SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
30 novembre 2024
Santé
LE TABAGISME PLUS MEURTRIER QUE TOUT
Selon le professeur Diagne, le tabagisme "s’est révélé même plus mortel que la pandémie de la COVID-19 qui, à ce jour, a provoqué la mort de 5,89 millions de personnes à travers le monde".
Saly-Portudal (Mbour), 22 fév (APS) - Le tabagisme, en plus de se révéler ’’plus meurtrier’’ que le Covid-19, par exemple, met à nu les inégalités sociales entre les pays développés et ceux en développement et même à l’intérieur de ces derniers, a soutenu, mardi, le directeur du Consortium pour la recherche économique et sociale (CRES), le professeur Abdoulaye Diagne.
"Aucun fléau, y compris la COVID-19, n’a fait, à ce jour, autant de morts par an que le tabac", a-t-il relevé à l’ouverture d’un atelier national de renforcement de capacités en faveur d’une application effective des directives de la CEDEAO et de l’UEMOA portant harmonisation du droit d’accise sur les produits du tabac dans les Etats-membres concernés.
Cette rencontre de deux jours (22-23 février) se tient à Saly-Portudal (Mbour), en vue de créer une synergie d’actions pour renforcer, auprès des acteurs étatiques, des représentants des cellules de l’UEMOA et de la CEDEAO, ainsi que de la société civile, le plaidoyer pour l’application desdites directives.
Selon le professeur Diagne, le tabagisme "s’est révélé même plus mortel que la pandémie de la COVID-19 qui, à ce jour, a provoqué la mort de 5,89 millions de personnes à travers le monde".
"Progressant à bas bruit, le tabagisme touche un nombre croissant de personnes dans le monde", a signalé le chercheur, citant des statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) selon lesquelles chaque année, plus de huit millions de personnes meurent du tabac dans le monde dont 460.000 en Afrique.
S’y ajoute que le tabagisme "met à nu les inégalités économiques et sociales entre les pays et, à l’intérieur des pays, entre les différents groupes socioéconomiques", note-t-il.
"Dans les pays en développement, les groupes socioéconomiques les moins favorisés consacrent au tabac une part plus importante de leurs budgets de consommation que les groupes non pauvres, et de ce fait, ils s’exposent plus aux maladies non transmissibles", a-t-il analysé.
Ces groupes connaissent de cette manière "une baisse de productivité, finalement ont une durée de vie plus courte", a souligné le directeur du Consortium pour la recherche économique et sociale.
Eu égard à son coût en vies humaines, le tabagisme doit être en tête de l’agenda de la lutte contre les fléaux sanitaires, particulièrement les pays africains, a-t-il préconisé.
Aussi, "face à ces dégâts humains et économiques considérables, la communauté internationale, les pays ouest-africains notamment, n’ont d’autre choix que de combattre résolument ce fléau", a indiqué Diagne.
Il a rappelé que le tabagisme est un facteur de risque majeur pour les maladies cardio-vasculaires comme l’hypertension, l’insuffisance coronarienne, l’infarctus du myocarde et les accidents vasculaires cérébraux (AVC).
De même, la consommation du tabac est également "le plus grand facteur de risque de cancer", dont les plus fréquents sont ceux du poumon, de la vessie, des reins, du larynx, de la bouche, du pancréas et de l’estomac, a-t-il insisté.
L’HÔPITAL THIERNO MANSOUR BARRO DE MBOUR EN GREVE LUNDI
L’intersyndicale des travailleurs de l’hôpital Thierno Mansour Barro de Mbour (ouest), annonce avoir décidé de décréter une grève de deux jours, à partir de lundi.
Mbour, 20 fév (APS) - L’intersyndicale des travailleurs de l’hôpital Thierno Mansour Barro de Mbour (ouest), annonce avoir décidé de décréter une grève de deux jours, à partir de lundi.
Les grévistes comptent par ce biais amener les autorités concernées à finaliser le dossier POLIMED, du nom du centre d’imagerie médicale de cet hôpital, un établissement de santé de niveau 1.
Ils annoncent que "seules les urgences seront prises" lors de ce mouvement de grève initié par l’intersyndicale regroupant le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES), le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS) et le Syndicat national des travailleurs de la santé (SYNTRAS).
Dans une note adressée à la directrice de leur hôpital, l’intersyndicale se dit disponible pour une rencontre de réflexion, malgré son mot d’ordre de grève.
LE CANCER RESTE UNE "PANDÉMIE MÉCONNUE"
"C’est une pandémie qui est méconnue, et c’est la première infection non transmissible dans le monde. Le papillomavirus est à l’origine de neuf autres cancers", a rappelé le docteur Dieng, gynécologue, colposcopiste.
Dakar, 18 fév (APS) - Le secrétaire général de la Société sénégalaise de colposcopie et de pathologie liée au papillomavirus, docteur Ousmane Dieng, a indiqué vendredi que le cancer reste une "pandémie méconnue" et juge inadmissible qu’en 2020, les femmes puissent continuer à contracter cette maladie et à en mourir.
"C’est une pandémie qui est méconnue, et c’est la première infection non transmissible dans le monde. Le papillomavirus est à l’origine de neuf autres cancers", a rappelé le docteur Dieng, gynécologue, colposcopiste.
Il s’exprimait lors d’un point de presse organisé au Service national de l’éducation et de l’information pour la santé (SNEIPS), en prélude à la journée de sensibilisation contre le papillomavirus.
Cette journée sera célébrée pour la première fois au Sénégal le 4 mars prochain, autour du thème "Un souci de moins".
Parlant du cancer du col de l’utérus causé par le papillomavirus, le docteur Ousmane Dieng a jugé "inadmissible qu’en 2020 les femmes continuent d’avoir le cancer et d’en mourir". Il a révélé que certains "pays scandinaves (…) commencent à éliminer le cancer du col grâce à la vaccination".
Le papillomavirus est un virus "méconnu de la population générale. Grâce au dépistage et à la vaccination, on pourra éliminer le cancer, et notre pays ne doit pas rater cette occasion", a-t-il dit.
"Aujourd’hui, il n’est plus normal pour une femme d’attraper le cancer du col de l’utérus, parce que le délai entre l’infection par le virus et l’apparition du cancer, c’est 20 ans", a-t-il martelé.
Il a appelé à "inciter les femmes âgées de 30 à 69 ans à faire régulièrement le dépistage", notant que "c’est une chance pour les filles âgées de 9 à 13 ans de se vacciner, parce que ce vaccin est disponible et gratuit au Sénégal, depuis novembre 2018 dans le cadre du Programme élargi de vaccination".
Il a cependant indiqué que "la vaccination a souffert de la pandémie à Covid-19", situation selon lui illustrée par le fait qu’au lancement de la campagne, le taux de couverture, qui "avoisinait les 95% de la cible", a entre temps "diminué", pour tourner aujourd’hui "autour de 47%".
Le docteur Dieng, lui-même gynécologue spécialiste du cancer, précise qu’au Sénégal, "il y a environ plus de 11.000 cas de cancers (…) par année", dont 2.500 relèvent du cancer du col de l’utérus.
"Parmi ces 2500 cas, 80% vont décéder. C’est cela la triste réalité. Elles [les femmes affectées] vont arriver à un stade très tardif. Ce sont des décès évitables et c’est le sens de notre combat", a-t-il lancé.
Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) estime à 11.317 le nombre de nouveaux cas de cancers diagnostiqués au Sénégal en 2020, année où le pays a aussi enregistré 7.893 décès, avait révélé début février le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.
Les formes les plus répandues sont les cancers du col de l’utérus (17,8%) et du sein (16,7%), avait-il précisé lors d’un forum de mobilisation autour de la lutte contre le cancer organisé à Dakar.
Il avait prévenu que les taux d’incidence et de mortalité devraient augmenter de plus de 40% d’ici à 2030, si des mesures urgentes ne sont pas prises.
DAKAR ET TOKYO METTENT SUR PIED UN COMITÉ DE PILOTAGE DE LEUR COOPÉRATION SANITAIRE
Le Japon et le Sénégal ont créé un comité de pilotage chargé de suivre et d’évaluer la coopération entre les deux pays dans le domaine de la santé, a constaté l’APS, jeudi, à Dakar.
Dakar, 17 fév (APS) – Le Japon et le Sénégal ont créé un comité de pilotage chargé de suivre et d’évaluer la coopération entre les deux pays dans le domaine de la santé, a constaté l’APS, jeudi, à Dakar.
‘’La pertinence de [cette initiative] est le fait que ce comité de pilotage intégré nous permettra de faire un suivi rapproché des interventions en matière de santé’’, s’est réjoui le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Alassane Mbengue.
Cette nouvelle instance ‘’donnera plus d’efficacité et d’harmonie à l’aide fournie par [le Japon] au ministère’’ sénégalais, selon M. Mbengue.
Les membres du comité vont se réunir une fois par semestre pour ‘’identifier les défis’’ de la coopération entre Tokyo et Dakar en matière de santé et ‘’adapter les projets’’ de partenariat aux ‘’évolutions’’ du secteur.
Les domaines de coopération du Japon avec le Sénégal portent sur l’amélioration de la santé maternelle et infantile, le renforcement du système de santé sénégalais et le développement de ses ressources humaines, selon le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Alassane Mbengue rappelle que l’Agence nationale de la couverture maladie universelle du Sénégal bénéficie de l’assistance technique japonaise.
Le chargé d’affaires de l’ambassade du Japon au Sénégal, Nakajima Daisuke, a insisté sur l’importance que son pays accorde au volet suivi-évaluation de sa coopération avec Dakar.
Cette évaluation ‘’nous permet de faire des avancées et de promouvoir le secteur de la santé au Sénégal, de raffermir l’amitié et la solidarité entre nos deux pays’’, a-t-il ajouté.
POUR UNE EQUITE DANS LE SYSTEME DE REMUNERATION DANS LA FONCTION PUBLIQUE, LA FÉDÉRATION DES SYNDICATS DE LA SANTÉ ANNONCE UNE GRÈVE TOTALE LE 25 MARS PROCHAIN
L’iniquité des régimes indemnitaires des fonctionnaires au Sénégal révolte les membres de la Fédération des Syndicats de la Santé (F2S)
Les membres de Fédération des Syndicats de la Santé (F2S) ont organisé hier une assemblée générale pour exiger une correction des régimes indemnitaire dans la Fonction publique. A l’issue de la rencontre, le secrétaire général du Syndicat démocratique des travailleurs de la santé et du secteur social (Sdt3S), par ailleurs porte-parole du jour, Dr cheikh Seck a décliné leur plan d’action dans lequel figure une grève générale le 25 mars.
L’iniquité des régimes indemnitaires des fonctionnaires au Sénégal révolte les membres de la Fédération des Syndicats de la Santé (F2S). Pour exiger une correction de cette situation, Dr Cheikh Seck et ses camarades ont décliné leur plan d’action dans lequel ils prévoient une grève totale le 25 mars prochain. «Nous avons prévu quatre assemblées générales qui seront suivies d’une grande marche et puis une grève générale vers le 25 mars 2022. Ce plan d’actions n’est que le début de notre combat. D’autres actions vont se dérouler pour que l’Etat nous respecte», renseigne le secrétaire général du Sdt3S.
En effet, selon le syndicaliste, les agents de santé vivent des situations dramatiques dans leurs carrières. «Depuis un certain temps, on augmente des salaires tous azimuts. La masse salariale est évaluée à des centaines de milliards Fcfa. Il y a des camarades qui, depuis 10 ans, devraient être reclassés à la hiérarchie A. Mais cela n’a pas été fait jusqu’à présent, parce que le recrutement au niveau du ministère de la Santé et de l’Action sociale se fait sur des bases politiques», a fustigé le porte-parole de la F2S, à l’issue de l’assemblée générale. Poursuivant, il rappelle qu’une étude sur le système de rémunération avait été commanditée par le gouvernement qui avait promis d’apporter une correction sur les disparités. «Malheureusement, rien n’a été fait», peste le syndicaliste.
A l’en croire, les agents de santé ne bénéficient même pas d’indemnité de logement. «Nous sommes les plus mal payés. Je ne peux pas comprendre qu’une personne qui n’a même pas le niveau du Bac perçoive le double de ce que perçoit un agent de santé qui a un Bac plus 5. Pire, les infirmiers d’Etat n’ont même pas un salaire de 200.000 FCFA par mois alors qu’au même moment, le gouvernement alloue une indemnité de 700.000 F CFA aux inspecteurs du Travail», clame le syndicaliste qui estime que 80% des agents de santé n’ont pas de statut. «Il est donc grand temps qu’on leur trouve un statut. A l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff, nous sommes presque 1000 agents et seuls 300 sont dans la Fonction publique. Il est temps qu’on respecte les agents de santé», tonne Dr Cheikh Seck.
Par ailleurs, le physiothérapeute dénonce la création de nombreuses structures sanitaires privées. «Les cliniques sont en train de pousser comme des champignons et les gens qui sont là-bas ne sont pas plus compétents que nous», tranche le porte-parole de la F2S. Il réclame ainsi une augmentation de salaire ainsi qu’un plan de carrière pour tous les agents de la santé. «Nous avons choisi de servir dans le service public, donc il faut que le gouvernement nous respecte. Et nous mettons en garde le gouvernement: si nous quittons ce service public, ce sont les populations qui vont en pâtir», prévient le syndicaliste qui invite dans la même veine l’Etat à renforcer le personnel des agents de santé communautaires dans les structures sanitaires. «Ce sont ces mêmes personnes qui sont dans les postes de santé pour mener les campagnes de vaccination et qui nous accompagnent dans les soins que nous faisons dans les structures sanitaires», clame-t-il.
LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE JEUDI ANNONCE LES COULEURS D'UNE PERTUBATION DANS LE SECTEUR DE LA SANTE
Après le secteur de l’éducation, les agents de la santé sont en ordre de bataille
Dakar, 17 fev (APS) – Après le secteur de l’éducation paralysé par le mouvement des syndicats enseignants, les quotidiens reçus jeudi à l’APS redoutent des perturbations dans le secteur de la santé suite au dépôt d’un préavis de grève par l’Alliance des syndicats autonomes de la santé (ASAS) And Gueusseum.
’’Après le secteur de l’éducation, les agents de la santé sont en ordre de bataille’’, souligne Vox Populi qui note que le mouvement And Gueusseum ‘’fait monter la température avec le dépôt d’un préavis de grève et un plan d’actions de feu pour les mois de février et mars’’.
Selon Sud Quotidien, ‘’l’Alliance des syndicats autonomes de la santé (ASAS) And Gueusseum a constaté pour le déplorer (….) + l’immobilisme et l’inertie du ministère de la Santé et de l’Action sociale quant la signature du protocole d’accord avec le gouvernement’’.
’’Le pouvoir a, par ces temps qui courent, fort à pacifier le front social. Alors que la grève des enseignants s’intensifie, And Gueusseum a lui aussi décidé de secouer le gouvernement pour faire tomber les sous. C’est dans ce cadre qu’elle a déposé un préavis de grève couvrant la période du 16 juillet au 31 décembre 2022 pour l’ouverture de négociations’’, souligne La Tribune.
L’Alliance des syndicats autonomes de la santé (ASAS) And Gueusseum est aussi ‘’sur le pied de guerre’’ pour ‘’exiger la signature d’un protocole d’accord ainsi que de nombreuses autres revendication’’, dit Kritik.
’’Après les remous dans l’éducation, la santé contaminée’’, note le quotidien Bës Bi Le Jour qui écrit : ‘’ C’est un front social en ébullition. La Santé a chopé le virus de la grève, après l’Education. L’Allian - ce des syndicats autonomes de la santé (Asas) a décidé de rejoindre les enseignants dans leur mouvement d’humeur’’.
En politique, WalQuotidien relève Macky Sall ’’met le cap sur les législatives’’ prévues en juillet en débauchant des opposants.
’’Malgré la secousse provoquée lors des dernières élections territoriales par l’opposition victorieuse dans des villes très stratégiques comme Dakar,Thiès, Ziguinchor, Macky Sall ne s’avoue pas vaincu. Au contraire, en bon stratège politique, Macky Sall n’a pas attendu longtemps pour mettre en branle sa machine de guerre politique. Il ne perd pas de temps pour se refaire une santé politique avant les élections législatives prévues du 31 juillet prochain’’, écrit Walf.
’’Le maire de la Médina, Bamba Fall, est le premier à mordre à son hameçon. Ce coup lui permet de respirer un peu à Dakar, la capitale que Barthélémy Dias et ses camarades ont presque fini de quadriller’’, ajoute la publication.
VERS LA PARALYSIE DU SYSTÈME SANITAIRE
Les partisans de Mballo Dia Thiam ont décidé de perturber les soins à partir de ce lundi par des sit-in avec port de brassards rouges suivi d’une marche départementale et nationale. Ils l’ont fait savoir hier, au cours d’un point de presse à Dakar
L’Alliance des syndicats autonomes de la santé (ASAS) AND GUEUSSEUM a constaté, pour le déplorer, hier, mercredi 16 février, «l’immobilisme du Gouvernement et l'inertie du Ministère de la Santé et de l’Action sociale quant à la signature du protocole d'accords Gouvernement-AND Gueusseum ». Des accords faits selon les camarades de MBallo Dia Thiam, à la suite des négociations ministérielles sectorielles entamées depuis le 21 mai 21 et qui ont connu leur épilogue à la veille des élections municipales avec des accords enregistrés sur plusieurs points de la plateforme minimale déposée le 12 mars 2021. Face à ce qu’il considère comme, le statuquo inacceptable, l’alliance a annoncé au cours d’un point de presse un nouveau plan d’actions allant de sit-in dans les régions à une marche nationale.
Un nouveau plan d’actions a été annoncé par l’Alliance des syndicats autonomes de la santé (Asas). Les partisans de Mballo Dia Thiam ont décidé de perturber les soins à partir de ce lundi par des sit-in avec port de brassards rouges suivi d’une marche départementale et nationale. Ils l’ont fait savoir hier, mercredi au cours d’un point de presse à Dakar.
Pour And Gueusseum, «étant arrivée aux confins de la limite de la patience face à un ministre des finances absent durant tout le processus de négociation et subitement prêt à satisfaire les revendications d'autres catégories d'agents du public qui ne sont pas plus méritants que ceux de la santé et de l'Action Sociale, informe du dépôt, de mercredi 16 février 2022, de préavis de grève couvrant la période du 16 mars au 17 septembre 2022».
Pour l’ASAS, elle exige du gouvernement la concrétisation de 16 points dont l’octroi d’une indemnité de spécialisation pour les techniciens supérieurs de santé; de représentation médicale pour les paramédicaux; de responsabilité pour les paramédicaux; de logement pour l’ensemble du personnel de la santé et de l’action sociale; du relèvement de l'indemnité de risque à 100.000 FCFA et son intégration dans la liquidation de la pension de retraite; la revalorisation du traitement salarial des Conseillers en Action sociale; l'octroi de Prêts DMC et leur extension aux contractuels des EPS jouissant d'un contrat à durée indéterminée; le parachèvement de la Fonction publique locale entre autres. «Le gouvernement et le ministère de la santé et de l’action sociale sont restés silencieux à la suite des négociations ministérielles sectorielles entamées depuis le 21 mai et qui ont connu leur épilogue à la veille des élections municipales avec des accords enregistrés sur plusieurs points de la plateforme minimale déposée le 12 mars 2021», a déclaré M. Thiam.
Selon l’Asas, ce statuquo est «inacceptable, inadmissible» n'ayant de leur point de vue aucune justification technique ou républicaine. Les partisans de Mballo Dia Thiam ont déclaré : «ça nous pousse à commencer à douter de la bonne foi de nos interlocuteurs malgré la réception de signaux forts qu'ils nous ont naguère envoyés». And Gueusseum a aussi soutenu : «nous avons suffisamment donné du temps au temps en évitant d’en rajouter aux calvaires des populations largement éprouvées par la vie chère et les nombreuses privations liées à la pandémie de la Covid en faisant preuve de patience et de sérénité dans l'espoir de voir les actes sanctionnant l'issue de ces longues négociations».
Et de poursuivre : «prenant à témoin l'opinion publique nationale et internationale et devant le favoritisme de l’Etat pour certaines catégories d’agents et la discrimination négative à l’égard des agents de la santé et de l’action sociale particulièrement les paramédicaux, parents pauvres du système de santé.»
LES ENTREPRISES ET LES MÉNAGES AU BORD DU PRÉCIPICE
D’après l’étude de la Banque mondiale, les défauts de paiement pourraient augmenter considérablement et la dette privée se muer rapidement en une dette publique à mesure que les gouvernements déploient des mesures de soutien.
Les pays en développement sont confrontés à des risques croissants liés à la précarité financière engendrée par la crise de la Covid-19 et l’absence de transparence des données sur la dette. D’après un nouveau rapport de la Banque mondiale publié hier, les entreprises et les ménages sont particulièrement touchés par la précarité financière provoquée par la crise sanitaire.
«Des enquêtes réalisées auprès d’entreprises de pays en développement pendant la pandémie ont révélé que 46% d’entre elles s’attendaient à accumuler des arriérés». D’après l’étude de la Banque mondiale, les défauts de paiement pourraient augmenter considérablement et la dette privée se muer rapidement en une dette publique à mesure que les gouvernements déploient des mesures de soutien.
En dépit de la forte contraction des revenus et du chiffre d’affaires des entreprises du fait de la crise, l’institution financière internationale estime que la proportion des prêts non productifs reste essentiellement stable et inférieure aux attentes. «Mais cela peut être imputé aux politiques de tolérance et à l’assouplissement des normes comptables qui dissimulent un large éventail de risques cachés qui ne deviendront visibles qu’une fois les politiques de soutien retirées», ajoute-t-elle.
Par conséquent, la Banque mondiale invite à une gestion anticipatoire des prêts en difficultés. «Beaucoup d’entreprises et de ménages ploient sous une dette insoutenable à cause des baisses de revenus et de recettes. L’amélioration des régimes d’insolvabilité, la facilitation des règlements extrajudiciaires, particulièrement pour de petites entreprises, et la promotion de l’annulation de la dette peuvent permettre d’assurer une réduction ordonnée de la dette privée», lit-on dans le document dont «L’As» détient une copie.
Et la situation est plus catastrophique dans les pays à faible revenu où, selon la Banque mondiale, l’augmentation spectaculaire de la dette souveraine doit être gérée de façon méthodique et rapide. D’autant que, souligne-t-elle, l’expérience montre que le règlement tardif du surendettement souverain entraîne des récessions prolongées, des pressions inflationnistes et la diminution des ressources allouées à des secteurs essentiels tels que la santé, l’éducation et la protection sociale. Ce qui a, déplore-t-elle, des effets disproportionnés sur les pauvres. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, se désole-t-elle, 50% des ménages sont incapables de satisfaire leurs besoins de consommation de base pendant plus de trois mois.
La Banque mondiale indique que les ménages et les petites entreprises sont les plus menacées de perdre l’accès au crédit, alors que ce dernier renforce la résilience des ménages à faible niveau de revenu et permet aux petites entreprises d’éviter une liquidation, de rester en activité et, au bout du compte, de prospérer et contribuer à la reprise. «Le risque est que la précarité financière favorise la propagation de la crise économique inflationniste et la hausse des taux d’intérêts. Le durcissement des conditions de financement à l’échelle mondiale et l’atonie des marchés intérieurs de la dette dans de nombreux pays en développement découragent l’investissement privé et freinent la reprise», déclare le Président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass.
A l’en croire, il est essentiel d’œuvrer à l’élargissement de l’accès au crédit et de veiller à ce que les capitaux soient affectés de manière à stimuler la croissance. Cela permettrait, précise-t-il, à des entreprises de plus petite taille, mais plus dynamiques, et à des secteurs présentant un potentiel de croissance plus important, d’investir et de créer des emplois.
DÉGRADATION DE LA QUALITÉ DE L’AIR PREVUE À DAKAR
Les concentrations de particules d’origine désertique au-dessus de Dakar devraient connaître une "hausse progressive" à partir de mercredi, avec le risque d’une nette détérioration de la qualité de l’air de jeudi à samedi
Dakar, 15 fév (APS) - Les concentrations de particules d’origine désertique au-dessus de Dakar devraient connaître une "hausse progressive" à partir de mercredi, avec le risque d’une nette détérioration de la qualité de l’air de jeudi à samedi, alerte le Centre de gestion de la qualité de l’air (CGQA).
"Une hausse progressive des concentrations de particules d’origine désertique est prévue à partir du 16 février. L’indice de la qualité de l’air pourrait être rouge du 17 au 19 février", prévient-il, dans son bulletin quotidien sur la qualité de l’air sur la capitale sénégalaise.
Il avertit de l’existence d’un "risque sanitaire chez les personnes particulièrement sensibles", en lien avec cette situation.
Pour la journée de ce mardi 15 février, le CGQA signale que "la qualité de l’air à Dakar est moyennement dégradée".
LA BANQUE MONDIALE PRÉCONISE UNE GESTION MÉTHODIQUE DE LA DETTE SOUVERAINE POUR SOUTENIR LA REPRISE
La crise sanitaire liée au Covid-19 s’étant ‘’transformée en la plus grande crise économique mondiale depuis plus d’un siècle’’, la Banque mondiale (BM) préconise dans un nouveau rapport une gestion ‘’méthodique et rapide’’ de la dette souveraine
Dakar, 15 fév (APS) - La crise sanitaire liée au Covid-19 s’étant ‘’transformée en la plus grande crise économique mondiale depuis plus d’un siècle’’, la Banque mondiale (BM) préconise dans un nouveau rapport une gestion ‘’méthodique et rapide’’ de la dette souveraine et ‘’l’accès de tous aux services financiers pour soutenir le relèvement d’une pandémie historique’’.
Dans cette nouvelle étude intitulée ‘’Rapport sur le développement dans le monde 2022 : la finance au service d’une reprise équitable’’, la BM estime qu’une plus grande transparence de la dette cachée et sinistrée peut réduire les risques financiers et soutenir la reprise à l’échelle mondiale.
Elle note que les pays en développement ‘’sont confrontés à des risques croissants liés à la précarité financière engendrée par la crise de la Covid-19 et l’absence de transparence des données sur la dette’’, alors que ‘’les poussées inflationnistes et les hausses de taux d’intérêt posent de nouveaux défis pour la reprise’’, le secteur financier par exemple devant être assaini.
Le rapport fait observer que les risques financiers ‘’peuvent être masqués parce que les bilans des ménages, des entreprises, des banques et des administrations publiques sont étroitement liés’’.
De fait, ‘’des niveaux élevés de prêts non productifs et de dettes cachées entravent l’accès au crédit et réduisent considérablement les possibilités de financement pour les ménages à revenus modestes et les petites entreprises’’, indique-t-il.
‘’Le risque est que la précarité financière favorise la propagation de la crise économique inflationniste et la hausse des taux d’intérêt. Le durcissement des conditions de financement à l’échelle mondiale et l’atonie des marchés intérieurs de la dette dans de nombreux pays en développement découragent l’investissement privé et freinent la reprise’’, déclare le président du groupe de la Banque mondiale, David Malpass.
‘’Il est essentiel d’œuvrer à l’élargissement de l’accès au crédit et de veiller à ce que les capitaux soient affectés de manière à stimuler la croissance. Cela permettrait à des entreprises de plus petite taille, mais plus dynamiques, et à des secteurs présentant un potentiel de croissance plus important d’investir et de créer des emplois’’, ajoute-t-il.
De fait, les ménages et les petites entreprises se trouvent ‘’les plus menacés de perdre l’accès au crédit, alors que ce dernier renforce la résilience des ménages à faible niveau de revenu et permet aux petites entreprises d’éviter une liquidation, de rester en activité et, au bout du compte, de prospérer et contribuer à la reprise’’, lit-on dans le rapport.
‘’Dans les pays à faible revenu, l’augmentation spectaculaire de la dette souveraine doit être gérée de façon méthodique et rapide. L’expérience montre que le règlement tardif du surendettement souverain entraine des récessions prolongées, des pressions inflationnistes et la diminution des ressources allouées à des secteurs essentiels tels que la santé, l’éducation et la protection sociale, ce qui a des effets disproportionnés sur les pauvres’’, fait valoir le rapport.
Il juge ‘’essentiel d’assurer l’accès de tous aux services financiers pour soutenir le relèvement d’une pandémie historique’’.
Le document souligne que dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, ‘’50 % des ménages sont incapables de satisfaire leurs besoins de consommation de base pendant plus de trois mois’’.
Il invite par ailleurs à ‘’une gestion anticipative des prêts en difficulté’’, beaucoup d’entreprises et de ménages ployant ‘’sous une dette insoutenable à cause des baisses de revenus et de recettes’’.
La Banque mondiale attire de même ‘’l’attention sur plusieurs domaines d’action prioritaires, dont la détection précoce des risques financiers’’. D’autant plus que ‘’peu de pays ont la marge de manœuvre budgétaire et les capacités qu’il faut pour s’attaquer en même temps à tous les défis qu’ils rencontrent’’.