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28 novembre 2024
Santé
LA DIARRHÉE, UN DES NOUVEAUX SYMPTÔMES DU VARIANT OMICRON
La diarrhée est le nouveau symptôme du variant Omicron. En effet, comme le révèle le CDC américain (Center for Disease Control), la diarrhée pourrait être un des nouveaux symptômes du variant Omicron.
Depuis quelques semaines, le variant Omicron dicte sa loi dans beaucoup de pays. On le sait très contagieux mais pas virulent. Par contre, il présente de nouveaux symptômes hormis ceux que l’on savait; ce nouveau symptôme est la diarrhée.
La diarrhée est le nouveau symptôme du variant Omicron. En effet, comme le révèle le CDC américain (Center for Disease Control), la diarrhée pourrait être un des nouveaux symptômes du variant Omicron. En témoignent des études menées par l’hôpital John Hopkins Médecine, qui affirment que près de 20% des patients contaminés par Omicron auraient souffert de diarrhées aiguës. S’il demeure peu commun, cet effet secondaire demande toutefois à être pris en considération.
A noter que, selon les spécialistes, il serait plus susceptible d’intervenir chez les personnes qui ont un système immunitaire déjà particulièrement affaibli. Dans un autre continent, notamment celui européen, plus précisément en France, selon une étude de santé publique en France, sur 338 cas de Covid-Omicron, la plupart ont présenté des symptômes suivants : toux sèche, gorge irritée, fatigue, congestion nasale (nez bouché) ou écoulement nasal, courbatures. Des cas de fièvre, nausées, vomissements, essoufflement et diarrhée ont également été signalés, mais dans une proportion moindre, toujours selon ce rapport. Des sueurs nocturnes sont parfois également évoquées.
En revanche, la perte de goût et d’odorat ne semble pas associée au variant Omicron. Ces mêmes symptômes ont été notés en Afrique du Sud. Les données provenant d’Afrique du Sud indiquent aussi des symptômes plutôt légers, similaires à une grippe ou à un rhume. Le médecin généraliste Unben Pillay a décrit, lors d’une conférence organisée par le ministère de la Santé d’Afrique du Sud, les symptômes suivants : toux sèche, fièvre, sueurs nocturnes, nombreuses douleurs corporelles. En Afrique du Sud, la plupart des infections sont décrites comme bénignes, “avec des guérisons généralement dans les trois jours”, avait déclaré Ryan Noach, directeur général de Discovery Health, le principal organisme d’assurance médicale privé sud-africain. Un symptôme toucherait particulièrement les enfants : une éruption cutanée soudaine, que l’on appelle “rash”.
COMMENT SAIT-ON SI ON EST INFECTÉ PAR OMICRON ?
Les tests de criblage (systématiquement effectués en cas de test positif) permettent d’identifier 3 types de mutations présentes sur le variant Delta. Or, ce que l’on sait, c’est que contrairement au variant Delta, Omicron ne présente ni la mutation L452R (mutation codée C) ni la mutation E484K (mutation codée A). Les tests ne présentant pas cette mutation (A0C0 sur les résultats) sont donc suspectés Omicron. Le variant Omicron présente par ailleurs d’autres mutations nouvelles (codées D) donc les résultats indiquant D1 confirment que l’infection est due à Omicron.
LA FSF INTERPELLE LA CAF
Evaluation des tests effectués sur des joueurs sénégalais
DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX ABDOULAYE THIAM ET OMAR DIAW |
Publication 18/01/2022
Les cas Covid-19 et surtout leur interprétation ne pouvaient laisser la Fédération sénégalaise de football sans voix. Les services de Me Augustin Senghor ont saisi la CAF pour marquer leur étonnement. Dans une note dont les Envoyés Spéciaux de Sud Quotidien ont reçu copie, la Fédération sénégalaise de football s’étonne de l’attitude du cabinet UNILABS mais surtout de son responsable médical M. Nguyen. Nous vous reproduisons un extenso la missive adressée au Secrétaire Général de la CAF.
«Al’instar de toutes les Associations Membres, la Fédération sénégalaise de football reste attachée au respect du protocole sanitaire édicté par la CAF à l’occasion de la CAN Cameroun 2021. Ce protocole exige que tout joueur susceptible de participer à un match de son équipe représentative, soit testé négatif 48 heures avant cette rencontre. Depuis l’arrivée de notre équipe à Bafoussam (Cameroun) le 5 janvier 2022, nous nous sommes conformés à cette prescription en procédant aux tests de tous les membres de notre délégation (joueurs, encadrement technique, médical et administratif) 48 heures avant chacun de nos matchs. Considérant les résultats jusqu’ici enregistrés, nous souhaitons porter à votre attention quelques éléments d’appréciation et vous demander de bien vouloir en prendre note. En effet et à titre d’illustration, lors des tests d’avant match effectués le 12 janvier 2022, le joueur Idrissa Gana a été testé et déclaré positif. Ne présentant aucun symptôme manifeste de la covid et après avoir effectué plusieurs tests antigènes, tous revenus négatifs, il a été de lui faire un autre test PCR de confirmation par le laboratoire UNILABS, agréé par le ministère camerounais de la santé le 13 janvier 2022. Ce test de contrôle est revenu négatif le vendredi 14 janvier 2022 avant notre match contre la Guinée du 14 janvier 2022. Malgré cela, il ne nous a pas été possible d’aligner ce joueur car le test non réalisé par le laboratoire UNILABS datait de moins de 48 heures et avant le match de surcroît. Le même constat est valable pour le capitaine de l’équipe, le joueur Kalidou Koulibaly, testé positif 48 heures avant notre premier match du 10 janvier 2022. Le joueur ayant réalisé par la suite un test antigénique rapide négatif, les médecins de l’équipe ont décidé, par précaution avant le retour sur le terrain d’entrainement du joueur, de solliciter le laboratoire UNILABS pour un nouveau de confirmation à 72 heures du match et 24 heures avant le test officiel d’éligibilité. Le lendemain, le joueur et le staff médical de l’équipe du Sénégal ont été surpris de voir le responsable médical de UNILABS, monsieur NGUYEN, s’opposer formellement à ce que monsieur Kalidou Koulibaly puisse se soumettre aux nouveaux tests d’éligibilité prévus pour tous les joueurs 48 heures avant chaque match, motif pris de ce que le joueur avait effectué la veille un test. Une telle décision ne ressort nullement des différentes procédures notifiées par la CAF à l’entame de la compétition et a privé le Sénégal d’un autre joueur important pour son match contre la Guinée. Ledit joueur a été testé négatif par la suite avant le match. Au regard de toutes ces considérations et en perspective des prochaines échéances, la Fédération sénégalaise de football invite la CAF à revoir et à clarifier la procédure des tests effectués sur les joueurs, à vérifier l’exactitude et la conformité des tests et à encadrer les prérogatives du laboratoire UNILABS pour éviter de porter préjudice aux équipes engagées dans cette compétition pour les matchs cruciaux à venir. Notre démarche se veut constructive en vue d’une plus grande réussite de cette CAN organisée dans un contexte de pandémie de covid-19. Sachant pouvoir compter sur votre disponibilité et votre compréhension, veuillez agréer, Monsieur le secrétaire général, l’expression de nos sentiments respectueux ».
UN TAUX DE POSITIVITÉ DE 21,62% NOTIFIÉ
Sante Covid-19 : 403 nouveaux cas positifs, 4 décès et 4 cas graves en Réa
Les contaminations à la Covid-19 ont baissé par rapport à la journée d’hier. Ce samedi 15 janvier 2022, les services du ministère de la Santé et de l’Action sociale ont enregistré 403 nouveaux tests positifs.
Ces résultats virologiques ont été obtenus à la suite d'un échantillon de 1490 tests effectués. D’où un taux de positivité de 21,62% notifié.
Selon le communiqué numéro 685 sur l’évolution de la pandémie de la Covid-19 au Sénégal, les nouvelles infections sont réparties entre 13 cas contacts suivis par les services dudit ministère, 4 cas importés au niveau de l'aéroport Aibd et 386 cas issus de la transmission communautaire.
Ces derniers sont recensés à Dakar avec 273 cas positifs (159 dans le département de Dakar, 25 à Pikine, 22 à Guédiawaye, 39 à Rufisque et 28 à Keur-Massar) et 113 dans les autres régions (17 à Kaolack, 21 à Mbour, 24 à Saint-Louis, 10 à Thiès, 9 à Kedougou et Ziguinchor, 6 à Touba, 3 à Matam et Popenguine, 2 à Fatick et Velingara, 1 à Foundiougne, Guinguineo, Joal, Ndoffane, Sokone, Thilogne et Tivaouane.
Ils sont actuellement 4 cas graves à être pris en charge dans les services de réanimation du pays.
Cependant, 4 décès liés à la Covid-19 ont été enregistrés, hier vendredi 14 janvier dans les structures hospitalières du pays ».
300 patients hospitalisés ont été contrôlés négatifs et sont donc déclarés guéris. Ainsi, ils sortiront de l’hôpital dans les prochaines heures. L’état de santé des patients hospitalisés est stable.
Depuis l’introduction de cette maladie au Sénégal, 82 271 cas positifs ont été détectés. Ils sont 75 328 guéris, 1908 décédés, 1 évacué et 5034 patients encore sous traitement.
Depuis le début de la campagne de vaccination, 1.379.263 personnes ont été vaccinées dont 848 dans la journée d’hier, vendredi 14 janvier 2022.
Les autorités sanitaires exhortent les populations au respect strict des mesures de protection individuelles et collectives.
DETENUS VIVANT AVEC LE VIH/SIDA : PLAIDOYER POUR UN AMENAGEMENT DES PEINES
Selon Massogui Thiandoum, Directeur technique de l’Ancs, les consommateurs de drogues sont souvent condamnés à des peines lourdes. « Ils ont parfois des problèmes d’accès à des services de santé. Surtout s’il s’agit de personnes vivant avec le Vih/Sida
Dans la lutte contre le Vih/Sida, les consommateurs de drogues sont une cible prioritaire. Mais, en détention, il est souvent compliqué de leur faire appliquer un traitement approprié. C’est dans ce sens que l’Alliance nationale des communautés pour la santé (Ancs) mène le plaidoyer auprès des autorités judiciaires afin de leur trouver des aménagements.
Selon Massogui Thiandoum, Directeur technique de l’Ancs, les consommateurs de drogues sont souvent condamnés à des peines lourdes. « Ils ont parfois des problèmes d’accès à des services de santé. Surtout s’il s’agit de personnes vivant avec le Vih/Sida. C’est pour leur trouver un assouplissement, afin qu’ils puissent avoir un accès convenable aux soins, que l’Ancs intervient auprès des acteurs judiciaires pour porter le plaidoyer », a expliqué M. Thiandoum.
La structure a réuni, jeudi 13 janvier, à la Somone, dans le département de Mbour, les agents de la chaîne judiciaire, en particulier les juges d’application des peines, les médecins mais aussi les acteurs communautaires. Ces échanges sont destinés à discuter ensemble et voir comment il serait possible d’améliorer les dispositions de la loi pour que les personnes condamnées puissent accéder à des services de santé. Un plaidoyer en faveur des consommateurs de drogues où le taux de prévalence est supérieur à 9 %.
Le président du Tribunal départemental de Linguère, Mamadou Ndiaye, a promis de soutenir les actions visant à améliorer les conditions sanitaires des prisonniers vivant avec le Vih/Sida.
MALGRE SES SYMPTOMES MOINS SEVERES, OMICRON RESTE DANGEREUX POUR LES PERSONNES NON VACCINÉES
Il y a de quoi sensibiliser davantage les personnes non vaccinées.
La nouvelle vague de Covid19 n’épargne aucun pays dans le monde. Et l’apparition d’Omicron, plus contagieux, ne facilite pas les choses. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OmS), même si ce variant est jugé moins sévère, il demeure cependant dangereux pour les personnes non vaccinées.
Il y a de quoi sensibiliser davantage les personnes non vaccinées. Si ces dernières ont échappé, jusque-là, à la maladie du coronavirus, cela ne signifie pas pour autant qu’elles soient sorties de l’auberge face à la nouvelle vague de Covid-19 et particulièrement son variant Omicron, présenté comme plus contagieux mais moins sévère. En conférence de presse hier, le Directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus s’est voulu très clair en déclarant ceci : «Bien qu’Omicron provoque des symptômes moins sévères que Delta, il reste un virus dangereux, en particulier pour ceux qui ne sont pas vaccinés.»
Pour l’OMS, le variant Omicron n’est pas bénin et c’est une maladie que l’on peut prévenir avec les vaccins. « Ce n’est pas le moment d’abandonner, ce n’est pas le moment de baisser la garde, ce n’est pas le moment de dire que c’est un virus qui est le bienvenu, aucun virus n’est le bienvenu », a prévenu pour sa part Michael Ryan, le Directeur des situations d’urgence à l’OMS. Cette mise en garde intervient alors que la planète signale près de 50 000 décès par semaine et ce sont, selon l’OMS, 50 000 décès de trop. « Apprendre à vivre avec ce virus ne signifie pas que nous pouvons ou devons accepter ce nombre de décès », a insisté le Dr Tedros, ajoutant que l’énorme pic d’infections est alimenté par le variant Omicron, qui remplace rapidement Delta dans presque tous les pays.
Toutefois, d’après l’OMS, si le nombre de patients hospitalisés augmente dans la plupart des pays, il n’atteint pas le niveau observé lors des vagues précédentes. « Cela est peut-être dû à la gravité moindre d’Omicron et à une immunité généralisée due à la vaccination ou à une infection antérieure », a détaillé le Chef de l’agence onusienne qui invite dans la foulée la communauté internationale à ne pas « laisser le champ libre à ce virus ni agiter le drapeau blanc, en particulier lorsque tant de personnes dans le monde ne sont pas vaccinées ». Surtout en Afrique où plus de 85% des personnes n’ont pas encore reçu une seule dose de vaccin. Toujours, selon l’OMS, 90 pays n’ont toujours pas atteint l’objectif de 40%, et 36 d’entre eux ont vacciné moins de 10% de leurs populations.
Des chiffres préoccupants alors que « l’écrasante majorité des personnes admises ces dernières semaines dans les hôpitaux du monde entier ne sont pas vaccinées ». « Si les vaccins restent très efficaces pour prévenir les maladies graves du coronavirus et les décès, ils ne préviennent pas totalement la transmission », a fait valoir le Chef de l’OMS. L’agence onusienne s’est montrée « très attentive sur l’impact d’Omicron sur les vaccins ». Elle souligne l’urgence d’élargir l’accès aux vaccins ; non sans indiquer qu’il faudrait d’autres vaccins ayant un impact plus important sur la prévention de l’infection et de la transmission.
En définitive, l’OMS informe que plus de 15 millions de personnes ont contracté le nouveau coronavirus la semaine dernière dans le monde, ce qui constitue un nouveau record depuis le début de la pandémie. Toujours d’après l’organisation, le nombre de nouveaux cas dans le monde a augmenté de 55% la semaine dernière et les nouveaux décès ont progressé de plus de 3%.
DÉCLIN DES ACTIVITÉS ET PETITS BUSINESS AUTOUR DU TOURISME
Les activités au Lac Rose connaissent un ralentit, depuis l’avènement de la Covid-19, notamment au Sénégal, qui a tout chamboulé.
La pandémie de la Covid-19 a beaucoup impacté les activités au Lac Rose, notamment la vente d’objets d’art, les services et autres travaux. Ces conséquences de cette crise sanitaire, qui a touché de plein fouet toutes ces activités, se sont empirées avec la fraicheur qui est en train de finir par les mettre à genoux. Vendeurs et travailleurs qui, autrefois, ne se plaignaient pas de leurs conditions financières, grâce à la floraison de la vente ou de services proposés aux touristes, se rendent à l’évidence. Maintenant, ils sont obligés de courir derrière les rares passants, espérant qu’on leur achète un article ou accepter leur service.
En ce jour de week-end, le Lac Rose est quasi désert, excepté les quelques touristes venus effectués une petite visite et des passants admirant le lac. L’odeur qui se dégage de l’eau chatouille les narines ; la bise marine fraiche berce passants, visiteurs et résidents. la vue est attrayante et une bonne atmosphère règne avec une absence de soleil. Les ramasseurs de sels sont aux abonnés absents et les touristes, en retraite. Des vendeurs assis sous leur tente guettent l’arrivée des clients qu’ils abordent avec beaucoup de courtoisie. Ce constat confirme une réalité vécue depuis plus d’un an, voire plus encore.
Les activités au Lac Rose connaissent un ralentit, depuis l’avènement de la Covid-19, notamment au Sénégal, qui a tout chamboulé. Mais, les choses se sont empirées avec la fraicheur qui vient s’y ajouté. Faisant parti des lieux touristiques les plus visités au Sénégal, grâce à la couleur de son eau qui fait sa particularité, le Lac Rose était parmi les plus convoité des visiteurs et autres étrangers débarquant à dans la capitale sénégalaises, et mêmes des nationaux. A cet effet, il enregistrait le passage de milliers de personnes venues des quatre coins du monde.
Des touristes, investisseurs, acheteurs et vacanciers, tous y trouvaient leur compte. Les vendeurs d’articles pouvaient se remplir les poches, sans la moindre difficulté, au même titre que les guides touristiques ou navigateurs de pirogues et autres embarcations utilisées pour les déplacements dans le cours d’eau. Cependant avec la Covid-19, les activités sont au ralentit. Et, comme si cela ne suffisait pas, la fraicheur ne joue pas à leur faveur. Baïla Diop, un vendeur d’articles de décoration, nous explique leur galère. «Comme vous pouvez le constater, la Covid-19 a fini par nous gagner car il n’y a pratiquement plus de touristes à qui nous vendons nos articles. Nous pouvons être ici, du matin au soir, et n’avoir que trois (3) ou quatre (4) clients. Nous ne vendons plus comme avant où nous ne pouvions pas compter le nombre de clients», se lamente Baïla qui estime que la Covid-19 a gâché leur business.
Au bord de la berge, des barques sèches, témoignant le temps assez long de leur arraisonnement à quai, des dunes de sel marin couvertes par une couche de sable, campent le décor. Interpellé, Seydou Konté, navigateur de pirogue dira : «les activités ne marchent plus. Tout est au repos, rien ne bouge. Proposer des balades en pirogue, c’est tout ce que je sais faire. Depuis 6 ans je suis ici ; mais je n’ai jamais connu des moments aussi pires. La Covid ne nous a pas épargné parce que les touristes ne viennent plus, comme il fut un temps où ils prenaient d’assaut le lac. Ils payaient généreusement et on ne se plaignait pas», soutient-il.
Avant de poursuivre : «je suis toujours ici pour proposer mes services aux quelques visiteurs. Et, franchement, c’est dur parce qu’il y a peu de personnes qui sont intéressées par la ballade en pirogue», déplore Seydou. De l’autre côté, Aymérou Sy, vendeur de tableaux d’art propose ses articles aux passants. «Venez que je vous vende de magnifiques portes à clé ou des tableaux», taquine-t-il les passants qui répondent par la négation : «non, merci !».
Selon Aymérou, en dehors de la Covid-19 qui a perturbé leur vente, la fraicheur à sa part de responsabilité dans le déclin de leurs activités, en cette période. «C’est vrai que la Covid a impacté nos vente ; mais la fraicheur aussi car, en cette période, on ne voit presque personne. Pendant l’été, le lac est rempli de monde et on en profite pour vendre tous nos articles. Les touristes adorent tout ce qui est lié à l’art. Donc, j’écoulais rapidement mes marchandises. Ils achètent souvent des tableaux, en guise de cadeau ou de souvenir», fait-il savoir. Le constat est le même partout et dans tous les secteurs d’activité ou presque. Au-delà du Tourisme, les activités de vente et petit business autour du tourisme au Lac Rose n’ont pas été épargnées par la Covid-19 qui a tout perturbé. Mais en dehors de la Covid-19, il faudra noter la fraicheur qui participe actuellement à ralentir ces activités, ce qui fait perdre le Lac son illustre d’autan
Par Madiambal DIAGNE
ON LAISSE OMICRON FAIRE, DIEU SAUVERA LE SÉNÉGAL
Qui, dans cette campagne électorale qui s’est ouverte le week-end dernier pour les élections locales du 23 janvier 2022, se soucie tant soit peu de la montée des statistiques de contamination au Covid-19 ?
Le Sénégal a jeté à la poubelle plus de 400 mille doses de vaccins contre le Covid-19. Faute d’utilisation, ces doses sont devenues périmées ; les populations ayant rechigné à aller se faire vacciner. On peut être en colère devant une telle situation, mais on préfèrerait rester quelque peu circonspect.
En effet, la vaccination n’étant pas obligatoire, les autorités de l’Etat ne pouvaient que constater la situation, en dépit de campagnes assidues d’incitation des populations à se faire vacciner pour endiguer la pandémie. Chacun est libre de se faire vacciner ou pas. Mais, la vaccination à grande échelle était apparue comme la panacée pour venir à bout de ce mal, qui pollue l’atmosphère de la vie du monde depuis la fin de l’année 2019.
Ainsi, au Sénégal, la demande avait été forte d’exiger du gouvernement, de tout mettre en œuvre pour trouver des vaccins pour sa population. Le casse-tête avait été d’arriver à dégotter de rares doses de vaccins pour les populations, des doses chèrement vendues par les laboratoires qui étaient assaillis par des demandes pressantes. C’est ainsi que le gouvernement du Sénégal a pris l’initiative de passer commande de lots de vaccins en quantité importante et à un coût qui a pu mettre à mal le budget de l’Etat, déjà assez éprouvé par les contrecoups de la pandémie, avec leur lot de baisses des recettes fiscales et de dépenses exceptionnelles pour la prise en charge des malades et surtout, les actions en vue de la préservation du tissu économique. La solidarité mondiale a été invoquée pour aider les pays pauvres à pouvoir trouver des vaccins dans une période de course avec des pays plus nantis, qui ont semblé avoir fait mainmise sur les grosses quantités de vaccins.
Ainsi, n’a-t-on pas accusé les pays riches d’un certain égoïsme et l’opinion publique a préconisé une certaine équité ou justice sanitaire. Des doses de vaccins ont été offertes, çà et là, à des pays pauvres, dans le cadre d’une coopération bilatérale ou sur un modèle multilatéral avec l’initiative Covax, de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), coordonnée par l’Alliance pour le vaccin (Gavi). Le Sénégal a bénéficié de dons de la part de la France, de la Chine, des Etats-Unis d’Amérique, du Royaume-Uni, de l’Inde, du Portugal, de l’Oms et de l’Union africaine. Des ressources budgétaires ont été réaffectées en urgence pour acheter des vaccins. Le Sénégal, dont la gestion de la pandémie par les autorités publiques a été citée en exemple à travers le monde, a bénéficié d’une certaine «prime» dans la distribution des dons de vaccins. Malgré tout cela, le scepticisme des populations a été grand devant la perspective de se faire inoculer des doses de vaccins.
Des théoriciens du complot ont alimenté la rumeur d’une dangerosité des vaccins fournis aux pays africains. Des considérations religieuses ont été invitées dans le débat, jusqu’à ce que la suspicion eût fini de gagner la majorité de la population. Le scepticisme a d’autant été renforcé au Sénégal que des leaders politiques et non des moindres, avec une posture de se mettre en situation d’opposition systématique à toute politique gouvernementale, ont fait douter de la pertinence de la vaccination ou de la bonne qualité des produits distribués au Sénégal. L’opposition sénégalaise doutait dans un premier temps de la capacité du gouvernement à pouvoir fournir les vaccins demandés.
Le Président Sall, sans doute excédé par de tels propos et procédés, a eu à montrer son exaspération par une déclaration qui aura créé un vacarme quand il disait, au moment du lancement de la campagne de vaccination en février 2021, que «si les Sénégalais ne voulaient pas des vaccins», il allait «les donner à d’autres pays qui en auraient le plus besoin».
Aujourd’hui, il peut être triste de constater que le Président Macky Sall a finalement eu raison sur ses nombreux détracteurs ou pourfendeurs. Il aurait été sans doute plus judicieux de donner des vaccins à des populations d’autres pays, qui auraient souhaité se faire vacciner et qui malheureusement n’en ont pas eu l’opportunité. Des personnes ont sans doute pu mourir du Covid-19 dans des pays proches du Sénégal, faute d’avoir pu accéder à la possibilité de se faire vacciner. Qu’à cela ne tienne, le Président Macky Sall n’en a pas moins pris l’initiative de la création d’une unité industrielle de production de vaccins. Ainsi, le Sénégal et le Rwanda se mettent à implanter des usines de fabrication de vaccins pour le continent africain, en partenariat avec la firme pharmaceutique BioNtech. Seul 1% des vaccins utilisés en Afrique est produit sur son sol et l’objectif est de porter ce taux à 60%, à l’horizon 2040. La même firme BioNtech, qui vient en outre de mettre au point un vaccin contre le paludisme, se positionne favorablement sur ce créneau.
Qu’avons-nous fait pour nous épargner du pire ?
Toutefois, on ne devrait pas jeter la pierre qu’aux seules personnes réfractaires à la vaccination. La relative désorganisation des opérations de vaccination contre le Covid, avait quelque part pu être la cause de certains manquements, qui ont conduit à la situation de devoir en arriver à jeter à la poubelle des doses de vaccins. On se rappelle que des personnes ont été éconduites des centres de vaccination, en application d’une procédure aveugle de catégorisation des âges pour la vaccination. A titre d’exemple, le Sénégal n’avait pas autorisé la vaccination des personnes âgées de moins de 18 ans, et ainsi, des personnes adolescentes ont été refusées au niveau des centres de vaccination. La colère des parents a pu être forte quand ces enfants ont, par la suite, chopé le virus. Force est de dire que la vaccination aurait pu les préserver ou, à tout le moins, leurs cas auraient été moins virulents si ces enfants avaient bénéficié préalablement d’une vaccination.
En outre, le dispatching des vaccins entre les différents districts de santé du pays, a pu être hasardeux car on a observé, qu’au moment où des vaccins ont été jetés à la poubelle quelque part, il existait par ailleurs des régions médicales où des responsables ont eu à élever la voix pour protester contre la rareté des vaccins, face à une affluence de candidats à la vaccination. L’absentéisme et le laxisme des personnels de santé ont également été un handicap pour le bon déroulement des opérations de vaccination.
Il reste qu’il sera désormais bien difficile à des pays comme le Sénégal, de faire la morale aux pays riches pour n’avoir pas fait montre de générosité pour aider les populations à se protéger de la pandémie grâce à la vaccination. A quoi bon leur donner des vaccins qui ne serviront pas ?
Au demeurant, l’appréciation unanime des médecins et autres spécialistes des problèmes de santé publique, est que les personnes ayant été vaccinées font mieux face à la pandémie. Une recrudescence de la pandémie est observée dans tous les pays et ainsi, au Sénégal, on commence à dénombrer des cas qui peuvent inquiéter sur la capacité de résilience de notre système de santé. Les services des urgences de certaines structures hospitalières commencent à être débordés et la prise en charge efficace des patients souffrant d’autres pathologies, devient de plus en plus improbable. Certes, cette nouvelle vague, portant l’empreinte du variant Omicron, semble moins létale que ses devancières, mais le trop-plein de patients au niveau des structures hospitalières pourrait causer à terme, des dommages imprévisibles. Les espoirs de relance économique s’en trouveraient compromis et les économies des pays africains, qui ne sont pas encore sortis de l’ornière, seraient encore davantage éprouvées.
Le débat ne se posera pas au Sénégal, comme c’est déjà le cas en France par exemple, où on discute de la question de la prise en charge ou non des personnes malades du Covid-19 et qui avaient refusé de se faire vacciner convenablement. Ce débat procède d’une réflexion par l’absurde, car nul ne saurait envisager de ne pas porter secours et assistance à des malades qui se présenteraient devant un service de santé, encore que refuser de traiter les malades équivaudrait aussi à exposer à la contamination toute autre personne.
C’est dire qu’il est de notre responsabilité à nous tous, pour n’avoir pas assez fait contre la pandémie. Déjà, le respect des gestes barrières et des mesures de prévention a fait défaut partout. Qui s’est soucié autant du Covid-19 dans nos baptêmes, deuils et autres cérémonies familiales ? Quel responsable politique ou étatique s’est réservé d’éviter des rassemblements de populations en tenant compte de risques certains de propagation des virus ? Qui, dans cette campagne électorale qui s’est ouverte le week-end dernier pour les élections locales du 23 janvier 2022, se soucie tant soit peu de la montée des statistiques de contamination au Covid-19 ? Quel procès public n’a-t-on pas fait contre toutes les velléités de fermer les lieux de culte pour préserver la santé des populations ? Les bars, restaurants, boîtes de nuit et autres lieux accueillant du public restent ouverts à tous les vents et virus. En fin de compte, le Sénégal en revient à la formule tant chahutée, de devoir «vivre avec la maladie».
Les nouvelles statistiques sont galopantes. Le variant Omicron gagne du terrain et presque tout le Sénégal se trouve subitement pris d’un petit rhume, d’une petite grippe, de petites migraines, de quelques courbatures, d’un mal de gorge, d’une éruption de fièvre ou d’on ne sait encore quel autre problème de santé. Peut-être que l’intérêt de tout cela est qu’on finira par en arriver à une immunité collective que la vaccination n’a pas pu offrir. N’est-ce pas que nous sommes un peuple élu de Dieu et qu’on arrive toujours en nous en sortir ? Les voies du Seigneur demeurent impénétrables !
Le Dr Robert Malone, qui a fini de faire sa réputation pour être un des inventeurs du vaccin Arn, affirme que «Omicron est tellement infectieux et peu pathogène qu’il est l’équivalent d’une vaccination mondiale gratuite à virus atténué. C’est le plus beau cadeau de Dieu et signera la fin de l’épidémie». Finalement, on peut se demander si véritablement Omicron viendrait d’Afrique du Sud et non du Sénégal ?
COVID-19 : DEUX DECES ET 666 NOUVELLES INFECTIONS, CE DIMANCHE
Les services du ministère de la Santé et de l’Action sociale ont recensé dimanche, 666 nouveaux cas positifs sur un échantillon de 2517 tests effectués, soit un taux de positivité de 26,46%. Il s’agit de 32 cas contact, trois cas importés et 631 autres issus de la transmission communautaire. Ces derniers sont identifiés comme suit: 449 dans la seule région de Dakar et 182 dans les autres régions.
Le ministère de la Santé informe également qu’il y a eu 02 nouveaux décès liés au Covid-19 hier, samedi et 04 patients actuellement en réanimation.
Aussi, 197 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris dans la journée d’hier.
A ce jour, le Sénégal compte 79.290 cas ont été déclarés positifs, dont 73.882 guéris, 1898 décédés, et 3509 malades sous traitement de Covid-19.
Depuis le début de la campagne de vaccination, 1 371 318 de personnes qui ont reçu au moins une dose de vaccin.
«TERANGA PHARMA» LIVRE SES PRODUITS
Le Sénégal détient sa marque de fabrique pharmaceutique. Une quinzaine de produits est désormais disponible dans les rayons des officines privées. Ils ont été produits par des nationaux privés sous le label de « teranga pharma »
Le Sénégal détient sa marque de fabrique pharmaceutique. Une quinzaine de produits est désormais disponible dans les rayons des officines privées. Ils ont été produits par des nationaux privés sous le label de « teranga pharma ».
Le marché pharmaceutique sénégalais représente 150 milliards de F Cfa en 2019, soit 1 à 2% du marché africain et à plus de 200 milliards en 2020. Ce marché est dominé à 80% par le secteur privé et 20% par le public. Ayant eu une croissance de 12% par an en 2014-2019, le marché devrait continuer sur une dynamique, avec une croissance projetée de plus de 10% par an d’ici 2024. Pour booster la production locale, des Sénégalais se sont investis dans le domaine de l’industrie pharmaceutique. Depuis le mois de septembre, leurs produits sont désormais présents dans les rayons pharmaceutiques allant des anti-douleurs, aux antibiotiques entre-autres. Il s’y ajoute que tous les médicaments pour la prise en charge du coronavirus sont aussi fabriqués au Sénégal par l’industrie pharmaceutique Terranga pharma qui appartient à des Sénégalais.
Selon son directeur général, Docteur Mouhamadou Sow, les problèmes de rupture de médicaments dans le traitement de cette pathologie restent un mauvais souvenir. « Nous avons mis sur le marché sénégalais au mois de septembre, 15 représentations pharmaceutiques et attendons 09 autres au cours du premier trimestre 2022 » a-t-il laissé entendre.
Et de poursuivre : « Ceci marque le début de la grande et longue marche vers la réalisation de la souveraineté pharmaceutique pour 17 des 18 molécules jugées prioritaires par le gouvernement sénégalais à l’horizon 2030 ».
Rappelons que « Teranga Phama » est une nouvelle industrie pharmaceutique qui appartient à plus de 670 actionnaires sénégalais dont 90% de pharmaciens et de médecins et membres du Conseil national du patronat et du Club des investisseurs sénégalais. Avec un investissement de 1, 6milliard de nos francs, les actionnaires comptent aller à 6milliards dans les deux ans à venir selon Dr Sow. Avec comme vision d’assurer la souveraineté pharmaceutique du Sénégal à l’horizon 2030 pour sa gamme de produits.
Très présent dans les produits génériques, « Teranga pharma » n’exclut pas dans le futur de produire un médicament qui va porter l’entreprise. « Notre industrie a l’ambition d’être un champion sénégalais et sous régional pouvant répondre à tout besoin actuel et futur des populations sénégalaises et ouest africaines en produits pharmaceutiques abordables et de qualité requise et de constituer ainsi une infrastructure résiliente pour toute nouvelle épidémie », a déclaré Dr Sow.
COVID-19 : 519 NOUVELLES INFECTIONS, CE JEUDI, 2014 PATIENTS SOUS TRAITEMENT
Les services du ministère de la Santé et de l’Action sociale ont recensé jeudi 519 nouvelles contaminations au coronavirus enregistrées au cours des dernières 24h.
Les services du ministère de la Santé et de l’Action sociale ont recensé jeudi 519 nouvelles contaminations au coronavirus enregistrées au cours des dernières 24h. Ces infections proviennent des résultats de 1862 tests réalisés, soit un taux de positivité de 27,87 %, a précisé le ministère dans son bulletin quotidien sur l’évolution de la pandémie au Sénégal.
Ces nouvelles contaminations concernent 29 cas contacts suivis et 490 cas issus de la transmission communautaire localisées à Dakar (349) et dans les autres régions (141).
Le ministère a signalé que 163 patients suivis ont été déclarés guéris alors que 5 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Aucun décès n’a été enregistré, mercredi.
Depuis l’apparition de la pandémie en mars 2020, le Sénégal comptabilise 77272 cas dont 73365 guéris, 1892 décès et 2014 sous traitement.
Au total, 1.367.541 personnes ont été vaccinées.