Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a décidé d’envoyer « immédiatement » à Madagascar son conseiller spécial pour ce pays, secoué depuis une semaine par une crise politique, a annoncé vendredi son porte-parole, Stéphane Dujarric.
Lors d’un appel téléphonique vendredi matin, Antonio Guterres « a parlé avec le président de Madagascar, Hery Rajaonarimampianina », précise un communiqué de l’ONU. Il a « réitéré son appel au dialogue politique, offert ses bons offices et s’est mis d’accord avec le président pour envoyer immédiatement son conseiller spécial, Abdoulaye Bathily » pour aider à résoudre la crise.
« M. Bathily travaillera étroitement avec l’Union africaine et la Communauté pour le développement dans le sud de l’Afrique. Le secrétaire général appelle toutes les parties prenantes à apporter leur soutien et à coopérer avec son Conseiller spécial dans l’exercice de ses fonctions », ajoute le communiqué.
L’opposition malgache est redescendue dans la rue jeudi pour la sixième journée consécutive pour exiger le départ « de suite » du président Hery Rajaonarimampianina, refusant de retourner à la table des négociations entamées la veille avec le pouvoir.
Des élections présidentielle et législatives sont prévues à la fin de l’année. Mais les manifestants sont pressés d’en finir avec celui qu’ils accusent notamment de museler l’opposition et de « piller les richesses du pays ».
Dimanche dernier, Hery Rajaonarimampianina avait dénoncé une tentative de « coup d’Etat ». Elu en 2013, il n’a pas encore annoncé s’il allait briguer un second mandat cette année.
ARRIVÉE DU CORPS DE HABIB FAYE
La levée du corps aura lieu le Samedi 28 avril à 9h00 à l’Hôpital Principal de Dakar
L’arrivée du corps de Habib Faye, décédé, le 25 Avril à Paris, est prévue ce Vendredi 27 avril 2018 à 20h à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass, par vol Air France.
La levée du corps aura lieu le Samedi 28 avril à 9h00 à l’Hôpital Principal de Dakar.
La prière mortuaire se fera à la mosquée El Mansour, sise à la Sicap Rue 10, et suivie de son enterrement au Cimetière Musulman de Yoff.
Les condoléances seront reçues au domicile du défunt à la Sicap Sacré Cœur 1 villa n° : 8543 derrière l’IPG et à côté du l’ancien siège de WalFadjri a appris ce vendredi IGFM.
SAINT-LOUIS CINÉMA
Gorée Cinéma présente : Saint-Louis cinéma, Mambety sur le Fleuve les 5, 7 et 12 mai 2018
Après avoir investi Saint-Louis le 7 octobre dernier de ces manifestations en plein air, Goree Cinéma donne rendez-vous au spectateurs de cette région pour un cycle de projections le long du fleuve Sénégal.
Avec le concours de la Compagnie du Fleuve et son bateau de croisière le Bou El Mogdad, la toile blanche et les lumières de leur projecteur iront dont à Podor, Dagana et Saint-Louis pour un hommage au cinéma de Djibril Diop Mambety.
« Rendez-vous est donc pris les 5, 7 et 12 mai prochains, pour un cycle de cinéma le long du fleuve Sénégal. »
Ce sont les films Hyènes et La petite vendeuse de Soleil qui seront proposés gratuitement au public, de chaque ville, réuni sur le Quai du Bou El Mogdad.
Saint-Louis Cinéma — Mambety le long du fleuve : les dates
5 mai — Podor
7 mai — Dagana
12 mai — Saint-Louis
Plus d’informations sont diponible sur le site : goreecinema.com/saintlouis-cinma/ et sur la page facebook de l’événement : facebook.com/events/434040240372593/
HABIB FAYE EST PARTI
URGENT SENEPLUS - Le célèbre bassiste du Super Etoile, Habib Faye, est décédé
Le célèbre bassiste du Super Etoile, Habib Faye, est décédé, ce mercredi, suite à une maladie, selon la RFM.
Habib Faye, qui a écrit l'une des plus belles pages de la musique sénégalaise, en compagnie de Youssou Ndour, Mbaye Dieye Faye, Jimmy Mbaye, au sein du Super Etoile de Dakar, a tiré sa révérence en France.
En plus d'être un excellent bassiste, il était aussi compositeur et producteur.
Il avait quitté le Super Etoile, avec Jimmy Mbaye, lorsque Youssou Ndour est entré en politique. Les deux avaient finalement réintégré le mythique orchestre sénégalais en 2017.
CES JEUNES ARTISTES QUI CARTONNENT
Malgré leurs efforts, rares sont ceux qui s’offrent une place au soleil dans le monde du showbiz sénégalais - Présentation de quelques jeunes qui font le buzz sur la toile
Jeune révélation de la chanson sénégalaise, Pape Mar Dieng dit Pama rêve grand. Benjamin d’une famille d’artistes dont le patriarche et référence n’est autre que le regretté chanteur et grand poète Ndiouga Dieng, Pama caresse le rêve de faire partie des musiciens qui rendront la musique sénégalaise plus rayonnante.
Pama s’est fait remarquer par son projet 52 Pc à sortir chaque semaine un single jusqu’à la fin de l’année 2018. Au total, le fils de Ndiouga Dieng, Pama, devra mettre sur le marché musical 52 morceaux. Pour marquer de son empreinte la scène musicale sénégalaise, Pama Dieng s’est déjà tracé une voie.
Suadu Diaw
Suadu Diaw est la fille du journaliste-reporter sportif et ancien footballeur, Abdoulaye Diaw, et de l’ancienne lionne du basket sénégalais, Aminata Guèye. Le plus souvent appelé Bijou, Suadu est intégrée dans un groupe de musique, composé de 4 jeunes hommes pétris de talents et passionnés de musique, portant le nom de Cloudstream Band. La société de productions musicales et audiovisuelles, Prince Art, a décidé de l’épauler.
Momo Dieng
Momo Dieng est la nouvelle pépite du label Prince Art. Une maison de production avec laquelle il vient de mettre sur le marché musical son premier album intitulé «Lang-Gui». Fils de feu Ndiouga Dieng, le jeune chanteur a de qui apprendre. Et cerise sur le micro, ce statut de « fils de » lui ouvre souvent des portes. Issu d’une famille d’artistes, le fils de Ndiouga Dieng suit les traces de son regretté père et se fait sa place dans le paysage musical sénégalais.
Abiba
Abiba est très jeune comme sa musique ou sa voix aux accents envoûtants. Même si le talent se travaille, la jeune chanteuse a ce brin de génie qui dépasse beaucoup plus son âge. Malgré ses 16 ans, elle a tout d’une grande. Le rythme effréné des études n’a pas empêché à la jeune fille d’explorer sa musique. Abiba est une jeune artiste musicienne sénégalaise. Elle est compositrice et interprète. Ayant pris goût très vite à la musique, Abiba se révèle, à seulement 14 ans, en sortant en 2016 son single «Sama mother» en hommage à sa mère. Du talent, elle en a à revendre.
Dip Doundou Guiss
Dip Doundou Guiss est un artiste sénégalais qui, à une vitesse éclaire, s’est imposé comme le numéro un. De sa première mixtape « Bess Niki Taye », passant par ses fameux « Dip Quinzaine », il a toujours imprimé une marque de fabrique dont lui seul détient le secret. Toutefois ce qui reste le plus étonnant dans tout cela est l’alchimie entre ses paroles et les faits réels
L’artiste marque sa présence dans le mouvement Hip Hop. Pour se hisser sur la plus haute marche du podium, à travers ses titres, ses concerts à guichets fermés et aussi et surtout son clash avec Omzo Dollar, il a occupé les devants de la scène.
Sidy Diop
Le nouveau phénomène de la musique sénégalaise, Sidy Diop, est devenu le chouchou des jeunes filles de Dakar. Sidy Diop est de Pikine. Ce musicien intellectuel à la voix d’or qui prône l’unité des cœurs et des esprits dit avoir un don. Même s’il n’est pas né dans une famille de chanteurs. Le succès de Sidy Diop est incontestable. Nombreux sont ceux qui estiment que l’enfant de Tivaouane, Sidy Diop, fait une entrée fulgurante dans le cercle fermé des auteurs-compositeurs-interprètes les plus prometteurs du moment avec un nouvel album qui fait tabac sur la toile. Et une soirée au Grand Théâtre à Guichet fermée.
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MËNOO ÑU NOPPILOO* !
Le rappeur Simon s'adresse à Macky Sall, et lui rappelle qu'il "ne peut pas faire taire" tous les Sénégalais qui s'opposent à sa politique et à son régime
Le rappeur Simon s'adresse au président de la Réublique, Macky Sall, et lui rappelle qu'il "ne peut pas faire taire" tous les Sénégalais qui s'opposent à sa politique et à son régime.
Voir vidéo.
*Tu ne peux pas nous faire taire.
PAR NDIAWAR KANE
UNE VRAIE ALTERNANCE EST ENFIN À PORTÉE DE MAIN
Les conditions historiques sont-elles réunies pour que Khalifa Sall soit le président de la République en 2021 ? Président d'un Sénégal nouveau avec un véritable ancrage dans la bonne gouvernance ? Comment cela pourrait-il se faire ? Est-il minuit ?
Il y a toujours plusieurs lectures de toute situation. Et parmi les choix de lecture, il y a toujours la possibilité de voir le verre à moitié vide ou le verre à moitié plein.
Ainsi pour certains, le verdict de condamnation de Khalifa Sall prononcé le 30 mars 2018 sonne le glas de ses prétentions présidentielles et annonce une réélection inévitable de Macky Sall en 2019.
Mais pour d'autres, pour ceux qui se focalisent sur le verre à moitié plein, la situation actuelle peut non seulement être favorable à Khalifa Sall mais encore plus aux Sénégalais qui, depuis près de 5 décennies, sont dans l'attente d'une offre politique qui ancre définitivement le pays dans une dynamique institutionnelle, politique et économique de bonne gouvernance.
Nombreux sont ceux qui pensent que l'objectif unique de cette affaire de la caisse d'avance était de rendre impossible la candidature à la prochaine présidentielle de Khalifa Sall. Paradoxalement, en réussissant cette opération de neutralisation d'un adversaire politique, Macky Sall pourrait donner une opportunité unique au maire de Dakar de créer les conditions pour transformer de manière historique le Sénégal et sa gouvernance.
Depuis plus d'un an, de nombreux patriotes sénégalais se concertent parce qu'ils ont en commun une grande inquiétude par rapport à la stabilité politique et institutionnelle du pays. Plusieurs groupes ont lancé différentes initiatives pour permettre une nouvelle alternance en 2019. Comme cela est le cas depuis plus de 5 décennies, le leadership de ces chercheurs d'alternative est souvent assuré par des Sénégalais se réclamant d'une certaine Gauche, si tant est que cette notion idéologique a encore du sens dans le landerneau politique. Et comme cela a été le cas de si nombreuses fois, ils semblent s'enfermer dans des discussions programmatiques et, faute d'avoir pu mener le pays au "Grand soir", ils cherchent peut-être à faire jaillir des urnes de février 2019, le Sénégal de leur rêve.
Ainsi, ils répètent inlassablement : "...pour l'instant nous discutons des contours d'une plateforme consensuelle autour des conclusions des Assises nationales et ce n'est que plus tard que nous identifierons la personne qui pourra porter notre projet et être notre candidat". A chaque élection, c'est la même approche, et à chaque élection dès que l'on arrive à la phase de désignation du candidat, tout vole en éclat. Cependant, on recommence le même procédé à l'élection suivante.
Cette fois-ci, le schéma n'est pas bien différent. Certains des groupes les plus avancés et les plus ambitieux parlent d'un candidat qu'ils trouveront pour faire un mandat unique de 5 ans qui sera une sorte de transition pour tout mettre à plat et construire les fondations institutionnelles d'un Sénégal de bonne gouvernance. L'idée a un intérêt certain mais la démarche qui consiste à ne pas "personnaliser" les discussions en évitant d'aborder pour l'instant la question difficile du "candidat" semble vouée d'avance à l'échec comme cela a été le cas historiquement de toutes les initiatives de ce type. Continuent-ils de rêver que l'on peut sur un seul cycle électoral arriver à "dépersonnaliser" la politique au Sénégal ? Vivent-ils dans un monde qui n'est pas tout à fait celui de la majorité des Sénégalais ? Dans le monde réel qui est le nôtre, la culture politique du Sénégal ne commande-t-elle pas de tenir compte que, dans le fond comme dans la forme, elle est personnalisée ?
Bien sûr qu'il est important de se battre pour que cela change, mais pour se faire, ne faut-il pas non seulement reconnaître la réalité telle qu'elle est mais aussi comprendre qu'il est nécessaire de s'appuyer sur cette même réalité pour la transformer ?
Cette idée que la personne qui portera la bannière du changement souhaité et qui ira à la conquêtes des suffrages est secondaire par rapport au "programme commun" de l'opposition semble peu réaliste au regard de la culture politique du pays.
D'un point de vu électoral, au-delà du candidat du PDS, il y aurait aujourd'hui trois principales têtes d'affiche : Macky Sall, lui-même, Idrissa Seck qui voit un boulevard s'ouvrir pour lui depuis les ennuis judiciaires du maire de Dakar et bien sûr Khalifa Sall qui lui est embastillé et qui, pour sûr, a très peu de chance de quitter Reubeuss avant mars 2019.
En février 2019, il y a aura peut-être beaucoup de candidats de l'opposition sur la ligne de départ et cela est certainement une bonne chose pour le pays : Idrissa Seck, Madicke Niang (si Karim Wade n'est pas éligible), Cheikh Bamba Dieye, Ousmane Sonko, Mansour Sy Djamil, Malick Gakou, Mamadou Lamine Diallo, Abdoul Mbaye, Mame Adama Gueye, Pierre Goudiaby Atepa, Abdoulaye Tine, etc.
La multiplicité des candidatures de l'opposition au premier tour pourrait être défavorable à Macky Sall qui n'aura que peu de chance de passer au premier tour.
Les patriotes qui veulent une vraie alternance en 2019, les militants de la bonne gouvernance ont une opportunité historique d'arriver à passer un véritable contrat politique avec Khalifa Sall pour créer une dynamique inédite qui pourrait mener à l'élection d'un président pour une transition d'un maximum de deux ans, avec la double tâche de faire adopter les réformes institutionnelles qui installeront le pays dans la bonne gouvernance et d'organiser en 2021 une élection présidentielle anticipée qui sera transparente et ouverte à tous les acteurs qui auront des projets à proposer aux Sénégalais.
La grande question de stratégie deviendrait donc celle des moyens politiques à mettre en œuvre pour arriver à un tel résultat. Sans que cela ne soit son intention, Macky Sall a-t-il offert de facto une opportunité unique aux militants du changement ?
Khalifa Sall ne pourra certainement pas se présenter en 2019, mais il a toujours la possibilité du fond de sa prison de faire en sorte que pour la première fois un homme intègre qui se sera engagé publiquement à mettre en œuvre un programme institutionnel consensuel puisse accéder au pouvoir et organiser en 2021 des élections transparentes qu'il pourrait avoir des chances de gagner si son niveau de popularité actuel se transforme en vote en sa faveur.
Tous les patriotes y gagneraient. Khalifa Sall ou le vainqueur élu en 2021 n'aurait plus les pouvoirs monarchiques de Macky, Wade, Diouf ou Senghor. Khalifa ou le président élu n'aurait plus de fonds politiques à sa disposition. Il n'aurait plus de deal à passer avec des entreprises étrangères pour maintenir des monopoles économiques ou brader les ressources naturelles du pays. Il n'aurait plus le pouvoir d'instrumentaliser la Justice et d'utiliser l'armée pour réprimer les citoyens de ce pays.
Le nouveau président deviendrait le premier président d'un Sénégal nouveau dont les contours auront été établis par une transition de deux ans sur la base d'un large consensus fortement inspiré par les Assises nationales. La Gauche gagnerait. Les syndicats et la société civile gagneraient. Mais surtout le Sénégal sortirait de plus de 5 décennies de gestion opaque, sectaire et souvent corrompue.
La stratégie pour une alternance de bonne gouvernance ne pourrait marcher que si le candidat de transition est éligible, reconnu intègre, porteur d'une expertise politique et de gouvernance et capable d'être un homme ou une femme de consensus. Bien entendu, cette personne devrait être quelqu'un en qui Khalifa Sall a confiance pour qu'il puisse dire à tous les Sénégalais : "Je suis en prison, mais hors de ces murs, le candidat de l'alternance pour la bonne gouvernance parle et agit en mon nom. Lui c'est moi et moi c'est lui".
L'un des avantages d'être un petit pays, c'est que tout le monde connaît à peu près tout le monde. Il y a peut-être des dizaines de personnes qui pourraient incarner un candidat de transition. Il y a quelques années, il aurait été tout trouvé en la personne d'Amadou Makhtar Mbow. Le poids du temps sur nos corps et nos esprits rend cette option impossible. Mais n'existe t-il pas au moins trois ou quatre patriotes qui ont le profil et qui sont des dépositaires de l'esprit des Assises nationales ?
Ce choix, en dernier ressort, ce serait à Khalifa Sall de le faire en toute harmonie, intelligence et concertation avec tous ceux qui portent les actuelles initiatives pour une véritable alternance en 2019 autour du cadre institutionnel élaboré aux Assises nationales.
Cette stratégie est-elle une stratégie de bon sens, une stratégie qui s'appuie sur un pragmatisme qui voudrait que le seul objectif qui vaille soit celui de la victoire d'une vraie alternance en 2019 ? Et malgré le fait que cette stratégie s'appuierait quelque part sur cette culture de la politique personnalisée du Sénégal, elle pourrait permettre au pays d'en sortir après le premier mandat victorieux de 2021 que les militants d'un Sénégal nouveau auront encadré institutionnellement pour prévenir ce que certains qualifient de dérives des deux premières alternances.
A l'épreuve du réel, à l'épreuve de la vie, les stratégies dans leur mise en œuvre sont titillées, chahutées, voire malmenées au point qu'il faille les ajuster, les réajuster et les adapter. Mais cela signifie t-il que l'on puisse se mouvoir dans la sphère politique, ou dans tout autre secteur, sans avoir une stratégie réfléchie, basée sur les réalités du moment et en adéquation avec un ou deux objectifs précis ? Une stratégie claire, transparente, partagée sur la place publique avec tous les actionnaires du pays que sont les Sénégalais, ne déboucherait-elle pas sur des lendemains meilleurs pour tous ? Si ce n'est pas de la politique fiction, n'est-ce pas du réalisme, du pragmatisme qui en lui-même pourrait être mobilisateur, créant une onde de choc de grande amplitude jusqu'au fin fond du pays, et pourrait changer de manière significative l'avenir du Sénégal ?
A Khalifa Sall comme aux patriotes qui travaillent autours des conclusions des Assises nationales, les Sénégalais expriment leur désir d'une véritable rupture.... Ils ne veulent plus perdre de temps... Il est minuit.... Il est l'heure d'agir !
L'INSTANT DÉTENTE DE RENARD À DAKAR
Le sélectionneur du Maroc, aperçu ces derniers jours dans les rues de la capitale sénégalaise, a alimenté bien des rumeurs
Le coach de l’équipe nationale de football du Maroc, Hervé Renard, a été aperçu dans la capitale sénégalaise, Dakar. Que faisait le Français dans ce pays d’Afrique de l’Ouest ?
Hervé Renard à Dakar. En clair, un renard, qui coache des Lions (de l’Atlas), s’est invité dans la Tanière des Lions de la Teranga (hospitalité). A l’approche du Mondial, certains pourraient penser que le sélectionneur du Maroc était à la recherche de binationaux pour des renforts. Loin de là. Hervé Renard était tout juste venu décompresser au Sénégal. En quoi faisant.
Selon certains journaux sénégalais, Hervé Renard a tenu à être à Dakar pour assister à une soirée du musicien congolais Fally Ipupa. Ce dernier était dans la capitale sénégalaise pour les besoins d’un concert à la Place du Souvenir, dans le cadre du premier anniversaire de la radio King Fm. Le chanteur congolais a assuré à 200% mettant tous les Sénégalais d’accord. Ce ne sont pas les artistes sénégalais Mbathio Ndiaye, Aida Samb, Sidy Diop, Pama Dieng, Pape Birahim, entre autres, qui diront le contraire, eux qui étaient de la partie. C’est lors de la soirée jouée dans un hôtel de Dakar que le coach du Maroc a été aperçu.
A noter que le sélectionneur des Lions de l’Atlas a été annoncé en Algérie pour coacher les Fennecs. ce qui lui a fqait sortir de ses gongs pour apporter un cinglant démenti. « Afin de couper immédiatement court à toutes rumeurs et spéculations infondées rapportées par certains médias aujourd’hui, je le dis calmement mais fermement : « Je suis très très bien au Maroc (...). Je ne suis aujourd’hui préoccupé que par la volonté de réaliser le meilleur parcours possible lors de cette Coupe du monde en Russie, attendue depuis 20 ans par le peuple marocain (...). Rien ni personne ne pourra nous détourner de notre volonté de mettre tous les atouts de notre côté pour y parvenir. Et si ces basses manœuvres sont malheureusement courantes à l’approche de grandes échéances, elles n’honorent pas leurs auteurs cachés derrière un anonymat providentiel », a écrit Hervé Renard.
PAR NOS REPORTERS MAMADOU LY ET ROUGUIYATOU SOW
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LE DROIT EST ROMPU
EXCLUSIF SENEPLUS - Barthélemy Dias n'a fait qu'exprimer cet esprit de révolte - Révolte contre les institutions, révolte contre le président de la République, révolte contre une justice soumise aux ordres de l'exécutif - ENTRETIEN AVEC MAMADOU NDOYE
Mamadou Ly et Rougyatou Sow |
Publication 05/04/2018
La condamnation de Khalifa Sall est une affaire purement politique dans laquelle Macky Sall s'est engagé pour éliminer des opposants politiques, selon Mamadou Ndoye de la LD debout. Dans un entretien accordé à www.seneplus.com
Mamadou Ndoye pointe du doigt le Conseil supérieur de la magistrature, sous la tutelle du président de la République. Discrédit de la Justice. "Le Conseil supérieur de la magistrature qui décide de la carrière des magistrats est sous la tutelle du président. Par conséquent, nous ne pouvons pas avoir de justice indépendante. Or une justice qui ne dit pas que le droit, mais qui, au-delà du droit, prend des considérations politiciennes est nécessairement discréditée. Donc aujourd'hui les agissement du pouvoir ont discrédité la justice sénégalaise", a-t-il déclaré.
Aussi, Mamadou Ndoye s'est offusqué de la mise sous mandat de dépôt de Barthélémy Dias. Il justifie la réaction du maire de Sacré-Coeur, suite à la condamnation de Khalifa, en ces termes : "Si le droit est rompu cela veut dire que Macky Sall fait des passages en force à partir de son pouvoir. Et qu'est-ce qui reste au peuple ? La révolte. Barthélémy Dias n'a fait qu'exprimer cet esprit de révolte. Révolte contre les institutions, révolte contre le président de la République, révolte contre une justice soumise aux ordres de l´exécutif", a plaidé Mamadou Ndoye avant de demander au président de respecter les conquêtes politiques précédentes.
"Pour renouveler son mandat, Macky Sall est prêt à piétiner les droits et libertés des sénégalais. Mais il doit respecter les conquêtes politiques déjà acquises", insiste Ndoye.
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BALLA GAYE 2, UN VRAI CHAMPION
Il y a plus de deux ans, Eumeu Sène lui prédisait déjà un avenir radieux dans un témoignage d'une magnifique générosité
Suite à la victoire hier de Balla Gaye 2, SenePlus vous propose de ré-écouter le magnifique témoignage d'Eumeu Sène sur celui qui'l appelle un grand champion qui deviendra le roi des arènes.