Viviane s’en donne à coeur joie. La reine du Djolof Band qui fêtait son anniversaire hier a été comblée par ses fans. Cadeaux, messages, coups de fil, rien a été de trop pour souhaiter joyeux anniversaire à la diva qui a posté un message émouvant sur sa page facebook.
« Bonjour,
Hier, vous m’avez fait passer un moment formidable. Quoi de mieux que d’être entouré d’êtres chers pour prendre un an ? Merci pour ces beaux instants , merci pour vos beaux cadeaux, merci pour vos beaux messages, Merci pour vos commentaires , merci pour vos souhaits, merci pour vos vidéos.merci merci merci pour tout!! »
« J’AI UNE CARRIERE QUI A ETE CONSTITUEE DE HAUTS ET DE BAS, DE CRAINTES PARFOIS, DE PEUR MAIS… »
Le lead vocal de Daande Lenol, Baaba Maal, est en pleine préparation pour la soirée anniversaire des 32 ans de son orchestre prévue le 7 octobre prochain au Grand Théâtre, sur le thème « Cohésion sociale et unité nationale ». Dans sa maison sise à Toubab Dialaw, le musicien Haal Pulaar a fait avant-hier, une séance de répétition avec les grandes divas de la musique sénégalaise qui ont composé une chanson en son honneur et avec qui, il a va partager la scène lors de cette soirée. Histoire de les remercier, dit-il. A cette occasion, Baaba Maal, qui a fini de tisser sa toile aussi bien sur la scène nationale qu’internationale, et en chantant en pulaar, s’est confié à Sud Quotidien. Dans cet entretien, il fait le bilan de sa carrière qui a connu des « hauts et des bas » car il « n’était pas préparé à la musique ». Pis, les moyens faisaient aussi défaut à l’en croire. Baaba Maal raconte aussi comment il a construit sa carrière internationale en chantant en pulaar, «ce qui n’était pas facile» selon lui. Le natif de Podor est également revenu sur sa conception de la musique, qui doit selon lui permettre « d’éduquer », et sur ses nombreux voyages, qui ont enrichi sa musique.
Que réservez-vous à vos fans pour votre anniversaire le 7 octobre prochain ?
Pour l’anniversaire, ça va être une communion. Il y a beaucoup de mes fans qui disent que quand ils viennent, Baaba Maal ne commence pas très tôt, il y a beaucoup d’invités. Cette fois-ci, je leur dis que c’est moi qui commence et c’est moi qui clôture. Il y aura du 100% Baaba Maal, du début jusqu’à la fin, avec des invités en 5 à 6 tableaux. Donc, la musique traditionnelle sera vraiment très présente dedans avec l’invitation de beaucoup de divas en l’occurrence celles qui avaient écrit une chanson en mon honneur (Kiné Lam, Athia Wélé, Adja Daro Mbaye, Soda Mama Fall, Ndèye Fatou Ndiaye Ndlr). Mais aussi Fatou Guéwel Diouf avec qui on a enregistré 4 titres qu’on va présenter sur scène. Elle chante en wolof et peut-être en sérère. Moi, je chante en pulaar. C’est une mouride et moi je suis tidiane. Donc, c’est un symbole qui est là pour dire que nous, c’est le Sénégal que nous voulons. Il y a aussi les jeunes comme Abou Diouba Deh, Demba Tandia, et d’autres jeunes artistes qui vont nous rejoindre sur la scène.
Quel bilan faites-vous de votre carrière ?
C’est une carrière qui n’était pas évidente. Parce qu’au départ, je n’étais pas préparé à ça (la musique). J’aimais bien la musique. Je suis arrivé au lycée Charles de Gaulles (Saint-Louis, Ndlr), j’ai commencé à chantonner un peu dans le mouvement scout. Je suis venu à Dakar. C’est en ce moment que j’ai pris ma décision d’intégrer le Lasli Fouta et d’aller au conservatoire. Et ainsi de suite ma carrière est partie. Mais disons que quand on vient de Podor, du Fouta, on vient à Dakar et on veut faire de la musique, en ce temps-là, il fallait vraiment se battre parce qu’il n’y avait pas beaucoup de moyens. C’est vrai que la communauté m’a beaucoup soutenu. J’ai eu beaucoup d’estime et d’amour de la part de ma communauté mais parfois les moyens faisaient défaut jusqu’au moment où j’ai eu la chance quand même d’avoir une signature avec une grande multinationale comme Island Records. C’est en ce moment qu’on a commencé à sillonner. L’orchestre Daande Lenol est quand même devenu un orchestre phare dans la prestation artistique de ce monde, les grandes scènes, les grands festivals, les grandes salles comme Hollywood Board et beaucoup d’autres espaces comme Wembley avec Carlos Santana. C’est une carrière qui a été constituée de hauts et de bas, de craintes parfois, de peur mais il y a une chose qui a été vraiment solide et qui était déjà ancré dans notre vie, c’est le Daande Lenol. Le Daande Lenol est resté depuis le début une famille au-delà même de la profession de musique, sur le plan commercial mais une famille. Des gens qui s’aiment, qui s’accompagnent dans la vie.
Comment avez-vous construit une carrière internationale en chantant en pulaar sur n’importe quelle scène ?
Au Sénégal, ce n’était pas très facile parce qu’il y avait déjà quelque chose qui était à craindre. Il y a d’autres cultures. Peut-être même pas seulement la culture wolof mais la culture même de la Casamance, Touré Kunda par exemple et beaucoup d’autres. Donc, ce n’était pas facile de trouver sa place dans cet espace culturel. Mais d’un autre côté, il était très facile pour moi de voyager, d’aller en Mauritanie, en Guinée, au Mali, au Niger parce que c’est des gens qui parlent pulaar. Donc, les productions que j’avais effectuées avec Syllart production, comme « Wango Arti », « Ndemgalam », étaient arrivées très rapidement dans des pays de l’Afrique et ça m’a permis d’asseoir quand même une audience qui est beaucoup plus internationale avant même d’avoir une audience nationale. Et avec la signature avec Island, il s’est trouvé qu’au moment où je revenais m’installer musicalement au niveau du Sénégal, les gens étaient trop préparés à recevoir des artistes intellectuels qui ne sont pas issus de la famille des griots et ça était un problème au départ. Heureusement que j’avais Mansour Seck avec moi.
Vous êtes très pédagogue sur scène, vous traduisez régulièrement certains passages de vos chansons. Peut-être parce que vous avez rêvé d’être professeur ?
(Rires) Oui, il y a tout cela. Je pense que la musique généralement doit être là pour éduquer surtout la musique africaine. Parce que nous, on a appris beaucoup de choses par la musique et pour moi, le meilleur moyen de faire de la musique, c’est de remplir les chansons, les messages qui sont très forts d’autant plus que j’eus la bénédiction de mon père pour faire de la musique quand il a écouté une chanson : « Taara ». Mais comme je chante en pulaar aussi, il y a un grand nombre de personnes, de mélomanes qui disent que quand on entend Baaba Maal chanter, on sait que c’est profond, c’est solide mais on ne comprend pas le pulaar d’où la raison pour moi d’introduire toujours les chansons avec un texte ou bien après la chanson, pour expliquer de quoi parle la chanson parce que la chanson africaine n’est pas une chanson uniquement pour accompagner le temps. C’est une chanson aussi pour éduquer, pour camper l’histoire, pour préparer les responsabilités sur le plan social des jeunes. Ça m’a aussi valu le fait que les Haal Pulaar me respectent beaucoup. Je pense que la voix y est, la musique y est mais je pense que c’est surtout les messages. Les gens disent qu’on a appris beaucoup de choses à travers les chansons de Baaba Maal.
Le voyage fait partie de vous et de votre musique. Votre dernier album s’intitule d’ailleurs « The Traveller » (le voyageur). Qu’est-ce que ces nombreux voyages vous ont apporté ?
Le voyage m’a apporté beaucoup de choses. Parce que pour moi, la vie c’est un voyage et la musique c’est un voyage aussi. Parce que quand on écrit une chanson, je suis là dans mon salon, je prends ma guitare, je compose une chanson, il faut que la chanson voyage pour que les gens puissent partager cela. Pour moi, je pense que c’est mon côté pulaar, mon côté nomade qui fait que le voyage est un symbole important pour moi. Parce que la leçon la plus grande de la vie, c’est le voyage.
MARIÈME FAYE SALL REFOULÉE
La première dame, accompagnée du directeur de cabinet du chef de l'État, Moustapha Diakhaté, s'est vu refuser l'entrée au domicile de l'ancien président de la République Abdoulaye Wade
L'ancien président de la République, Abdoulaye Wade, a refusé de voir Marième Faye Sall le jour de la Tabaski, a fait savoir La Lettre du Continent.
Selon le journal, la première dame, accompagnée de Moustapha Diakhaté, était partie rendre visite à l'ex-président Abdoualye Wade. Mais ce dernier, qui était bien à son domicile, a fait dire à ses hôtes qu'il était dans les bras de Morphée.
La Lettre du Continnet souligne que Marième Faye Sall, vexée, "a laissé son numéro de téléphone".
JULES FAYE CHANTE LES LOUANGES DE MACKY
Le chanteur Souleymane Faye estime qu'il faut laisser travailler le président de la République, qui est quelqu'un de bien. Selon lui, certaines personnes sont jalouses de Macky Sall
Souleymane Faye invite les Sénégalais à travailler. Il est temps de se mettre au travail autour du président de la République. Il pense que tout le monde doit aider le président de la République afin qu’il réalise ce qu’il a pour ambitions pour Sénégal. Il déplore ce qu’il qualifie de jalousie de certains hommes politiques vis-à-vis du chef de l’État.
« Tout le monde doit se mettre au travail. Il faut que nos hommes politiques arrêtent de se chamailler. Je pense que certaines personnes sont jalouses de Macky Sall. Si le président avait 75 ans ou plus, il aurait et moins de problèmes. Nous Sénégalais avons l’habitude de travailler les personnes âgées avec beaucoup d’égard. Quand on est jeune, c’est naturel d’avoir des problèmes avec les jeunes comme toi. Du peu que je sais de Macky Sall, il est bien et je lui fais confiance. Il faut le laisser travailler », a dit Souleymane Faye dans Enquête.
WADE CONTINUE SON COMBAT
Après avoir organisé une fraude à grande échelle sans précédent et s’être doté d’une assemblée sans légitimité, Macky SALL veut tromper l’opinion en couvrant d’une voix tonitruante un soi-disant dialogue national - L'INTÉGRALITÉ DE LA DÉCLARATION DU PDS
SenePlus.com publie ci-dessous, l'intégralité de la déclaration du Comité directeur du PDS daté de ce mardi 26 septembre 2017.
"Le Comité Directeur du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) s’est réuni le 26 septembre 2017 à la Permanence Nationale Oumar Lamine Badji sous la présidence de Maître Abdoulaye Wade, Secrétaire Général National, à l’effet d’examiner l’ordre du jour suivant : situation nationale et vie du parti.
Dans son exposé préliminaire, le Secrétaire Général National, le Président Abdoulaye Wade a salué la mémoire de Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine, Khalife Général des Tidjanes, rappelé à Dieu. Il a rappelé le rôle et la place de l’illustre disparu dans la marche de notre société ainsi que les liens personnels qui les unissaient à lui..
Notre parti présente ses condoléances les plus attristées à la famille de Seydi Hadji Malick Sy et à toute la communauté musulmane de notre pays, et remercie le nouveau Khalife Serigne Mbaye SY Mansour de l’accueil qu’il lui a réservé lors de sa visite.
Informé du décès de responsables et militants, le Comité Directeur s’incline devant leur mémoire et prie.
A l’entame de la réunion, le Secrétaire Général National a abordé longuement la question des élections législatives du 30 juillet 2017 et a exposé les leçons qu’il faudrait en tirer.
Le Secrétaire Général National a dénoncé le chaos organisé à dessein par Macky Sall et son gouvernement pour saboter le scrutin du 30 juillet 2017 duquel ont été exclus volontairement plus de deux millions de sénégalais, particulièrement des jeunes, privés de leur droit de vote.
Le sabotage, les manquements ainsi que la triche ont été tels qu’il s’est plutôt agi d’une non élection qui ne saurait assurer l’expression libre de la volonté populaire.
Le Comité Directeur souscrit totalement aux conclusions du livre blanc publié par la coalition gagnante Wattu Senegaal ainsi qu’aux termes de la réplique au Ministre de l’Intérieur et engage le PDS à ne plus participer à des simulacres d’élection. Le PDS et toutes ses structures doivent s’approprier le Livre blanc et les réponses apportées au Ministre de l’Intérieur.
Plus de jamais, le PDS exige des élections libres et transparentes dans notre pays,c’est à dire d’abord :
-un audit indépendant du processus électoral, y compris le système de décompte des voix et de transmission des résultats électoraux, avec l’implication de partenaires internationaux;
-une commission électorale nationale autonome vis-à-vis de l’administration, vu la faillite de l’actuelle CENA depuis le jour où elle a servi de supplétif du gouvernement en servant de faire-valoir pour modifier la loi électorale en pleine campagne électorale ;
-une haute Autorité neutre pour organiser les élections et non pas remplacer au Ministère chargé des élections un responsable APR par un autre
-l’indépendance réelle des juges chargés de la proclamation définitive des résultats à la place d’un conseil constitutionnel inféodé au pouvoir qui est allé jusqu’à modifier complaisamment la loi électorale à trois jours du scrutin.
S’agissant ce que Macky Sall appelle le dialogue national, le Comité Directeur note qu’il n’est pas dans l’attitude d’un homme qui veut dialoguer, lorsqu’on constate que, par un choix qui lui est propre, il est en présence d’une série de problèmes qu’il pourrait résoudre aussi rapidement qu’il les a créés mais qu’il n’aborde même pas, espérant faire passer le produit de sa turpitude au compte des profits et pertes de l’élection. Après avoir organisé une fraude à grande échelle sans précédent et s’être doté d’une assemblée sans légitimité, Macky SALL veut tromper l’opinion en couvrant d’une voix tonitruante un soi-disant dialogue national ou une paix sociale. Le PDS continue son combat.
Pour porter la voix et organiser le combat du PDS dans tout le pays, féliciter et écouter les populations et les responsables pour leur formidable mobilisation pendant la campagne électorale et leur résistance face aux fraudes, le SGN a demandé au Comité Directeur de constituer immédiatement une délégation pour organiser une tournée nationale.
Concernant l’installation de l’Assemblée Nationale, le Comité Directeur salue et apprécie à sa juste valeur la décision politique pleine de sagesse de Me Abdoulaye WADE, Secrétaire Général National, de renoncer à son poste de député en démissionnant de l’assemblée nationale. Après avoir conduit avec brio la liste de la Coalition Gagnante Wattu Senegaal et convaincu les Sénégalais de la justesse de nos options, notre Secrétaire Général National a démontré la vitalité de notre parti et la défaite inéluctable de Macky Sall à la prochaine élection présidentielle en dépit de toutes les fraudes et de sa volonté de se maintenir en tentant de surprendre et manipuler la volonté du peuple.
Le Comité Directeur salue et félicite les leaders les leaders de la coalition Wattu Senegaal qui ont décidé de renforcer l’unité dans le combat en constituant ensemble le Groupe Parlementaire Liberté et Démocratie. Il les exhorte à être un détachement politique authentique et d’intransigeants défenseurs du peuple et de ses revendications durant la présente législature.
Le Comité Directeur constate que la situation du pays va de mal en pis avec la multiplication des scandales (affaire MITTAL avec la nomination d’un des auteurs principaux comme Ministre de l’Intérieur, l’affaire PETRO-TIM avec la nomination d’un des acteurs principaux comme Directeur Général de la Caisse des Dépôts et Consignations, les licences télécoms, Bigtogo, la SAR etc.) et la détérioration du climat des affaires. L’Etat va tout droit vers la banqueroute, c’est ainsi d’ailleurs qu’il faut comprendre la vente programmée de la SONACOS et de la Poste.
Discutant des questions de nomination aux nouveaux postes de responsabilité, le PDS fait savoir à l’opinion nationale et internationale qu’il n’est pas dupe. La nomination de Aliou SALL à la tête de la Caisse des Dépôts et Consignations est directement liée aux questions électorales. Il s’agit non seulement de s’accaparer du pouvoir et des dernières ressources financières de l’Etat pour tricher en tentant d’assurer à Macky Sall une improbable réélection en 2019, mais aussi de tenter d’invalider la candidature de Karim Wade en confisquant sa caution à l’élection présidentielle sous la fallacieux prétexte de payement des amendes prononcées par des magistrats tailleurs de la CREI et de la Cour Suprême.
Abordant la vie du parti, le Secrétaire Général National a informé de la vente des cartes dès le 1er Novembre 2017 et du renouvellement total du parti avant le Congrès d’Investiture prévu en Juin 2018. Une commission nationale pour le Placement, la Vente des Cartes et le Montage des Structures du parti sera installée dès cette semaine et une lettre de mission définira de manière précise leurs tâches. Il précise que le système ancien de placement et de vente des cartes coexistera avec un système moderne de cartes numérisées tendant à la remplacer progressivement.
Il rappelle enfin que le montant du prix de la carte valable 3 (trois ) ans est de FCFA 500 (cinq cents)."