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28 novembre 2024
Santé
265.590 DOSES DE VACCINS PFIZER RECEPTIONNE
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé la réception, ce lundi, d’un lot de 265.590 doses de vaccins Pfizer, un don du gouvernement américain à travers le mécanisme Covax.
Dakar, 15 nov (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé la réception, ce lundi, d’un lot de 265.590 doses de vaccins Pfizer, un don du gouvernement américain à travers le mécanisme Covax.
’’Le Secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale a réceptionné ce matin, un lot de 265.590 doses de vaccins Pfizer accompagnés de seringues et de solvants, un don du Gouvernement Américain à travers le mécanisme Covax au peuple sénégalais’’, a indiqué le ministère sur son compte twitter.
Il s’agit du premier lot de vaccins Pfizer réceptionnés par les autorités depuis le lancement de la campagne de vaccination contre la Covid-19 au Sénégal en février.
La plupart des personnes vaccinées ont pris soit le vaccin Sinopharm, AstraZeneca ou Johnson and Johnson.
Le dernier bulletin quotidien du ministère de la Santé sur la pandémie de Covid-19 annonce quatre nouvelles infections, dont deux causées par la transmission communautaire.
Depuis l’apparition de la pandémie de coronavirus sur son territoire, le 2 mars 2020, le Sénégal a recensé 73.958 cas, dont 72.613 guéris.
La maladie a fait 1.881 morts dans le pays. A ce jour, 13 malades se font soigner à domicile ou dans les centres de traitement épidémiologique.
Selon le ministère de la Santé, 1.308.375 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin contre la Covid-9.
PRÉVALENCE DU DIABETE, LA REGION DE SAINT-LOUIS AFFICHE UN TAUX DE PLUS DE 10%
Le président de l’Association Sénégalaise de Soutien et d’Assistance aux diabétiques (Assad), Baye Omar Gaye, invite les populations à se faire dépister et à pratiquer du sport
Le diabète est très présent à Saint-Louis où le taux de prévalence s’élève à plus de 10% contre 3,4% pour les autres régions. C’est dire que cette maladie fait des ravages dans le nord du pays. C’est pourquoi le président de l’Association Sénégalaise de Soutien et d’Assistance aux diabétiques (Assad), Baye Omar Gaye, invite les populations à se faire dépister et à pratiquer du sport.
A Saint-Louis, plus de 10% des populations sont diabétiques. La révélation a été faite par le président des diabétiques de Saint-Louis, Doudou Diop. «La situation de la région est préoccupante. En 2010, le taux de prévalence était de 10,4% alors que la moyenne nationale n’était que de 3,4%. C’est inquiétant », s’émeut le président Doudou Diop qui estime que plusieurs facteurs expliquent cet accroissement de la maladie. A l’en croire, la sédentarité favorise l’obésité qui constitue l’un des facteurs de risque de la maladie, en sus de l’hypertension artérielle. «L’obésité occupe presque 48%. Ces résultats ont été facilités par le Pr Abdou Kane. La sédentarité était estimée à 56,2%. Ce sont des facteurs qui poussent vers cette maladie qui fait véritablement des ravages dans la région de Saint-Louis », affirme-t-il.
UNE UNITE DE PRISE EN CHARGE RECLAMEE A SAINT-LOUIS
Evidemment, cette situation préoccupe fortement les associations des diabétiques ainsi que les populations qui se mobilisent pour tirer la sonnette d’alarme. Ainsi, Baye Omar Guèye est monté au créneau pour inviter les populations à respecter les conseils nutritionnistes, se faire dépister et pratiquer le sport. “La sédentarité, l’obésité et le surpoids sont des facteurs de diabète », a indiqué le président de l’Assad lors de la randonnée pédestre organisée ce week-end à Saint-Louis qui abritait la journée nationale de lutte contre le diabète. Du fait de la recrudescence de la maladie dans la région, les malades réclament une unité de prise en charge des patients. Car, ces derniers se déplacent parfois jusqu’à Dakar pour y subir des soins. Pis, chaque semaine, trois amputations sont dénombrées dans la région. D’où l’alerte lancée par les malades.
DE LA DROGUE ET DES FAUX MÉDICAMENTS SAISIS PAR LA DOUANE
Les Douanes sénégalaises ont saisi de faux médicaments, de la morphine d’une valeur de 51 millions et 680 kg de chanvre indien entre Nioro, Kaolack (centre) et Sandiara (ouest)
Mbour, 12 nov (APS) - Les Douanes sénégalaises ont saisi de faux médicaments, de la morphine d’une valeur de 51 millions et 680 kg de chanvre indien entre Nioro, Kaolack (centre) et Sandiara (ouest), a appris vendredi l’APS du service des relations publiques et de la communication de la Direction générale des Douanes (DGD).
Dans un communiqué, ce service indique que les opérations de bouclage des réseaux de trafic international de stupéfiants et de médicaments se poursuivent sur toute l’étendue du territoire douanier.
Ces opérations ont permis à la Douane de saisir près de 700 kg de chanvre indien, de la morphine et divers autres médicaments, souligne-t-il.
La dernière saisie en date a été réalisée jeudi à 15 heures, entre Touba Saloum et Darou Salam Nioro, dans la forêt de Keur Madiabel, dans le département de Nioro.
Les agents des Douanes de la brigade commerciale de Keur Ayip engagés dans l’opération y ont intercepté d’importantes quantités de produits prohibés, dont quatre colis de chanvre indien d’un poids total de 400 kg. La contrevaleur de cette drogue est estimée à 48 millions de francs CFA.
Quatre sachets de 1000 comprimés, soit 4 mille comprimés testés positifs à la morphine, font aussi partie des marchandises saisies, pour une contrevaleur estimée à 51 millions de francs CFA.
Les douaniers ont également mis la main sur divers autres faux médicaments d’une contrevaleur de 6 millions 800 mille francs CFA, soit une valeur totale de près de 106 millions de francs CFA.
Le Groupement polyvalent de recherches et de répression de la fraude (GPRRF) de Thiès a, pour sa part, réalisé une saisie de 280 kilos de chanvre indien d’espèce ’’brown’’ à Sandiara, dans le département de Mbour.
Le produit est conditionné en 13 ballots contenant 152 paquets au total. Sa contrevaleur valeur est estimée à 41 millions 400 mille francs CFA. Le convoyeur a été appréhendé dans la forêt de Sandiara en possession de la marchandise prohibée.
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’individu, de nationalité malienne, attendait vraisemblablement les commanditaires pour procéder à la livraison de la drogue.
L’enquête suit son cours en collaboration avec d’autres forces de défense et de sécurité pour appréhender les personnes impliquées et d’éventuels membres de ce réseau criminel.
’’Les Douanes sénégalaises sont plus que jamais déterminées à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes, et restent mobilisées pour une surveillance efficace du territoire douanier, en vue du bouclage des couloirs et réseaux de trafics de produits prohibés’’, assure le communiqué.
DANS LE BUT DE REDUIRE LA MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE, LE SENEGAL SIGNE 6 ENGAGEMENTS
La Planification Familiale (Pf) constitue l’un des moyens de réduire la mortalité maternelle et infantile.
Pour se conformer aux engagements auxquels ont souscrits les chefs d’Etat en 2012 lors du sommet de Londres sur la planification familiale, le ministère de la Santé a pris six nouveaux engagements destinés à réduire la mortalité maternelle et infantile. Cela s’est passé hier en présence du ministre Abdoulaye Diouf Sarr.
La Planification Familiale (Pf) constitue l’un des moyens de réduire la mortalité maternelle et infantile. Avec le soutien du Partenariat de Ouagadougou et à travers la direction de la Santé de la mère et de l’enfant, le Sénégal a signé hier 06 nouveaux engagements sur la période de 2022-2026.
Ces engagements consistent d’abord à améliorer le taux de contraception de 25% à 46% en 2026 chez les femmes en union. Ils concernent également la signature du décret d’application de la loi portant sur la santé de la reproduction, sur la Pf, le renforcement de l’instance multisectorielle de coordination des actions liées à la Pf. A cela, s’ajoutent d’autres engagements programmatiques qui permettront de réduire les besoins non satisfaits chez les adolescents et jeunes mariés âgés de 20 à 24 ans, mais aussi d’assurer la continuité des services en période de crise sanitaire et même en période d’autres crises multiformes. Mais, il y a également l’engagement financier qui est de passer de 500 millions Fcfa à 1 milliard Fcfa d’ici 2026 pour l’achat de produits contraceptifs, afin d’assurer une souveraineté contraceptive au Sénégal.
Selon le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf, la planification familiale est l’une des interventions disponibles les plus efficientes pour sauver des vies et améliorer la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent.
Malgré les progrès notoires, souligne-t-il, demeurent des défis parmi lesquels on peut citer la mobilisation d’un financement accru des donateurs et du secteur privé, l’accroissement des services de base communautaire. Pour sa part, le directeur de la santé de la mère et de l’enfant (Dsme), Dr Amadou Doucouré, affirme que la planification familiale est un sujet tabou dans notre pays. «Dans certaines régions du Sénégal, on a du mal à atteindre les taux de prévalence contraceptive, mais aujourd’hui, nous avons d’autres stratégies mises en œuvre. Nous avons impliqué les religieux tout en tenant compte du contexte de notre pays», soutient Dr Amadou Doucouré.
Cependant, il précise que l’un des défis est la mobilisation des ressources domestiques. Revenant sur la baisse du taux de mortalité néonatale, Dr Doucouré affirme : . «L’objectif qui nous est fixé en 2030, c’est d’atteindre un minimum de 12 pour 1000 naissances vivantes. Aujourd’hui, on est à 21 pour 1000 naissances vivantes. Il y a des déterminants qui l’expliquent et qui sont liés au système de santé, à notre mode de vie.
Certes cette diminution de la mortalité néonatale est lente, mais nous sommes en train de mettre en place des stratégies pour améliorer la santé néonatale», clame-t-il.
JOSEPH MENDY, UN HUMANISTE PAR CONVICTION
Le neurochirurgien et spécialiste de la bioéthique, est un « soldat » dévoué à la tâche pour la cause de la santé publique. L’ancien athlète au Casa Sports de Ziguinchor, a érigé la quête de la connaissance comme principe
En ce début d’après-midi de forte canicule, Docteur Joseph Mendy a laissé son bureau climatisé, sis à la Cité Keur Korgui, pour faire un saut au quotidien national « Le Soleil ». Emmitouflé dans un joli boubou bazin violet, le médecin a pris le temps de se mettre « en mode vendredi », malgré le rythme et une charge de travail élevée. Depuis maintenant plusieurs années, il a intégré ce style vestimentaire dans ses habitudes. « J’aime bien me présenter en costume du lundi au jeudi et en boubou traditionnel du vendredi au dimanche », confie-t-il d’une voix posée. L’idée est bien intéressante dans une société où l’habit reflète le raffinement et la personnalité.
Avec son regard doux et attentif, Joseph Mendy est réputé être un grand spécialiste dans son domaine. De la neurologie à la bioéthique, il maîtrise bien son art qu’il met au service de la santé publique. Chez lui, soulager des patients a toujours été un sacerdoce ; un bonheur d’être utile à l’autre ; une générosité à toute épreuve. Dans sa conception de la vie, l’être humain est un patrimoine divin et à la fois sacré dont nul n’a le droit de porter atteinte à son intégrité physique ou morale. « Tout homme doit travailler pour le bonheur de son prochain, c’est-à-dire le bien-être de ses semblables », soutient-il. La blouse blanche semble donc faire sienne cette assertion du philosophe français René Descartes : «la générosité est la clef de toutes autres vertus ».
Expert médical dans les cours et tribunaux
La neurochirurgie fait partie des spécialités les plus exigeantes en médecine, car le praticien est tenu de lutter de manière continue contre les erreurs. La concision et la précision doivent ainsi accompagner tous les actes lors d’une intervention. « Une erreur d’un centimètre peut causer des dommages. Le malade peut être paralysé à vie. La chirurgie d’une partie du cerveau ou d’un nerf demande de la concentration, de la concision et de la précision. On dit souvent que la neurochirurgie est une surspécialisation », fait savoir Docteur Mendy. Le médecin humaniste ne jette pas pourtant la pierre aux jeunes collègues qui rechignent à servir dans les régions périphériques. Il comprend pourquoi ses jeunes confrères ne veulent pas se suffire du statut du docteur. « La réussite, elle est à la fois académique et sociale. Ces médecins ont besoin de mettre leurs enfants dans de bonne école. Il faut qu’ils parviennent à subvenir aux besoins de leur famille », argumente le médecin qui intervient en tant qu’expert médical dans les cours et tribunaux pour des dossiers nécessitant l’intervention d’un spécialiste des droits de la santé.
Docteur Mendy, c’est aussi un personnage sociable, d’une extrême disponibilité. Toutes choses qui font les qualités d’un bon médecin. Pour le cardiologue Moussa Kane avec qui il a travaillé pendant quelques années, à l’Hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff, il s’agit d’une personne « véridique qui n’a pas peur de dire ce qu’il pense ».
Quand la blouse blanche déroule le fil de sa jeunesse, l’on saisit très vite le caractère d’un garçon studieux qui a toujours placé les études au premier plan de ses priorités. « Je ne dormais jamais sans avoir fait tous mes devoirs et appris toutes mes leçons. J’ai toujours fait partie des meilleurs de ma classe », renseigne-t-il. « Je voulais être gouverneur… »
Son dessein de faire carrière dans la médecine ne s’est manifesté que plus tard. Initialement, l’intention de Joseph Mendy était d’intégrer l’administration territoriale. « Au début, je voulais être gouverneur de région. Je me souviens qu’en classe de CE2, notre maître, Aliou Sagna, nous avait demandé de décliner le métier que nous souhaiterions exercer plus tard. À cette question, j’avais répondu que je voulais devenir gouverneur de région. Tous mes camarades s’étaient éclatés de rire parce que pour eux, j’étais trop ambitieux. Mais M. Sagna reprenant la parole avait dit à toute la classe que mon ambition constituerait une fierté pour lui », confite-t-il. Aussi, quand M. Mendy est arrivé à l’enseignement secondaire, son ambition était claire : devenir un professeur agrégé en anglais.
Cependant, après l’obtention de son baccalauréat, son ami, le Docteur Karamba Gassama et lui étaient à la recherche d’une foliaire d’enseignement supérieur qui leur permettrait d’être de hauts cadres et intellectuels du Sénégal et d’Afrique. « Notre ambition était d’avoir au moins un Doctorat d’État. C’est ainsi que nous sommes allés au centre d’orientation de Ziguinchor pour consulter les différents documents relatifs à l’enseignement supérieur. Parmi les documents consultés, il n’y avait que les études de médecine et de pharmacie qui étaient sanctionnées par un diplôme d’État de docteur. Ceci correspondait exactement à ce que nous cherchions », rappelle-t-il. Pour être complémentaire, Docteur Mendy choisit de faire de la médecine et son pote Gassama opte pour la pharmacie. Comme le hasard n’existe pas, son choix est également guidé par sa tante paternelle « qui a toujours voulu et prié pour qu’il fasse des études de médecine eu égard à son état de santé et des difficultés auxquelles elle fait face pour accéder aux soins de santé ». Athlète au Casa sport
Le milieu social et la famille ont façonné la personnalité de ce toubib, laquelle est caractérisée par l’amour « du travail bien fait, la fidélité, la loyauté, l’honnêteté, la franchise et la recherche de la connaissance ». Sur ce dernier aspect, Joseph Mendy est un éternel apprenti. Il n’est jamais rassasié. L’homme est bardé de diplômes universitaires dans des domaines aussi variés que les relations internationales, la justice, le droit et la bioéthique. « La possession et la maîtrise des connaissances est la base de tout développement social et économique. Et de ce point de vue, j’ai érigé la quête du savoir en principe fondamental d’action sans qu’il ne soit utile de rappeler que la polyvalence ouvre la voie à la création, l’innovation et à des responsabilités de toute nature », souligne-t-il
Né en 1967 à Ziguinchor, l’Inspecteur technique de la santé a passé toute la période de son enfance et de son adolescence dans cette ville. Il a fait ses études primaires à l’école de Djibélor Baraf puis au lycée Djignabo de Ziguinchor. Dynamique et grand sportif, le jeune homme intègre le Casa sport comme athlète. « J’étais également scout à la Mission catholique de Néma et éclaireur à la troupe Bénamon du Lycée Djignabo. Je faisais partie de la chorale de l’église Saint Benoit de Néma », se souvient-il.
Ancien vice-président de l’Ordre national des médecins du Sénégal, Joseph Mendy a été de tous les combats contre l’anarchie dans le secteur de la santé. Il s’est engagé, passion en bandoulière, avec cette structure à la protection de la profession de médecins et les usagers des services de santé, mais aussi à lutter contre l’exercice illégal de la médecine sur toutes ses formes. Spécialiste de la bioéthique, le neurologue considère, aujourd’hui, que cette discipline est à la croisée des chemins du progrès technologique, économique et social. La bioéthique, pense-t-il, n’est rien d’autre que la résolution des problèmes posés par l’application des principes et découvertes scientifiques et technologiques.
LE DIABÈTE ET LE COVID, DEUX FLÉAUX DANGEREUX POUR L'ENFANT ET L'ADOLESCENT
Les enfants et les adolescents vivant avec le diabète courent le risque de développer une forme grave en contractant le virus
Les enfants et les adolescents vivant avec le diabète courent le risque de développer une forme grave en contractant le virus de la covid-19. C’est ce qui a été annoncé hier, mercredi 10 novembre par les personnels de santé lors d’une conférence portant sur le diabète et la covid-19. Cette rencontre a été organisée par l’association sénégalaise pour le soutien aux diabétiques, présidée par Baye Oumar Guèye, par ailleurs Directeur général de Sud FM.
Certaines personnes sont plus à risque de développer des complications après une infection à la Covid19. C'est le cas des enfants et adolescents diabétiques. Lors d’une conférence axée sur l’impact de la covid-19 chez le diabète de l’enfant et de l’adolescent tenue hier, mercredi 10 novembre en prélude de la Journée mondiale du diabète prévue le 14 novembre prochain, la directrice du Centre anti-diabète Marc Sankalé du centre hospitalier Abass Ndao de Dakar, Pr Maïmouna Ndour Mbaye a fait le point sur la situation de la maladie et surtout en relief avec la pandémie de la covid-19. «Pour les diabétiques, c’est un fléau qui s’ajoute déjà à une situation difficile. Quand on parle de diabète et de covid-19, il est habituel de dire que c’est la rencontre de deux pandémies car, le diabète sucré est une pandémie mondiale», a-t-elle déclaré. Dès lors dans les pays en voie de développement, a-t-elle souligné, il est fait état d’une augmentation de prévalence et d’une augmentation du nombre de diabétiques.
Par ailleurs, une enquête nationale réalisée par l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) avait indiqué que la maladie avait touché depuis l’arrivée de la covid, 3,4 % des personnes âgées de 18 ans, 7,2% pour celles âgées de plus de 45 ans et 11,2% pour les plus d’une soixantaine. «Depuis l’arrivée de la pandémie, il est avéré que ce sont les diabétiques qui ont des maladies hyper-chroniques qui paient le plus lourd tribut face à la covid-19 parce que ce sont ces patients qui font plus de complications et sont susceptibles de décéder», a précisé Pr Maïmouna Ndour Mbaye.
Et d’ajouter, «au-delà des impacts de la covid-19 sur les personnes diabétiques, celles affectées par des complications rénales et cardiaques ont des cas beaucoup plus critiques et sont dans des situations alarmantes». Elle en appelle ainsi à une sensibilisation afin que les diabétiques respectent un régime alimentaire très sain sans exclure les activités physiques et sportives. «On saisit l’opportunité ce mois du diabète, notamment le 14 novembre. Et, nous en profitons pour faire le maximum de sensibilisation afin d’attirer l’opinion publique sur cette maladie surtout vulgariser les moyens de la prévenir», a dit Pr Maïmouna Ndour Mbaye tout en incitant les personnes diabétiques à aller se faire vacciner.
«LA PLUPART DES ENFANTS ATTEINTS DE DIABETE VIVENT DANS LA PRECARITE»
Faire du diabète une maladie sociale est la conviction du président du Comité sénégalais des droits de l’homme, Me Pape Sène. En d’autres termes, dit-il, les enfants souffrants de la maladie devraient être assistés et soutenus par la société et les politiques gouvernementales tout en faisant savoir qu’il existe des défis à relever et des mesures fortes à prendre surtout avec la crise sanitaire. C’est dans cette perspective que l’Association sénégalaise pour le soutien aux diabétiques a décidé d’enrôler dans ses programmes des campagnes de soutien, d’aide et d’accompagnement pour les victimes du diabète sur toute l’étendue du territoire national. Car, d’après le professeur Babacar Niang, les enfants suivis dans le programme CDIC sont pris en charge grâce aux politiques d’éducation thérapeutique. «Notre objectif, c’est de donner les outils et les moyens nécessaires à l’enfant et à ses parents de se prendre en charges», a-t-il fait savoir. Les diabétiques ont ainsi magnifié le travail. «Le programme m’a beaucoup aidé. Je dis juste aux diabétiques de poursuivre leur rêve et ambition», conseille Coumba Guité, une bénéficiaire et étudiante en licence 3 à l’institut polytechnique de Dakar, à ses frères et sœurs malades. Pour des problèmes socio-économiques, le professeur dénonce le non respect de certains rendez-vous pour les patients. C’est dans cette perspective d’aide sociale que la mairesse de la ville de Dakar, Soham El Wardini, présente à la rencontre, s’est engagée à accompagner l’Association sénégalaise de soutien aux diabétiques.
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LE CAP-VERT EN TÊTE, LE SÉNÉGAL À LA TRAÎNE
Malgré les engagements pris par les chefs d’État à travers la déclaration d’Abuja (2001) et réaffirmés au plus fort de la crise Ébola, en 2014, aucun pays de la Cedeao, n’a toujours atteint le seuil de 15% du budget national consacré à la santé.
Le secteur de la santé est l’un des parents pauvres en termes d’investissements dans les pays d’Afrique subsaharienne. Malgré les engagements pris par les chefs d’État à travers la déclaration d’Abuja (2001) et réaffirmé au plus fort de la crise Ébola, en 2014, aucun pays de la Cedeao, n’a toujours atteint le seuil de 15% du budget national consacré à la santé selon la déclaration d’Abuja.
C’est le constat fait par la responsable du plaidoyer et chargée de campagne pour le financement des systèmes de santé plus performants au sein du think thank Wathi, Dan-Viera Da Costa. Selon elle, les seuls pays dont les efforts sont remarquables sont le Cap-Vert avec 14% et le Burkina Faso qui réserve entre 12 et 13% de son budget annuel au secteur de la Santé. .
La pandémie de COVID-19 a révélé au grand jour la faiblesse des systèmes sanitaires en Afrique de l’Ouest. Parmi ses nombreuses thématiques, le think thank citoyen Wathi à travers son programme dédié plaide pour plus de financement dans les systèmes de santé dans la région. Au plus fort de la pandémie de COVID, le think thank a organisé des activités avec différents acteurs pour les inviter à investir dans la santé.
Dans cette entrevue, Mme Da Costa explique les enjeux et la pertinence des investissements dans le domaine de la santé et prône une souveraine sanitaire de chaque à travers les budgets nationaux. De l’avis de l’invité d’Africaglobe Tv, si l’État se fait toujours financer par d’autres sources et que ces sources tarissent d’une manière ou d’une autre, ce sera un problème.
LE COMMANDANT DE LA GENDARMERIE HEURTE MORTELLEMENT UN ENFANT D’UN AN
Drame à Saté, village situé à quelques encablures de la commune de Mbacké un commandant fauche mortellement un enfant
Drame à Saté, village situé à quelques encablures de la commune de Mbacké !
Le commandant de la gendarmerie de Ndoulo, à bord de son véhicule, a involontairement écrasé un gamin âgé d’un an six mois. La gendarmerie de Mbacké a ouvert une enquête pour tirer au clair cet accident mortel survenu ce mercredi.
Selon une source proche du dossier, le commandant de la brigade de Ndoulo est poursuivi pour homicide involontaire.
KOLDA, LE POSTE DE SANTE DE DIAOBE DEBORDE
Le paludisme, le diabète et l’hypertension artérielle sont les principaux motifs de consultations médicales au poste de santé de Diaobé, département de Vélingara. L’établissement sanitaire reçoit 80 à 100 patients par jour.
Le paludisme, le diabète et l’hypertension artérielle sont les principaux motifs de consultations médicales au poste de santé de Diaobé, département de Vélingara. L’établissement sanitaire reçoit 80 à 100 patients par jour. Des acteurs plaident pour que ce poste de santé soit transformé en centre de santé, pour soulager davantage les populations de la localité.
En cette matinée du jeudi, il est plus de 10 h. Le poste de santé grouille de monde. Diaobé, rendu célèbre grâce à son marché hebdomadaire, le plus grand de la sous-région, est un carrefour. Un lieu de rencontre qui reçoit beaucoup nationalités. Et la salle d’attente du poste de santé est souvent bondée de patients. Dans les salles d’hospitalisation et de consultation, les techniciens de la santé s’affairent autour des patients. A côté, les accompagnants ne se plaignent pas de l’accueil au niveau du poste de santé.
‘’C’est ma mère qui est malade. Je l’ai emmenée ici. Mais depuis que nous sommes arrivés, j’ai constaté sincèrement que les infirmiers s’occupent bien des patients. Chaque 20 à 30 minutes, il y a un infirmier qui passe dans les salles d’hospitalisation voir l’évolution de la santé des malades ; cela réconforte nous les accompagnants’’, souligne Issa Baldé.
A coté de lui, il y a Fatou Diao, une autre accompagnante qui confie que ‘’les infirmiers d’ici font correctement leur travail. Déjà, en accueillant chaleureusement un malade et son accompagnant, cela soulage le patient et participe à même atténuer sa souffrance’’. Binta Sabaly de poursuivre : ‘’Si tous les infirmiers des hôpitaux faisaient comme ça dans les structures de santé, il n’y aurait pas de problèmes entre les accompagnants ou malades et les techniciens de la santé.’’
Les trois pathologies les plus fréquentes à Diaobé
En cette période, certaines pathologies sont plus fréquentes que d’autres. L’infirmier-chef du poste de santé de Diaobé renseigne que le paludisme, le diabète et l’hypertension artérielle sont les plus diagnostiqués dans la zone. ‘’Ici, c’est le paludisme qui fatigue beaucoup les populations. De plus, nous notons certains cas de dermatose, en cette période. Cela est souvent lié à des allergies ou certaines conditions qui ne riment pas avec l’hygiène’’, précise Sidy René Traoré.
D’après lui, l’autre fait inquiétant, ‘’c’est le taux important des personnes qui souffrent de diabète HTA et d’hypertension qui sont nombreux dans la zone. Je pense qu’on doit faire des études pour savoir les causes de ce nombre élevé de cas. Le poste de santé de Diaobé couvre une population de 21 mille 960 habitants’’, soutient-il.
Diaobé veut avoir un centre de santé
Du fait de la fréquentation de la ville pour les activités commerciales et de sa nombreuse population cosmopolite, le poste de santé de Diaobé est très sollicité, alors que le personnel soignant est insuffisant. Le secrétaire exécutif du poste de santé de Diaobé estime, ainsi, qu’il faut ériger le poste en centre de santé.
‘’Diaobé mérite plus qu’un poste de santé. Vous avez vu de vos propres yeux le nombre de patients que le poste reçoit par jour. Tous les jours que Dieu fait, il y a entre 80 à 100 patients qui sont consultés. Cela avec un nombre insuffisant d’infirmiers. Parce qu’il y a beaucoup de nationalités qui se rencontrent ici, surtout le jour du marché hebdomadaire’’, dit Boubacar Diallo.
Diaobé qui veut un centre de santé accueille, chaque mercredi, le marché hebdomadaire sous-régional, le ‘’louma’’, très fréquenté par les ressortissants des pays frontaliers du Sénégal.
MALADIE MYSTERIEUSE CHEZ LES PECHEURS, GREENPEACE INTERPELLE L’ÉTAT
La nouvelle maladie mystérieuse qui est apparue sur les côtes sénégalaises et qui affecte les pêcheurs inquiètent l’organisation Greenpeace.
La nouvelle maladie mystérieuse qui est apparue sur les côtes sénégalaises et qui affecte les pêcheurs inquiètent l’organisation Greenpeace. En réaction à cela, le Manager de la campagne Océan de Greenpeace Afrique, Dr Aliou Ba, demande à l’Etat du Sénégal « de mener une enquête pour apporter la lumière sur cette maladie ».
« Greenpeace Afrique constate avec inquiétude la réapparition depuis quelques jours de la maladie dite “mystérieuse” qui affecte les pêcheurs à Thiaroye, dans la banlieue de Dakar », a-t-il signalé.
Cette apparition de maladie mystérieuse dans les eaux sénégalaises n’est pas nouvelle. L’année dernière, à la même période, une maladie qui se manifestait par des symptômes cutanés avait apparu à Thiaroye. Plus de 300 cas avaient été recensés par les autorités sanitaires chez les pêcheurs.
Depuis quelques jours, la même maladie semble revenir, parce que, les mêmes signent se sont manifestés poussant certains pécheurs à arrêter leurs travaux. « Greenpeace Afrique constate que des investigations menées par différentes structures habilitées sont en cours et suit de près leur déroulement, mais demande que des moyens conséquents soient déployés pour connaitre une bonne fois l’origine de cette maladie et que des mesures pour y faire face soient prises par les autorités Sénégalaises compétentes en la matière », lit-on sur leur communiqué.
Par ailleurs, Greenpeace Afrique demande plus de diligence de la part des autorités en charge de la pêche et de l’environnement au Sénégal.