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18 février 2025
Media
LA LISTE DES MEDIAS EN REGLE CONNUE DANS LES PROCHAINS JOURS
À travers un communiqué publié ce 24 décembre, le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique annonce d’autres vérifications avant la validation définitive de la liste.
La liste des médias reconnus par l’Etat du Sénégal sera connue très prochainement. À travers un communiqué publié ce 24 décembre, le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique annonce d’autres vérifications avant la validation définitive de la liste.
«En date du 03 décembre 2024, 112 médias ont été déclarés provisoirement conformes à des dispositions du Code de la Presse. À l'issue du délai de 72 heures accordé par le ministère pour permettre aux médias non encore enregistrés de s'enrôler, 307 nouvelles déclarations ont été effectuées, portant le cumul à 690 enregistrements depuis le début du processus », a annoncé le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique dans un communiqué publié ce 24 décembre 2024. Le 10 décembre 2024, la commission d'examen des déclarations s'est réunie pour statuer sur les nouvelles demandes ainsi que sur celles ayant fait l'objet d'un premier rejet. À l'issue de cet examen, la cession des autorisations d'exploitation, pour certains médias audiovisuels, en violation de l'alinéa 2 de l'article 94 du Code de la Presse, l'absence de signature du cahier des charges et de convention pour les web TV, les doublons relevés concernant les journalistes occupant les fonctions de directeur de publication et de rédacteur en chef dans plusieurs médias différents, ont été constatés.
En vertu de l'article 178 du Code de la Presse, les entreprises de presse en ligne ont l’obligation d'employer à titre régulier, au moins trois journalistes. Avec l'appui du ministère du Travail, le ministère a ainsi sollicité les services compétents pour effectuer des vérifications additionnelles avant la publication de la liste. Il s’agit de la vérification des contrats des trois journalistes employés à titre régulier par les entreprises de presse en ligne, en vertu de l'article 178, avec l'appui du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) et la vérification des médias audiovisuels ayant fait l'objet de cession de leur autorisation. À l'issue de ces vérifications, la liste des médias en règle sera publiée informe le ministère.
EXPANSION DE LA SEDIMA
L’annonce de la vente de la SEDIMA, joli fleuron de l’économie sénégalaise, a fait réagir beaucoup de personnes. Mais la Direction générale de la boite fondée par Babacar Ngom est vite montée au créneau pour clarifier. En réalité d’après le document lu par « L’As», l’entreprise n’est pas à vendre. Mais il semble que le mania du poulet veut en faire une multinationale africaine en ouvrant le capital, puisqu’il a lui-même atteint les limites (âge, physiquement et financièrement ». Aujourd’hui, Sedima est au sommet. Qui plus est, sa fille Anta Babacar Ngom est à fond dans la politique. Le success story de l’économie sénégalaise a ainsi décidé d’ouvrir le capital. Selon certaines informations, des Marocains ont déjà toqué à la porte. D’ailleurs dans un communiqué hier, la direction générale de la SEDIMA a indiqué que des discussions sont actuellement en cours avec divers partenaires. Bien qu’aucune décision définitive n’ait encore été arrêtée, précise le texte, la direction rassure ses collaborateurs, partenaires et parties prenantes que les intérêts de SEDIMA et de son personnel resteront au cœur de chaque démarche.
Esclavage à Royal Air Maroc
À la Ram, on se croirait au moyen âge. Le personnel sénégalais est non seulement mal payé mais ils sont traités comme des moins que rien. La Direction se donne tous les droits sur « ses nègres». Jugez-en vous-mêmes. Pendant que l’inspection du travail de Thiès est en train d’arbitrer son contentieux avec deux de ses agents, la direction générale de la Royal Air Maroc a tout bonnement et simplement licencié ces derniers. Une situation qui a fait sortir de sa réserve le Syndicat unique des Travailleurs du transport aérien et des activités annexes du Sénégal qui ont émis un communiqué pour dire que le management de la RAM sis à Dakar traite son personnel sénégalais en négriers. Selon les syndicalistes, le top management de la RAM a opté pour la défiance de l'autorité sénégalaise en bafouant les principes fondamentaux du droit citoyen. Dans le communiqué, le syndicat estime que leur posture « autoritaire » sans fondement légal les a poussés vers un licenciement abusif de deux agents d'exploitation exemplaires, pensant ainsi en tirer jouissance. Devant cette forfaiture, renseigne le texte, le syndicat du transport aérien et activités annexes du Sénégal signataire se réserve tous les droits en conformité avec la loi et toutes nos prérogatives de représentants du personnel affilié pour mettre fin à cette forfaiture dictatoriale. A cet effet, les syndicalistes à la direction de la Royal Air Maroc les exhortent de revenir à de meilleurs sentiments, à défaut ils leur demandent d'assumer toute la responsabilité des conséquences qui découleront de leur forfaiture.
Abdoulaye Sow gagne son procès
Le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar rendant son verdict mardi a débouté Birane Yaya Wane, confirmant ainsi Abdoulaye Sow dans ses fonctions de président de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar (CCIAD). Aussi les magistrats ont validé la tenue de l’Assemblée générale à la date initialement prévue. À cet effet, les membres titulaires et suppléants de la CCIAD sont convoqués en assemblée générale aujourd’hui à 09h00, à la Salle Mamadou Lamine Niang, afin de discuter des points relatifs à l’Examen et adoption du procès verbal de l’assemblée générale du mercredi 20 décembre 2023, examen et adoption du projet de budget 2025, Examen et adoption du rapport d’activités 2024 , examen et adoption des comptes définitifs des exercices 2021 et 2022 et de questions diverses. Cette décision judiciaire renforce la légitimité d’Abdoulaye Sow à la tête de la CCIAD, tout en permettant la poursuite des activités institutionnelles conformément aux délais fixés.
Plainte dans l’affaire Aser-AEE Power
On va vers des rebondissements dans le contrat entre l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) et la société espagnole AEE Power qui a été cassée par l’Arcop. Lors de son passage en commission technique pour défendre le projet de Loi de finances rectificative (LFR), le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, révèle que son département a porté plainte via l’Agent judiciaire de l’État. Son propos est bien mentionné sur le rapport de la commission, dit-il. Les députés lui ont demandé pourquoi le ministère des Finances n’a pas saisi la justice alors que de faux documents ont été brandis. « Le ministre a informé que dans l’affaire AEE POWER, son département suit le dossier depuis le début du contentieux. Il a également précisé dans l’affaire AEE POWER que c’est le ministère des Finances et du Budget qui a saisi l’ARCOP, une fois qu’il a été informé de la situation et a également porté plainte via l’Agent judiciaire de l’État (AJE)», renseigne le document. Mieux, Cheikh Diba ajoute que la Direction générale des Impôts et Domaines (DGID) s’est saisie du dossier et a commandité un audit dont les résultats préliminaires sont en train d’être étudiés par son département.
Un Asp corrompu
Le Directeur général de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité, Seydina Oumar Touré, est sorti de sa réserve après qu’une vidéo virale circulant sur les réseaux sociaux montre un Assistant à la sécurité de proximité (ASP) remettre des documents à un conducteur moyennant de l'argent. Dans un communiqué, Seydina Oumar Touré explique que pour l'heure, le lieu et la date des faits incriminés restent à déterminer mais une enquête est ouverte par le service du contrôle interne de l'ASP pour élucider cette affaire. Il a également rappelé aux Asp l'obligation de respecter rigoureusement les règles d'éthique et de déontologie qui les régissent, précisant qu’à l'issue de l'enquête, les mesures appropriées seront prises par la Direction générale.
Rentrée des Cours et Tribunaux
Le chef de l’Etat présidera sa première cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux le jeudi 16 janvier 2025. La rencontre prévue à la Cour suprême marquera le début de l’année judiciaire 2025 sous le thème : « Droit de grève et préservation de l’ordre public ». Selon un communiqué du ministère de la Justice, elle se déroulera sous la présidence effective du chef de l’État, qui est également président du Conseil supérieur de la Magistrature. Cette rentrée solennelle, un moment clé pour le secteur judiciaire, est l’occasion de réunir les principaux acteurs de la justice autour d’un thème central, cette année, particulièrement pertinent dans le contexte des tensions sociopolitiques et des revendications sociales. Le thème choisi reflète l’équilibre délicat que les institutions doivent maintenir entre le respect des droits fondamentaux, tels que le droit de grève, et la nécessité de garantir l’ordre public. Cette cérémonie sera également une plateforme pour aborder les défis actuels du système judiciaire, renforcer l’indépendance de la magistrature et mettre en lumière les orientations stratégiques du secteur pour l’année à venir.
Messes de Noël
La Cathédrale Notre-Dame-des-Victoires de Dakar a accueilli mercredi plusieurs messes de Noël, après la messe de minuit la veille au soir. Ces messes de la Nativité célébrant, pour les chrétiens, la naissance de Jésus Christ constituent un moment fort de prière, de partage et de rédemption.
Affrontements entre agriculteurs et éleveurs à Nguékhokh
À quand la solution définitive pour résoudre les différends qui opposent agriculteurs et éleveurs du Sénégal ? Encore des affrontements ont été notés hier, entre les deux parties à Ndiogoye, dans la commune de Nguékhokh (département de Mbour). Un blessé aurait été enregistré au cours de cette bagarre. Selon Dakaractu, le président des éleveurs, Ismaïla Sow, serait dans la zone pour un retour au calme.
Les corps de deux filles retrouvés dans une fosse septique
Les éléments de la Brigade des Sapeurs-pompiers de Richard-Toll ont repêché, mardi, les corps sans vie de deux filles dans une fosse septique au quartier de Thiabakh, a-t-on appris auprès de la famille des victimes. Il s’agit de deux filles âgées de 3 ans portées disparues depuis dimanche soir vers 15 heures. C’est après des recherches menées avec nos voisins que nous avons pu les retrouver dans une fosse septique, juste devant notre domicile, a dit, à l’APS, Idrissa Diallo, l’oncle des victimes. La police et la Brigade des Sapeurs-pompiers de la ville de Richard-Toll, alertées, se sont dépêchées sur les lieux pour repêcher les corps. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de ce drame.
La Gendarmerie interpelle 24 individus
La légion de Gendarmerie de Dakar a mené une opération de sécurisation dans plusieurs localités. Elle s’inscrit dans le cadre de la protection des personnes et des biens. Les éléments des compagnies de Rufisque et de Keur Massar renforcées par la Légion de Gendarmerie et d'intervention (LGI) ont mené dans la nuit du 21 au 22 décembre 2024 des opérations qui ont permis l’immobilisation de 42 motos et de 27 véhicules pour diverses infractions. Les pandores ont également interpellé 24 individus et saisi un arsenal d’armes blanches composé de coupecoupe, couteaux, marteaux etc. Le haut commandement assure que ces opérations vont se poursuivre sur tout le territoire national pour mieux assurer la sécurité et la tranquillité des populations.
Deux opérateurs interpellés et 33 tonnes d’arachides saisies
Deux opérateurs ont été interpellés par la gendarmerie de Nguékhokh pour pratique de prix illicite sur les graines d'arachide et collecte d'arachide dans un lieu non agréé par l'État dans les villages de Keur Massouka et de Ndiarmew situés dans ladite commune. A Keur Massouka, 26 tonnes ont été saisies et 7 tonnes à Ndiarmew, soit au total 33 tonnes. Le chef du Service départemental de commerce de Mbour, Mamadou Lamine Ndiaye, explique que les deux lieux de collecte d'arachides ne sont pas agréés par l'État. A l’en croire, les opérateurs en question étaient en train de collecter des graines d'arachide à un prix qui était en deçà du prix homologué par l'État du Sénégal. Le prix plancher de l'arachide est à 305 F CFA. Or les opérateurs en question achetaient le kilo à 300 F CFA. Deux semaines plus tôt, ils avaient commencé à collecter l'arachide à 275 F CFA.
Mballo Dia Thiam éjecté de la FGTS/B
Le Bureau exécutif de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (Fgts/B) a saisi le ministre de la Santé, Ibrahima Sy, pour lui signifier que Mballo Dia Thiam, représentant moral du Sutsas, ne fait plus partie de leur centrale syndicale. La centrale a réagi ainsi après lecture de la lettre datée du 11 avril 2024, n°0025167 du 23 décembre 2024, que le ministre a adressée à Mballo Dia Thiam, SG du Sutsas, correspondance dans laquelle le destinataire est considéré comme étant SG de la FGTS-B. Moussa Sissokho Guèye qui se réclame patron de la Fgts/B dira à l’endroit du ministre de la Santé que le sieur Mballo Dia Thiam, représentant moral du Sutsas, ne fait plus partie de leur centrale syndicale le FGTS-B, suite aux décisions du 1er congrès extraordinaire de la FGTS-B, tenu le 09 mars 2024 à la salle des délibérations de l'hôtel de ville de Dakar, en présence d'un huissier de justice. Il ajoute que le congrès a vu la participation de tous les représentants des régions. Ce qui, signale-t-il, s'est soldé par l'élection de Moussa Sisssokho Guèye en qualité de Secrétaire général national de la FGTS/B, pour succéder à feu Sidiya Ndiaye. Pour preuve, le document spécifie que le Journal Officiel du 28 mars 2024 avait déjà intégré Aliou Faye, Sg du Syndicat Autonome des Travailleurs des Universités du Sénégal (Satus), syndicat affilié à la FGTS/B, comme membre du CESE.
GMS TV DISPONIBLE SUR LE CANAL 39 DE LA TNT
Installé à Ziguinchor, Gms est un groupe de presse composé d’une radio, d’un quotidien d’informations «Helloo» dont le premier numéro est paru le samedi, d’un site web et d’une télévision Gms Tv.
Installée à Ziguinchor, Gms Tv est désormais disponible sur le bouquet de la Tnt au niveau du canal 39. Il faut savoir que Gms est un groupe de presse composé d’une radio, d’un quotidien d’informations «Helloo» dont le premier numéro est paru le samedi, d’un site web et d’une télévision.
Le Groupe médias du sud est désormais inscrit sur le bouquet canal 39 de la Tnt. Le médium a été officiellement lancé le week-end dernier. Devant un parterre d’autorités locales et chefs de service, projet et programme. Avec ce cadeau de Noël pour la population de Ziguinchor, c’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour Gms, qui est la première télévision numérique de la Casamance. «Gms se veut un outil de rassemblement, un outil d’union des cœurs, de fraternité et de paix. Un creuset d’échange et de dialogue fertile déterminant pour le développement de cette belle Casamance qui, avec ses potentialités diverses et variées, n’attend que d’être la locomotive du développement de notre cher pays, le Sénégal», a déclaré le Président directeur de Gms, Alassane Sarr, à la cérémonie de lancement.
Le groupe de presse est composé d’une radio, d’un quotidien d’informations Helloo dont le premier numéro est paru le samedi, d’un site web et d’une télévision accessible désormais sur la Tnt. «Il s’agit là de supports dominants dans l’audiovisuel à l’heure actuelle. C’est un choix remarquable qui traduit de la part de ses initiateurs, un pari fort, un engagement puissant et pertinent en faveur d’un service public aussi vital que l’information et la communication», a dit le Préfet de Ziguinchor.
Pour Ahmed Tidiane Thiaw, le mérite des promoteurs de Gms Tv est énorme
«Tellement les enjeux du projet sont multiformes : création d’emplois décents dans le secteur de la presse, opportunités de formation ou de mise à niveau pour les jeunes qui s’intéressent aux métiers de l’information et de la communication à travers des outils professionnels de dernière génération, offres de visibilité large et juste sur les réalités territoriales de la Casamance à toutes les échelles d’audiences locale, régionale, sous régionale, nationale et internationale, contribution volontariste à l’éducation de masse, à la promotion des valeurs civiques et d’une conscience citoyenne avec des contenus d’éveil et de réveil choisis à dessein, soutien aux pouvoirs publics, notamment dans les domaines de la santé, du social, de la sécurité et de l’économie, entre autres, grâce à une offre de programmes appropriés sur les politiques nationales et territoriales en cours ou en perspective», a listé le Préfet de Ziguinchor. La cérémonie de lancement a été précédée d’un panel sur le rôle des médias dans la paix et le développement dans le contexte casamançais. Le prétexte a permis de revenir sur l’historique des médias dans la gestion de l’information pendant les années difficiles que la Casamance a connues, en partant des médias publics jusqu’à l’avènement des médias privés.
La télévision Gms Tv arrive sur le canal 39 de la Tnt à une période de post-conflit.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 26 DECEMBRE 2024
Walf Quotidien, Vox Populi, Le Soleil, Le Verdict News, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Le Quotidien, L'As Quotidien, Libération
LES COMPTES PUBLICS ET D’AUTRES SUJETS A LA UNE DE LA PRESSE
Les parutions de ce mardi traitent de la situation des comptes publics les promesses de modernisation de l’administration et de « l’offensive judiciaire » de l’ancien président Macky Sall.
La situation des comptes publics fait le menu de plusieurs quotidiens parvenus mardi à l’APS, en même temps que d’autres sujets comme les promesses de modernisation de l’administration et « l’offensive judiciaire » de l’ancien président Macky Sall.
« Réveillon avec la vérité ! », s’exclame le journal Le Quotidien au sujet du travail de certification des finances publiques confié à la Cour des comptes, à la suite des accusations de falsification des comptes publics émises par le nouveau pouvoir contre le précédent régime.
La Cour des comptes va finalement publier son rapport le 31 décembre, annonce Le Quotidien, selon lequel le document devait être disponible ce mardi 24 décembre, mais sa publication a été retardé à la demande du gouvernement, « pour ne pas ‘polluer’ la [déclaration de politique générale] » du Premier ministre, prévue le 27 décembre.
Le journal estime que la publication de ce Rapport sur l’exécution des lois de finances (RELF) 2023 « marquera un tournant majeur pour le régime actuel après les accusations de falsification des comptes publics » contre le régime du président Macky Sall.
Concernant le rapport d’exécution budgétaire au troisième trimestre 2024, le quotidien Les Echos fait état d’une « hausse de 94,7 milliards pour les salaires et les avantages ».
« Au 30 septembre 2024, avance-t-il, les ressources du budget général mobilisées s’élèvent à 2886,8 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution de 61% des prévisions de la Loi de finances initiale ».
Les charges financières de l’Etat en hausse de « 39,5% »
Le quotidien Les Echos ajoute que les ressources internes « ont été recouvrées à hauteur de 2781,95 milliards », les dépenses représentant « 4571,06 milliards des crédits ouverts, soit 81,80% ».
+ »Entre autres révélations, le rapport [en question] note que les ressources du budget général ont évolué à la hausse de 124,44 milliards. De même, les dépenses ont connu une hausse, notamment les dépenses de personnel qui ont évolué de 94,77 milliards », signale le quotidien L’info.
Les charges financières de la dette ont également « augmenté de 39,5%, soit 160,62 milliards de plus », poursuit le journal. « Quant au Fonds national de retraite (FNR), les signaux sont au vert, avec plus de cotisants et un solde positif de 23,6 milliards », rassure le journal.
Le quotidien Libération, dans le même esprit, fait état de « troublantes découvertes de la Cour des comptes » dans la comptabilisation des recettes issues des industries extractives, pour le compte de la gestion 2022.
« Une vraie nébuleuse règne autour des industries extractives », avec notamment « un écart de 148,406 milliards de FCFA [décelé] après le rapprochement entre les montants retracés et les déclarations des régies », écrit le journal.
Il s’y ajoute « une différence de 38,035 milliards de FCFA entre les montants liquidés et ceux déclarés et comptabilisés », mentionne Libération.
Enquête revient sur la déclaration de politique générale que le Premier ministre Ousmane Sonko doit prononcer vendredi. « Sonko face à lui-même », lit-on à la une du journal, selon lequel le « grand oral » du chef du gouvernement « intervient dans un contexte chargé d’attentes sur les plans national et international ».
+ »Un exercice oratoire redoutable », soutient Enquête, surtout que les « attentes sociales et économiques [sont] pressantes », de l’emploi à la fiscalité, en passant par la problématique de l’émigration irrégulière, selon le journal.
Mais il semble que ce ne sont pas là les seuls chantiers urgents du Premier ministre, dont l’ambition est de moderniser l’administration sénégalaise, comme rapporté par plusieurs journaux dont Walfquotidien.
« Sonko s’attaque au mammouth », titre ce journal à ce sujet. « A l’instar des régimes précédents, écrit-il, le Premier ministre a promis […] l’assainissement de l’administration générale dans les prochains mois ».
« Des choses à assainir dans l’administration »
Selon Walfquotidien, le chef du gouvernement a fait cette annonce « après avoir constaté des manquements dans son fonctionnement liés à un problème de formation à la base, de pratiques cantonales, etc. ».
« Vers un grand coup de balai », titre Source A. « Il faut que l’administration redevienne un outil au service du citoyen, redevienne une administration de développement. Elle ne l’est pas ou elle ne l’est pas suffisamment aujourd’hui », ajoute-t-il, citant le Premier ministre.
Dans cette optique, »plusieurs réformes devront être apportées dans la Fonction publique, comme la professionnalisation de la gestion des ressources humaines », a renchéri le ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public, dans des propos rapportés par le quotidien Le Soleil. Il estime qu' »il y a encore des choses à assainir », assurant que »ces grands chantiers seront bientôt engagés ».
Sud Quotidien ouvre sur l’annonce d’une plainte contre X de l’ancien président Macky Sall, en lien avec l’affaire du présumé relevé bancaire d’un milliard de dollars dont il serait le propriétaire. Ce document »a été partagé par les réseaux sociaux. Il est devenu viral ».
»Pour mettre fin à ce qu’il considère comme de ‘nombreuses manipulations et allégations farfelues’, il a décidé de porter l’affaire devant la justice », en portant plainte contre X pour faux et usage de faux et diffamation.
Les quotidiens Tribune et L’As s’intéressent aux préparatifs des fêtes de fin d’année. »L’extrême pauvreté des ménages gâche les fêtes », note le premier via sa manchette. »Entre éclat festif et inquiétudes économiques », affiche le deuxième quotidien cité.
Anticipation des locales
La rumeur selon laquelle le chef de l’Etat a saisi le Conseil constitutionnel pour voir dans quelle mesure il pourra anticiper les prochaines élections locales est totalement infondée. Une source anonyme approchée par L’As explique que le président de la République Bassirou Diomaye Faye a d’autres chats à fouetter que d’anticiper les locales. Selon elle, une anticipation des élections locales n’a même pas effleuré l’esprit de l’actuel locataire du Palais.
Cheikh Oumar Diagne : «les tirailleurs sont des traitres»
On peut le détester ou l’aimer, mais il faut reconnaître que Cheikh Oumar Diagne, Directeur des Moyens Généraux à la Présidence, a le courage de ses idées et n’a pas peur de la polémique. Après que son patron, le Président Bassirou Diomaye Faye, a mobilisé toute la nation sénégalaise pour rendre un hommage mérité aux tirailleurs sénégalais de «Thiaroye 44», Cheikh Oumar Diagne a accordé une interview à Fafa tv pour taxer ces valeureux guerriers de «traitres». Les Sénégalais aiment les tirailleurs parce qu’ils ne les connaissent pas. Les tirailleurs sont ceux qui étaient là pour combattre nos ancêtres, maltraiter les Sénégalais, se battre avec les villageois. Ils tuaient également les marabouts et les maîtres coraniques. Ils attaquaient aussi les résistants. Les tirailleurs sont des traitres. Je ne les adore pas. Selon moi, ils ne sont pas des héros. Et même si c’était le cas, je les considère comme des héros de la France. Ce ne sont pas des héros à nous. Dans tous les pays, on ne célèbre pas un traitre. En France, le maréchal Pétain a été condamné à mort parce que les Français estiment qu’il a collaboré avec les Allemands. Le maréchal Pétain est mort en prison en 1951…On ne peut rendre hommage à un collabo dans un pays», a-t-il dit.
Cheikh Bara Ndiaye recadre Cheikh Oumar Diagne
Aussitôt que la vidéo de Cheikh Oumar est devenue virale sur les réseaux sociaux, son camarade de la mouvance présidentielle, le député Cheikh Bara Ndiaye a fait une sortie sur sa page Facebook pour lui répondre. « En qualifiant les tirailleurs sénégalais de traîtres, le ministre COD (alors que le Pdt FAYE les glorifie), semble faire une mauvaise lecture du contexte et des hommes. En vérité, c'est le même corps qui est créé depuis le début du 19ème siècle. Mais ce ne sont pas les mêmes hommes. Des générations séparent ceux qui ont combattu nos résistants de ceux qui sont martyrs de Thiaroye. L’historiographie a déjà le problème et les débats scientifiques sont ouverts, entre sachants. Qualifier nos vaillants combattants de la 2ème guerre mondiale, martyrs de Thiaroye, de traîtres, me semble relever d'une confusion à ne pas entretenir», a écrit Cheikh Bara Ndiaye.
Exclusion de candidats aux concours d'excellence
Le ministre de l'Education nationale se veut formel sur l'affaire supposée d’exclusion d’enfants tardivement déclarés aux concours d'excellence. D'après Moustapha Guirassy, aucun candidat dont le dossier est conforme aux textes qui régissent les concours jusque-là n'a été exclu. Il souligne en effet que sur les dispositions en vigueur et mentionnées dans les arrêtés qui organisent les concours des écoles d'excellence, notamment le Lycée Scientifique d'Excellence de Diourbel (LSED), le Lycée d'excellence Mariama Bâ de Gorée (LEMBA) et le Collège DARA RAMA, il s'agit de jugements supplétifs d'état civil et non de déclarations tardives. « À cet effet, les jugements supplétifs acceptés sont les suivants : 2 ans au plus après la naissance pour le LSED et le LEMBA 5 ans au plus après la naissance pour le DARA RAMA », précise le ministre. Il rappelle que ces critères ont été établis dans un souci d'équité et d'égalité des chances pour garantir une évolution harmonieuse au sein des établissements d'excellence. « L'objectif principal est de maintenir des tranches d'âge homogènes parmi les élèves, particulièrement dans le contexte de l'internat », ajoute le ministre. Conscient des enjeux et des situations particulières que peuvent rencontrer certaines familles, le ministre de l'Éducation nationale informe que son département travaille actuellement avec des experts juridiques et des spécialistes de l'état civil pour proposer une révision des textes régissant ces concours. A l’en croire, l'objectif est d'adapter les dispositions en vigueur afin d'intégrer des cas spécifiques tels que les jugements d'adoption, les jugements de reconnaissance, les jugements de reconstitution d'acte.
L’Assemblée se prépare pour la DPG de Sonko
Les députés préparent la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko, prévue le 27 décembre 2024. Dans ce sens, El Malick Ndiaye a présidé une réunion avec l'administration et la sécurité de l’institution parlementaire. Selon un communiqué, au cours de cette réunion, le Président de l’Assemblée nationale a fait le point sur l’état d’avancement des préparatifs et a donné des instructions fermes pour assurer une organisation sans faille, en mettant l’accent sur les aspects organisationnels, logistiques et médiatiques. D’après le document, El Malick Ndiaye etles députés onttesté le nouveau système de vote électronique destiné à moderniser les procédures législatives. Selon le texte, ce système, qui remplace les méthodes traditionnelles de vote, permet une gestion plus rapide, transparente et sécurisée des scrutins. Le communiqué précise également qu’une simulation de séance plénière a été organisée pour familiariser les députés avec ce dispositif qui a été bien accueilli. Cette réforme, indique le document, vise à moderniser l’institution, à améliorer l’efficacité législative et à renforcer la transparence des processus décisionnels. Selon le communiqué, les équipes du cabinet du Premier ministre ont également participé à ce test technique et ont visité les différentes sections de l’hémicycle.
Une dame assène un tesson de bouteille à un flic
L’agent de police en service au commissariat du 4ème arrondissement de la médina, S. Diémé a traduit en justice la dame O. Niass pour violence et voie de fait. Cette dernière a poignardé le limier sur la main avec un tesson de bouteille. La mise en cause a été condamnée à un mois. S. Diémé agent de police en service au commissariat du 4e arrondissement de la Médina a eu une altercation avec l’amie d’un de ses collègues, O. Niass. En effet, celle-ci fréquente leur service. Elle a même eu un enfant hors mariage avec un de ses collègues. Vu que le commissaire a interdit à la mère célibataire d'entrer dans la chambre réservée à ses agents, S. Diémé a interdit à la concernée d’y accéder avant de la chasser des lieux. Furieuse, O. Niass l’a attaqué. A en croire le limier, la dame a cassé une bouteille de bière trouvée sur les lieux, avant de le poignarder à l’aide d’un des tessons. Une agression qui a coûté à la victime neuf points de suture. C’est ainsi que l’agent de la police, S. Diémé a porté plainte contre elle pour violence et voie de fait. Mais la mise en cause est sous le coup d’une autre plainte pour menace de mort au préjudice de la dame R Diallo. C’est dans ces circonstances qu’O Niass a été arrêtée, déférée au parquet puis incarcérée. Attraite hier devant la barre des flagrants délits de Dakar pour « menace de mort et violence et voie de fait », la prévenue nie tout en bloc. Les deux parties civiles n’ont pas comparu. Le maître des poursuites a requis l’application de la loi. La défense quant à elle, a plaidé la relaxe. Selon la robe noire, sa cliente a commencé à fréquenter le commissariat à l’âge de 13 ans. «Le policier a cassé la bouteille de bière avec laquelle elle était en train de se soûler pour faire croire au commissaire que la comparante l’a poignardé avec un tesson», a martelé le conseiller de la prévenue. Finalement, le juge a relaxé la prévenue du chef de menace de mort. Mais pour le délit de violence et voie de fait, elle a pris un mois assorti de sursis.
Jamra porte plainte
Les féministes qui ont décidé d’organiser une marche le 31 décembre ont du souci à se faire. Et pour cause, L’ONG Jamra et ses soutiens vont saisir le procureur de la République pour empêcher à ces belles dames de marcher nues dans les rues de Dakar. Dans la plainte, les signataires souhaitent vivement que les autorités étatiques et judiciaires s’opposent, par des mesures préventives fortes, à cette propagande malsaine, assortie d'une intention délibérée de fouler aux pieds nos bonnes mœurs, de pervertir le jeune public et désacraliser nos valeurs religieuses. Selon eux, cette bravade de ces féministes atypiques produit davantage d'impacts négatifs, désastreux et regrettables dans la société sénégalaise, au détriment surtout de la frange sociale la plus vulnérable, à savoir la jeunesse. Les signataires de cette plainte estiment ainsi devoir compter sur le sens aigu du procureur en ce qui concerne les valeurs de la République et la noblesse de notre patrimoine socioculturel de base «pour conjurer, en amont, ces manœuvres féministes perverses et obscènes, pour sauvegarder notre si précieuse stabilité sociale et nos valeurs socio-culturelles de base». Mame Mactar Guèye et Cie estiment aussi que cette sortie virulente de ces «féministes» défraie la chronique, «en raison ́notamment de l'impertinence des termes utilisés ("taatu neen") et de son anachronisme (le viol étant déjà criminalisé au Sénégal par la loi 2020-05 du 10 janvier 2020)», et qu’elle continue de susciter des vagues d'indignation dans «cette opinion sénégalaise, fière des nobles valeurs socioculturelles que lui ont généreusement léguées ses vaillants ancêtres, et les illustres figures religieuses qui reposent en terre sénégalaise».
Assemblées générales de la CCIAD
Les membres Titulaires et Suppléants de la Chambre de Commerce de l'industrie et d'Agriculture de Dakar (CCIAD) sont convoqués en Assemblée Générale le jeudi 26 décembre à 9h à la salle Mamadou Lamine NIANG. Dans une note envoyée aux membres du bureau le Président de la chambre de Commerce à l’Assemblée générale de la chambre consulaire le jeudi 27 décembre prochain. L’ordre du jour porte sur l’examen et l’adoption du procèsverbal de l'Assemblée Générale du mercredi 20 décembre 2023, l’examen et adoption du Projet de Budget 2025, examen et adoption du rapport d'activités 2024, examen et adoption des comptes définitifs des exercices 2020, 2021 et 2022, informations. Compte tenu de l'importance de l'ordre du jour, la présence de tous les membres est vivement souhaitée.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 24 DECEMBRE 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Verdict News, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Vox Populi, Libération, EnQuête, L’AS, L'Observateur
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KEEMTAAN Gi - «TAATI NÉEN»
Comment allez- vous chers lecteurs, en cette veille de Noël ? « Nàmmoon naalèen !!!» (J’avais votre nostalgie). Précision, je ne me trouvais nulle part ailleurs que dans ce charmant pays où il ne se passe rien d’intéressant. Rien ! Un temps fluctuant qui passe du chaud au froid et invitant certains soirs à de folles étreintes. Vous voulez un dessin ? De la chaleur, un temps frisquet et de la poussière. Le vilain Kàccoor, qui vous pourrit la vie par ses curieuses errances, a été terrassé par cette nocive poussière et contraint à se mettre au chaud par un temps où il ne fallait pas mettre le nez dehors. Rien de plus! De l’actualité dakaroise, rien à se mettre sous la dent. Si, si !!! Les foucades d’un maire de la capitale qui se croit encore au Far West, usant de discours virils pour faire garçon. Et quoi encore? Des juristes, jamais d’accord sur rien et discutant la plupart du temps du sexe des anges. En 2024, il se trouve également au pays de Senghor des gens qui se la jouent intellos et qui ignorent tout du mot « Centenaire ». Tant pis pour eux ! C’est dans cet environnement maussade que des personnes aux hormones déréglées veulent nous changer les couleurs de la vie à Galsen. Il faudra bien que ces messieurs qui se sont autoproclamés gardiens de nos mœurs si légères la ferment. Ce ne sont pas à eux de décider de notre quotidien surtout au moment où l’on s’apprête à vivre de belles folies féminines en cette fin d’année 2024.Vous savez tous ce que je pense de ces folles enragées aux agendas douteux et coachées par l’Occident. Le 31 décembre 2019 , l’ex- Chef s’était incliné avant que son Assemblée nationale — en particulier sa composante masculine — ne « s’émascule » et s’aplatisse devant des associations de défense des droits des femmes en votant le projet de loi criminalisant les actes de viol et de pédophilie. Depuis lors, celles qui se révèlent être les plus furieuses et qui se réclament d’un féminisme radical semblent avoir…le feu aux fesses. Ces dames nous promettent un spectacle inédit de « Taati néen ».Autant les laisser à leurs belles folies de singer l’Occident dans leurs délires. Que personne ne vienne s’opposer à leur extravagance, surtout au moment où l’on s’ennuie grave et dans un environnement économique morose. Croyez-nous, il n’y a rien de tel qu’un spectacle de meufs enragées et mal « entretenues » par des mecs à poil. Mais ce sera à vos risques et périls. Si vous rêviez d’appétissants popotins, vous seriez fort déçus. Joyeux Noël
*A Poil KACCOOR BI - LE TEMOIN
AFFAIRE DU «MILLIARD DE DOLLARS» MACKY PORTE PLAINTE POUR«FAUX ETUSAGEDE FAUX» ET «DIFFAMATION»
Le président Macky Sall a porté plainte contre X, ce lundi 23 décembre, devant le procureur de la République près le Tribunal de Grande instance hors classe de Dakar après la diffusion, mi-décembre sur les réseaux sociaux, de documents présentés comme des relevés bancaires lui attribuant un compte à la HSBC basé à Singapour d’un montant d’un milliard de dollars. Le premier pas d’une offensive judiciaire qu’il compte mener. « On vient siffler la fin de la récréation. Macky Sall est décidé à ne plus rien laisser passer » souligne un de ses avocats Me Antoine Vey à travers les colonnes de Jeune Afrique. Ces documents, largement partagés sur les réseaux sociaux, se sont avérés être des faux après des vérifications approfondies. Le quotidien Le Soleil, via son service de vérification, a sollicité HSBC Singapour pour clarifier la situation. La banque a formellement démenti l’authenticité des documents en déclarant: « Ce document n’est pas légitime. » Les incohérences relevées sont nombreuses : un IBAN commençant par « GB », suggérant un compte basé au Royaume-Uni et non à Singapour, ainsi qu’un code SWIFT inexistant. Ces anomalies ont renforcé la preuve d’une manipulation. L’avocat de Macky Sall, Me Antoine Vey, a précisé sur Jeune Afrique que cette plainte n’est qu’une première étape d’une stratégie plus large pour contrer la désinformation. «Macky Sall est décidé à ne plus rien laisser passer », a-t-il affirmé. Habitué des dossiers sensibles, MeVey est également connu pour avoir défendu des personnalités politiques de premier plan. Il fut notamment l’avocat de l’ancien président français Nicolas Sarkozy dans l’affaire dite du « téléphone Bismuth », où ce dernier a été condamné à un an de prison ferme. Malgré les preuves de falsification, ces documents ont enflammé les réseaux sociaux, suscitant des débats houleux.
L’ASSEMBLÉE NATIONALE PRÉPARE LA DPG DU VENDREDI
L’Assemblée nationale veut une réussite totale de la Déclaration de Politique générale du vendredi 27 décembre prochain. Ce lundi, le président de l’Assemblée nationale a déroulé une série d’activités pour une coordination parfaite. C’est ainsi que M. El Malick Ndiaye a présidé une réunion avec l’administration et la sécurité de l’institution parlementaire, en vue de préparer la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko, prévue le 27 décembre 2024. Au cours de cette réunion, selon les services de communication de la deuxième institution du pays, le Président El Malick Ndiaye a fait le point sur l’état d’avancement des préparatifs et a donné des instructions fermes pour assurer une organisation sans faille, en mettant l’accent sur les aspects organisationnels, logistiques et médiatiques. Le même jour, le Président et les députés ont testé le nouveau système de vote électronique, destiné à moderniser les procédures législatives. Ce système, qui remplace les méthodes traditionnelles de vote, selon la même note, permet une gestion plus rapide, transparente et sécurisée des scrutins. Une simulation de séance plénière a été organisée pour familiariser les députés avec ce dispositif, qui a été bien accueilli. Cette réforme vise à moderniser l’institution, à améliorer l’efficacité législative et à renforcer la transparence des processus décisionnels. Les équipes du cabinet du Premier ministre ont également participé à ce test technique et ont visité les différentes sections de l’hémicycle. Le Président a exhorté ses collaborateurs à travailler en étroite collaboration avec la Primature pour garantir le succès de l’événement sur le plan organisationnel.
CAMION-EPAVE 30 ANS DE STATIONNEMENT ILLÉGAL SUR LA VOIE PUBLIQUE
Le ministre de l’Intérieur Jean-Baptiste Tine et le ministre de la Justice Ousmane Diagne sont interpellés sur un fait surréaliste qui n’honore ni l’Etat de droit ni la gestion du cadre de vie. Tenez! Courant 1994 à l’époque du président Abdou Diouf, les éléments du commissariat de police de Thiaroye-gare avaient intercepté un camion bourré de marchandises frauduleuses. Une prise consécutive à un contrôle de routine. Depuis lors, c’est-à-dire 30 ans après, le camion « sous scellé » et devenu épave et reste toujours immobilisé sur la voie publique. Et illégalement devant le commissariat de police de Thiaroye-gare où la carcasse métallique entrave la circulation des personnes et des biens. Ce qui révolte les notables et riverains, c’est le fait que depuis 1994, les différents préfets, sous-préfets, commissaires de police et maires de Pikine ou de Thiaroye ne se sont jamais préoccupés de cette grosse épave. D’ailleurs lors du passage du président de la République Bassirou Diomaye Faye à Thiaroye-gare, les associations citoyennes voulaient lui faire visiter (en vain) ce camion-épave à l’immatriculation : LG 1638 A. Une ferraille qui symbolise le laxisme voire la paresse des autorités préfectorales et municipales de la banlieue dakaroise. Pourtant le commissaire de police pouvait saisir le procureur de la République pour l’enlèvement ou la destruction de l’épave. Ou alors le maire pour une mise en fourrière suivie de destruction à la demande de l’autorité territorialement compétente. Mais rien de tout cela !
CHAMBRE DE COMMERCE DE DAKAR LE PRÉSIDENT ABDEL KADER NDIAYE SONNE L’ALERTE
A la Chambre de Commerce, d’industrie, et d’agriculture de Dakar, les contestations fusent de partout sur la gestion de l’institution consulaire. Vice-président de la Chambre de Commerce, Abdel Kader Ndiaye sonne l’alerte en direction des autorités surtout dans la perspective de l’Assemblée générale de l’Institution le 26 décembre prochain. L’homme est connu et respecté dans les milieux économiques du pays « Je le dis haut et fort, au niveau de la Chambre de Commerce de Dakar, des manquements sont notés dans la tenue de la comptabilité financière. Figurez-vous j’ai interpellé un commissaire aux comptes de l’institution sur l’absence de comptabilité matière, les inventaires sur les immobilisations, les intérêts sur les dépôts à termes, l’incohérence entre les états financiers et le bilan et sur globalement la tenue des états financiers des exercices 2020, 2021 et 2022 et celui de 2023 exigible depuis le 30 avril 2024.Des mesures correctives urgentes s’imposent pour redresser la gestion comptable et financière de la Chambre avant d’envisager le vote du budget de 2025 » souligne le vice-président de la CCIAD. Abdel Kader Ndiaye précise à l’attention du ministre de l’Industrie et du Commerce qu’il ne sera pas possible de tenir l’AG de la CCIAD si des éléments de réponse probants ne sont pas apportés pour un climat d’apaisement évitant l’affrontement des clans. « Cela pose la sincérité des comptes et comme nous allons vers l’Ag du 26, les gens sont très agités, j’alerte l’autorité que cette situation ne se dégénère pas et que toute la confusion à travers la légalité et la transparence reviennent au sein de l’institution » ajoute le président Ndiaye.
NECROLOGIE DÉCES DU JOURNALISTE MASSAMBA SECK
La presse sénégalaise est en deuil. Le Témoin a appris le décès du journaliste conseiller en communication Massamba Seck, ce vendredi 20 décembre à Dakar. Il a été enterré le lendemain samedi 21décembre 2024 au cimetière de Yoff. Le doyen Massamba Seck a pratiquement déroulé sa carrière, après un diplôme universitaire obtenu en Belgique, dans pratiquement les ministères comme la Pêche et l’Energie. Il a pris sa retraite comme conseiller en communication de la Commission de régulation du secteur de l’énergie. Très peu connu de la dernière génération de journalistes, Massamba Seck continuait malgré sa retraite à participer aux activités du Collectif des journalistes économiques dont il était parmi les membres fondateurs. Une telle attitude fut saluée par le président du Cojes Dialigué Faye qui a rendu public l’information du décès du doyen. Massamba Seck a connu une brillante carrière, mais surtout il fut un homme ouvert, rigoureux et disponible à conseiller et à encadrer la jeune génération de journalistes. A son épouse et sa famille, le Témoin présente ses sincères condoléances à sa famille. Nos condoléances aussi au Dr Ndiaga Guèye, ancien directeur des Pêches et de l’Océanographie, un grand ami du défunt. Repose en paix grand Mass, celui qui m’appelait familièrement Karim
CEDEAO MALI, NIGER ET BURKINA REJETTENT LE DÉLAI DE RÉTRACTION DE SIX MOIS
Les régimes militaires du Mali, Niger et Burkina Faso ont rejeté dimanche le délai de rétraction de six mois accordé parla Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) avant leur retrait définitif, y voyant une «tentative de déstabilisation» extérieure, dans un communiqué. Les trois pays qui forment l’Alliance des Etats du Sahel (AES),tous gouvernés par des juntes hostiles à la France, ont annoncé en janvier leur volonté de quitter la Cedeao, une organisation rassemblant aujourd’hui 15 pays et qu’ils jugent instrumentalisée par l’ancienne puissance coloniale. Lors d’un sommet il y a une semaine à Abuja, l’organisation régionale a annoncé un délai de rétractation de six mois pour que les trois pays puissent revenir sur leur décision après la date de leur départ officiel, fin janvier 2025. Il s’agira d’une «période de transition» qui durera jusqu’au «29 juillet 2025», afin de «maintenir les portes de la Cedeao ouvertes» aux trois pays, selon le président de la Commission de la Cedeao. Mais selon le collège des chefs d’Etat de la confédération des Etats du Sahel, cette décision n’est «qu’une énième tentative qui permettrait à la junte française et à ses supplétifs de poursuivre la planification et la conduite des actions de déstabilisation contre l’AES». Il a dit que «cette décision unilatérale ne saurait lier les pays de l’AES
YOFF UN INCENDIE DÉVASTATEUR RAVAGE L’HYPERMARCHÉ EXCLUSIF DE YOFF
Un incendie spectaculaire a ravagé l’hypermarché Exclusif de Yoff dans la nuit du 22 au 23 décembre 2024. Selon des sources locales, un court-circuit serait à l’origine du sinistre, provoquant une épaisse fumée visible à des kilomètres alors que l’établissement était fermé. Selon DakarActu, le feu s’est rapidement propagé, impactant principalement le premier étage du magasin, emportant une grande quantité de marchandises et causant des pertes financières considérables. Bien que le rez-de-chaussée semble avoir été relativement épargné, l’étage supérieur a subi des dégâts majeurs. Les informations concernant l’ampleur exacte des pertes restent encore à confirmer. Les pompiers, mobilisés en nombre, ont déployé d’importants moyens pour maîtriser l’incendie, avec plus d’une dizaine de véhicules d’urgence sur place. Les employés, réunis sur les trottoirs, assistaient impuissants à la destruction de leur lieu de travail.