Pour avoir été investi dans le passé d’un mandat parlementaire, Me El Hadji Diouf ne peut pas défendre quelqu’un attrait à la barre par l’Etat du Sénégal.
La constitution de Me Diouf pour le compte de Khalifa Sall a été déclarée « irrecevable » et laissée à l’appréciation du bâtonnier de l’Ordre des avocats. Ce dernier, en commun accord avec le Président du Tribunal, a finalement tranché l’affaire. Mais bien avant cela, le juge Tribunal de grande instance statuant en matière correctionnelle, le magistrat Malick Lamotte avait saisi le patron des avocats, qui avait évoqué des aspects en contradiction avec la morale de l’Ordre.
Le bâtonnier Me Mbaye Guèye a soulevé une interdiction contre l’avocat, qui «était investi d’un mandat parlementaire. Me El Hadji Diouf, n’a donc pas le droit de défendre Khalifa Sall poursuivi pour détournement de deniers publics au préjudice de l’État du Sénégal».
KREPPIN PART EN BELGIQUE
L'international sénégalais s'est engagé avec le club Bruges
C’est Dakar où il est en vacances, en compagnie de ses représentants dont Thierno Seydi connu pour être l’agent de la star Didier Drogba que Krepin Diatta s’est engagé avec le Club Bruges en Belgique. Courtisé par de nombreux grands clubs européens, il rejoint la Belgique.
Avec ses 8 buts, 8 passes décisives en 27 rencontres avec son club de Sarpsborg 08, il va découvrir la Jupiler Pro league. Désigné Meilleur jeune joueur d’Eliteserien (D1 norvégienne) en 2017 et en lice pour le prix du Meilleur jeune joueur aux Aiteo Caf Awards (jeudi à Accra), Krepin fait partie des joueurs sénégalais plébiscités.
A LA QUÊTE D'UN TEMPS DE JEU
Saliou Ciss est prêté à Valenciennes par Angers Sco pour ne pas rater le mondial
Saliou Ciss revient dans le club nordiste, après y avoir passé quatre saisons (de 2013 à 2017) et espère se montrer en vue de la Coupe du Monde en Russie, à laquelle prendra part sa sélection du Sénégal. Lors de ses dernières sorties avec les Lions son manque de temps de jeu a été ressenti avec des pertes de balles et mauvaises passes incessantes.
Saliou Ciss est arrivé dans le Nord lundi et a participé à son premier entraînement ce mardi matin au Mont-Houy. Il devrait de nouveau être sur le terrain ce mardi après-midi. L’officialisation de leur arrivée n’attend plus qu’un traitement administratif, attendu au plus tôt pour espérer participer au match de Coupe de France dimanche à Marseille.
AU TOUR DU FRÈRE DE MACKY D'ATTAQUER LE MAIRE DE PARIS
URGENT SENEPLUS - Je me fais l’écho, du sentiment des Maires du Sénégal qui constatent que cette prise de position inédite a installé un malaise réel dans l’esprit des élus - Cette intrusion s’avère bien plus sérieuse qu’un simple dérapage verbal
SenePlus publie ci-dessous l'intégralité de la lettre datée de ce 2 janvier 2018 qu'Aliou Sall, frère de Macky Sall, en sa qualité de présdient de l'AMS, a adressé au maire de la ville de Paris, Anne Hidalgo.
"Une certaine idée de la République et des principes sacrés qui fécondent son esprit et son intangibilité m’imposent, en ma qualité de Président de l’Association des Maires du Sénégal (AMS), le devoir de vous saisir suite à la maladroite ingérence de votre part relative à un dossier pendant en justice au Sénégal.
Respectueux du sacro-saint principe de la séparation des pouvoirs et de la souveraineté des Etats, je me fais l’écho, du sentiment des Maires du Sénégal qui constatent que cette prise de position inédite a installé un malaise réel dans l’esprit des élus.
Cette intrusion s’avère bien plus sérieuse qu’un simple dérapage verbal en décalage avec la hauteur et la densité auxquels l’écosystème politique est tenu. Un maire ne peut se soustraire aux précautions oratoires et s’auto proclamer « Procureur ».
Aucune personnalité politique, ici au Sénégal, ne s’est jamais prononcé sur des décisions émanant de la justice française, quand bien même il s’est agi du dossier d’emplois fictifs à la Mairie de Paris qui a conduit à la condamnation de hautes personnalités.
L’onction électorale et la légitimité du suffrage universel ne donnent à aucun élu un blanc-seing, qui lui garantit une immunité judiciaire, ou le soustrait de facto à l’obligation de la reddition des comptes et de l’imputabilité.
Le Sénégal est un pays ouvert et démocratique, dont l’armature est constituée de solides institutions tenues par des Femmes et des Hommes de compétence et de conviction, dont la bonne gouvernance constitue l’épine dorsale. Le Sénégal c’est aussi une justice indépendante, non sélective, qui reste imperturbable face aux vociférations outre atlantique, aux agitations politiques et pressions multiformes dont les motivations sont de tous connues.
En conclusion, je vous renouvelle mon attachement au respect que nous nous devons mutuellement en tant que collectivités locales d’égale dignité, je vous rappelle la sérénité et l’esprit de responsabilité qui doivent être convoqués, même au milieu des tourbillons qui, par nature, sont passagers, pour ne pas entraver le travail des Institutions judiciaires auxquelles nous devons faire confiance.
Une justice républicaine et impartiale au service d’une gouvernance moderne de rupture est le socle de notre émergence, vous devez nous y accompagner à l’instar de la coopération exemplaire que nous entretenons avec la France et avec les Maires de France.
Le devoir de solidarité vis-à-vis de nos collègues, quand ils trébuchent sur les travers de leur municipalité, a des limites objectives que la raison nous empêche de franchir et que le serment sacré nous interdit de violer."
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, PENDA MBOW
L'AIBD, NOTRE FLEURON
EXCLUSIF SENEPLUS - Que d'évènements importants au Sénégal en 2017: Arrestation de Khalifa Sall, la menace terroriste, le drame des migrants... Mais en terme d'impact à long terme, l'ouverture du nouvel aéroport est l'évènement majeur pour aborder 2018
PENDA MBOW, ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS |
Publication 02/01/2018
L’année 2017 se caractérise par un foisonnement d’évènements heureux ou moins heureux . On est hésitant devant le choix d’un fait qui va resurgir dès les premières semaines de 2018. A cet effet, j’aurai pu évoquer le procès du maire de Dakar, Khalifa Sall pour ses relents politiques ou du procès des présumés terroristes qui place le Sénégal au coeur d’un phénomène qui n’épargne presque aucun pays ; pourvu que notre Sénégal s’en limite à ce qui va se passer au tribunal de Dakar!
Le Sénégalais est aussi traumatisé par ces accidents infinis sur les routes du pays et qui tuent autant que les épidémies qui sévissent dans différentes contrées ou malheureusement certains attentats de djihadistes; le nombre de morts évoqué dans la presse est tout simplement ahurissant et je me garderai bien de reprendre le décompte macabre.
Des incendies qui ont émaillé l’année 2017 continuent à frapper les esprits par leur violence inouïe tandis que le naufrage des braves femmes des Iles du Saloum nous rappelle qu’on n’est pas encore à l’abri d’un bateau le Joola
Quant à l’enfer libyen , je préfère ne pas y penser pour accueillir le Nouvel An avec espoir et détermination et je choisis de rêver de grandeur pour mon cher Sénégal. A cet effet, je vais m’arrêter sur le nouvel aéroport de Ndiass.
J’ai souvent été critique à l’égard du Président Abdoulaye Wade - moins de l’opposant, je fais la différence entre les deux- souvent pour des raisons objectives mais, concernant les infrastructures et particulièrement l’AIBD, il a fait preuve d’ambition et de vision. Le débat sur la paternité de l’aéroport relève du dérisoire et au fond, lorsqu’on scrute certaines images qui nous parlent, le véritable héritier d’Abdoulaye Wade n’est pas le biologique mais plutôt le spirituel qu’est Macky Sall. On est frappé de voir côte à côte, au moment de la pose de la première pierre pour lancer les travaux de l’aéroport, Abdoulaye Wade Président de la République et Macky Sall, son Premier Ministre d’alors. Le hasard n’existe pas! D’ailleurs, Abdoulaye Wade a commencé à concrétiser quelques uns de ses projets lorsque Macky Sall fut son Premier Ministre.
Que retenir de tout cela ? Le principe de la continuité de l’Etat et la stabilité du pays.
Seulement, les atouts de ce pays ne serviront pas à grand chose si certains préalables ne sont pas réglés de façon définitive ; par exemple, on perd un temps énorme et une énergie folle dans les querelles politiques au lieu d’un débat constructif sur des questiosn stratégiques. Je suis absolument d’accord que la démocratie se construit autour d’un débat contradictoire mais pour quelle raison, la question électorale revient- elle de façon sempiternelle?
Mieux, il nous sera difficile d’atteindre l’émergence si nous ne plaçons pas la rationalité au coeur de notre vécu quotidien. Tout le monde déplore les gaspillages dans les cérémonies et commémorations, l’indiscipline des Sénégalais qui sont de moins en moins éduqués et des franges très importantes qui refusent délibérément la modernité…Et pourtant personne ne fait rien.
Pour revenir à l’aéroport, j’ai parcouru l’Afrique du Cap Vert au Cap Gardafui, du Cap Bon au Cap de Bonne Espérance, mais cet AIBD me restitue ma fierté de Sénégalaise car trouver mieux sera difficile. En plus, il me permet de m’extirper un peu de ma condition de citoyenne d’un pays qui n’a pas encore émergé.
Seulement, pour être digne de Ndiass, il nous faut accepter certaines ruptures : bannir l’amateurisme en procédant au recrutement d’un personnel qualifié et bien formé pour gérer cet aéroport. Le premier contact qu’un étranger a avec un pays reste son aéroport; il faut, au moins créer les conditions d’une illusion d’un Sénégal émergent avec un service impeccable!
Il est vrai que le transfert de « LSS » vers « l’AIBD » crée quelques problèmes à tous ceux qui vivaient de l’économie informelle autour de Dakar Yoff mais il faut penser à des alternatives et éviter de reproduire une situation similaire à Ndiass.
Je demeure convaincue que cet aéroport peut parfaitement symboliser la volonté d’émergence mais à condition d’en payer le prix!
Interpellé sur les chances du joueur de Liverpool pour le Ballon d’Or africain, l’international sénégalais, Papiss Demba Cissé, croit fermement que Sadio Mané remportera le titre devant son coéquipier Mohamed Salah. C’était en marge de la cérémonie de remise d’équipements aux écoles de football de Dakar et à l’ONCAV du Renouveau, samedi dernier.
« Quand j’entends les gens parler des chances de Sadio Mané pour le Ballon d’Or africain, j’ai l’impression que le titre est déjà attribué à Salah. Alors que non. Sadio n’a pas encore perdu le titre. Personnellement, je pense qu’il a toujours des chances de remporter ce titre. Dès l’instant qu’on n’a pas encore donné le nom du vainqueur, je reste convaincu qu’il sera Ballon d’Or. En football, il y a des hauts et des bas. Cela fait partie de la carrière d’un footballeur. Je crois qu’on doit l’encourager et l’aider à revenir plus fort. S’il remporte ce titre, ça serait une grande fierté pour le Sénégal, mais aussi pour la Casamance.
Donc, je lui souhaite bonne chance. Ce que je lui conseille, c’est juste de rester concentré et de se battre comme il l’a toujours fait pour son club et sa nation. Sadio, c’est un frère et on échange souvent sur l’équipe nationale et sur d’autres sujets. Donc, je prie pour qu’il remporte le titre devant Salah ».
EUMEU SENE OUVERT A D'AUTRES COMBATS
Selon lui, son combat avec Bombardier est inévitable même si le contrat avec Assane Ndiaye a expiré
Présent samedi dernier à Fatick, à l’occasion de la finale de la Coupe du maire, Matar Ba, Eumeu Sène a saisi cette occasion pour revenir sur son combat contre le Roi des arènes, qui est quasiment tombé à l’eau après plusieurs reports pour des problèmes de finances et de date.
« Mon combat contre Bombardier est inévitable parce que tous les autres lutteurs se sont déjà affrontés, il ne reste que lui et moi. Donc, c’est normal qu’on puisse s’affronter », a-t-il laissé entendre. Arrivé à Fatick avec une forme étincelante, le leader de l’écurie Taye Shinger a par ailleurs précisé qu’il est « prêt à donner la chance » à d’autres lutteurs d’autant que le contrat qui le liait au promoteur Assane Ndiaye a expiré le 25 décembre 2017. « Je pense qu’à l’heure actuelle, je peux affronter qui je veux parce que mon contrat est terminé », a-t-il soutenu. « Celui qui souhaite m’affronter n’a qu’à venir, je suis prêt, mais je suis donc ouvert à d’autres propositions », a-t-il indiqué, soulignant tout de même qu’il s’entraîne tous les jours pour maintenir sa forme. Effectivement, car Eumeu a explosé le stade Massène Sène de Fatick grâce à sa belle chorégraphie.
Interpellé sur les raisons de sa présence dans la ville pour la deuxième année de suite, le tombeur de Balla Gaye 2 a affirmé que lui et Matar Bâ entretiennent d’excellents rapports. « Tout le monde sait que le ministre des Sports est un ami et frère avant tout. Donc, c’est normal que je vienne à Fatick pour le soutenir. D’ailleurs, il a beaucoup fait pour le sport sénégalais, c’est aussi l’une des raisons de ma présence ici », a-t-il conclu.
Rappelons que le combat de lutte avec frappe entre Eumeu Sène et Bombardier de Mbour devait avoir lieu au courant de l’année 2017, mais plusieurs mois après sa régularisation, il tarde à se tenir et risque même de ne plus avoir lieu. Affaire à suivre.
ALIOUNE NDIAYE, LE PATRON RESERVE
Le directeur général de la Sonatel, annoncé sur le départ, est un homme discret mais ses résultats positifs devraient en faire l'un des entrepreneurs importants de 2018
Jeune Afrique |
Julien Clémençot |
Publication 01/01/2018
Alioune Ndiaye, directeur général de Sonatel, est un homme discret mais ses résultats positifs devraient en faire l'un des entrepreneurs importants de 2018.
Suivant l’exemple de son mentor et prédécesseur à la tête de Sonatel, Cheikh Tidiane Mbaye, Alioune Ndiaye, 57 ans, cultive la discrétion à l’extrême. En dehors des conférences de presse données à l’occasion de la publication des résultats financiers de la plus importante filiale d’Orange en Afrique (1,6 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2016), rares sont les médias à avoir recueilli ses confidences. Peu importe, son bilan parle pour lui.
Depuis 2012, il a consolidé la croissance de son groupe et préservé sa rentabilité. Le Sénégalais, diplômé de Télécom Sud Paris, peut aussi se targuer d’avoir convaincu sa maison mère d’autoriser Sonatel à reprendre son développement international via l’acquisition en 2016 d’Airtel, en Sierra Leone.
Très apprécié de Stéphane Richard, PDG d’Orange, et de Bruno Mettling, patron des filiales d’Afrique et du Moyen-Orient, qui louent sa rigueur et sa diplomatie, l’ancien directeur général d’Orange Mali, de 2002 à 2012, pourrait prendre davantage de responsabilités dans les mois qui viennent au sein du groupe français.
En séjour à Dakar, Dominique Badji est passé dans les locaux du « Soleil », accompagné de sa famille. Dans cet entretien, le joueur du Colorado Rapids en Majeur League Soccer (Etats-Unis) revient sur sa saison « réussie » dans ce championnat nord-américain et fixe ses objectifs pour la prochaine saison. Dominique Badji se dit prêt pour rejoindre l’équipe nationale du Sénégal et défendre les couleurs de son pays.
Qui est Dominique Badji ?
Je suis né au Sénégal, j’ai grandi ici. En ce moment, je suis aux Etats-Unis. Je viens de finir ma troisième saison pro aux Etats-Unis avec l’équipe du Colorado Rapids. C’est l’ancienne équipe de Bouna Coundoul (ancien gardien de buts de l’équipe nationale). Cette saison a été prolifique pour moi parce que j’ai marqué 9 buts et fait 6 passes décisives. Donc, c’est une très bonne saison dans l’ensemble.
Comment se passe votre intégration dans ce club ?
Je me suis bien intégré. Je suis titulaire. Cette année, j’ai presque joué tous les matchs de mon club (32 matchs). C’était une très bonne saison.
Quel a été votre parcours avant d’atterrir dans le championnat américain ?
J’ai quitté le Sénégal quand j’avais 6 ans. Je n’ai pas eu l’opportunité de jouer avec les équipes de jeunes au Sénégal. Au Zimbabwe, j’ai joué au foot, j’ai fait du sport-études. J’ai marqué beaucoup de buts là-bas. J’ai été meilleur buteur pendant 3 ou 4 ans. Après, je suis allé aux Etats-Unis en formation sport-études. J’ai été encore meilleur buteur pendant deux ans. Par la suite, je suis devenu pro et je viens de finir ma troisième année en pro.
Aujourd’hui, est-ce que vous avez des contacts avec des clubs en Europe ou dans d’autres pays ?
Oui. Même avant cette saison, beaucoup de clubs ont contacté mon agent. Il y a des clubs en Chine, en Europe mais j’attends une bonne opportunité pour partir.
C’est quoi une bonne opportunité pour vous ?
Pour moi, j’aimerais jouer en France. Tout le monde veut aller en Europe. Mais, certains cherchent des pays comme la Suède. Dans ces pays, il y a beaucoup de joueurs mais le niveau des championnats n’est pas très élevé. J’attends mais je pense que d’ici à deux ans, je pourrais vraiment aller en France.
Comment jugez-vous le niveau de la Major League Soccer ?
C’est un très haut niveau. Malheureusement, les gens ne peuvent pas suivre les matchs qui se déroulent aux Etats-Unis parce que, ici, les télévisions ne les montrent pas. Mais pour dire la vérité, c’est un bon niveau. Ce n’est pas un championnat facile. Nous jouons contre des équipes en Europe pendant leurs tournées et c’est de bons matchs. Il y a des équipes que nous avons battues.
Est-ce que vous connaissez des Sénégalais évoluant dans ce championnat ?
Oui, il y a le gardien Clément Diop (gardien de l’équipe nationale) qui est mon ami. Je le connais. Nous sommes toujours en contact. Il y a aussi un ancien qui est là-bas. Il n’est pas international mais il joue au football. Il s’appelle Kaly Thiam.
Qu’est-ce que Clément Diop vous a dit de l’équipe nationale?
Clément m’a parlé de l’équipe nationale. Il a beaucoup aimé le temps qu’il y a passé. Il m’a dit que les gens sont très gentils, c’est une équipe qui a l’envie de gagner quelque chose. C’est très important de faire partie d’une équipe qui se bat pour gagner des coupes, des tournois.
Beaucoup de joueurs africains évoluent aujourd’hui dans ce championnat.
Est-ce que vous avez eu à rencontrer des stars comme Didier Drogba ?
Didier (Drogba), j’ai joué contre lui l’année passée avant qu’il ne prenne sa retraite. C’est un très bon joueur, très gentil. Nous sommes en contact. Il m’a passé son numéro et c’est lui qui, de temps en temps, m’envoie des messages pour m’encourager. Il suit les matchs et quand il a de bonnes choses à dire, il me les dit. Didier est vraiment une idole. C’est quelqu’un qui me suit et qui m’encourage.
Est-ce que vous pensez à rejoindre une fois l’équipe nationale du Sénégal ?
Bien sûr ! Je suis Sénégalais. C’est le seul maillot que je veux porter. Je suis prêt. Ce sera vraiment une opportunité pour moi. Après cela, beaucoup de portes vont s’ouvrir pour moi.
Comment voyez-vous aujourd’hui l’équipe nationale du Sénégal après cette qualification pour les phases finales de la Coupe du monde Russie 2018 ?
C’est une bonne équipe. Il y a de très bons joueurs mais il y a quelques morceaux qui manquent. Moi, en tant qu’attaquant, je peux évoluer sur l’aile gauche comme sur la droite. Il nous faut un attaquant qui marque beaucoup de buts. Un attaquant qui est dangereux dans la surface et c’est ce que je veux apporter.
Donc vous pensez que vous pouvez beaucoup apporter à cette équipe nationale ?
Il n’y a pas de doute. Je pense que je peux apporter quelque chose de plus à cette équipe. J’ai du talent. Je suis les matches, je suis l’équipe et je sais que je peux apporter quelque chose qui renforcera l’équipe.
Quel joueur vous a le plus marqué dans cette équipe ?
C’est difficile de le dire mais je pense que Sadio Mané est notre force. C’est lui qui nous guide. C’est lui qui nous donne de l’énergie. C’est un joueur très important. Gana Guèye est aussi quelqu’un de très important dans ce groupe.
Comment le Sénégal doit entamer ces phases finales de la Coupe du monde ?
Il faut être agressif. On va jouer contre d’autres équipes qui se diront que ce sera facile car c’est le Sénégal. Comme ils l’ont fait en 2002, les joueurs doivent se battre pendant tous les matchs et quand ils auront les opportunités de marquer des buts, ils doivent le faire. Il faut marquer des buts et être solide en défense pour avoir du succès.
Mais est-ce que vous êtes en contact avec les dirigeants du football sénégalais ?
Non, je n’ai pas de contact. C’est vraiment cette année que tout a commencé. Je sais que mon agent est en train de travailler sur ça et j’espère que d’ici à un ou deux ans, on va m’intégrer dans cette équipe. Je sais qu’il sera difficile d’intégrer cette équipe avant la Coupe du monde parce que l’équipe a déjà ses joueurs qui se sont battus pour se qualifier. Donc tout le monde veut être à ce rendez-vous du football mondial. Mais je sais que si ce n’est pas possible avant la coupe du monde, il y a beaucoup d’options pour moi : les Jeux olympiques, la Can. Je vais tout faire pour réaliser ce rêve. J’attends et je me prépare.
Est-ce que le Colorado Rapids était bien classé dans ce championnat ?
Malheureusement non. L’année dernière, elle était très bien classée. De temps en temps, c’est comme ça. Le championnat n’est pas du tout facile mais personnellement j’ai fait une très bonne saison.
Y-a-t-il de grands joueurs dans votre club ?
Le gardien de but de l’équipe nationale des Etats-Unis joue dans notre club. C’est un grand joueur là-bas. Nous avions aussi un attaquant qui a joué en Angleterre. Il a même joué avec Diouf (El Hadj Ousseynou Diouf). Il y a d’autres joueurs aussi qui sont de grands noms du football aux Etats-Unis.