu aucune voix. Au centre Malick Diop qui compte 9 221 électeurs répartis dans 16 bureaux de vote, c’est encore Ousmane Sonko qui caracole en tête avec 2 837 voix soit 63,06%, Takku Wallu arrive en seconde position avec 625 voix soit 13,89%, Jamm ak Njariñ 219 voix, soit 4,87% et Samm Sa Kaddu 217 voix, soit 4,82%. Ainsi, on note une razzia du Pastef dans la commune de Thiaroye sur mer qui est dirigée par le maire El Mamadou Ndiaye de Taxawu Sénégaal. Pour rappel, la commune de Thiaroye sur mer a toujours été favorable à Benno Bokk Yaakaar jusqu’en 2022 lors des élections locales. La coalition Yewwi Askawi avait renversé la tendance. Depuis lors, c’est Pastef d’Ousmane Sonko qui domine et les résultats de ces élections législatives ont confirmé la suprématie du parti Pastef.
Le maire de la Médina Bamba Fall battu
Dans la commune de Médina, précisément au centre Alassane Ndiaye Alou, le ministre porte-parole de la Présidence, Ousseynou Ly, a fait une razzia. Au Bureau de vote n°3, Pastef a eu 193 voix, Samm sa kaddu 74, Takku Wallu 9. Pendant ce temps, le maire de la commune Bamba Fall a été battu dans son bureau à l'école Nago Samb de Médina. Les résultats dans ce bureau donnent à Pastef 167 voix, Samm sa Kaddu 88 voix, Takku Wallu 07.
Pastef écrase Abdou Karim Sall
L'actuel maire de Mbao, Abdou Karim Sall, par ailleurs, tête de liste nationale de la coalition « Aks », a perdu dans son propre fief. Il est battu dans son centre de vote de la cité Ndèye Marie. Pr Daouda Ndiaye perd chez lui Il va devoir retourner dans son laboratoire. Professeur Daouda Ndiaye tête de liste de la coalition nationale «Actions» a perdu partout à Pikine. Comme pour dire que la politique ne lui sourit pas.
Ablaye Diop le baobab de Guinaw rails sud tombe
Surnommé par ses lieutenants le king du département de Pikine et invincible depuis 1998, excepté en 2000, l'actuel maire de Guinaw Rails Sud Ablaye Diop par ailleurs tête de liste départementale de Takku wallu a subi une débâcle électorale face au Pastef. Une défaite qui risque d'être lourde de conséquences pour son avenir politique. Idem pour la présidente nationale des femmes du Pds et investie sur la liste nationale. Fatou Sow a perdu dans sa commune de Keur Massar Nord.
Pastef en tête dans plusieurs centres de Tambacounda
Le parti Pastef (pouvoir) est arrivé en tête au niveau de plusieurs centres de la commune de Tambacounda, lors des élections législatives anticipées de dimanche. Dans les quatre bureaux de vote du centre Gourel Diadie, cette formation politique a obtenu 393 voix contre 295 voix pour la coalition ”Takku Wallu Sénégal” dirigée par Macky Sall. Dans le centre Plateau 1, la liste dirigée par le Premier ministre Ousmane Sonko a également remporté les 13 bureaux de vote, ainsi qu’à l’école primaire Quizenbougou. Le parti Pastef est toutefois devancé de trois voix au centre de vote Sada Maka Sy où a voté l’ancien Premier ministre et membre de la coalition Takku Wallu Sénégal, Sidiki Kaba.
Takku Wallu Sénégal prend la commune de Ranérou
La coalition Takku Wallu Sénégal dirigée par l’ancien chef de l’Etat Macky Sall a remporté, dimanche, les élections législatives dans les centres de vote de la commune de Ranérou (nord) avec 993 voix, selon les résultats provisoires issus du dépouillement des urnes. Takku-Wallu Sénégal devance le parti Pastef, qui a obtenu 475 bulletins favorables. La liste Jamm ak Njariñ arrive en troisième position avec seulement 78 voix.
LA LARGE AVANCE PRISE PAR PASTEF AUX LEGISLATIVES ANTICIPEES AU MENU DE LA PRESSE
Les quotidiens parus lundi consacrent leurs manchettes aux premières tendances des élections législatives anticipées largement favorables à la liste de Pastef, dirigée par le Premier ministre Ousmane Sonko.
Dakar, 18 nov (APS) – Les quotidiens reçus lundi à l’APS consacrent leurs manchettes aux premières tendances des élections législatives anticipées largement favorables à la liste de Pastef, dirigée par le Premier ministre Ousmane Sonko.
Quelque 7.300.000 Sénégalais étaient appelés aux urnes ce dimanche pour élire 165 députés, dont 15 chargés de représenter les citoyens du pays vivant à l’étranger.
Quarante et une listes de partis ou coalitions de partis ont pris part à ce scrutin législatif anticipé.
‘’La déferlante Pastef’’, le parti au pouvoir, les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, affiche à sa Une Le Soleil. Le quotidien national souligne que ‘’les premières tendances donnent largement vainqueur le parti présidentiel dans toutes les grandes villes’’, citant Dakar, Touba-Mbacké, Pikine, Saint-Louis, Kaolack, Thiès, etc.
La même publication relève toutefois que la région de Matam, dans le nord du Sénégal, ‘’résiste à la vague des patriotes’’, mais le parti au pouvoir est au ‘’coude-à-coude avec Takku-Wallu’’, la coalition de l’opposition dirigée par l’ancien président de la République Macky Sall à Kaffrine (centre) et Podor (nord).
‘’Toujours est-il que, au regard des tendances lourdes, on s’achemine vers une majorité écrasante. Ce qui est par contre clair, c’est que le parti au pouvoir dispose désormais de tous les leviers pour dérouler son programme présidentiel à sa guise sans entrave’’, commente le Soleil dans ses colonnes.
Sud Quotidien parle d’une ‘’raz de marée de Pastef’’, soulignant que ‘’le parti présidentiel qui a fait cavalier seul, est en passe de remporter les élections législatives anticipées, devant la quarantaine de listes adverses’’.
Le journal analysant les premiers résultats provisoires des élections législatives anticipées, s’exclame ‘’ L’Ouragan Sonko’’. ‘’Tel, un tsunami, la liste du parti Pastef (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité), a balayé tout sur son passage (…). L’ouragan Ousmane Sonko n’a fait qu’une bouchée de ses adverses’’.
Ce qui fait dire à Source A ‘’ Eteignez vos lampes et allez-vous coucher ! Sonko, tueur en série, est là’’, à propos ”des opposants au régime désireux de remporter les législatives”, avec une photo du leader de Pastef debout devant ses militants avec une casquette bleue sur la tête.
‘’Razzia, raz de marée, tsunami… les qualificatifs n’ont pas été de trop après le scrutin législatif d’hier qui a consacré la large victoire de la liste du parti au pouvoir dirigée par le Premier ministre (..)’’.
A ce propos, le journal titre ‘’La razzia du maître +Je+ politique’’, avançant que ‘’Pastef [est] crédité de 124 sièges au minimum, selon un statisticien’’. L’Observateur de son côté évoque dans sa manchette ‘’Une razzia en mode PROS’’, (président Ousmane Sonko). ‘’Pastef, le coup Ko’’, note à son tour Libération informant que ‘’la liste dirigée par Ousmane Sonko a obtenu une majorité écrasante’’.
‘’Le plébiscite !’’, salue Yoor Yoor, selon qui, ‘’le peuple donne les pleins pouvoirs’’ au président de la République, Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko.
Pour le Quotidien, ‘’Sénégal moy Sonko’’, (Le Sénégal, c’est Sonko), soulignant que ‘’le leader des patriotes obtient les pleins pouvoirs’’. Une manière pour le journal de reprendre le slogan du Pastef (Sonko moy Diomaye) (Sonko, c’est Diomaye) qui avait permis au parti présidentiel de gagner largement l’élection présidentiel de mars dernier.
Revenant sur la large victoire de Pastef aux législatives, WalfQuotidien écrit à sa Une ‘’Sonko rafle +tout+’’. La publication ajoute que ‘’huit mois après son arrivée à la tête de l’Etat, le Pastef qui est tributaire de la victoire du président Diomaye Faye, au mois de mars passé, a confirmé hier, sa suprématie aux législatives, en surclassant largement les 40 autres listes qui étaient en lice’’.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE LUNDI 18 NOVEMBRE 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, EnQuête, Le Soleil, Yoor-Yoor Bi, Vox Populi, Libération, Le Quotidien, Le Verdict News, L'Observateur