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30 novembre 2024
Politique
BIRAME SOULEYE DIOP ET YANKHOBA DIÉMÉ DÉMISSIONNENT DE LEURS FONCTIONS LOCALES
Ousseynou Ly, ministre-conseiller et porte-parole de la Présidence, a annoncé que Birame Souleye Diop a remis sa démission de son poste de maire de Thiès Nord.
Les ministres Birame Soulèye et Yankhoba Diémé ont tous deux annoncé leur départ de leurs postes respectifs de maire et de président du conseil départemental de Bignona.
Biram Soulèye Diop, ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, a choisi de quitter son poste de maire, mettant ainsi fin à sa fonction de maire de Thiès Nord. Il a démissionné de son poste de maire de Thiès Nord, informe Ousseynou Ly, ministre-conseiller, porte-parole de la Présidence sur X.
De même, Yakhoba Diémé, ministre du Travail et des Relations avec les institutions, a également démissionné de son rôle de président du conseil départemental de Bignona.
Cette décision intervient dans le contexte d’une mesure visant à mettre fin au cumul de fonctions pour les ministres et députés. Le 5 mai était la date limite fixée pour que les membres du gouvernement ayant un mandat électif abandonnent leurs autres fonctions.
Cette mesure a été annoncée dès la nomination d’Ousmane Sonko, qui avait prévenu que tous les membres de la nouvelle équipe gouvernementale détenant un mandat électif devraient abandonner leurs autres fonctions dans un délai d’un mois.
OUSMANE SONKO DÉMISSIONNE DE SON POSTE À LA MAIRIE DE ZIGUINCHOR
Comme annoncé aux membres du gouvernement, avec un délai d'un mois pour démissionner de leurs postes électifs, Ousmane Sonko fait preuve d'engagement en renonçant à son poste de maire.
(Seneplus)- Le Premier Ministre a officiellement démissionné de son poste de maire de la ville de Ziguinchor d’après plusieurs médias sénégalais.
Une démarche qui s'inscrit dans le cadre de la directive adressée aux membres du gouvernement, les enjoignant à quitter leurs fonctions électives dans un délai d'un mois. En tant que premier magistrat de la ville, le leadeer du PASTEF prend ainsi l'engagement de se conformer à cette exigence.
Le gouverneur de Ziguinchor a confirmé avoir reçu une lettre du ministre des Collectivités Territoriales, accusant réception de la démission du maire Ousmane Sonko. Par ailleurs, selon les informations du correspondant de Rfm, le préfet Mor Talla Gaye Tine aurait également reçu une correspondance du même ministère, en vue d'organiser le processus de remplacement de Sonko.
Il est à noter que Serigne Gueye Diop, quelques jours après sa nomination au poste de ministre du Commerce et de l'Industrie, avait également démissionné de ses fonctions de maire de Sandiara.
VIDEO
WALFADJRI INCENDIÉ, 500 MILLIONS PARTIS EN FUMÉE
Les flammes ont ravagé les installations de la célèbre chaîne de télévision mardi soir. Des dégâts estimés à un demi-milliard de francs CFA par le PDG Cheikh Niasse qui déplore "la plus grande tragédie de l'histoire de la presse sénégalaise"
Le célèbre groupe de presse sénégalais Walfadjri a été victime d'un incendie d'une rare violence mardi soir. Les flammes ont ravagé le studio principal où sont produites 80% des émissions, causant près d'un demi-milliard de francs CFA de dégâts matériels selon le PDG Cheikh Niasse.
"C'est la plus grande tragédie de l'histoire de la presse sénégalaise", a déploré ce dernier. "Les pertes sont colossales et énormes." Un véritable coup de massue pour ce fleuron des médias ouest-africains, qui célébrait il y a peu son 40ème anniversaire.
Les pompiers, arrivés rapidement sur les lieux, ont pu circonscrire l'incendie après de longues heures d'efforts herculéens. Leur intervention aurait permis d'éviter le pire selon Cheikh Niasse, qui leur a rendu un vibrant hommage : "Leur slogan 'Sauver ou périr' n'est pas un vain mot."
Si les équipes techniques de Walfadjri avaient bien anticipé le risque incendie, les dispositifs se sont révélés insuffisants face à l'ampleur du sinistre. Une enquête est en cours pour en déterminer les causes exactes.
En attendant les conclusions des experts, le groupe privé d'antenne doit en urgence rebâtir ses installations pour reprendre son activité médiatique. Une mission cruciale pour "la voix du peuple" sénégalais, comme l'a rappelé son PDG.
LE SÉNÉGAL EN PREMIÈRE LIGNE POUR LA PALESTINE
Lors du Sommet de l'OCI à Banjul, le président a dénoncé avec vigueur « la situation catastrophique à Gaza », sous le regard indifférent de la communauté internationale. Il a renouvelé le soutien indéfectible de son pays à la cause palestinienne
Le président Bassirou Diomaye Faye a déclaré, samedi, à Banjul, que le Sénégal était ‘’particulièrement préoccupé par la situation catastrophique à Gaza”, dénonçant ”le regard indifférent de la communauté internationale”, ”l’inertie du Conseil de Sécurité” et le ”mépris des règles humanitaires les plus élémentaires’’.
”Le Sénégal est particulièrement préoccupé par la situation catastrophique à Gaza, sous le regard indifférent de la communauté internationale, face à l’inertie du Conseil de Sécurité et au mépris des règles humanitaires les plus élémentaires”, lors de la rencontre à huis clos des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) réunis en Sommet à Banjul.
La diplomatie sénégalaise s’est toujours affichée auprès des Palestiniens. Le pays préside le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien créé en novembre 1975 par les Nations unies.
”En tant que président nouvellement élu du Sénégal”, un membre fondateur de l’OCI, M. Faye a assuré à ses pairs, de ‘’’l’ancrage continu’’ de son pays au sein de l’organisation, ‘’dans un esprit de solidarité et de fraternité islamiques’’.
Selon les éléments de son intervention dont l’APS a eu connaissance, il a renouvelé ‘’le soutien indéfectible du Sénégal aux revendications légitimes de nos frères et sœurs palestiniens, pour un Etat viable et souverain, avec Jérusalem Est comme capitale, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies’’.
Bassirou Diomaye Faye a appelé à ‘’une mobilisation plus conséquente de la Oummah islamique pour un cessez le feu immédiat à Gaza et la solution à deux Etats, seul gage d’une paix durable dans la région’’.
Par ailleurs, le président sénégalais a estimé qu’il était ‘’important que l’OCI et les Etats membres renforcent, par ailleurs, la diffusion des valeurs authentiques de l’Islam, religion qui prône la modération, le savoir, le savoir-faire et le savoir être’’.
Le 15e Sommet de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) se tient au Centre de conférences international Dawda Kairaba Diawara sur le thème : ‘’”Renforcement de l’unité et de la solidarité par le dialogue pour le développement durable”.
De nombreuses voix se sont élevées, à l’ouverture de la rencontre, pour condamner les exactions israéliennes dans la bande de Gaza et rappeler le droit des Palestiniens à un Etat souverain.
ANAT, LE COMPTABLE RETIRE FRAUDULEUSEMENT 134 MILLIONS DE FCFA
Dans le rapport de la Cour des comptes couvrant les années 2017 à 2020 sur l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), l’agent comptable de la structure a été mis au banc des accusés.
Dans le rapport de la Cour des comptes couvrant les années 2017 à 2020 sur l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), l’agent comptable de la structure a été mis au banc des accusés.
Selon le document, Mansour Diouf a détourné 134 millions de FCFA entre 2013 et 2014.
L’agent, pour perpétrer sa forfaiture, signait des chèques, au total 33, pour retirer frauduleusement de l’argent. Ce, grâce au numéro 4711 2011 (différence solde CNCAS 2011) et numéro 4711 2012(différence solde CNCAS 2012).
Mansour Diouf retirait de l’argent à travers les comptes non épurés. Le Directeur à l’époque, Mamadou Djigo, avait même porté plainte contre ce dernier pour extorsion de fonds. La Cour des comptes a recommandé le paiement de l’intégralité de la somme.
LES AVANCÉES GENRE EN S'EFFRITENT
Seules quatre femmes présentes dans le nouveau gouvernement. Cette inqualifiable sous-représentation induit une perte intolérable d’intelligences et de visions - COLLECTIF DES CITOYEN.NE.S POUR LE RESPECT ET LA PRÉSERVATION DES DROITS DES FEMMES
Avec 4 femmes seulement nommées sur 34 postes ministériels et administratifs, la composition du gouvernement ne reflète pas la promesse de rupture annoncée et va à l'encontre de l'engagement du Sénégal pour une représentation égale entre les genres. Le collectif des citoyen.ne.s pour le respect et la préservation des droits des femmes s'insurge contre cette situation à travers la déclaration ci-après. Le texte déjà publié sur SenePlus le 8 avril 2024 est désormais élargi à plus de 1200 d'organisations et personnalités citoyennes.
"De la nécessité d’inclure les femmes dans les instances de prise de décision pour une gouvernance véritablement démocratique
Nous avons accueilli avec une grande satisfaction l’élection du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. L'espoir fondé en ce président est à la hauteur de la rupture prônée.
Nous tenons aussi à rappeler le combat des femmes pour la tenue d’une élection présidentielle apaisée dans le respect du calendrier républicain. C’est au nom de ce même combat, en tant qu'organisations, personnalités indépendantes, et collectif de citoyen.ne.s soucieux du respect et de la préservation des droits des femmes, que nous alertons sur la nécessité d'une gouvernance démocratique inclusive avec une représentativité substantielle des femmes aux sphères de décisions publiques. La liste des membres du premier gouvernement, parue ce 5 avril 2024, laisse très peu de place aux femmes. Sur 25 ministres, 5 secrétaires d’État, et 4 membres du cabinet du chef d’État, soit 34 postes, seules quatre femmes sont présentes. Cette inqualifiable sous-représentation induit une perte intolérable d’intelligences et de visions que seuls le pluralisme et l’inclusion permettent de garantir. Il n’y a aucun secteur dans lequel on ne trouve des femmes qui allient compétence, expérience et dévouement de premier ordre.
Cette disproportion est d'autant plus regrettable que c’est le Sénégal qui, dès 2004, a proposé à la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine, l’adoption d’une Déclaration solennelle pour l’égalité de genre en Afrique, posant ainsi les jalons vers une Commission de l’Union africaine (CUA) paritaire pour ne citer que cet exemple. De plus, l'article 7 de notre Constitution dispose : “les hommes et les femmes sont égaux en droit. La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats et fonctions”.
Doit-on encore rappeler qu’à chaque étape de la construction de notre Nation, nous avons été présentes et avons été actrices incontournables dans toutes les luttes pour l’indépendance, l’émancipation, la justice sociale, le bien-être de tous ? Il est important de rappeler qu’aucun pays ne s’est développé en laissant en marge les femmes.
C’est pourquoi, outre la faible représentativité des femmes, nous sommes circonspectes sur le remplacement du ministère de la Femme, de la famille et de la protection des enfants par le ministère de la Famille et des solidarités. Cette appellation est une véritable régression. L'emphase portée sur les femmes et les enfants soulignait précisément l'urgence d'élaborer des politiques publiques destinées à mettre fin aux inégalités de genre (économiques, éducatives, sanitaires, politiques, foncières, etc.) et à améliorer les conditions de vie de celles qui demeurent encore les plus vulnérables à la pauvreté et à la violence, et sur qui, reposent toujours la charge du soin des plus petits et des plus âgés. Soulignons aussi de manière définitive ceci : bien que les femmes jouent un rôle central dans la cellule familiale, elles sont des êtres à part entière qui existent en dehors de la sphère familiale. Les assimiler à cette dernière, c’est nier leur droit à exister dans leur multidimensionnalité.
Pour toutes ces raisons, nous demandons que cette erreur de départ soit rectifiée par la nomination de femmes dans les directions nationales et les instances administratives. De surcroît, nous demandons le renforcement des cellules genre déjà présentes au niveau des différents ministères pour une mise en œuvre transversale de la Stratégie Nationale d’Équité et d’Égalité de Genre (SNEEG) en collaboration avec la Direction de l’équité et l’égalité de genre (Deeg) et le Programme d’appui à la stratégie d’équité et d’égalité de genre (pasneeg).
“Poursuivre, intensifier et accélérer les efforts pour promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes à tous les niveaux”, c’est ce à quoi l’État du Sénégal s’était engagé dans le cadre de la Déclaration Solennelle pour l'Egalité de Genre en Afrique (DSEGA) et c’est à quoi nous invitons le nouveau gouvernement qui définit son projet de société comme panafricain.
Dans notre volonté de veiller à ce que ce nouveau gouvernement, celui de tous les Sénégalais et Sénégalaises, remplisse ses missions de rupture pour plus de gouvernance démocratique, de justice sociale, d'équité, nous continuerons d’alerter et de faire des propositions constructives sur le besoin d’inclusion des femmes et de représentation égalitaire. "
Declaration of the Citizens’ Collective for the Respect and Preservation of Women’s Rights in Senegal
On the need to include Women in Decision-Making Bodies for a fully democratic system of Governance!
We welcomed with great satisfaction the election of President Bassirou Diomaye Diakhar Faye. The hope placed in his presidency is commensurate with the advocated break with the past.
We also recall that women fought for a peaceful presidential election that respects the calendar of our republic. It is in the name of this struggle that, as organizations, independent personalities, and a collective of citizens concerned with respecting and preserving women's rights, we draw attention to the need for inclusive democratic governance with substantial representation of women in decision-making spheres. The list of government members, published on April 5, 2024, doesn’t have sufficient representation for women. Out of 25 ministers, five secretaries of state, and four members of the President’s cabinet, i.e., 34 positions, only four are held by women. This acute under-representation leads to an intolerable loss of intelligence and vision, therefore lacking a guarantee for pluralism and inclusion. In our nation, there is no sector in which we do not find women who combine competence, experience, and dedication of the highest order.
The disproportion between the number of men and women in this government is all the more regrettable given that as early as 2004, Senegal proposed to the Assembly of Heads of State and Government of the African Union the adoption of a Solemn Declaration for Gender Equality in Africa, thus paving the way for a parity-based African Union Commission (AUC), to cite just one example. Article 7 of our Constitution also states: "Men and women are equal before the law. The law favors equal access for women and men to mandates and functions".
Women have been active participants at every stage in our nation's construction. They played vital roles in the struggles for independence, emancipation, social justice, and the well-being of all. It’s important to remember that no country has ever developed without its women.
This is why, besides the poor representation of women, we are deeply concerned about the replacement of the Ministry for Women, the Family and Child Protection with the Ministry for the Family and Solidarity. This name change is a dangerous step backward. The emphasis placed on women and children in the previous name precisely underlined the urgent need to develop public policies designed to put an end to gender inequalities (economic, educational, health, political, land, etc.) and improve the living conditions of those who are still the most vulnerable to poverty and violence, and on whom the burden of caring for the youngest and oldest still rests. Finally, although women play a central role in the family unit, they are full-fledged human beings with lives and aspirations outside the family unit. To solely associate them with the family sphere is to deny their right to exist in their multidimensionality.
For all these reasons, we request that this poor representation be rectified by appointing women to national offices and administrative bodies. In addition, we call for the reinforcement of the gender units already present in the various ministries to ensure cross-cutting implementation of the Stratégie Nationale d'Équité et d'Égalité de Genre [National Strategy for Equity and Gender Equality ] (SNEEG) in collaboration with the Direction de l'équité et l'égalité de genre [Office for Equity and Gender Equality] (Deeg) and the Programme d'appui à la stratégie d'équité et d'égalité de genre [Supporting Program for the Strategy on Equity and Gender Equality] (pasneeg).
In the Solemn Declaration for Gender Equality in Africa (DSEGA), Senegal committed to "Pursue, intensify and accelerate efforts to promote equality between men and women at all levels." We invite the new government of President Bassirou Diomaye Diakhar Faye, which defines its social project as pan-African, to do the same.
In our determination to ensure that this new government of all Senegalese men and women fulfills its mission to bring about a breakthrough in democratic governance, social justice, and equity, we will continue to alert and make constructive proposals on women's inclusion and equal representation. "
ORGANISATIONS
Afrique Enjeux-AFEX
AllAfrica Women Agenda
Alliance pour la Migration, le Leadership et le Développement - AMLD
Association Nationale des Veuves et des Orphelins du Sénégal (ANVOS)
Association "Mon Sénégal à moi"
Association des Juristes Sénégalaises (AJS)
Association Femme Changement Climatique Migration & Développement
Association pour le maintien des filles à l’école AMFE SENEGAL
Association pour le Solidarité, l'Appui, le Financement et l'Encadrement des Femmes - Asafef
Association sénégalaise des Femmes diplômée des Universités (ASFDU)
Association Sénégalaise pour le Leadership des Femmes dans l'Agriculture et l'Environnement (ASELFAE)
Association YEEWI (pour les droits des femmes et des filles)
Cadre Africian de Réflexion et d’ Initiatives des Femmes pour le Leadership et la Participation - CARIFEM
Centre Democratie-Education aux Medias-Multilinguisme (CEDEM)
COLLECTIF DES FÉMINISTES DU SÉNÉGAL
Conseil Sénégalais des Femmes - COSEF
Convergence des femmes pour le leadership féminin (COFULEF)
CRAD (Club de réflexion d'actions pour le développement)
Dafadoy contre les violences faites aux femmes et aux enfants
Doyna - Mouvement citoyen contre les violences faites aux femmes
DUKOKALAM
Forum des éducatrices africaines - FAWE Sénégal
GRIF-Groupe de Réflexion & d’Influence des Femmes
JGEN SENEGAL
JIGEENREK (Réseau des femmes de Louga)
KIMPAVITA plateforme culturelle, féministe et éco responsable
Kitambaa
Le CNEPSCOFI (comité national des enseignantes pour la promotion de la scolarisation des filles)
Le collectif des femmes pour la défense de la famille
Le Groupe d'initiatives des femmes sur le genre dans les politiques publiques GIF
LEGS-Africa
Mouvement des Ecologistes du Sénégal (MES)
Nubianlane IRAP (Initiative de Recherche et d’Analyse Panafricaine)
ONG Femmes Africa Solidarité
Panafreec’Art
Plateforme des Acteurs non Étatiques du Sénégal
Polaris Asso
Réseau des Féministes du Sénégal - RFS
Réseau des Femmes de la CEDEAO, pour la Paix et la Sécurité
Réseau Francophone pour l’Égalité Femme/Homme (RF-EFH)
Réseau International des Femmes pour la Solidarité et l'Entraide (RIFSE)
RFSEPF
Sénégal Actions Féministes
Social Change Factory
Solidarité Active
Union des Femmes Chefs d’Entreprise du Sénégal (UFCE)
Violences Faites aux Femmes Sénégal (VFFS)
WarkhaTv
Women First Media Com
Yeewu Yewwi pour la Libération des Femmes
PERSONNALITÉS INDÉPENDANTES - CITOYEN.NE.S
Ababacar Doucoure, Communication digitale
Ababacar Khalifa Diouf Ngom, Ingénieur rural
Abdoul Aziz Kébé, Ancien Chef, Département Arabe-UCAD, Ancien Délégué général au Pèlerinage
Abdoul Aziz Sy, chef d’entreprise
Abdoulaye Dia Ingénieur Agronome, Programme Management Specialist, USAID Senegal
Abdoulaye Diop CEO
Abdoulaye Fall, conseiller en planification
Abdoulaye Ndiaye, Assistant Professeur en Economie Université de New York
Abibatou Samb Avocate
Abibatou Sow Sylla Enseignante et femme syndicaliste
Abibatou Sylla, présidente des femmes du CSA
Aboubacar Demba Cissokho, Journaliste
Absa Faty Kane, Consultante
Aby DIOP, Agricultrice
Adama BA, Architecte
Adama diaw badienne gox comico et présidente des VEUVES
Adama Diop, juriste
Adama Diouf , Professeur de philosophie, Ziguinchor
Adama DIOUF Agricultrice
Adama Pouye, militante féministe, co-coordinatrice Collectif des Féministes du Sénégal
Adama Sanokho, Consultante/ Formatrice SMNI
Adama Sarr, Pdte ANVOS
Adama Sarr, relais communautaire et présidente nationale de l’ANVOS
Adame DIOME Agricultrice
Adame DIOUF Agricultrice
Adja Aminata NDOUR, féministe radicale et professeure de mathématiques
Adja BALL Mouvement Féminin Tamba
Adja Maymouna Sakho - Fondatrice, Enseignant, Chef du programme éducatif.
Adjaratou Sall, linguiste, IFAN Ch. A. Diop, UCAD, Dakar
Adji Codou Ka, Gestionnaire
Adji GAYE Agricultrice
Adji MBENGUE Commerçante Guédiawaye
Agathe Alwaly Mbaye, relations internationales et études africaines, engagée dans la lutte pour les droits des femmes
Aïcha Awa Ba - Consultante
Aïcha mbow pdte patte d'oie
Aïcha Rassoul SENE - Présidente de Yeewi Association (pour les droits des femmes et des filles)
Aichata DIALLO TOURE - Architecte - Membre fondateur Club de Reflexions et d Initiatives Citoyennes CRIC Bamako Mali
Aichata DIALLO, Architecte, Mali
Aichatou Adelaïde Diop, nutritionniste.
Aïchatou Dieng, Professeur d’éducation artistique a l’école des Arts et secrétaire générale du collectif des plasticiennes du Sénégal CPS
Aïchatou DIOP, Experte Affaires Publiques et Déontologie
Aïchatou Diop, Nutritionniste du sport
Aïchatou Fall, DGA
Aida Anna DIOUF Agricultrice
Aïda CAMARA, Cour pénale internationale de la Haye
Aïda Cissé, Présidente réseau national des femmes rurales du Sénégal
Aida Cissé, Professeur d’Anglais Paris
Aida DIAGNE Agricultrice
Aida DIOP NDIAYE, Géologue Présidente de WIM Sénégal
Aida diouf Diouf, Pdte bajene gox département pikine
Aida FAYE Agricultrice
Aida Faye Couturière
Aïda Michelle Lopes, Professionnelle en communication/marketing
Aïda Niang, Adjointe Maire ville de Dakar
Aida SENGHOR Agricultrice
Aisha Dabo, Coordinatrice, AfricTivistes
Aïssa Dione, Designer/chef d’entreprise
Aissa Toure Sarr, représentante BAD au Rwanda
Aissata Mamadou Talla, Présidente
Aissatou BA, Consultante en hôtellerie
Aissatou Chamy, Responsable Qualité Environnement
Aissatou DIAGNE Agricultrice
Aïssatou Diallo Camara, Consultante Formatrice en Gestion de projet
Aissatou Dieng Diop Consultante en Télécommunications
Aïssatou DIENG Directrice Devopex Sénégal
Aissatou DIENG KASSÉ / INSPECTRICE DE L'EDUCATION, ECRIVAINE COORDONNATRICE CELLE GENRE ET EQUITÉ DU MTADIA
Aissatou DIOUF Agricultrice
Aissatou Fall mbacke, Adjointe au maire
Aïssatou FALL, Entrepreneur dirigeante Aïssatou Fall BIENS & SERVICES GROUPE
Aïssatou Gaye, Chimiste agro-alimentaire
Aissatou Hountondji - Statisticienne
Aissatou kasse, Conseillère technique genre, ministère du transport aérien.
Aissatou kebe sociologue
Aissatou Kebe, experte en sciences éducatives
Aïssatou Mbaye Chamy Qualiticienne
Aissatou MBODJI, Agricultrice
Aïssatou Sall, Principale de collège
Aïssatou Sall, Spécialiste en communication, Fondatrice VideoPositive
Aïssatou Samb Enseignante
Aïssatou Samb Kébé, Enseignante au lycée sergent Malamine Camara.
Aissatou SECK, Agent de banque
Aïssatou Seck, Avocate, Spécialiste en Développement International
Aïssatou Séne- Féministe, Consultante
Aissatou Senghor, Artiste chanteuse écrivaine
Aissatou Sophie Gladima, enseignante chercheur, ancienne ministre, maire de joal -Fadiouth
Aissatou SOW , Agricultrice
Aïssatou Thiam, Entrepreneure
Aïssatou THIOUB Attachée d'administration à la Direction de la Culture et du Tourisme
Aïssatou Thioye, Spécialiste en Communication et gestion des connaissances
Aita Cisse, learning Manager, auteur de l’œuvre Kaay ma xelal la sur la dépression de soda (bande dessinée) et fondatrice de Kaay me xelal la plateforme de santé mentale
Aita Ndiaye, Syndicaliste
Alassane GUISSE, Formateur
Alimata Ba, Agent municipal
Alimatou CISSOKHO, Juriste/ Chargé des affaires juridiques-DGCH/ MUCTAT
Alimatou Mbaye- CEO Baobab plus RDC,télécom et énergie renouvelable experte
Alimatou THIOR Agricultrice
Aliou Demba Kebe, Ingénieur de la formation, Coach et Facilitateur en Développement Organisationnel
Alioune Badara Dieng - Coordonnateur Labacult ( Langue de Barbarie Culture)
Alioune TINE, Fondateur AfrikaJom Center
Alymana Bathily, Sociologue écrivain
Amadou Fall, Inspecteur qualité oil&gas
Amadou Kane, Comptable
Amibetou ELY, Présidente ONG AFCF pour l'égalité sans réserve
Amicollé SENGHOR Agricultrice
Amie DIOUF Agricultrice
Amina Aïdara - féministe
Amina Awa Niang, réalisatrice, actrice culturelle
Amina Awa Niang, Réalisatrice/entrepreneure culturelle et sociale
Amina Diagne - Coach d'affaires certifiée en PNL, Directrice Minapro
Amina Diène, Contrôle des opérations
Amina Faye, auditrice
Amina Seck - Romancière, scénariste, Fondatrice Les Cultur'elles (Agence pour la promotion des Arts et Cultures au Féminin)
Amina Shadine Enseignante
Aminata Badiane Thioye, ANJSRPF
Aminata Cissokho, Au chômage
Aminata Dia, chercheuse, designer, auteure, coach
Aminata Diallo Adjointe au Maire Guinaw Rails Sud, Présidente Association Internationale des femmes de tous les secteurs de la culture ACE Actrices Culturelles Ensemble
Aminata Diallo, Adjointe au Maire
Aminata Diallo, ancienne députée
Aminata Dieng Dia, experte sociale, manager de projet, adjointe au maire.
Aminata DIENG Transformatrice Kaoloack
Aminata DIOP COULIBALY, Pédiatre
Aminata DIOP- Enseignante
Aminata DIOUF Agricultrice
Aminata DJIGO, Consultante Spécialiste et Développement Local
Aminata Fall Niang, juriste-fiscaliste, administratrice de sociétés
Aminata Guisse enseignante en service à Ourossogui et présidente de la commission féminine du SELS/A de Matam et member de la SCOFI
Aminata Guissé, Manager en stratégie des communications, coach en prise de parole en public, Fondatrice de l’agence de communication et de production audiovisuelle Mabelle Consulting
Aminata Jeanne Diop - Responsable de communication- commissaire internationale des guides du Sénégal
Astou NDIAYE - Fondatrice Association Astou NDIAYE pour les filles
Astou NDIAYE Agricultrice
Astou SAKHO PRÉSIDENTE DU RÉSEAU NATIONAL DES FEMMES ENGAGÉES DE KEDOUGOU
Astou Sakho, Présidente Nationale du Réseau
Atta Badiane - Féministe radicale
Auguistine BASSE Agricultrice
Awa Badiane, Juriste
Awa Bathily, Médecin
Awa Carrère Dia, CEO & Founder de 2B Business Booster Présidente de la Commission Études et Réflexion de FESTIC
Awa Cissé, citoyenne / Secteur privé
Awa DIAGNE Agricultrice
Awa Diallo vacataire
Awa Dibor Ndao - Mme Gueye, Administration, Finances et Comptabilité - Présidente de la commission Membership responsable des adhésions et trésorière adjointe de l’Association Festic (Femme Sénégalaises dans les TIC)
Awa DIOME Agricultrice
Awa Diop Sow, Gérante de Société
Awa Fall Diop, ancienne ministre, militante féministe, actrice politique et consultante
Awa FAYE, Géographe-environnementaliste
Awa Khady Diankha, Locataire
Awa Ndiaye Seck, Fonctionnaire Internationale à la retraite
Awa Ndiaye Seck, Fonctionnaire Internationale en retraite (Nations Unies)
Awa NDOYE, Juriste, Responsable de développement commercial RDC, Président démarche citoyenne
Awa Nguer Fall, Économiste Planificatrice
Awa P. Ndiaye Experte technique internationale en fiscalité
Awa Paulette SY, Conseillère en immigration du gouvernement du Québec
Awa Penda N’diaye , experte technique en fiscalité
Awa SADIO Commerçante Guédiawaye
Awa Sall guediawaye Vice pdte
Awa Sall, Entrepreneuse
Awa Sall, vice présidente guediawaye
Awa Sarr directrice d’école dans l’IEF de Kaolack département
Awa Sarr, Directrice de programmes
Awa Seck, Designer
Awa SECK, féministe, association GANAÏ
Awa Séne Diop présidente Nationale CDEPSCOFI
Awa SEYE Agricultrice
Awa Thiao, journaliste
Awa TINE Communicante et chargée de communication
Awa Wade Sow, Ingénieure en structures hydrauliques et hydroélectriques, Militante
Banna Ba, professeur d'économie générale et présidente du comité départemental pour la promotion et la scolarisation des filles de Bignona
Barthélémy FAYE, avocat
Batoura KANE NIANG Ancien Ambassadeur, Expert en Gestion des Conflits
Béatrice Diop Experte en marketing/communication
Beatrice Diop, Experte en communication/marketing
Berthe Fatou DIAME Agricultrice
Berthe Gnilane FAYE Agent comptable vérificateur
Betty Cissé, Enseignement
Betty Cissé, professeur de sciences de la vie et de la terre, membre SCOFI
Bigué BOB, journaliste
Bigué DIOUF Agricultrice
Bineta BA, IT Manager
Bineta Bocoum, chargée de communication du Centre des Opérations d'Urgence Sanitaire COUS du Ministère de la Santé et membre de la plateforme de lutte contre les VBG
Bineta CAMARA, Agricultrice
Bineta Diallo, journaliste
Bineta DIAW, Agricultrice
Bineta Ndoye Responsable administrative et financière à l’OSIDEA (observatoire de suivi des indicateurs de développement économique en Afrique)
Bineta THIAM, Agricultrice
Binta NIANG Agricultrice
Binta Zahra Diop, Enseignante chercheure, Ex-Équipe Nationale du Sénégal
Bitilokho Fall Directrice de l'école Alfred Dodds à Saint-Louis Commune
Boubacar Boris Diop, écrivain
Boubacar Seck, architecte, France
Boury SOCK, journaliste spécialiste en Genre et Médias
BOURY Thiam, AGENT DE SANTÉ / point focal de L ANIIDES dans la TASK FORCE
Bousso Cissé, Présidente réseau des femmes et jeunes pour le développement de Darou Khoudoss
Bowel DIOP, Féministe et entrepreneure
Carine Thiaw, Direction
Carine Vavasseur, CEO
Caroline Diouf, étudiante et commerçante
Caty DIOKHANÉ, Appui au développement des MPME
Caty Fall Sow, Expert en Gestion de la Santé
Charlotte Faty Ndiaye, Professeure Santé Publique
Cheickh Mouhamadou Bassirou Sarr, ancien Ministre, ancien Député
Cheikh El Hadji Abdoulaye Niang - anthropologue (CAS/CERDIS)
Cheikh Omar Ndiaye, Consultant
Cheikh Oumar Sarr, Manager, Gestion et management hôtelier, Cadre syndical en Italie (cisl)
Cheikh Oumar Sarr, Suisse
Cheikh Tidiane Ba, Manager Entreprise
Clarice THIAM Agricultrice
Clémence goudiaby pdte ANVOS Kaolack
Codou Kébé - Sénior Lead Manager dans Telcos - Executive Coach - ben Managing DR de Codou K Consulting.
Codou Loume : Journaliste , Présidente du Réseau International des Femmes /Association Mondiale des Radiodiffuseurs Communautaires
Codou Rabia Cisse, Consultante
Codoumar Mbow Professeure Philonilla
Colette Diallo, Artiste peintre
COLY Abibatou Opératrice économique Casamance
Coly Kankou Sene, Présidente GIE BOKK DAAN de Grand Yoff (Réseaux des femmes)
Coordinateur général Convergence pour la République et la Démocratie.
Corinne Tchania, médecin
Corka Ndiaye présidente de l'association de défense des droits des aides ménagères du Sénégal (ADDAD Sénégal)
Coumba Dem Samb, sociologue
Coumba Khoulé - féministe
Coumba Niang, Enseignante
Coumba THIARE Agricultrice
Coumba Touré, Directrice Kuumbati
Courani Diarra, Journaliste, formatrice Association Ma’Donne
Daba DIOUF Agricultrice
Daba Ndione, sociologue spécialiste genre
Daba SARR Agricultrice
Daouda Diop Expert Genre ancien OMS
Daro TOURE, Marchande
Dédé Didi, Spécialiste en communication, leader d'associations féminines, écrivaine
Demba DIALLO, Sociologue en Développement développement local et chargée de genre
Denis Sokhna, Présidente association et Gpf
Denise Louise Agossou, Femme au foyer
Déthié DIOP Agricultrice
Déthié NDIAYE Agricultrice
DIA, Wouly, Commerçante
Diabou Bessane- Experte en communication- Formatrice en genre - Fondatrice de la plateforme Jaabu TV
Diagne Odile FAYE Agricultrice
Diago Diouf Fati - consultant, coach
Diago Ndiaye, Présidente Réseau des Femmes de la CEDEAO pour la Paix et la Sécurité
Diakhére BOP Agricultrice
Diakhére NdONG Agricultrice
Diakhere Sarr PDTE département guediawaye
Diakhere Sarr, PDTE département guediawaye
Diale DIAME Agricultrice
Diallo Hamath
Diallo Nadège, Directrice Frimousse structure d’accueil pour enfants. Caen
DIALLO, Aïssatou, Commerçante
DIALLO, Khady, Commerçante
DIALLO, Marietou Penda, Commerçante
Diaouly Wone, Commerçante
Diarra CAMARA, Agricultrice
Diarra FALL Agricultrice
Diarra NDIAYE Agricultrice
Diarra SALL, Agricultrice
Diary BA, inspectrice de l'enseignement élémentaire à la retraite.
Diatou Cisse, Journaliste
Diatou Cissé, journaliste
Diatou Waly Séne, Agent municipal
DIATTA, Amy, Rizicultrice
DIATTA, Ndeye, Rizicultrice
Diaw DIOP Agricultrice
DIEDHIOU, Amy, Commerçante
Dieynaba Bathily, Consultante en Marketing et Communication
Diéynaba Diémé, Chargée de projet
Dieynaba Famanta Féministe, Responsable programme
Dieynaba Ndiaye, gestionnaire de projet
Dieynaba Sophie Bousso sall, Magistrate à Paris
Dieynaba Yero Samba Deme, Élue locale, Animatrice communautaire SSR
digitale, spécialiste du droit international et de la coopération au développement
Diodio Diouf bajene gox Malika
Diodio Diouf, actrice de développement, malika
Dione, Fatou, Commerçante
DIONE, Ramatoulaye, Rizicultrice
DIOP, Fatou, Maraîchère
DIOP, Fatou, Rizicultrice
Dior DIAGNE Agricultrice
Dior DIOME, Chef de projet de lutte contre les violences machiste
Dior DIOP, Agricultrice
Dior DIOP, Commerçante
Dior Fall Sow, Magistrate, première femme procureure du Sénégal
DIOUF , Mariama, Rizicultrice
Diouf Lala Aicha BOCOUM, Coordonnatrice mouvement F2P .
DIOUF, Fatou, Rizicultrice
DIOUF, Seynabou, Maraîchère
DIOUF, Seynabou, Rizicultrice
Diouldé Guissé, Développement, santé
Diouma Faye, Étudiante
Djenaba Wane Ndiaye, Economiste Militante
Djeynaba Toure, Communications manager
Djeynabou DIALLO, Conseillère technique communication et relations publiques
Djibril Dramé, artiste visuel et co-fondateur de Sabali Inc
Djinda Deme, Écrivaine en Langue Peulh, Conseillère départemental Matam
Docko Dia, Journaliste
Docteur Aminata Gassama, Pharmacien Présidente IDEI : initiatives pour le développement, expertise et innovation.
Doris DIOUF Agricultrice
Doro Diagne - Comptable Directeur Général Vizir Group
Dr Absa Gassama Enseignante Chercheure en Sociologie économique UNCHK
Dr Adjaratou O. Sall Diaw, Laboratoire de Linguistique, IFAN Ch. A. Diop
Dr Amadou Hamath DIALLO, Enseignant-chercheur à l’UNCHK
Dr Amayel Diop , Enseignante- Chercheure/UCAD/FSJP
Dr Awa Diop, sociologue, militante des droits humains
Dr Christiane Agboton, experte en sécurité humaine
Dr Defa Wane, Yeewu-Yewwi PLF
Dr Fanta Fall, chercheuse en chimie
Dr Fatou Sall Sarr Diop, ancienne fonctionnaire internationale des Nations Unies, Manager de Touhfatou World Services (TWS).
Dr Fatou Sarr Diop, spécialiste de programmes, fonctionnaire internationale des Nations Unies à la retraite
Dr Halima Diallo - Psychologue
Dr Khoudia Sow, médecin, socio anthropologue, chercheur au CRCF
Dr Maimouna Diop, Médecin
Dr Maïmouna Ndoye, Juriste, Spécialiste en Genre & Développement
Dr Ndeye Fatou Ndiaye Médecin, Fondatrice du Centre Noflaye pour Femmes et adolescents
Dr Ndeye Fatou Ndiaye, Médecin. Présidente du mouvement Marche Blanche des Femmes. Fondatrice de Noflaye Center pour la gestion du stress chez les femmes et adolescents.
Dr Ndèye Fatou Ngom, Médecin de santé publique
Dr Odile Ndoumbe Faye, Sociologue
Dr Oumou Fadly Touré, médecin pédiatre féministe, experte Genre et Intégration en Santé
Dr Pape Coly Faye, Chef d'entreprise - Le Vesinet (78) France
Dr Rokhaya DIAKHATE Chirurgien Dentiste.
Dr Rokhaya Samba Diene, Dr en Géologie appliquée, Wim Senegal
Dr Rokhayatou Fall, Vétérinaire-Environnementaliste, Gestionnaire
Dr Selly Ba, Sociologue
Dr Seyni Ndiaye - Docteure en génie des procédés et environnement
Dr. Coumba Mar Gadio, Sociologue
Dr. Fatimata Ly-Fall : Directrice Exécutive du CEDEM (Centre Démocratie- Education aux Médias et aux Multilinguisme)
Dr. Ismahan Soukeyna Diop, psychologue enseignante chercheuse, UCAD
Dr. Marame Gueye, Féministe, Professeur de Littérature Africaine et de sa Diaspora
Dr. Mariam Tendou KAMARA, Directrice BAANTOU, Cofondatrice GRIF
Dramane D’Amelio, étudiant
Dre Korka Sall, fondatrice SamaMentor
Dre Marieme Bâ Sène, psychologue clinicienne, Paris
Edith Dibor Faye , Féministe, Conseillère technique en développement territorial
Edith Dibor Faye, Conseillère technique en développement territorial
El Hadj Abdoul Aziz SY, chef d’entreprises
El Hadji Ousmane Sow Sall, professeur de philosophie
El kouari Hanane, Cadre enseignement supérieur
Eléna Bougaire, dermatologue, féministe
Eléne BASSE Agricultrice
Elhadj Amadou Samb, Directeur Pays BudgIT Senegal
Elie Joséphine DIEDHIOU Agricultrice
Elimane Haby KANE, Consultant, Président LEGS-Africa
Elisabeth Dioh, Head of marketing
Elisabeth Ndéye SARR Agricultrice
Ephrem Manga, acteur politique membre de la société civile
Evelyne Attal Furiosi, Chirurgienne dentiste
Evelyne Dioh, Professionnelle de l’investissement
Evelyne Sylva, journaliste et consultante en égalité des sexes
Fa DIALLO, Entrepreneure sociale, spécialiste Petite enfance, Founder & CEO Institut Académique des Bébés-IAB, Présidente de l’association Boyam la maison des 1000 jours
Fadé DIOUF Agricultrice
FALL, Awa, Commerçante
FALL, Yacine, Commerçante
Fally mboup BJ gox
Fally mboup, BJ gox pikine nord
Fama PIGUE Agricultrice
Fama Diagne - Expert marketing - Directrice Fama Hair Couture
Fama DIOP, Agricultrice
Fama Gaye DIOP, Agricultrice
Fama Kandji, Conseillère Municipale à la Commune de Dieuppeul-Derklé et présidente de l'AFDS (Association des femmes pour le Développement et la Solidarité)
Fama Reyane Sow, scénariste et réalisatrice, directrice Khaleebi Prod
Fama SECK Agricultrice
Fambaye Ndoye Chef département protection sociale de l'UNSAS. Dakar
Maréma TOURÉ, ancienne fonctionnaire internationale. Présidente de L'AFARD (Association des Femmes Africaines pour la Recherche et le Développement.
Mareme Amar ANVOS GUEDIAWAYE
Mareme Blondin Diop Innovation and ICT Partnership Lead
Marème Diallo, sociologue de la santé au Medical Research Council Unit The Gambia at LSHTM
Marème DIATTA, Responsable qualité
Mareme DIOP Transformatrice
Marème Diouf, Adjointe au maire Dalifort
Mareme Ndour, feministe climatique
Mareme Sy ANVOS
Mareme Thiam directrice du centre des jeunes filles de louga et du centre des arts et des cultures africaines
Margarite NIANG Agricultrice
Maria Laura MBow, Pédiatre
Mariam Tendou KAMARA, Consultante, Féministe & CoFondatrice du GRIF,
Mariama Ba, Directrice Régionale Francophone d’AllAfrica Global Media
Mariama DIALLO, Enseignante chercheure Université Numérique Cheikh Hamidou Kane (Ex UVS)
Mariama Diaw Femme leader
Mariama DIOP, Agricultrice
Mariama FAYE, Cadre en Ressources humaines, Experte en genre et Directrice de Philanthropique
Mariama Samba BALDE, Auteure
Mariame BOMBOTÉ, Responsable Communication
Mariame Sakho, Enseignante
Mariame Thiam Assistante de Direction
Mariane SENGHOR Agricultrice
Marianne Ba, Agent de voyages
Marie Bama Sylla Diop, retraitée, Mohamadou Saliou Seck, juriste
Marie Bara Diagne Mbacké institutrice et présidente départementale de la Scofi Bambey
Marie Charlotte THIOR Agricultrice
Marie DIAME Agricultrice
Marie DIOUF Agricultrice
Marie Florence Senghor Directrice d'École
Marie GAYE Agricultrice
Marie Gaye Sock Présidente Nationale (cadre Africian de Réflexion et d’ Initiatives des Femmes pour le Leadership et la Participation) CARIFEM
Marie Habib MATHIAM, Enseignante à la retraite
Marie Louise FAYE Agricultrice
Marie Louise SENGHOR Agricultrice
Marie NDIAYE Agricultrice
Marie Odile Diouf, Actrice pour la protection des enfants/ conseillère municipale
Marie Rassoul Niang, Agriculture et transformation
Marie SIBY, Enseignante
Marie Thérése Selbé FAYE Agricultrice
Marie Thiam Soumaré. Secrétaire Générale du Syndicat Autonome des Travailleurs de l'aéronautique et Présidente du Réseau des Femmes Africaines de la Zlecaf
Marie Victoire Corréa, cadre commerciale
Marie-Angélique Savané, Sociologue, féministe, Yewwu/Yewwi /Pour la libération des femmes
Marie-Elisabeth DIA, communication spécialist
Marie-Jane Hamon, retraitée, Nice/france
Marie-Jeanne Dougados Senior go-to-market manager, Paris
Marie-Pierre Rokhayatou Sarr Maître de Conférences titulaire à la Faculté des Sciences juridiques et politiques à la retraite
Marielle Dieng, fondatrice gérante de Marimika Suarl
Mariéme Diagne vice présidente CNEPSCOFI
Marième Doukouré-Amoa, Ingénieur Industriel, Experte en Gestion des Opérations
Marième Faye, Entrepreneure culturelle
Marième Pouye - Data Analyst/Engineer
Marième Sav Sow, Directrice Générale TotalEnergies Madagascar
Marieme Soda Gueye, Ingénieure en système d’information, membre de Pastef
Marietou Diagne Institutrice
Marietou Niang, professeure/Chercheuse à l’UQAR (Québec).
Marina Gning, entrepreneur, réalisatrice
Marina Hajjar, Commerciale
Marina Kabou, Juriste Doctorante/ féministe
Marisa Cengarle, Psychologue social
Matou Marthe Mariane DIOGO Coordonnatrice de SOLIDARITÉ AK YOW, Bénévole Sociale
Maty Dia, Experte Santé Publique
Maty GUEYE Agricultrice
Maty Ndiaye Sy, coach senior, critique d'art, membre de Sursaut Citoyen
Maty Ndiaye, Consultante Internationale, Directrice Exécutive de Now Generation Women Leaders
Maty Niang, Directrice Global Partnerships for Africa
Mbacké DIAGNE, Agricultrice
Mbathio NGOM, Membre de Women In Mining Sénégal
Mbatt SENGHOR Agricultrice
Mbayame Ndiaye, Association sénégalaise des Femmes diplômée des Universités (ASFDU)
Mbayang NDIAYE Agricultrice
Mbayang SAMB Agricultrice
Mbengue Tina, Entrepreneure
Mberry L. Seck - Consultante en Transformation Digitale, Feministe
Mbéya GUEYE Agricultrice
Mbisin Diagne, Head of Customer Success Management
Ndeye Founé Niang - Ancienne SG syndicat des travailleurs de la SONATEL
Ndeye Gaye, Agricultrice
Ndèye Gnilane Faye, Juriste Présidente AADS
NDEYE KANE, Professeur craie en main
Ndeye Katy Dieng, Enseignante/ Chercheure/ Écrivaine / ancienne Présidente de l’association des étudiants africains de La Sorbonne
Ndeye Khady Babou - Féministe
Ndeye Khady Sall consultante business stratégie
Ndeye LO Agricultrice
Ndeye Madjiguéne SARR Juriste
Ndeye Magatte Mbaye, juriste spécialiste droit des femmes et des enfants
Ndèye Mama Touré Dieng, Ingénieur Agronome
Ndéye Maréme Ndiaye, Sensibilisation, IEC pour un changement de comportement commerce
Ndéye Maréme THIAM Directrice Centre des Arts et des Cultures Africains
Ndeye Marie diaw, badienne gox pikine nord
Ndeye Marie Fall ancienne fonctionnaire de l’UNESCO
Ndeye Marie FAYE Agricultrice
Ndèye Marie THIAM présidente de la Plateforme des Femmes pour la Paix en
Ndeye Marieme FALL Expert-Comptable
Ndeye Marina Sow, Directrice de musée
Ndeye Maty Diop, Manager, Féministe, Initiatrice talk show digital ‘Taboo
Ndeye Ndack DIAWARA, Cadre de Banque
Ndeye Ndiouga Gueye Professeure de lycée
Ndeye Ndoumbé Diop - Féministe
Ndéye NDOUR Agricultrice
Ndeye Nene SOW Présidente GIE
Ndeye Ngoné TALL. Business development
Ndeye Ramatoulaye Diagne Experte en Data analyst et Data management
Ndèye Rokhaya Diop, Ingénieure Gestionnaire de la Formation, Présidente Mouvement Réussir Ensemble un Meilleur Avenir (REMA)
Ndèye Rokhaya Niang Traductrice-Interprète de Conférence
Ndeye Seynabou DIOUF, Agricultrice
Ndéye Siga FAYE Agricultrice
Ndéye Sokhna MBOW Agricultrice
Ndeye Soukeyna NDAO DIALLO juriste
Ndeye Tabaski Diene, Shipping manager
Ndeye Thiaba Gueye, Relais
Ndia SENGHOR Agricultrice
Ndiaya DIOP, Agricultrice
NDIAYE DIOR , Agricultrice
Ndiaye Pane Seck, Mouvement qui oeuvre dans le social et le développement
NDIAYE, Adama, Commerçante
Ndieme Sene enseignante au Lycée Moderne de Dakar
Ndioro Hélène Ndiaye, Spécialiste communication digitale
Ndiougue FAYE Agricultrice
Ndjick NDONG Agricultrice
NDONG, Daba, Maraîchère
NDONG, Rokhy, Maraîchère
Ndoumbe Dieng, ANVOS Malika
Ndoumbé DIOUF Agricultrice
Ndoumbé Niang Femme Entrepreneure
NDOUR, Aïssatou, Maraîchère
NDOUR, Aïssatou, Rizicultrice
NDOUR, Amy, Maraîchère
NDOUR, Amy, Rizicultrice
NDOUR, Fatou, Maraîchère
NDOUR, Maïmouna, Maraîchère
NDOUR, Maye, Maraîchère
NDOUR, Nabou, Commerçante
NDOUR, Woly, Rizicultrice
NDOYE Khadim, Ingénieur méthodes et industrialisations
Néné DÉ, agent de banque
Néné Koïta, coordinatrice nationale du Mouvement Populaire pour la Paix Nationale du Sénégal; chargée des relations internationales du syndicat des travailleurs de Sonatel
NENE NDIAYE Agricultrice
Nene Ndiaye, Formatrice et transformatrice des produits locaux
Ngara Diouf présidente de l’ONG femme Enfance Environnement. Membre du GMP de ITIE Senegal
Ngoff Maimouna FAYE Agricultrice
Ngoné Ba Deh, Enseignante au Ministère de l'Education Nationale
Ngoné DIONE Agricultrice
Ngoné DIOP Agricultrice
Ngoné DIOP, Agricultrice
Ngone DIOP, Avicultrice
Ngoné NDOYE de Rufisque, Présidente Fondatrice de FEMIDEC.
Ngoné NGOM, Agricultrice
Ngoné Sarr Bajenu gox PCA du programme de développement de l'enfant et de la famille
Ngoné SARR, Agricultrice
Ngoné SEYE Agricultrice
Ngone Seye Diop, Entrepreneuse
Ngoné Sow Conseillère PNUD
Ngoné Sow, Conseillère PNUD
Nicole Gakou, Ingénieur Informaticien, Administrateur de sociétés
Nina Penda Faye Journaliste Communication - Journaliste - CEO ABC GROUP
NINA PENDA FAYE, Journaliste
Nogaye Dia DIOP, Agricultrice
Nogaye DIOP Agricultrice
Nogaye DIOP Commercante
Nogaye DIOP, Agricultrice
Nogaye NDIAYE Agricultrice
Nogaye Sall enseignante de formation, étudiante en Master 2 à l'ESEA ex ENEA en Médiateur Pédagogique
Nouha Cissé Enseignant à la retraite
Omar Diack, Galeriste, Commissaire d'exposition
Oulaye NDIAYE Agricultrice
Ouleye Guissé, Formation
Oulymata Gueye Ndiaye, Pharmacienne
Oulymata Gueye, Docteur
Oumar Amadou Diong Inspecteur de l'Éducation à la retraite
Oumou BA, commerçante
Oumou Fadly Touré, Médecin feministe
Oumou Ismaïla Wane, chef d’escale
Oumou Kairy LO Commerçante Golf Sud
Oumou Ndiaye, Accompagnatrice
Oumy Cantome SARR, Experte en Droits Humains
Oumy Diagne - Expert finance
Oumy FAYE Agricultrice
Oumy GUEYE Agricultrice
Oumy Khaïry Ndiaye, Sociologue
Oumy Ndiaye
Oumy Régina Sambou, Journaliste
Oumy SECK Agricultrice
Oumy seck, bj gox y.nord
Oumy Sene Dia, partenaire D+D Architecture. Design
Oumy SEnghor Agricultrice
Oumy Sy, Femme de développement
Oumy Thiongane, Chercheuse
Ousmane Dia, Artiste plasticien, gestionnaire et médiateur culturel, professeur d’arts visuels à Genève
Ousmane GUEYE Inspecteur de l'enseignement/Juriste/ Consultant.
Ousmane Ndoye, Consultant en développement de projets et fundraising.
Oussama Monique Sagna - Journaliste
Ousseynou Diouf - Cadre commercial
Ousseynou Thiobane
Paap Seen, journaliste
Pap’ Amadou NGOM, chef d’entreprises
Pape Mamadou Touré, Juriste Économiste Conseil
Pape Touti Sow, consultant
Pascal Nampemanla Traoré. Artiste Plasticien
Pathé Ndiaye, Conseiller en Organisation Expert en Management Public
Patricia Faye, Médecin
Patricia Lake Diop, Juriste
Paul Dominique CORREA Sociologue
Paulette RODRIGUES
Penda Diabou Faye, enseignante de formation école élémentaire membre SCOFi
Rougui Diop, chargée de cours à l'école de criminologie et au département de sociologie de l'Université de Montréal, fondatrice de l’organisation des étudiant.e.s noir.e.s de l'UdeM
Rufina DABO SARR, Professeure de SVT, Présidente Réseau des Femmes Scientifiques et Ingénieures d'Afrique (ARN)
Sabe Wane collectif des féministes du Sénégal
Safiatou Barry, audit interne
Safiatou Thiam, Médecin
Safietou Cissé, journaliste
Safietou Diop Présidente du COFDEF, Présidente Réseau Siggil Jigéen
Zoubida Berrada - Journaliste, consultante en média et gestion de projet
Zoubida Fall, auteure - fondatrice de DUKOKALAM
VIDEO
UN NOUVEL ÉLAN POUR LES INSTITUTIONS
Face au nouvel exécutif, la société civile s'organise pour faire respecter le Pacte de bonne gouvernance signé en marge de la présidentielle. Mais elle veut aller plus loin en initiant une refondation institutionnelle impliquant tous les acteurs
À l'occasion de la rencontre générale de la Coalition de la société civile pour l'application des conclusions des Assises nationales et des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI), organisée le 27 avril 2024 à Dakar, les mouvements citoyens ont clairement affiché leurs attentes et leurs exigences.
Face au nouveau pouvoir issu de l'élection présidentielle de mars 2024, cette coalition entend jouer un rôle majeur de veille, d'accompagnement si sollicité, mais aussi de contre-pouvoir vigilant sur le respect des engagements pris à travers le Pacte national de bonne gouvernance démocratique. Un pacte cosigné par le président élu, Bassirou Diomaye Faye.
Au cœur des débats, l'idée forte d'aller au-delà de la simple mise en œuvre du pacte, en initiant une véritable refondation de la société sénégalaise. Une refondation inclusive, impliquant toutes les composantes intellectuelles, linguistiques et citoyennes du pays, dépassant le cadre étroit des penseurs formés à l'école française.
Une feuille de route ambitieuse se dessine, avec la volonté de disposer d'un tableau de bord clair pour suivre, point par point, la concrétisation des engagements relatifs à la réforme des institutions, l'indépendance de la justice, la décentralisation, la citoyenneté participative, entre autres.
Parmi les chantiers prioritaires identifiés : la prise en compte effective de la diaspora, la promotion des langues nationales et de la culture, ainsi que le dossier sensible de la gestion des questions religieuses.
PAR Ibra Pouye
LES TRENTE PREMIERS JOURS DE DIOMAYE
Entre réformes de l'administration, assainissement de la justice, lutte contre la corruption et redressement de l'agriculture, le nouvel exécutif affiche une ambition sans faille pour sortir le Sénégal de la précarité
Prise de fonction dans la foulée, à la bonne franquette et dans une ambiance moins festive à laquelle est habitué désormais le peuple. Parce qu’il est des urgences et que tout est urgence dans ce Sénégal-là. Dès sa prise de fonction, le mot rupture sonne tel l’hallali. Le signe d’une nouvelle ère de gouvernance marquée par la vertu et la sobriété. Gages de stabilité et de sécurité. En effet ce pays, le Sénégal, dont la santé est très fragile, a besoin de calme comme l’est le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Sans le génie de son peuple, le Sénégal allait tout droit dans le mur et tomberait dans l’abîme des démons qui ont très longtemps semé le désordre dans cette Afrique, abonnée aux guerres civiles, aux assassinats de civils et de politiques, aux coups d’État et tutti quanti. En effet, les Sénégalais savent choisir et ils ont choisi le tandem Diomaye-Sonko ; deux sœurs, Aguène et Diambogne, une sérère et une jola, liées à jamais par l’histoire d’une nation. Ainsi sont brassés les sénégalais dans leur ensemble et dans leur essence.
La rupture, les nominations aux postes de ministres et de directeurs généraux
Le Sénégal revient de très loin à l’aune d’une élection qui pouvait faire tanguer le pays mais que nenni. Parce que simplement ce peuple est habitué à voter et que l’administration est une machine rodée pour tout processus électoral. Rupture actée, place aux nominations de ministres et de postes-clés dans l’administration. Nul besoin de parler, il suffit de regarder pour comprendre que la rupture est en train d’être consommée tranquillement et sûrement par le gouvernement et par la population. Aux passations de service, la sobriété a fait place à la bamboula d’autrefois. Le président Faye, dans ses adresses à la nation et dans les différents conseils de ministre, ressasse les mots ; sobriété, disponibilité, probité, compétences et exemplarité. Un gouvernement de combat et non de mauvais fantassins. Parce que tout est urgence dans ce beau petit pays spécial. Face aux contempteurs du gouvernement en place, il est de bon aloi de leur dire et de leur répéter que savoir gouverner c’est gouverner avec celles et ceux ayant porté le combat même si l’ouverture est doctement prônée. Parce qu’une nation a besoin de toutes ses filles et de tous ses fils.
L’administration publique
Aussitôt investi, le président BDDF, comme l’appelle une bonne frange de la population, s’est adressé par lettre à l’ensemble des fonctionnaires et des agents de la fonction publique, leur demandant d’être les acteurs de la transformation de leurs environnements professionnels en les rendant plus sains et plus transparents dans toutes les politiques publiques. Une belle lettre et savamment écrite à saluer parce qu’elle est engagée et patriotique. Aux fonctionnaires et agents de l’État de l’appliquer sur le terrain même si l’abstrait a des fois quelques soucis à coller à la réalité du terrain. L’administration sénégalaise et la corruption, une vieille histoire.
La bombe foncière
Sentant le pays miné à tous les niveaux et ressemblant à une vieille friche, le président Bassirou Diomaye Faye a pris le soin de faire une visite inopinée dans une zone où le foncier est une bombe à retardement, Mbour4, une extension de la région de Thiès. Sur place, les images parlent d’elles-mêmes. Une razzia des terres par les anciens barons de feu le régime du président Macky Sall. Dans une indignation assez contenue, le président a déversé sa colère. Une colère saine sur les prédateurs terriens de l’ancien gouvernement et il répète que cela ne restera pas impuni. Les jours qui arrivent risqueront d’être tumultueux pour certains ayant perdu le sommeil du juste depuis quelques jours.
D’une justice de Coumba am nday ak Coumba amoul nday à une justice plus équitable
Parler de la justice, c’est parler des nominations ressemblant à des couperets. En effet, il faut savoir sanctionner froidement pour pouvoir avancer sinon les mêmes pratiques se répètent. Le tonneau des Danaïdes est un exemple frappant. Moderniser la justice, c’est lui ôter toutes les souillures et de l’éloigner des cercles politiques parce que la justice sénégalaise a toujours été inféodée au pouvoir en place. D’où la résilience du peuple ayant toujours bon dos. Pour promouvoir la bonne gouvernance et la reddition des comptes, le président mise sur une justice plus équitable voire plus juste. Savoir sanctionner est une demande sociale. Que tout voleur de deniers publics paie le prix de son forfait. Une société doit savoir sanctionner et pardonner aussi ou disparaître. L’impunité est un crime contre le peuple et cela le président le sait.
Nos amis, les lanceurs d’alerte
En effet, le président Bassirou Diomaye Faye ouvre une nouvelle ère avec la protection des lanceurs d’alerte dans ce pays qu’on qualifie de malentendu où tout est melting-pot. Il n’est point d’encourager la délation mais de rendre la gestion des deniers publics et des politiques publiques transparentes. Pour lui, l’argent du contribuable est sacré et nul n’a le droit de se l’approprier tout seul. Pour qui connaît le sénégalais, les mots transparence et bonne gouvernance ne font pas partie de son vocabulaire. D’où la nécessité urgente et absolue d’éduquer et de rééduquer les masses.
La baisse du coût de la vie, l’amélioration du panier de la ménagère et l’emploi des jeunes
Dans un pays où tout semble voué à l’échec et que les jeunes sont tentés par l’émigration clandestine, le président Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko veulent mettre le curseur sur la réduction du coût de la vie, l’augmentation du pouvoir d’achat des sénégalais et l’emploi des jeunes sensibles aux sirènes de l’émigration. Un bon processus de toutes ces réformes utiles passera in fine par la dissolution de l’Assemblée nationale d’ici la fin de 2024 et avec l’organisation de nouvelles élections. Et vivement les législatives avec une majorité du camp présidentiel à l’Assemblée nationale. Et le pays s’en portera mieux.
L’Afrique, une des priorités du projet
Dans le projet, l’on sent et sait que le continent africain reste une priorité pour l’exécutif. Quelques jours après son investiture, le président Faye s’est rendu concomitamment en Mauritanie, en Gambie et en Guinée-Bissau. Question de géopolitique oblige. D’abord les voisins africains et les hôtes étrangers après. Un Sénégal souverain et prospère dans une Afrique en progrès. Cela passe de commentaire et le peuple applaudit à faire rompre la passerelle.
Jeunesse et agriculture
Avant toute forme d’industrialisation, le Sénégal devrait avoir sa souveraineté alimentaire parce qu’il a trop misé sur l’import qui ne nous rapporte peu ou prou. Ce pays, pour se développer, ne doit pas être un pays de services. Nous ne sommes pas à l’image de la France qui peut se prévaloir de ses missions de service. Nous devons faire appel à cette jeunesse et l’encourager à envahir champs et villages par la création de coopératives de cultivatrices et de cultivateurs. Vivement les vacances patriotiques où le Premier ministre Ousmane Sonko devra jouer un rôle éminent, le bâton de pèlerin à la main. En effet, cette année, la distribution des semences est supervisée voire sous haute surveillance des forces de l’ordre et l’on comprend finalement comment en quatre ans, de 2019 à 2023, plus de 300 milliards de Cfa consacrés à l’agriculture ont été dilapidés voire volés.
Renégocier les contrats miniers
Champ de ruines et nébuleuse entourent les contrats signés entre l’État du Sénégal et quelques multinationales du pétrole et du gaz. Ce coup de Jarnac de Macky Sall marque le sceau de la haute trahison parce que renégocier lesdits contrats retarderait l’exploitation de ces gisements chers au développement du Sénégal et ferait souffrir davantage notre économie déjà à terre.
La France et l’exécutif sénégalais
L’histoire du Sénégal et de la France est jalonnée d’amour et de haine mais restera toujours sur fond de moi je t’aime moi non plus. Mais ce sont deux pays qui finiront toujours par se comprendre et que le mot de trop du colonisateur n’est plus et que malheur aux vaincus n’existe point dans ce 21e siècle. En tous les cas, la rupture d’avec les pratiques de l’ancien régime est consommée. Pour le moment, Emmanuel Macron attend comme dans la fièvre d’un samedi soir le président Diomaye Faye fouler le sol de l’Élysée. Mais ce président, très différent de ses prédécesseurs, préfère l’air sec de ses voisins qu’à celui de la France même si cette dernière est notre premier partenaire commercial et est bien ancrée chez nous.
Le duo Diomaye moy/est Sonko trace sa route et est loin de la clameur sournoise et des chiens qui aboient. On leur souhaite, on se le souhaite à nous, Sénégalais, de réussir le projet et que le Sénégal en sorte grandi, souverain et prospère dans une Afrique en progrès. Que ces trente premiers jours soient le fruit de ces cinq prochaines années et au-delà. Je ne saurais terminer sans dire merci à deux ainés, Kaccor bi, cette si belle plume savante encore en activité et à Pape M. Touré, ancien fonctionnaire international, jouisseur de ses bons vieux jours sous l’ombre des cocotiers, dans la douceur des niayes.
LE LOURD PRIX DE LA VÉRITÉ POUR LES JOURNALISTES AFRICAINS
Le "bon journalisme peine et vit péniblement" tandis que son antithèse prospère, "toujours compt[ant] sur la généreuse part du fruit de la corruption" octroyée par "une branche gangrenée du pouvoir politique"
(SenePlus) - Dans un éditorial percutant diffusé sur les ondes de RFI le 4 mai 2024, Jean-Baptiste Placca a soulevé une question fondamentale : qu'en est-il de la liberté de la presse en Afrique ? Prenant appui sur une interview accordée la veille par le journaliste camerounais Haman Mana à Christophe Boisbouvier, l'éditorialiste dresse un constat saisissant de la situation.
Le témoignage de Haman Mana, affirme Placca, "nous ramène à ce que l'on observe dans nombre d'autres pays sur le continent, le meilleur, de temps à autre, et le pire, trop souvent, malheureusement." Son propos révèle un journaliste courageux, une voix parmi les quelques-unes qui osent s'élever face à l'adversité.
Placca souligne qu'il faudra constituer une "masse critique" de ces voix dissidentes pour rendre à la presse africaine "la place irréversible qu'elle mérite." Mais l'existence même de ces journalistes est déjà, admet-il, "un motif d'espérance, dans un environnement où le pire, triomphant d'arrogance et de cupidité, a une fâcheuse tendance à vouloir éclipser le meilleur."
Reprenant la métaphore employée par Mana, il oppose ainsi "l'eau propre" d'un journalisme intègre à "l'eau sale" d'une "presse à gages" vénale. Cette dernière, dénonce Placca, déploie "à des fins mercantiles, [son] zèle et [son] talent au service de causes douteuses, sinon mafieuses".
Il salue le courage de Haman Mana d'avoir cité "le commanditaire présumé de l'assassinat de Martinez Zogo", le présentant comme l'incarnation de ces "mercenaires de la plume" dénoncés jadis par l'écrivain Mongo Beti.
Face à ces "Al Capone de la rotative", les véritables journalistes se doivent de "faire œuvre de salubrité publique" en dénonçant les détournements de fonds qui privent les populations des services essentiels. Mais en retour, poursuit Placca, "le journaliste de la 'presse à gages' s'emploie à jeter le discrédit sur [leur] travail".
Dans cette lutte inégale, le "bon journalisme peine et vit péniblement" tandis que son antithèse prospère, "toujours compt[ant] sur la généreuse part du fruit de la corruption" octroyée par "une branche gangrenée du pouvoir politique". Ce constat implacable résonne dans le destin tragique des journalistes qui "meurent courageusement pour la liberté de la presse", à l'opposé de ceux "prêts à tout pour des gains faciles et une gloire à bon marché".
Face à cette réalité d'une "réelle gravité", Jean-Baptiste Placca appelle à approfondir le débat, pour que la presse cesse d'être "un instrument au service de quelques intérêts égoïstes". Son ambition ? Qu'elle devienne au contraire "le moteur de l'État de droit, de la démocratie et du développement des nations".
par Amadou Tidiane Wone
RUPTURE
Aucun indulgence ne serait tolérable face à la désinvolture de certains responsables, clairement identifiés, en attendant que leur culpabilité soit établie. Après la jouissance et les réjouissances, il convient pour les bénéficiaires de payer la note
Rupture ! Ce mot magique est sur toutes les lèvres. Comme un appel pressant, une soif incompressible de défricher une voie d'avenir conforme aux énergies qui dorment sous le boisseau, de plus de 60 ans d’indépendance, dans la soumission mentale des élites… Un mot qui agit comme une incantation oratoire pour conjurer le mauvais sort et bannir, à jamais, un ordre ancien désuet et anachronique.
Rupture ! Ou comment transformer le Sénégal par le génie créateur de citoyens sénégalais décomplexés, en capacité d'inventer, et de mettre en œuvre, un modèle de progrès et de mieux-être, qui nous rassemble et nous ressemble. Loin des imitations caricaturales des modèles et des prêt-à-penser qui nous obstruent l’horizon. Telle est la trame de fond de l’exigence qui a enfanté le 24 mars 2024, date charnière de la première rupture actée par le peuple souverain d’avec le statu quo ante. Ne pas comprendre cela ou refuser d’admettre que le peuple sénégalais est mature et résolu à prendre son destin en mains, c’est oublier d’où l’on vient : le départ de Macky Sall du pouvoir, en dépit de toutes les manœuvres, apparentes et souterraines, a fait la preuve de la détermination de la jeunesse sénégalaise, force d’avenir. La fin de non-recevoir opposée à l’organisation de sa succession à sa convenance ; la mise à la retraite anticipée de toute une caste de politicards professionnels qui ont retardé l’essor de notre pays depuis si longtemps ; sont le signe que tout va changer et que rien ne devrait plus être comme avant.
La jeunesse sénégalaise a donné un signal fort, de détermination et d’adhésion au courant alternatif incarné par Pastef, porté par Ousmane Sonko et ses compagnons, consacré par l’accession à la magistrature suprême de Bassirou Diomaye Faye, 5ème président de la République du Sénégal. Cela est la réalité dont il nous faut tenir compte dans nos analyses mais surtout dans nos postures pour le quinquennat en cours.
Que veut le peuple ? Des emplois. Mais à quel prix ?
Au pris d’une rupture systématique d’avec les enrichissements, illicites ou sans cause, dont les rapports des corps de contrôle rendent compte à nausée… En attendant que la justice se saisisse pour situer les responsabilités dans les dérives, inadmissibles, notées quant à la gestion du bien commun. Aucun passe-droit, aucune indulgence ne serait tolérable face à la désinvolture de certains responsables, clairement identifiés, en attendant que leur culpabilité soit établie. Le peuple souverain n’admettra, sous aucun prétexte, la mansuétude face à des crimes économiques qui pourraient hypothéquer l’avenir de toute une nation. Et, sous ce rapport, il faut éviter la tendance au « Masla », compromis et/ou compromission, pour ménager la chèvre et le chou. Après la jouissance et les réjouissances, il convient pour les bénéficiaires de payer la note. Juste la note. Sans excès à rebours. Ni traque à géométrie variable comme nous en avons connu dans un passé récent. Mener une lutte, sans merci, contre la corruption qui est la sève nourricière de toutes les formes de brigandages économiques et sociales est une exigence majeure sortie des urnes le 24 mars 2024 : Ne l’oublions jamais.
Cela dit, et dans le même temps, il faut surtout construire l’avenir. Donner corps aux rêves de notre peuple : le nourrir par le travail de ses paysans, l’habiller par le savoir-faire de ses tisserands, et couturiers, construire des demeures écoresponsables par la création de chaînes de valeurs innovantes dans les matériaux et techniques de construction locaux. En un mot : développer notre pays. Tout cela est à notre portée. Aucun pays au monde ne se développe, de manière durable, sans la valorisation de son génie propre par la transformation qualitative de ses ressources humaines et naturelles. A cet égard, les créateurs africains et plus particulièrement sénégalais ont beaucoup de mérite. Il reste à apporter les leviers économiques à l’essor de filières entrepreneuriales endogènes qui soient le socle d’un tissu économique véritable. Compter sur nos propres forces, c’est le sens profond du mot indépendance…
Only the sky is the limit !
Pour dire que, moins de deux mois après le changement à la tête du pays, il appartient aux 54% des électeurs sénégalais, qui ont voté pour le changement, de convaincre les 46%... hésitants, que le temps de se retrousser les manches, à tous les niveaux, est venu. Rien ne nous tombera du ciel. Il nous faudra beaucoup de rigueur, et d’efforts soutenus, pour changer de cap et décoller. « Il n’y a pas de destins forclos, il n’y a que des responsabilités désertées… », aimait nous rappeler le poète Hamidou Dia.
C’est temps aussi, de mettre en garde certains politiciens professionnels qui se répandent, déjà, dans les médias pour y répandre la mauvaise parole : ils feraient mieux de prendre un peu de recul, pour prendre la pleine mesure du désaveu infligé le 24 mars 2024. Se donner le temps et les moyens de comprendre et… de changer. Car tout ce qui est arrivé était prévisible. Tant l’arrogance était devenue insupportable ! Tant l’insouciance et la vanité semblaient le gage d’une impunité définitive…
Aujourd’hui, nous devons transformer l’enthousiasme de la jeunesse de notre pays en force motrice dans tous les secteurs de la vie nationale. Le président de la République et son Premier ministre nous donnent, tous les jours, des raisons d’espérer et de croire que tout est désormais possible. En dépit de certains grincements de dents, par-ci par-là, la dynamique en cours est jugée bonne par la plupart des observateurs de bonne foi. La répartition des rôles au sommet est claire et lisible. Le gouvernement est à pied d’œuvre et la réactivité des ministres, qui n’hésitent pas à descendre sur le terrain, est à saluer. Leur exemple devrait être suivi, à tous les niveaux, pour rapprocher l’administration des administrés. Au jour le jour, les équipes se constituent. A un rythme satisfaisant. Mais, et il faut le dire clairement : les bastions tenus par les soutiens affirmés de l’ancien régime doivent faire peau neuve, et faire l’objet de nouvelles affectations. Les femmes et les hommes qui ont cru au changement, et combattu pour qu’il advienne, doivent être responsabilisés et mis à l’épreuve. Ce ne serait que Justice. Dans toutes les démocraties du monde, une alternance politique conduit à des changements profonds, tant dans l’administration centrale qu’à la tête de toutes les entreprises stratégiques. Notamment, lorsque les choix politiques des responsables qui les dirigent ne correspondent pas à ceux des nouvelles autorités. Aucune esthétique moralisante ne doit conduire à retarder la prise en charge de cet impératif.
Il demeure que les cadres administratifs ont vocation à servir l’État. Sous tous les régimes. Surtout lorsque leurs compétences sont avérées. Aucune discrimination ne doit les isoler ou les stigmatiser à priori. Bien au contraire. Mais le Sénégal est un petit pays, la haute administration publique et privée est un microcosme où l’on sait qui est qui. Le sens du discernement de nos autorités fera le reste. Au demeurant, et dans Le meilleur des mondes, certains responsables devraient avoir à cœur de rendre le tablier sans nul besoin de se le faire arracher. Question de point de vue.
En attendant, trouvons les voies et les moyens d’une défense en ligne de cette alternance, porteuse d’alternatives dans tous les domaines, et que personne ne nous en fasse douter. Cinq ans. C’est le temps que nous avons pour transformer l’essai et faire la preuve que, sur le continent africain, une… révolution… démocratique peut s’opérer par les urnes. Pour les générations montantes, ce serait le viatique le plus puissant et le plus refondateur pour l’avenir. Cinq ans, c’est peu. Mais nous pouvons et devons, pendant ce temps, rendre irréversible la volonté du peuple de toujours exiger mieux et plus de ses mandants.
Retourner en arrière, sombrer dans l’apathie des douze dernières années, malgré une frénésie infrastructurelle, ne doit plus être possible. A chacun d’entre nous de donner corps à cette résolution.