Siré Dia appelle à voter la liste Pastef
«Notre pays le Sénégal est à un tournant décisif de son histoire. En élisant le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye le 24 mars 2024, les sénégalais ont plébiscité le Pastef et son projet pour notre pays et au-delà pour l’Afrique», note Pape Siré Dia président du Conseil départemental de Thiès, qui a annoncé sa décision de soutenir la liste Pastef. Président du mouvement pour un Sénégal Inclusif, Républicain et Émergent (S.I.R.E), il ajoute qu’Allah est le détenteur exclusif du Pouvoir, Il en est le seul Pourvoyeur et qu’Il a choisi pour les dirigeants actuels du pays. C’est ainsi que, dit-il, «soucieux de l’avenir du Sénégal, militant de la cause républicaine et engagé au service exclusif du développement de notre pays», il a appelé tous les sénégalais, tous les membres de son mouvement S.I.R.E, les sympathisants, à adhérer au projet Vision Sénégal 2050. C’est fort de tout cela qu'il a appelé à voter massivement et sans aucun calcul, pour la liste Pastef dirigée par Ousmane Sonko. L’objectif, dit-il, est de donner une majorité confortable au régime, lui permettant une mise en œuvre parfaite du projet. Macky Sall félicite Fatou Diome L’ancien Président Macky Sall adresse ses chaleureuses félicitations à Fatou Diome, lauréate du Prix 2024 de la Coalition française pour la diversité. Écrivaine talentueuse, courageuse et engagée, Fatou Diome fait la fierté du Sénégal et de l’Afrique, écrit M. Sall sur sa page Facebook. Cette nouvelle et prestigieuse distinction confirme son parcours lumineux, s’en félicite-t-il.
Amadou Bâ va traîner en justice Adama Faye
Décidément, il y a une pluie de plaintes sur la tête d’Adama Faye, tête de liste de la coalition Défar Sa Gokh. C’est sa dernière médiatique qui lui vaut ces plaintes du maire de Kolda d’abord, ensuite d’Amadou Bâ tête de liste de la coalition Jamm Ak Njariñ. Ce dernier s’est prononcé sur la dernière sortie du frère de l’ex-première dame, qui soutenait que c’est l’argent qui oppose l’ancien Premier ministre Amadou Bâ à Macky Sall. Le leader de la coalition Jamm Ak Njariñ, dans l’interview accordée à Dakaractu en marge de la campagne électorale, dément les allégations du beau-frère de l’ex-Président Macky Sall. Amadou Bâ annonce une action judiciaire pour laver son honneur. « Je rejette ses propos qui sont totalement faux! D’ailleurs, je tiens à informer que j’ai instruit mes avocats pour intenter une action judiciaire dans ce sens», a soutenu Amadou Bâ.
Serigne Mbacké Thiam de Pastef succombe à ses blessures
Pastef Mbacké a perdu un deuxième militant suite à l’accident sur la route de Darou Nahim pendant la campagne et qui avait fait un mort et 16 blessés. Finalement, Serigne Mbacké Thiam a succombé à ses blessures hier, à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba. Ousmane Sonko avait rendu visite aux blessés.
Un centre de suivi écologique mis en place pour les zones inondées
Pour ce qui est des localités ayant connu de fortes inondations avec le débordement du fleuve Sénégal, le ministre annonce qu’en cette phase de décrue, les opérations de désinfection, de désinsectisation et de surveillance épidémiologique devront être assurées. Parallèlement, un poste de commandement fixe, une sorte de salle de veille regroupant les représentants de services régaliens comme les Sapeurs-pompiers, la Gendarmerie, les Armées, la Police ou des services techniques comme ceux du ministère en charge de l'Hydraulique, le centre de suivi écologique a également été mis en place. A travers ces dispositifs, ces services déconcentrés pourront scruter et analyser en permanence la situation hydrologique et météorologique pour permettre d'identifier et de préparer des actions préventives. Ces dispositifs qui travaillent en relation étroite avec des comités de crise instaurés par les gouverneurs des régions touchées, ont également permis de déterminer les besoins des populations sinistrées aussi bien en termes de besoins logistiques comme des tentes que des besoins alimentaires.
Diomaye visite les expositions de la Biennale
Protecteur des arts et des cultures, le chef de l’Etat a fait un tour hier, dans l’après-midi, à l’ancien palais de justice. Bassirou Diomaye Faye a visité les expositions remarquables dans le cadre de la Biennale de Dakar, précisément l’exposition internationale, celles des collectionneurs, le design, et l’hommage à Anta Germaine Gaye. Il s’agit d’un voyage au cœur de la richesse et de l’audace de la création artistique.
L’appel du chef du Bureau des Nations unies aux électeurs
Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Leonardo Santos Simão, encourage les Sénégalais, dans le cadre de l'exercice de leur responsabilité civique, à aller voter pacifiquement ce dimanche. Leonardo Santos Simão appelle tous les acteurs nationaux à rester mobilisés pour maintenir un environnement apaisé et exhorte les responsables politiques, les candidats et leurs partisans à s’abstenir de toute action susceptible d’inciter à la violence ou de l’utilisation de discours de haine avant, durant et après le scrutin, prévu ce dimanche 17 novembre, renseigne un communiqué reçu à «L’As». Le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel réaffirme le soutien continu des Nations unies au Sénégal, et souhaite la tenue d’élections pacifiques et inclusives qui consolideront les institutions démocratiques du pays.
Démenti de Racine Talla et Abdou Khafor Touré
Racine Talla et Abdou Khafor Touré mettent fin à la rumeur selon laquelle ils travaillent pour Ousmane Sonko et le parti Pastef. D’ailleurs, un visuel circule sur les réseaux sociaux attestant que messieurs Racine Talla et Abdou Khafor Touré roulent pour la mouvance présidentielle. Ils démentent et précisent qu’ils restent des militants disciplinés qui suivent les orientations du parti de l’Alliance Pour la République et de la coalition Takku Wallu Sénégal. Ils précisent aussi qu’il n’y a pas d’inter-coalition dans le département de Guédiawaye. Ainsi Racine Talla et Abdou Khafor Touré invitent tous les militants et sympathisants à plus de vigilance et à se mobiliser autour de Takku Wallu Sénégal, la grande coalition pour une belle victoire au soir du 17 novembre 2024.
Le Japon appuie le ministère de la Santé
Le Japon a décidé de soutenir la politique de santé du Sénégal. A cet effet, l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Izawa Osamu et le ministre de la Santé, Ibrahima Sy ont signé un mémorandum de coopération pour la santé et le bien-être. Cet accord marque la poursuite du partenariat en faveur de la santé et du bien-être au Sénégal, initié en 2019 lors de la TICAD7. Ce partenariat consiste à renforcer les capacités du système de santé au Sénégal et encourager le secteur privé japonais à développer des solutions innovantes. Il est prévu aussi le transfert de technologies avancées, notamment par Fujifilm Healthcare Europe pour l'endoscopie digestive en Afrique de l'Ouest, l'accès à la télémédecine dans les zones rurales grâce à Sucrecube Japon et la gestion des déchets médicaux, en collaboration avec Chuwa Industrial et son incinérateur sans fumée, rapporte une note du ministère de la Santé. Le diplomate japonais a insisté sur l’importance de la dignité humaine et de la résilience de l’Afrique dans son développement. Ainsi ce mémorandum, au-delà des soins médicaux, encourage des solutions pour une meilleure qualité de vie et un accès équitable aux soins pour tous.
Les internes et anciens internes des hôpitaux listent leurs doléances
Problème de statut, vétusté des logements, insertion professionnelle, revalorisation des émoluments et des primes de garde: l’Association des internes et anciens internes des hôpitaux du Sénégal(AIAIHS) a listé, vendredi, une série de revendications à l’origine de leur mouvement d’humeur. «Ces revendications justifient les 48 heures de grève renouvelable, décrétée par l’association depuis mercredi», a déclaré Goumbo Diop, secrétaire général de l’AIAIHS, lors d’un point de presse au Centre hospitalier universitaire de Fann. Selon lui, «les revendications légitimes comportent plusieurs points réticulaires de l’interne parmi lesquelles, l’absence du statut de reconnaissance par les autorités administratives». Il a relevé que «les textes qui régissent le fonctionnement de l’internat sont obsolètes et ne permettent aucune reconnaissance dans le système de santé publique». Goumbo Diop a aussi déploré l’état de vétusté des logements des internes à l’hôpital Fann. «Et nous tenons pour responsable le ministère de tutelle pour tout ce qui en découlera», a-t-il dit. L’autre point, selon le jeune interne, est relatif au problème d’insertion professionnelle des diplômés. L’Association exige des autorités étatiques une politique de recrutement qui valorisera les compétences des anciens internes pour répondre aux besoins criards du secteur de la santé. Il a également évoqué un problème de revalorisation des émoluments et des primes de garde. M. Diop a appelé à la révision immédiate du programme scientifique des concours.
Plus de 9 000 cartes non retirées dans le département de Thiès
Les commissions administratives du département de Thiès ont reçu 9 900 cartes d’électeur dont seules 162 ont été distribuées la semaine dernière, a indiqué, vendredi, le président de la Commission électorale départementale autonome (CEDA) de Thiès, Ousmane Gaye. «Il reste encore plus de 9 000 cartes à distribuer», a dit Ousmane Gaye à l’APS. «Nous sommes sur la dernière ligne droite ; les activités principales, sont la distribution des cartes qui se poursuivra jusqu’à samedi à zéro heure», explique-t-il. Selon lui, le rythme de retrait des cartes est «lent, en dépit des sensibilisations» pour encourager les populations à aller retirer leurs cartes. Le président de la CEDA juge très faible le niveau de distribution actuel des cartes d’électeur, comparé au stock reçu dans les commissions administratives de distribution, qui était de 9 900 cartes. Selon le président de la Commission électorale départementale autonome de Thiès, une vaste campagne de sensibilisation a été menée dans l’ensemble du département, afin d’inciter les populations à aller retirer leurs cartes. Concernant le déploiement des superviseurs et contrôleurs, M. Gaye a renseigné que les recrutements ont été faits depuis le mois d’octobre et qu’ils ont bénéficié d’une formation sur ce qui les attend et leurs missions sur le terrain. Le département compte 819 bureaux de vote qui seront contrôlés par 819 agents et 291 lieux de vote, qui seront supervisés par 298 agents, a-t-il renseigné. Le décalage entre les lieux de vote et le nombre de superviseurs s'explique par le fait qu’il y a des lieux de vote qui dépassent 12 bureaux, et qui nécessitent deux superviseurs pour faciliter le travail.
Note aux lecteurs
L’image d’un jeune, le bras balafré, plaquée à la manchette de votre canard (Edition du mardi 12 Nov)le lendemain du violent passage de la caravane de l’inter-coalition Samm Sa Kaddu/Takku Wallu Sénégal au marché Sor de Saint-Louis, a choqué beaucoup de fidèles lecteurs. La rédaction a reçu plusieurs coups de fils pour attirer l’attention sur le choc qu’a créé cette image, notamment le sang qui coule. Il fallait, disent-ils, publier la photo sous un autre angle. «L’As» prend acte de ces suggestions et présente ses excuses à ses fidèles qui tiennent sans doute à l’image du tabloïd. Bon week-end !
LE SCRUTIN DES LÉGISLATIVES ANTICIPÉES CRISTALLISE L’ATTENTION DE LA PRESSE QUOTIDIENNE
’’Après les discours, place aux urnes’’, titre en une le quotidien national Le Soleil, comme pour signaler la fin de la campagne électorale. Le journal informe au passage de la mise en place du dispositif électoral en vue d’un un bon déroulement du vote.
Dakar, 16 nov (APS) – Les quotidiens dakarois parvenus ce samedi à l’Agence de Presse sénégalaise (APS) ont mis l’accent sur le scrutin des législatives de ce dimanche 17 novembre, indiquant qu’après une campagne électorale âprement disputée, l’heure est venue pour les citoyens de se rendre aux urnes.
’’Après les discours, place aux urnes’’, titre en une le quotidien national Le Soleil, comme pour signaler la fin de la campagne électorale. Le journal informe au passage de la mise en place du dispositif électoral en vue d’un un bon déroulement du vote.
Il se fait en même temps l’écho des assurances du directeur général des élections, Biram Sène. ‘’Nous sommes fin prêts sur le plan de la logistique’’, déclare ce dernier dans un entretien accordé au Soleil.
Il assure qu’un dispositif est mis en place pour permettre aux citoyens impactés par les inondations liées à la crue du fleuve Sénégal et de la Falémé, son principal affluent, de pouvoir voter. ‘’Des pirogues ainsi que des véhicules seront mobilisés par les autorités administratives concernées toute la journée pour assurer la navette entre les lieux de recasement, les berges et les lieux de vote’’, signale M. Sène.
Les assurances pour un bon déroulement du vote sont relayées aussi par le Quotidien et Enquête. Les deux journaux rapportent les propos du ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, qui indique que ‘’toutes les conditions sont réunies’’ pour une bonne tenue du scrutin. ‘’Pour un scrutin calme, le général Tine montre le chemin’’, lance Enquête.
‘’La voix au peuple’’, titre le Quotidien. Il souligne que les électeurs vont pouvoir exprimer leur droit de vote ce dimanche pour choisir les 165 députés devant composer l’Assemblée nationale.
‘’Après une campagne électorale émaillée de violence, les nombreux appels à la sérénité et à la retenue devraient contribuer à faire régner un climat de paix pour un scrutin sans heurts’’, écrit le journal.
Le quotidien L’As met lui aussi en exergue les assurances du général Tine.
‘’Après les candidats, la voix aux citoyens’’, titre Vox Populi, relayant au passage les appels à la paix du Forum du justiciable et du Forum civil. Deux organisations qui invitent ‘’les Sénégalais à rejeter fermement toutes formes de violence le jour du scrutin et à s’abstenir de tout acte pouvant saper la paix et la cohésion sociale’’.
L’Observateur s’intéresse aux ‘’Je et enjeux d’un scrutin’’, évoquant ‘’une élection, deux scénarii et mille incidents’’. ‘’Un scrutin, de multiples enjeux’’, affiche pour sa part Libération, alors que l’Info parle des ‘’enjeux d’un scrutin’’.
‘’Elections législatives anticipées du 17 novembre : A vos cartes !’’, lance Sud Quotidien, indiquant que le triangle Dakar-Thiès-Diourbel est ‘’au centre des attentions’’ avec ses 3.468.924 électeurs.
Et de s’interroger : ‘’Qui va remporter la bataille de Dakar ? Le Fouta restera-t-il un titre foncier de Macky ?’’.
RSF PLAIDE POUR UNE LOI SUPPRIMANT LES DÉLITS DE PRESSE
Il est urgent, selon Sadibou Marong, que les parlementaires prennent toutes les mesures ouvrant à la population un véritable droit à l’information. Reporters sans frontières appelle les députés à procéder, dès leur entrée en fonction, à quatre réformes.
La 15é législature doit, après son installation, se pencher sur les délits de presse pour protéger les journalistes. Selon Reporters Sans Frontières (RSF), des réformes doivent être mises en place pour favoriser le droit à l’information et la liberté de presse, car des journalistes sont convoqués, il y a les difficultés économiques et une absence de dialogue entre les autorités et les acteurs des médias.
Le directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF, Sadibou Marong, a plaidé en ce sens. Il demande « aux futurs députés de supprimer les peines privatives de liberté pour les délits de presse et de s’engager à restaurer une liberté de la presse pleine et entière dans le pays ».
«Il est urgent que les parlementaires prennent toutes les mesures ouvrant à la population un véritable droit à l’information. RSF appelle les députés à procéder, dès leur entrée en fonction, à quatre réformes prioritaires et en premier lieu, le vote de la suppression des peines privatives de liberté pour les infractions de presse, et celui de la loi d’accès à l’information d’intérêt public», demande l’organisation.
Depuis plus d’une dizaine d’années, les journalistes et organisation de presse militent pour la dépénalisation de la loi qui punit les délits de presse au Sénégal.
LÉGISLATIVES, IBRAHIMA BAKHOUM FUSTIGE LES DÉRIVES MÉDIATIQUES
« Certaines personnes ont bénéficié d’une visibilité excessive, tandis que d’autres ont été presque complètement ignorées par les médias. Une telle disparité est inacceptable dans un cadre démocratique », selon le journaliste.
Lors de son intervention dans l’émission « Salam Sénégal » sur Radio Sénégal Internationale, le journaliste Ibrahima Bakhoum a formulé une analyse sévère sur la couverture médiatique des élections législatives en cours. Il a mis en lumière des inégalités marquées et des pratiques contraires aux dispositions du code électoral, en particulier dans les médias privés.
D’après son analyse, la campagne actuelle a souffert d’un traitement médiatique inégal, favorisant certains candidats au détriment d’autres. « Certaines personnes ont bénéficié d’une visibilité excessive, tandis que d’autres ont été presque complètement ignorées par les médias. Une telle disparité est inacceptable dans un cadre démocratique », a-t-il déclaré.
Les chaînes de télévision publiques, à l’instar de la RTS, ont respecté les exigences légales en octroyant à chaque candidat trois minutes d’antenne. Cependant, Ibrahima Bakhoum souligne que même si cette approche semble juste sur le papier, elle n’a pas engendré un véritable intérêt du public ni permis de juger adéquatement la pertinence des propositions des candidats.
Le journaliste a également alerté sur le recours potentiel de certains candidats à l’achat de temps d’antenne dans des médias privés, une pratique prohibée par le code électoral. Ce phénomène met en exergue un manque de régulation adéquate et soulève des questions sur l’équité envers les différents aspirants aux mandats.
Au cours de l’émission, Bakhoum a interpellé le Président du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) au sujet d’un site internet qui consacre la totalité de ses débats à Ousmane Sonko. « Cette situation est alarmante et nécessite une révision législative afin de mieux encadrer ces abus. Il est essentiel d’augmenter le financement des médias pour garantir leur indépendance et un traitement équilibré », a-t-il plaidé.
Par ailleurs, le journaliste a exprimé ses préoccupations concernant les violences verbales présentes durant la campagne, qui pourraient affecter le fonctionnement de la future Assemblée nationale. Selon lui, les antagonismes personnels et les discours agressifs risquent de créer des tensions au sein de l’hémicycle. « Certains candidats manquent du bagage politique et administratif nécessaire pour occuper un siège à l’Assemblée. Cela pourrait nuire à la qualité des débats et affaiblir l’institution législative », a-t-il averti.
Pour prévenir de telles dérives à l’avenir, Ibrahima Bakhoum insiste sur la nécessité de réformer le cadre législatif régissant la couverture médiatique des élections. Il appelle également à renforcer les capacités des organes de régulation, comme le CNRA, afin de garantir un traitement équitable pour tous les candidats en campagne.
LE BILAN DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les quotidiens de ce vendredi sont focus sur la campagne pour les élections législatives anticipées de dimanche prochain
Dakar, 15 nov (APS) – La campagne pour les élections législatives anticipées de dimanche prochain domine l’édition des quotidiens de ce vendredi, dont certains se disent peu convaincus de la pertinence des programmes proposés par les candidats.
Les Sénégalais vont élire 165 députés, dont 15 chargés de représenter les citoyens du pays vivant à l’étranger.
Il s’agit d’un scrutin anticipé, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ayant dissous l’Assemblée nationale en août dernier. L’opposition détenait une courte majorité au sein de l’hémicycle.
Quarante et une listes de candidature jugées recevables par la Direction générale des élections sont entrées en lice. La campagne que menaient leurs leaders depuis trois semaines prendra fin ce vendredi.
‘’Fortunes diverses à l’heure du bilan’’, titre Le Témoin Quotidien.
Certaines listes de candidature se sont fait remarquer par ‘’une approche modérée, centrée sur le débat’’, d’autres se sont livrées à des ‘’rivalités sanglantes’’, observe-t-il, ajoutant : ‘’La bataille verbale, parfois physique, entre Pastef et Sàmm Sa Kàddu a jeté une ombre sur cette période électorale.’’
Sud Quotidien constate que ‘’la campagne électorale a clairement distingué deux conceptions de la politique, l’une valorisant les coups, les menaces et les insultes, l’autre s’étant évertuée à mettre en avant le bien commun…’’
Et, à force d’observer la campagne, les analystes peuvent se mettre d’accord sur ‘’une chose : le pays, malgré ses prétentions d’exceptionnalité, paraît s’enfoncer dans un tunnel’’, relève Sud Quotidien.
‘’Les divisions se multiplient et l’unité devient problématique’’, fait-il remarquer, estimant que ‘’c’est au citoyen sénégalais de se rendre aux urnes pour remettre le pays dans son centre de gravité’’.
‘’La campagne électorale laisse bon nombre de citoyens sur leur faim’’
Le Quotidien serait le plus insatisfait des journaux. ‘’Aucune liste n’a pu présenter un contrat de législature’’, jure-t-il, ajoutant : ‘’La campagne électorale […] laisse bon nombre de citoyens sur leur faim.’’
Ce constat lui fait dire que ‘’de véritables assises s’imposent pour […] réformer en profondeur notre rapport à la politique’’.
Sud Quotidien dit avoir disposé des contrats de législature de quelques-unes des 41 listes de candidature. En revanche, poursuit-il, ‘’il nous a souvent été répondu que les contrats de législature n’étaient pas disponibles parce qu’ils n’ont pas été rédigés’’.
Pour leur part, ‘’des acteurs politiques [disent être] satisfaits du bon déroulement de la campagne électorale’’, rapporte Le Soleil.
‘’La campagne, c’est plus des attaques verbales, des invectives et des accusations qu’autre chose’’, dénonce le professeur Babacar Guèye, président du Collectif des organisations de la société civile pour les élections.
‘’Il est toujours possible que des violences éclatent, y compris le jour des élections, le lendemain et au moment de la proclamation des résultats’’, prévient M. Guèye, exhortant les autorités du pays à ‘’rester vigilantes pour prévenir toute tentative de violence’’.
Le parquet de Saint-Louis (nord) a ordonné la détention de 81 personnes soupçonnées d’être les auteurs des violences électorales survenues récemment dans cette ville, annoncent les quotidiens.
‘’Le procureur de Saint-Louis a placé tout ce beau monde sous mandat de dépôt’’, note L’As, précisant que les prévenus sont soupçonnés d’avoir commis diverses infractions, dont les coups et blessures volontaires, le vol avec violence, la destruction de biens appartenant à autrui et la détention illégale d’armes.
Ils seront jugés lors d’une audience spéciale prévue le 2 décembre prochain, selon Libération
LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI 15 NOVEMBRE 2024
81 éléments de sécurité de l’inter-coalition envoyés en prison
La police a déféré hier au parquet les 81 personnes interpellées après les violences au marché Sor de Saint-Louis, en majorité constituées d’éléments de la sécurité de l’inter-coalition Samm Sa Kaddu/Takku Wallu et Jamm AkNjariñ. Le procureur de Saint-Louis a placé tout ce beau monde sous mandat de dépôt. Le parquetier vise les chefs d’actions diverses, coups et blessures volontaires, violences, voies de fait, vols avec violences, destruction de biens appartenant à autrui, détention illégale d'armes, de munitions et d'explosifs. La bande sera jugée en audience spéciale de flagrant délit le 02 décembre 2024 prochain. A noter qu’après la violence survenue au marché Sor lors du passage de la caravane de Samm Sa Kaddu et Takku Wallu, la police avait interpellé des éléments de Mansour Faye avant de stopper le cortège de Barthelemy Dias et Cie à Sébikotane. Les limiers ont fouillé les véhicules, interpellé les éléments de la sécurité et saisi des armes blanches et une grenade.
262 076 cartes électeurs en souffrance
Malgré les appels des candidats aux élections législatives et des autorités, les électeurs traînent les pas pour retirer leurs cartes. Le ministre de l’Intérieur a indiqué que 16 660 cartes d’électeurs, soit 5,98% des 278 736 cartes disponibles ont été retirées à la date du 8 novembre. Il reste encore 262 076 cartes en attente dans les points de distribution, représentant 94,02% des cartes non retirées, a indiqué Général Jean Baptiste Tine.
Le ministre de l'Intérieur visite le dispositif
Restons avec le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Général Jean-Baptiste Tine pour dire qu’il a entamé hier les visites du dispositif pour un bon déroulement des élections législatives. Il a été à Thiès et à Touba pour s’enquérir de la mise en œuvre de ses directives en perspective du scrutin. Dans la capitale du mouridisme, le ministre de l’Intérieur a visité le centre de vote de Darou Marnane ainsi que celui de l’université Darou Khoudoss. Général Tine rassure que le matériel électoral est en place et le personnel chargé de l’organisation est à pied d’œuvre. A partir d’aujourd’hui, dit-il, tout le matériel sera déployé dans les lieux de vote, garantissant ainsi le bon déroulement du scrutin. Le ministre de l’Intérieur a saisi l’occasion pour féliciter la Direction générale des élections ainsi que les autorités administratives, qui ont fait preuve d'expérience et d'expertise. En plus du matériel déjà disponible, des réserves départementales sont également prêtes, souligne Général Tine. Pour prévenir d’éventuelles insuffisances de bulletins le jour du scrutin, il soutient qu’un avion sera mobilisé pour des déploiements d’urgence si nécessaire. Le ministre de l’Intérieur rassure que la sécurité sera pleinement assurée grâce à la mobilisation de la Police et de la Gendarmerie, renforcées par l’Armée. Ainsi tous les lieux de vote bénéficieront d’une surveillance optimale pour garantir un processus sécurisé et apaisé. Il appelle les électeurs à aller voter tôt et rentrer.
Les maires de Thiénaba et Ndiéyène Sirakh votent Pastef
Talla Diagne maire de Thiénaba et Serigne Fallou Fall, maire de Ndiéyène ont finalement officialisé leur soutien à la liste Pastef, dans le cadre des élections législatives du 17 novembre prochain. C'est à travers deux meetings tenus respectivement à Thiénaba Seck et à Ndouf dans le Ndiéyène Sirakh. Il faut cependant noter que leur ralliement à la cause du projet à l'occasion de ces législatives a été un exercice très difficile. C'est parce que, tant à Thiénaba qu'à Ndiéyène, les responsables de la première heure de Pastef se sont opposés à ce qu'ils appellent une transhumance ou une transhumance en téléchargement. Pour le cas de Ndiéyène, le meeting de soutien de Serigne Fallou Fall avait été renvoyé une première fois, pour la simple raison que des jeunes de Pastef s'étaient opposés à ce que la délégation départementale conduite par Birame Souleye Diop s'y rende. Après de longues négociations mais en vain, Birame Soulèye et Cie étaient obligés de rebrousser chemin. Qu'à cela ne tienne, les deux maires ont finalement tenu leur meeting respectifs présidés par Birame Soulèye Diop et en présence des différents responsables départementaux du parti et des investis. Force est de reconnaître qu'ils ont bien assuré avec de fortes mobilisations et leurs mandants ont promis de voter massivement la liste Pastef.
Plainte contre Adama Faye
Le maire de Kolda est choqué par les accusations portées à son encontre par Adama Faye. Pour laver son honneur, Mame Boye Diao a introduit une citation directe contre Adama Faye. La plainte vise, selon la défense de M. Diao, des propos diffamatoires relatifs au foncier du Sénégal, tenus par M. Faye lors d'une émission le samedi 9 novembre 2024 à travers une chaîne de télévision de la place, renseigne Dakaractu. Selon ses conseils, Adama Faye aurait déclaré lors de cette émission : «M. Mame Boye Diao, ancien Directeur général des domaines, a encaissé beaucoup d’argent sur le foncier du Sénégal. Il m’a moi même pris de l’argent […]. Dans la procédure d’octroi d’un bail, il y a plusieurs procédures dont celles faites à la Direction des domaines. Lorsqu’il s’agit de Mame Boye Diao, quand un document est sous sa signature pour être soumis à la commission domaniale, il te dira expressément que si tu ne lui donnes pas 100 000 000 FCFA, il ne signera pas, en prétextant qu’il doit reverser 70 000 000 FCFA à M. Macky Sall. Si tu refuses, il ne signera rien ». Pour Adama Faye, c’est une grande entreprise de chantage et une corruption à grande échelle. Pour les avocats de Mame Boye Diao, il s’agit «d'accusations fausses et mensongères qui atteignent son honorabilité et sa réputation. La date de comparution a été fixée au mardi 26 novembre.
Les futurs députés invités à voter la loi d'accès à l’information
Reporters sans frontières (RSF) a profité de la campagne électorale pour formuler un plaidoyer à l’endroit des candidats. Le Directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF, Sadibou Marone, demande aux futurs députés de supprimer les peines privatives de liberté pour les délits de presse et de s’engager à restaurer une liberté de la presse pleine et entière dans le pays. Ainsi l’organisation les appelle à adopter, dès leur entrée en fonction, quatre réformes prioritaires afin de protéger les journalistes et de favoriser le droit à l’information. L’organisation constate que les Journalistes sont convoqués ; les difficultés économiques persistent en plus de l’absence de dialogue entre les autorités et les acteurs des médias. Malgré une amélioration notable, relève Sadibou Marone, depuis l’arrivée des nouvelles autorités en avril dernier, la situation des médias au Sénégal reste difficile. Ainsi RSF appelle les futurs députés à voter des lois historiques pour restaurer la liberté de la presse au Sénégal. « Il est urgent que les parlementaires prennent toutes les mesures ouvrant à la population un véritable droit à l’information. RSF appelle les députés à procéder, dès leur entrée en fonction, à quatre réformes prioritaires et en premier lieu, le vote de la suppression des peines privatives de liberté pour les infractions de presse, et celui de la loi d'accès à l’information d’intérêt public», plaide RSF.
Les journalistes formés à l’intelligence artificielle
Anticiper les innovations futures à l’intersection de l’intelligence artificielle (IA) pour rester à la pointe de la révolution médiatique. C’est l’objectif visé par la formation des journalistes. Le thème est : Intelligence artificielle et médias en Afrique. Le représentant du ministère de la communication et président de la commission administration du Synpics, Amadou Kanouté, rappelle que cette session organisée par le Synpics et le Coniia à l’intention des journalistes et techniciens des médias est venue à l’heure. Puisque l’intelligence artificielle est une nouvelle plateforme de technologie aux multiples possibilités. Appliquée au journalisme, elle permet aux professionnels des médias de travailler plus efficacement, de se documenter rapidement et de fournir des contenus plus pertinents au public. Seulement, les obstacles sont aussi nombreux que les avantages. A l’en croire, les principaux défis liés à l'adoption de l'intelligence artificielle par les professionnels des médias, restent la formation et les questions liées à l'éthique et la déontologie. Selon le Directeur général du BIG, Mame Mor Ngom, l'éthique journalistique, c'est que l'IA peut nous permettre de vérifier très vite les informations, d'équilibrer même les reportages, et de faire du factchecking. Pour sa part, le représentant du Connia Jerome Ribeiro est d’avis que le journalisme est un métier d'avenir et qu'il est encore plus indispensable aujourd'hui et demain que ce qu'il est actuellement.
Dernière émission de la campagne électorale
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a modifié le passage des candidats sur la Rts. Le régulateur indique qu’exceptionnellement, l’émission du dernier jour de campagne électorale (celle du vendredi 15) est diffusée en une seule tranche à partir de 21h et les listes ont jusqu'à 17h, au plus tard, pour remettre les enregistrements et fiches de montage à la RTS. Le CNRA rappelle également que la veille et le jour de l’élection aucun élément de propagande ne peut être diffusé dans les médias.
Sonko draine des foules à Pikine et aux Parcelles Assainies
La tête de liste nationale de Pastef, Ousmane Sonko, a été accueillie par une foule à Pikine. Ainsi de la station Edk en passant par Tally Bou Mack, route des Niayes et Tally bou bess, Sonko a été partout ovationné. Ses militants et sympathisants scandaient son nom. D'autres étaient sur les terrasses des maisons pour saluer le leader de Pastef qui ne cessait de lever ses bras pour faire signe. C’est la même ambiance aux Parcelles où le président du Pastef a sillonné les artères. Le cortège est passé par le pont de l'émergence puis a fait cap au croisement 22 où il a eu droit à une liesse populaire.
Cheikh Gadiaga auditionné par la DIC
Politicien, homme d'affaires et fréquent sur les plateaux de télévision et chaîne YouTube, Cheikh Gadiaga est dans de beaux draps. Il a été auditionné hier dans la soirée par les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (Dic). Pour le moment, on ignore les motifs de cette convocation même si d'aucuns pensent qu’elle est liée à ses révélations fracassantes lors d’une émission. Il disait détenir des preuves patentes sur les circonstances du décès de l'ancien ministre des Finances et du Budget, Moustapha Ba. Affaire à suivre.
KEEMTAAN GI - COULEURS ÉLECTORALES
Chapeau bas à tous ces messieurs et dames qui ont tenu à suivre le temps d’antenne de partis, mouvements et autres associations parmi lesquels des plaisantins. Avec 41 listes électorales en compétition et au nom d’une certaine démocratie, ce scrutin coutera au contribuable plus de 10 milliards dans un pays en ruine avec des délinquants à col blanc qui ont complétement dépecé l’économie. Il faudra bien qu’on leur coupe la tête ou leur fasse goûter le confort de nos prisons. Un coût colossal qui pouvait être moindre si l’esprit de patriotisme avait prévalu pour un bulletin unique. Tant pis pour les finances publiques ! Une campagne bien agitée et colorée avec une belle ambiance féminine. Ca vous dérange, vous autres féministes enragées ou radicales ? Souffrez d’entendre que sans vous, nos gracieuses dames, cette campagne aurait été morose. Il y avait des couleurs, du rythme et des courbes. Vous voulez un dessin ? Le côté insolite de ce processus électoral pour les Législatives anticipées reste cependant la présence d’un guest star. Un ancien président, tête de liste d’une coalition, « en campagne WhatsApp » depuis le… Maroc. La tectonique des plaques. Vive le progrès et la technologie et chapeau au ministre de la Communication qui n’a pas jugé utile de procéder à des restrictions sur internet . L’ex- puissant Chef avait pourtant juré prendre sa retraite politique après avoir quitté le pouvoir, en mars. Le pauvre ! Le cœur a ses raisons que la raison ignore ! Devoir faire sa campagne par WhatsApp et privé de vote. Il lui faudra beaucoup de courage pour venir et exercer son devoir civique. L’autre star de cette campagne reste bien sûr la tête de liste du parti au pouvoir qui parlait du Sénégal aux électeurs pendant que les autres parlaient de lui. La particularité de ses contempteurs, ils faisaient parler leurs cœurs plutôt que de privilégier une démarche constructive. On a vite fait de les ranger dans la cour des aigris et jaloux. Le drame, ils s’offusquent d’entendre le nom de leur ennemi juré. Cela a donné lieu à un carnage dans la belle et vieille ville de Ndar. Au terme de cette consultation électorale, il faudra que, dès lundi, ce charmant pays retrouve sa respiration. Que ceux qui seront désavoués par les électeurs la ferment définitivement pour ne plus empester l’air. Le pays devra se mettre au travail avec moins de discours et plus d’actes. Il doit rester cet îlot de démocratie dans une Afrique en proie à toutes les turbulences, à toutes les convulsions et à tous les démons. Une démocratie déjà sanctionnée par trois alternances pacifiques. L’autre grand chantier qui devient impérieux, ce serait la rationalisation du nombre de partis politiques. Ils nous coûtent la peau des fesses ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
KOUNGHEUL ET NGANDA : DEUX BRIGADES DE PROXIMITÉ INAUGURÉES PAR LE MFA
Hier, le ministre des Forces armées, le Général (2s) Birame Diop en compagnie du Général de division Martin Faye, Haut commandant de la Gendarmerie a inauguré deux brigades de proximité. Il s’agit de celles de Koungeul et de Nganda (Kaffrine) indique la Division de la communication de la Gendarmerie (Divcom). « Ces deux infrastructures visent à renforcer davantage la sécurité des personnes et des biens dans ces zones » ajoute le Général Martin Faye en présence de plusieurs autorités administratives et territoriales ainsi que de personnalités religieuses et coutumières. Selon le Haut-Com, cette cérémonie témoigne de tout l’intérêt que l’Etat du Sénégal et ses différents démembrements portent à la sécurité des personnes et des biens à l’intérieur du pays « L’ouverture de ces nouvelles brigades de proximité me donne l’occasion de souligner l’importance du grand chantier de rénovation et de construction du cantonnement militaire dans la région de Kaffrine » affirme le patron de la Gendarmerie nationale. Quant au ministre des Forces armées, Birame Diop, il annonce la création prochaine de brigades de proximité à Missirah Wadène, Ndioum Nguenth, Darou Minam, Mabo et d’un escadron de surveillance et d’intervention dans le département de Koungheul « La reconstruction envisagée de la brigade de Birkelane montre à quel point la sécurisation de cette frange frontalière est importante. Parce que les défis sécuritaires dans cette région commandent une réponse appropriée, surtout par rapport à la criminalité transfrontalière et multiforme qui se manifeste par les trafics illicites de toutes sortes » rassure-t-il en présence de nos confrères de l’Aps.
ALSAR/PODOR RACINE SY OFFRE UNE PELOUSE A LA JEUNESSE SPORTIVE
De nature très généreux, le maire de Podor Mamadou Racine Sy s’est encore distingué dans cette campagne électorale finissante. Pour satisfaire une très vieille doléance de la jeunesse sportive de Podor, le leader du Mouvement Alsar a offert une pelouse synthétique d’une valeur de 200 millions cfa. Aussitôt dit, aussitôt fait ! Quelques minutes après l’annonce de la nouvelle par Mamadou Racine Sy, le camion-conteneur transportant la pelouse synthétique a fait son entrée en fanfare dans le stade Alassane Wade de Podor. Dans les rues comme dans les Grand-Places et aires de jeux de Podor, les populations ont accueilli la nouvelle avec des cris de joie et coups de klaxon, histoire de remercier vivement le maire Racine Sy auteur d’une telle initiative. Selon certains fédéraux contactés par « Le Témoin », la future pelouse hybride de Podor s’adapte à toutes les intempéries. « D’ailleurs, la Confédération africaine de football (Caf) n’homologue pratiquement plus les pelouses non hybrides. Autrement dit, l’infrastructure de Podor sera désormais aux normes » expliquent-ils. Par ailleurs, l’inauguration de la Maternité de Podor est prévue ce vendredi. Cette remise de cadeau pour nos braves femmes et mamans de Podor marquera la fin de la campagne électorale
TRIBUNAL DE MATAM DOCTEUR MBACKÉ CONDAMNÉ A 45 JOURS DE PRISON FERME,
Le docteur A. B. Mbacké et ses co-prévenus D. Mbodj, O. Ly Ba, I. Sow et M. Guèye ont été attraits, pour la troisième fois, ce jeudi matin, à la barre du tribunal de Matam ainsi que Mariama Diop, et Djeynaba Ndiaye une pharmacienne, toutes deux témoins dans ce dossier, qui ont répondu présentes à la convocation. Selon Seneweb, le 31 octobre dernier, le procès devant opposer le médecin chef à son ex-épouse, Dieynaba avait été renvoyé au jeudi 7 novembre 2024, avant qu’il ne soit encore fixé pour ce 14 novembre, au motif constaté de l’absence de la plaignante, dont le tribunal aurait souhaité la présence. Ce qui ne se fera pas, car malgré le vœu dégagé par la juridiction, l’ex conjointe du médecin-chef, sera représentée par son avocat qui a fait le déplacement depuis Dakar. Rappelons que la plaignante qui séjourne à la prison des femmes de Liberté 6,suite à une plainte de [son mari] « pour collecte illicite de données à caractère personnel en vue de le partager », a été jugée et condamnée à trois mois de prison ferme ainsi qu’à une amende de 4 millions de francs Cfa. Suite à une plainte qu’elle avait déposée contre son ex marin ce dernier a été poursuivi pour « coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) de 10 jours, de menaces, et d’agressions, de voie de fait et complicité et de la mise en danger de la vie d’une personne »... Après l’audition des inculpés, des témoins et la plaidoirie des avocats (partie civile et défense), le procureur n’a retenu que les charges de voie de fait et complicité. Demandant au juge de condamner les co-inculpés à deux mois d’emprisonnement ferme, et le principal prévenu dans cette affaire à trois mois de prison dont 1 mois ferme. Dans son délibéré, le tribunal a condamné l’ex-mari de Djeynaba à 45 jours de prison ferme, ses co-inculpés à 2 mois de prison avec sursis. En guise de dommages et intérêts, ils devront payer à la plaignante la somme de 1 million de francs Cfa.
ASSASSINAT D’IBRAHIMA AMAR UN ESPAGNOL CONDAMNÉ A 28 ANS DE PRISON AU BRÉSIL
Le 21 janvier 2021, un Sénégalais nommé Ibrahima Amar a été criblé de balles dans un bar de Tapejara (Nord, État du Rio Grande). Le tueur, un Espagnol de 30 ans, a été récemment jugé pour assassinat et tentative d’assassinat. Au bout de douze heures (9h-21h) de procès, il a été condamné à 28 ans de prison. Ibrahima Amar est mort en héros. Le jour des faits, indisposé par les agissements de l’Espagnol, qui harcelait les autres clients du bar, selon le rappel de «Les Échos», il l’invite à se calmer. Sans doute piqué dans son orgueil, le tueur quitte les lieux en promettant de revenir. « C’est ce qu’il fit deux heures plus tard, rembobine le journal. Le criminel est entré dans le bar et a tiré sur la victime à plusieurs reprises. Une autre personne qui a tenté de l’arrêter, a été blessée par balles ». Ce drame avait provoqué des manifestations à Tapejara, souligne la même source.
SCENES DE VIOLENCES A ST-LOUIS LES 80 PERSONNES ARRETÉES SOUS MANDAT DE DÉPOT
Les choses se corsent davantage pour les personnes arrêtées par la police, au lendemain des scènes de violences qui ont émaillé la campagne électorale à Saint-Louis le 11 novembre dernier et qui avaient causé 3 blessés graves. Sur les 81 individus mis aux arrêts, le mardi 12 novembre, seul un répondant au nom de Ndiaga et se disant journaliste dans un grand organe de presse de Dakar a été libéré. Tous les 80 autres, composés en majorité de gardes rapprochés de l’inter-coalition Takku Wallu / Samm Sa Kaddu et du candidat Mansour Faye ont été placés sous mandat de dépôt après un bref passage devant le procureur. Le face à face avec le maître des poursuites n’a pas trop duré et la bande fut acheminée à la maison d’arrêt et de correction de Saint-Louis, avant leur jugement en procès spécial fixé au lundi 02 décembre prochain