Le lycée Waoundé Ndiaye de Bakel, centre principal d’examen du Baccalauréat et les centres secondaires de Golmy et Diawara ont totalisé 120 admis sur 308 candidats, toutes séries confondues, soit 35,5% de réussite, a indiqué,, jeudi, le proviseur Augustin Ndécky.
"Ces résultats sont moins bons que l’année dernière", a soutenu le proviseur du lycée Waoundé Ndiaye.
"Il y a eu 68 admis en L2, 4 en S1, 18 en S2 et 30 en L1, soit un pourcentage de 33,50%", a détaillé M. Ndécky, regrettant que les résultats baissent d’année en année.
"Les résultats de cette année ne sont pas bons", a répété Augustin Ndécky qui dit ne pas pouvoir s’expliquer ces "mauvaises performances" encore moins établir "un lien avec les fuites enregistrées cette année au Bac".
LA CHRONIQUE DE RENÉ LAKE
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Y A-T-IL UN VOTE ANTI-MACKY QUI SE PRÉPARE?
EXCLUSIF SENEPLUS - Analyse des forces en présence pour les législatives à partir des sondages de SenePlus.com - LA CHRONIQUE DE RENÉ LAKE
Dans sa chronique, René Lake analyse plusieurs sondages de SenePlus.com qui donnent une indication intéressante sur les forces politiques en présence au Sénégal à quelques jours des életctions législatives du 30 juillet 2017.
Assistons-nous à l'émergence d'un mouveemnt anti-Macky qui pourrait se traduire par un vote de protestation à la fin du mois ? L'analyste René Lake tente une réponse à partir des sondages mais prévient que ses mesures de l'opinion ne sont représentatives que des Sénégalais de la diaspora et ceux du "grand pôle urbain de Dakar". Selon lui, cet échantillon représente environ un tiers de la population du pays. En clair, il est difficile de faire le moindre procnostic fiable du fait qu'il n'y a pas encore de moyens de mesurer avec précision l'opinion d'un bon deux-tiers de la popluation.
Mais attention, semble dire René Lake, l'avis, l'opinion, et les prises de postion des Sénégalais de la diaspora et de la région de Dakar est significatif parce qu'il représente en gros la tendence des classes moyennes, en particulier en zone urbaine. Et comme les classes moyennes jouent un rôle important dans la constrution d'une opinion nationale générale, il est important d'être attentif à la réalité de l'évolution de leurs intentions de vote.
Pour consulter tous les sondages de SenePlus.com, allez à la rubrique Baromètre (en haut de page, dans la fenêtre de menu) ou cliquez directement sur le lien suivant : http://www.seneplus.com/barom%C3%A8tres
EXCLUSIF SENEPLUS - Le candidat indépendant sillonne l'Amérique et le Canada dans le cadre de sa campagne électorale pour les législatives du 30 juillet 2017
SenePlus vous propose quelques extraits de la conférence que Dame Babou et sa suppléante Bintou Diallo ont organisé à Montréal le 2 juillet dernier dans la cadre de la campagne électorale pour les législatives.
Le candidate indépendant pour la diaspora de l'Amérique du Nord présente quelques point spécifiques de son programme.
UNE MÉPRISE MACRONIENNE ?
Ce que nous apprend le malthusianisme de Macron sur l'aliénation des élites africaines
Tout comme Nicolas Sarkozy lors du discours de Dakar, la déclaration d'Emmanuel Macron sur la démographie du continent et son enjeu «civilisationnel» a suscité un tollé au sein de l'opinion publique africaine. Une réaction émotionnelle amplifiée par les réseaux sociaux qui ne fait que peu de place aux arguments et dénote avec le silence coupable de l'élite politique et intellectuelle africaine. Immersion dans les enseignements d'une polémique qui met à nu l'aliénation de cette élite silencieuse.
«Quand des pays ont encore aujourd'hui 7 à 8 enfants par femme, vous pouvez décider d'y dépenser des milliards d'euros, vous ne stabiliserez rien». Cette phrase prononcée par Emmanuel Macron en marge du G20 a eu l'effet d'une bombe sur le continent. La virulence des réactions sur la toile africaine renseigne sur l'impact profond de ce qui a été quasi-unanimement considéré comme un outrage de la part du nouveau président français dont l'élection avait pourtant été accueillie comme une opportunité de rompre avec le logiciel obsolète de la «Françafrique» et de relancer les relations entre la France et le continent noir sur de nouvelles bases affranchies des boulets du passé.
Réplique anticipée
Les réactions, même les plus caricaturales appelant les Africains à redoubler de ferveur démographique, se sont donc multipliées sur la toile devant un silence assourdissant des élites politiques et intellectuelles du continent. Et là où un débat d'idées s'imposait, seule l'émotion a eu droit de cité... Seule la réponse anticipée d'une semaine, prémonitoire ou fortuite, du président guinéen et président en exerce de l'Union africaine a semblé braver le silence collectif des responsables africains et amener des arguments dans cette joute qui ne dit pas son nom.
«Quand vous parlez de démographie galopante, c'est du Malthusianisme, c'est contre l'Afrique. Aujourd'hui, les autres continents nous envient notre démographie, parce que ce sont des peuples vieillissants. Notre jeunesse est notre avantage. Donc, nous devons nous approprier notre propre langage en fonction de ce que nous voulons pour l'Afrique», arguait Alpha Condé quelques jours seulement en amont du G20.
La vérité des chiffres
Malthusianisme. Le mot est lâché et nous ramène deux siècles en arrière. Toutefois, au-delà du débat académique sur le bien-fondé de l'œuvre de Thomas Malthus, il convient de s'assurer de la véracité des chiffres avancés par le président français. La réponse est oui, mais pour un seul pays : le Niger avec 7,2 enfants par femme. Le nuancier africain en matière démographique va de cet extrême nigérien, généralisé par le propos du président français, à l'autre extrême représenté par l'île Maurice avec 1,4 enfant par femme et qui se situe en dessous même de la fécondité européenne. La moyenne africaine est de 4,2 enfants par femme, selon les chiffres annoncés mardi dernier à Londres, lors de la conférence internationale sur le contrôle des naissances, «Family Planning 2020».
Les chiffres établis, il faut revenir sur la tendance. La croissance démographique africaine reste la plus forte au monde, et au-delà des jugements de valeur et des fantasmes que cette donne peut susciter, il convient d'en appréhender les enjeux sans caricature. Mieux, il faut que les effets négatifs, autant que positifs -et ils existent- soient appréhendés et discutés par des experts. Que les conclusions de ces débats soient soumises aux dirigeants africains pour qu'en pleine souveraineté et surtout lucidité, ils statuent sur la question et, le cas échéant, mettent en œuvre les politiques qu'ils jugent appropriées en la matière. Aussi, qu'un chef d'Etat français leur grille la politesse qui plus est de manière caricaturale ne pouvait que jeter de l'huile sur le feu, encore vivace, de l'aliénation africaine envers l'ancienne puissance colonisatrice.
Sortir de l'aliénation
Toutefois, s'il y a des reproches au moins sur la forme à adresser au président français, il y a certainement des griefs à formuler à destination des chefs d'Etat africains et même à l'élite africaine dans son ensemble. Car, c'est d'abord l'absence quasi-totale de leurs arguments, de préférence communs, dans les débats actuels sur les enjeux fondamentaux du devenir africain qui laisse le vide dans lequel tout un chacun peut s'engouffrer. Pire, la France, ainsi que toutes les autres puissances ne peuvent sortir de l'ornière des relations archaïques avec le continent que si les Africains eux-mêmes rompent avec leur aliénation.
S'il y a un point sur lequel Emmanuel Macron a bien raison, c'est que l'Afrique a moins besoin des sempiternelles aides humanitaires économiques que de prendre son destin en main. Car seuls les Africains pourront jeter les bases d'un développement durable et inclusif de leur continent, qui fait de sa vitalité démographique un atout à faire valoir et non une matière à caricature. Certains commencent à montrer la voie, aux autres de suivre... C'est à ce prix que la France, tout comme les autres partenaires internationaux, publics et privés, pourra accompagner efficacement le développement du continent sans postures et pour un bénéfice partagé. Somme toute, le défi africain n'est pas civilisationnel. La civilisation africaine n'a pas besoin de preuves pour étayer sa richesse. Il s'agît bel et bien d'un défi politique et intellectuel qui met les élites africaines devant leurs responsabilités.
DÉCÈS DE BABACAR NDIAYE
Le panafricaniste, le banquier du monde s'en est allé. Décès ce matin à Dakar de l'ancien président de la Banque africaine de développement
SenePlus a appris à l'instant le décès ce matin du jeudi 13 juillet 2017 à Dakar autour de 5 heures de Babacar Ndiaye, l'ancien président de la Banque africaine de développement. Contacté par téléphone à Washington, René Lake l'un de ses plus porches amis a confirmé la nouvelle en indiquant que "l'Afrique vient de perdre non seulement un talent d'exception mais un panafricaniste jusqu'au bout des ongles".
"Je n'ai jamais rencontré dans ma vie une personne qui vivait dans sa chair et dans son quotidien social et professionnel le panafricanisme comme Babacar. Il ne faisait pas de théorie sur le panafricanisme, il n'en parlait même pas, il était, vivait, et respirait l'Afrique dans sa diversité. C'est un grand amoureux de l'Afrique que nous vevons de perdre", a précisé René Lake avec une très forte émotion.
UN PARCOURS EXEMPLAIRE AU SERVICE DE L'AFRIQUE
Babacar Ndiaye a joué un rôle important dans l’ouverture du capital de la BAD à des pays non Africains, ce qui a permis d’augmenter le capital de l’Institution à plus de 200%, le portant de 6.3 à 24 milliards de dollars US.
Il a aussi mis en œuvre plusieurs initiatives visant à réduire la pauvreté, à accompagner les femmes dans le processus de développement, à promouvoir la croissance en Afrique, à alléger l’endettement extérieur de Afrique, ainsi que d’autres mesures ayant pour but de favoriser l’intégration économique. Babacar NDIAYE est diplômé de l’Ecole Supérieure de Commerce (Toulouse), de l’Institut d’Etudes Politiques « Sciences Po Paris», du Centre d’Etudes Bancaires et Financières de la Caisse Centrale de Coopération, devenue la Caisse Française de Développement, et a obtenu le Diplôme d’Etat d’Expertise-Comptable (France).
Il est récipiendaire d’un doctorat Honoris Causa de la Clark Atlanta University et également de Lincoln University de Philadelphie Babacar Ndiaye est Ambassadeur Itinérant et Plénipotentiaire de la République du Sénégal. Il est membre de l’AFRICA FORUM : une organisation regroupant nombre d’anciens Chefs d’Etat Africains, de Gouvernements, ainsi que autres illustres Africans dirigeants d’institutions panafricaines et internationales. Babacar Ndiaye préside également plusieurs Conseils d’Administration et en plus d’être conseiller/consultant en investissements publics et privés. Babacar Ndiaye est le premier Président du Conseil d’Administration d’AFRIVAC : Une Fondation nouvellement créée pour la vaccination infantile en Afrique.
Président d’Honneur de la Banque Africaine de Développement (BAD), cette distinction lui fut conférée en 1995 par les Gouverneurs de l’Institution au terme de 30 années de carrière prestigieuse, dont les 10 dernières années passées comme Chef de l’Exécutif. Recruté en 1965 parmi les tout premiers cadres de l’institution, il gravit les échelons professionnels jusqu’au niveau de Chef de Département, en l’occurrence, comme Directeur des Finances ; avant d’être promu au rang de Vice-président chargé des Finances, puis élu Président en 1985.
Il fut réélu à l’unanimité en 1990 pour un second mandat achevé en 1995. Ses initiatives et réalisations sont multiples et diverses. D’une part elles ont porté sur le positionnement de la Banque au premier rang des institutions de financement du développement en Afrique et d’autre part, elles ont participé, du fait de leurs performances et réussites, à donner une image positive de l’Afrique. Babacar NDIAYE a été l’initiateur d’une série d’importantes mesures financières et opérationnelles en faveur du secteur privé africain dont, entre autres : la Table Ronde des Hommes d’affaires Africains ou African Business Round Table (ABR), la création de la Banque Africaine d’Import-export : AFREXIMBANK et l’établissement d’une Facilité Spéciale de financement au secteur privé africain (investisseurs et entrepreneurs) sans la garantie de leurs gouvernements. Babacar NDIAYE a été nommé en 1984 : Banker of the Year par la revue londonienne « International Financial Review » pour l’obtention de la notation AAA par Fitch et Moody’s, et AA+ par Standard and Poor’s, qui deux ans plus tard relèvera sa notation à AAA.
(Source Africava)
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ACCUEIL POPULAIRE POUR WADE À MBACKÉ ET À TOUBA
EXCLUSIF SENEPLUS - Deux vidéos de l'arrivée de l'ancien président
Regardez ces deux vidéos de SenPlus.com qui montrent l'accueil populaire qu'à recçu l'ancien président Abdoulaye Wade ce mercredi 12 juillet 2017 à Mbacké et à Touba.
AUDIO
L'OFFRE POLITIQUE RÉPOND-ELLE À LA DEMANDE DES SÉNÉGALAIS?
Ça chauffe déjà pour les législatives! Wade en hausse ou est-ce juste une cristallisation d'un sentiment anti-Macky? Les trois principales forces en présence? Les médias en ligne jouent-ils le jeu? Analyse de René Lake à "Regard de l'expert" de Sud FM
Quelles sont les chances des différentes forces en présence? Les mouvements citoyens vont-il réussir à se positionner sur le champ politique?
Abdoulaye Wade redevient-il le chef de l'opposition? Comment apprécier la couverture de la campagne pour les médias en particulier par les sites en ligne?
Toutes une série de questions sur la campagne des législatives que Baye Omar Gueye de Sud FM pose à René Lake, l'administrateur de SenePlus.com et AbidjanPlus.com dans le cadre de l'émission "Regard de l'expert".
Ecoutez l'interview.
DÉBUT DE CAMPAGNE DIFFICILE POUR LES WADE?
L'ex-première dame a été évacuée d’urgence à l’hôpital Principal de Dakar
Il paraît que le retour de Me Wade ne soit pas du tout favorable ni à son épouse, ni pour lui même en personne. Depuis que le pape du Sopi a foulé le sol du Sénégal, les incidents se multiplient. Et hier, c’est l’ancienne première dame qui a été évacuée d’urgence à l’hôpital principal de Dakar.
Venue soutenir son mari pour les besoins de la campagne électorale des législatives du 30 juillet, d’après Actu sen, Mme Viviane Wade a été aperçue aux urgences de l’hôpital principal de Dakar.
Suivant la même source, la douce moitié de Wade avait vraiment l’air de souffrir vue que quand elle empruntait les escaliers, elle le faisait difficilement et l’un de ses membres supérieurs était maintenu à une certaine hauteur. Viviane Wade a été transportée à bord d’un véhicule 4X4, hier , vers 17 heures en direction de l’hôpital.
Ainsi, une fois à l’hôpital, elle s’est dirigée vers les Services orthopédiques de ladite structure sanitaire. Heureusement, qu’après 45 minutes l’ex-Première Dame du Sénégal est retournée chez elle aux côtés de la tête de la liste de la Coalition Gagnante “Wattù Senegaal”.
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"JE REGRETTE D'AVOIR FAIT PARTIR MON EX FIANCEE EN FRANCE"
Le TalkShow C'Midi sur RTI 1 avec Caroline Dasylva et ses chroniqueurs reçoit M.josé Abel GUEDE, Marin Marchand qui est au au chomage depuis des années et travaille aujourd'hui dans sa propre plantation.Dans ce numéro il parle de sa vie, ses regrets et son histoire avec son ex fiancée.
L'ESSENTIEL MAG
Le premier numéro de votre magazine numérique disponible et téléchargeable gratuitement
Le paysage médiatique sénégalais s'enrichit d'une nouvelle publication. Il s'agit de L'Essentiel Mag, un hebdomadaire numérique d'informations générales qui vient compléter le site d'information www.lessentiel.sn mis en ligne depuis quelques mois.