Street artiste reconnue, Dieynaba Sidibé, alias Zeinixx, met son art au service de la cause des femmes sénégalaises. Portrait de la première graffeuse du Sénégal.
Son "blaze" couvre les murs de Dakar, de la Corniche jusqu’au stade Pikine, en passant par la façade de l'ambassade des États-Unis. Dieynaba Sidibé, plus connue sous le nom de Zeinixx est la première femme graffeuse à vivre de son art au Sénégal. Aujourd’hui, sa renommée dépasse les frontières du continent africain. Elle sera fin février en Australie au festival Art Sanaa, où elle est invitée à collaborer avec l’artiste local Seb Humphreys, alias Order 55.
Le dessin mural occupe une place de choix au Sénégal, pays où le taux d’alphabétisation est faible – 57,3 % des hommes savent lire et écrire, et seulement 37,7 % des femmes, selon l'Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD). C’est forte de ce constat que Dieynaba, 27 ans, a choisi de mettre son art au service des droits des femmes. Sur les murs, dans la rue, elle mène son combat pour l’égalité des sexes armée de bombes de peinture.
"Quand j’étais petite, je me rêvais en Léonard de Vinci"
Le milieu du street art est très masculin et le Sénégal n’échappe pas à la règle. Mais les graffeurs y jouissent d’une certaine liberté : "en Europe, il faut graffer la nuit. Ici, c'est toléré le jour. Je vais voir les autorités, et on me laisse un espace pour m’exprimer". C’est la chance de Zeinixx dont la vocation pour la représentation picturale est née très tôt. "Quand j'étais petite, je me rêvais en Léonard de Vinci, s'amuse-t-elle. Et plus tard, je ne dépensais pas mon argent de poche dans du maquillage, comme mes amies. Je l’utilisais pour acheter de la peinture et du tissu pour fabriquer mes toiles.
" Lorsque sa mère apprend que Dieynaba, qui a troqué ses pinceaux pour les bombes de graffiti, a arrêté ses études de management pour peindre dans la rue, elle "fait blocus". Mais la jeune fille tient tête : "Elle a longtemps pensé que c'était une lubie d'ado. Jusqu'au jour où j'ai été invitée à un festival international de graffiti. C'était du sérieux. J'avais enfin son feu vert", se souvient-elle dans un mélange de fierté et d’émotion.
Depuis ses débuts auprès de l’artiste Graffixx, son mentor, il y a dix ans, Zeinixx a pris de l’assurance. Désormais, elle graffe en militant, et milite en graffant. Elle participe chaque année au projet "Women life", une session de graffiti organisée en marge de la Journée mondiale des femmes, le 8 mars. L'une de ses œuvres rehausse ainsi depuis 2015 le mur du centre culturel Blaise Senghor, en plein cœur de la capitale.
"Je casse le code des mecs"
La jeune femme s’investit également dans le domaine de la santé pour sensibiliser au dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus, souvent diagnostiqué trop tardivement chez les Sénégalaises. Sur une bâche de 9,5 mètres de largeur et de 2,5 m. de hauteur, elle a conçu une fresque pour la campagne "Octobre Rose 2017", exposée devant le siège de la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer (Lisca), à Dakar. Ses coups de bombe esquissent le visage souffrant d’une femme, bâillonné d'un long foulard rouge, accompagné d'une phrase en wolof, la langue la plus répandue au Sénégal : "Seet Sa Yaram, Aar sa bopp" (faire le dépistage, c'est protéger son corps). "Je voyais beaucoup de témoignages de femmes victimes du cancer sur Facebook. J'ai eu envie de servir cette cause", dit-elle.
Dieynaba assume cette féminité, le côté très "girly" de ses créations. "J’aime mettre du rose et des fleurs. Je casse les codes des mecs", confie-telle dans un sourire qui masque mal sa détermination. "Au début, quand je graffais, des passants me faisaient comprendre que je n'étais pas à ma place. C'était très frustrant, car au fond de moi, enfin, je me sentais bien. Alors je mettais mes écouteurs pour ne pas me faire déconcentrer." Mais ces réactions machistes ne suffisent pas à la décourager. "Ils ne s'y habitueront jamais. C'est à moi de m'habituer à eux", ajoute cette battante, lucide.
Celle que ses "confrères" surnomment "la sista" a d'autres cordes à son arc. Désormais chargée de communication de l’association qui lui a mis le pied à l’étrier, Africulturban, elle poursuit aussi une carrière en duo comme slameuse aux côtés de Sall Ngary. Cette fois, c'est avec les mots, en wolof et en français, qu’elle tente d’éveiller les consciences
LE "FAIRE" EN IDÉE(S)
L’oubli, pire que la mort, est la faillite culturelle première - Pour les écoliers sénégalais, l’immense majorité des populations, aucun cordon national n’a été établi pour rendre la transmission du savoir culturel fluide
Les amoureux de Samba Diabaré Samb sont bien seuls et délaissés dans leur désir de connaître l’œuvre exhaustive du chanteur. Ils en sont réduits à arpenter quelques étals de fortune pour trouver les vieilles cassettes précieuses, desquelles ils tirent leurs extases. Ou alors s’en remettre aux réseaux des amis, de la famille, des autres co-amoureux pour trouver chemin et, fortunes faisant, des infos biographiques, discographiques, anecdotiques, le sel bien souvent des amours éternelles. Wikipédia et l’ogre YouTube, l’immensité perdue des blogs, un temps sauveurs, ne dévoilent qu’une minuscule partie de cette encyclopédie qui reste pour la masse très confidentielle.
Les témoins oraux et les collectionneurs, bien rares, parfois en prise avec la lessive du temps, ne sont pas à leur portée. Bien souvent, la quête des amoureux, partiellement fructueuse, finit par revêtir goût de frustration qui précède elle-même souvent la résignation. Diabaré Samb restera ainsi un héros lointain, la saccade arythmique d’une voix, la tessiture élégiaque, un trésor national de la chanson, mais ultimement, un ange méconnu, n’existant plus qu’en souvenir et dont l’œuvre si nécessaire échappe à la pédagogie nationale. L’oubli, pire que la mort, est la faillite culturelle première. Vrai de Diabaré Samb, ça l’est aussi pour Yandé Codou Sène, Moustapha Guèye, et autres multiples héros, célèbres ou anonymes, sève de la culture nationale, auxquels l’Etat ne consacre aucun espace pour la vertu des archives, mais aussi l’idéal de la transmission.
Très souvent, je me suis heurté dans mes recherches – personnelles ou universitaires – à ce désert, à cette absence d’offre d’informations sur ce patrimoine culturel national qui ne reste accessible que pour des initiés, par définitions rares, et par des détours, encore plus labyrinthiques. Le gros du corps social est exclu. Ce constat avait présidé à un autre, l’aliénation du contre-discours, qui explique le soustraitement d’une partie essentielle de notre vie culturelle aux antennes occidentales sur place qui deviennent de fait le réceptacle du génie créatif national. Le déficit dans la détection, l’accompagnement et surtout la revivification du souvenir des pièces du musée national créent un vide rempli par d’autres, ceux-là mêmes que l’on prétend combattre dans une mise en scène de duperie.
Pour les écoliers sénégalais, l’immense majorité des populations, aucun cordon national n’a été établi pour rendre la transmission du savoir culturel fluide. Alors que 50 ans de vœux de souveraineté inondent les discours, le chantier du «faire» a été abandonné, résumant l’essentiel des plaintes à une série de redondances et de postures par lesquelles on recrute les ferveurs des populations, à défaut de leur permettre d’utiliser elles-mêmes la seule arme véritable : le pouvoir de savoir.
Alors requis à la tâche, on aura en souvenir que l’ambition de la politique et du politique – quand on les dévêt des immondices des querelles d’ambition, de la loi du «tassu» politique, du jeu des partis miroitant le pouvoir comme fin et non comme moyen – devient simplement, banalement, mais lumineusement affaire d’idées. Les formuler, les penser, les réaliser. La politique est ainsi liée à l’inspiration, collective ou individuelle, qui avec méthode, application et discipline, tente de résoudre les problèmes avec le préalable de la pensée et surtout la nécessité du résultat. Agir pour mettre en place de nouveaux caps, c’est passer à l’étape du «faire». Le «faire» suppose de quitter temporairement, voire définitivement, la complainte, propre à la fatalité de la victime pour épouser l’action, la mise en œuvre du projet.
A l’heure où le récit sur le triomphe «numérique» ne couvre que le volet entrepreneurial pour des résultats maigrichons, à l’heure où les sirènes élogieuses encensent internet, nul savoir technique, facilitations ou possibilités ne sont mis à disposition pour mettre sur pied un musée national en ligne, offrant pour chaque segment du spectre culturel des informations à portée de clic, agencées, répertoriées, traduites pour concilier l’universalité d’un pays de voyageurs avec un ancrage profond du patrimoine culturel dans l’âge numérique. L’amoureux de Samba Diabaré Samb pourrait ainsi, d’un clic, dont on déterminera les modalités, avoir accès à l’histoire, aux textes, à la vie de son idole. La vertu et l’amour essaimant ainsi en cercles, une toile serait alors tissée, et le vœu de la connaissance de l’histoire serait exaucé. Il ne s’agirait pas seulement de collecter les diverses informations existantes, mais aussi de faire, dans une ambition plus grande, une production de contenus. De la littérature. De la lutte. De la musique. De la sculpture. Du cinéma. De la peinture. Du tissage. De la mode. Et encore et encore. Fiches documentaires qui feraient de la bibliothèque nationale, encore inexistante, une réalité démocratisée et «décentrisée» pour toucher au rêve d’inclusion qui est la condition de la construction de la Nation.
Circonscrire un large périmètre des arts dans lequel chaque Sénégalais et chaque internaute, de par les frontières, pourra puiser le motif de réjouissance et d’apprentissage et ainsi devenir l’ambassadeur d’une culture dont les pépites historiques, exhumées de la sorte, seront la rampe de lancement, d’une affirmation, mais aussi d’une conquête. Je ne sais pas si le ministre de la Culture a le temps de lire le journal Le Quotidien, mais je ne désespère pas qu’il soit, comme de nombreux Sénégalais, un amoureux de Samba Diabaré Samb. Ce vœu et cette proposition lui sont donc adressés pour que les revendications ne soient pas seulement des effets de manche ou des coups de menton, mais le passage réel à la phase concrète du «faire» et du saignement de l’inspiration qui produit les idées. Par mégarde, on a distillé dans notre conscience nationale que le «faire» était difficile. Le «manque de moyens» sans cesse brandi a toujours été la disqualification de l’ambition et la démission de la détermination. Le «faire» ne requiert pas que la volonté, mais premièrement l’idée. Elle est fondatrice.
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KEMI SEBA SUR LES FRANCS-MAÇONS
L'activiste revient sur la polémique autour des Rehfram à Dakar
Tous ceux qui espéraient que le film de Alain Gomis, «Félicité», allait continuer son joli parcours en se qualifiant sur la liste des nominés au prix pour le Meilleur film étranger ont été fortement déçus hier. Fair-play, le réalisateur l’a pris du bon côté et a déclaré sur son compte Facebook que cela allait lui donner l’occasion de se remettre au travail pour d’autres œuvres.
Nombreux étaient les Sénégalais qui s’étaient mis à espérer que Félicité, le film de Alain Gomis, franchisse la barre des nominations aux Oscars 2018 après sa sélection dans la short-list du meilleur long métrage fiction en langue étrangère. Les liste des nominés publiée hier a malheureusement indiqué que le long métrage du Franco-Sénégalais ne connaîtra pas l’immense félicité d’une reconnaissance aux Oscars. 5 autres œuvres ont été nominées parmi les 9 films sélectionnés dans la catégorie Meilleur film en langue étrangère. Il s’agit de : A fantastic woman (Une femme fantastique) du Chilien Sebastian Lelio, The insult du Libanais Ziad Doueri, Loveless (Faute d’amour) du Russe Andrey Zvya gintsev, On body and soul (Corps et âme) du Hongrois Ildiko Enyedi, The square (L’art de la discorde), film suédois. Passée la déception née du choc, beaucoup de personnes essaient de relativiser et se félicitent du parcours plus qu’honorable qu’a connu ce film. «Pour la première fois qu’un film sénégalais a été sélectionné aux Oscars, il y a de quoi être fier», estime la journaliste culturelle Régina Sambou. Le réalisateur a pour sa part réagi sur son compte Facebook en ces termes : «Fin de la course aux Oscars. Merci pour tous les soutiens. Ça fait aussi du bien quand ça s’arrête. La route a été longue et intense. On va pouvoir se remettre au travail. L’im portant était de trouver un peu de liberté. On va voir.»
Cette année, 92 pays ont soumis une œuvre pour concourir à l’Oscar du Meilleur film étranger à l’Académie des arts et des sciences du cinéma des Etats-Unis. Les grands vainqueurs des Oscars 2018 seront connus lors de la 90ème cérémonie qui se tiendra le dimanche 4 mars 2018 au Dolby Theater à Hollywood. Félicité a été honoré au Fespaco de Ouagadougou, avec l’Etalon du Yennenga, la plus grande récompense cinématographique en Afrique noire. Auparavant, il avait reçu l’Ours d’argent à la Berlinale 2017, à Berlin. Le film avait aussi remporté le Prix spécial du jury au Festival du cinéma africain de Khouribga, au Maroc. L’actrice principale du film, la Congolaise Véro Tshanda Beya, qui a joué le rôle de Félicité, avait gagné le prix de la Meilleure interprétation féminine au cours de ce festival. Le film avait été déjà récompensé aux Etats-Unis, avec le Prix spécial du jury (Silver Hugo) de la 53ème édition du Festival international du film de Chicago. C’est dire que le fait d’avoir raté l’avant-dernière marche à Hollywood n’enlève en rien son mérite, surtout au vu de la palette des bons films qui sont restés avec lui sur le carreau.
Le ballon d'or africain était en déplacement pour assister à la cérémonie d'investiture du président du Libéria, georges Weah. Selon lui, ce dernier doit s'inspirer du président Macky sall pour réussir sa mission. Il appelle tous les africains, principalement la jeunesse à aider Weah.
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VIVIANE FEAT SARKODIE ET MAGIC SYSTEM, "BOOM CLAP"
Découvrez le tout nouveau clip de Viviane Chidid en featuring avec Sarkodie et Magic system.
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ADIOUZA S'INVESTIT DANS L'ÉDUCATION
Dans le cadre de son projet "no children behind", l'artiste a procédé à une remise de fournitures scolaires à Guédiewaye - Elle appelle l'Etat et les enseignants à de meilleurs sentiments pour sauver l'année
Dans le cadre de son projet ‘’No children behind’’, l’artiste Adiouza a procédé, jeudi soir, à une cérémonie de remise de dons et de fournitures scolaires à des enfants d’une école de Guédiawaye. L’artiste se veut militante de la cause des nécessiteux dans cette zone qui l’a vue grandir.
Sensible à la cause des plus démunis de la banlieue, la chanteuse Adiouza est ‘’déterminée’’ à apporter sa ‘’modeste’’ contribution à la lutte contre la pauvreté dans cette zone. En effet, après sa soirée ‘’Adiouza Fundraising & Socialevens’’ organisée le 22 décembre dernier dans un hôtel de la place, une levée de fonds a été organisée pour mener à bien cette action sociale à l’endroit des populations vulnérables de Guédiawaye. À cette occasion, Adiouza Prod et Social Solidaire Sénégal, qui ont comme objectifs, entre autres, d’assister les familles en difficulté économique, les personnes fragilisées ou exclues, ont acheté des ordinateurs, des cadeaux et des fournitures scolaires destinés aux élèves de l’école Hamo 4 de Guédiawaye.
Selon la chanteuse, il est primordial d’investir dans l’éducation, car c’est l’un des secteurs qu’il faut développer et encourager pour pouvoir faire avancer un pays. ‘’Cette école m’a éduquée et m’a vue grandir. Le lot de dons est une façon, pour moi, d’encourager l’excellence. Je crois en l’éducation, raison pour laquelle, cette fois, j’ai ciblé toute mon action sociale sur celle nationale. L’enseignement m’a toujours intéressée de par la place qu’elle occupe dans un pays. Avec ces outils, ils peuvent apprendre beaucoup de choses car, actuellement, un ordinateur est incontournable’’, déclare la fille d’Ouza Diallo.
A cette occasion, l’interprète de ‘’Ma la nob’’ a lancé un appel à l’endroit des enseignants comme de l’Etat du Sénégal d’avoir beaucoup plus de sensibilité pour une année scolaire apaisée, afin que les élèves puissent avoir un enseignement de qualité dans des conditions meilleures. ‘’Je voudrais juste dire aux enseignants de tenir en compte l’éducation des enfants. Et pour cela ils doivent revoir leur planning de grèves pour ne pas handicaper cette jeunesse qui est le futur de ce pays’’, demande-t-elle. Aussi, elle exhorte l’Etat à reconnaitre la valeur des enseignants tout en leur donnant la place qui devrait être la leur dans la société, car l’éducation demeure très importante pour une nation.
Donc, si on veut une jeunesse forte et consciente, on est obligé de passer par l’éducation’’, a-t-elle avancé.
Sur un autre registre, l’artiste a déclaré que l’année 2018 va être très chargée pour elle. ‘’Je prépare un deuxième single qui va bientôt sortir et un album international juste après. Par conséquent, il y aura des séries d’évènements, des concerts hors du pays, etc. Donc, 2018 sera hyper chargée et compliquée pour moi. C’est du boulot et je suis prête à m’engager pour cela’’, confie l’auteur de ‘’Nobel’’.
L’hebdomadaire Jeune Afrique, qui souffle cette année sa 58ème bougie, fait peau neuve en lançant, lundi, une nouvelle formule.
« L’Afrique change et évolue. Jeune Afrique aussi », entame un communiqué de presse du magazine africain transmis dimanche à l’AIP.
La nouvelle formule vient avec une promesse forte faite à ses lecteurs, « bien s’informer pour mieux décider ». Le premier numéro de cette nouvelle formule consacre sa Une à une enquête exclusive sur la famille Houphouët.
Avec un nouveau logo, des sections politique et économie étoffées, une place plus importante dévolue à l’investigation, aux informations exclusives et à l’expression d’opinions et de débats, Jeune Afrique fait sa mue.
L’objectif est de faire la part belle chaque semaine à l’analyse, à la réflexion et aux informations à valeur professionnelle à destination d’un lectorat de décideurs toujours plus en quête de sens et de repères, précise la note.
« L’ambition de cette nouvelle formule est de fournir à nos lecteurs les armes intellectuelles indispensables à la bonne compréhension de l’évolution générale de nos pays, de leurs enjeux politiques, économiques et sociaux-culturels, et ce, dans un contexte à la fois local et globalisé », explique Marwane Ben Yahmed, directeur de la publication de Jeune Afrique.
Ainsi, dans la foulée de cette nouvelle formule, le site internet de Jeune Afrique et ses différentes applications feront également peau neuve dans les semaines à venir.
Fondé en 1960 à Tunis, Jeune Afrique est un magazine indépendant dont la mission est d’informer objectivement ses lecteurs africains ou ceux qui, ailleurs, s’y intéressent pour des raisons professionnelles ou personnelles. Il offre chaque semaine des informations politiques, économiques, sociales et culturelles qui permettent de mieux comprendre l’Afrique en particulier et le monde en général.
RIHANNA ANNONCÉE À DAKAR EN FÉVRIER
L'artiste originaire de la Barbade et ambassadrice de l’ONG "Partenariat mondial pour l’éducation" va participer à la mise en place d’un important projet pour l’éducation au Sénégal
Rihanna a annoncé la mise en place d’un important projet pour l’éducation au Sénégal, à travers l’ONG "Partenariat mondial pour l’éducation" dont elle est l’ambassadrice.
Le Sénégal se préparer à accueillir un invité de marque. Il s’agit de Rihanna, qui a annoncé la mise en place d’un important projet pour l’éducation au Sénégal, à travers l’ONG "Partenariat mondial pour l’éducation" dont elle est l’ambassadrice. « Il y a un an, on parlait de l’importance de l’Éducation, maintenant c’est le moment de démarrer au Sénégal, le 2 février 2018 avec un projet de 375 millions de dollars (187 milliards de FCFA) », a écrit la star mondiale, sur son compte Twitter.
La Conférence de financement du Partenariat mondial pour l’éducation « Un investissement pour l’avenir », sous la présidence des chefs d’Etat français et sénégalais, Emmanuel Macron et Macky Sall, se tiendra, à Dakar, au Sénégal, les 1er et 2 février 2018. Evènement annoncé par la star sur son compte.
Toutefois, une source proche de l’organisation de l’événement, qui va regrouper près de 1000 acteurs venus du monde entier, indique qu’ils n’ont pas été informés de la venue de Rihanna.
Pour Aziz Diop, étudiant à la faculté de Droit de l’Université Cheikh Anta Diop, « tant que je ne la verrai pas en chair et en os, je ne pourrai pas croire à la venue de Rihanna au Sénégal ».
Pour Sophie Senghor, commerçante, « je n’en reviens pas. J’espère seulement que j’aurai l’occasion de la voir, la saluer, lui dire combien je l’adore et aime ce qu’elle fait ».
UN LIVRE POUR ENFANTS
Lupita Nyong'o sortira "Sulwe", sa première œuvre qu'elle dédie aux petits, en janvier 2019
L'actrice oscarisée pour son rôle dans "12 Years A Slave" de Steve McQueen a annoncé sur Instagram qu'elle allait publier "Sulwe", son premier livre pour enfants. "C'est une histoire pour les petits, mais peu importe l'âge, j'espère que cela servira d'inspiration à tous", a indiqué l'actrice.
"Sulwe", qui signifie "étoile" en swahili, la langue maternelle de Lupita Nyong'o sortira en janvier 2019. Il racontera l'histoire d'une fillette de 5 ans qui grandit au Kenya. L'héroïne du livre a la couleur de peau la plus foncée de sa famille, un problème gênant pour elle. Déterminée à trouver un moyen pour l'éclaircir, Sulwe se lance alors dans une aventure fantaisiste, qui l'aidera à voir la beauté différemment.