Me Augustin Senghor est arrivé lundi soir à Casablanca avec sa délégation pour prendre part à la 40ème assemblée générale ordinaire prévue ce jeudi 1er février 2018. Ils seront logés à hôtel Movenpick.
Le président de la Fédération Sénégalaise de Football est candidat au poste de membre du comité exécutif de ladite instance. La délégation fédérale est composée du président de la FSF en personne, du deuxième vice-président Abdoulaye Seydou et du secrétaire général de la fédération, Victor Cissé…
TARIQ RAMADAN PLACÉ EN GARDE A VUE
L’islamologue fait l’objet de deux plaintes pour viol - Il conteste les faits
L'islamologue et théologien suisse Tariq Ramadan a été placé en garde à vue mercredi matin après s’être rendu à la convocation des enquêteurs de la police judiciaire parisienne, a annoncé une source judiciaire, confirmant une information de RTL. En octobre dernier, une première femme, Henda Ayari, une ancienne salafiste devenue militante féministe, avait porté plainte, affirmant avoir été violée par l’islamologue dans un hôtel parisien au printemps 2012.
Tariq Ramadan fait l’objet depuis le 24 octobre dernier d’une enquête préliminaire pour « viol, agression sexuelle, violence et menace de mort » ouverte par le parquet de Paris. Depuis, une deuxième plainte, déposée fin octobre par une autre femme, a été jointe à cette enquête, concernant des faits qui remonteraient à 2009.
Tariq Ramadan a porté plainte à son tour Les deux femmes ont été entendues par la police, à Rouen et à Paris. L'essayiste Caroline Fourest, qui a indiqué avoir remis des documents aux enquêteurs, a également été auditionnée. Le théologien conteste tous les faits qui lui sont reprochés et a porté plainte en novembre pour subornation de témoin visant nommément Caroline Fourest, qui combat médiatiquement l'islamologue depuis plusieurs années.
Cette affaire a suscité de vifs débats entre défenseurs et détracteurs de M. Ramadan et de Mme Ayari. Cette dernière a porté plainte contre X à la mi-novembre après avoir fait l'objet d'injures et de menaces.
HENRI SAIVET PRÊTÉ A SIVASSPOR
L’international sénégalais a signé un contrat de prêt jusqu'à la fin de la saison avec le club turc
Henri Saivet, le joueur de Newcastle, a été prêté à Sivasspor. Le milieu de Newcastle Henri Saivet (27 ans), courtisé ces derniers jours par Troyes et Montpellier, s’est finalement engagé ce mercredi avec Sivasspor. L’international sénégalais, apparu à quatre reprises avec les Magpies cette saison, a signé un contrat de prêt jusqu’à la fin de la saison avec le club turc.
CESSION DE TIGO
Le patron de Wari porte l'affaire devant le tribunal arbitral de Paris après que celui de Dakar s'est déclaré incompétent
Après la décision de Milicom de revendre sa filiale Tigo à Yerim Sow, Kabirou Mbodj premier acquéreur, avait décidé de porter le contentieux devant les tribunaux. Mais, cette affaire qui nous tient encore en haleine est loin de connaître son épilogue. Le tribunal des référées de Dakar saisi par le patron de Wari, s’est déclaré incompétent pour trancher le litige qui oppose les deux mastodontes. La balle est désormais dans le camp du tribunal arbitral de Paris. Cette juridiction avait été saisie par le patron de Wari.
Pour rappel, Tigo, filiale de Millicom, avait en juillet 2017 avoir mis un terme à l’accord de cession de Tigo Sénégal à Wari annoncé en février dernier. Le groupe sénégalais de transfert d’argent avait prévu de payer 129 millions de dollars à Millicom pour ce rachat. Selon nos informations, la société de Kabirou Mbodje ne serait pas parvenue à réunir les fonds nécessaires à la finalisation de l’opération. Une décision contestée par Kabirou Mbodj qui a décidé de saisir la justice.
Nul n’est prophète chez toi dit l’adage que l’on soit sur le continent ou ailleurs dans le monde. Cette phrase terrible, s’il y a quelqu’un qui pouvait en faire sienne, c’est bien le musicien et interprète, le Malien Salif Keita. Quand on s’amuse à parcourir le temps d’une étape dans un aéroport ou le soir au coucher, le beau livre que lui a consacré, l’auteur de « Salif Keita, la voix du Mandingue *, Florent Mazzoleni, l’on sent que, rien, dans le parcours de cet homme exceptionnel, n’a été le fait du hasard. Dans ce numéro de ce début d’année de votre rubrique « Itinérance », l’exercice est d’essayer d’explorer la vie exaltante de cette voix du mandingue, un auteur compositeur connu dans toute l’Afrique et un peu partout dans le monde, et dont la force et les inspirations se sont renforcées au gré des rencontres ; Salif Keita. Pour un homme né avec un handicap qui n’en était pas un, le destin exceptionnel qui va être le sien, va se construire autour d’un seul mot : le courage. Ce sera sa « marque ».
Salif Keita, à la voie comme dans la vie, c’est comme une trajectoire tracée sur une série de paradoxes qui n’ont en rien, enfreint les envies de découvertes et de performances de l’auteur compositeur ; cela, depuis ses débuts dans les petits cabarets autour du marché de Bamako, jusqu’au Rail Band bien avant, le groupe connu sous le nom de « Les Ambassadeurs du Motel de Bamako ». Chanteur et compositeur, Salif a été un pionnier de l’avis même de Mazzoleni selon qui, « il a été de toutes les avant-gardes musicales au gré de ses exploits avec le Rail Band et les Ambassadeurs, deux des plus grands orchestres du Mali modernes. »Et pourtant, cela n’annonce chez lui qu’un petit bout de ce sera l’homme pendant cette longue carrière qui le poursuit encore un peu partout dans le monde. Voie Grande voix, un parcours et une voie exceptionnelle, un homme apprécié même par tous ces gens qui ne connaissent rien de la langue qu’il parle…Mais qui est donc Salif Keita ?
Descendant de l’empereur Soundjata Keita, dont l’empire (le Mali en l’occurrence), pour l’histoire, s’étendait selon les historiens, de l’océan Atlantique aux confins du Sahara, et jusqu’au Golfe de Guinée, Salif est né dans un petit faubourg des environs de Bamako sur les bords du Fleuve Niger. Nous sommes en 1949, et sur les rives du Djoliba (nom donné au Niger du coté du Mali), l’enfant qui voit le jour dans cette petite appelée Badougou-Djoliba, à une trentaine de kilomètres de la capitale du Mali qui s’apprête à vivre ses premières années d’indépendance, est promis à un destin difficile, qui sera finalement sa chance.
Dans cette modeste agglomération faite de constructions en pisé, accolées les unes aux autres autour des cours intérieure, le Djoliba que décrit l’auteur de l’ouvrage est bien le lieu de naissance de celui qui incarne aujourd’hui l’orgueil du Mali. Le Mali, plusieurs pays superposés en un seul, constitue un ensemble au plan géographique fait de contrastes qui connaît depuis des siècles, des traversées tumultueuses dans son histoire depuis l’empire du Ghana, celui du Mali et celui des Songhaï. Pays de rencontres, le Mali est à part sur les cartes du continent qui constituait, à lui tout seul, disait le Professeur, Ahmadou Fadel Kane, plusieurs thèses d’Etat. Pays à la géographie, à l’histoire et à l’anthropologie très riches, ce n’est pas seulement par le biais du football et de son équipe nationale qu’on peut juger ce pays. Grosse erreur. C’est aussi une terre d’exploration et de rencontres. Mais également, de par les civilisations qui ont fait sa réputation depuis la route des chars, le passage des almoravides, des arabes ou français comme Ibn Batouta, l’enfant de Tanger, ou encore René Caillé qui est reçu à Tombouctou en 1828. Le Mali est une terre de cultures, de civilisations diverses, mais encore de richesses énormes avec au centre, l’homme.
UN PAYS, UN FLEUVE COMME SOURCES D’INSPIRATION
Et dans ce contexte, la plupart des lieux importants du pays, comme les principales villes, que sont Bamako, Ségou et Mopti (village des pêcheurs bozos situés sur les cours inférieurs du Niger), Gao jusqu’à Tombouctou en direction du nord adossés encore sur les rives de ce grand fleuve. Ce cours d’eau, comme le dirait le Géographe Pierre Gourou, forment ainsi, la colonne vertébrale de l’histoire et de la géographie du pays ? Beau pays, mais territoire complexe et compliqué parce que peuplé de gens que tout unit mais oppose des fois. Salif Keita est donc un produit de ces terroirs marqués par la force des mythes et de la pensée historique ; mais encore part toutes les oppositions entre gens du nord et du sud, entre le peuple mandé et les autres ; toutes choses aggravées parfois sans aller jusqu’aux extrêmes, par les problèmes de castes et de classes. Voilà donc le Mali de cet enfant né pas comme les autres, ses propres frères, en étant juste plus foncé.
Le reste de ce parcours, verra passer toutes ces petites choses qui fondent ou gâchent une vie, une enfance et puis tout le reste si vous n,’êtes pas encadré ; si vous n’avez pas de famille qui assume, si vous n’avez des frères qui vous acceptent comme vous êtes. On pourrait résumer ainsi le destin de Salif Keita, mais ne serait-ce pas trop facile pour celui qui veut en savoir sur cet homme qui a énormément souffert dans sa vie, mais qui n’en a pas fait beaucoup cas ? C’est là d’où part sa force.
La première anomalie qui porte atteinte à cette vie fragile que tous mène sur terre, est que simplement appelé descendant de roi (cela veut dire quoi d’ailleurs devant la vie ou la mort ?), l’enfant ne devait pas avoir la même vie que les autres. C’est aussi cela le Mali. Né avec une couleur de peau différente de celle de ses frères (blanc alors que les autres sont foncés ou noirs), son destin était déjà scellé pour qu’il tombe comme un petit mendiant autour des marchés et des rues sales de la ville. On en voit beaucoup dans le cas, même au Sénégal.
Mais non, Salif, n’était pas né pour çà. A l’âge de cinq ans pourtant, il prend conscience qu’il est différent de ses copains et il ne veut plus aller à l’école. Son père le force pourtant à y aller, souligne l’auteur selon qui, « S’il se forge une armure solide face à ces railleries, il portera néanmoins les stigmates de cette enfance difficile toute sa vie durant. Pourtant, en raison de sa caste de naissance, Djoliba fait preuve d’une certaine solidarité à l’égard du jeune albinos. »
Le jeune garçon fréquente l’école publique où il se révèle intelligent et studieux. Quand il n’est pas en classe où scolarité est exemplaire, il passe une grande partie de son temps seul, dans les champs. S’il ne suit pas l’enseignement coranique, il est toutefois plus sensible à la voix du maître marabout qu’aux croyances animistes et médiévales de la société dans laquelle il grandit. Et, c’est là où il se met à chantonner devant les flots d’eau qui passent…
UN GARÇON NE POUR BRILLER…
La voix de ce maître marabout va le marquer durablement. Et, c’est fort de cette voix qu’il entend que le jeune garçon va commencer à chanter à son tour avec la quiétude de la savane mandingue avec pour auditoire, le chant des oiseaux et le fleuve Niger qui file impassible vers le cœur du continent africain,. La douleur est aussi une source d’inspiration, des fois.
« C’est en dialoguant avec les animaux, avec les alouettes, les babouins, les hirondelles et les patas que j’ai appris à chanter. Les gens me disaient que j’avais une voix puissante. Mon chant m’aidait à apaiser ma solitude… » Voilà ce que dit le jeune garçon de sa découverte de sa vocation et de ce qu’en pensaient les gens et son entourage. Il effectue ainsi son cycle secondaire à Bakoumana, situé à une vingtaine de kilomètres de Djoliba, lorsque son pays s’émancipe de la domination française. Et, Salif quitte Djoliba en 1967, direction, l’Ecole normale de Bamako où il veut devenir instituteur. « Au mois de juin 1968, raconte l’intéressé, repris par l’auteur, à la veille de passer son examen, il est pris à part. Le médecin scolaire lui dit qu’il n’obtiendra pas son diplôme, du fait de la couleur de sa peau, qui ferait peur aux enfants. »
C’est la raison officieuse ? En réalité, c’est pour des problèmes de vue que Salif se voit refuser l’accès au diplôme, après avoir réussi toute sa scolarité avec d’excellents résultats… Mais, cela ne découragera point et conforte même sa détermination à poursuivre son apprentissage du chant et de la guitare. Là, il va se heurter à la famille avec cette décision de faire du chant pour un descendant d’un roi ; fut-elle le plus fantomatique dans son esprit par l’expression. Mais, dans ce Mali des grands griots et cantatrices, Salif ne peut pas se priver de faire de sa passion, un métier. Le Buffet de la Gare et le Rail band sont tentants pour l’époque où le pays pour faire sa musique moderne est obligé de regarder vers le Sénégal et Dakar, pour trouver des musiciens dits de talent. Et pourtant, le talent ne manquait pas dans le Mali des régions où sont restés dans l’anonymat, tous ces gens, auteurs et compositeurs que l’indépendance du Mali va tirer de l’ombre. Parmi eux, un homme dont la voix va retentir à chaque fois que le Mali connaît des turbulences ou de grands évènements ; il s’appelle Banzoumana Cissokho, le « vieux lion » qui a été l’auteur et le compositeur de l’hymne national du Mali.
Un petit rappel, la chute de Modibo Keita, autre défenseurs de l’authenticité culturelle à la Sékou Touré. Nous sommes le de 19 novembre 1968, le Mali vient d’inaugurer les premiers coups d’Etat en Afrique avec le lieutenant parachutiste Moussa Traoré et ses amis officiers et sous-officiers dont un certain Thiécoro Bakayoko qui va fonder le Groupe « Les Ambassadeurs du Motel de Bamako ». A coté du Buffet de la gare, il fallait trouver autre chose.
Le pays rompt avec le socialisme de la Première république du Président Modibo Keita, avec sa politique inspirée par celle de Sékou Touré chez le voisin guinéen, avec lequel le pays partage une bonne partie de sa culture et de ses langues. Le Mali qui comptait avec nombre d’orchestres nationaux et des régions, voit cette volonté du Président Keita, mise en veille. Et, c’est comme une nouvelle effervescence culturelle qui s’empare du pays. Et, c’est dans ce contexte, écrit l’auteur du livre, que prennent en forme en peu de temps, le « Rail Band du buffet-hôtel de la gare» et «Les Ambassadeurs du Motel.» Un homme va marquer cette histoire et sa rencontre avec Salif Keita, va propulser la carrière du jeune enseignant renvoyé par le corps, qui se débrouillait un peu dans la rue, et dans un petit maquis qui s’appelle « Istanbul Bar ». Nous sommes en octobre 1969. Encouragé par ses supérieurs au ministère des Transports, le chef de gare, Aly Diallo, décide de recruter un groupe local en lieu et place des musiciens sénégalais qui animaient encore le buffet de la gare. C’est dans ce contexte que naîtra au mois d’octobre 1969, sous la houlette du chef d’orchestre, saxophoniste, trompettiste et guitariste, Tidiani Koné, la formation du Rail Band de Bamako.
C’est ce Tidiani Koné qui découvre Salif Keita alors que ce dernier chante en s’accompagnant lui-même à la guitare dans ce bar. Et, le maître est tout de suite impressionné et fasciné par cette voix et veut lui donner sa chance, même si Aly Diallo, renâcle d’abord à recruter un chanteur albinos auquel lui aussi, associe forcément de mauvaises affaires. Mais Koné ne tardera pas à le convaincre. Il faudra cependant attendre le mois de juillet 1970, pour que la prophétie se réalise avec le premier concert organisé par le Rail Band à Bamako. Salif se souvient, « A nos débuts au Buffet, nous n’avions pas beaucoup de répertoire ; on se contentait de faire des traductions et des adaptations. Je chantais beaucoup de salsa et de blues. Il n’y avait pas encore cet engagement pour les musiques mandingues. » Et avec des intemporels de la musique traditionnelle malienne comme Tara et Keme Bourema, ( à la gloire d’un des guerriers fidèles de Samory), il épate le public et s’impose à l’unanimité comme un des leaders du groupe. Le ton est donné et le vent de la popularité et de la reconnaissance va souffler à partir de ce moment depuis Bamako entre le rail Band, son départ du groupe, et son arrivée dans un autre groupe de nom, « Les Ambassadeurs du Motel ». Abidjan, Conakry, Dakar, Ouagadougou, Lagos, le jeune garçon est écouté partout dans la sous-région jusqu’à son départ pour Paris, au début des années 1980. Salarié de la régie des chemins de fer du Mali, Salif ne pouvait pas rester comme un simple fonctionnaire pour un pays, le sien qui lui a refusé le poste convoité d’enseignant, alors qu’il s’y était prédestiné avec de réelles dispositions.
Tidiani Koné, le Maître… : «Le Miles Davis malien »
Surnommé le Miles Davis malien, Tidiani Koné incarnait à lui seul, la formidable modernité et adaptabilité de la musique malienne des années d’indépendance. Originaire de la région de Ségou, ville où il est né en 1926. Jouant du Ngoni, un luth traditionnel, Tidiani était aussi un féru de jazz dont il jouait certaines compositions dans des orchestres comme « L’Alliance Jazz »et « La Renaissance jazz » qui vont s’associer pour former le Super biton de Ségou. Dénicheur de talent, c’est lui qui découvre le jeune Salif Keita pour l’imposer à la tête du Rail Band. C’est d’ailleurs de là, d’où part leur complicité et leur amitié. Chef d’orchestre, Tidiani va hisser le Rail Band au rang des meilleurs orchestres africains.
Et c’est avec Tidiani qu’en 1972, il met avec sur pied, et interprètent au niveau Rail Band avec l’autre grande voix mandingue Mory Kanté, venu les rejoindre, l’adaptation musicale dédiée à Soundjata. Base du répertoire de ce groupe ethnique présent dans toute l’Afrique de l’ouest, il fallait le faire. Salif commence à dérouler... Et, c’est en 1973 avec l’arrivée de Maghan Ganessy que le Groupe se donne une autre force en d’étoffant son répertoire. C’est ainsi que sort un deuxième album « le Rail culture authentique Mali Bamako » aux influences très rythm’n blues avec des titres remarquables comme Marabayasa ou Moko Jolo.
Salif et Djélimady sont tous deux servis par les arrangements lyriques de Tidiani Koné et l’orgue hypnotique d’Alfred Coulibaly, un des premiers musiciens à favoriser cet instrument dans les orchestres mandingues. Dans la même mouvance, le morceau Nanthan, où la batterie de Mamadou Bakayoko, le chant en question-réponse entre Ganessy et le reste du groupe font merveille, reste un des titres phares du Groupe ; mais le soft est atteint avec un 45 tours, titré Tamadiara/Mouodilo qui est tout simplement l’un des meilleurs singles africains de la décennie… Parlant de lui, Salif Keita, de dire ses mots pleins de vérités, « Je n’ai tout simplement jamais rencontré un musicien comme lui, à la fois virtuose mais aussi très simple dans sa démarche musicale. Son nom doit être réhabilité, c’est l’un des plus grands musiciens africains du siècle écoulé. » Tidiani Koné est décédé malheureusement dans l’anonymat, en 2001.
A suivre
DIAFRA SAKHO VOULAIT ÊTRE MENUISIER
L'anecdote sur le nouveau joueur de Rennes, a été révélée par un journaliste français
C'est fait, le Stade rennais a signé Diafra Sakho pour deux ans et demi. L'international sénégalais retrouve donc la France après huit ans passés à Metz, entrecoupés par un prêt à Boulogne-sur-Mer.
Pour l'occasion, un journaliste du Républicain Lorrain a confié à Ouest France ses souvenirs partagés avec l'avant-centre, à l'époque où il l'avait rencontré au Sénégal, lorsque Sakho évoluait encore à l'académie Génération Foot. « Je me souviens de l’immense cage d’escalier qu’il avait à gravir pour monter chez lui. Il m’avait expliqué qu’enfant, il s’entraînait en montant tous les jours plusieurs fois cette cage d’escalier. Donc sa condition physique est née dans une cage d’escalier ! » raconte le journaliste, qui se souvient que le joueur, issu d'un milieu modeste, avait un plan B au cas où il ne perce pas dans le foot : « Il voulait être menuisier au départ, comme son père. Il m’avait dit : "Si tu veux, je te construis une table tout de suite !" »
En espérant qu'à Rennes, il ne mène pas une vie de bâton de chaise.
OPRAH N'EST PAS INTÉRESSÉE
Après un discours poignant sur l'avenir des femmes lors des derniers Golden Globes, Oprah Winfrey se livre dans les colonnes du magazine InStyle, où elle assure «ne pas avoir l’ADN» pour se lancer dans l’arène politique
C’était il y a moins de trois semaines, le 7 janvier, lors de la cérémonie des 75e Golden Globes. Oprah Winfrey se lançait dans un discours passionné, espérant voir de son vivant un monde où les femmes n’auraient plus à subir d’agressions sexuelles. Une multitude de soutiens se sont réveillés en faveur de la star du petit écran, anonymes comme les grands du show-business, dont Lady Gaga, Meryl Streep ou encore Steven Spielberg.
Après un an d'une présidence Trump jugée catastrophique par beaucoup à Hollywood, il n'en fallait pas moins pour que la machine s'emballe. Tous voyaient déjà en Oprah, la femme providentielle, capable de sauver la nation américaine. Mais la milliardaire a tôt fait de doucher ces espoirs dans le dernier numéro d'InStyle.
À la question du journaliste sur son ressenti vis-à-vis de l'engouement «Oprah 2020», l'animatrice la plus célèbre des États-Unis répond, catégorique : «J'ai toujours eu une grande confiance en moi, sur ce que j'étais capable d'entreprendre ou pas. Et ce n'est pas quelque chose qui m'intéresse. Je n'ai pas l'ADN pour ça». Et de rajouter, en riant : «J'ai vu un mug (siglé "Oprah 2020", NDLR) la dernière fois... J'ai pensé que c'était un joli mug». Et c'est tout.
e milliardaire, rendu célèbre auprès du grand public américain à travers la télévision (avec son émission de télé-réalité "The Apprentice", NDLR), a été interrogé sur une possible candidature de la femme noire la plus riche des États-Unis, le 10 janvier 2018. «Cela serait drôle», assure le 45e président des États-Unis, avant d'ajouter : «Je battrai Oprah», même si les sondages disent l'inverse. En effet, si l'élection se déroulait aujourd'hui, les électeurs seraient 50% à voter pour Oprah Winfrey, contre seulement 39% pour Donald Trump.
Cependant, l'espoir pourrait renaître, car il faut replacer les propos d'Oprah dans leur contexte. En effet, la rencontre entre l'animatrice et le magazine s'est tenue mi-décembre, soit trois semaines avant son discours aux Golden Globes. La reine de l'entertainment pourrait donc nous surprendre une fois de plus et se lancer contre Donald Trump : milliardaire contre milliardaire, comme un air de Starmania !
ABY NDOUR SE JETTE DANS LA MARRE
Elle crée son mouvement politique dénommé "J'aime Dakar"
L’artiste Aby Ndour a fait un pas en avant dans sa carrière politique. Le samedi dernier, elle a annoncé la création d’un mouvement politique dénommé «J’aime Dakar» qui sera lancé le 6 mars au Théâtre national Daniel Sorano.
Au delà de la musique, Aby Ndour veut embrasser une carrière politique. Elle a créé un mouvement dénommé «J’aime Dakar». C’est au cours de l’ouverture de sa nouvelle boutique de vêtements traditionnels, sise à l’avenue Bourguiba, en présence de ses proches et des membres de sa famille, dont Youssou Ndour, Pca du Groupe Futurs médias, qu’elle a procédé à l’annonce dudit mouvement. «Quand je choisis le nom de ‘’J’aime Dakar’’ pour mon mouvement, ça ne veut pas dire qu’il intéresse uniquement la région de Dakar. Par contre, il est élargi et ouvert à toutes les régions du Sénégal et la diaspora», a dit Aby Ndour. A travers «J’aime Dakar», elle veut créer 1 000 emplois entre 2018 et 2020. «Avec ma moindre notoriété dans ce pays, je me suis dit qu’il est normal de rassembler les femmes et les jeunes pour faire de l’émergence une réalité. Je suis Sénégalaise et je pense que chaque citoyen doit jouer sa partition pour le développement du pays», a-t-elle ajouté. Ce mouvement cible, pour la plupart, les femmes et les jeunes. Parce que, selon l’initiatrice, le chômage est un fléau qui frappe les femmes et jeunes. Pour vulgariser la mission et les objectifs de son le mouvement, elle effectuera son lancement le 6 mars 2018 au Théâtre national Dianel Sorano. «A l’instant, ce mouvement n’appartient à aucun parti politique. Mais, nous n’écartons pas de collaborer avec quiconque voudra travailler avec nous, à condition qu’on ait la même vision, les mêmes intérêts et les mêmes ambitions politiques», a précisé Aby Ndour.
"Rihanna a été invitée par le Partenariat Mondial pour l'Education, pour lequel, elle est ambassadrice", a révélé Serigne Mbaye Thiam; ministre de l'Education, vendredi 26 janvier 2018.
Voir vidéo.
4e ÉDITION DU FESTIVAL A SAHEL OUVERT
En présence d'Omar Pene, les têtes d'affiches de ce grand rendez-vous culturel ont été annoncées - La commune de Mboumba sera à l'honneur du 23 au 25 février 2018
Le 24 janvier 2018, s’est tenu à l’Institut français de Dakar, un media brief portant sur l’annonce de la 4e édition du Festival A Sahel Ouvert (FASO) qui aura lieu du 23 au 25 février 2018, à Mboumba, au nord du Sénégal.
Cette rencontre a eu lieu en présence de la star de la musique sénégalaise Omar Pène, de Xavier Simonin, directeur du FASO, de Sadel Ndiaye, maire de Mboumba, de Gabi Ba, membre fondateur du FASO, et de Laura Davenel, Coordinatrice de la Chaîne de l'Espoir.
Les organisateurs ont dévoilé les têtes d’affiches du festival notamment des artistes de renom venus de tout le continent tels que le chanteur international Bonga (Angola), Carlou D, Fulbé Phonics. Cette 4e édition se veut plus que jamais ouverte sur l’Afrique. Les éditions précédentes ont vu se produire, entre autres, Baaba Mal, Youssou Ndour, Ismaël Lo, Seun Kuti…
Mais le FASO, ce ne sont pas que des concerts, c’est aussi un ambitieux projet de développement de la région qui a commencé en 2010 dans les domaines de la culture, de l’éducation, de la santé notamment avec le concours de l’ONG la Chaîne de l’Espoir (cardiopathies). C’est aussi une caravane automobile entre Paris et Dakar, des ateliers, des micro-projets. Toute la région de Mboumba et du Fouta se mobilise pour cet événement.
Pour l’édition de 2018, plusieurs innovations sont annoncées comme la caravane aérienne dénommée « Citadelle », l’inauguration d’un podium à Mboumba, le seul dans toute la région et au-delà, et une formation aux métiers du cinéma