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1 décembre 2024
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LE CHAOS DE LA DISTRIBUTION DES CARTES
EXCLUSIF SENEPLUS - Comment va-t-on voter dimanche? Où sont passées les réformes constitutionnelles? Macky peut-il rester chef de parti? La justice est-elle indépendante? De la cohabition après le 30 juillet? Ismael Madior Fall à SANS DÉTOUR
Le Professeur Ismaïla Madior Fall, ministre conseiller du président de la république est l'invité de la grane émission de télé SANS DÉTOUR. Au menu du débat: le processus électoral en vue des législatives de 30 juillet, la pièce d'identité requise pour l'exercice du vote, les réformes constitutionnelles sous le magistère de Macky Sall…
Sur le plateau de Sans Détour, le Pr. Ismaïla Madior Fall explique l'unique raison pour laquelle, il a accepté de travailler avec le président Sall.
Nous rappelons que ce numéro de Sans Détour a été enregistré quelques jours avant que le président ne prenne le décret pour autoriser le vote avec des pièces d'identités autres que la carte d'identité biométrique de la CEDEAO.
Président de l'initiative pour la transparence dans les industries extractives, le professeur Fall répond également aux questions relatives à ce secteur. Face au présentateur de l'émission Momar Seyni Ndiaye et à deux éditorialistes aguerris, Dié Maty Fall et Godlove Kamwa, le juriste se prête sans détour à l'exercice.
Regardez la version intégrale de l'émission !
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IBAGHINO HANS PETER DIOP, UN CHORÉGRAPHE GABONAIS SORTI DE L’ÉCOLE DE TOUBAB DIALAW
Abidjan (Côte d’Ivoire), 25 juil (APS) – Le chorégraphe-danseur Gabonais Ibaghino Hans Peter Diop qui participe aux 8èmes Jeux de la Francophonie, à Abidjan (Côte d’Ivoire), est un pur produit de l’Ecole des sables de Toubab Dialaw pour avoir tout appris dans cet espace fondé par la chorégraphe Sénégalaise Germaine Acogny.
"J’ai découvert la danse contemporaine à l’école des Sables de Germaine Acogny. J’y ai aussi amélioré ma danse africaine traditionnelle avec maman Germaine et Patrick Acogny", a fait savoir le chorégraphe né au Gabon il y a 30 ans.
Ibagnino Hans Peter Diop revendique d’ailleurs son appartenance à cette école où il a effectué, à partir de 2011, plusieurs stages avant d’intégrer sa compagnie dénommée "Jant Bi".
"Il faut plutôt me demander ce que l’école des sables ne m’a pas donné ? je suis un pur produit de cette école, dans mon écriture chorégraphique, dans ma façon de danser, de construire et de déconstruire. Je crois que j’ai tout appris de là-bas, je leur dois tout", a souligné l’artiste interrogé par l’APS après sa prestation au Palais de la culture de Treichville.
Ibaghino Hans Peter Diop a commencé par la danse amateur hip hop dans les années 2000 après un cursus scolaire au collège Sacré-cœur de Dakar et à l’Université du Sahel à Mermoz.
Grâce à l’école des sables de Toubab Dialaw, l’artiste a eu "plusieurs opportunités" et a effectivement participé à de nombreux projets dont celui avec le chorégraphe sud-africaine Robyn Orlin
Le danseur qui a passé 17 ans de sa vie au Sénégal, tient à rappeler ses origines sénégalaises par le biais de son grand-père.
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, OUMOU WANE
Y-EN-AVAIT-MARRE, MAIS MAINTENANT? QUE DITES-VOUS À CETTE JEUNESSE?
Oui, je le dis ici, par crainte d’investir sa jeunesse, Macky Sall s’est retrouvé cerné de vieux arbres secs à la sève aride. Mais pourquoi donc Macky n’écoute t’il pas et pourquoi fait-il sciemment les mauvais choix?
A chaque jour suffit sa peine dirait-on ! Notre pays est en deuil perpétuel, tant le flot de catastrophes s’y succède sans répit ! Accidents de la route, incendies, assassinats, flots de sang et d’horreurs en veux-tu en voilà ! Je vous épargne les affaires coutumières, le manque d’eau, les maisons démolies, les scandales quotidiens, les fuites au Bac, tout ce qui partout ailleurs constituerait un choc national et ferait tomber des têtes en cascade et qui, ici, glisse sur nos consciences et passe comme une lettre à la poste.
Clou du spectacle pathétique de nos traumatismes nationaux, voici le cirque des élections législatives du 30 juillet ! A 7 jours de se rendre aux urnes, notre jeune démocratie, souvent citée en exemple, se retrouve, avec pas loin de la moitié de ses concitoyens qui n’ont pas encore leurs cartes d’électeurs en main ! Autant de compatriotes à part entière qui sont en quelque sorte et de manière subliminale, invités à faire valoir leurs droits dans la rue à défaut d’exercer leur citoyenneté dans les urnes comme tout un chacun !
Bizarre, vous avez dit bizarre ? Pourquoi bidouiller des solutions dignes des pays les plus glaçants d’Afrique, au risque d’enflammer une jeunesse qui pourtant se rêve citoyenne, alors que la solution existe et que toutes les cartes sont là pour distribuer un jeu équitable et inclusif qui donne les mêmes chances à tous.
Comment sortir de cette crise ?
La solution à la crise c’est la représentativité ! Chaque courant, chaque tendance, chaque personnalité marquante doit jouer son rôle, y-compris, n’en déplaise à quelques nihilistes phobiques de la vérité, celui qui est redevenu le maitre du jeu national, comme le père, le patriarche, le diable pour certains mais le messie pour d’autres. Celui-là même qui enflamme toutes les rues du pays. Il est le seul capable de négocier avec le régime pour éviter le forceps regrettable ! A l’évidence, le « vieux » Wade doit être associé à la solution, à condition toutefois, qu’il ne se pose plus en adversaire automatique du système ! Le temps est court désormais et Macky doit s’assoir avec le chef de l’opposition de fait, son père, qu’il l’admette ou non !
Pourquoi cette crise ?
Souvenons-nous, notre jeunesse, qui court aujourd’hui le marathon derrière Wade, c’est la même qui était mobilisée avec Y-en-marre en 2012 pour porter Macky au pinacle ! Elle est impulsive, dynamique, solaire et toujours aussi cohérente avec elle-même dans ses requêtes de rupture ! Ses aspirations restent intactes dirons-nous !
Bien sûr la grande majorité de la société civile qui avait participé aux assises nationales a combattu le « Pape du Sopi » pour le faire battre en 2012 et rechigne aujourd’hui, après cinq ans d‘exercice du pouvoir à remonter au créneau pour parler à cette jeunesse qu’elle avait su galvaniser ! Mais où êtes-vous Messieurs ? Latif Coulibaly, jules Diop, Aziz Diop, Penda Mbow et tant d’autres… Y-en-avait-Marre, mais maintenant ? Que dites-vous à cette jeunesse ? Elle ne vous entend plus ! Seriez-vous déçus aussi ? Non ? Alors, allez défendre le bilan de Macky Sall ! Et lorsque je dis défendre son bilan, ce n’est pas le faire à demi-mot, à moitié mort, ni à petits coups d’éclat, comme celui-là, castagné à Grand Yoff le temps d’un crépuscule !
Oui, je le dis ici, par crainte d’investir sa jeunesse, Macky Sall s’est retrouvé cerné de vieux arbres secs à la sève aride. Mais pourquoi donc Macky n’écoute t’il pas et pourquoi fait-il sciemment les mauvais choix ? Ce n’est pas faute de l’avoir alerté depuis deux ans mais lorsqu’on lui dit ce qu’il ne veut pas entendre il ferme sa porte et écoute ses intimes fossoyeurs ! Pour parler franchement, qu’a t’il à faire avec des Niasse et Tanor à la place des Khalifa et Malick Gackou ? Que met-il nos palais à la disposition de Abdou Diouf ? Sauf le respect qu’on lui doit, la majorité des contribuables sénégalais est-elle d’accord pour payer les frais d’Abdou Diouf dans nos palais, alors que Wade en est réduit à occuper la villa d’un de ses anciens ministres ? La République n’a-t-elle pas l’obligation d’un traitement égal pour ses anciens présidents !
Mais revenons à Macky ! Il a écarté de son environnement tous ceux qui ont sué sang et eau pour qu’il s’installe au palais ! Où sont ils aujourd’hui ? Où êtes-vous Messieurs-Dames ? Avez vous laissé place libre à sa nouvelle génération du concret, incapable et inaudible et annonciatrice de sa déchéance ? Macky hélas aujourd’hui n’a plus aucun stratège autour de lui ! Sa bunkerisation a été savamment organisée par de vrais analphabètes et par ses nouveaux amis que j’appelle sa génération du concret ! Oui, ses nouveaux faux amis qui l’ont coupé des liens du peuple qui l’a élu, en balayant toutes les têtes pensantes qui ont contribué à sa victoire en 2012 !
Le voilà seul devant l’histoire comme César pour se sortir de ce labyrinthe des législatives de ce 30 juillet 2017 ! Deux choses l’une ! Ou bien ces élections législatives du 30 juillet ne seront matériellement pas possibles car pour qu’une élection soit valide, il faut que tous les citoyens inscrits s’expriment dans les urnes ! Ou bien alors, les inscrits, qui sont plus de 6 millions, devront récupérer pour la plupart leur carte dans les bureaux de vote. Or, si cette idée est belle sur le papier, elle est porteuse de dangers ! Vu la piètre qualité de notre logistique, que se passera t’il si les citoyens se présentent, le sang brulant et leurs cartes d’identité absentes du centre de vote ? L’un dans l’autre, la sécurité devra être au rendez-vous pour éviter des mouvements regrettables car si les sénégalais se plaignent peu, nous savons que lorsqu’ils se rebellent ils deviennent jusqu’aux boutistes !
Heureusement pour éviter les troubles à l’ordre public et autres états d’urgence, Macky peut compter sur son PM, Abdallah Dionne qui lui est bien à la hauteur des espoirs de nos concitoyens, grâce à sa foi, sa crédibilité et son entrain ! Excellent directeur de campagne, la surprise du chef pour le moins !
Alors Wade, Khalifa, Macky… Pour calmer les esprits et apaiser tout ce beau monde, projetons-nous au-delà des législatives, jusqu’aux futures élections présidentielles. Avec la montée des réseaux sociaux et notre démographie galopante, il y a fort à parier que le prochain président ou la prochaine présidente du Sénégal, n’a pas encore 50 ans à ce jour ! Donc vraiment il n’y a pas de quoi se déchirer ni vendanger notre pays pour ne récolter une fois de plus que pouvoir absolu et promesses déçues.
Ce jeune magistrat, né il y a près d’une quarantaine d’an- nées à Khombole, une localité située dans le département de Thiès, s'est révélé au grand pu- blic avec l'affaire Karim Wade. Tony, comme l’appellent ses intimes, a obtenu son Brevet de fin d’ études moyens (BFEM) au lycée Malick Sy de Thiès.
Il poursuit ses études au lycée Blaise Diagne de Dakar où il décroche le Bac- calauréat, avant de s’inscrire à la faculté de Droit de l’Uni- versité Cheikh Anta Diop de Dakar. La maîtrise en poche, l’étudiant passe le concours de l’ École nationale d’ adminis- tration (ENA), un succès qui lui ouvre les portes de la ma- gistrature en 2000.
Antoine Diome est alors af- fecté au parquet de Diourbel, puis il est muté comme subs- titut général près le parquet général de la Cour d’appel de Dakar. De substitut général, il passe délégué du procureur du tribunal départemental de Gué- diawaye, avant de se retrouver comme second de Alioune Ndao au niveau de la Crei. Durant la gestion de l'affaire Karim Waden c'est lui qui a débusqué les comptes de ce dernier à Monaco, son patri- moine en France ou encore ses assurances au Luxembourg.
"C'est lui qui a mis pratique- ment à nu la chaîne de trafic mis en place par Karim Wade et sa bande". Cet homme à la fois brillant, comptent et élo- quent est un homme dont le talent est reconnu par ses pairs. «Éloquence et pertinence» sont les deux qualités qui re- viennent le plus, le concernant.
D’ailleurs, quand il représen- tait le parquet général en Cours d’assises, certains avocats le redoutaient. «J’aurais préféré avoir un autre parquetier en face car, lui, il dissèque tous les points de droit», aimaient dire les conseils dont les argu- ments de défense de leurs clients n'étaient pas toujours solides.
Aujourd'hui comme hier, Antoine Diome fait la fierté de l’un de ses anciens professeurs à l’Ena. Le juge Amadou Baal, pour ne pas le nommer, n’avait pas hésité à décerner un satis- fecit à son ancien élève et jeune collègue.
Après avoir re- cueilli le réquisitoire de An- toine Diome, lors d’une ses- sion de la Cour d’ assises de Dakar, le président Baal, di- recteur de cabinet de la Garde des Sceaux Aminata Touré, avait lancé à l’endroit du jeune magistrat : ‘’ Aujourd’ hui je peux dire que la relève est assurée, car l’élève a surpassé le maître’’.
Devenu agent judiciaire de l'Etat, Antoine, reste le magis- trat courtois connu et respecté par ses pairs.
LA CHRONIQUE DE RENÉ LAKE
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BBY VA T-ELLE GAGNER ET PERDRE?
EXCLUSIF SENEPLUS - Quel est le vrai enjeu des élections législatives de dimanche? Va t-on vers une cohabitation? La campagne pour la présidentielle de 2019 commence t-elle le 31 juillet? LA CHRONIQUE DE RENÉ LAKE
L'enjeu des législatives du 30 juillet ne tourne pas autour d'une éventuelle cohabitation, qui semble peu probable, mais plutôt autour du score à l'échelle nationale de BBY, parce que c'est cela qui va êttre déterminant pour les élections présidentielles de 2019.
Ecoutez l'analyse de René Lake.
KAFFRINE : DES VICTIMES D'INONDATIONS MENACENT DE BOYCOTTER LES ELECTIONS
Des populations de la commune de Kaffrine (centre) ont menacé, lundi, de s’abstenir aux élections législatives du 30 juillet prochain, du fait du retard noté dans la résolution des problèmes liés aux inondations. ‘’Nous n’allons pas voter pour des gens qui ne sont pas capables de défendre les problèmes de Kaffrine. Nous allons nous abstenir de voter durant ce scrutin législatif’’, a averti lors d’un point de presse Ibrahima Séne, porte-parole des populations des quartiers Kaffrine 2 sud et Diameguene centre. Cette rencontre avec les journalistes s’est tenue sur un site de réceptacle des eaux pluviales, de façon à mettre en évidence les risques d’inondation dans les deux quartiers.
‘’Et ce boycott des élections prochaines législatives, sera une première action. Si jamais rien n’est fait après ces joutes, nous allons passer à la vitesse supérieure afin de pousser les autorités à parler de ces problèmes d’inondation qui perdurent à Kaffrine’’, a menacé M. Sène. Il a souligné que les populations des deux quartiers demandent aux autorités étatiques de ’’faire tout ce qui est possible pour éradiquer les problèmes des inondations’’ à Kaffrine’’.
Pour lui, la meilleure solution pour minimiser ces risques d’inondation à Kaffrine, c’est de faire en sorte que des canalisations soient construites dans la ville, pour permettre l’évacuation des eaux de ruissellement. "Il nous faut des canalisations. Nous voulons que des solutions durables soient envisagées par le gouvernement, car, chaque année, nos bagages, nos vivres, nos bêtes et nos maisons sont emportés par les eaux", a-t-il plaidé.
BARTHELEMY DIAS PARLE D'UNE TENTATIVE DE FRAUDE ELECTORALE
Affaire des jeunes interpellés avec 1000 cartes biométriques
Suite à la sortie de la sous-préfète des Almadies sur l’interpellation des deux jeunes, vendredi dernier, par des membres de la coalition Mankoo Taxawu Sénégal, en possession de 1000 cartes d’identité biométriques. La réplique de Mankoo Taxawu Senegaal ne s’est pas fait attendre.
Affaire des jeunes interpellés avec 1000 cartes biométriques : Barthélemy Dias parle d’une tentative de fraude électorale
Revenant sur l’affaire de ces deux jeunes retrouvés vendredi dernier par des membres de la coalition Mankoo Taxawu Senegaal en possession d’un lot de 1000 cartes biométriques, Bamba Fall a vivement condamné leur libération. « Si seulement il était président de commission à Mermoz, il allait distribuer les cartes là-bas, mais pas à Fass qui n’est pas sa commune, ni son arrondissement », a répliqué le maire au sous-préfet des Almadies.
Très en verve, Bamba Fall de solder ses comptes avec Khadidiatou Sène Traoré. « La sous-préfète nous a tous déçus. Car, il y a des propos mensongers qu’une autorité ne peut pas tenir. Pour être président de commission, il faut au moins du caractère. Mais vous trouvez normal qu’un jeune qui a échoué au Bfem, soit président de commission. D’ailleurs lors de l’interrogatoire, ils ont avoué être en complicité avec la sous-préfète et que l’un d’entre eux est le neveu d’El Hadji Kassé de la Présidence », a-t-il affirmé.
Par ailleurs, le maire de la commune Mermoz/ Sacré-Cœur, Barthelemy Dias a répondu aux propos de Mme la sous-préfète des Almadies.
« Il semble que Mme la sous-préfète soit ici pour une mission bien déterminée. Et je crois qu’elle est complice d’une tentative de fraude électorale. Si elle n’a pas la dignité de démissionner, une administration sérieuse devrait la relever de ses fonctions.
L’article R.51 du décret n° 2017-170 du 27 janvier 2017 portant partie règlementaire du code électoral stipule : « sous la supervision et le contrôle de la CENA, le président de la commission de distribution des cartes d’électeurs assure la conservation et la garde desdites cartes pendant toute la période de distribution. A la fin de chaque semaine, il rend compte avec précision, à la Cena et à l’autorité qui l’a nommé, du déroulement de de la distribution. Il les informe sans délai de tout incident affectant la distribution.
Les cartes d’électeur à retirer doivent se trouver dans des lieux sécurisés ; des malles munies de cadenas de sécurité doivent leur servir de rejetable. Elles doivent y être classées et n’être ouvertes ou fermées qu’avec la présence obligatoire de la Cena. Les locaux dans lesquels ces cartes sont conservées doivent répondre à toutes les conditions de sécurité requises ».
"Je crois que la loi est claire et elle dément Mme la sous-préfète. C’est la raison pour laquelle je l’invite à se taire. Il y a une vaste opération orchestrée par les hautes autorités de ce pays qui cible certaines communes dont celle de Mermoz Sacré-Cœur, parce que le maire s’appelle Barthélemy Dias et il faut chercher à l’humilier", a soutenu M. Dias.
Dur d’être client des banques en ces temps où les «manipulations» sur l’existence de vrais faux billets sont dénoncées par la Bceao dans un communiqué, avec des agences qui avouent ne pas disposer de détecteur de faux billets. Mais entre les fantasmes et la réalité, la vérité n’est jamais loin. Ci-dessous, l’histoire d’un vrai client de la Société générale de banques au Sénégal (Sgbs) à qui une caissière en chair et en os a remis un vrai faux billet faufilé entre plusieurs liasses…
A quel billet de dix mille francs Cfa se fier ?
La situation n’est pas alarmante à ce sujet mais elle requiert désormais une autre attention des autorités en charge du contrôle de la qualité de la masse monétaire en circulation. Nouvel Hebdo a eu accès à un cas concret qui mérite plus que de simples déclarations de presse.
Le mardi 4 juillet 2017 dernier, un client franco-sénégalais de la Société générale de banques au Sénégal (Sgbs), en vacances à Dakar, fait un retrait de 20 millions de francs Cfa à l’agence située entre Sacré-Cœur 2 et Sacré-Cœur 3.
Le lendemain, il se rend à la Bicis Place de l’Indépendance pour y déposer le même paquet de billets. Au cours de la vérification, un des billets de la liasse est rejeté par le détecteur de billets : c’est un faux. Le reste de la somme mise en dépôt est encaissée par l’agent de la banque.
Le surlendemain, soit jeudi 6 juillet, le client retourne à l’agence de la Sgbs pour faire une réclamation auprès du chef d’agence. Ce dernier lui présente ses excuses, certes, reconnaît notre source. Mais cela s’arrête là.
«Il ne m’a fait aucune proposition de remboursement.» On passe… Et afin que le faux billet ne fasse plus le malheur d’un autre usager, le client dit avoir fortement insisté pour sa destruction séance tenante, ce qui serait une règle écrite que le banquier ne peut ignorer, se justifie-t-il. Pour toute réponse, le chef d’agence estampille un «Faux» sur la coupure, puis lui remet un exemplaire photocopié… Un geste que les ultras de la billetophilie auraient certainement peu apprécié.
Pour les besoins d’une autre opération, notre fameux client retourne à la même agence de la Sgbs le mercredi 12 juillet. Il refait un retrait de 2,2 millions de francs Cfa. «La caissière m’a remis la somme sans passer par le processus de détection de faux billets éventuellement enfouis entre les liasses», explique-t-il.
Ce procédé pose problème. Il pénalise gravement les clients et eux seuls: autant la banque passe systématiquement au crible les billets qui lui sont versés, autant elle se donne le droit de ne pas s’entourer de ce même principe de précaution lorsque c’est elle qui libère des liasses au profit de ses clients. « Les banquiers se protègent bien, mais ils n’en font pas de même avec leurs clients », constate notre interlocuteur. A juste raison d’ailleurs.
Car, dès que les 2,2 millions de francs Cfa lui sont remis, il insiste pour qu’ils soient passés au détecteur. Mais la caissière lui rétorque: «l’agence n’en est pas équipée, monsieur. » Peu satisfait par cette réplique, le client revient à la charge.
«Madame, et s’il y avait encore des faux billets dans la somme que vous venez de me remettre, on ferait quoi ? ». Elle ne rétracte pas : «(encore une fois, monsieur), nous n’avons pas de détecteur ici. Allez voir le chef d’agence.»
Ce dernier, interpellé dans son bureau, tente de rassurer son client: «ce sont des billets qui nous viennent exclusivement de la Banque centrale (Bceao). Donc s’il y a des faux billets, la responsabilité leur incombe exclusivement.» Fermez le ban !
La Bceao : «c’est compliqué ! »
Le jeudi 13 juillet, nous sommes entrés en contact avec la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest. En lieu et place du service de communication réclamé, c’est une dame des «services généraux» qui nous sert d’interlocutrice. Nos préoccupations lui sont exposées en détail. «Comment se fait-il qu’une banque puisse remettre des faux billets à un client ? »
De manière lapidaire, elle répond: «c’est compliqué, ce que vous me racontez là. Normalement, la banque doit disposer d’un appareil de détection.» Elle n’en dira pas plus, sa gêne étant nettement perceptible au bout du fil.
Dans la foulée, nous tentons de joindre la Bicis de l’avenue Senghor. Sans succès en dépit de plusieurs tentatives avec des numéros de téléphone dont l’un nous a été communiqué par un agent de la banque.
DEMOLITION DE LA CITE TOBAGO
Macky Sall restitue cet après-midi, 366 titres fonciers aux victimes
Ouf de soulagement pour les victimes de la Cité Togago. Après plus deux de «souffrance », elles vont être «recasées ». Le Président Macky Sall a pris un décret leur attribuant deux Titres foncier (TF) à Ngor et dans la zone de Malika. Les 336 victimes recevront aujourd’hui, leur TF à titre symbolique, au Palais de la République, des mains du chef de l’Etat.
Les victimes seront représentées par un comité restreint au Palais, à 16 heures, selon un communiqué de la présidence de la République. La rencontre d’aujourd’hui, est la concrétisation d’une promesse du chef de l’Etat. Car, le 26 avril dernier, le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne avait promis un site de recasement aux victimes, en présence du médiateur, Pape Ibrahima Diagne, Grand Serigne de Dakar.
Pour rappel, le 4 juin 2015, le Président Macky Sall avait ordonné la démolition de maisons à la Cité Tobago à cause de leur proximité avec la zone aéroportuaire. Des sanctions ont également été prises contre les responsables de ces constructions anarchiques.
PAR ADAMA GAYE
POURQUOI JE VOTE WADE, DIMANCHE
Malgré ses fautes de gestion passées, son engagement dans cette course est une chance venue du ciel pour provoquer l'éclaircie et nous permettre, demain, de définir ensemble, ouvertement, les termes d'un pacte salvateur pour notre nation et notre Peuple
Adama Gaye a encore souvenance des fautes de gestion du président Abdoulaye Wade qui a notamment tenté d'imposer son fils aux Sénégalais. Cependant, face à un Macky Sall et ses alliés qui se cherchent, le journaliste préfère donner sa voix, le 30 juillet, à Gorgui parce que, dit-il, "je crois en la transparence en démocratie". Il s'agit pour lui d'un vote utile. C'est surtout l'ex-président qui de son point de vue va permettre de rabattre les cartes. Lire le message intégral d'Adama Gaye ci-dessous posté sur les réseaux sociaux.
Je vote Wade
Je crois à la transparence en démocratie. Même si Abdoulaye Wade a commis de graves fautes de gestion, quand il était au pouvoir, et s'est rendu coupable de mettre son fils en avant, c'est pour sa liste, que, lucide, et pour faire un vote utile, je voterai.
C'est lui qui peut changer la dynamique du pays et permettre que les cartes soient rebattues.
Je vote Wade.
J'appelle a voter pour sa liste.
C'est par lui que, paradoxalement, passent la relance de la démocratie et du Sénégal.
Soyons très pragmatiques, lucides...
Son engagement dans cette course est une chance venue du ciel pour provoquer l'éclaircie et nous permettre, demain, de définir ensemble, ouvertement, les termes d'un pacte salvateur pour notre nation et notre Peuple.
Votons Wade.
Je ne me laisserai pas berner par le discours, en contradiction avec les pratiques, de ceux qui se posent en parangons de la vertu. Ils doivent être passer par le tamis d'un diagnostic plus serré que ce suivisme enfantin, inquiétant.
Je n'ai vu aucune générosité intellectuelle en eux. Pas question de les suivre. Doyou niouma.
Je regrette non plus de ne pas suivre ceux qui n'osent pas admettre les crimes financiers de leur chef de file. Enfin, si Macky Sall et sa bande n'avaient pas été pires prédateurs, personne ne serait ici encore à miser sur un vieillard proche des 100 ans.
Wade a certes fait beaucoup de bêtises, que j'ai été le plus constant à condamner sans jamais y revenir, ni hier ni aujourd'hui ni demain.
Mais hélas, il est le seul à pouvoir faire sauter ce train fou, train que ne maitrise plus Macky Sall, et qui nous mènent vers l'apocalypse.
Il faut détruire pour construire.
Du chaos peut naitre l'ordre qui remettra le Sénégal sur de bons rails.
J'opte pour ce choix risqué. Schumpeter avait eu raison de parler de destruction créatrice. Nous y sommes !
Je vote Wade.
Je ne suis pas ici pour valider les choix erronés que font certains...
wasssalam
Adama Gaye
Ps: J'ai été le plus farouche critique de Wade au Sénégal quand il a dérivé. Desormais, comme une bénédiction déguisée, Dieu nous fait, à travers sa frêle silhouette, un de ses clins d'œil surprenants dont lui seul a le secret. Le reste c'est du show.
Votons Wade.