Dakar, 23 déc (APS) - Quelque 3,2 millions de femmes pourraient développer un cancer du col de l’utérus au Sénégal, a déclaré, jeudi, à Dakar, le professeur Mamadou Diop, cancérologue et directeur de l’institut du cancer Joliot-Curie de l’hôpital Aristide-Le-Dantec.
‘’Quelque 3,2 millions de femmes risquent de développer un cancer du col de l’utérus au Sénégal’’, a dit M. Diop lors d’une conférence de presse du Programme élargi de vaccination (PEV) du ministère de la Santé.
Il a évoqué ‘’l’importance de faire vacciner les jeunes filles âgées de 9 à 14 ans contre ce cancer’’.
‘’C’est un cancer fréquent, avec 379 cas en 2017, 322 cas en 2018, 355 cas en 2019 et 346 cas en 2020. Nous accueillons un cas de cancer du col de l’utérus, presque chaque jour’’, a indiqué Mamadou Diop.
‘’Le cancer du col de l’utérus est l’un des cancers évitables, avec un vaccin efficace’’, a rappelé, lors de la conférence de presse, le gynécologue obstétricien Omar Gassama, de l’hôpital Aristide-Le-Dantec.
Le directeur de l’institut du cancer Joliot-Curie a signalé ‘’une avancée’’ importante de la lutte contre cette maladie en parlant de l’existence d’un logiciel disponible au Sénégal, qui sert à répertorier tous les cancers qu’il y a dans le pays. ‘’Le ministère va déployer les moyens qu’il faut pour le démarrer, cette année’’, a-t-il assuré.
Quelque 11.317 nouveaux cas de cancer sont recensés au Sénégal, chaque année, a indiqué le professeur Mamadou Diop sur la base d’estimations faites par l’Organisation mondiale de la santé.
Sept à huit personnes sur 10 vivant avec un cancer vont en décéder, a-t-il dit.
Le PEV a signalé une forte baisse du taux de vaccination des filles âgées de neuf à 14 ans contre le cancer du col de l’utérus à cause de la pandémie de Covid-19 et a déploré la détérioration de 28.700 doses.
Son coordonnateur national, le docteur Ousseynou Badiane, assure que le programme tente de rattraper le temps perdu en élargissant la cible de cette campagne de vaccination aux filles âgées de 15 ans.
Le rattrapage du temps perdu peut concerner même les filles âgées de 19 ans, selon le professeur Tandakha Dièye, un spécialiste de la vaccination, qui prenait part à la conférence de presse du PEV.
3,2 MILLIONS DE FEMMES RISQUENT DE DÉVELOPPER UN CANCER DU COL DE L’UTÉRUS AU SENEGAL
Quelque 3,2 millions de femmes pourraient développer un cancer du col de l’utérus au Sénégal, a déclaré, jeudi, à Dakar, le professeur Mamadou Diop, cancérologue et directeur de l’institut du cancer Joliot-Curie de l’hôpital Aristide-Le-Dantec.
Dakar, 23 déc (APS) - Quelque 3,2 millions de femmes pourraient développer un cancer du col de l’utérus au Sénégal, a déclaré, jeudi, à Dakar, le professeur Mamadou Diop, cancérologue et directeur de l’institut du cancer Joliot-Curie de l’hôpital Aristide-Le-Dantec.
‘’Quelque 3,2 millions de femmes risquent de développer un cancer du col de l’utérus au Sénégal’’, a dit M. Diop lors d’une conférence de presse du Programme élargi de vaccination (PEV) du ministère de la Santé.
Il a évoqué ‘’l’importance de faire vacciner les jeunes filles âgées de 9 à 14 ans contre ce cancer’’.
‘’C’est un cancer fréquent, avec 379 cas en 2017, 322 cas en 2018, 355 cas en 2019 et 346 cas en 2020. Nous accueillons un cas de cancer du col de l’utérus, presque chaque jour’’, a indiqué Mamadou Diop.
‘’Le cancer du col de l’utérus est l’un des cancers évitables, avec un vaccin efficace’’, a rappelé, lors de la conférence de presse, le gynécologue obstétricien Omar Gassama, de l’hôpital Aristide-Le-Dantec.
Le directeur de l’institut du cancer Joliot-Curie a signalé ‘’une avancée’’ importante de la lutte contre cette maladie en parlant de l’existence d’un logiciel disponible au Sénégal, qui sert à répertorier tous les cancers qu’il y a dans le pays. ‘’Le ministère va déployer les moyens qu’il faut pour le démarrer, cette année’’, a-t-il assuré.
Quelque 11.317 nouveaux cas de cancer sont recensés au Sénégal, chaque année, a indiqué le professeur Mamadou Diop sur la base d’estimations faites par l’Organisation mondiale de la santé.
Sept à huit personnes sur 10 vivant avec un cancer vont en décéder, a-t-il dit.
Le PEV a signalé une forte baisse du taux de vaccination des filles âgées de neuf à 14 ans contre le cancer du col de l’utérus à cause de la pandémie de Covid-19 et a déploré la détérioration de 28.700 doses.
Son coordonnateur national, le docteur Ousseynou Badiane, assure que le programme tente de rattraper le temps perdu en élargissant la cible de cette campagne de vaccination aux filles âgées de 15 ans.
Le rattrapage du temps perdu peut concerner même les filles âgées de 19 ans, selon le professeur Tandakha Dièye, un spécialiste de la vaccination, qui prenait part à la conférence de presse du PEV.
LES MALAISES EN EPS SONT GÉRÉS PAR DES CHARGÉS DE COURS
Un bon professeur d’éducation physique et sportive (Eps) doit avoir un minimum de connaissances scientifiques, c’est-à-dire être bien formé, pour pouvoir sécuriser les élèves en cas de malaise, selon le prof d’Eps Djiby Sall Diop qui dénonce le recrutement de chargés de cours dans les établissements scolaires pour faire office de profs de gym.
Bacary Baldé, élève en classe de 5e secondaire au CEM de Ouakam 2, est dé- cédé l’autre mardi quelques minutes après avoir fait un malaise. Son père, qui a recueilli des confidences de camarades de classes de son défunt fils, parle d’un épuisement physique. L’élève aurait été contraint par son professeur d’éducation physique de faire 20 tours du terrain de sport de l’école. Le Témoin n’a pas encore pu avoir la version de l’accusé, ni celle de l’administration de l’école. Mais il faut dire que ce qui est arrivé au jeune Bacary Baldé n’est pas un cas isolé. Dans nos écoles, beaucoup d’élèves ont été victimes de malaise en plein cours d’éducation physique et sportive. La plupart du temps, ils ne succombent pas à ces malaises.
Le professeur d’éducation physique et sportive au lycée communal de Kédougou, Djiby Sall Diop, affirme avoir eu un cas de malaise d’un élève pendant l’exercice physique. Ce pas plus tard que samedi dernier. A l’en croire, ce genre d’incidents seraient fréquents dans les établissements scolaires. Un syndicaliste enseignant, qui préfère garder l’anonymat, fait part d’un cas dont il aurait été témoin. Lui-même aurait d’ailleurs été victime d’un malaise. «En classe de seconde, j’ai été victime de ça. On a fait 18 tours de 400 mètres. On avait un camarade qui s’est subitement arrêté de courir. Notre professeur lui a dit que si tu ne termines pas les tours, tu auras un zéro. Il a essayé de continuer, mais il vomissait jusqu’à ramper. Cela m’a révolté et j’ai quitté les rangs pour de bon. Il m’a donné des zéros pendant toute l’année. En classe de première, notre professeur d’EPS ne m’a jamais vu, pourtant il m’a exempté d’épreuves physiques. En terminale, je n’étais pas exempté, mais le jour des examens, j’ai eu moins 8. C’est-à-dire 02/20 en EPS. Tout simplement parce que les professeurs d’éducation physique nous en voulaient à mort», a-t-il narré.
L’encadrement doit être bien outillé
Pourtant, l’activité physique à l’école est très importante pour le corps humain et excellente pour la circulation sanguine, les poumons et la respiration. En plus d’aider à prévenir l’obésité, elle permet aussi de garder une forme physique et de s’éviter certaines maladies. Mais attention, on ne doit pas la faire pratiquer n’importe comment à un élève. L’encadreur doit d’abord avoir des connaissances scientifiques sur la physiologie et l’anatomie de la personne, selon notre prof d’Eps. «Nous intervenons sur le corps humain. Donc il faut connaitre l’organisme, son fonctionnement, sa structuration. Il convient aussi d’appré- hender la manière de penser chez l’individu, sa façon d’évoluer et l’environnement où il évolue. Pour intervenir sur le corps, il faut avoir des connaissances minimales dans les domaines scientifique, médical ou autres», estime Djiby Sall Diop, professeur d’éducation physique et sportive (Eps) au lycée communal de Kédougou où il en est à sa deuxième année de service. D’après lui, le cours d’éducation physique permet de donner une meilleure santé et plus de capacités intellectuelles aux élèves à travers l’activité physique et sportive. «On s’appuie sur les pratiques de l’activité sportive pour éduquer les enfants. Ce qui nécessite une certaine connaissance du corps de la personne qui est un peu complexe si on fait référence à la psychologie, à la psychologie, c’est-à-dire le fonctionnement) et à l’anatomie ou structure de la personne.
Des domaines à maitriser par le maitre ou le professeur d’éducation physique et qui s’apprennent pendant les six ans de formation après un concours d’entrée très sélectif « précise Djiby Sall Diop. Il invite ainsi à mieux former les professeurs pour mieux sécuriser les élèves en cas de malaise, par exemple. Malheureusement, déplore-t-il, les autorités ou les responsables d’établissements continuent de prendre des raccourcis et engagent des chargés de cours dans les écoles. « Beaucoup de professeurs d’éducation physique à Dakar n’ont pas fait une formation d’activité physique et sportive. Ce sont des enseignants avec un niveau d’initiateur dans des disciplines données comme le football et le basketball et qui sont engagés comme professeurs d’EPS dans les écoles. C’est facile, certes, mais c’est à prohiber pour éviter certains incidents et accidents», insiste notre interlocuteur tout en demandant que les visites médicales à l’école soient plus rigoureuses pour, ditil, mieux aider les enseignants dans leur travail. «En début d’année scolaire, on fait des visites médicales *.
Encore que c’est juste oral. Il n’y a pas de diagnostic posé. Ce sont des questions-réponses entre l’élève et le spécialiste de la santé avec des questions du genre «Es-tu malade ? As-tu des antécédents...?» Et c’est sur la base de ce questionnaire qu’on certifie l’aptitude ou l’inaptitude des élèves. Un entretien qui amène les chargés de cours à autoriser l’élève à faire l’activité ou à ne pas faire l’activité sportive à l’école». Issu de la 39e promotion de l’INSEPS de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, le fonctionnaire Djiby Sall Diop, en service à Kédougou, explique que les élèves inaptes avec des papiers justificatifs sont toujours mis de côté pendant les cours d’éducation physique et sportive. Or, l’idéal, estime-t-il, serait de leur faire pratiquer l’activité «parce que c’est important pour eux. Dans les classes, on trouve des asthmatiques, des drépanocytaires, des diabétiques...des élèves qui ont des problèmes de santé, à on doit proposer des contenus adaptés à leur santé. On est formé à ça à travers la matière dénommée l’activité physique adaptée à la santé (Apas). Selon l’état de santé de la personne, il peut y avoir un contenu adapté à son besoin.
Par exemple, quand tu es un hypertendu, c’est-à-dire que tu as une pression artérielle qui augmente, le sport peut la réguler». En donnant un cours magistral sur l’importance de pratiquer l’activité physique, le prof Djiby Sall Diop considère que le sport à l’école participe à l’amélioration de l’état de santé de l’élève. Il pense ainsi que tous les élèves devraient pratiquer l’activité physique à l’école. «Ce n’est pas pour rien que l’Etat investit dans l’activité sportive à l’école. Elle permet d’avoir une bonne santé, de l’équilibre, une capacité physique et morale. C’est donc important que les élèves fassent cette activité. Tous les élèves, si nécessaire, devraient la faire. L’EPS vise en effet à améliorer la santé physique et morale des enfants et adolescents à l’école. Il est dit que les enfants sont formés à être compétents.
L’EPS contribue à développer la capacité physique et morale des élèves. Mais cela passe par un corps professoral bien formé, des professeurs bien formés et qui ont la capacité de suivre tous les élèves à l’école». Malheureusement, et si l’on se fie aux déclarations de Djiby Sall Diop, nos écoles pullulent de chargés de cours qui n’ont que des notions sommaires en Eps ! Avec tous les risques qu’ils font courir aux élèves…
COVID-19, LE SENEGAL RECEPTIONNE 270 RÉFRIGÉRATEURS POUR VACCINS
Dakar, 23 déc (APS) - Le Sénégal a reçu mercredi un don de 270 réfrigérateurs offerts par le Japon pour stocker ses vaccins contre la Covid-19, a appris l’APS de source officielle. ’’Cet équipement essentiel de la chaîne du froid a été généreusement off
Dakar, 23 déc (APS) - Le Sénégal a reçu mercredi un don de 270 réfrigérateurs offerts par le Japon pour stocker ses vaccins contre la Covid-19, a appris l’APS de source officielle.
’’Cet équipement essentiel de la chaîne du froid a été généreusement offert par le peuple japonais et commandé par l’UNICEF’’, selon un communiqué.
Selon le document, ’’les réfrigérateurs sont arrivés à point nommé au moment où des lots de vaccins continuent d’arriver et que le pays intensifie ses efforts de vaccination’’.
Le Sénégal a déclaré mercredi 27 nouvelles contaminations au nouveau coronavirus enregistrés lors des dernières 24 heures, ce qui porte à 86 le nombre de patients pris en charge dans les structures sanitaires ou suivis à domicile.
Depuis le début de l’épidémie sur son territoire, le Sénégal a officiellement déclaré 77223 cas d’infection au Covid-19. Parmi les personnes ayant contracté le virus, 72246 ont recouvré la santé et 1890 sont décédées.
Sur le front de la vaccination, 1344156 personnes ont au moins reçu une dose de vaccin depuis le lancement en février dernier d’une campagne nationale, d’après des données du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
HOPITAL ALBERT ROYER, UN PERE DE FAMILLE TENTE UNE INFANTICIDE
Ceux qui croient que l’infanticide est seulement l’apanage des femmes devront déchanter avec le cas de ce père de famille qui a voulu mettre fin à la vie de son fils, en lui faisant ingurgiter un pesticide. Dénoncé par le service social de l’hôpital Alber
Emédia |
Ndeye Anna Ndiaye |
Publication 22/12/2021
Ceux qui croient que l’infanticide est seulement l’apanage des femmes devront déchanter avec le cas de ce père de famille qui a voulu mettre fin à la vie de son fils, en lui faisant ingurgiter un pesticide. Dénoncé par le service social de l’hôpital Albert Royer de Fann, il a été interpellé par les éléments du commissariat du Point E.
Le fait est rare pour être souligné. Jusque-là, ce sont les femmes qui comparaissent devant les chambres criminelles et autres juridictions pour infanticide. A 99%, ce sont elles qui commettent ce genre d’actes ignobles en abrégeant la vie de leur enfant qu’elles ont porté pendant neuf mois dans leur ventre. Les raisons avancées pour justifier leurs actes sont multiples (pauvreté, honte, peur de jeter l’opprobre sur sa famille ou d’entacher sa réputation, ou encore rejet de leur partenaire). Mais dans le cas d’espèce, il s’agit bien d’un père de famille qui a voulu mettre fin à la vie de son fils. Il a d’ailleurs été déféré au parquet pour tentative d’infanticide.
Il dit avoir confondu le produit avec du miel…
Tout a commencé avec un appel du service social de l’hôpital Albert Royer, où venait d’être évacué un nouveau-né de sexe masculin. Tout de suite après, les hommes du commissaire Thiam du Point E, se sont déplacés sur les lieux, pour s’enquérir de la situation. Et après un tête-à-tête avec le médecin, ce dernier a donné un rapport aux limiers. Lequel indique qu’ils ont reçu un nouveau-né qui avait été admis au centre de santé Nabil Choucair pour absorption d’un pesticide. Un produit qui avait été donné au bébé par son propre père qui soutient l’avoir confondu avec du miel. En réalité, le mis en cause qui habite Grand-Yoff et qui est courtier de femmes de ménage avait connu la mère de l’enfant dans le cadre de son travail. Marié, il s’était entiché de la fille avec qui il a eu une relation amoureuse sanctionnée par une grossesse. Et le jour des faits, la mère de l’enfant qui devait voyager à Kaffrine, pour on ne sait quelle raison, n’a pas été installée dans la procédure. Même si, devant les enquêteurs, la dame a été peu prolixe sur les raisons qui l’ont poussée à laisser son nouveau-né entre les mains de son père, il faut noter qu’après cet incident, la garde du bébé a été confiée à sa mère, le temps de boucler la procédure.
Une grossesse non désirée, un enfant fardeau pour le marié
Sans doute, la jeune fille qui était victime d’une grossesse non-désirée et qui ne pouvait pas s’occuper du bébé, l’avait renvoyé à son père qui est déjà mariée. Et pour se débarrasser de cet enfant qui était devenu un fardeau pour lui, le père de famille n’avait rien trouvé de mieux à faire que de tenter de le tuer. Finalement, le sieur El. H. Cissé a été le seul à être poursuivi pour tentative d’infanticide, même s’il a tenté en vain de prouver sa bonne foi en soutenant qu’il n’a jamais voulu attenter à la vie de son fils. Pour lui, c’était juste du miel. Heureusement pour le nouveau-né qui a très vite été pris en charge par les médecins qui ont pu stabiliser son état de santé.
DES ENFANTS LAISSÉS EN RADE DE LA CAMPAGNE DE VACCINATION CONTRE LA POLIO
Campagne de vaccination contre la polio au Sénégal
La campagne de vaccination organisée par le ministère de la Santé et de l’action sociale (Msas) sur toute l’étendue du Sénégal contre la poliomyélite n’a pas connu le résultat escompté. Et pour cause, plusieurs parents qui espéraient pouvoir compter sur cette campagne de trois jours (du 17 au 19 décembre) ont vite déchanté. Tel un père un Noël, ils ont attendu en vain sans voir l’ombre d’agents frapper à leur porte.
Plusieurs quartiers de Dakar n’ont pas reçu la visite des agents de vaccination contre la poliomyélite. Une campagne organisée par le ministère de la Santé et de l’action sociale après la réapparition de la maladie dans le pays. Durant, ces trois jours du 17 au 19 décembre dernier, des dizaines voire des milliers d’enfants ont tout simplement été laissés en rade. Et ceux qui habitent en hauteur en ont payé le lourd tribut.
Au niveau des HLM, le quartier de Sodida les Dunes est concerné. Les parents ont attendu tout le week-end dans l’espoir de voir un agent du ministère frappé à la porte pour la vaccination, mais ils ont fini par déchanter. Même constat dans plusieurs autres quartiers de Dakar notamment : Ouest Foire, les parcelles entre autres. Les témoignages des parents sont restés unanimes. «Nous n’avons pas vu d’équipe de vaccination et on n’est pas tombés en aucun moment sur elle».
Pour Aissatou Diagne Sylla, une habitante de la Sodida, «Je sors rarement de chez moi. Le plus souvent, c’est juste pour aller au marché, mais personne n’est venue chez moi pour la vaccination des enfants». Et une autre qui habite au 2ème étage de confirmer ses dires. « Nous sommes le mardi 21 décembre (hier, Ndlr), mais toujours pas l’ombre d’une équipe. Les enfants ne sont pas vaccinés dans cette localité», a déclaré Aminata Sarr.
Et de poursuivre: « si, c’est monter les escaliers qui les dérange, ils pouvaient organiser une séance dans l’enceinte du terrain de basket des Dunes, les parents allaient descendre pour faire vacciner leurs enfants. Mais, aucune innovation, des enfants sont sacrifiés pour des raisons que l’on ignore». Au niveau du quartier Ouest Foire, le même constat est noté. De l’avis Ousmane Diarra, « je n’ai pas vu d’équipe de vaccination dans mon quartier ».
Et Hamidou Ndiaye de renchérir : « au niveau des écoles, les enfants sont supposés se faire vacciner de la polio. J’ai reçu une correspondance de l’école de mon fils et j’ai confirmé pour la vaccination mais il n’a pas été pris en charge au sein de son établissement, à la maison non plus».
Au sein de certains quartiers des parcelles, ce même problème s’est posé. Au niveau du district centre de Gaspard Kamara qui polarise le poste de santé des HLM qui couvre le quartier de Sodida Les Dunes, notre interlocuteur a renseigné le dimanche dernier: « officiellement, la campagne prend fin ce dimanche, mais au sein de notre district, nous poursuivons les séances jusqu’au mardi (hier, ndlr) pour couvrir toutes les zones». Dans ce district, la campagne s’est bel et bien poursuivie. Au quartier Grand Dakar, les équipes étaient sur le terrain le lundi dernier pour les besoins de la campagne. Malgré cette volonté des prestataires de santé à aller au-delà des objectifs fixés par le ministère, des enfants restent oubliés pour cette campagne de vaccination de la poliomyélite.
Selon des sources, le ministère de tutelle ne prend en charge que les trois jours de campagne bien qu’il sait que c’est insuffisant pour couvrir tous les enfants concernés. «Les autres districts qui veulent aller audelà de ces dates sont obligés de les faire à leurs frais. Il y a la prise en charge du personnel sur le terrain. Une situation qui contribue davantage à endetter des établissements de santé qui ont du mal à fonctionner normalement».
EXPULSÉE PAR LA COUR SUPRÊME, AMINATA GASSAMA JOUE LES PROLONGATIONS
C’est avec surprise qu’un de nos reporters a constaté que le rez-de-chaussée de l’hôtel Indépendance, sur la place du même nom, est toujours occupé par une « parapharmacie » — avec toutes les apparences d’une vraie pharmacie
C’est avec surprise qu’un de nos reporters a constaté que le rez-de-chaussée de l’hôtel Indépendance, sur la place du même nom, est toujours occupé par une « parapharmacie » — avec toutes les apparences d’une vraie pharmacie ! — appartenant à Mme Aminata Gassama, épouse de l’ancien ministre Abdoulaye Baldé aujourd’hui membre du bureau de l’Assemblée nationale.
Bien évidemment, la surprise de notre collaborateur a été d’autant plus grande que la chambre administrative de la Cour suprême a, par Arrêt en date du 25 novembre dernier, annulé l’arrêté du ministère de la Santé et de l’Action Sociale qui autorisait la même Aminata Gassama à transférer son officine de pharmacie sur la Place de l’Indépendance ! Mais avant d’annuler purement et simplement cet arrêté, et par mesure conservatoire, la même chambre administrative de la Cour suprême — en attendant de statuer sur le recours en annulation qui avait été demandé par Madame Mbodji, propriétaire de la Pharmacie Dakaroise, et le Syndicat des pharmaciens privés — avait ordonné la suspension de l’exécution dudit arrêté du ministère de la Santé et de l’Action Sociale. Madame Gassama avait réagi à cette mesure de suspension en… ouvrant sur le site une « parapharmacie ». Une manière de leurrer l’opinion et de contourner l’exécution d’une décision de la haute juridiction ! La décision rendue par le Cour suprême le 25 novembre dernier étant insusceptible d’appel et lui ayant déjà été notifié dans les règles, l’on s’étonne évidemment que Mme Aminata Gassama n’ait pas encore débarrassé le plancher.
A l’évidence, elle continue à narguer la justice au moment où la titulaire légitime du bail pour le rez-de-chaussée de l’hôtel Indépendance, elle, désespère de récupérer son dû après s’être endettée auprès des banques pour l’aménagement de cet espace qu’elle devait réintégrer depuis belle lurette ! Ce après avoir déménagé pour cause de travaux entrepris par l’IPRES (Institution de Prévoyance Retraite) dans l’immeuble abritant son officine. Un site et un emplacement dans lesquels la Pharmacie Dakaroise se trouve depuis 1953 ! A partir du moment où Mme Aminata Gassama a reçu notification de l’Arrêt de la Cour suprême en date du 25 novembre dernier, l’occupation du rez-de-chaussée de l’immeuble Hôtel Indépendance par elle et sa « parapharmacie » est illégale, irrégulière.
De toute façon, son maintien sur ce site depuis un an n’a plus de base légale à supposer qu’elle en eut, le contrat de bail qu’elle et l’Ipres ont cosigné étant un chiffon de papier étant donné que le lieu avait déjà été attribué à la Pharmacie Dakaroise !
On attend donc du ministère de la Santé et de l’Action sociale, notamment de la DPM (Direction de la Pharmacie et du Médicament), de l’Ordre des Pharmaciens et de l’Ipres — chacun en ce qui le concerne — qu’ils prennent les dispositions idoines pour faire libérer les locaux du rez-de-chaussée de l’Hôtel Indépendance et restaurer Madame Aïcha Goundiam Mbodji dans ses droits en lui signifiant le plus rapidement possible la restitution de ce site attribué depuis 1953 à la Pharmacie dakaroise et du local qui lui a été officiellement réservé depuis décembre 2018 par la Direction générale de l’Ipres. Encore une fois, ce ne serait que justice, surtout que le temps presse !
Par Dan Viera Da COSTA
STRUCTURES DE SANTE EN AFRIQUE DE L’OUEST, INSALUBRITE ET MANQUE D’EMPATHIE
De Dakar à Bissau, en passant par Conakry ou Bamako, les mises en cause des professionnels de santé pour des faits de négligences conduisant malheureusement à des décès de patients sont récurrentes et font bien trop souvent la une des médias nationaux
Il est 11h du matin, quand nous arrivons à la maternité de l’hôpital national Simão Mendes de Bissau pour accompagner un proche qui est en situation d’urgence. Après avoir confié la malade aux infirmières et aux sages-femmes, nous avons dû sortir acheter tout le nécessaire pour sa prise en charge (coton, compresses, gants, alcool, ciseaux, antibiotiques, seringues, poches de sang), mais aussi du matériel pour le nettoyage de la chambre qui lui a été assignée ainsi que la salle de bain attenante (balai, serpillière, eau de javel, etc.). Ceci n’est malheureusement pas une situation exceptionnelle.
Force est de constater que l’hygiène et la salubrité font cruellement défaut dans les structures de santé publiques en Afrique subsaharienne. Cela est d’autant plus préoccupant que ce manque d’hygiène et de salubrité peut être la cause d’infections nosocomiales, appelées aussi infections associées aux soins (IAS), qui sont des infections contractées au cours d’une hospitalisation pouvant aller des infections urinaires, aux infections respiratoires, en passant par les infections du sang, entre autres. Il en va donc de la santé des malades et des professionnels de santé, d’avoir un environnement sain et propre en milieu hospitalier, principalement en cette période de pandémie de COVID-19.
Un autre défi auquel les structures de santé sont confrontées est celui de l’accueil et l’écoute des patients. En Afrique de l’Ouest, le personnel soignant est souvent en proie à de nombreuses critiques liées au comportement et la relation avec les usagers. Un manque d’empathie ou d’attention est souvent pointé du doigt, principalement envers les usagers les plus défavorisés qui n’ont pas les moyens de fréquenter les structures privées de soins.
Ces défis sont structurels et requièrent, pour les relever, un engagement sérieux de nos dirigeants à mettre en place de profondes réformes prenant en compte les aspects financier, humain, infrastructurel, à un niveau national, voire régional. En parallèle, des mesures ciblées et concrètes peuvent être mises en place au niveau même des administrations des structures sanitaires afin d’améliorer le fonctionnement au quotidien des hôpitaux et centres de santé publics.
Doter les structures de santé de services de nettoyage avec une formation appropriée
Une étude réalisée en 2016 révèle une prévalence d’infections nosocomiales de 6,7 % au service de Chirurgie « B » de l’hôpital du point G et de 10,9 % au Centre Hospitalier Universitaire- CHU de Fann, à Dakar. En ce qui concerne la Guinée, des thèses de médecine ont été réalisées sur le sujet dans plusieurs services. Il a été rapporté une prévalence variant de 10 % à 19 % dans les services de réanimation et de chirurgie du CHU de Conakry ».
Face à ce constat, il faudrait doter ces structures de services d’entretien et de nettoyage ayant une expertise spécifique dans le traitement de déchets médicaux permettant ainsi d’éviter la contamination au sein même des établissements de santé. Les services d’entretien devraient être considérés comme un aspect clé du fonctionnement des hôpitaux et des centres de santé afin d’assurer l’hygiène et la salubrité et éviter toute propagation ultérieure de maladies.
Dans le document d’orientation de l’OMS intitulé « Nettoyage et désinfection des surfaces environnementales dans le cadre de la COVID-19» publié en mai 2020, il est indiqué que « la formation du personnel de nettoyage devrait être fondée sur les politiques et les modes opératoires normalisés de l’établissement de santé et sur les directives nationales. Elle devrait être structurée, ciblée et dispensée comme il se doit et constituer un élément obligatoire du programme d’initiation offert aux nouvelles recrues ».
La salubrité en milieu hospitalier passe également par une bonne hygiène des mains qui est fondamentale pour éviter les infections nosocomiales, la propagation de la résistance aux antimicrobiens et les autres risques émergents pour la santé, principalement dans un contexte de pandémie mondiale de COVID-19.
Toujours selon l’OMS, ces infections sont encore trop présentes en Afrique subsaharienne dues notamment au fait que « dans certains pays à faible revenu, un agent de santé sur dix seulement pratique l’hygiène des mains de manière satisfaisante lors de soins dispensés à des patients très exposés au risque d’infections nosocomiales dans les unités de soins intensifs – souvent parce qu’il n’a tout simplement pas les moyens de le faire ». Il se pose donc la question de la disponibilité de produits désinfectants, mais aussi celle de l’approvisionnement en eau potable qui, très souvent, est un défi de taille auquel sont confrontées bon nombre de structures de santé publiques.
Améliorer l’accueil et l’écoute due aux usagers des structures de santé.
La satisfaction des patients est un des indicateurs pris en compte lors de l’évaluation de la qualité des soins dans une structure de santé au même titre que la disponibilité d’équipements de pointe, ou le nombre de professionnels de santé dans chaque service.
La dimension psychologique est donc tout aussi importante que la dimension curative proprement dite. Un patient bien accueilli dans une structure de soins se sentira plus en confiance et sera plus réceptif au traitement qui lui sera prescrit. Cependant, avec une capacité d’accueil extrêmement faible dans la majorité des pays d’Afrique de l’Ouest (2,3 médecins en Côte d’Ivoire pour 10.000 patients, 3,8 au Nigéria, 0,8 au Togo, 0,7 au Sénégal ou encore 1,3 en Guinée Bissau), il est en effet difficile d’assurer une prise en charge décente des patients.
S’il est vrai que certaines améliorations de la qualité de service due aux usagers sont tributaires de l’allocation et la bonne gestion des fonds destinés au secteur de la santé, il faut reconnaître que d’autres sont liées au comportement et à la responsabilité du personnel médical qui a le devoir de respecter l’éthique et la déontologie prônées par le Serment d’Hippocrate.
La pandémie de la COVID-19 a mis en lumière le travail acharné des soignants qui aux différents pics de l’épidémie pouvaient rester plusieurs jours de garde sans rentrer chez eux. Plusieurs hommages leur ont été rendus d’ailleurs par les citoyens, les artistes les hommes politiques sur les réseaux sociaux ou dans les médias traditionnels et même parfois à travers des chansons leurs étant dédiées.
Cependant, de Dakar à Bissau, en passant par Conakry ou Bamako, les mises en cause des professionnels de santé pour des faits de négligences conduisant malheureusement à des décès de patients sont récurrentes et font bien trop souvent la une des médias nationaux, voire internationaux.
À l’occasion de la journée mondiale pour la sécurité des patients célébrée le 17 Septembre dernier sous le thème « soins maternels et néonatals sans risque, agir maintenant pour un accouchement sûr et respectueux ! », le Dr Moeti Matshidiso, directrice du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique informait que dans la région Afrique, chaque jour, 536 femmes meurent de causes liées à la grossesse et à l’accouchement et 6 700 nouveau-nés meurent de causes évitables. Lors de la cérémonie officielle de commémoration de cette date au Tchad, le Dr Eyong Efobi John, au nom du Dr Jean Bosco Ndihokubwayo, Représentant de l’OMS au Tchad affirmait que la plupart de ces décès, peuvent être évités si « les soins sont administrés avec compassion et respect par des agents de santé ayant les compétences pour réussir et dans des environnements propres et purs qui empêchent la propagation des maladies ».
Il est donc primordial d’introduire ou renforcer dans tous les parcours de formation initiale et permanente des personnels de santé, des médecins jusqu’aux agents d’entretien dans les hôpitaux, des sessions sur l’éthique professionnelle, sur la notion de service de qualité dû aux usagers, sur la relation d’aide et à l’écoute, notamment pour les patients souffrant de maladies mentales, sur le traitement équitable des usagers et sur la responsabilité individuelle en cas d’erreurs aboutissant à des drames dans les structures de santé, basées sur les réalités locales observées.
En parallèle il est nécessaire de mettre en place des mesures et réformes profondes permettant un meilleur suivi de la relation entre patients et soignant ainsi qu’un système de sanction au cas où il est prouvé que cette relation a été défaillante à un moment ou à un autre de la prise en charge du patient.
En conclusion, les dirigeants en Afrique de l’Ouest doivent absolument consacrer plus de temps à la réflexion commune autour de l’amélioration des systèmes de santé à travers des débats publics impliquant tous les acteurs du développement (économistes, médecins épidémiologistes, urbanistes, formateurs, architectes, pharmaciens, etc.) mais aussi leur présence dans les espaces publics de prise de décisions dans le domaine de la santé.
Les citoyens, usagers de ces structures de santé, ont également un rôle essentiel à jouer, en dénonçant les mauvaises pratiques constatées dans les hôpitaux et centres de santé, et en créant des espaces (virtuels ou non) de discussion et de partage d’expérience en vue d’améliorer le fonctionnement des structures de soins en particulier et des systèmes de santé en général au bénéfice des populations.
Par Dan Viera Da COSTA
Chargée de Plaidoyer à Wathi
FORT DE SES SUCCES, LE RESEAU DE RECHERCHE MEDICALE WANETAM LANCE SA 3E PHASE
Le réseau ouest-africain Wanetam dont l’objectif est de renforcer les capacités régionales, nationales et institutionnelles en matière de recherche clinique a procédé hier à Diamniadio au lancement de sa troisième phase. Les impératifs sanitaires de l’heure confirment pour ses membres la nécessité de « réussir le pari de la recherche participative ».
La ville nouvelle de Diamniadio est sur le point de devenir une étape obligée pour les acteurs de la recherche scientifique. Après le sommet régional de haut niveau sur le VIH, puis le Forum de coopération sino-africain (Focac) où les questions liées à la santé ont pris une place importante, sans oublier le Prix Galien Afrique, c’est le réseau ouest-africain de recherche sur la tuberculose, le Sida et le Paludisme (Wanetam) qui a posé ses valises pour deux jours dans ce nouveau pôle urbain. Il faut souligner que Wanetam est piloté depuis sa création en 2009 par le Pr Souleymane Mboup en tant que coordonnateur du réseau et par ailleurs, président de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef). C’est donc dans les murs de son institut de Diamniadio que l’éminent professeur a lancé hier avec ses collègues, la troisième phase de développement de ce réseau qui regroupe à l’heure actuelle quasiment tous les pays de la sous-région (12 au total). Vingt-cinq (25) institutions sous-régionales y sont représentées, appuyées par 5 institutions de 4 pays européens. La genèse la mise sur pied du réseau remonte d’ailleurs au 16 juin 2003 lorsque les pays de l’Union européenne ont initié l’instauration du partenariat des pays européens et en développement sur les essais cliniques (EDCTP) par le biais d’un vote du Parlement européen et du Conseil de l’Europe.
Après le succès des deux premières phases, les bailleurs essentiellement européens ont décidé de doter la troisième d’un financement de 4,5 millions d’euros,soit près de trois milliards de francs Cfa sur une durée de trois ans. Parmi les résultats obtenus au cours des deux précédentes phases, le Pr Souleymane Mboup a évoqué notamment « l’accréditation de laboratoires aux normes ISO 15189, l’octroi de financements à des postdoc pour la mise en place et la conduite de microprojets de recherche ou encore l’encadrement de doctorants et de masters ».
Selon le codécouvreur du VIH-2, les analyses des différents problèmes relatifs à l’accès des chercheurs des pays en développement à la connaissance scientifique révèlent deux types d’obstacles à savoir « ceux qui sont inhérents aux processus de la recherche qui ont des effets inhibiteurs particuliers sur les chercheurs des pays en développement et ceux qui sont liés au cadre institutionnel de ces pays, principalement l’insuffisance des ressources allouées à la recherche ». Ce contexte économique se conjugue au fait que 6 des principales causes de mortalité dans les pays à faible revenu soient encore des maladies transmissibles à l’instar du paludisme, la tuberculose et le VIH. Dans ce sens, l’EDCTP entend par le biais de ce type de réseau accélérer le développement clinique de nouveaux outils de diagnostic, de médicaments, de vaccins et de microbicides contre ces trois maladies, mais aussi des études sur les maladies infectieuses négligées (NIDs) et les maladies émergentes et ré-émergentes telles que le SARS COV-2 ou Ebola.
LA PHARMACIE REGIONALE D’APPROVISIONNEMENT DE SAINT-LOUIS RENOVEE
Dans le cadre du projet Global health supply chain-technical Assistance (GHSC-TA) financé par le partenaire américain l’USAID, la Pharmacie régionale d’approvisionnement (PRA) de Saint-Louis a été rénovée et équipée pour permettre une meilleure conservation des produits pharmaceutiques sensibles à la chaleur, annonce un communiqué de l’Ambassade des Etats-Unis au Sénégal.
Ce projet réalisé en un temps record vise à accroitre la capacité de stockage de l’entrepôt du PRA de Saint-Louis qui est maintenant doté de planchés d’entrepôts recouverts de résine époxy pour permettre une meilleure circulation des transpalettes et des chariots et d’un espace pour mieux conserver les produits et renforcer la qualité des services.
Au cours de la cérémonie officielle d’inauguration de la nouvelle PRA de Saint-Louis à laquelle a pris part la directrice de la Pharmacie nationale d’approvisionnement le Dr Annette Seck Ndiaye, le directeur de l’USAID Sénégal a rappelé la collaboration entre la PNA et l’USAID qui a permis de rénover deux autres PRA à Fatick et à Diourbel et qui ont couté environ 985 millions de F Cfa.
Jusqu’ici, l’USAID a fourni 2,6 milliards de F Cfa sur 4 ans de 2017 à 2021 pour renforcer les systèmes de la chaîne d’approvisionnement sénégalaise et assurer l’accès en temps opportun à des produits de qualité. L’agence de développement international œuvre aux côtés du ministère de la Santé et de l’action sociale depuis plus de 60 ans et reste l’une des plus grandes pourvoyeuses de ressources pour le secteur de la santé au Sénégal avec une contribution annuel de plus de 60 millions de dollars.