Il a été révélé au grand public en 2014. Depuis, il est au pinacle et sort régulièrement singles et vidéos. Tout semblait marcher comme sur des roulettes pour Ngaaka Blinde, jusqu’à ce que la police des Parcelles-Assainies l’arrête. Pour détention de faux billets de banque.
Depuis hier, son nom est sur toutes les lèvres. Il fait un plus grand buzz que celui qui l’avait poussé à faire sa chanson ‘’Deff Buzz’’, il y a deux ans. Le rappeur Baba Ndiaye, plus connu sous le pseudonyme de ‘’Ngaaka Blinde’’, a été arrêté avant-hier vers les coups de 6 h du matin, par la police des Parcelles-Assainies. Il était à bord d’une voiture dans laquelle les limiers ont trouvé des faux billets de banque d’une valeur de 5 millions 730 mille francs Cfa.
Le trop de buzz a peut-être fait dériver le navire de ce jeune et talentueux rappeur. Il est l’un des meilleurs de sa génération. Ngaaka Blinde a grandi dans un environnement propice à l’éclosion de son talent. ‘’Très jeune, je côtoyais Fou Malade. Je le voyais rapper avec ses amis et j’avais beaucoup d’admiration pour eux.J’ai commencé à les imiter et ils m’emmenaient souvent avec eux, quand ils allaient à des concerts’’, a souvent dit le jeune talent de Guédiawaye dans ses interviews, quand on lui demandait comment il est devenu rappeur. C’est pour cela d’ailleurs qu’il dit toujours que Fou Malade est son artiste préféré.
Une immersion précoce, en outre, qui lui a permis de mûrir son talent. Aujourd’hui, il n’a que 23 ans, mais l’on ne pourrait citer 5 rappeurs valables sans l’y inclure.
Même s’il a commencé très tôt à titiller le mic et qu’il était une mini-vedette à Guédiawaye, il restait inconnu du grand public hip-hop. C’est le concours Flowup, organisé chaque année par Africulturban, le label dirigé par le rappeur Matador, qui lui a permis d’exploser. En effet, il a remporté le trophée mis en jeu dans le cadre de ce concours en 2014. Ce qui lui a permis de bénéficier de la production d’un album et d’une année de management, entre autres privilèges.
Depuis, il est en pleine ascension. Son genre assez particulier y est pour quelque chose. Il introduit des instruments comme le tam-tam dans ses sons en respectant les mesures du rap. Qui ne se souvient pas de sa prestation de haute facture, lors de son show au Grand-Théâtre avec une vingtaine de batteurs. Il a été juste majestueux avec ses lunettes noires.
Ngaaka, en l’écoutant rapper avec son éternel sourire en coin, on sent une certaine joie de vivre dans sa voie. Il a une bonne technique et une maitrise que nul ne peut mettre en doute. D’ailleurs, sans cela il n’aurait pu remporter le Flow up qui est un concours très sérieux et dont les membres du jury sont des rappeurs connus, reconnus et respectés grâce à leur talent. Parmi eux, l’incomparable Keyti.
Ainsi, de la ‘’baraka’’, ce jeune en avait, lui dont le cri de ralliement est ‘’Mbarikala’’. ‘’Cela signifie ‘Tabarkallah’, comme en arabe (Ndlr : Que Dieu vous bénisse, en langue arabe). Je l’ai juste ‘wolofisé’’, aimait-il expliquer.
Espérons que ‘’Mbarikala’’ le retrouve en prison et qu’il puisse sortir le plus rapidement possible pour poursuivre sa prometteuse carrière. Aussi, l’on espère qu’il en sortira avec de nouvelles leçons, lui dont la meilleure assertion qui le définit est : ‘’Tout ce que je sais est que je ne sais rien.’’
Il explique que ‘’Ngaaka’’ signifie celui qui ne sait rien et qui en est conscient. Donc, qui cherche tous les jours à s’améliorer. Le choix de ce nom dénote une certaine humilité chez ce jeune, même s’il use et abuse des egotrips. Son cadeau de Noël à ses fans est dans ce genre d’ailleurs avec un extrait d’une vidéo d’Assane Diouf.
“IL Y A DIX ANS, JE NE POUVAIS PAS M’ACHETER UNE PAIRE DE CHAUSSURES’’
Comme cette année finissant, les nuages qui assombrissaient le ciel des relations entre Waly et le groupe D-média, propriété de son beau-frère Bougane Guèye Dany, se sont dissipés. Enfouis qu’ils sont dans le sac trop peu efféminé du nouveau chouchou des jeunes filles. Vous aussi? Tout cela relève du passé. Et puis, il ne faut pas jeter de l’huile sur le feu, Waly Seck dixit. Et puis, “Le Faramène” a gagné en maturité et n’alimente même plus les pages peoples des journaux ou les sites trop friands en potins. Ce qui fait que c’est un entretien débarrassé de toutes aspérités. Faut surtout penser à des questions relatives sur sa vie de couple! Honni soit mal qui y pense! Circulez, y a rien à voir! Dansez plutôt aux rythmes de “ses relations avec Youssou Ndour, de Pape Diouf et de ses nouvelles ambitions”. Tous sur la piste et préparez- vous pour ne pas vous casser les reins. Entretien...
Pourquoi avez-vous choisi de lancer votre album live au village d’enfants SOS ?
Il se trouve que j’ai dédié une chanson au village d’enfants SOS. Ensuite, quand j’ai eu une réunion avec la Direction, celle- ci m’a fait part de leur désir de me désigner comme Ambassadeur. Une proposition que j’ai naturellement acceptée avec plaisir. Il se trouve que je suis un chanteur et je ne dispose que de ma voix. C’est pour cette raison que j’ai sorti un titre et un album pour leur manifester toute ma solidarité. Si j’ai choisi de faire le lancement, ici, dans l’enceinte même du village. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, j’ai décidé de leur offrir l’intégralité des recettes tirées des ventes. C’est juste pour leur montrer que le produit leur appartient et que je n’ai plus un droit de regard sur le fruit des ventes. C’est juste pour cela que je suis venu procéder à une remise symbolique de mille albums en compagnie de mon staff et de mes amis. Je profite de l’occasion pour lancer un appel à tous mes fans et à tous ceux qui veulent se procurer cet album. Il suffit de faire un tour au village d’enfants SOS pour s’en procurer. Je tiens particulièrement à ce qu’ils viennent se procurer l’album au village car ils seront convaincus que leur argent servira à soutenir les enfants. Et c’est vraiment primordial à mes yeux. J’ai vraiment décidé de soutenir les enfants et c’est juste naturel. Je n’ai pas encore réalisé beaucoup de choses mais je suis prêt à les soutenir à tout moment. Je bénéficie du soutien de ma mère et de mon père et cela me ré- conforte dans cette ambition de travailler pour les enfants.
Pourquoi avoir sorti cet album Live ?
Il se trouve que je vais bientôt sortir un album international. Mon staff a trouvé anormal que je m’adresse au monde avant de donner quelque chose à mon public sénégalais. C’est pour cela que j’ai décidé de sortir cet album « Live en guise d’apéritif. C’est pour cela que je l’ai titré « Apéro Live » car la suite va bientôt arriver.
Vous avez déclaré que 2016 a été l’année la plus difficile de votre existence, Pourquoi ?
C’est parce qu’il y a eu beaucoup de moments difficiles et je préfère ne pas remuer le couteau dans la plaie.
Wally Seck est moins présent dans les rubriques potins et scandales des sites peoples. Peut-on dire qu’il a mûri et qu’il s’est assagi ?
Ah, non pas du tout! Je pense plutôt que les gens qui sortaient habituellement les potins sont simplement fatigués. Il se trouve même qu’ils sont en train d’observer une pause. Ils vont reculer pour mieux sauter. Je suis conscient que je ne pourrais jamais échapper à ce genre d’attaques, sinon ce sera le jour de ma disparition et je prie pour que cela soit le plus tardivement possible. Je suis convaincu d’une chose, c’est qu’ils ne vont jamais cesser de m’attaquer et de me calomnier. Il faut les laisser parler car cela constitue une réelle source de motivation pour moi. Cela me renforce et me dope même d’une certaine façon, car je suis conscient qu’ils n’attendent qu’un faux pas de ma part et je ne vais pas leur offrir ce plaisir. Je suis convaincu qu’ils sont fatigués et qu’ils observent juste une pause.
Votre père Thione affirme que vous le fuyez comme la peste, pourquoi ?
Effectivement c’est vrai « Nioune niar danio roussanté » (nous deux on se respecte trop, ndlr). Je lui voue un profond respect et il en a toujours été ainsi. C’est aussi réciproque car lui-même me respecte énormément. Je voue un énorme respect à Thione et je suis intimidé par lui C’est aussi simple que cela c’est juste du très, très grand respect.
Dernièrement vous avez repris des morceaux de Youssou Ndour. Pourquoi ce choix ? Est-ce un hommage ?
Non pas du tout! Il ne s’agit pas d’hommage. C’est juste parce que ce sont des morceaux qui me plaisent énormément et je ne m’en cache pas. En ce qui me concerne, je suis musicien mélomane et fan. Je suis un passionné de musique et j’écoute toutes sortes de rythmes. Je suis un mordu de belles compositions. Ensuite, le Bon Dieu m’a doté d’un certain don en la matière et je ne peux m’empêcher de savourer toutes les belles musiques. Je ne me fixe pas de limites. Je pousse cette passion jusqu’à écouter régulièrement Julio Iglésias. Ce qui veut dire que j’écoute tout le monde.
Quelles relations avez-vous avec Youssou Ndour et étiez- vous prêt à aller au dernier Bercy n’eut été la réception de vos deux prix qui a eu lieu à la même date ?
Ah non! Il faut savoir que Bercy a été programmé bien avant les Awards dont vous parlez.
Je veux dire que les deux manifestations ont eu lieu le même jour.
Oui, je sais mais Bercy a été programmé bien avant les Awards. C’est bien après que j’ai décidé de me rendre aux USA pour la cérémonie de remise des Awards. Cela ne me dérange nullement d’aller à Bercy avec Youssou Ndour. Pour la première fois que je suis allé à Bercy, c’est lui-même, Youssou Ndour, qui m’y avait invité. J’ai joué ma partition en effectuant un Play -back. Par la suite, ils m’ont contacté une seconde fois pour aller à Bercy. Mais il se trouve que j’étais aux USA au même moment et je ne pouvais pas logiquement répondre à cette invitation. Ensuite, il y a eu un émissaire qui m’a recontacté pour Bercy, mais honnêtement nous ne sommes pas tombés d’accord sur le montant de mon cachet et les choses en sont restées- là. Mais bi nak moy lolou… (Mais pour cette fois ci il n’y a rien eu ndlr)
Pourquoi avoir chanté et dédié une chanson à Pape Diouf ?
Non ! J’ai seulement repris un de ses très jolis morceaux. Vous savez, en musique, il arrive souvent que vous trouvez des passages et des partitions qui se ressemblent. Il est arrivé exactement la même chose au cours d’une soirée. Dès qu’on est arrivé à ce passage, j’ai immédiatement pensé à Pape Diouf et à sa chanson. Et naturellement, je l’ai chantée et à sa sortie, le public a vraiment apprécié et depuis je continue de la jouer le plus naturellement du monde.
Etes- vous prêt à aller à Bercy répondre à l’invitation de Pape Diouf qui va s’y produire au mois d’octobre 2018?
Je l’ai déjà dit ! J’ai publiquement affirmé que ce Bercy est une fête nationale. Que ce soit Pape Diouf et n’importe quel autre artiste sénégalais qui s’y produit, c’est toujours le Sénégal qui investit la place. Je dirai même que c’est l’Afrique qui vient montrer sa culture à Paris. Donc, quiconque peut y aller pour apporter un soutien le fera avec plaisir. Encore une fois, moi cela ne me dérange nullement d’y aller. Je n’ai aucun problème à ce niveau.
A ce propos êtes-vous prêt à jouer à nouveau à Bercy et quel bilan tirez-vous de votre première expérience.
Bien sûr, je suis prêt à y retourner. En allant à Bercy pour la première fois, certains avaient affirmé que Wally a brulé les étapes, il ne peut pas le faire etc. Ils ont oublié que c’est Dieu qui décide de la destinée des gens. Je suis toujours d’attaque pour y aller. A ce propos, dites à Bougane que je suis prêt à revivre l’aventure avec lui. Sinon, je voulais dire à tout le monde que je suis un simple mortel et c’est Dieu qui m’a octroyé tout cela. Tout ce qui m’arrive découle de Sa Seule Volonté. Il y a dix ans de cela, je ne pouvais même pas acheter une paire de chaussures et voilà où j’en suis actuellement. Il faut juste relativiser et savoir raison garder.
Vous avez récemment remporté des Awards aux USA, quel est le sentiment qui vous anime après ce sacre ?
Je dois reconnaitre que cela m’a fait énormément plaisir. J’en suis très fier car ce sont les fans qui ont permis tout cela grâce à leurs votes. Je suis aussi très fier de la consécration délivrée par « Youtube » et surtout Raaya du meilleur chanteur de l’année 2017 que les jeunes Sénégalais m’ont remis samedi dernier au Grand Théâtre. Pour faire simple, je suis très fier de toutes ces distinctions.
A propos de Youtube, vous devez être bien payé à partir de ces sacres et des vues.
(Il coupe) Mais c’est très normal car je suis un auteur compositeur et interprète et cela veut tout dire. Pour l’instant, je m’en tiens rigoureusement- là.
Cela veut dire que vous gagnez beaucoup d’argent sur Youtube.
Combien gagnez-vous par mois ? Vous n’allez jamais répondre à cette question car Xaliss bougoul Thiow et je m’en arrête là !
Pourquoi n’avez-vous pas fêté comme il se doit les deux Awards reçus aux USA ?
En vérité je vise beaucoup plus haut. Je suis convaincu qu’avec l’aide de Dieu je vais encore remporter d’autres distinctions.
Vous semblez minimiser ce sacre. Ne devriez – vous pas organiser un grand accueil à votre retour pour célébrer ces désignations ?
Comme je vous l’ai dit tout à l’heure, j’attends vraiment des distinctions plus prestigieuses. C’est seulement après avoir reçu ces trophées que je sentirais le besoin d’organiser un accueil triomphal. Cela ne signifie nullement que je minimise ces prix, car ils vont me permettre de travailler un peu plus. Je veux juste dire que le prix qui mérite d’être célébré avec faste n’est pas encore arrivé au Sénégal et je serais le premier à l’amener, ici, Inch’Allah.
Est-ce à dire que vous disposez maintenant d’un label qui puisse vous permettre d’atteindre ce niveau ?
Pour ce qui touche au label, je préfère ne pas en parler pour l’instant car je n’ai pas encore reçu l’onction des décideurs et de mon staff pour en parler. Mais il faut noter que le moment venu, tout le monde sera édifié si Wally Seck a un label ou pas. Je veux juste dire qu’à la sortie de mon album international prévu l’année prochaine, tout le monde sera édifié et je m’en arrête là.
Quid de vos relations avec le groupe D- Médias qui n’en seraient plus au beau fixe ?
Il faut retenir une bonne fois pour toute que D-média reste et demeure ma famille. J’ai cheminé avec eux depuis mes dé- buts au terrain ACAPES, au Grand Théâtre, au Zénith et à Bercy et c’est indéniable. Ils m’ont beaucoup apporté et moi aussi je leur ai apporté tant soit peu quelque chose. Il ne faut pas oublier que j’ai été le premier artiste à passer sur D Médias en direct pour un grand événement et ce n’est pas négligeable.
Il faut reconnaître que vous ne travaillez plus beaucoup avec Dmédia…
Non, il n y a rien entre nous. Il faut juste que les travailleurs du groupe arrêtent d’envenimer des choses et disent du bien. Il faut qu’ils sachent qu’entre Bougane Guèye Danny et Wally, il ne peut avoir de séparation. Nous sommes inséparables et le linge sale se lave en famille. Il faut juste éviter de jeter de l’huile sur le feu. Personne n’a jamais entendu Bougane dire du mal de moi ou moi dire du mal de Bougane. Mieux, les enfants de Bougane sont mes neveux car sa femme est ma sœur de même père et de même mère. Si cela ne dépendait que de moi, le groupe de Bougane serait le mieux suivi car c’est avec lui que je suis lié par des liens de parenté. Il faut juste que les gens soient plus responsables. Il ne peut y avoir que de belles choses entre le groupe et Wally. Car encore une fois, c’est la même famille. Nous sommes inespérables et il en sera toujours ainsi. Wally est un produit et un membre de Sen Tv et il en sera toujours ainsi.
2019 est une année électorale êtes-vous prêt à soutenir le Président Macky Sall ?
Il faut retenir que je suis apolitique. A-po-li-ti-que.
Vous n’avez pas répondu êtes-vous prêt à soutenir le Président Macky Sall ?
Pourtant j’ai bel et bien dit que je suis « APOLITIQUE » pour l’instant et cela veut tout dire.
Vous avez lancé Faramarènes Music Production en mobilisant d’importants moyens qu’attendez-vous de ce label ?
En ma qualité de croyant, je ne peux pas présager de l’avenir. Il arrive qu’une personne lance un projet sans savoir exactement où cela va le mener. En ce qui concerne mes attentes par rapport à ce label, c’est très simple. J’ai investi beaucoup de millions dans ce projet et cela veut tout dire. Je voudrais que l’on arrive à effectuer un travail remarquable sans aucune distinction au niveau de tous les artistes. Je suis disposé à soutenir et à accompagner de jeunes talents jusqu’à ce qu’on puisse dire que par la grâce de Dieu c’est par le canal de Faramarènes Production que ce grand artiste a pu éclore.
Wally est beaucoup apprécié par la gente féminine est-il un Don juan ou un coureur de jupons ?
(Il coupe et rigole un bon coup) Vraiment « dangeena grave ». Mais je ne vais pas prendre de joker et je dirais que c’est très normal. Dès l’instant où l’on parle actuellement de « Gentel Mara »( un marabout dandy ndlr) on peut facilement parler de « Gentel Chanteur » ( et il rigole de plus belle ndlr)
Quels sont vos grands projets pour 2018 ?
J’en ai vraiment beaucoup et je prie Dieu pour qu’il me donne la force et les moyens de les réaliser. Cependant, il faut retenir que c’est très simple. Les projets se résument justement au fait que je veux vraiment beaucoup travailler afin que tout le monde puisse apprécier mes efforts. Je touche du bois et rends grâce à Dieu car je poursuis mon chemin en avançant toujours un peu plus chaque année. Je prie donc pour que l’avancement de 2018 soit grandiose, si vraiment c’est ce qu’il y a de mieux pour moi.
A l’orée du nouvel an, quel message lancez-vous aux Sénégalais ?
Diam la paix ! Je prie avant tout pour que la paix règne au Sénégal car sans elle on ne peut rien réaliser. Je les appelle à faire preuve d’esprit de dépassement. Il faut qu’ils disposent des vertus et des qualités du Makarimal Akhla. Je prie sincèrement pour que l’on se pardonne et qu’on fasse preuve de tolérance. Il faut aussi que l’on communique un peu plus entre nous car c’est le manque de communication qui avait entrainé la Guerre Mondiale. Pour le reste, je souhaite seulement que le Bon Dieu nous assiste et nous donne la paix !
WALLY DEVANT CARLOU-D, VIVIANE ET OMZO DOLLAR
Le "Raaya Music Award" a décerné le prix du Meilleur artiste de l'année au fils de Thione Seck
La cérémonie de remise de trophées de la 3e édition de Raaya Music Awards s’est tenue samedi à Canal Olympia Teranga. Les artistes qui ont marqué l’année 2017 de différentes manières ont été primés.
Tous les artistes nominés cette année coïncidant avec la 3e édition de Raaya Music Awards ont du talent, d’une manière ou d’une autre. Donc, tous ceux qui ont été distingués, samedi soir, à Canal Olympia Teranga, le méritent. A travers leurs œuvres riches en sonorités, ils ont marqué l’année musicale 2017. Cette édition, le Raaya Music Awards a décerné le prix du Meilleur artiste à Wally Ballago Seck devant Carlou-D, Viviane Chidid et Omzo Dollar. C’est pour, comme le disent les organisateurs, saluer le talent et la perfection du fils de Thione Seck sur la scène musicale. Son ami et ‘’frère’’ Sidy Diop est la Révélation masculine de cette année de la culture, tandis que la fille du reporter sportif Abdoulaye Diaw, Suadu, est celle de la gent féminine.
Sans surprise, ‘’Yaakowaraal’’ du couple N-Fu et Mia Guissé est consacré Tube de l’année. Les rappeurs étaient au rendez-vous des gagnants. Le duo Dipet-Nailah, avec ‘’One Night’’, a eu le sésame du Meilleur featuring et Omzo Dollar, grâce à ‘’Yarr’’, le Meilleur clip. Les artisans de ces beaux clips en compétition ne sont pas en reste. Revers Studio, dans ce sens, est le Meilleur réalisateur. Il s’agit d’un groupe de jeunes qui a eu à réaliser beaucoup de clips qui ont du succès. Youssou Ndour est, quant à lui, consacré Artiste du cinquantenaire.
Par ailleurs, la cérémonie a été une occasion pour les initiateurs de Raaya Music Awards d’honorer le doyen des animateurs Michael Soumah et le fondateur d’Oscars des vacances Aziz Samb. Khar Mbaye Madiaga et le roi du ‘’Yella’’ Baaba Maal ont aussi été primés. ‘’Les morts ne sont pas morts’’, disaient Birago Diop. Et les organisateurs de cette manifestation se sont appropriés cette assertion, en tenant à célébrer ceux ont qui participé à l’évolution de la musique et qui ne sont plus là. Abdoulaye Mbaye, le rappeur Las Mc, les animateurs Dj Edouard et Mohamed Guèye alias ‘’Dj Mike’’ ont été les absents les plus présents de la soirée, tellement ils ont été magnifiés.
D’après l’initiateur de l’événement, Souleymane Ndiaye, le choix n’a pas été facile. A son avis, tous les nominés ont marqué l’année 2017, mais ‘’il faut que le meilleur gagne’’. Pour le choix gagnant, l’organisation a mis en avant le critère ‘’jeunesse’’. ‘’Cette nouvelle révélation va sûrement assurer les beaux lendemains de la musique sénégalaise. Il faut donc les épauler, les encourager, leur rendre hommage afin qu’ils puissent viser plus haut. Ils sont jeunes et ont du talent, donc, c’est à nous Sénégalais de les pousser’’, défend-t-il. Tout en rappelant que la sélection a été stricte. Ils ont fait appel à certains acteurs culturels, au ministère de la Culture, à des animateurs pour faire le choix.
Toutefois, Souleymane Ndiaye se désole à nouveau du fait que sa manifestation n’ait pas été accompagnée pour sa bonne marche. ‘’Nous sommes à la troisième édition et jamais on n’a eu un sponsor pour nous soutenir. On avance juste avec les moyens du bord et ce n’est pas du tout facile. Mais on va toujours continuer à honorer nos artistes’’, a-t-il indiqué. Michael Soumah d’inviter les autorités en charge de la culture de soutenir les initiatives de ce genre. Car, selon lui, c’est ‘’inadmissible’’ de laisser mourir les talents. ‘’Ce n’est pas du tout normal que dans une manifestation de ce genre, des autorités compétentes ne soient pas présentes. Il faut accompagner et soutenir les artistes. Au Sénégal, il y a énormément de talents à soutenir dans beaucoup domaines’’, regrette l’animateur.
VERS LA CONQUÊTE DU BALLON D'OR AFRICAIN
Sadio Mané figure parmi les nominés du meilleur joueur 2017
La Confédération Africaine de Football a annoncé les 3 finalistes de chaque catégorie pour les récompenses des fins d’année, notamment le trio qui se disputera le titre du meilleur joueur africain de l’année 2017.
Le successeur de Riyad Mahrez sera l’un de ces trois joueurs : Mohamed Salah (Liverpool), Sadio Mané (Liverpool) et Pierre-Emerick Aubameyang (Dortmund).
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IBOU FALL, RAILLEUR FÉROCE
EXCLUSIF SENEPLUS - Le P'tit railleur sénégalais - Situation des médias au Sénégal - Liberté d'expression - Charlie Hebdo - Peut-on rire de tout ? - "J'ai été insulté et menacé de mort" - ENTRETIEN
PROPOS RECUEILLIS PAR ABDOULAYE SÈNE, ALIOUNE GUEYE SALL ET BOUBACAR BADJI |
Publication 17/12/2017
Dakar, un jour de décembre 2017. 16h10. Un vent timide hérisse les arbres dressés de part et d’autre de la route. Nous sommes à la Zone B. Ibou Fall nous a donné rendez-vous chez lui, dans ce quartier calme de la capitale. Arrivés au seuil de la maison, nous insistons sur la sonnerie. Sans réponse. Las, nous poussons la porte qui, en réalité, n’était pas fermée. Deux personnes devisent tranquillement dans la cour. Informés de l’objet de notre visite, ils nous demandent d’attendre. Ibou est sorti. Il ne va pas tarder à rentrer. Nous pouvons patienter à l’intérieur.
Dans le salon où nous sommes installés, des chats, affalés au sol, se tortillent. Ils ne semblent pas se soucier de notre présence. Ibou Fall arrive, quelques minutes plus tard, calme et jovial, tee-shirt noir, jean bleu et espadrilles aux pieds. Panache d’un homme décontracté et sans concessions. Il nous demande de le suivre dans son bureau. Nous traversons un petit couloir, avant de prendre les escaliers en colimaçon.
Le cadre répond à la vocation. Une pièce lumineuse et simple. Quatre ordinateurs, deux imprimantes, des affiches qui mettent en exergue des personnages caricaturés dans Le p’tit railleur, une grande bibliothèque avec beaucoup de livres. Des photos, dont la plupart montrent l’ancien compagnon déchu de Senghor, Mamadou Dia, sont épinglées au mur. C’est là que le journaliste et ses collaborateurs grossissent les traits des « puissants, des poseurs et des satisfaits ».
Ibou Fall est un combattant. Il fait partie de ces hommes de convictions, toujours debout, qui se battent inlassablement pour ce en quoi ils croient, qui croisent le fer pour préserver leur indépendance car, "ce qu'il y a de pire, c'est la mort".
Il faut avoir de l’imagination et savoir tenir des positions originales pour faire vivre un journal satirique. Mais plus que ça, il y a un peu de bravoure, de la solitude aussi. Ibou Fall a fait beaucoup pour la cause de la liberté d’expression au Sénégal. Nous sommes partis le rencontrer chez lui. Pour parler du P’tit Railleur, de satire, des médias en général. Nous en avons profité pour interroger notre temps et ses turpitudes. Entretien.
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SARGAL AKON NA NA NA, LE NOUVEAU CLIP DES "ALL STARS"
Souleymane Camara s'est exprimé sur son avenir au micro de L'Equipe, Après la qualification de Montpellier en quart de finale de la coupe de la Ligue.
73 buts, Souleymane Camara fait partie des joueurs qui ont marqué l'histoire du club. Il veut continuer son aventure avec Montpellier. Bientôt 35 ans, Jules a signé un doublé ce mercredi.
A Montpellier ? «Oui, j'ai envie de continuer à Montpellier. Mais nous n'avons eu aucune discussion pour le moment. Je me concentre sur le terrain et si on est bon, après, il est plus facile de discuter.»
SAMBA LAOBE DIENG, TRÈS MALADE
L'ancien animateur de la RTS1 a besoin d'être évacué en France dans les plus brefs délais
Samba Laobé Dieng ? Diaspora Culture sur la Rts ? Ça vous dit quelque chose ? Les très jeunes, peut-être pas; à moins de consulter Youtube. Mais les moins jeunes se rappellent sans doute cette émission où on parlait jazz, soul, blues, de Miles Davis, Marvin Gaye, etc.
Il se trouve que celui qui animait cette émission, parmi d’autres, et ancien rédacteur en chef à la Première chaîne, est gravement malade. À 67 ans, Samba Laobé Dieng vit actuellement sa retraite difficile, couché sur un matelas à la Cité Rts aux Maristes, et luttant contre une maladie dont il ignore la nature précise.
«Parfois, on me parle d’affection, d’infection urologique et même de tumeur…», confie-t-il à L’Observateur, qui lui a rendu visite.
De toutes les façons, son médecin lui recommande une évacuation en France. D’où son cri de détresse : «Je lance un appel au président de la République, au Premier ministre, à la Fondation Servir le Sénégal, à Pape Dieng (son frère, directeur de la Sonacos, Ndlr), son épouse, Ndèye Saly Diop Dieng, et à toutes les bonnes volontés pour m’aider à faciliter mon évacuation en France».
GORGUI SY DIENG RÉCLAME SON DÛ
38 175 920 FCFA, la somme qu'aurait prêtée le pivot des lions du Basket au ministère des sports
Une histoire de près 40 millions de FCfa oppose le basketteur international sénégalais Gorgui Sy Dieng à la Fédération sénégalaise de basket-ball. Selon nos informations, tout est parti d’un délai largement dépassé à travers une lettre de reconnaissance de dette, dont nous avons pu obtenir une copie. Dans ladite lettre, signée par les services du ministère des Sports et de la Fédération sénégalaise en Espagne le 25 août 2017, la dette de 38 175 920 FCfa due au basketteur devait être honorée, au plus tard, le 4 septembre 2017. Le joueur a réagi via un communiqué qui nous est également parvenu.
Au football, une grosse polémique avait poursuivi le geste de Kalidou Koulibaly qui avait offert un moyen de paiement de la facture de l’hôtel des «Lions» en Angleterre, avant d’être remboursé par la suite. Au basket-ball, on a géré dans la plus grande discrétion le geste de Gorgui Sy Dieng qui a prêté la somme 38 175 920 FCfa «pour le paiement des primes et le complément des frais de prises en charge de l’Equipe nationale masculine» qui préparait l’Afrobasket 2017 en Espagne. Une bombe à retardement qui a fini par exploser, parce que le joueur, qui devait se faire rembourser au plus tard le 4 septembre 2017, n’est toujours pas rentré dans ses fonds, une centaine de jours plus tard. En effet, Gorgui Sy Dieng attend toujours d’être remboursé. Le sociétaire des Timberwolves de Minnesota a fini par perdre patience et n’exclut pas d’user de toutes les voies possibles pour se faire rembourser.
«J’ai été naïf»
«C’est de guerre lasse, que je me suis décidé à dénoncer ce manque de respect et de considération des autorités sportives de mon pays à mon égard et surtout les écarts, désormais nombreux dans la gestion des finances des opérations liées aux Equipes nationales. Ce n’est pas la première fois que des manquements financiers sont notés. J’avais espéré que ce serait la dernière, mais hélas», dit le pivot des «Lions» du basket-ball dans un communiqué. Dégouté par cette situation, le basketteur qui, pourtant, était habitué à dépanner, regrette d’avoir apporté son aide. «J’avoue avoir été naïf de croire aux explications qui m’ont été servies. Avec le recul, je regrette d’avoir sauvé une situation qui aurait terni l’image de mon pays. Désormais, je n’exclus aucune voie pour rentrer dans mes fonds», se radicalise le basketteur.
Dans le communiqué qui nous est parvenu, Gorgui Sy Dieng raconte l’origine de cette dette et toute la galère qu’il a endurée. «Le 25 août 2017, en Espagne, j’ai été sollicité en pleine préparation pour prêter de l’argent au ministère des Sports en vu de solder des problèmes financiers urgents qui s’étaient posés lors du regroupement de l’Equipe nationale, alors en préparation pour l’Afrobasket 2017. Face à la décision prise par l’hôtel de faire sortir la délégation du Sénégal pour non paiement des sommes dues, mais également à la menace de grève des joueurs qui n’avaient pas reçus leur primes de préparation et la menace de l’entraîneur et de son staff de ne pas continuer avec l’équipe s’ils ne reçoivent pas leur argent, j’ai voulu sauver une situation», dit-il. Et c’est sur «sollicitation du délégué fédéral et du délégué ministériel et après que des assurances m’aient été données que je serais remboursé au plus tard le 4 septembre, j’ai procédé, par mes soins, à un virement d’un montant global de 38 175 920 FCfa, contre décharge signée par le délégué fédéral et par le délégué ministériel», poursuit Gorgui.
Dans la décharge dont nous détenons une copie, il est bel et bien mentionné que le basketteur sera remboursé au plus tard le 4 septembre 2017. On est en décembre 2017. Gorgui Dieng ne voit toujours pas la couleur de son argent. «Après plusieurs rappels, ni le ministère des Sports ni la Fédération ne daignent, jusqu’à présent, honorer leur engagement. Déjà, alors qu’on était à Dakar pour le compte de la phase de poule, plusieurs assurances m’ont été données que je serais remboursé avant qu’on ne s’envole pour Tunis. Ensuite, une fois à Tunis, on m’a répété que je serais payé à la fin de l’Afrobasket. A la fin de l’Afrobasket, il m’a été dit que je serais payé avant de rentrer aux Etats-Unis. Une fois que j’ai rejoint mon club, et toutes les semaines jusqu’aujourd’hui, on me fait des promesses», se désole-t-il.