La cérémonie de remise de trophées de la 3e édition de Raaya Music Awards s’est tenue samedi à Canal Olympia Teranga. Les artistes qui ont marqué l’année 2017 de différentes manières ont été primés.
Tous les artistes nominés cette année coïncidant avec la 3e édition de Raaya Music Awards ont du talent, d’une manière ou d’une autre. Donc, tous ceux qui ont été distingués, samedi soir, à Canal Olympia Teranga, le méritent. A travers leurs œuvres riches en sonorités, ils ont marqué l’année musicale 2017. Cette édition, le Raaya Music Awards a décerné le prix du Meilleur artiste à Wally Ballago Seck devant Carlou-D, Viviane Chidid et Omzo Dollar. C’est pour, comme le disent les organisateurs, saluer le talent et la perfection du fils de Thione Seck sur la scène musicale. Son ami et ‘’frère’’ Sidy Diop est la Révélation masculine de cette année de la culture, tandis que la fille du reporter sportif Abdoulaye Diaw, Suadu, est celle de la gent féminine.
Sans surprise, ‘’Yaakowaraal’’ du couple N-Fu et Mia Guissé est consacré Tube de l’année. Les rappeurs étaient au rendez-vous des gagnants. Le duo Dipet-Nailah, avec ‘’One Night’’, a eu le sésame du Meilleur featuring et Omzo Dollar, grâce à ‘’Yarr’’, le Meilleur clip. Les artisans de ces beaux clips en compétition ne sont pas en reste. Revers Studio, dans ce sens, est le Meilleur réalisateur. Il s’agit d’un groupe de jeunes qui a eu à réaliser beaucoup de clips qui ont du succès. Youssou Ndour est, quant à lui, consacré Artiste du cinquantenaire.
Par ailleurs, la cérémonie a été une occasion pour les initiateurs de Raaya Music Awards d’honorer le doyen des animateurs Michael Soumah et le fondateur d’Oscars des vacances Aziz Samb. Khar Mbaye Madiaga et le roi du ‘’Yella’’ Baaba Maal ont aussi été primés. ‘’Les morts ne sont pas morts’’, disaient Birago Diop. Et les organisateurs de cette manifestation se sont appropriés cette assertion, en tenant à célébrer ceux ont qui participé à l’évolution de la musique et qui ne sont plus là. Abdoulaye Mbaye, le rappeur Las Mc, les animateurs Dj Edouard et Mohamed Guèye alias ‘’Dj Mike’’ ont été les absents les plus présents de la soirée, tellement ils ont été magnifiés.
D’après l’initiateur de l’événement, Souleymane Ndiaye, le choix n’a pas été facile. A son avis, tous les nominés ont marqué l’année 2017, mais ‘’il faut que le meilleur gagne’’. Pour le choix gagnant, l’organisation a mis en avant le critère ‘’jeunesse’’. ‘’Cette nouvelle révélation va sûrement assurer les beaux lendemains de la musique sénégalaise. Il faut donc les épauler, les encourager, leur rendre hommage afin qu’ils puissent viser plus haut. Ils sont jeunes et ont du talent, donc, c’est à nous Sénégalais de les pousser’’, défend-t-il. Tout en rappelant que la sélection a été stricte. Ils ont fait appel à certains acteurs culturels, au ministère de la Culture, à des animateurs pour faire le choix.
Toutefois, Souleymane Ndiaye se désole à nouveau du fait que sa manifestation n’ait pas été accompagnée pour sa bonne marche. ‘’Nous sommes à la troisième édition et jamais on n’a eu un sponsor pour nous soutenir. On avance juste avec les moyens du bord et ce n’est pas du tout facile. Mais on va toujours continuer à honorer nos artistes’’, a-t-il indiqué. Michael Soumah d’inviter les autorités en charge de la culture de soutenir les initiatives de ce genre. Car, selon lui, c’est ‘’inadmissible’’ de laisser mourir les talents. ‘’Ce n’est pas du tout normal que dans une manifestation de ce genre, des autorités compétentes ne soient pas présentes. Il faut accompagner et soutenir les artistes. Au Sénégal, il y a énormément de talents à soutenir dans beaucoup domaines’’, regrette l’animateur.
VERS LA CONQUÊTE DU BALLON D'OR AFRICAIN
Sadio Mané figure parmi les nominés du meilleur joueur 2017
La Confédération Africaine de Football a annoncé les 3 finalistes de chaque catégorie pour les récompenses des fins d’année, notamment le trio qui se disputera le titre du meilleur joueur africain de l’année 2017.
Le successeur de Riyad Mahrez sera l’un de ces trois joueurs : Mohamed Salah (Liverpool), Sadio Mané (Liverpool) et Pierre-Emerick Aubameyang (Dortmund).
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IBOU FALL, RAILLEUR FÉROCE
EXCLUSIF SENEPLUS - Le P'tit railleur sénégalais - Situation des médias au Sénégal - Liberté d'expression - Charlie Hebdo - Peut-on rire de tout ? - "J'ai été insulté et menacé de mort" - ENTRETIEN
PROPOS RECUEILLIS PAR ABDOULAYE SÈNE, ALIOUNE GUEYE SALL ET BOUBACAR BADJI |
Publication 17/12/2017
Dakar, un jour de décembre 2017. 16h10. Un vent timide hérisse les arbres dressés de part et d’autre de la route. Nous sommes à la Zone B. Ibou Fall nous a donné rendez-vous chez lui, dans ce quartier calme de la capitale. Arrivés au seuil de la maison, nous insistons sur la sonnerie. Sans réponse. Las, nous poussons la porte qui, en réalité, n’était pas fermée. Deux personnes devisent tranquillement dans la cour. Informés de l’objet de notre visite, ils nous demandent d’attendre. Ibou est sorti. Il ne va pas tarder à rentrer. Nous pouvons patienter à l’intérieur.
Dans le salon où nous sommes installés, des chats, affalés au sol, se tortillent. Ils ne semblent pas se soucier de notre présence. Ibou Fall arrive, quelques minutes plus tard, calme et jovial, tee-shirt noir, jean bleu et espadrilles aux pieds. Panache d’un homme décontracté et sans concessions. Il nous demande de le suivre dans son bureau. Nous traversons un petit couloir, avant de prendre les escaliers en colimaçon.
Le cadre répond à la vocation. Une pièce lumineuse et simple. Quatre ordinateurs, deux imprimantes, des affiches qui mettent en exergue des personnages caricaturés dans Le p’tit railleur, une grande bibliothèque avec beaucoup de livres. Des photos, dont la plupart montrent l’ancien compagnon déchu de Senghor, Mamadou Dia, sont épinglées au mur. C’est là que le journaliste et ses collaborateurs grossissent les traits des « puissants, des poseurs et des satisfaits ».
Ibou Fall est un combattant. Il fait partie de ces hommes de convictions, toujours debout, qui se battent inlassablement pour ce en quoi ils croient, qui croisent le fer pour préserver leur indépendance car, "ce qu'il y a de pire, c'est la mort".
Il faut avoir de l’imagination et savoir tenir des positions originales pour faire vivre un journal satirique. Mais plus que ça, il y a un peu de bravoure, de la solitude aussi. Ibou Fall a fait beaucoup pour la cause de la liberté d’expression au Sénégal. Nous sommes partis le rencontrer chez lui. Pour parler du P’tit Railleur, de satire, des médias en général. Nous en avons profité pour interroger notre temps et ses turpitudes. Entretien.
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SARGAL AKON NA NA NA, LE NOUVEAU CLIP DES "ALL STARS"
Souleymane Camara s'est exprimé sur son avenir au micro de L'Equipe, Après la qualification de Montpellier en quart de finale de la coupe de la Ligue.
73 buts, Souleymane Camara fait partie des joueurs qui ont marqué l'histoire du club. Il veut continuer son aventure avec Montpellier. Bientôt 35 ans, Jules a signé un doublé ce mercredi.
A Montpellier ? «Oui, j'ai envie de continuer à Montpellier. Mais nous n'avons eu aucune discussion pour le moment. Je me concentre sur le terrain et si on est bon, après, il est plus facile de discuter.»
SAMBA LAOBE DIENG, TRÈS MALADE
L'ancien animateur de la RTS1 a besoin d'être évacué en France dans les plus brefs délais
Samba Laobé Dieng ? Diaspora Culture sur la Rts ? Ça vous dit quelque chose ? Les très jeunes, peut-être pas; à moins de consulter Youtube. Mais les moins jeunes se rappellent sans doute cette émission où on parlait jazz, soul, blues, de Miles Davis, Marvin Gaye, etc.
Il se trouve que celui qui animait cette émission, parmi d’autres, et ancien rédacteur en chef à la Première chaîne, est gravement malade. À 67 ans, Samba Laobé Dieng vit actuellement sa retraite difficile, couché sur un matelas à la Cité Rts aux Maristes, et luttant contre une maladie dont il ignore la nature précise.
«Parfois, on me parle d’affection, d’infection urologique et même de tumeur…», confie-t-il à L’Observateur, qui lui a rendu visite.
De toutes les façons, son médecin lui recommande une évacuation en France. D’où son cri de détresse : «Je lance un appel au président de la République, au Premier ministre, à la Fondation Servir le Sénégal, à Pape Dieng (son frère, directeur de la Sonacos, Ndlr), son épouse, Ndèye Saly Diop Dieng, et à toutes les bonnes volontés pour m’aider à faciliter mon évacuation en France».
GORGUI SY DIENG RÉCLAME SON DÛ
38 175 920 FCFA, la somme qu'aurait prêtée le pivot des lions du Basket au ministère des sports
Une histoire de près 40 millions de FCfa oppose le basketteur international sénégalais Gorgui Sy Dieng à la Fédération sénégalaise de basket-ball. Selon nos informations, tout est parti d’un délai largement dépassé à travers une lettre de reconnaissance de dette, dont nous avons pu obtenir une copie. Dans ladite lettre, signée par les services du ministère des Sports et de la Fédération sénégalaise en Espagne le 25 août 2017, la dette de 38 175 920 FCfa due au basketteur devait être honorée, au plus tard, le 4 septembre 2017. Le joueur a réagi via un communiqué qui nous est également parvenu.
Au football, une grosse polémique avait poursuivi le geste de Kalidou Koulibaly qui avait offert un moyen de paiement de la facture de l’hôtel des «Lions» en Angleterre, avant d’être remboursé par la suite. Au basket-ball, on a géré dans la plus grande discrétion le geste de Gorgui Sy Dieng qui a prêté la somme 38 175 920 FCfa «pour le paiement des primes et le complément des frais de prises en charge de l’Equipe nationale masculine» qui préparait l’Afrobasket 2017 en Espagne. Une bombe à retardement qui a fini par exploser, parce que le joueur, qui devait se faire rembourser au plus tard le 4 septembre 2017, n’est toujours pas rentré dans ses fonds, une centaine de jours plus tard. En effet, Gorgui Sy Dieng attend toujours d’être remboursé. Le sociétaire des Timberwolves de Minnesota a fini par perdre patience et n’exclut pas d’user de toutes les voies possibles pour se faire rembourser.
«J’ai été naïf»
«C’est de guerre lasse, que je me suis décidé à dénoncer ce manque de respect et de considération des autorités sportives de mon pays à mon égard et surtout les écarts, désormais nombreux dans la gestion des finances des opérations liées aux Equipes nationales. Ce n’est pas la première fois que des manquements financiers sont notés. J’avais espéré que ce serait la dernière, mais hélas», dit le pivot des «Lions» du basket-ball dans un communiqué. Dégouté par cette situation, le basketteur qui, pourtant, était habitué à dépanner, regrette d’avoir apporté son aide. «J’avoue avoir été naïf de croire aux explications qui m’ont été servies. Avec le recul, je regrette d’avoir sauvé une situation qui aurait terni l’image de mon pays. Désormais, je n’exclus aucune voie pour rentrer dans mes fonds», se radicalise le basketteur.
Dans le communiqué qui nous est parvenu, Gorgui Sy Dieng raconte l’origine de cette dette et toute la galère qu’il a endurée. «Le 25 août 2017, en Espagne, j’ai été sollicité en pleine préparation pour prêter de l’argent au ministère des Sports en vu de solder des problèmes financiers urgents qui s’étaient posés lors du regroupement de l’Equipe nationale, alors en préparation pour l’Afrobasket 2017. Face à la décision prise par l’hôtel de faire sortir la délégation du Sénégal pour non paiement des sommes dues, mais également à la menace de grève des joueurs qui n’avaient pas reçus leur primes de préparation et la menace de l’entraîneur et de son staff de ne pas continuer avec l’équipe s’ils ne reçoivent pas leur argent, j’ai voulu sauver une situation», dit-il. Et c’est sur «sollicitation du délégué fédéral et du délégué ministériel et après que des assurances m’aient été données que je serais remboursé au plus tard le 4 septembre, j’ai procédé, par mes soins, à un virement d’un montant global de 38 175 920 FCfa, contre décharge signée par le délégué fédéral et par le délégué ministériel», poursuit Gorgui.
Dans la décharge dont nous détenons une copie, il est bel et bien mentionné que le basketteur sera remboursé au plus tard le 4 septembre 2017. On est en décembre 2017. Gorgui Dieng ne voit toujours pas la couleur de son argent. «Après plusieurs rappels, ni le ministère des Sports ni la Fédération ne daignent, jusqu’à présent, honorer leur engagement. Déjà, alors qu’on était à Dakar pour le compte de la phase de poule, plusieurs assurances m’ont été données que je serais remboursé avant qu’on ne s’envole pour Tunis. Ensuite, une fois à Tunis, on m’a répété que je serais payé à la fin de l’Afrobasket. A la fin de l’Afrobasket, il m’a été dit que je serais payé avant de rentrer aux Etats-Unis. Une fois que j’ai rejoint mon club, et toutes les semaines jusqu’aujourd’hui, on me fait des promesses», se désole-t-il.
8,8 MILLIARDS POUR RECRUTER DIAFRA SAKHO
West Ham a fixé le prix du transfert de l'international sénégalais désiré par Cardif City (D2)
Cardif city veut recruter l'attaquant sénégalais et et prêt a faire une offre. Actuel 2ème de la championship (D2 anglaise), Cardif est prêt à l’accueillir. Un départ qui permettrait au joueur de gagner du temps de jeu en vue de la coupe du monde 2018 en Russie.
West Brom aussi envisage de revoir un transfert pour Diafra Sakho. Selon le Daily Mail, les hummers réclament une somme de 8,8 milliards pour laisser partir l'ancien attaquant du FC Metz.
Diafra avait manifesté son intérêt de quitter le club lors du dernier mercato. Il avait même effectué une visite médicale à Rennes, mais West Ham ne voulait pas le laisser partir.
CHEIKH AMAR EXPULSÉ PAR LE JUGE
Un commandement d’assignation en expulsion est servi à l'homme d'affaires pour défaut de paiement de loyer
Le juge des référés a prononcé, ce Mardi 12 Décembre, une ordonnance d’expulsion contre le milliardaire Cheikh Amar, attrait en justice pour défaut de paiement de loyer. Un commandement d’assignation en expulsion a été servi au patron d’Amar Group Holding Sa. L’homme d’affaires avait, depuis janvier 2017, conclu un bail portant sur un immeuble sis aux Almadies avec la nommée F. S., sénégalaise établie à l’étranger. Le prix du loyer mensuel a été fixé à 8 800 000 F Cfa.
Pour les premiers mois, tout se déroulait très bien, selon la plaignante, M. Amar respectant toujours ses échéances. Mais depuis le mois d’octobre, les relations entre Cheikh et son bailleur ont commencé à se détériorer. Le locataire n’arrivant plus à honorer ses engagements vis-à-vis de son bailleur qui, après plusieurs relances restées infructueuses, a saisi un huissier pour constater ses manquements contractuels. D’où la procédure de résiliation du contrat introduite par les représentants de la plaignante devant le tribunal d’instance de Dakar.
En tout, F. S., représentée par le cabinet Guédel Ndiaye, réclame à l’homme d’affaires le montant de 26 400 000 F Cfa, soit l’équivalent de trois mois de loyer.