BOGOR (INDONÉSIE) (AFP) -
L'ancien président américain Barack Obama a profité de vacances en famille en Indonésie pour retourner voir sa maison d'enfance à Jakarta vendredi, où il a également rencontré le président indonésien.
"Apa kabar" ("comment allez-vous ?" en indonésien), a lancé Barack Obama au président indonésien Joko Widodo, devant les médias, lors d'une rencontre au palais présidentiel, en banlieue de Jakarta.
Dans son enfance, Barack Obama a vécu pendant quatre ans à Jakarta, la capitale indonésienne, jusqu'en 1970, sa mère ayant épousé un Indonésien.
Barack Obama est très apprécié en Indonésie, où une statue en bronze de deux mètres à son effigie a été érigée dans la cour de son ancienne école.
La statue du "petit Barry" - le surnom que ses camarades d'école indonésiens lui donnaient - montre le jeune Obama, habillé d'un short et d'un t-shirt, tenant dans sa main un papillon.
Barack Obama devrait prononcer samedi un discours consacré au pluralisme et à la tolérance lors d'une convention de la diaspora indonésienne.
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UNE MÉMÉ MÈRE ATYPIQUE
A 68 ans, Marie France veut mener une vie d'ado : folle de Michael Jackson après la mort de celui-ci, elle fait tout pour lui ressembler, changement de look, régime pour maigrir, break dance non-stop
Folle de Michael Jackson, à 68 ans, la passion de Marie-France est devenue problématique et agace sa famille. Et pour cause, elle a abandonné ses devoirs familiaux, consenti à des sacrifices : cure d’amaigrissement, changement de look, malgré l'extrême gêne de ses enfants et petit-enfants. Au final moins de place et d’attention pour la famille qui en souffre .
Mémé ne se contente pas d’écouter la star de la pop, mais elle adopte le style vestimentaire excentrique et veut danser, malgré sa corpulence, comme son idole
Sa famille n’en peut plus. Les différentes tentatives pour lui faire renoncer n’ont produit que peu de résultats.
Voici l’histoire de Marie France.
Le capitaine de l'équipe d'Argentine et sa compagne Antonella Rocuzzo se diront oui vendredi à Rosario, ville natale du quintuple ballon d'or, devant plusieurs stars du football et de la musique.
C'est l'hôtel Pullman Casino Center qui va abriter la cérémonie civile et la noce du couple.
L'établissement situé près de la favela Las Flores hébergera ses invités prestigieux.
Environ 260 personnes ont reçu un carton d'invitation. La chanteuse colombienne Shakira et son mari Gerard Piqué, défenseur du FC Barcelone, ainsi qu'une vingtaine de joueurs de l'équipe catalane, dont le Brésilien Neymar et l'Uruguayen Luis Suarez entre autres.
Les ex-partenaires de Messi au Barça, Cesc Fabregas et Xavi Hernandez seront aussi présents.
Si presque tous les joueurs du Barça, les médecins, préparateurs physiques et kinés seront présents, aucun dirigeant du club n'a été invité ni l'entraîneur sortant Luis Enrique et son staff ni Pep Guardiola ou Diego Maradona.
Le capitaine du Barça, Andrés Iniesta, qui vient d'être papa pour la troisième fois, est excusé.
Ses coéquipiers dans l'Albiceleste Sergio Agüero, Ezequiel Lavezzi et Angel Di María, Javier Mascherano, participeront également à la fête.
Antonella Roccuzzo, 29 ans, portera une robe créée par la Catalane Rosa Clara, spécialiste des robes de mariée et qui habille la famille royale espagnole.
Les deux enfants du couple, Thiago, 4 ans, et Mateo, un an, assisteront au mariage de leurs parents.
A la demande de Lionel Messi, le menu est simple: les traditionnelles empanadas, un locro (plat argentin à base de maïs) et un abondant barbecue de viande de boeuf argentine. Des sushis sont également prévus.
Le complexe hôtelier-casino sera placé sous haute sécurité. La police de la province de Santa Fe, où se situe Rosario, est mobilisée.
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CHRISTOPHE BIGOT LANCE LA 15E ÉDITION DU DAKAR FASHION WEEK 2017
Dakar, 28 juin (APS) - L’ambassadeur de France au Sénégal, Christophe Bigot a lancé, mardi, en marge d’un défilé de mode organisé à sa Résidence, à Dakar, la quinzième édition du Dakar fashion week 2017, a constaté l’APS.
"Quand on s’appelle Adama Paris (…). C’est donc un hommage d’avoir choisi ce nom de Paris, comment ne pourrait-on pas ouvrir cette semaine de la fashion week ici à la Résidence" a fait remarquer Christophe Bigot.
L’ambassadeur a, à cet effet, remercié la styliste et promotrice de l’évènement Adama Ndiaye alias "Adama Paris", toute heureuse de la tenue, pour la première fois, de ce défilé de mode à la Résidence du représentant de la France au Sénégal.
"La France m’a beaucoup apportée. En tant que jeune fille, je me suis faite là-bas, cet engouement pour la mode, les études, je les ai faits en France. C’est symbolique de débuter à la Résidence la fashion week de Dakar", a souligné la styliste.
Elle a relevé l’importance de célébrer les quinze années d’existence de la semaine de la mode à Dakar, faisant noter que "c’est 15 ans d’un parcours assez difficile, mais on est là".
La soirée d’ouverture de cette édition 2017 a été marquée par un défilé 100% féminin avec la présentation des collections de cinq créatrices qui ont fait preuve d’originalité et de créativité.
La styliste Astou Mballo de "Bobo by sag" a ouvert le défilé sur le tapis rouge avec sa ligne de vêtement intitulée "Grâce" composée de robes longues et courtes, de jupes aux coupes simples confectionnées avec du tissu "guipure" ou de la broderie anglaise.
"Grâce pour dire merci à travers la ligne de vêtement que j’ai créée, merci pour l’inspiration que j’ai eu à travers toutes les clientes qui m’ont fait confiance. J’aime bien la noblesse de ces tissus et tout ce qui est structuré et chic", a expliqué Astou Mballo.
Ingénieur financier de formation, Astou Mballo a été employée à l’APIX et ex-mannequin.
La créatrice Denise Senghor de "Splendeur d’Afrique" a, elle, utilisé des tissus super cent et du "tafta" dans sa collection intitulée "White and gold" en hommage à la femme.
"Le blanc, c’est la pureté, la paix. L’or, c’est la royauté, la perfection tout cela pour inviter les Africains à développer la paix parce que sans paix, il ne peut pas y avoir de développement", a-t-elle indiqué.
La styliste saint-louisienne Rama Diaw était aussi de la partie avec sa collection "Black and white", un mélange de noir et blanc avec des tissus "wax", dentelle et mousseline sous des coupes de manteaux, robes, jupes, des combinaisons.
"Je voulais jouer sur la légèreté des tissus, mais aussi rendre hommage à la photographie africaine à l’ancienne", a dit Rama Diaw, récente habilleuse de beaucoup d’artistes présents au dernier Saint-Louis Jazz, notamment la chanteuse américaine Lisa Simone.
La promotrice Adama Paris a également montré au nombreux public sa collection faite de mélange de tissus dont le pagne "baoulé" de la Côte d’Ivoire.
La seule étrangère parmi les créatrices de cette soirée de lancement est l’Ivoirienne Rébecca Zoro de la marque "Yherbe design" arrivée tout en couleur sur le podium avec "Miss Zoro", une collection faite à son image.
"Ma particularité, ce sont les coupes amples et les couleurs vives pour apporter de la gaieté dans ce monde qui en a besoin" a expliqué Rébecca Zoro.
L’ambassadeur de France a, au terme de la prestation faite dans une ambiance riche en couleurs et en parfums, retenu que le public a eu droit à un "défilé somptueux, des créations merveilleuses".
Appréciant les différentes collections présentées, la créatrice Oumou Sy a estimé simplement que "les jeunes sont branchés à leur époque".
"C’est la mode actuelle, les jeunes se cherchent, c’est bien, ils sont inspirés par ce qui se passe dans les médias, ils ne vont pas à la source africaine, ils sont branchés à leur époque" a-t-elle souligné.
Cette quinzième édition de Dakar fashion week se poursuivra tout au long de la semaine avec des défilés dans des hôtels de la place et au quartier de Niary Tally à Dakar.
Elle réunit 36 créateurs de neuf pays différents : Cameroun, Côte d’Ivoire, Egypte, Nigéria, Mali, Gambie, Congo, Mozambique et Sénégal.
La journaliste culturelle de France24, Valérie Fayolle qui présente l'émission «Le Paris des arts» a consacré un numéro de son émission à la ville de Dakar. Dans la capitale sénégalaise, la journaliste s’est offerte une visite guidée en compagnie d’artistes, créateurs et autres pour raconter la capitale sénégalaise qui bouillonne de culture. Ce n’est pas « Le Paris des Arts », c’est « Le Dakar des Arts».
Regardez !
KARIM WADE DÉMENT
Suite à l'information selon laquelle une personne en provenance d’un pays du Golfe arabique aurait été arrêtée alors qu'elle détiendrait pour le compte de Karim Wade des documents et autres moyens bancaires dans des valises portant le sceau du Qatar
SenePlus publie ci-dessous l'intégralité de la déclaration datée de ce 27 juin 2017 que les avocats de Karim Wade vienent de lui faire parvernir sutie à la publication d'un l'article du journal Le Quotidien intitulé "Une mule de Karim tombe à Dakar".
"Exactement un an, jour pour jour, après la sortie de prison de Karim Wade et son expulsion du Sénégal, une « information » rapportée par le journal « le Quotidien » réputé proche du Palais, fait état de l’arrestation d’une personne en provenance d’un pays du Golfe arabique qui détiendrait pour le compte de Karim Wade des documents et autres moyens bancaires dans des valises portant le sceau du Qatar. Cette « information » est publiée en première page sous le titre : « une mule de Karim tombe à Dakar ».
Karim Wade, qui dément catégoriquement ces accusations qui portent atteinte à son honneur et à sa réputation, attire l’attention de l’opinion publique sénégalaise et internationale sur la coïncidence entre cette publication, aussi grotesque, que ridicule et l’arrivée imminente de Me Abdoulaye Wade, tête de liste de la Coalition Gagnante Wattu Sénégal.
Ces insinuations sont fabriquées de toutes pièces, comme l’ont été le complot des « biens supposés mal acquis » et la résurrection inconstitutionnelle de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI). Cette nouvelle accusation par un organe de presse à la solde du pouvoir est instrumentalisée pour détruire un adversaire politique en vue des prochaines échéances électorales. Après avoir détenu Karim Wade arbitrairement en prison pendant plus de 3 ans, après avoir violé systématiquement ses droits au cours d'un simulacre de procès devant une juridiction politique aux ordres, la CREI, après avoir crééde fausses preuves contre lui, notamment en inventant le faux compte de 47 milliards de Singapour et en lui attribuant la propriété de sociétés appartenant en réalité à d'autres personnes, après avoir extrait Karim Wade de sa cellule dans la nuit du 23 juin 2016 pour l'expulser hors du Sénégal, voilà maintenant que l'Etat du Sénégal tente d’inventer de nouvelles accusations pour l'empêcher de se présenter contre l'actuel Chef de l'Etat.
Nous informons l'opinion nationale et internationale que Karim Wade nous a demandé de porter plainte pour diffamation et calomnies contre les auteurs de cette machination, le directeur de publication du journal « le Quotidien » ainsi que l'auteur de l'article Madiambal Diagne, propriétaire du journal.
L'opinion constatera que c'est toujours le même journal proche du pouvoir qui est à l'origine d'accusations mensongères contre Karim Wade, sa famille et ses proches. Il en a été de même pour le faux compte bancaire de 47 milliards à Singapour et les 100 milliards imaginaires à Monaco.
Ces manoeuvres, ces machinations fantaisistes et les menaces dont il est systématiquement la cible n'empêcheront pas Karim Wade d'exercer pleinement ses droits constitutionnels et politiques pour se présenter à l’élection présidentielle de 2019 contre le Chef de l’Etat Macky Sall.
En cette période qui coïncide avec la fin du Ramadan, Karim Wade nous a déclaré : "je prie pour que la haine, les règlements de comptes politiques et l’esprit de vengeance n’aient jamais raison de ce que des générations d’hommes et de femmes de valeur ont bâti à la sueur de leur front et dans l’esprit de concorde nationale"."
Abdou Diouf est à la retraite de la vie publique en 2014. L'ancien chef d'Etat pagé de 82 ans passe ses journées dans son appartement parisien quand il ne vient pas au Sénégal. Devenu arrière grand père, tel un patriarche, Abdou Diouf surveille sa progéniture et assiste sa femme, Elisabeth, dont l'état de santé n'est plus des meilleurs.
"Les ennuis de santé de Elisabeth Diouf l'empêche depuis plusieurs mois de se déplacer. C'est l'une des raisons pour lesquelles, il quitte Paris peu". Il lit beaucoup et sort déjeuner ou dîner de temps en temps dans la capitale française.
Depuis plusieurs mois, Diouf est sollicité pour des conférences dans le monde "Mais il a décidé de ne plus faire d'activités publiques.Il est actif depuis l'âge de vingt cinq ans, depuis plus de la moitié d'un siècle il a mené une vie politique sans interruption, il mérite bien son repos", commente un de ses parents. Viendra-t-il vivre définitivement au Sénégal ?
"C'est presque totalement écarté, sa présence, même sans titre particulier, peut toujours gêner dans le débat politique, il préfère rester à l'écart". Il a séjourné quelques fois au Sénégal et a reçu la visite de Macky Sall. "Un homme pour qui a il beaucoup de respect et ne cesse de faire des éloges à son endroit". Pour avoir des nouvelles du Sénégal, il appelle presque quotidiennement son fils, Habib pour des nouvelles.
Contrairement à son ami Jacques Chirac qui continuait de se rendre à son bureau dans le VII arrondissement de Paris, avant d'être gagné par la maladie, Abdou Diouf ne se donne pas de travail administratif. "C'est un casanier, il reste vivre chez lui et reçoit des amis et la famille".
En très bonne santé, malgré son âge avancé, Abdou Diouf a compris qu'il fallait passer la main aux nouvelles générations. "Il n'a toujours pas compris pourquoi certains dinosaures de la vie politique actuelle au Sénégal n'ont pas en-core envisagé leur retraite", commente un de ses anciens camarades politiques avec qui il discute régulièrement.
Il faut dire que la retraite de Diouf aurait dû intervenir en 2009 lors du sommet qui lui a consacré un nouveau mandat et dernier mandat à la tête de la francophonie. "Mais face à l'insistance de certains, dont le président Wade, il a décidé de se présenter à nouveau pour un dernier mandat". Et dès 2002, n'eut été les pressions de Chirac il aurait depuis longtemps mis un trait à sa vie publique. "Son ami Chirac a insisté, c'est pourquoi il est revenu en scène, mais Abdou Diouf quand il quittait le pouvoir avait déjà compris que l'heure de la retraite était arrivée, mais quand un ami comme Chirac insiste vous n'y pouvez rien", clame un de ses proches.
Côté traitement, Abdou Diouf est toujours à la charge de l'Etat du Sénégal.
Il à sa disposition un chauffeur, une secré-taire, un garde du corps, un maître d'hôtel. Et à chaque fois qu'il effectue, un déplacement au Sénégal, un colonel de l'armée est mis à sa disposition comme aide de camp.
«Il LUI DIT DE PRENDRE LE BATEAU POUR RALLIER DAKAR»
Quand Habib Thiam sauvait Abdou Diouf d’un crash d’avion
L’ancien premier ministre Habib Thiam, décédé lundi, était très lié à Abdou Diouf et a influencé le destin de celui qui a dirigé le Sénégal pendant dix-neuf ans. Il a sauvé la vie à celui qui sera dans la vie, son plus fidèle et ami intime.
Nous sommes le 29 août 1960, Diouf et Thiam sont sur les bancs de l’Ecole nationale de la France d’Outre-mer (Enfom). Diouf doit revenir au Sénégal à la fin de ses études et prend le billet d’avion.
Habib Thiam lui conseille de renoncer par simple intuition au vol du jour qui devait rallier Dakar et le supplie de prendre le bateau. Diouf finit par céder et va prendre la mer. L’appareil décolle et à son approche de Dakar, l’avion tombe dans les eaux de l’océan Atlantique avec à son bord un illustre poète, David Diop. Aucun survivant…
Depuis ce jour, les deux hommes croient dur comme fer qu’ils sont liés par Dieu et le destin. «Abdou Diouf et Habib Thiam étaient persuadés qu’ils sont liés par quelque chose de divin. L’ancien président aimait
raconter qu’il doit la vie à Habib Thiam. Ce sont deux hommes qui pensaient ensemble et qui agissaient ensemble ». Cet ami, devenu président de la République, fera de lui, deux fois premier ministre. Au lendemain de l’arrivée au pouvoir de Diouf, le 1er janvier 1981, Thiam est nommé premier ministre, succédant à son «jumeau ».
Au lendemain de sa nomination, le journal Le Monde, écrivait : « Âgé de quarante-sept ans, M. Habib Thiam a acquis une expérience qui devrait être très utile au nouveau président. Longtemps ministre du développement rural, il est bien armé pour faire face à la crise très profonde que traverse le paysannat sénégalais.
Député depuis 1973 et président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale depuis trois ans, il est rompu aux débats parlementaires. Ayant longtemps séjourné en France, chargé depuis 1977 des relations de sa formation politique avec les » partis frères » étrangers, il s’est constitué un solide réseau de relations sur la scène internationale. Enfin, spécialiste des problèmes de communication, il sera à même d’entretenir avec la presse, dont le rôle est important à Dakar, des relations satisfaisantes ».
Mais dans les mêmes colonnes on entrevoyait le conflit qui allait naître avec Jean Collin, nommé le même jour. «Diouf a nommé secrétaire général à la présidence de la République, M. Jean
Collin, qui aura titre et prérogatives de ministre d’État. M. Collin, ancien ministre de l’intérieur, est d’origine française ». Collin était désigné comme un homme puissant et ses relations avec Habib Thiam ne seront jamais des meilleures.
«Habib Thiam n’a jamais accepté l’autorité de Jean Collin. Ils ont été nommés le même jour, mais les deux hommes n’ont jamais été d’accord ».
Cette friction entre ses deux collaborateurs fera que Diouf, sous la pression des Senghoristes, va supprimer le poste de premier ministre et nomme comme intérimaire, un jeune loup nommé Moustapha Niasse, juste le temps de préparer les aménagements légaux pour la disparition de ce titre dans l’architecture de l’Etat.
«Abdou Diouf voulait supprimer le poste car son premier ministre ne s’entendait pas avec Jean Collin et ce dernier a manœuvré ». Les relations entre les deux amis vont en pâtir un peu. « Il y a eu un coup de froid après son départ mais les deux hommes vont s’expliquer et se comprendre ».
Sorti du gouvernement, il rejoint l’Assemblée nationale où il remplace un certain Amadou Cissé Dia, entre 1983 et 1984. «Il ne va pas y rester qu’une année et sera remplacé par Daouda Sow. Son départ est également l’œuvre des caciques du Parti socialiste que cet ami du Président dérangeait ».
Puis ce sera une sorte de retrait de la vie publique. Il se lance ainsi dans les affaires et monte avec des danois Maersk Line et la Socas, une célèbre usine de tomates, aujourd’hui disparue, au niveau
de la vallée. «Quand il s’est retiré de la vie publique, il a compris qu’il devait avoir ses propres affaires, c’est pourquoi il s’est lancé dans la vie de l’entreprise ». L’histoire raconte qu’il n’avait même pas de maison.
«C’est Ndiouga Kébé qui lui avait prêté un appartement à l’immeuble Kébé ». Un de ses défunts neveux, Mayoro Wade, va lui construire, sous forme de prêt, son actuelle demeure. «Il lui dira, tonton, tu me paieras quand tu pourras ». «Habib Thiam était un homme intègre, malgré son passage dans le pouvoir, il ne s’est jamais enrichi. Il fait partie des hommes politiques qui n’ont pas accumulé un patrimoine dans l’exercice du pouvoir ».
Il a tenté de gagner de l’argent dans le privé. «Il était le président du Conseil d’administration de Maersk Line. Il a revendu ses actions et cet argent lui a permis de passer plus tard une paisible retraite».
Il redeviendra premier ministre en 1991 à l’appel de son ami, Abdou Diouf. A la faveur du gouvernement d’union nationale qui consacre l’entrée d’Abdoulaye Wade au sein de l’exécutif. Il y restera pendant sept ans, avant que les partisans à Ousmane Tanor Dieng, homme fort de l’époque, manœuvrent pour l’écarter.
«Abdou Diouf l’avait reçu dans la journée pour lui confirmer qu’il va rester comme premier ministre, mais dans la soirée, les caciques du Parti vont manœuvrer pour lui faire savoir au Chef de l’Etat, les yeux dans les yeux, qu’ils n’accepteront pas la reconduction de son ami. Diouf, énervé, dira à Ousmane Tanor Dieng : « faites ce que vous voulez » avant de mettre fin à la séance ».
Ousmane Tanor Dieng sortira de son chapeau Mamadou Lamine Loum. Le lendemain, peiné par le départ de son compagnon, Diouf l’appelle au téléphone et vient dormir chez lui à Fann Mermoz. « Les
deux amis se sont encore expliqués et se sont vite compris ».
Ces dernières années, Thiam passait une bonne partie de l’année au Danemark d’où est originaire sa seconde épouse. Quotidiennement, il parlait au téléphone à son ami de toujours et ne cessait de demander des nouvelles d’Elisabeth, une femme que Diouf a connue alors que cette dernière était la secrétaire de son ami Habib Thiam.
«C’était un
autre signe du destin qui unissait ces deux hommes ». Leur relation a été tellement forte qu’un des enfants de Diouf porte le nomme Habib et vice versa. «Un des fils de Habib Thiam s’appelle Abdou Thiam, un grand champion des sports mécaniques ». Une relation de destinées, qui a débouché sur une union des deux familles.
Peiné par la disparition de son ami, Abdou Diouf a décidé de rallier Dakar dès ce mercredi. «Ceux qui lui ont parlé dans la journée décrive un homme abattu par la perte d’un plus que frère ».
PAR BOUBACAR BADJI DE SENEPLUS
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ADIEU, MON PREMIER, PREMIER MINISTRE
EXCLUSIF SENEPLUS - Atépa, Ousmane Ngom, Maïmouna Kane et autres ont fait des témoignages émouvants sur Habib Thiam
Ils sont venus nombreux à la cérémonie de la levée du corps du ministre Habib Thiam ce lundi 26 juin à l'hôpital principal de Dakar.
Face à la caméra de SenePlus.Com Atépa, Ousmane Ngom, Maïmouna Kane et autres ont fait des témoignages sur celui qui est resté un patriote jusqu'à la mort.
Rosario vibre pour le mariage de Messi, organisé près d'une favela
Les habitants auraient préféré que le mariage se déroule sur les rives du fleuve Parana, fierté de Rosario, deuxième ville d'Argentine. Mais Lionel Messi a choisi un hôtel près des favelas, fiefs de trafiquants de drogue.
Pour les Shakira, Neymar et autres invités de prestige, le dispositif de sécurité autour de l'Hôtel Casino Pullman City Center sera digne d'un sommet de chefs d'Etat.
Non loin du complexe hôtelier du groupe Accor, s'étend une urbanisation illégale, fief du cartel de Los Monos ("Les Singes", ndlr), qui contrôle une grande partie du trafic de drogue dans cette ville portuaire d'un million d'habitants, d'où les navires remplis de soja --et parfois de chargements illicites-- appareillent vers l'Europe, l'Afrique ou la Chine.
"Le mariage de Messi est une métaphore sur les inégalités de la ville, le casino à côté d'un quartier pauvre", observe le député provincial Carlos Del Frade.
A 400 mètres du casino, l7 juin, des tueurs à moto ont ouvert le feu sur une voiture. La soeur du chef du cartel a péri lors de l'attaque, les trois autres occupantes ont été blessées.
Les règlements de comptes entre bandes rivales ont fait mille morts en cinq ans. Le taux d'homicide est de 14 pour 100.000 habitants, le double de la moyenne nationale.
- Jour de gloire -
Rosario, à 300 km de Buenos Aires, se transformera vendredi en capitale de l'Argentine. Vingt-et-un joueurs du FC Barcelone et leurs épouses figurent sur la liste des invités.
"Toute sa vie, dit la maire de Rosario, Mónica Fein, il a été uni à Rosario et je crois qu'il est heureux que, grâce à son mariage, ses amis puissent connaître la ville qu'il aime tant".
Ville natale de Che Guevara, principal terminal portuaire d'Argentine aux prises avec des problèmes de sécurité grandissants, Rosario n'est pas une ville incontournable pour les touristes et n'apparait généralement pas sur les guides de voyage.
"Rosario est prête pour le mariage, Lionel a choisi de venir se marier ici, car c'est chez lui et il s'y sent bien. Nous ferons le nécessaire pour que tout se passe bien", assure Mme Fein.
Les Rosarinos, habitants de Rosario, suivent les préparatifs du mariage comme s'ils y étaient invités.
"La vérité, je suis surprise qu'il l'organise là, Messi est un des footballeurs les mieux payés du monde, je ne comprends pas", confie Micaela Llane, 24 ans, qui travaille comme secrétaire dans le centre ville.
L'hôtel initialement envisagé, le Puerto Norte Design Hotel, "était dans un quartier beaucoup plus beau, c'est notre Puerto Madero", estime Ariel Vallejo, un agent de sécurité, en référence au quartier portuaire de Buenos Aires, luxueusement rénové.
Les forces de sécurité, en alerte maximum, assurent que "la sécurité ne sera pas un problème". Il est peu probable que quelqu'un ose troubler la fête de la légende locale. Une sorte de code d'honneur.
A Rosario, les malfrats sont fans de Messi, même s'ils sont supporteurs du club de Rosario Central, l'ennemi juré de Newel's Old Boys, qui a décroché le quintuple Ballon d'or.