2 ans dont un mois de prison ferme, c'est la peine que le tribunal de Grande instance de Dakar, statuant en matière de flagrant délit, a infligé ce lundi 22 mai 2017 à Nadége et Liliane. Elles étaient poursuivies pour diffusion d'images à caractère pornographique et menaces de mort.
Le procureur avait requis 2 ans deux dont 6 mois ferme. Les faits remontent au courant du mois de janvier dernier. L’ex-épouse de Djily Guèye de «Djily Création», Nadége Da Souza, 21 ans, en complicité avec son amie Liliane Koité, auraient diffusé sur la toile des images et des vidéos à caractère pornographique appartenant à Lika Dioum.
Cette dernière est présentée comme étant l’amie de Nadège et maîtresse de son ex-époux. Après une plainte déposée contre les deux amies à la Division d’investigations criminelles (Dic ) par Lika Dioum, âgée de 22 ans, l’ex-mannequin et mère d'un enfant de 4 ans, Nadège, et son amie Liliane sont arrêtées et placées sous mandat de dépôt le 16 mai dernier. Jugées aujourd’hui, les deux amies ont été reconnues coupables des faits qui leur étaient poursuivis et condamnées à 2 ans dont un mois ferme de prison.
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WUYUMA
VIVIANE CHIDID, THE BEST - Toutes les paroles de la magnifique chanson de la diva de la musique sénégalaise - LE COUP DE COEUR DE SENEPLUS
SENEPLUS publie ci-dessous l'intégralité des paroles de la chanson Wuyuma de la diva Viviane Chidid. Un vrai coup de coeur...
Xalé bi sama réni xol déh wuyu maa
Beugue nala té xamothie dara
Mbeugyél thie xol ley nék deugueleu
Beugue nala té xamo thie dara
Mane déh walouléne ma wax koko
Xalé bi lékatouma ndax mome
Nanatouma nélawatouma
Wowo
Sama xol yathie néh
Lék lék ma woo ko tit dal di coupé
Sama appetit coupé
Febar dinama guoungué
Doctueur dama love ba dof
Té xawma loukoy fathie
Wowo
Mba meune nga thie daraa
Xalé bi sama réni xol déh wuyu maa
Beugue nala té xamothie dara
Mbeugyél thie xol ley nék deugueleu
Beugue nala té xamo thie dara
Mane woo nala founé
Nga diapémma sa xarite
Inviter resto, lalal nala louné
Wowo
Nga diapéma sa xarite
Lék lék ma woo ko tit dal di coupé
Sama appetit coupé
Febar dinama guoungué
Doctueur dama love ba dof
Té xawma loukoy fathie
Wowo
Mba meune nga thie daraa
Mane beuguena ma bagne bayiwouma
Mane guisoumaa
Kénén koudoul mome
Mbeuguéleu beuri dolé yén mako xam
Xalé bi sama réni xol déh wuyu maa
Beugue nala té xamothie dara
Mbeugyél thie xol ley nék deugueleu
Beugue nala té xamo thie dara
Xalé bi sama réni xol déh wuyu maa
Beugue nala té xamothie dara
Mbeugyél thie xol ley nék deugueleu
Beugue nala té xamo thie dara
Kouthie nek'aak kingna nope
Sa guinaw bandague faxassul
Diougueul yyeungueul bamou saf
Sa gnuinaw badanue faxassul
Kouthie nek'aak kingna nope
Sa guinaw bandague faxassul
Diougueul yyeungueul bamou saf
Sa gnuinaw badanue faxassul
LE MOHICAN DE VERSAILLES RETROUVE LES ‘’FILS’’ PERDUS
Loin du pays, Me Abdoulaye Wade vient de réussir à matérialiser un vœu. Regrouper des forces politiques signifiantes pour espérer imposer une cohabitation au régime du Président Macky Sall. Et, depuis la France où il séjourne de manière durable, le Mohican de Versailles a réussi un coup de maître en regroupant des ‘’fils’’ perdus autour d’une même plateforme qui se fixe l’objectif de gagner les législatives du 30 juillet. Premier acte pour en finir avec…l’autre fils perdu. Avec la coalition «Manko Taxawu Senegaal» comme porte-étendard.
Le premier acte du ‘’traité’’ de Versailles est signé. Me Abdoulaye Wade qui avait engagé sa formation politique, le Parti démocratique sénégalais (Pds), à discuter avec toutes les forces et mouvements politiques pour une liste unique aux législatives a réussi son coup. En effet, dix formations se sont retrouvées autour d’une coalition pour faire face au Président Macky Sall et à son régime.
Le combat qui ne sera pas du tout facile, concerne la première étape d’une guerre politique entre deux camps : Le père et ses fils perdus retrouvés contre le fils perdu. Et, il faut dire que la mise sur pied de cette coalition n’a pas été de tout repos, le «pape» du Sopi ayant traversé des zones de fortes turbulences lorsqu’il s’est agi d’«enterrer» Idrissa Seck. En son temps, il avait usé de toutes les armes conventionnelles ou pas pour abattre celui qui était accusé de vouloir commettre un parricide.
La suite de l’histoire est connue de tout le monde. L’ancien Premier ministre et chef de file de Rewmi, a été arrêté et conduit à l’hôtel zéro étoile de Reubeus. Après plusieurs mois de détention, il est blanchi, sort de prison et fait face à son ‘’père’’. C’est dire que les deux hommes ont traversé des péripéties fortes en densité. Ce qui avait poussé M. Seck, à faire partie du groupe qui a balayé Me Wade au second tour de la présidentielle de 2012.
Quid de Pape Diop ? Là encore, même si les cas sont totalement différents, il faut dire qu’entre Wade et son ex président du Sénat (ndlr: deuxième personnalité de l’Etat à l’époque), le feu a couvé sous la cendre après la perte du pouvoir.
Pape Diop, après avoir réclamé les clés du Pds – ce que Wade avait refusé – avait quitté le navire libéral en mettant sur orbite une liste dénommée Bokk Gis-Gis aux législatives de 2012. Un coup de ‘’poignard’’ contre le père auquel avaient également contribué Abdoulaye Baldé, Thierno Lô ou encore Bécaye Diop. Ce n’est que quelques temps après que ce cadre fut transformé par ses soins en formation politique dénommé Convergence démocratique Bokk Gis-Gis.
Que dire de Modou Diagne Fada ? Lui aussi avait refusé d’obéir aux injonctions du ‘’père’’ en décidant de créer un courant, de rester à la tête du groupe parlementaire des Libéraux et démocrates avant d’être définitivement exclu du Pds.
Cinq ans après son départ du pouvoir, une ‘’prise de conscience’’ politique faite, le Mohican de Versailles, sans faire trop de bruit a retrouvé les enfants perdus. Lui le père et les enfants que sont Idrissa Seck, Modou Diagne et Pape Diop, acceptent de tout oublier pour combattre le fils perdu, Macky Sall.
Une famille réconciliée, renforcée par d’autres hommes forts de l’opposition, dans une coalition où l’on retrouve Mamadou Lamine Diallo (Tekki), Mamadou Diop Decroix (Aj-Pads), Malick Gackou (Grand parti), Cheikh Bamba Dièye (Fsd-Bj), Mansour Sy Djamil (Bës Du Ñakk), Khalifa Ababacar Sall (Initiative 2017 qui fédère AD Pencoo, Anc, Parti socialiste (Ps) des Valeurs et Mouvement d’initiatives et d’Actions, Taxawu Dakar).
Coalition représentative, «convaincue» de sa victoire…
Cette coalition des (10) qui est mise en place ne donnera pas forcément l’image d’une armée mexicaine si les leaders qui la composent savent ce qu’ils ont à faire et ce que leurs militants et électeurs potentiels attendent de leur initiative. Les forces qui la composent sont assez représentatives sur l’échiquier politique compte tenu de plusieurs facteurs.
Le Pds reste la deuxième formation politique du pays. Et il faut signaler qu’entre 2012 et aujourd’hui, malgré les départs en son sein, il pèse encore sur la balance politique du fait que Me Wade a démontré avec cette coalition naissante qu’il lui reste encore des ressources. L’une des meilleures illustrations réside sur son retour à Dakar après deux ans d’absence. Des milliers de Sénégalais l’avaient accueilli comme si s’il n’était plus ce ‘’monstre’’ à la tête du pays qui a été ‘’abattu’’ le 25 mars 2012.
Les autres leaders de la coalition demeurent des politiques écoutés, même si leur crédibilité est de temps à autre remise en cause. C’est pourquoi, l’un dans l’autre, beaucoup d’observateurs notent que ladite coalition a son destin entre les mains.
Son avantage – peut-être comparatif - est à chercher du côté de Khalifa Sall, le maire de Dakar qui a battu les lieutenants de Macky Sall lors des locales de 2014, non sans remporter trois sièges en ce qui concerne le vote concernant le Haut conseil des collectivités territoriales. Homme de la capitale présentement emprisonné, il est clair qu’il a gagné en capital sympathie auprès des populations dakaroises et d’ailleurs.
Autant de raisons pour que les membres de cette coalition affirment : «Nous sommes convaincus que la prochaine Assemblée élue, dont la majorité serait issue de notre coalition, constituée exclusivement sur la base des intérêts du peuple, aura pour mission d’adopter les textes pertinents d’une réforme de la Constitution et de définir les orientations majeures d’un programme visant la prise en charge effective de l’intérêt des populations, des travailleurs, des paysans, des pêcheurs, des éleveurs, des enseignants, des étudiants, de la jeunesse, des femmes et des groupes vulnérables.»
Dans la foulée, ils clament que «les élections législatives du 30 juillet 2017 constituent une opportunité exceptionnelle pour le peuple Sénégalais de s’affranchir démocratiquement du régime du Président Macky Sall, de restaurer l’équilibre entre les pouvoir exécutif, législatif et judiciaire et mettre un terme à toutes les formes de prédation.»
…Mais sans Sonko, Abdoul Mbaye…
Sans conteste, cette coalition d’une partie de l’opposition aurait pu être encore plus forte, très pesante sur la balance des suffrages. Il en aurait été ainsi si Wade et les autres avaient réussi à enrôler d’autres têtes fortes comme Ousmane Sonko de Pastef, Abdoul Mbaye de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act), Madièye Mbodji (Yoonu askan wi).
S’ils avaient pourtant réussi à se retrouver autour de Manko Wattù Senegaal pour des combats politiques, la barrière électorale et certaines positions de principe ne leur ont pas permis de poursuivre l’odyssée. Il faut donc s’attendre à ce qu’une autre coalition se signale dans les jours ou semaines à venir comme protagoniste aux législatives prochaines. (Abdoulaye Mbow)
Equipe de France: Karim Benzema en veut énormément à Mathieu Valbuena
L'attaquant du Real Madrid Karim Benzema, dans une interview au journal L'Equipe publiée mardi sur son site internet, s'en est violemment pris à son ex-partenaire en Bleu Mathieu Valbuena qui l'a accusé d'avoir voulu l'escroquer dans le scandale de la sextape.
"Tout est parti de son histoire", s'est emporté Benzema, "à l'entendre au départ, je suis une racaille, je l'ai menacé, je lui ai fait peur, tout ce que tu peux inventer".
"Et, là, il veut rejouer avec moi ! (...) Mais il se fout de la gueule du monde ! Il a pété les plombs ou quoi !", a ajouté l'attaquant privé d'équipe de France depuis octobre 2015 et sa mise en examen pour le scandale de la sextape.
"Moi, ça fait plus d'un an et demi que je suis son pire ennemi, un mauvais exemple, un voyou, que je dois me faire sanctionner, qu'on me traîne dans la boue, qu'on salit mon nom et ma famille (...). Il (Valbuena) la ramène, dit qu'on peut rejouer ensemble... Mais il faut qu'il arrête ses conneries !", s'est énervé l'attaquant de 29 ans.
Benzema semble ensuite accuser Valbuena d'avoir inventé toute l'histoire: "Il faut vraiment qu'il arrête d'inventer. Il me rend fou à continuer de mentir ! Tout ça vient de lui, cette affaire de sextape. Il avait juste à dire la vérité sur ce qui s'est vraiment passé."
"Il continue à jouer sur plusieurs tableaux", a déploré le joueur du Real qui souhaite malgré tout revenir en bleu.
A deux jours de la liste de Didier Deschamps pour affronter le Paraguay, la Suède et l'Angleterre, qui sera annoncée jeudi, Benzema "reste à la disposition de l'équipe de Fra:nce".
"Je n'attends plus rien. Il y a un sélectionneur. Il fait ses choix", a précisé "KB9". "Sportivement, je suis quasiment au maximum. Ça me ferait vraiment plaisir de revenir en bleu. J'irai toujours en équipe de France avec la même motivation", a-t-il tenu à souligner, comme un appel du pied au sélectionneur des Bleus.
ALAIN GOMIS AVAIT PREVU DE TOURNER "FELICTE" EN CASAMANCE
Ziguinchor, 16 mai (APS) – "Félicité", le célèbre film du réalisateur sénégalais Alain Gomis, tourné à Kinshasa (RD Congo), a failli être fait en Casamance (sud) pour rendre hommage à la dignité de la femme casamançaise, "véritable gardienne de société", a déclaré, mardi à Ziguinchor, son auteur.
Félicité, c’est l’histoire d’une femme libre et fière. Elle est chanteuse le soir dans un bar de Kinshasa. Sa vie bascule quand son fils de 14 ans, est victime d’un accident de moto. Ce fait est, pour elle, le point de départ d’une course contre la montre dans les rues de Kinshasa, pour le sauver.
Ce film qui a remporté l’étalon d’or du Yennenga lors du dernier FESPACO, offre une lecture exceptionnelle d’une réalité vivante, faite de désillusions certes, mais d’énergie, de passion et de rêves.
"A un moment donné, au tout début, il était prévu de tourner Félicité en Casamance. Et puis la rencontre avec une chanteuse magnifique a tout changé pour amener le tournage à Kinshasa. La première idée que j’avais était de faire le film en Casamance", a expliqué Alain Gomis.
En marge d’une visite considérée comme un "retour à ses origines casamançaises", le réalisateur s’est dit "ému de mettre les pieds sur les terres d’une culture" qui a beaucoup contribué à sa carrière.
"C’est très important de me retrouver sur la terre de mes origines à Ziguinchor. Je suis très ému. Je suis très touché (…) j’ai grandi un peu loin de Ziguinchor, mais la culture casamançaise m’a nourri", a dit Alain Gomis sur un ton sérieux.
Se félicitant d’une paix qui commence à s’installer en Casamance, le réalisateur sénégalais promet de contribuer à la réalisation d’un film dédié à la Casamance.
"Je compte participer à la production d’un film sur la Casamance. C’est un projet cinématographique qui sera porté peut-être par un jeune ou une femme cinéaste. Je viendrais juste pour appuyer. Il faut éviter que la personne d’Alain Gomis soit au centre (…) il faut faire éclore d’autres hommes et femmes du cinéma", a-t-il souligné.
Se couvrant d’un pagne traditionnel Manjack, un cadeau symbolique de la Mairie de Ziguinchor, Alain Gomis entend surtout rendre un hommage aux femmes de la Casamance qui, selon lui, "tiennent les sociétés, mais qui subissent beaucoup de violences et d’injustices".
Restructuration du Cinéma Sénégalais
"Je suis venu ici en décembre dernier au décès de mon père. C’était très émouvant et très touchant", a rappelé Gomis avant d’interpeller les acteurs de tous bords à "engager la bataille pour la restructuration du cinéma sénégalais".
"Les films coûtent beaucoup d’argent. Si les salles de Cinéma ne sont pas réhabilitées, il sera difficile de faire un retour sur investissement de nos productions", a-t-il dit, saluant un "cinéma sénégalais en plein développement".
"Il nous faut une restructuration du cinéma sénégalais en mettant l’accent surtout sur la formation, l’exploitation, la distribution et la production en abattant un sérieux travail dans le post-production. Il y a l’idée d’un projet +Une Mairie, une salle (de cinéma)+ qui fait son chemin (…)", a préconisé Gomis dont le dernier métrage sera projeté cette nuit à l’Alliance franco-sénégalaise de Ziguinchor.
Une rue pour Ousmane Sembène, une célèbre place pour Alain Gomis.
La Mairie de Ziguinchor qui a reçu Alain Gomis se voit honorée par le "génie de son digne fils". Elle compte rendre hommage à Alain Gomis, mais aussi à son ainé Ousmane Sembène, natif de la ville.
"Nous pouvons nous réclamer le statut d’une ville de culture cinématographique avec des monuments comme Ousmane Sembène et Alain Gomis. La ville, à travers le Conseil municipal, travaillera à la renaissance du cinéma avec la réfection des salles du Cinéma Vox", a confié le premier adjoint au maire Seydou Sané.
Selon, lui le Conseil municipal se réunira pour adopter une proposition de dédier une rue à Ousmane Sembène et d’une célèbre place à Ziguinchor à Alain Gomis.
"Nous allons aussi réhabiliter sous peu la maison d’Ousmane Sembène qui reçoit souvent des étrangers alors qu’elle n’est pas en bon état (…). Avec ces deux monuments nous avons un riche patrimoine culturel à léguer aux générations futures en vue de faire éclore d’autres Ousmane Sembène et d’autres Alain Gomis", a annoncé le premier adjoint au maire Abdoulaye Baldé.
D'ordinaire, quand les chaînes de télévision occidentales braquent leurs caméras sur le contient, c'est pour montrer cette image sombre de l'Afrique, oubliant allègrement qu'il y a du bon sur la terre-mère. Une chose que les Ghetto Kids d'Ouganda tentent tant bien que mal, avec les moyens du bord, de gommer. Avec des vidéos postées sur les réseaux sociaux, ces ados ont réussi à mettre le monde à leurs pieds grâce à la danse tout en restant chez eux à Kampala dans les rues poussiéreuses. N'ayant jamais posés les pieds aux Usa, les Ghettos Kids ont dansé sur le clip Unforgettable de French Montana. Qui s'est déplacé pour l'occasion. Une success story à l'africaine !
C'est ce qu'on appelle forcer le destin. Des rues poussiéreuses de Kampala en Ouganda où ils imposent une chorégraphie au morceau Sytialoss de Eddy Kenzo au point que l'artiste Ougandais les invite à danser dans le clip officiel, les Ghetto Kids ne s'arrêtent plus.
En effet, ils ont été appelés par le rappeur French Montana pour danser dans son dernier clip Unforgettable. Une formidable ascension vu leur parcours. C'est en 2014 que le monde les découvre. A cette période, Eddy Kenzo venait de sortir son single Perte Sitya. Alex, Fred, Bachir, Patricia et Isaac enregistrent une vidéo dans laquelle ils foulent au pied les règles élémentaires d'une chorégraphie.
Des pas de danse endiablés sur un ton ironique, la formule est toute trouvée pour ces jeunes qui vont être propulsés par les réseaux sociaux. Cette parodie fait le buzz sur internet. Conscient de l'impact de cette nouvelle notoriété, le fondateur du groupe, Daouda Kavuma, décide de passer à la vitesse supérieure. Désormais, les Ghetto Kids vont enregistrer à tout-va des vidéos sur les morceaux qui cartonnent, une façon de pérenniser leur notoriété. Et c'est l'interprétation du morceau Sytia Loss qui va forcer, est-on tenté de dire, Eddy Kenzo à les inviter à danser dans le clip officiel. A partir de ce moment, plus rien ne sera comme avant. De la misère qu'ils tentaient de fuir en fréquentant l'école ougandaise, c'est la danse qui va les sauver.
Les vidéos leur ouvrent les portes que l'école n'a pas pu faire. P. Diddy, Nicky Minaj, pour ne citer que ceux-là, sont émerveillés par le talent de ces jeunes Africains. Avec l'éclosion du style musical afro-beat, les Ghetto Kids surfent sur une vague de succès qui va les envoyer en tournée au Royaume Uni. Mais un évènement malheureux vient doucher l'ambition de ces jeunes qui essayent tant bien que mal de gommer cette image d'une Afrique qui ne cesse de tendre la main. Le 30 novembre 2015, Alex, âgé de 14 ans, fait un accident sur son vélo. Il décédera quelques heures plus tard. Son rêve de construire "une villa à sa famille" s'envole avec lui. Pour autant, cet évènement malheureux n'empêche pas au groupe de continuer. Ils feront des tournées un peu partout en Afrique. Maintenant que la star américaine French Montana les a invités, les portes de l'Amérique s'ouvrent à eux. Il ne reste plus qu'à croiser les doigts.
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«La pire phrase pour moi, c’est "on ne peut pas faire autrement"»
Elle était de tous les déplacements sur le terrain, de tous les meetings, en coulisses lors des apparitions à la télévision dont le face à face décisif avec Marine Le Pen. De toutes les interviews du candidat Macron avec les journalistes au QG d’En Marche aussi, un œil sur ses mails, un autre sur son smartphone tout en écoutant chaque réponse du «chef».
Allure juvénile - en perfecto et baskets - Sibeth Ndiaye, 37 ans, dont déjà 15 de militantisme syndicaliste étudiant (à l’UNEF) et politique (au PS), n’est pas une «simple» attachée de presse : elle a été l’un des rouages cruciaux de la campagne En Marche, conseillère écoutée du premier cercle autour du «chef».
Inconnue jusque-là du grand public, Sibeth Ndiaye a crevé l’écran lors de la diffusion du documentaire "les coulisses d'une victoire" réalisé par Yann L'Henoret et diffusé sur TF1 au lendemain du second tour de la Présidentielle. Gagnant ainsi une inattendue popularité (le nombre de ses abonnés sur Twitter est passé en 24 heures de quelques centaines à près de 28 000), elle qui a toujours préféré «l’ombre à la lumière», en travaillant aux côtés de cadors de la politique de Claude Bartolone à Arnaud Montebourg en passant par Dominique Strauss-Kahn pour terminer dans la troupe des «bébés Macron». Franco-Sénégalaise (elle a demandé la nationalité française en 2016), elle est née et a grandi à Dakar, a été diplômée à la fac à Paris, d’un DESS en économie de la Santé.
Après une campagne au tempo insensé, cette mère de trois jeunes enfants s’apprête à entrer à l’Elysée où elle pourrait occuper le poste (clé) de responsable de la communication du nouveau chef de l’Etat. Et enchaîner de nouveau sur un rythme effréné. Cela n'effraye pas celle dont le prénom signifie en langue diola «elle a gagné tous les combats». Interview avec une discrète, déterminée et pragmatique. Sibeth Ndiaye, celle qui murmure à l’oreille du nouveau président, nous parle de son engagement, de ses inspirations, de son couple mixte et de ses enfants.
ELLE. Comment vivez-vous cette soudaine notoriété ?
Sibeth Ndiaye. J’ai toujours préféré l’ombre à la lumière. C’est la raison pour laquelle je travaille pour des personnalités politiques sans désirer moi-même être élue. Cette «notoriété» sera éphémère…
ELLE. En regardant les réactions et commentaires sur vous sur les réseaux sociaux, après la diffusion du documentaire sur TF1, on remarque que votre parcours semble inspirant pour beaucoup de jeunes. En quoi leur parle-t-il tant à votre avis ?
Sibeth Ndiaye. Je ne me suis jamais vécue comme un modèle et cela n’a pas changé après 90 minutes d’un documentaire au demeurant excellent. Si, malgré tout, ce que je fais peut être inspirant pour d’autres en ceci que cela démontre qu’une femme avec des enfants en bas âge peut accéder à des responsabilités et vivre à fond son engagement professionnel, j’en suis heureuse. Je suis aussi très consciente que cela ne serait pas possible sans le soutien de mon mari qui m’a toujours encouragée et a accepté de s’occuper de nos petits. Nos jumelles sont nées en 2010 et notre fils en 2013. Leurs prénoms sont africains et ils portent le nom de famille de leur père français «de souche». Je souligne cela parce que nous avons toujours considéré important pour nos enfants de vivre dans les deux cultures.
ELLE. Qu’est-ce qui, au fond de vous, vous pousse à vous engager, à vous battre pour vos idées ?
Sibeth Ndiaye. Mon moteur, depuis toujours, c’est le refus de l’injustice. La pire phrase pour moi, c’est «on ne peut pas faire autrement». Cela a été la raison de mon engagement syndical et de mon choix de militer à Gauche. Je suis «en même temps» (NDLR Clin d’œil à l’expression systématique employée par Emmanuel Macron) quelqu’un de pragmatique. Je veux transformer le réel de manière concrète et pas me contenter de rêver à un monde meilleur qui n’adviendra pas.
ELLE. On peut penser que le parcours de vos parents – votre père, Fara, a fondé le Parti démocratique sénégalais et votre mère, Mireille, d’origine allemande et togolaise, fût une pionnière dans la magistrature à Dakar - a inspiré votre engagement politique et social ?
Sibeth Ndiaye. J’ai grandi dans une famille d’engagés. Mon enfance s’est nourrie du récit de la lutte pour les indépendances à laquelle mes parents, étudiants venus des colonies, ont participé. Ma mère a été un modèle de femme «au travail» avec quatre enfants. En arrivant au Sénégal, elle est devenue la deuxième femme juge du pays. Je garde en tête une anecdote qu’elle me racontait de cette période : elle a commencé à fumer à 26 ans parce que cela faisait plus «masculin» au tribunal … Elle a gravi les échelons jusqu’au plus haut niveau de la magistrature parce qu’elle était compétente. De son côté, mon père aimait à répéter qu’il fallait être la meilleure à l’école pour viser toujours le plus haut possible. Tous deux m’ont inculqué l’amour du travail, la passion de l’égalité et l’envie de me dépasser. Ils sont aujourd’hui décédés mais il n’est pas un jour sans que leurs vies ne me servent, à moi, d’inspiration.
Pape Samba Mboup et Farba Senghor ont encore tiré sur les libéraux lors du lancement de «Mbolom Wade».
Pape Samba accuse ses ex-frères du PDS : «les libéraux sont assis sur des sacs d’argent, mais ils ne les sortent pas»
«C’est par la presse que nous avons appris notre exclusion et aucun acte allant dans ce sens ne nous a été notifié. Nous en prenons acte mais le PDS nous a rendu un grand service en nous débarquant d’un camion fou conduit par un chauffeur ivre qui risque de nous précipiter dans le vide.» Selon eux, ils ont enduré des moments de peine et de douleurs pour Abdoulaye Wade.
Mais regrettent-ils, «il se lève un beau jour, ouvre son enclos et choisit les deux brebis les plus sales et les met dehors. Nous sommes des enfants de la rue, nous avons été sortis de la maison, mais nous n’irons pas dans une autre car nous ne serons pas à l’aise». Poursuivant, ils rappellent : «nous sommes des militants de Wade et non des affidés de son fils qui n’a rien apporté au PDS depuis sa descente sur le terrain politique en 2009. Depuis cette date, il n’a fait que précipiter l’érosion et la défaite du parti. Ils veulent vendanger le legs de Me Wade, nous sommes exclus mais nous sommes formels.»
Pour sa part, Pape Samba Mboup a informé «que Karim ne peut pas être candidat en 2019, parce qu’il est condamné. Nous ne haïssons pas Karim, c’est notre fils. C’est grâce à nous que Karim est connu dans le sud du pays. On n’a jamais trahi. C’est le PDS qui nous a trahis. Karim Wade ne connait pas le Sénégal, ni nos cultures. Il a été éduqué en France. Ce qui est en son père n’est pas en lui. C’est ça qui nous a trompé», a tonné M. Mboup qui note que «les libéraux sont assis sur des sacs d’argent, mais ils ne les sortent pas. Ils attendent que Me Wade leur donne de l’argent».
Ressembler à Messi n'est pas de tout repos en Iran
Atta Kenare, Giuseppe Cacace |
Publication 08/05/2017
Un étudiant iranien ressemble tellement au footballeur argentin Lionel Messi qu'il est devenu une star locale à tel point que la police est intervenue pour troubles à l'ordre public.
Ce week-end, Reza Parastesh a été conduit au poste de police et sa voiture confisquée. Son délit: provoquer des embarras de circulation en étant assailli par des passants réclamant des selfies dans les rues de Hamadan, une ville de l'ouest de l'Iran.
Sa ressemblance avec le joueur est si troublante que la chaîne Eurosport UK a utilisé par erreur sa photo sur Twitter.
L'étudiant de 25 ans est sorti de l'anonymat il y a plusieurs mois lorsque son père, également fou de ballon rond, l'a poussé à poser avec le maillot 10 de l'attaquant du FC Barcelone. Ces photos ont ensuite été envoyées à un site internet spécialisé dans le sport.
"Je les ai envoyées le soir et le lendemain on m'a appelé pour me dire que je devais venir rapidement pour une interview", confie l'étudiant à l'AFP.
D'abord réticent, Reza Parastesh se prend au jeu. Il s'affiche avec la même coupe de cheveux que Messi et son maillot de club.
"Les gens me voient vraiment comme le Messi iranien et veulent que j'imite tout ce qu'il fait. Lorsque je sors quelque part, les gens sont stupéfaits", témoigne-t-il. "Je suis ravi de voir que je les rend heureux (...) Ca me donne beaucoup d'énergie".
Comme de nombreux Iraniens, Reza est un passionné de football et, même s'il ne joue pas dans la cour des grands, il apprend quelques mouvements techniques, qui le rendent d'autant plus convainquant.
Il se souvient très bien du dernier match entre l'Iran et l'Argentine lors de la Coupe du monde 2014. Messi avait marqué à la 91e minute, privant ainsi la République islamique d'une qualification pour le deuxième tour.
Ce soir là, le père de Reza était furieux.
"Après le match, mon père m'a appelé et m'a dit +Ne reviens pas à la maison ce soir (...) pourquoi as-tu marqué un but contre l'Iran?+ Je lui ai répondu: +Mais ce n'était pas moi!+, raconte le sosie, hilare.
Reza Parastesh rêve aujourd'hui de rencontrer son héros à Barcelone, voire de devenir son sosie à plein temps. "En étant le meilleur footballeur de l'Histoire, il a clairement trop de choses à gérer. Je pourrais être son représentant lorsqu'il est débordé".