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26 novembre 2024
Media
LE DENOUEMENT DE L’AFFAIRE BOUGANE GUEYE DANY AU MENU DE LA PRESSE
La livraison de ce jeudi traite de divers sujets, dont la sortie de prison de l’opposant Bougane Guèye Dany, relaxé la veille par le tribunal des flagrants délits de Tambacounda.
Dakar, 31 oct (APS) – La livraison de jeudi de la presse quotidienne traite de divers sujets, dont la sortie de prison de l’opposant Bougane Guèye Dany, relaxé la veille par le tribunal des flagrants délits de Tambacounda.
L’opposant et homme d’affaires était sous mandat de dépôt depuis le 21 octobre. Il avait été placé en garde à vue trois jours auparavant pour refus d’obtempérer.
Le leader de Gueum Sa Bopp avait été interpellé en compagnie d’autres leaders de l’opposition, pendant qu’ils se rendaient à Bakel, pour disent-ils assister les populations de ce département touchées par la crue du fleuve Sénégal.
Jugé mercredi par le tribunal des flagrants délits de Tambacounda, il a été condamné à un mois de prison avec sursis pour refus d’obtempérer, mais relaxé pour les chefs d’accusation de rébellion et outrage à agent.
Plusieurs journaux évoquent un dénouement heureux, dont Sud Quotidien, qui rapporte que le juge a allégé le réquisitoire du procureur de la République. Ce dernier avait requis contre Bougane Guèye Dany “une peine de 3 mois ferme assortie d’une amende de 500.000 FCFA”.
“Le juge des flagrants délits du tribunal de Tambacounda a condamné Bougane Guèye Dany à deux mois avec sursis pour refus d’obtempérer, avant de le relaxer des délits de rébellion et d’outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. Ce verdict libère le leader de Gueum sa Bopp et rabaisse la tension politique qui était vive depuis son arrestation”, lit-on dans les colonnes du journal Le Quotidien.
Vox Populi livre “les premiers mots de Bougane après sa sortie de prison”. “Je remercie tout le monde”, a-t-il notamment déclaré. “Le plus important, c’est la victoire de l’opposition, au soir du 17 novembre 2024’’, a dit l’opposant dans des propos rapportés par Vox Populi, laissant entendre qu’il serait resté en prison plus longtemps si nécessaire.
Il précise sa pensée dans des déclarations que L’Observateur met en exergue à sa une : ”Défendre le pays vaut plus que ma liberté”, dit le leader de Gueum Sa Bopp, membre de la coalition ”Samm Sa Kaddu” regroupant des figures importantes de l’opposition sénégalaise.
“Bougane Guèye Dany triomphe” (Les Echos) et “reste éligible” (Enquête). “Les militants de Gueum sa Bopp peuvent pousser un grand ouf de soulagement. Leur leader va conserver son éligibilité, malgré les lourdes charges qui étaient retenues contre lui”, écrit Enquête.
Les journaux rapportent aussi que la caravane du leader de Pastef, le parti au pouvoir, a été attaquée à Koungheul, dans le cadre de la campagne pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain.
Un garde du corps de Ousmane Sonko a été blessé, l’avant-bras de Malick Gackou, un des alliés de Pastef, a été fracturé, selon le quotidien L’As. Le Grand Parti, formation de M. Gackou, dénonce une “tentative d’assassinat”, rapporte Vox Populi.
Source A évoque ”une attaque spontanée”. ”Malgré le fait qu’Ousmane Sonko soit flanqué d’éléments du GIGN, souligne le journal, des assaillants ont lancé un assaut contre la caravane de Pastef”.
“De nombreux dégâts matériels” ont été également enregistrés, relève Rewmi quotidien. ”Les assaillants poussés à la fuite après une riposte, leur véhicule saccagé”, ajoute le quotidien Libération.
Le Journal Le Quotidien annonce un nouvel emprunt de 181 milliards de francs CFA du Sénégal. ”300 millions de dollars américains, soit environ 181 milliards de francs CFA, c’est le nouvel emprunt que l’Etat du Sénégal a levé sur le marché financier international”.
”Des ressources destinées à ‘couvrir les besoins de financement dans le cadre de l’exécution budgétaire de l’année 2024”’, indique Le Quotidien. Ce montant a été levé ”sur le marché financier au taux de 6,33% pour une maturité de sept ans”, précise Le Soleil.
Le quotidien Enquête revient sur l’histoire de l’Assemblée nationale du Sénégal, qui oscille “entre gloire et chaos”, selon cette publication.
”Depuis sa création, [l’Assemblée nationale] a été le théâtre de scènes politiques qui ont marqué l’histoire du pays. Du charisme des figures politiques notables telles que Lamine Guèye et Caroline Faye aux épisodes tumultueux de débats houleux et de changement de cap […]”, le journal propose à ses lecteurs ”une plongée au cœur de l’institution”.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 31 OCTOBRE 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, EnQuête Yoor-Yoor Bi, Libération, Vox Populi, Le Quotidien, L'Observateur, Le Soleil
Procès de Bougane Guèye Dany aujourd’hui
Ce n’est pas par hasard que la caravane de Thierno Alassane Sall sera aujourd’hui à Tambacounda. Puisque le procès de Bougane GuèyeDany se tient aujourd’hui au tribunal de la capitale du Sénégal oriental. Une délégation de la coalition Samm Sa Kaddu conduite par sa tête de liste nationale, Barthélémy Dias, est attendue à Tamba pour apporter son soutien au leader du mouvement Gueum Sa bopp. Ce dernier est poursuivi pour refus d’obtempérer et outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. Le tribunal va décider de son sort aujourd’hui. S’il est libre, Bougane pourra alors entamer sa campagne électorale. Il est investi sur la liste proportionnelle de la coalition Samm Sa Kaddu
Un véhicule de l'inter-coalition prend feu à Thiès
La caravane de l'inter-coalition de l'opposition, qui va voter à Thiès avec le bulletin de la coalition Samm Sa Kaddu, a connu un incident aux environs de la Promenade des Thiessois, non loin du tribunal. En effet, un des véhicules du convoi, immatriculé AA142-LQ a été consumé par un mystérieux incendie. Pour Abdou Mbow, l'origine de l'incendie n'est pas encore connue, mais la police a été saisie et le visionnage des caméras de surveillance pourrait donner des indications. «Nous n'accusons personne, mais ces derniers jours, nous avons entendu des hommes politiques appeler leurs militants à s'armer», a-t-il indiqué. La caravane Samm Sa Kaddu de Thiès était en caravane toute l'après-midi dans le cadre de la campagne électorale, avec la présence de ses investis au niveau du département de Thiès, notamment la tête de liste Moustapha Mbaye, Mor Diouf. Il y avait également les responsables de l'inter-coalition comme Abdou Mbow, Abdoulaye Dièye, etc.
Ameth Ndoye et le policier incriminé seront déférés
Du nouveau dans l'affaire du chroniqueur de Sen Tv, Ameth Ndoye. Le policier qui a délivré l'attestation au chroniqueur de la Sen TV a été identifié puis sanctionné par sa hiérarchie, selon les informations exclusives de Seneweb. Ce dernier sera déféré aujourd’hui au tribunal de grande instance hors classe de Dakar, sauf changement de programme. Il va boucler le même jour la sanction de quelques jours d’arrêt de rigueur qui lui a été infligée. Et le chef du parquet de Dakar va entrer en action. Cet agent risque de rejoindre Ameth Ndoye en prison, après son face-à-face avec le procureur de la République. Conformément à la volonté des hautes autorités, la police nationale est intraitable avec les hors-la-loi. Suite au tollé suscité par cette affaire, une enquête a été ouverte par le commissariat de la Médina, sur instruction de sa hiérarchie. L'agent incriminé va purger sa sanction d’arrêt de rigueur. Une façon de dire que «la police ne protège personne».
Thierno Alassane Sall contre les propos haineux
La caravane du leader de la coalition Sénégal Kese, Thierno Alassane Sall, sillonne le pays. En compagnie de l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, il était à Kaolack, «autrefois carrefour culturel, aujourd’hui à l’abandon». Le leader de la République des Valeurs et son allié ont réitéré leur message à savoir que «les discours de haine n’ont pas leur place dans la République».Ils appellent à voter pour une Assemblée nationale qui représentera le peuple avec dignité. La caravane a fait cap sur la région de Kaffrine, notamment Birkilane, Malem Hodar, Koungheul, Koumpentoum et Koussanar. Thierno Alassane Sall et Cie sont attendus à Tambacounda aujourd’hui.
Une bande de malfaiteurs attaque l'hôpital de Richard-Toll…
Incroyable, mais vrai. Une douzaine d'individus lourdement armés ont attaqué, dans la nuit de lundi à mardi, vers 3 heures du matin, l'hôpital de RichardToll. À bord d'un pick-up, les malfrats ont fait irruption dans l'établissement en escaladant le mur, rapportent nos confrères de « Le Soleil Digital ». Armés de fusils et de machettes, ils se sont scindés en deux groupes. Le premier a ciblé la caisse en forçant la porte centrale, tandis que le second s'est dirigé directement vers le service des urgences. À la caisse, ces individus armés ont tenu en respect le gérant, l'intimant d’ouvrir le coffre-fort, sans succès. Leur tentative ayant échoué, ils se sont rabattus sur le compte et ont fait main basse sur l'argent qui s'y trouvait. Poursuivant leurs forfaits, les assaillants se sont emparés de l'ordinateur du médecin de garde. Ce dernier, malmené, s'en est sorti avec des blessures. Cette situation inédite a plongé l'hôpital de Richard-Toll dans une psychose indescriptible. En conférence de presse, ce mardi, les travailleurs de l'établissement sanitaire, en compagnie de leur directeur, ont dénoncé avec la plus grande énergie cet acte qu'ils ont qualifié « d'ignoble».
…La direction de l'hôpital va porter plainte
Selon Dr Sidy Ahmed Bécaye Niasse, directeur de l'hôpital, cet acte est indigne et a installé un climat de psychose généralisée au sein de la structure. D'après lui, la direction va porter plainte pour que justice soit faite. S'exprimant au nom du personnel, Dr Souleymane Ba, chargé des revendications du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES), par ailleurs chef de service de la maternité de l'hôpital, considère que cet acte est d'une extrême gravité. Il a amené, selon lui, l'hôpital à cesser ses activités pendant une journée, à l'exception du service d'urgence. « C'est la panique totale. Rien ne justifie un tel acte dans ce centre hospitalier », a-til déploré avant d'inviter les autorités compétentes à traquer ces malfaiteurs, les arrêter et les traduire en justice.
Coopération sénégalo-saoudienne
Le chef de l’Etat s’est entretenu hier avec Son Altesse Royale Mohammed bin Salman bin Abdelaziz Al Saoud, Prince Héritier et Président du conseil des ministres du royaume d’Arabie Saoudite. Diomaye a salué la qualité de leurs échanges qui ont porté sur notre volonté commune d’œuvrer au renforcement de la solide et ancienne coopération entre le Sénégal et l'Arabie Saoudite. A l’en croire, les deux parties sont convenues de hisser ce partenariat à un niveau plus élevé, notamment dans les secteurs prioritaires de l’investissement, de l’énergie, de l’agriculture, de l’industrie et du numérique.
Les travailleurs de feu Baba Diao réclament 5 mois de salaires
Des travailleurs de l’entreprise de minéraux Acides Aminés et Pré mixés (EMAAP/Industries) du regretté milliardaire Baba Diao ont fait face à la presse à Pout, pour réclamer à ses héritiers 5 mois d’arriérées de salaire. Le dossier dure depuis 2019, renseigne Anta Diop qui a parlé au nom du collectif des combattants EMAAP/Industries. Selon Fallou Diouf, un des 49 travailleurs signataires de la pétition, l’inspection du travail avait été saisie, en vue d’une tentative de médiation qui n’avait malheureusement pas abouti. Et finalement, le dossier a abouti à la barre du tribunal qui, au finish, avait prononcé le 2 août 2021, un verdict allant dans le sens du paiement de ces 5 mois de salaire. C’est ainsi qu’un huissier avait été commis aux fins de l’application de ce verdict, mais en vain jusqu’à présent. Entretemps, il indique que les responsables de l’entreprise ont changé sa dénomination, pour dissimuler les preuves. «Nous réclamons nos 5 mois de salaire et le paiement de tous nos droits, car nous détenons des contrats à durée indéterminée (CDI)», a ajouté Anta Diop. Elle a par ailleurs annoncé une prochaine grande marche pour mieux se faire entendre.
Ansoumané Dione tire sur le ministre de la Santé
Le président de l'Association sénégalaise pour le suivi et l'assistance aux malades mentaux (Assam) a tenu un point de presse, hier à Kaolack, pour interpeller l'opinion sur les tractations des autorités pour retirer la gestion du centre de prise en charge des malades mentaux de ses mains. M. Dione n'a pas raté le ministre de la Santé, Ibrahima Sy qui, selon lui, à des problèmes de santé mentale. A l’en croire, des gendarmes sont allés dans le centre hier pour l’interpeller sur la gestion du centre. Selon lui, ces derniers sont envoyés par le gouverneur de la région de Kaolack sur instruction du ministre de la Santé et de l'Action sociale. Ansoumana Dione a répondu à leurs questions qui ont été axées sur l’historique et le fonctionnement de cette structure appartenant à l’association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM). Ainsi une convocation lui est remise pour répondre hier, à 17h, à la Brigade de Recherche de Kaolack. Au terme de l’audition, M. Dione est rentré chez lui. « C’est l'ancien maire de Kaolack, Ibrahima Bèye qui nous a offert le terrain avant que l'ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, nous aide à le construire. Le ministre de la Santé devrait nous accompagner dans l'entretien et la bonne gestion du site mais pas essayer de faire dégager Ansoumané. Je crois que c'est peine perdue. Nous allons continuer à faire notre travail qui consiste à prendre en charge les malades mentaux errants », a déclaré M. Dione. Il interpelle le chef de l’Etat.
Le courtier s’essaie à l’agression
Habitant le quartier Grand Médine et courtier de profession, F. Seck s’adonne à ses heures perdues au vol et l'agression. Il s’est attaqué à une gérante de multiservices qui a crié au secours. Le mis en cause sera rattrapé après une course-poursuite par des passants. Interpellé à la cité Mixta, il est remis aux limiers des Parcelles. La gérante s’est retrouvée avec des blessures. Elle a déposé une plainte contre F. Seck. Au terme de sa garde à vue, F. Seck est déféré au parquet pour vol avec violences, coups et blessures volontaires.
Vol de téléphone
Âgé de 18 ans et condamné une fois pour des faits similaires, le soudeur métallique B. Ch. Gningue peine à arrêter la délinquance. Il a choisi le vol. Gningue s’est rendu à l’Unité 18 pour voler un téléphone portable et prendre la fuite. Mais il a été très vite appréhendé. Conduit à la Police, B .Ch. Gningue sera placé en garde à vue puis déféré au parquet pour vol.
Le maire de Dalifort défie Awa Niang
Nommé président du comité électoral de la coalition de l’intercoalition de l’opposition, le maire apériste de Dalifort Mamadou Mbengue a dédramatisé le départ de son ancienne sœur de parti, Awa Niang, par ailleurs adjointe au maire de la Ville de Pikine. Elle est investie sur les listes de la coalition Jamm Ak Njariñ de Amadou Ba. Pour lui, Awa Niang est seule contre la majorité des responsables politiques du parti Apr et de la coalition Takku Wallu Sénégal.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 30 OCTOBRE 2024
Sud Quotidien, Libération, Le Soleil, EnQuête, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Vox Populi, Le Quotidien, L'Observateur
LE CNRA APPELLE À UNE RÉVISION DES RÈGLES DES DÉBATS ÉLECTORAUX POUR GARANTIR L'ÉQUITÉ
Matar Sall clarifie que l’institution souhaite encourager le dialogue démocratique, mais que les lois actuelles limitent sa capacité à organiser des débats qui excluraient certains candidats parmi les 41 en lice
« Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) n’a jamais dit que le débat n’aura pas lieu. D’ailleurs, nous avons beaucoup œuvré pour que le Sénégal organise des débats entre les différents candidats lors des élections », a déclaré Matar SALL, directeur de cabinet du président du CNRA. Invité de la matinale « Salam Sénégal » de la RSI, Matar SALL a apporté des précisions sur la position de l’organe de régulation.
Selon lui, les lois qui régissent le CNRA ne lui permettent pas d’organiser un débat entre deux candidats seulement, en laissant de côté les autres. Il y a 41 listes. « Si nous acceptons un débat entre deux candidats uniquement, il n’y aura pas d’équilibre. Et le CNRA serait alors dans l’injustice », a-t-il précisé. Le code électoral stipule que l’organe de régulation peut organiser des débats radiotélévisés à condition que les candidats acceptent d’y participer.
Cependant, le directeur de cabinet estime que cette loi est mal formulée, car elle confère « un droit de veto à un candidat ». C’est pourquoi il propose une révision de certaines dispositions du code électoral sénégalais, notamment en ce qui concerne l’organisation de débats. Selon lui, le CNRA a même suggéré que, s’il y a un deuxième tour lors d’une élection présidentielle, un débat entre les deux candidats ait systématiquement lieu : « Il n’est plus acceptable au Sénégal qu’il n’y ait pas de débat entre les candidats ».
Devant les journalistes Migui Marame NDIAYE et Arona DIOUF, Matar SALL explique que c’est au CNRA de déterminer les conditions de production et de diffusion des émissions réglementaires, y compris les débats pendant la campagne électorale. Il précise également que le débat ne peut pas être diffusé sur les réseaux sociaux, conformément au code de la presse de 2016.
Concernant les cas de violence observés en début de campagne, l’invité de « Salam Sénégal » informe que le CNRA a engagé des discussions avec les médias, car la violence ne doit pas être diffusée, surtout lorsqu’il s’agit de violence extrême : « Nous sommes dans une période sensible. Les médias ont un rôle amplificateur. La presse joue un rôle extrêmement important dans la démocratie sénégalaise ».
Revenant sur le traitement médiatique de la campagne, Matar SALL informe que le CNRA veille à garantir un équilibre dans le traitement entre tous les candidats à la RTS. Pour la presse privée, « on ne leur impose pas l’égalité entre les différents candidats. C’est à eux de s’organiser pour trouver cet équilibre. Ce n’est pas une obligation pour la presse privée de couvrir une campagne électorale, ce qui n’est pas le cas pour la RTS », explique-t-il.
Pour la presse écrite, la vigilance est également de mise. En période électorale, le CNRA est compétent tant sur l’audiovisuel que sur la presse écrite. Les sanctions prévues pour l’audiovisuel sont également applicables à la presse écrite durant cette période électorale. Une suspension de la parution d’un quotidien pour une période déterminée est même envisageable. Les règles sont très claires.
La société civile condamne les incidents
La société civile, à travers le consortium «Saxal Jamm», a exprimé de vives inquiétudes face au regain de violence observé en ce début de campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre 2024. A les en croire, ces actes risquent de compromettre l'organisation d'un scrutin transparent et apaisé. Ce consortium, regroupant des organisations comme la COSCE, l’ONG 3D, le GRADEC, le Réseau Siggil Jigéen, la LSDH, l’ONDH et bien d’autres, dénonce vivement ces incidents et rappelle ainsi aux parties prenantes que les libertés d'opinion et d'expression constituent les fondements de la démocratie. Sous ce rapport, il réitère son appel à la libération des acteurs politiques en détention afin d'apaiser les tensions. D’ailleurs, il exhorte l'ensemble des acteurs à adopter un comportement responsable, nécessaire au maintien de la paix sociale et de la stabilité politique. Le consortium en appelle également à la vigilance des autorités, exhortant le ministre de l’Intérieur à prendre toutes les dispositions nécessaires pour prévenir la violence de quelque bord qu'elle vienne et à garantir un bon déroulement de la campagne électorale et du scrutin.
L’appel du CNDH aux politiques
La violence s’est à nouveau invitée dans la campagne électorale en vue des législatives anticipées du 17 novembre prochain. Il y a eu l’attaque d’une caravane hier, par les militants d’un autre candidat au département de Dakar. Un incident que dénonce avec la dernière énergie la Commission nationale des droits de l’Homme du Sénégal (CNDHS). « Ces actes regrettables rappellent une époque révolue et vont à l’encontre des valeurs de tolérance et de respect inhérentes à notre démocratie », peut-on lire dans le communiqué parvenu à «L’As». Face à cette situation, la commission appelle l’ensemble des candidats et des leaders politiques à faire preuve de responsabilité, de lucidité et de sérénité en veillant à un déroulement apaisé de la campagne dans un esprit de paix et de respect mutuel. La Commission souligne d’ailleurs que « chaque candidat, dans sa circonscription, bénéficie du droit inaliénable de mener campagne librement sur l’ensemble du territoire qui lui est assigné. Aucune zone interdite ne saurait exister en démocratie ».
Construction d'un campus sur les métiers d'aviation à Diass
En présence du ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, l’Académie Internationale des Métiers de l’Aviation Civile (AIMAC) a procédé à l'ouverture de son campus. La Directrice Générale de l’AIMAC, Mme Aïda Seck Ndiaye, en a profité pour annoncer la construction d’un campus à Diass qui sera équipé de Simulateurs de vols pour assurer la formation continue des pilotes et de tous les équipements pour assurer la formation des personnels navigants de cabine, de sapeurs-pompiers, entre autres. Elle précise que leur mission est de contribuer à faire du Sénégal une référence dans le domaine de la formation aux métiers de l’aviation civile et de l’aéronautique, tout en anticipant les besoins en compétences du secteur. Elle souligne aussi que l'AIMAC travaille aussi à former les pilotes, techniciens et personnels de cabine indispensables au marché africain, notamment pour la compagnie nationale Air Sénégal, en couvrant les besoins locaux et régionaux de manière durable et en soutenant l’essor du secteur des transports aériens. Pour sa part, le ministre El Malick Ndiaye a réitéré la volonté de l'État d'accompagner l'académie. Il reste convaincu que ce projet est le fruit de leur vision commune, celle de préparer l’avenir de notre secteur aérien, de renforcer notre souveraineté et d’offrir à notre jeunesse des perspectives d’emplois prometteurs. Pour lui, en formant nos propres experts, nous renforçons notre indépendance et démontrons notre capacité à maîtriser tous les aspects de notre secteur aérien.
Le maire de Cayar lève le suspense
Alioune Ndoye Maire de Cayar, coordinateur communal de l'Alliance Pour la République (APR), est resté longtemps sans déterminer la liste qu'il comptait soutenir lors des élections législatives. C'est ainsi que des mauvaises langues sont allées jusqu'à lui prêter l'intention d'apporter son soutien à la liste PASTEF. Mais il n'en est rien. Il a levé le suspense ce week-end en lançant en grande pompe sa campagne pour la liste de l'inter-coalition de l'opposition. Il était entouré des différents leaders des partis et mouvements qui composent l'inter-coalition Takku Wallu-Samm sa KadduJamm AK Njariñ. Alioune Ndoye affirme que la gravité de l'heure appelle à la mobilisation de tous les Sénégalais, pour faire face à ce régime qui risque de mettre le pays dans une situation critique irréversible. Il ajoute que les populations sont dans des difficultés jamais connues au Sénégal et si la majorité parlementaire lui est donnée, la situation va à coup sûr s'amplifier. D'où à ses yeux l'importance de voter la liste de l'inter-coalition et ainsi régler définitivement cette question.
Retour de parquet pour Ahmed Ndoye
Les éléments de la Brigade de la Gendarmerie de Sébikotane ont déféré le chroniqueur de la Sen Tv, Ameth Ndoye, au parquet hier. Mais son face-à-face avec le procureur n’a pas eu lieu hier. Il a bénéficié d’un retour de parquet. Sans doute, le procureur de la République va sceller son sort aujourd’hui. Le chroniqueur de Sen tv est poursuivi pour défaut de permis de conduire et faux et usage de faux.
L’agenda de Diomaye en Arabie
En séjour en Arabie Saoudite, le Président Bassirou Diomaye Faye a reçu en audience hier le ministre de l’Investissement du Royaume d’Arabie Saoudite, Khalid Al-Falih. D’après la Présidence, cette rencontre témoigne de l’intérêt croissant du Royaume pour le Sénégal, perçu comme un hub stratégique en Afrique de l’Ouest, et ouvre la voie à un renforcement de la coopération entre nos deux nations. D’après la même source, les échanges ont mis en lumière les nombreuses opportunités d’investissement au Sénégal dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’énergie et l’industrie. L’objectif est de développer des partenariats bénéfiques pour les deux pays et de positionner le Sénégal comme un catalyseur de prospérité et de croissance pour la région.
L’agenda de Diomaye en Arabie (bis)
Restons avec le chef de l’Etat sénégalais pour dire qu’il a participé hier, au Future Investment Initiative Forum 2024 à Riyadh. L’événement a rassemblé des leaders mondiaux, des investisseurs et des innovateurs pour discuter des opportunités d’investissement qui façonneront l’avenir de l’économie mondiale. A cet effet, M. Faye a présenté les grandes ambitions du Sénégal dans le cadre de sa Vision 2050, axée sur l’industrialisation accélérée, le développement des infrastructures, la transition énergétique et la transformation numérique. Il a invité les investisseurs internationaux à jouer un rôle clé dans cette transformation, en contribuant à l’émergence de nouveaux secteurs porteurs pour une croissance inclusive et durable.
Les socialistes de Dakar désavouent Amadou Ba
Amadou Ba est désavoué par les socialistes investis sur la liste de Dakar. L’ancien Premier ministre avait annoncé récemment le désistement de sa coalition pour soutenir la liste Samm Sa Kaddu de Dakar. Une décision qui n’a pas plu à Dié Maty Fall et Cie. Ainsi les trois socialistes investis sur la liste départementale de Dakar de la coalition de Amadou Ba se démarquent de l'inter-coalition Samm Sa Kaddu, Jamm ak Njariñ et Takku Wallu. «Nous, les trois socialistes investis sur la liste de Jamm ak Njariñ, avons décidé unanimement de ne pas battre campagne pour une autre coalition et de nous concentrer uniquement sur la campagne de notre coalition qui est Jamm ak Njariñ. Nous avons exprimé cette opinion auprès de notre secrétaire générale du Parti socialiste (PS) qui nous a écoutés et a donné son aval», a fait savoir la journaliste du ‘’Le Soleil à la retraite, Dié Maty Fall sur la Rfm. Elle ajoute, selon seneweb : «Nous sommes en train de nous reconstruire avec les nouvelles générations de notre formation politique. Nous souhaitons renouveler les instances du parti et nous souhaitons qu’il ne soit plus membre d'une coalition mais la locomotive d'une coalition pour préparer une prise en main du parti socialiste.»
Les étudiants de Ziguinchor en grève illimitée
Les étudiants de l’UFR des lettres, arts et sciences humaines (LASHU) de l’université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) ont décrété, lundi, une grève illimitée pour protester contre l’imposition d’une session unique pour l’année universitaire 2024-2025. «Aujourd’hui [lundi], nous avons décidé de décréter une grève illimitée pour réclamer deux sessions normales pour cette année universitaire au lieu d’une session unique», a déclaré la présidente de l’amicale des représentants d’étudiants de l’UFR des lettres, arts et sciences humaines de l’UASZ, Adèle Diatta, au cours d’une assemblée générale. «Nous décrétons une grève illimitée de cessation d’activités pédagogiques, à compter de ce lundi», a-t-elle insisté.
L’économiste Thierno Thioune sur «Sénégal 2050»
L'agenda de transformation Sénégal 2050 lancé par le nouveau gouvernement continue de faire réagir les universitaires. Invité sur RFI, l'économiste Thierno Thioune pense que c'est une vision généreuse par rapport aux aspirations des sénégalais. Mais de son avis, Sénégal 2050 se heurte à des contraintes liées aux structures de l'économie. «Le Sénégal est à la 169e place de l'indice de développement humain. Le Sénégal reste encore très dépendant de l'énergie. Les 54% de nos recettes d'exportation passent à la trappe pour payer les importations d'énergie», renseigne l'économiste non sans souligner avec force que le Sénégal est à un tournant de son histoire économique. À l'en croire en effet, le pays est à 64 années d'indépendance. Et d'après lui aujourd'hui, tous les signaux montrent qu'il y a des efforts énormes à faire. Rappelant dans la foulée que cette vision des nouvelles autorités entend mettre en place un Sénégal souverain et prospère. «25 ans suffisent pour transformer un pays parce que d'autres modèles l'ont réussi. Si vous prenez les 4 dragons d'Asie, ils se sont adossés sur des politiques industrielles pour aujourd'hui multiplier leur PIB», note l'économiste. Il invite en outre le gouvernement à promouvoir très rapidement la souveraineté alimentaire. S'exprimant aussi sur le débat sur le FCFA, Pr Thioune pense que cette monnaie a pu permettre aux pays qui appartiennent à la zone UEMOA de se prémunir des chocs externes. Néanmoins, il trouve que le commerce intracommunautaire est faible. «Je ne vois pas l'opportunité de sortir du FCFA d'autant qu'on ne commerce pas davantage», tranche-t-il.
LA VIOLENCE DANS LA CAMPAGNE ELECTORALE AU MENU DE LA PRESSE DU JOUR
Les actes de violence ayant émaillé le début de la campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain font le menu mardi des quotidiens inquiets de cette situation.
Dakar, 29 oct (APS) – Les actes de violence ayant émaillé le début de la campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain font le menu mardi des quotidiens inquiets de cette situation.
Cette campagne lancée dimanche “a enregistré ses premières scènes de violence, dimanche 27 octobre, avec l’attaque du convoi d’Abbas Fall, la tête de liste à Dakar du parti au pouvoir, Pastef, et l’incendie du siège de la plateforme Taxawu Sénégal qui fait également office de quartier général de la coalition Sàmm sa Kàddu”, rapporte Sud Quotidien.
Le journal fait observer que ces scènes de violence sont pourtant survenues “après l’appel à ‘éviter les dérives dans le discours et les actes’, lancé par le président de la République Bassirou Diomaye Faye aux acteurs politique lors d’une déclaration de presse effectuée le 25 octobre dernier”.
Tout serait parti d’une “provocation” dont la caravane de Abbas Fall aurait fait l’objet dans la commune de Mermoz Sacré-Cœur, “plus précisément dans le quartier” de résidence du maire de Dakar, Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition “Sàmm sa Kàddu”, relate Source A.
Informés du passage de la caravane de Abbas Fall, les partisans du maire de Dakar ont “sonné la vengeance et pris en chasse les pro-Pastef qu’ils ont violemment ‘tabassés'”, écrit le journal, notant que “quelques heures plus tard”, le siège de Taxawu Sénégal a été avec des cocktails Molotov “par on ne sait qui”.
L’As souligne que ces attaques “perpétrées par un groupe de jeunes, munis de cailloux, d’armes blanches et à feu”, font suite à “des menaces proférées publiquement par Abbas Fall, tête de liste départementale de Pastef”.
Mais Rewmi quotidien rapporte qu’après “son dérapage, Abbas Fall se confond en excuses”. “Abbas Fall fait amende honorable”, affiche également L’info. Les propos de M. Fall “appelant ses partisans à se venger et à s’armer lors des déplacements durant la campagne électorale ont été très mal perçus par des Sénégalais de tous bords”.
“Suffisant pour que Abbas Fall […] fasse amende honorable. Il a regretté ses propos, non sans interpeller le ministre de l’Intérieur”, ajoute L’info, qui relaie, comme plusieurs autres quotidiens, les inquiétudes et les appels à l’apaisement de la société civile.
Des quotidiens, comme Le Soleil, évoquent la menace de plainte brandie par l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, figure historique de Taxawu Sénégal, mais il y a surtout que les journaux semblent avoir toutes les régions de craindre “une campagne électorale violente”.
“C’est en tout cas ce que présage le saccage du siège de Taxawu Sénégal, précédé par des affrontements entre les partisans de Barthélémy Dias et Abbas Fall”, relève Walfquotidien. “Cocktail explosif”, titre à ce sujet le journal Le Quotidien.
Le journal signale dans le même temps que le consortium “Saxxal Jamm”, réunissant “plusieurs organisations de la société civile, tire sur la sonnette d’alarme”, alors que le ministère de l’Intérieur “diligente une enquête pour situer les responsabilités”.
Le garde des Sceaux, Ousmane Diagne, “annonce l’ouverture d’enquêtes” sur ces incidents, annonce Libération. Il “promet la lumière” sur cette affaire, indique L’info.
L’Observateur, en ce qui le concerne, rapporte que le vigile et quatre gardes qui dormaient au siège de Taxawu Sénégal ont été déjà d’ores et déjà entendus par la police de Dieuppeul qui hérite de cette affaire.
“Ça devait être une campagne électorale sans heurts, ni violence. Mais agressivité et animosité viennent officiellement de faire leur entrée dans la période des jours”, regrette L’Observateur.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 29 OCTOBRE 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, EnQuête, Le Soleil, Vox Populi, Libération, L'Observation, Yoor-Yoor Bi, Le Quotidien