Le Groupe Futurs Médias regrette les allégations confondantes et enflées dans l’article «Groupe Futurs Médias : 40 millions de francs CFA volés de la trésorerie» publié par le quotidien L’Enquête le mercredi 16 août 2017.
Contrairement à ce qu’affirme l’article, le ou les cambrioleurs ont emporté, dans la nuit du lundi 14 au mardi 15 août, la somme exacte de 3 776 050 FCFA.
Par ailleurs, le Groupe Futurs Médias réfute avec la plus grande fermeté l’affirmation de la même veine de l’article indiquant que le Groupe a été délesté «de pas moins de 130 millions de francs CFA en l’espace d’un an».
Ces énonciations relèvent d’une vue de l’esprit, de l’imagination fertile du journaliste.
Comme toutes les entreprises sénégalaises, le Groupe Futurs Médias, pour des raisons de sécurité, ne garde pas en ses caisses des sommes importantes.
La Direction générale du Groupe a déposé une plainte contre X auprès de la Section de recherche de la Brigade de la Gendarmerie nationale qui a ouvert une enquête.
REVELATION SUR LA SAISIE DE RIZ IMPROPRE A LA CONSOMMATION
Le sac acheté à 8500 francs est revendu sur le marché à 11500 francs et ventilé à Yeumbeul Asecna et marché Bou Bess et dans les régions
La saisie d’une importante quantité de riz impropre par le commissaire et ses hommes aguerris de la police de Yeumbeul, a permis de dévoiler le sale besogne que les membres du réseau ont longtemps accompli dans la banlieue dakaroise.
En fait, les membres du réseau achetaient le sac à 8500 francs chez leur grossiste fournisseur qui déboursait 7500 francs pour le sac auprès de l’entreprise dénommée Djib Production, spécialisée dans la vente de riz comme aliment de bétail.
Ainsi, la bande revendait le sac à 11500 francs aux commerçants partenaires et ciblait les régions et des quartiers de la banlieue dakaroise, notamment Yeumbeul Asecna et Marché Bou Bess de Guédiawaye.
L’opératrice économique a aussi réussi à placer sur le marché, 30 sacs de riz impur dans le passé. Toujours avec le même procédé et les mêmes prix.
Des membres de l’Observateur national des lieux de privation de liberté (ONLPL) se sont rendus mercredi à la maison d’arrêt et de correction de Kaolack (centre) dans le cadre d’une enquête sur le suicide présumé d’un détenu intervenu le 3 août, a constaté l’APS.
"Nous sommes venus en mission à Kaolack nous enquérir de la situation née du drame qui a été signalé à la Maison d’arrêt et de correction", a confirmé à des journalistes, Djbril Ba, colonel de gendarmerie à la retraite et membre de l’ONLPL.
Un détenu âgé d’une vingtaine d’années a été retrouvé pendu le 3 août dans les toilettes de sa cellule. La victime qui était en détention préventive pour meurtre se serait notamment servie d’une moustiquaire pour commettre cet acte.
"Nous avons fait notre enquête en nous entretenant avec l’administration de la MAC et des détenus qui partageaient la cellule avec la victime. Nous avons également visité le lieu où le drame a eu lieu", a ainsi déclaré M. Ba.
"Les faits se sont passés le 3 août. Nous n’avons donc pas vu le corps. Nous avons juste posé des questions et examiné les lieux", a-t-il souligné.
"Les conclusions de cette enquête seront livrées à l’Observateur national des lieux de privation de liberté qui va à son tour transmettre le rapport à l’autorité compétente", a-t-il fait savoir.
S’agissant des difficultés notées à la MAC de Kaolack, l’Observateur-délégué a notamment évoqué la "vétusté" de cette prison qui date de l’époque coloniale, le "surpeuplement carcéral" et "l’exiguïté de locaux".
"C’est une vieille prison. La devanture est améliorée et une bonne ambiance règne à l’intérieur. Il ressort même des entretiens avec les détenus qu’une manifestation aurait éclaté si la mort de ce détenu était liée aux conditions de détention", a soutenu Ba.
LES DESSOUS D'UNE AFFAIRE QUI N'HONORE EN RIEN LA LUSTICE
Arrêtée pour avoir proféré, à travers les réseaux sociaux, des propos ethnicistes, Penda Ba est sortie de prison, provisoirement. Une pression venant du haut comme nous l’annoncions sur SeneNews (Penda Bâ ne passera pas la nuit en prison) en amont quelques heures avant la libération précipitée de la prévenue.
Vêtue d’un tee-shirt blanc écrit en marron Benno bokk yakaar, Penda Ba âgée de 28 ans avait, en guise de réponse à une autre personne qui a fait une vidéo dans un groupe Whatshapp pour insulter les peulhs, proféré de vives insultes à toute la communauté wolof.
Ce qui a occasionné son arrestation le 5 août à Saly niakh-niakhal. Mais ce séjour carcéral sera d’une courte durée. Car sans être mis au parfum, ses avocats ont été pressés hier, de rédiger une demande de liberté provisoire pour Penda Ba ainsi que la chanteuse Amy Collé. Simplement, Penda Ba n’avait pas tort de faire cette vidéo où elle salissait ouvertement les wolofs.
Car la dame était consciente de tout ce qui pouvait découler de son comportement odieux envers les sénégalais : la peine d’emprisonnement (qui est fixée de 2 ans à 7 ans), l’amende, (qui va d’un million à deux millions selon l’appréciation du juge), sa sécurité vue que ces propos ethnicistes avaient choqué bon nombre de sénégalais, son intégrité physique de tout acte de représailles de sénégalais qui se serait senti blessé par ses propos, son statut en tant que célibataire sans enfant.
Seulement, Penda Ba, qui est aussi la nièce de Farba Ngom, le griot du président de la république, sous entendait la protection d’autorités haut placés de l’Etat. Ainsi, les actes qui ont suivi son arrestation ont d’ailleurs confirmé ces allégations.
Et alors SeneNews a appris de sources sûres que Penda Ba recevait chaque jour directement son repas du restaurant du palais de la République…
Au moins quatre (4) tonnes de riz impropre ont été saisies dans la banlieue de Dakar où deux personnes membres d’une même famille ont été arrêtées. Ces dernières pourraient être déférées jeudi, a annoncé la radio Rfm qui donne l’information dans un JP de ce midi.
A Matam et précisément dans la commune d’Ogouo, trois fillettes d’une même mère, respectivement âgées de 10, 12 et 13 ans, ont trouvé la mort par noyade ce weekend à Galayabé où les fortes pluies ont fait des dégâts énormes. La famille restée sans nouvelles des trois fillettes, a alerté les pompiers qui ont finalement recherché, retrouvé et repêché les corps sans vie des jeunes filles, acheminés à la morgue de l’hôpital de Ouroussogui. Au total, 8 personnes ont péri dans la région de Matam depuis le début de l’hivernage, rappelle dans ses colonnes, Vox Populi.
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UNE PLAINTE DÉPOSÉE CONTRE LE «FIREMAN» ASSANE DIOUF
Le président de l’ASSAMM (Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux) par la voix de son président Ansoumana Dione annonce avoir déposé une plainte ce jour, contre le « Fireman » Assane Diouf, le sénégalais basé à New Orléans aux Etats-Unis et qui a pris pour cible Macky Sall, Youssou Ndour, Souleymane Jules Diop,… et d’autres personnalités.
Dans un communiqué reçu par la rédaction de SeneNews, Ansoumana Dione détaille sa plainte telle que déposée chez le procureur: « Nous venons, par la présente, porter plainte contre Assane DIOUF, un compatriote vivant aux Etats-Unis d’Amérique, qui a proféré de très grosses insultes de mère sur le net à l’encontre du Président de la République, son Excellence Monsieur Macky SALL. »
Et d’ajouter : « Vu la gravité de ce fait inédit dans notre pays et totalement condamné par nos religions, coutumes et cultures, nous vous demandons de bien vouloir faire prendre toutes les dispositions nécessaires pour son rapatriement immédiat afin que justice puisse être rendue au nom de tout le peuple sénégalais, principal victime de ses propos.«
L'AUTRE VIE DE L'EX-PRÉSIDENT IVOIRIEN
Houphouët Boigny et son épouse sénégalaise Khady Sow en 1930...Qui était cette Saint-louisienne?
Femme de devoir, femme de l'ombre, Mamie Khady Sow a été celle qui a aidé le premier Président de la Côte d'ivoire indépendante, à réussir ses premiers pas en politique.
Si le Président Félix Houphouët-Boigny a fait le parcours exceptionnel qu'on lui connaît, c'est, en partie, grâce à cette femme réservée et discrète. N'a-t-on pas coutume de dire que derrière un grand homme, se cache une grande dame ?
Celle qui vient d'être inhumée, à l'âge de 93 ans, est née d'un père sénégalais, originaire de Saint-Louis, Aly Sow et d'une princesse Agni d'Abengourou, Akassi Kanga. Sa rencontre avec le jeune médecin, Dja Félix Houphouiët-Boigny date de 1929. Au moment où il exerçait dans la capitale de l'Indénié.
De leur union, qui a duré vingt ans, naîtront cinq enfants : Félix Junior qui ne vivra que dix années seulement, Augustin, François, Guillaume et Marie, l'épouse de Simplice De Messé Zinsou. Mamie Khady Sow Racine, nièce de Sa Majesté Boa Kouassi III, ancien roi de l'indénié, n'a j amais rechigné dans sa tâche d'aider et de soutenir son époux, durant les années de braises de la lutte anticolonialiste.
VIDÉO REPORTAGE DE FODÉ MANGA DE SENEPLUS
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ABDOULAYE DIALLO, PEINTRE HUMANISTE
La science pour un progrès humanisant, oui, la science pour asservir l'homme, non
L'art comme miroir pour regarder les turpitudes du monde. Abdoulaye Diallo, artiste-peintre, nous invite, à travers son travail, à poser les questions essentielles qui interpellent l'humainité.
Il explore l'oeuvre de l'homme dans sa compléxite, avec d'un côté le pire : le transhumanisme, la tyrannie de la technologie, le capitalisme, la dépénalisation de la pédophilie, l'écosexualité, l'inceste, etc.
Et de l'autre le meilleur : le progrès social et la fraternité. Il suggére, à la fin de cette transaction, un monde où les hommes apprendront à s'aimer et à renouer avec des émotions positives.
Prompte à dénoncer certaines dérives et autres pantalonnades, la presse en vient elle-même à ignorer ou oublier qu’elle a une responsabilité en donnant notoriété aux auteurs des bévues ; des individus qui mériteraient plutôt que la presse ne parlât plus d’eux. Et elle l’a si bien rappelé dans sa ‘’Chronique de Ndoumbélane’’, ma consœur, sœur et amie Diatou Cissé qui, le 7 août dernier, sur Rfm, déplorait que ‘’la presse a donné de la visibilité à des personnes qui auraient dû raser les murs à cause de leurs méfaits et médisances passés (…) Une société qui accorde son pardon à tout-va est complice des méfaits qui se commettent en son sein’’.
Et les habitués de la dérive se sont vu attribuer des sobriquets qui finissent par rendre sympathiques des individus qui ne méritent aucunement l’amitié du citoyen. Ainsi en est-il d’individus comme Moustapha Cissé Lô, député sortant, président du Parlement de la Cedeao, surnommé ‘’El Pistolero’’ parce qu’ayant eu à dégainer au moins une fois un pistolet au cours d’une banale altercation avec des concitoyens. Nous devrons aussi confondre dans le même panier les députés insulteurs, bagarreurs qui compliquent la tâche à ceux qui souhaiteraient que leçon fût administrée aux Amy Collé Dieng, Assane Diouf, Penda Bâ et bien d’autres moins ou pas du tout connus qui insultent ou ont eu à offenser des personnes comme eux, a fortiori l’institution qu’est le chef de l’Etat.
Mais il est si difficile de faire admettre aux défenseurs des Droits de l’homme et autres qu’insulter ne peut et ne saurait être l’exercice d’une liberté d’expression.
Et à force de relativiser la gravité, l’inconvenance des propos de ces insolents, on en vient à ouvrir une brèche par laquelle s’engouffreront tous ceux qui voudraient œuvrer à l’affaissement de nos valeurs morales. Si la politesse ne convainc pas certains Sénégalais, qu’on essaie alors l’insolence qu’ils jugent n’être d’aucune gravité parce que la démocratie considère comme véniels l’insulte et l’outrage à autrui. Nous Sénégalais, au prétexte que la France, les Etats-Unis, modèles de démocraties majeures, ‘’véniellisent’’ l’insulte à une autorité, n’acceptons pas que cet aspect et cette conception de la démocratie soient tropicalisés sous nos cieux. Notre société y perdrait son âme et ce qui fait sa respectabilité ; elle en mourrait.
‘’Dans nos sociétés, le sens de la mesure, la réserve et la pudeur sont, entre autres, les vertus les plus prisées, écrit le journaliste et philosophe Bacary Domingo Mané dans sa chronique sur le site www.xalima.com. Dès lors, il va de soi que les écarts de langage, les incongruités et les propos injurieux suscitent de la désapprobation sociale. Ce n’est donc pas un hasard si l’éducation de l’individu est orientée dans le sens de la respectabilité. Rien alors, dans son comportement, ne doit blesser les convenances. (…) Pourquoi ce langage ordurier, condamné par tous, prospère-t-il dans nombre de milieux, pour ne pas dire dans tous les milieux ?‘’.
La presse doit aussi s’imposer une morale. Et c’est là où l’éthique et la déontologie sont complémentaires dans leurs objectifs. La deuxième porte sur des règles convenues alors que la première privilégie la conscience individuelle devant un cas considéré. Un assassin revenu du bagne est en train d’avoir les Sénégalais à l’usure, parce que la presse le met sur le haut du pavé, voire sur un piédestal et il y va de ses révélations sur des coups fourrés… Et même la loi ne semble pouvoir rien faire. Hélas !
Par ces temps qui courent, Erostrate, cet habitant de la Grèce Antique qui, pour être célèbre, incendia une des Sept Merveilles du Monde, en l’occurrence le Temple d’Artémis à Ephèse (Turquie en 356 avant J.-C.) ne se dépayserait pas du tout au Sénégal où des personnes font et disent du mal pour qu’on parle d’eux. Suivez mon regard vers les émules d’Erostrate au Sénégal, de Touba à Dakar, en passant par Mbour et ce jusqu’en Amérique.
Jean Meïssa DIOP
Post-scriptum : ‘’On ne se tutoie pas à l’antenne.’’ Une leçon de tenue à l’antenne entendue hier sur Radio France internationale à l’émission ‘’Radio foot international’’ dont une partie a été dédiée à Philippe Zicckgraf, un grand passionné de sport, notamment du foot africain, dont il a couvert de grands événements dont des éditions de la Coupe d’Afrique des nations. Zickgraf est donc allé à la retraite et hier était son tout dernier passage à l’antenne. Et c’est à cette occasion que l’un des intervenants a dit qu’’’on ne se tutoie pas à l’antenne’’.
En somme, des journalistes ont beau être des familiers en salle de rédaction, en dehors du boulot, mais cette familiarité et ses expressions sont bannies à l’antenne où on se vouvoie plutôt. A retenir par les journalistes de radio et de télévision.