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2 avril 2025
Santé
LE BISPHÉNOL A, UN DANGER «INCONNU» DANS NOS PLATS
Le Bisphénol A (BPA) est un produit chimique très présent dans les contenants plastiques que nous utilisons. Il en est notamment du polycarbonate, un plastique rigide et de résine époxy qui servent de pellicule protectrice dans les boîtes de conserve.
Le plastique est partout, au Sénégal. L’entrée en vigueur de la loi n°2020-04 du 8 janvier 2020 relative à la prévention et à la réduction de l’incidence sur l’environnement des produits plastiques et les nombreuses actions du ministère de l’Environnement et du Développement durable, notamment des saisies de ces produits en plus de l’interdiction de leur importation, n’y feront pas grand-chose. Il est utilisé, entre autres, comme emballage de certains produits alimentaires comme les bouteilles, canettes, les emballages alimentaires, et même dans les produits non alimentaires. Il est à noter que derrière son aspect utilitaire se cache un véritable danger pour la santé humaine, en plus des problèmes environnementaux plus connus. Il contient une composante chimique dénommée le Bisphénol A (BPA). Un produit chimique qui lorsqu'il est ingéré peut avoir de lourdes conséquences sur la santé.
Le Bisphénol A (BPA) est un produit chimique très présent dans les contenants plastiques que nous utilisons. Il en est notamment du polycarbonate, un plastique rigide et de résine époxy qui servent de pellicule protectrice dans les boîtes de conserve. Le Bisphénol A est un élément important de la mince couche d'enduit qu'on applique sur les parois internes des boîtes de conserve. Retrouvée presque dans tous les contenants de produits alimentaires, tels que sur les parois internes des boîtes de conserve, cette pellicule fine prévient la corrosion et empêche les métaux dissous de contaminer le contenu de la boîte de conserve. Elle aide aussi à préserver la qualité et l'innocuité des aliments en conserve. On peut également le retrouver dans la composition des biens de consommations tels que les biberons, les bouteilles, canettes, les emballages alimentaires ainsi que dans la composition de divers autres produits, notamment les articles de sports, les appareils électroniques/électroménagers, les cartes bancaires, des dispositifs médicaux, entre autres...
NOCIFS POUR LES ALIMENTS CONSERVES, DANGERS POUR LES HUMAINS
Le BPA est essentiel dans la constitution des contenants plastiques en leur donnant leur forme dure et flexible. L'utilisation faite pour conserver la nourriture, dans les bocaux en plastique, comporte un risque d'infiltration dans la nourriture et, corrélativement, dans notre organisme. Un danger constant auquel nous sommes tous exposés, en tant qu’humains, étant entendu que nous sommes nombreux à utiliser le plastique ; que ce soit à la maison, en balade ou en pause déjeuner, il est devenu un «compagnon» indispensable pour beaucoup. Malheureusement peu d’individus ont conscience du danger du plastique sur la santé. Pis, ce l’on ignore surtout, c’est que cette composante chimique (PBA) est un «perturbateur endocrinien» en ce qu'il agit «négativement sur le fonctionnement hormonal de l'organisme».
DYSFONCTIONNEMENT HORMONAL, MAUVAIS DEVELOPPEMENT DU FŒTUS, MALFORMATIONS CONGENITALES ET INFERTILITE, EN SUSPENS
Selon des études et spécialistes, le Bisphénol A crée un dysfonctionnement allant jusqu'à déformer les cellules. Il peut également causer un «mauvais développement du fœtus, des malformations congénitales», entre autres. Et même, plus grave, il causerait «l'infertilité». Le danger étant si réel, ne serait-il pas temps d’appuyer sur le frein ? D’appliquer strictement la loi pour stopper la production et la commercialisation de plastiques au Sénégal ? Ce conformément à la loi de janvier 2020, révisant en rendant coercitives celle d’avril 2015, en vigueur. En attendant, la population, toujours inconsciente du danger, a tendance à mettre en avant des intérêts matériels, l’aspect mercantile, commercial. Le plastique étant à la base de plusieurs activités économiques surtout informelles et domestiques (vente d’eau, de jus et crèmes glacés, de glace, de certains produits alimentaires et non alimentaires en gros ou en détail, emballages, etc.) D’où l’importance pour les autorités de trouver la bonne formule pour venir à bout du péril plastique. Puisque beaucoup de nos concitoyens, inconscients des dangers inhérents au plastique sur la santé, sont contre la loi adoptée pourtant dans l’intérêt et pour la protection de tous et de l’environnement (continental et marin…)
UNE POPULATION TOUJOURS INCONSCIENTE DU DANGER
Ndeye Binta Mané est vendeuse de jus. Le plastique, elle l'utilise comme «récipient» de conservation pour ses jus. Mais elle nous confie n'avoir pas conscience des dangers du plastique et dit n'avoir jamais entendu parler du BPA. «C'est la première fois que j'entends parler du BPA. Avant, je ne connaissais pas l'existence de cette substance. Je vends du jus de ‘’bissap’’, de ‘’bouye’’ (pain de singe") et de gingembre et j'avoue que cette révélation m'intrigue beaucoup. Cela montre encore une fois qu'on n’est pas à l'abri. Mais que faire, si on a que cette alternative pour essayer de gagner dignement notre vie ? Même si notre santé en dépend, il sera difficile de ne pas renouer avec nos vieilles habitudes. Le plastique (des bouteilles), je le récupère après les événements comme les baptêmes, les mariages et autres ou je l'achète au marché à 25 FCFA la bouteille. Il arrive même que certains me les offrent. Je les désinfecte avec de l'eau de javel avant de les utiliser.» Ils/elles sont nombreux à être dans la même situation que Ndeye Binta. Astou Cisse est femme au foyer. Pour elle, «il faut savoir qu'on est pas assez informé par rapport aux dangers du plastique. Aujourd'hui, il est temps d'en parler et je n'étais pas au courant», martèle-t-elle. Faisant signe de la main, elle nous montre : «comme vous pouvez le constater, il n'y a que des bouteilles et pour la plupart de la vaisselle en plastique chez moi. Je pense qu'il est du ressort de l'Etat et pourquoi pas du ministère de la santé de veiller au grain afin de trouver une autre alternative au plastique.» Au marché, ils sont nombreux à les vendre, mais ne connaissent pas encore le danger qu'il peut y avoir dans ces plastiques. El Hadji Bèye est un vendeur. C'est dans une boutique de fortune qu'il empile toutes ses collectes : des bouteilles de boissons et d’eau vides, toutes en plastiques et parfois même en verre. «En général, je récupère ces plastiques chez un gars qui travaille dans une société de la place. Puisque ces bouteilles sont jetées, il me les donne à bas prix. Je les revends à 25 FCFA l'unité. Mais, pour la plupart, les bouteilles viennent des hôtels. Certaines mères de famille, pour compléter leur dépense quotidienne, me vendent leur stock de bouteilles en plastique. Je sais que le plastique peut être dangereux, au contact de la chaleur, mais vous m'en apprenez des choses aujourd'hui.»
SENEGAL : LONGUE TRADITION DE LUTTE CONTRE LE PLASTIQUE, MAIS AVEC DES TEXTES A LA PORTEE BIEN TROP LIMITEE POUR ETRE EFFICACE
Aujourd'hui encore, la science alerte sur les méfaits du BPA. Mais, au Sénégal, la population reste jusque-là inconsciente des dégâts qu'il peut causer sur notre bien-être. Ce danger permanent auquel nous sommes confrontés nous pousse à réfléchir sur des matériaux de substitution au plastique. Et c’est déjà le cas avec des sachets en papier biodégradable dans les grandes surfaces, mais pas gratuits, les tasses-à-jeter utilisées par des vendeurs de café… ; ce depuis l’entrée en vigueur de la loi n°2020-04 du 8 janvier 2020 relative à la prévention et à la réduction de l’incidence sur l’environnement des produits plastiques, interdisant en effet, les produits plastiques à usage unique comme les gobelets, couvercles, pipettes et tous sachets destinés à être utilisés pour conditionner l’eau ou toute autre boisson. D’ailleurs, le Sénégal a une longue tradition de politique contre le plastique. Déjà, dès 1974 des textes de loi existent pour traiter la question du plastique. Et l’adoption de la loi n°2015-09 du 04 mai 2015 relative à l’interdiction de la production, de l’importation, de la détention, de la distribution, de l’utilisation de sachets plastiques de faible micronnage et à la gestion rationnelle des déchets plastiques, marquait une «révolution» dans la volonté du Sénégal de lutter contre la pollution plastique. Ce texte à la portée bien trop limitée pour être efficace aura conduit à l’élaboration d’un autre, jugé beaucoup plus ambitieux en 2020 : loi n°2020-04 du 8 janvier 2020.
FABRICATION DE VACCINS : L’IPD PREPARE SON VACCINOPOLE
Demain se prépare aujourd’hui au Sénégal. Le «Vaccinopôle» de l’Institut Pasteur de Dakar (Ipd), pilier de la souveraineté sanitaire du pays, commence à sortir de terre.
Plus de 17,8 milliards F Cfa sur les 130 milliards nécessaires à la construction du «Vaccinopôle» de l’Institut Pasteur de Dakar ont été déjà mobilisés. Cette somme a permis l’acquisition du matériel servant à la fabrication de vaccins, le financement des études de faisabilité et la construction des 3 bâtiments de la plateforme, située à Diamniadio.
Demain se prépare aujourd’hui au Sénégal. Le «Vacci¬nopôle» de l’Institut Pasteur de Dakar (Ipd), pilier de la souveraineté sanitaire du pays, commence à sortir de terre. Les 3 bâtiments de la plateforme sont désormais visibles en plus du matériel de fabrication des vaccins déjà stocké en Belgique qui va rallier le Port de Dakar. «Nous avons mobilisé un peu moins de 30 millions (17,8 milliards F Cfa) sur les 220 millions dollars (130 milliards) pour le projet», a précisé Amadou Sall, administrateur de l’Ipd hier lors d’une visite des chantiers, dans un exercice de gestion transparente. Et dans la logique de respecter les délais de mise en service de ce «futur joyau», l’Ipd a signé, avec la Société financière internationale (Sfi), une lettre de mandat relative à un investissement de la structure dirigée par Makhtar Diop et d’autres partenaires privés. Ainsi, la Sfi va se charger de coordonner les investissements. «La Société financière internationale doit coordonner les différents partenaires financiers et elle a reçu mandat d’organiser le financement de manière à répondre aux besoins de ce programme en termes de rapidité et de pertinence et d’accessibilité», a détaillé Amadou Sall.
Revenant sur les motivations de ce partenariat, Makhtar Diop, le Directeur général de la Sfi, affirme : «Durant la crise du Covid-19, l’accès au vaccin a été limité aux pays les plus développés. L’absence de production africaine n’a pas permis à un nombre d’Africains d’être vaccinés. Le Président Macky Sall a demandé aux institutions de soutenir une initiative sénégalaise et africaine qui vise à augmenter la production de vaccins et à utiliser les technologies les plus avancées. Nous travaillons avec l’Institut Pasteur de Dakar pour créer une industrie pharmaceutique. Nous avons reçu mandat pour mobiliser des ressources de la Sfi et des partenaires. Nous allons structurer le projet avec la participation du secteur privé, nous allons ensuite attaquer la phase de mobilisation des ressources financières.»
Ainsi, une fois la construction de l’usine achevée, c’est 30 millions de doses de vaccin contre la fièvre jaune et 300 millions de doses de vaccin anti Covid-19 qui vont sortir chaque année de ce «Vaccinopôle» pour assurer la santé des Sénégalais dans un premier temps et des Africains aussi. L’objectif est de produire dans cette usine sur le long terme, 60 % des besoins médicamenteux du Sénégal. «Nous avons ici la construction de ce que nous considérons comme un joyau et qui va permettre de produire en quantité suffisante de vaccin anti-Covid-19 mais aussi de créer un pôle de recherche pour la production de nouveaux vaccins contre les maladies négligées pour lesquelles les grands groupes estiment qu’ils ne sont pas rentables», s’est réjoui Makhtar Diop.
LA SOUS-SECTION DU SUTSAS EN GREVE POUR 48 HEURES
La sous-section du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS) de Dahra a décrété, mercredi, une grève de 48h pour réclamer de meilleures de conditions de travail, a appris l’APS.
Louga, 23 mars (APS) - La sous-section du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS) de Dahra a décrété, mercredi, une grève de 48h pour réclamer de meilleures de conditions de travail, a appris l’APS.
"Nous en sommes à notre deuxième plan d’actions et nous entamons à partir d’aujourd’hui une grève de 48h", a déclaré à la presse le chargé de communication du SUTSAS, Mamadou Ameth Ka.
Selon lui, le secteur paramédical "n’est pas pris en compte" dans le système sanitaire sénégalais.
’’Il est temps pour nous de lutter contre cette injustice qui sévit dans le système sanitaire. Nous constatons aussi que d’autres corporations ont droit à des indemnités auxquelles nous n’avons pas droit et cela n’est pas normal alors que nous constituons près de 80% du personnel", a-t-il regretté.
Selon lui, ’’le salaire d’un personnel de santé qui est un fonctionnaire ne dépasse pas 187 000 Francs CFA".
Il a réclamé une indemnité de responsabilité, de représentativité médicale ainsi qu’une indemnité de logement et une augmentation de l’indemnité de risque.
"Les paramédicaux méritent plus de notoriété. Aujourd’hui nous sommes déterminés à poursuivre notre plan d’actions", a-t-il dit, soulignant que le SUTSAS "ne reculera pas".
"Nous n’excluons pas de faire de la rétention de données, de boycotter les programmes dont le Programme élargi de vaccination (PEV) et la surveillance pour avoir gain de cause", a-t-il insisté.
Les grèvistes vont assurer le service minimum tandis que les services d’urgence seront disponibles.
"Tous les malades hospitalisés seront traités normalement, mais il n’y aura pas de consultations et aucun médecin n’assurera les rendez-vous médicaux", a-t-il soutenu.
LE SÉNÉGAL DÉPEND À PLUS DE 95% DES MÉDICAMENTS DE L’EXTÉRIEUR
«Le Sénégal ne peut pas continuer de dépendre de l’importation de médicaments à plus de 95%. C’est une menace par rapport à notre santé publique».
Le Sénégal n’a pas encore posé les bases de sa souveraineté pharmaceutique. Lors du Salon international du médicament «Senpharma» qui a ouvert ses portes hier, le président de l’Ordre des pharmaciens, Dr Amath Niang, a indiqué que le fait de dépendre à plus de 95% de l’importation de médicaments est une menace par rapport à la santé publique.
«Le Sénégal ne peut pas continuer de dépendre de l’importation de médicaments à plus de 95%. C’est une menace par rapport à notre santé publique». Cette alerte est du président de l’Ordre des pharmaciens, Dr Amath Niang qui prenait part au Salon international du médicament (Senpharma) initié depuis 2011. La 11ème édition de ce rendez-vous a été reportée pendant deux ans à cause de la crise sanitaire. La pandémie à coronavirus a poussé aussi les organisateurs à articuler la rencontre autour du thème : «La vaccination anti-Covid-19 : mythes, réalités, perspectives». Cette plateforme a permis aux professionnels du médicament de réitérer leur engagement, et aux populations de savoir le niveau de développement du secteur.
Chargé de communication de la plateforme Senpharma, Dr Assane Kâ indique le «Salon du médicament constitue un dénominateur qui peut rassembler tous les acteurs gravitant autour du médicament, notamment le patient consommateur du médicament, le pharmacien, le prescripteur qu’est l’infirmier, le chirurgien-dentiste, les sages-femmes, mais également les industriels et tout autre acteur qui a un trait d’union avec le médicament, que ce soit de façon directe ou indirecte ; il s’agit des financiers, banques, assurances. C’est pour que les acteurs puissent se regrouper autour d’un idéal qu’est le médicament qui est pour eux un projet qui contribue à faire régner le bien-être social et économique pour une santé durable. Ce, d’autant qu’on ne peut pas développer un pays sans la santé. Ce qui fait que le premier partenaire de la santé, c’est l’Etat. Mais toutes les populations concernées devraient être intéressées par ce salon».
Pour le chargé de la communication de Senpharma, la pandémie de Covid-19 a démontré l’urgence d’avoir une industrie pharmaceutique afin de tendre vers la souveraineté dans ce secteur. Quid de la production locale des médicaments ? « Il y a des projets d’industrie qui sont quelquefois accompagnés par l’Etat mais également sur initiative de professionnels sénégalais qui participent de façon effective au projet de développement industriel du médicament en Afrique et dans le monde», signale Monsieur Kâ.
SECURITE DU MEDICAMENT
S’agissant de la sécurité du médicament, les acteurs estiment qu’il faut maitriser tout le circuit du produit, de la matière première à la consommation finale. Considérant le phénomène des médicaments de la rue comme un fléau qui expose la vie des citoyens, le président de l’Ordre des pharmaciens assène ses quatre vérités. «Le médicament n’a pas pour place la rue. Le législateur l’a compris pour l’avoir confié au pharmacien qui est un professionnel. Au-delà des actions que mènent les professionnels, cette question s’adresse beaucoup plus à l’autorité politique en charge de la réglementation, de la régulation. En effet, c’est à elle de faire respecter les principes de gestion du médicament. Nous Ordre, notre devoir, c’est d’intervenir auprès du pharmacien qui est notre sujet.
Quand il s’agit de l’environnement global, cela relève de la responsabilité de l’Etat», tranche Dr Niang avant d’ajouter: «C’est pratiquement en Afrique seulement qu’on constate ce phénomène de médicaments dans la rue. Mais dans les pays qui ont une certaine souveraineté pharmaceutique, on ne rencontre pas ce fléau. Or, le médicament n’est pas un produit banal, il doit répondre à des besoins de santé publique. Même les populations doivent se faire des exigences pour que le médicament soit assaini, géré et qu’il puisse retrouver sa place. Car le médicament, sa place, ce n’est pas la rue».
AFFAIRE PHARMACIE DAKAROISE : LE SYNDICAT DES PHARMACIENS SONNE LA MOBILISATION !
Le Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal recadre le ministre Abdoulaye Diouf Sarr coupable d’avoir déchiré l’arrêt de la Cour suprême au profit de Mme Baldé.
Par un abus de pouvoir caractérisé, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr a abrogé l’arrêté ministériel datant de 1981 et qui autorisait l’installation de la pharmacie Dakaroise de Mme Aïcha Goundiam Mbodji à la place de l’Indépendance à Dakar. Ce qui revient pour le ministre à contourner l’arrêt de la Cour suprême ordonnant l’expulsion des lieux de Mme Aminata Gassama, épouse de l’ancien maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé. Contre l’expropriation d’un pharmacien au profit d’un autre, le Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal, à travers une circulaire, exprime son soutien total à Mme Mbodji et appelle tous les pharmaciens à la mobilisation pour des actions futures.
A travers une circulaire, le Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal (Spps) sonne la mobilisation contre ce qu’il qualifie d’ « expropriation arbitraire d’un pharmacien au profit d’un autre ». Et exprime son soutien total à Mme Mbodji Aïcha Goundiam pour qu’elle soit rétablie dans ses droits. Comme l’avait révélé « Le Témoin » quotidien, la Cour suprême avait annulé l’arrêté du ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr qui autorisait Mme Aminata Gassama Baldé, patronne de la Pharmacie Nation, à transférer son officine à la Place de l’Indépendance à Dakar. Dès réception, le ministre de la Santé a tout bonnement déchiré l’arrêt de la Cour Suprême.
Pis, il a annulé voire abrogé purement et simplement l’autorisation datant de 1981 (41 ans) de Mme Aïcha Goundiam Mbodji propriétaire de la Pharmacie Dakaroise. Un triste état de fait qui a poussé le Syndicat des pharmaciens du Sénégal de monter au créneau ! « Ce, suite à la décision du ministre de la Santé d’abroger l’arrêté de Mme Aïcha Aïcha Goundiam Mbodji portant autorisation d’exploitation de son officine de pharmacie dénommée « Grande Pharmacie Dakaroise », sise Dakar-Plateau, 01 Place de l’Indépendance » a d’abord précisé Dr Assane Diop, président du Spps. Il rappelle que cette décision a été prise le 11 février 2022 sur la base d’une note de présentation du directeur de la Pharmacie et du Médicament (Dpm). « Et la notification à l’intéressée par ce dernier est faite un mois après, le 08 mars 2022 précisément. Ce qui est surprenant, c’est que le même directeur lui demande, dans sa note d’information, de déposer un dossier de demande de transfert, alors que l’arrêté portant autorisation d’exploitation de son officine est abrogé un mois auparavant, sans parler des conséquences de droit d’une telle décision ! » poursuit Dr Assane Diop.
En d’autres termes, explique-t-il, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr a annulé l’arrêté d’exploitation de la « Grande Pharmacie Dakaroise » et un mois après le directeur de la Pharmacie vient demander à la victime de déposer un dossier de transfert. « Quelle incohérence !
Pour rappel, en 2020, la Direction de la Pharmacie et du Médicament (Dpm) avait pris la décision illégale d’instruire un dossier de transfert de la Pharmacie Nation sur le site appartenant à la Grande Pharmacie Dakaroise depuis 1953, en violation des dispositions relatives aux conditions de création et de transfert des officines » a rappelé le président du Syndicat des pharmaciens à l’endroit de ses camarades.
A l’en croire, cette décision a été prise malgré tous les efforts effectués par Mme Mbodji pour informer les autorités concernées de son transfert provisoire et de son intention de rejoindre son site dès la fin des travaux de rénovation de l’ex-hôtel Indépendance.
Une expropriation arbitraire ! Justement, sur cette question, Dr Assane Diop a souligné que la concernée avait d’ailleurs attaqué cet arrêté devant la Chambre Administrative de la Cour Suprême qui a tranché en sa faveur (arrêt n° 51 du 25 novembre 2021) en annulant l’arrêté du ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr portant autorisation de transfert de la Pharmacie Nation au rez de chaussée de l’Hôtel Indépendance. « Elle a aussi attaqué le contrat de bail établi par l’Ipres au profit de la Pharmacie Nation devant la chambre administrative du Tribunal du Commerce. Cette procédure est toujours en cours et a fait l’objet de sept renvois depuis le mois de Juin 2021. Aux dernières nouvelles, cette affaire a été évoquée le 03 mars 2022 à l’audience de la deuxième chambre du Tribunal de commerce Hors Classe de Dakar et renvoyée au 31 mars 2022 » peut-on lire dans la circulaire du président du Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal dont « Le Témoin » a obtenu copie.
Toujours est-il qu’entres autres raisons ayant motivé l’assignation en annulation dudit contrat de bail, le président des pharmaciens estime que celui-ci est établi en violation des dispositions de l’article 127 de l’Acte Uniforme de l’Ohada qui fait bénéficier à l’ancienne occupante d’un droit de priorité pour se voir attribuer un nouveau bail dans l’immeuble reconstruit, d’autant que la demande de reprise des locaux par elle-même (Mme Mbodji) avait été déjà entérinée et agréée par le bailleur. « Tout ceci relève que l’objectif ultime de la démarche de la Direction de la Pharmacie et du ministère de la Santé est d’exproprier un pharmacien au profit d’un autre » a dénoncé Dr Assane Diop deux semaines après la décision du ministre Abdoulaye Diouf Sarr annulant l’autorisation de Mme Aïcha Goundiam Mbodji. Une pauvre dame à laquelle pourtant la Cour suprême, plus haute juridiction de notre pays, avait donné raison.
Tous les pharmaciens sont d’égale dignité…
Devant ce qu’il qualifie de décision à coloration politique, le Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal rappelle et insiste sur le fait que tous les pharmaciens sont d’égale dignité et que, par conséquent, ils méritent tous le même traitement. « Cette décision est d’autant plus déplorable qu’elle foule aux pieds les lois et règlements et viole les principes de l’éthique et de la déontologie » se désole M. Assane Diop, son président, avant d’évoquer le Code de déontologie des pharmaciens. Lequel dispose en son article 39 que « Tous les pharmaciens inscrits à l’Ordre se doivent mutuellement aide et assistance pour l’accomplissement de leurs devoirs professionnels. En toutes circonstances, ils doivent faire preuve de loyauté les uns envers les autres et de solidarité ».
En tout cas, le Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal estime qu’au lieu de sanctionner la victime (Mme Mbodj est victime d’une injustice de la part de son bailleur), les autorités de la profession et tous ses membres devraient plutôt l’aider à réintégrer le local qui a abrité sa pharmacie depuis 1953 et légalement confirmé par un arrêté ministériel datant de 1981. « Le Syndicat des pharmaciens en appelle à la responsabilité du ministre de la Santé et l’Action sociale, du directeur de la Pharmacie et du Médicament et du Président de l’Ordre des pharmaciens pour que Mme Mbodji soit rétablie dans ses droits. Le Syndicat des pharmaciens exprime son soutien total à Mme Mbodji et usera de tous les moyens à sa disposition pour que force reste à la loi. Il appelle pour cela tous les pharmaciens à la mobilisation pour les actions futures » a ainsi alerté Dr Assane Diop, président du Ssp.
LES PHYSICIENS MÉDICAUX EN GRÈVE
Les physiciens médicaux sont en mouvement d’humeur. Parmi les revendications avancées figurent en bonne place le statut des physiciens médicaux, leur reconnaissance comme des professionnels de santé.
Les physiciens médicaux sont en mouvement d’humeur. Parmi les revendications avancées figurent en bonne place le statut des physiciens médicaux, leur reconnaissance comme des professionnels de santé. Dans un communiqué rendu public, ils expliquent que les physiciens médicaux, actuellement sous statut contractuel demandent aussi leur intégration dans la fonction publique. Ils veulent également une radiothérapie. « Les physiciens médicaux se mobilisent aujourd’hui pour défendre leur profession, sans statut au sein de l’administration sénégalaise et, par conséquent, très sous-payés, eu égard à nos diplômes de niveau Bac+7, et pourtant indispensables dans un service de radiothérapie », a fait savoir le document public.
Ces praticiens estiment qu’au plan des instruments juridiques internationaux et de la législation nationale, « aucun traitement en radiothérapie ne peut se faire sans l’implication d’un physicien médical ». « La radiothérapie, destinée à irradier une tumeur cancéreuse en prenant soin d’épargner les tissus sains environnants, intervient chaque année dans le traitement de plus 4000 patients au Sénégal », a fait savoir le document. En évoquant les raisons d’une telle action, ils soulignent que c’est « après plusieurs démarches auprès des ministères concernés (Santé et Fonction publique), notre situation demeure inchangée ».
SANTE BUCCO-DENTAIRE, 62 % DES MALADES N’ONT PAS RECOURS AUX SOINS
Au Sénégal, 76% de la population présente une ou plusieurs pathologies dentaires. Seulement 62% de ces populations de malades n’ont pas encore recours aux soins et ne peuvent pas consulter un spécialiste.
Au Sénégal, 76% de la population présente une ou plusieurs pathologies dentaires. Seulement 62% de ces populations de malades n’ont pas encore recours aux soins et ne peuvent pas consulter un spécialiste. Le Directeur de la lutte contre la maladie (Dlm) a fait le point hier à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire. « D’après les dernières données à notre disposition, s’agissant de la population adulte du Sénégal, 76% au moins présentent une ou plusieurs pathologies dentaires. C’est un nombre très important. S’agissant des pathologies de la gencive, nous avons 72% de la population adulte qui présente une pathologie liée à la gencive », a dit Docteur Babacar Guèye. Il a ensuite souligné que ce qui est le plus important et qui montre qu’il faut faire de la sensibilisation, « c’est que 62% de ces populations-là qui présentent des pathologies bucco-dentaires n’ont pas recours aux soins et ne peuvent pas consulter un spécialiste en la matière ».
Selon le directeur de la lutte contre la maladie, la santé bucco-dentaire et les autres pathologies comme le diabète et le cancer relèvent des facteurs de risques évitables, notamment la mauvaise alimentation, avec la consommation d’aliments sucrés, l’usage abusif d’alcool et le tabagisme. Questionné sur la disponibilité des spécialistes pour prendre en charge cette pathologie, Docteur Guèye note que c’est un contraste avec les efforts du gouvernement du Sénégal pour pouvoir renforcer le dispositif de prise en charge de la pathologie bucco-dentaire. Cela dans le cadre de l’amélioration de la santé bucco-dentaire.
« Aujourd’hui, nous ne pouvons pas noter moins de 570 chirurgiens-dentistes au Sénégal répartis entre 2/3 au niveau des structures privées. Mais les 200 à peu près sont dans les structures publiques », a-t-il fait savoir.
Pour sa part, Rokhaya Diakhaté, présidente de l’amicale des femmes chirurgiens-dentistes du Sénégal (Afcds) a expliqué : « Nous jouons notre partition au niveau du Ter, des gares de Rufisque, Thiaroye et Diamniadio pour sensibiliser l’ensemble des passagers à faire attention aux maladies bucco-dentaires mais également à connaître les techniques de brossage. Mais aussi de voir ce qu’il ne faut pas faire pour ne pas les avoir. 80 000 passagers ont été vus, on a aussi fait de la référence ».
LE MANQUE D’EAU À L’ORIGINE DE L’AUGMENTATION DES CAS CE COVID AU SENEGAL
Les difficultés d’approvisionnement correct en eau des communautés et structures de santé sénégalaises ont, en partie, été à l’origine de l’augmentation du nombre de contaminations au nouveau coronavirus au plus fort de la crise sanitaire
Diamniadio, 22 mars (APS) – Les difficultés d’approvisionnement correct en eau des communautés et structures de santé sénégalaises ont, en partie, été à l’origine de l’augmentation du nombre de contaminations au nouveau coronavirus au plus fort de la crise sanitaire, a soutenu, mardi, le docteur Babacar Ndoye, un consultant à l’Organisation mondial de la santé (OMS).
"Dans les structures sanitaires, il y a un manque d’eau en quantité et en qualité mais aussi au niveau de la communauté, ce manque d’eau a été constaté lors de la crise sanitaire et a expliqué l’explosion des cas’’, a-notamment déclaré le médecin.
Le consultant pour le programme Prévention et contrôle des infections (PCI) de l’OMS pour la Santé dans le cadre de la réponse à la pandémie de la Covid-19 intervenait à un panel organisé dans le cadre du Forum mondial de l’eau ouvert lundi à Diamniadio, dans la région de Dakar.
Le panel était axé sur le thème : ’’"Contrôler les épidémies : Coordonner au mieux Eau et Santé".
Partant du constat relatif aux difficultés d’accès à l’eau, le docteur Ndoye a souligné la nécessité de partir des leçons apprises de la pandémie afin de préparer l’avenir.
"Il faut certes de l’eau mais le plus essentiel, c’est la gestion de l’eau", a estimé le professeur Ndoye, ancien responsable du Programme national de lavage des mains (Pronalin) du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
"Le rôle de l’OMS, ce n’est pas d’aller chercher l’eau, mais, c’est surtout sa gestion, pour avoir une eau de qualité qui va dépendre des institutions mais surtout des communautés", a dit le consultant.
En effet, a-t-il souligné, "l’eau dont on a besoin au niveau des structures sanitaires est différente de l’eau dont on a besoin dans les ménages. Donc, c’est tout un ensemble de normalisation et de standardisation qui entre dans le cadre de la gestion de l’eau’’.
Il a insisté sur l’importance de diffénrencier l’eau pour le lavage des mains, l’eau pour la cuisine et l’eau pour les soins.
Le Forum a, dans le même temps, été l’occasion pour l’OMS de lancer un nouveau programme conjoint avec l’UNICEF pour l’amélioration de l’hygiène des mains.
Selon Guy Mbayo de l’OMS, il s’agit d’identifier les déficits constatés durant les épidémies pour apporter des réponses avec tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement en eau
L’idée à travers ce programme est de "transformer les données en informations et les informations en actions en établissant également un dialogue entre les acteurs pour une prise en question de cette dimension eau en santé dans les politiques publiques".
Le Forum mondial de l’eau ouvert lundi par le chef de l’Etat se poursuit jusqu’à vendredi au Centre international Abdou Diouf de Diamniadio avec comme principal thématique "la sécurité de l’Eau pour la paix et le développement".
Plusieurs sessions liées à la santé sont au programme de ce Forum, une opportunité d’améliorer les connaissances en la matière et de changer les comportements liés aux questions d’eau et d’assainissement et aussi aux solutions qui existent ailleurs dans le monde.
par Patricia Lake Diop
COVID-19 OU COMMENT ORIENTER LA VOIE IMPRÉVISIBLE DU DESTIN
EXCLUSIF SENEPLUS #SilenceDuTemps – Vivre avec. Puis malgré. Ou en présence. Tu as fait renaître l'égalité des Hommes devant l'indicible et l'impossible, repoussé la nuit des temps à la lisière du jour, dessiné et remodelé le néant
#SilenceDuTemps – Les maux se multiplient et la syntaxe se moque des mots : vivre avec... puis malgré… ou en présence... Je n'ose plus te nommer même si tu me croises et me toises chaque instant comme un djinné sans mémoire ...
Si peur que mon corps te serve de réceptacle, qu'une cuirasse de prières me protège en permanence en plus des mantras qui résonnent comme un écho pour me rappeler que la peur de la chose entraîne la chose...
Mes pensées culbutent pourtant à la vitesse V des microbes que tu te plais à répandre avec tant de ferveur autour de toi...
2019, 2020, 2021, 2022.. Un jour tu t'en iras à coup sûr…
Et pourtant tu t'enorgueillis béatement d'avoir percé les abîmes souterrains de la science infinie, que nenni...
Tes variants et défiances ont repoussé les limites de l'imaginaire...
Sais-tu que tu ne réussiras jamais à anéantir l'amour et le renouveau de cette révolution fulgurante et explosive que tu as provoquée dans le monde ?
Des corps sont enfouis et le seront encore, des âmes errent et divaguent dans un monde en dérive certes…
Sans sommation tu as frappé, fauché, terrorisé, enseveli et exterminé avec malice...
Mais la vie est tenace, les vivants ressuscitent et les morts renaissent dans un plan céleste dont tu ignores tous les mystères...
Sais-tu que ta présence immonde est comme l'ombre d’un voleur dont on attend le retour pour un châtiment sans merci ?
Tu as fait renaître l'égalité des Hommes devant l'indicible et l'impossible, repoussé la nuit des temps à la lisière du jour, dessiné et remodelé le néant...
Mais la vie est tenace et les générations qui luisent illuminent déjà l'horizon d’un éclat nouveau...
D'un monde où l'humain sera l'alpha et son âme l'oméga, un monde dans lequel le grand architecte de l'univers régnera en maître souverain.
Exerçant son métier depuis plus de 35 ans, Patricia Lake Diop est l'une des deux premières femmesnotaires du Sénégal. Membre de l'AJS (Association des juristes du Sénégal), elle s'intéresse plus particulièrement à la cause des enfants victimes d'abus sexuels et de viol. Pendant une partie de son enfance passée en Guinée, elle a développé une passion pour les histoires de Leuk le lièvre qui ontmarqué son imaginaire et son goût pour l'écriture, la poésie, les contes auxquels elle s'essaie à ses heures libres.
UN HÔPITAL DE RÉFÉRENCE SERA ÉRIGÉ DANS LE NOUVEAU DÉPARTEMENT DE KEUR MASSAR
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a annoncé dimanche, à Keur Massar qu’il est envisagé, dans la carte sanitaire, l’érection d’un hôpital de référence, dans ce département, situé dans la banlieue de Dakar.
Keur Massar, 20 mars (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a annoncé dimanche, à Keur Massar qu’il est envisagé, dans la carte sanitaire, l’érection d’un hôpital de référence, dans ce département, situé dans la banlieue de Dakar.
‘’Dans la carte sanitaire, il est envisagé d’installer dans le nouveau département (de Keur Massar), à l’instar des 45 autres départements du pays, au moins un hôpital de référence, pour compléter la pyramide sanitaire dans un département qui doit aller de l’hôpital à la Case de santé’’, a-t-il dit.
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale s’exprimait, lors de sa visite au Centre de santé de Jaxaay et celui de Keur Massar Nord, dans le nouveau département de Keur Massar.
Il a expliqué cette décision par le souci de ‘’venir répondre aux préoccupations exprimées par les populations, lors de la session d’écoute ‘’Jokko Akh Macky’’, une initiative d’échanges en ligne avec le chef de l’Etat.
Selon lui, cette future infrastructure entre dans une ‘’dynamique départementale globale’’ et inclut Keur Massar Nord, Keur Massar Sud, Yeumbeul Nord, Yeumbeul Sud, Malika, Jaxaay et Parcelles Keur Massar.
‘’C’est devenu une évidence que Keur Massar représente pour le chef de l’Etat, une super priorité’’, a dit le ministre.
‘’C’est pourquoi, a-t-il ajouté, il (Macky Sall) ne ménage aucun effort pour que tous les secteurs du département performent le plus rapidement possible’’.
‘’Dans les politiques du chef de l’Etat, a-t-il poursuivi, la dimension équité territoriale occupe une place essentielle’’.
Selon le ministre, ‘’c’est pourquoi, les initiatives vont se poursuivre dans le nouveau département de Keur Massar, pour par rapport aux Cases de santé, faire en sorte qu’elles soient érigées en Postes de santé avec toutes les normes requises’’.
Il a promis que le Centre de santé de Jaxaay sera également érigé en Centre de santé de référence, en attendant la mise en place de l’hôpital.
Accompagné du ministre de l’Economie et du Plan, (Ahmadou Hott) et du ministre du Commerce et du développement des PME (Aminata Assome Diatta), tous deux responsables politiques dans le département, Abdoulaye Diouf Sarr a visité le Centre de santé de Jaxaay.
Il a aussi remis une ambulance de type 4X4 au Centre de santé de Keur Massar Nord.
Pour sa part, dans son mot de bienvenue, M. Hott a évoqué le plan de développement du nouveau département de Keur Massar qui va intégrer l’ensemble des secteurs, dont celui de la santé pour le ‘’positionner très rapidement parmi les départements les plus modernes’’ avec une population de plus de 681 000 personnes.
‘’Ce département mérite qu’on y investisse énormément’’, a-t-il ajouté.