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1 décembre 2024
Santé
«DELTA PLUS», LE VARIANT TRES PREOCCUPANT AU ROYAUME-UNI
Malgré la tendance baissière maintenue et observée ces derniers temps presque partout à travers le monde, un nouveau variant de la lignée Delta préoccupe les autorités sanitaires britanniques
Malgré la tendance baissière maintenue et observée ces derniers temps presque partout à travers le monde, un nouveau variant de la lignée Delta préoccupe les autorités sanitaires britanniques, particulièrement le Royaume Uni. Dans ce pays, on s’inquiète de la survenue du début d’une nouvelle vague de contaminations liée au variant AY4.2 ou Delta Plus actuellement en circulation dans presque 44 pays au monde.
Au Sénégal, le bulletin épidémiologique quotidien des autorités sanitaires fait penser à une fin de la pandémie de Covid-19 dans le pays. Dans la semaine dernière, les cas étaient au point mort. Zéro cas enregistré le 20 octobre dernier, d’après le ministère de la Santé et de l’Action sociale. Une première depuis le premier cas signalé le 02 mars 2020 dans le pays. Mais le virus circule encore malgré la tendance baissière nette observée depuis plus de deux mois. Mais la pandémie de Covid-19 est loin d’être terminée, et prendra fin lorsque le monde choisira d’y mettre fin. C’est ce qu’a déclaré le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) lors du Sommet mondial sur la santé à Berlin.
Pour Dr Thédros, l’objectif de vacciner 40% de la population de chaque pays d’ici la fin de l’année en cours et 70% d’ici mi 2022 est possible. Mais ce sera seulement si les pays et les entreprises qui contrôlent l’approvisionnement traduisent leurs déclarations en actions. Il déplore en effet l’accaparement des vaccins anti-covid19 par les pays riches, et appelle à une distribution plus équitable du vaccin. Ce, au moment où les Anglais font face à un nouveau variant mutant de la lignée Delta. C’est le Delta Plus ou variant AY4.2 scruté par les expert du monde entier. Sa propagation au Royaume Uni où on parle d’un début de nouvelle vague de contamination avec 50 000 nouveaux cas par jour, inquiète les autorités sanitaires de ce pays. Ce nouveau mutant est même considéré comme un « variant en cours d’investigation » ou (VUI) par l’Agence de sécurité sanitaire du Royaume Uni, et grimpe d’un échelon dans la classification anglaise, qui range les variants en fonction de leur dangerosité. Mais il faut noter que l’Organisation mondiale de la santé n’a pas encore fait entrer le sous variant de Delta dans les «VOI» l’équivalent de la classification britannique «VUI», précisément en raison de l’absence d’un nombre suffisant de données.
Même s’il n’est pas considéré pour le moment comme préoccupant, il fait néanmoins l’objet d’une surveillance toute particulière dans les pays où il a été identifié. Sur son compte twitter, l’épidémiologiste François Balloux déclare que « Cela vaut la peine de garder un œil sur lui». « Des éléments préliminaires semblent prouver qu’il représente un taux de transmission plus élevé par rapport au Delta», selon l’Agence britannique de la santé. Les autorités anglaises entendent ainsi redoubler d’effort dans le séquençage pour mieux étudier ce variant AY4.2 qui est passé de moins de 2% des dépistages analyses en juillet à plus de 2% de 6% en octobre. Et qu’il serait sur une «trajectoire croissante».
Déjà de 45 000 cas au quotidien, les chiffres passent à 50 000 cas en une journée au Royaume Uni. C’est pourquoi, les autorités sanitaires de ce pays surveillent de près cette nouvelle mutation du variant Delta du coronavirus à l’origine d’une augmentation des cas de Covid. Selon différentes données scientifiques, Delta plus pourrait être un variant dominant. Il est 10 à 15% plus contagieux que le variant indien, Delta apparu pour la première fois en Inde l’année dernière qui était lui-même très contagieux, et plus mortel que la souche originale. Ce nouveau variant confirmé pour la première fois au Royaux Uni en juillet dernier, est déjà identifié dans 44 pays dont la France, le Royaume Uni, Suisse,...
Des analyses seraient actuellement en cours pour comprendre l’ampleur de la menace qu’il pourrait représenter car il pourrait probablement provoquer un rebond accéléré voire échapper à la protection des vaccins actuels. L’arrivée de ce nouveau variant de la lignée Delta, et souche britannique du variant indien, ne devrait-il pas conduire les autorités sénégalaises à prendre des mesures rapides pour tenter de l’imiter l’impact, et surtout les dégâts mortels et la saturation au niveau des hôpitaux?
COCA-COLA, TETE DE LISTE DES POLLUEURS PLASTIQUE DU MONDE
Alors que la grand-messe consacrée au climat, la COP26, s’ouvre dans quelques jours, Coca-Cola, Pepsi et Unilever se retrouvent sur un podium peu honorable : celui des plus grands pollueurs plastique. Un palmarès établi par l’ONG Break Free From Plastic
iGFM- Alors que la grand-messe consacrée au climat, la COP26, s’ouvre dans quelques jours, Coca-Cola, Pepsi et Unilever se retrouvent sur un podium peu honorable : celui des plus grands pollueurs plastique. Un palmarès établi par l’ONG Break Free From Plastic après une enquête de terrain menée dans plusieurs pays aux quatre coins de la planète.
Bouteilles de soda, pots de yaourts et autres déchets en plastique échoués sur des plages, en forêt, ou dans la mangrove. Voilà ce qu’une armée de plusieurs milliers de volontaires mobilisés par l’ONG Break Free From Plastic (« Se libérer du plastique ») a collecté dans une quarantaine de pays.
Unilever, sponsor de la COP26, dans le top 5
Un tiers de ces détritus, ramassés cette année, ont pu être reliés à un fabricant, donnant lieu ainsi à un palmarès peu glorieux. En tête, et de loin, la firme américaine Coca-Cola, comme lors des trois éditions précédentes, suivie de Pepsi, puis d’Unilever, qui est l’un des sponsors principaux de la COP26, pointe l’ONG.
Dans le top 10, figurent également Nestlé et l’entreprise française Danone. Avec ce palmarès, l’ONG entend rappeler ces firmes à leurs responsabilités. Coca-cola s’est, par exemple, engagé à collecter une bouteille usagée pour chaque bouteille vendue, mais d’ici à 2030.
Et surtout, l’association exhorte les gouvernements à agir pour contraindre les industriels à réduire l’usage du plastique, un matériau problématique. Aujourd’hui, 99% du plastique est en effet fabriqué à partir d’énergies fossiles comme le pétrole ; vu les quantités produites, il contribue de façon importante au réchauffement climatique, insiste l’ONG.
INFRASTRUCTURES SANITAIRES DE QUALITE EN AFRIQUE
La Bad annonce une nouvelle stratégie pour la période 2021-2030
La Banque africaine de développement (Bad) a lancé, un processus de consultation avec les ministres africains de la Santé et d'autres partenaires, dans le cadre de l'élaboration d'une stratégie visant à améliorer l'accès aux services de santé en Afrique, d'ici à 2030. L’annonce été faite à travers un communiqué de l’institution africaine.
La Banque africaine de développement (Bad) veut mettre fin aux défis liés à l’accès à des soins de qualité sur le continent. Ainsi, elle a annoncé, vendredi, à travers un communiqué de presse, un processus de consultation avec les ministres africains de la Santé et d'autres partenaires, dans le cadre de l'élaboration d'une nouvelle stratégie. Il s’agit de la Stratégie pour des infrastructures sanitaires de qualité en Afrique 2021-2030 (Sisqa). L’objectif est de garantir aux populations africaines un ‘’accès accru’’ à des services de santé de qualité d’ici 2030, afin d’améliorer leur qualité de vie et de contribuer à la réalisation de l’Objectif de développement durable (ODD 3) et de l’Objectif en matière de santé de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.
D’après le rapport de la Bad la Sisqa répond à une demande de ses gouverneurs invitant l’institution à définir son rôle dans la lutte contre les déficits d’infrastructures sanitaires en Afrique, en s’appuyant sur son expertise en matière de développement des infrastructures. ‘’Cette demande reconnaît que la santé joue un caractère central dans l’amélioration de la qualité de vie des Africains et l’opportunité de réaliser leur potentiel. Elle répond également à la demande croissante des pays membres régionaux (PMR), qui souhaitent que la banque les aide à combler les lacunes en matière d’infrastructures sanitaires nationales, que la crise de la Covid-19 et d’autres crises sanitaires ont mises en évidence’’, lit-on dans le document.
2 400 milliards de dollars de production perdus chaque année
Il ressort aussi dans le rapport de la présentation de la Sisqa que les problèmes sanitaires sont pour l’Afrique une source de difficultés considérables. Malgré les progrès récents, la mortalité infantile et maternelle reste ‘’élevée’’ dans de nombreux pays africains. ‘’L’Afrique, qui ne représente que 15 % de la population mondiale, compte 50 % des décès dus à des maladies transmissibles dans le monde. Les mauvais résultats en matière de santé reflètent le manque d’accès à des services de santé de qualité : un tiers des Africains vivent à plus de deux heures de route de services de santé, et de graves pénuries existent en termes de lits d’hôpital, d’équipements médicaux et de médicaments. Les coûts économiques des défis sanitaires sont lourds. Selon les estimations, les problèmes de santé feraient perdre à l’Afrique quelque 2 400 milliards de dollars de production chaque année’’, renseigne la même source.
Du fait de sa croissance démographique, la Bad relève également que l’Afrique a des besoins importants et variés en matière d’infrastructures sanitaires. Les pays les plus pauvres et les États fragiles sont confrontés aux taux les plus élevés de maladies transmissibles et à la charge globale de morbidité la plus élevée. D’autres pays sont confrontés à des défis croissants en matière de maladies non-transmissibles, qui nécessitent une adaptation des services et des infrastructures. ‘’Sur le continent, dans son ensemble, les infrastructures sanitaires sont non seulement réparties de façon inégale, avec des lacunes importantes dans la couverture des zones rurales, mais souvent de piètre qualité. En Afrique subsaharienne, la moitié seulement des établissements de soins de santé primaires ont accès à l’eau potable et à des installations sanitaires adéquates et un tiers seulement ont accès à un approvisionnement fiable en électricité’’, poursuit le rapport.
26 milliards de dollars d’investissements annuels nécessaires
Le continent confronté à des déficits importants en matière de financement des infrastructures sanitaires, la Bad souligne que les 4,5 milliards de dollars investis chaque année dans les dépenses d’équipements par les gouvernements africains sont bien inférieurs aux 26 milliards de dollars d’investissements annuels estimés nécessaires pour répondre à l’évolution des besoins en matière de santé au cours de la prochaine décennie. ‘’Si la Covid-19 a mis en évidence la nécessité d’investir davantage, la crise a également laissé les pays africains face à des ressources très limitées et à un endettement croissant. Le soutien des bailleurs de fonds aux infrastructures sanitaires n’a cessé de diminuer ces dernières années, et le soutien disponible pour les nouvelles infrastructures secondaires et tertiaires est marqué par des déficits importants. Les pays africains auront donc besoin d’un soutien supplémentaire pour répondre aux besoins en matière d’infrastructures sanitaires, ainsi que d’une aide pour mobiliser des fonds provenant d’investissements privés, notamment des communautés de la diaspora’’, renchérit le texte.
D’après notre source, la Bad a le potentiel pour occuper un créneau essentiel en tant que financier des infrastructures sanitaires. Ceci, en s’appuyant sur son expertise en matière de développement des infrastructures et en nouant des partenariats avec d’autres acteurs du développement pour soutenir les plans nationaux de renforcement des systèmes de santé.
‘’La banque a une longue histoire de soutien dans le domaine de la santé et a intensifié son aide en réponse aux récentes crises sanitaires. Elle a la capacité de déployer un large éventail d’instruments de financement, notamment des opérations du secteur privé et des partenariats public-privé, pour aider à surmonter les obstacles à l’investissement privé dans le secteur de la santé et combler le déficit de financement global. La banque peut proposer des investissements mixtes dans les infrastructures qui mettent en relation les établissements de santé et les structures d’énergie, d’eau et de Tic, de manière à permettre des prestations de services de santé de meilleure qualité et plus innovantes. La stratégie définit également la manière dont la banque développera et consolidera son avantage comparatif dans le domaine des infrastructures sanitaires’’, rappelle l’institution africaine.
Concernant les activités de gestion des connaissances et de dialogue sur les politiques et assistance technique, la Bad indique qu’elle veillera à ce que tous ses investissements dans les infrastructures sanitaires aillent de pair avec le dialogue sur les politiques, l’assistance technique et le renforcement des capacités. ‘’Une telle démarche permettra d’améliorer les perspectives d’obtention d’un impact stratégique tout en minimisant les risques d’investissement dans des projets d’infrastructure de type ‘éléphant blanc’ qui sont mal utilisés en raison du manque de financement ou de personnel. Selon les critères de sélectivité de cette stratégie, la Banque n’investira que dans des infrastructures sanitaires qui s’inscrivent dans des plans de renforcement des systèmes de santé nationaux et des cadres de financement crédibles’’, explique l’institution en charge du financement du développement du continent.
Les sept facteurs qui risquent de bloquer la stratégie
Même si cette stratégie vise à produire des résultats à fort impact en faveur des populations africaines et à améliorer leur bien-être sur le long terme et de manière pérenne, il est relevé dans le rapport que sept risques majeurs ont été identifiés. Et ils nécessitent un suivi et des mesures d’atténuation. ‘’La lenteur de la reprise économique après la pandémie et l’augmentation de l’endettement ont pour conséquence de priver les PMR des ressources nécessaires pour investir dans le développement des systèmes de santé. Un manque de soutien politique pour l’investissement dans le renforcement du système de santé, ce qui se traduit par le manque de politiques et de stratégies crédibles et par la faible priorité accordée à la santé dans les budgets nationaux et par et l’incapacité de combler le déficit de financement de 26 milliards d’USD pour les infrastructures sanitaires. L’adhésion mitigée des autres partenaires de développement, d’où des possibilités limitées d’approches harmonisées et de cofinancement’’, alerte la banque.
Il convient également de noter parmi ces challenges, l’adhésion ‘’insuffisante’’ du secteur privé en raison de la perception d’un risque d’investissement élevé, d’où un ‘’faible appétit’’ pour l’investissement et un frein à l’innovation. ‘’Le manque d’appropriation et de capacité au niveau régional entraîne le peu de priorité accordée aux initiatives d’harmonisation des réglementations sanitaires. L’absence d’appropriation du portefeuille de la santé au sein de la banque a entraîné un sous-investissement et un manque de synergie avec les autres portefeuilles’’, note l’institution.
Toutefois, la Bad a fait savoir qu’elle effectuera une revue à mi-parcours de la Sisqa en 2025 afin de définir un plan d’exécution actualisé pour la période restante de la stratégie. Cette revue à mi-parcours portera sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la stratégie, les défis rencontrés et les enseignements tirés de cette mise en œuvre. Sur la base de cette analyse, elle définira également les éventuels ajustements nécessaires à la mise en œuvre jusqu’à la fin de la stratégie en 2030, afin de garantir un impact maximal sur le développement.
LE TABAGISME, UN FREIN AU DEVOPPEMENT DE L'AFRIQUE
Le tabagisme est non seulement un problème de santé publique "critique" en Afrique, mais il anéantit les initiatives de développement du continent et constitue une menace pour sa main-d’œuvre "actuelle et future"
Dakar, 26 oct (APS) - Le tabagisme est non seulement un problème de santé publique "critique" en Afrique, mais il anéantit les initiatives de développement du continent et constitue une menace pour sa main-d’œuvre "actuelle et future", a souligné, mardi, le président de l’African Capacity Building Foundation (ACBF).
La lutte contre le tabagisme est un déterminant clé du développement en Afrique où elle est loin d’être gagnée, même si une régression du fléau a été notée dans quelques régions africaines, a souligné le professeur Emmanuel Nnadozie.
Le président de l’ACBF participe à la première conférence sur la lutte antitabac et le développement, qui s’est ouverte mardi. Cette rencontre virtuelle se poursuit jusqu’à jeudi.
"Des statistiques alarmantes indiquent que nous ne sommes pas en train de gagner la guerre contre les maladies évitables dues au tabagisme en Afrique", a souligné le président de l’African Capacity Building Foundation, une fondation chargée de faciliter les "échanges" entre pays africains et de renforcer leurs "capacités".
"Derrière chaque maladie et chaque décès évitables, causés par le tabac, se cachent des familles dont le soutien a disparu", a déclaré Emmanuel Nnadozie en parlant des ravages du tabagisme.
Selon lui, les effets du tabac en terre africaine ont poussé l’ACBF à s’impliquer dans la lutte antitabac.
La fondation organise la conférence, de concert avec le Centre pour la lutte antitabac en Afrique, basé à l’Université de Makerere, en Ouganda.
Cette rencontre virtuelle est un "impressionnant cadre d’échange et d’apprentissage entre les pays africains, pour le renforcement significatif des cadres juridiques de la lutte antitabac et la protection des politiques publiques contre les intérêts particuliers de l’industrie du tabac", estime M. Nnadozie.
Quatre-quatre pays de la région Afrique de l’Organisation mondiale de la santé ont signé la Convention-cadre de lutte contre le tabac (CCLAT), avec des "engagements clairs", a-t-on appris des premiers échanges de cette conférence virtuelle.
"Ils ne se contentent pas de paroles en l’air, il y a des engagements clairs", a souligné Adriana Blanco Marquizo, de la CCLAT.
Certains pays africains ont voté des lois pour réglementer l’industrie du tabac, et dans 11 d’entre eux, la population n’est pas protégée par les lois antitabac, selon Mme Marquizo.
Au total, 36 pays africains ont restreint l’usage du tabac dans les lieux publics.
Vingt-quatre pays, dont le Sénégal, ont voté des lois exigeant la publication de messages d’avertissement sanitaire sur les emballages des paquets de cigarettes.
Plusieurs intervenants ont souligné le fait que les pays africains ont peu utilisé un "outil potentiellement puissant" contre le tabagisme, la hausse de la taxe sur le tabac, un produit "assez bon marché en Afrique".
Le directeur du Centre de contrôle antitabac et président de la conférence, William Bazeyo, a relevé "l’application relativement faible des dispositions relatives à la lutte antitabac et le (…) manque de ressources pour la lutte" contre le tabagisme dans le continent.
Les gouvernements africains n’ont pas assorti leurs engagements politiques de moyens financiers dédiés à cette lutte, selon plusieurs intervenants.
Ils ont insisté sur l’importance du budget à octroyer à la lutte contre le tabagisme.
La conférence déplore qu’il existe des pays en voie de développement où la production de tabac continue de fournir un moyen de subsistance à un nombre important de personnes.
Selon ses organisateurs, le but de cette rencontre internationale est de soutenir les initiatives nationales et régionales de lutte antitabac et de réduire la prévalence du tabagisme et de l’exposition à la fumée de tabac.
Ils attendent de ces mesures qu’elles permettent de réduire les taux de morbidité et de mortalité liés au tabac.
UN PHILANTHROPE TURC ÉTANCHE LA SOIF DES POPULATIONS LOCALES
Au moins 800 enfants meurent par jour dans le monde faute d’accès à l’eau potable. Au Sénégal, les habitants de certaines localités peinent toujours à trouver ce liquide précieux.
Au moins 800 enfants meurent par jour dans le monde faute d’accès à l’eau potable. Au Sénégal, les habitants de certaines localités peinent toujours à trouver ce liquide précieux. Pour mettre un terme à ce problème au quartier Darou Salam de Lac Rose, il fallait importer une machine de dessalement de dont le coût est estimé à 5 millions de f CFA.
C’est d’ailleurs ce qu’a fait le turc, Caglar Dimirkapi, dans le cadre du quatrième acte du projet water walk au Sénégal qui s’est arrêté à Lac rose après Keur Bakary Sarr et Lompoul. « Cette machine élimine les bactéries, purifie l’eau et améliore la qualité. Water Walk envisage de se déployer dans d’autres coins du pays où l’approvisionnement en eau potable se résume à un forage mais aussi dans d’autres pays d’Afrique et d’Asie », révèle le philanthrope.
Cette machine a soulagé les populations qui avaient l’habitude de parcourir des kilomètres à la recherche d’eau potable. « Nous avions un réel problème d’eau. La preuve ? On se réveillait à minuit pour avoir de l’eau. Il y a plus de 60 maisons dans ce village. Et l’arrivée des Turcs nous a fait beaucoup de bien. Cela va développer même notre économie. Parce que nous sommes des villageois et notre principale activité c’est l’agriculture. Sans eau, il sera difficile pour nous de faire une bonne campagne agricole. Donc c’est un grand bonheur », a soutenu Mbacké Guèye, habitant de Dombolo dans le département de Tivaouane.
Les porteurs du projet sont satisfaits des progrès réalisés. Ils sont heureux de voir ces populations afficher le sourire.
Caglar Dimirkapi, l’engagement humanitaire chevillé au corps
Caglar Dimirkapi est l’initiateur du projet . Depuis 2005, l’homme s’est lancé dans des actions humanitaires. Caglar n’a, en aucun moment, envisagé de faire machine arrière. Diplômé en ingénierie environnemental et hydraulique d’une école française en Turquie, Caglar Dimirkapi s’envole aux Etats Unis.
Au pays de l’oncle Sam, il accorde ses services à de grandes firmes sur la purification de l’eau. Spécialiste de l’eau à cheval entre les USA et la Turquie, une situation attire son attention dans son pays natal. Cette situation va changer sa vie.
En 2005, l’ingénieur en hydraulique dépose ses baluchons pour la première fois en Afrique. Le constat est le même. Dans le continent noir, il y a un souci criard d’accès à l’eau potable. Ce cadre hydraulique pourrait faire fortune d’après son cursus mais Caglar Dimirkapi est convaincu de gagner plus que des billets de banque.
Caglar Dimirkapi a marché dans 36 pays en Afrique et 10 pays en Asie au service des plus démunis. Dans le volontariat depuis 2005, l’homme veut garder le cap tant que ses jambes tiennent. Caglar Dimirkapi est un turc âgé de 50 ans. Il est marié et père de deux enfants.
LA 1ERE CONFÉRENCE AFRICAINE SUR LE TABAGISME S’OUVRE MARDI
La première conférence africaine consacrée à la lutte contre le tabagisme se tiendra du mardi 26 au jeudi 28 octobre, a appris l’APS des organisateurs.
Dakar, 25 oct (APS) - La première conférence africaine consacrée à la lutte contre le tabagisme se tiendra du mardi 26 au jeudi 28 octobre, a appris l’APS des organisateurs.
Il s’agit d’une conférence virtuelle dont le but est d’‘’harmoniser’’ et de ‘’favoriser l’apprentissage croisé et le partage des résultats de la recherche scientifique sur le tabac en Afrique’’.
Les organisateurs, dont font partie l’Alliance africaine pour la lutte contre le tabagisme (ATCA) et le Centre de lutte contre le tabac en Afrique (CTCA), ont décidé de la tenir une fois tous les quatre ans.
Ils affirment que la conférence de cette année arrive à un moment où l’Afrique est confrontée à ‘’une épidémie de tabagisme qui sape la santé publique et retarde le développement socioéconomique du continent’’.
‘’Les chercheurs présenteront des travaux scientifiques et pratiques originaux, issus de recherches menées sur le tabac en Afrique, pour aider le continent à (…) maximiser les meilleures pratiques et les leçons essentielles aux réponses mondiales, régionales et nationales de lutte antitabac’’, a expliqué Candice Bailey, du CTCA, en intervenant à une conférence de presse en ligne, depuis Johannesburg.
Les médias sont impliqués dans l’organisation de cette conférence, selon les organisateurs, parce qu’ils jouent un rôle crucial dans les reportages sur la lutte antitabac, a dit Caleb Ayong, de l’ATCA.
Le secrétariat de la conférence a décidé d’impliquer des journalistes travaillant sur la lutte antitabac en Afrique, pour ‘’améliorer les relations entre les médias et la communauté des scientifiques, des experts et des dirigeants de la lutte antitabac’’.
Les médias sont des acteurs clés dans l’agenda de la lutte contre le tabac, a souligné Caleb Ayong en parlant en même temps des ‘’reportages justes, précis et bien documentés’’ qu’ils publient en vue d’‘’une meilleure santé des populations’’.
Les travaux seront consacrés aux ‘’paysage de la lutte antitabac’’, à la ‘’durabilité de la lutte’’, à ‘’l’approche multisectorielle de la lutte contre le tabac’’ et à d’autres sujets.
DES PATIENTS AFFLUENT VERS NDIASSANE POUR DES CONSULTATIONS MÉDICALES GRATUITES
De nombreux patients convergeaient vers le poste de santé de Ndiassane, une cité religieuse de la région de Thiès (ouest), pour profiter de la gratuité des soins pendant la période du gamou
Ndiassane (Thiès), 25 oct (APS) – De nombreux patients convergeaient vers le poste de santé de Ndiassane, une cité religieuse de la région de Thiès (ouest), pour profiter de la gratuité des soins pendant la période du gamou, a constaté lundi l’APS.
L’établissement de santé a réceptionné des médicaments d’une valeur de 10 millions de francs CFA, qu’il partage avec l’hôpital de Tivaouane où sont référés les cas graves recensés.
Les patients sont consultés gratuitement, et des médicaments leur sont offerts.
Les consultations médicales gratuites ont démarré dimanche et prendront fin mardi. Elles ont été organisées à l’occasion de célébration du gamou de Ndiassane.
Les patients, des femmes et des enfants pour la plupart, sont venus nombreux, en provenance de Ndiassane et des localités voisines.
Si certains d’entre eux sont des disciples de la confrérie khadre qui profitent de l’événement pour se faire soigner, d’autres ne sont là que pour des raisons sanitaires.
Venue de Mbour pour le gamou, Sokhna Mbayang Diop veut saisir l’occasion des consultations médicales gratuites pour traiter des douleurs qu’elle ressent dans le corps.
‘’Les temps sont durs, et il n’y a pas d’argent’’, a dit la quadragénaire.
Khady Diagne est venue de Khombole, le matin, en compagnie d’une fille de deux ans souffrant de malnutrition.
Après avoir fait consulter son enfant à l’hôpital de Tivaouane et payé l’ordonnance prescrite, elle est venue chercher d’autres médicaments. ‘’On n’en a jamais suffisamment’’, justifie-t-elle.
Une femme âgée, venue de Keur Khaly, un village voisin de Ndiassane, dit être habituée des consultations médicales gratuites qui se tiennent chaque année lors du gamou de Ndiassane.
Selon Ndèye Diouf, une infirmière membre de l’équipe médicale venue de Dakar pour la couverture médicale du gamou de Ndiassane, des cas de paludisme simple, de toux, d’écoulement nasal, de fièvre et d’anémie ont été diagnostiqués chez les enfants.
‘’Chez les adultes, l’hypertension ou l’hypotension artérielle, les dermatoses liées à la dépigmentation et de nombreux cas d’infections sexuellement transmissibles sont détectés’’, a-t-elle ajouté.
Un bilan définitif n’a pas encore été établi, mais le poste de santé de Ndiassane reçoit pendant l’hivernage en moyenne 700 à 800 malades par mois, selon son infirmière chef de poste, Gagnesiri Diongue. Ce nombre pourrait être atteint en trois jours, a-t-elle dit.
Selon Ndèye Diouf, les patients tardent souvent à se tourner vers les hôpitaux pour se faire consulter quand ils sont malades. Elle rejette l’argument du manque de moyens, estimant qu’ils trouvent toujours les moyens de satisfaire d’autres besoins moins urgents.
Elle dit avoir constaté que, le plus souvent, de nombreux patients attendent les consultations médicales gratuites offertes lors des événements religieux de Touba, Tivaouane ou Popenguine pour aller voir un médecin.
Des équipes médicales se relaient le matin, l’après-midi et la nuit, pour la prise en charge des malades à Ndiassane.
CANCER DU SEIN : LES FEMMES DE L’ARTP DE PLAIN-PIED DANS LA SENSIBILISATION ET LE SOUTIEN
Madame Mbaye née Fatoumata Binetou Khouma, présidente de l’AFARTP, a témoigné toute sa gratitude à l’endroit du Dg de l’ARTP.
iGFM - (Dakar) L’Amicale des Femmes de l’ARTP (AFARTP), dans le cadre des activités de ce mois d’octobre rose, a initié, le vendredi 22 octobre 2021, une matinée de sensibilisation sur le cancer du sein en collaboration avec l'Association Cancer du sein Sénégal.
Ladite matinée, animée par le Dr Cheikh Tidiane Diarra, Gynéco-obstétricien, Chirurgien et Cancérologue, s’est déroulée dans les locaux de l’ Autorité de régulation, sis aux Mamelles.
Dans son mot de bienvenue, Madame Mbaye née Fatoumata Binetou Khouma, présidente de l’AFARTP, a témoigné toute sa gratitude à l’endroit du Dg de l’ARTP.
« M. Abdoul LY est présentement en voyage mais il a donné des instructions nécessaires pour la réussite de l’événement. Nous le remercions pour son engagement sans cesse renouvelé à l’endroit de notre amicale», dira t-elle.
La présentation du Dr Diarra était très intéressante, instructive, pleine d’humour et d’interactions positives.
L’assistance a beaucoup apprécié. Les femmes de l’ARTP en redemandent.
Et il n’y avait pas que de la sensibilisation sur le cancer du sein. L’AFARTP, fidèle à sa ligne de conduite qui repose essentiellement sur le social, a procédé à la remise d’un chèque d'une valeur d'un million cinq cent mille (1.500.000) francs cfa pour l’achat de 100 kits de mammographie destinés à des femmes du monde rural.
Le chèque a été remis à Madame Kébé née Mame Diarra Guéye, présidente de l’Association Cancer du Sein Sénégal.
Cette dernière s’est félicitée de ce geste « vital » et de haute portée sociale de l’AFARTP qui sensibilise et aide des femmes à se faire dépister du cancer du col de l’utérus et du Cancer du Sein en collaboration avec les associations de lutte contre cette pathologie.
Par ces bonnes actions, les Femmes de l’ARTP ont juste sacrifié à une vieille traduction en faveur des couches sociales défavorisées.
Juste rappeler que l’AFARTP est régulièrement au chevet des enfants atteints de Cancer et admis au Service Oncologie de l’Hôpital Aristide Le Dantec.
Et ce n’est pas tout, l’association est aussi en première ligne dans la lutte contre le Coronavirus.
Par le biais du Directeur Général de l’ARTP, Monsieur Abdoul LY, elle avait fait parvenir au « Fonds Force Covid-19 » sa modeste contribution avant de venir en aide plus tard à des établissements scolaires, triés sur le volet, dans la Banlieue dakaroise dans le cadre de la lutte contre cette pandémie.
Portée sur les fonts baptismaux le 8 mars 2007, l’AFARTP fait régulièrement des dons dans les daaras et pouponnières de la capitale et dans les régions, sans compter une opération annuelle de don de sang avec le concours du Centre National de Transfusion Sanguine, entre autres actions en faveur des couches sociales défavorisées.
LA DOUANE SAISIT DE FAUX MEDICAMENTS D’UNE VALEUR DE PLUS 165 MILLIONS DE FRANCS
Contre vents et marées, les Forces de défense et de sécurité œuvrent quotidiennement au démantèlement des réseaux de trafic de stupéfiants dans la région de Fatick, notamment dans les îles du Saloum devenues un point de passage privilégié des contrebandiers. C’est dans ce cadre que la Brigade maritime de la Douane de Foundiougne a, dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 octobre 2021, procédé à une saisie d’une importante quantité de médicaments prohibés dont les plus représentatifs sont des antalgiques, des antibiotiques, des vitamines, des aphrodisiaques, entre autres, d’une valeur globale estimée à 165 millions 95 mille 100 francs Cfa.
Selon les gabelous, cette énième saisie a été opérée dans la zone insulaire du département de Foundiougne, sur une pirogue dont les occupants ont réussi à prendre la poudre d’escampette après avoir abandonné leur embarcation. Dans le même ordre d’idée, renseignent toujours les soldats de l’économie, la Brigade maritime de Toubacouta a effectué, le 9 septembre dernier, une saisie de 12 colis de chanvre indien soit un poids total de 450 kg d’une valeur estimée à 27 millions de francs Cfa.
Pour rappel, cette même Brigade maritime de la Douane de Foundiougne avait, en mars 2019, réussi une saisie record d’une énorme quantité de faux médicaments d’une valeur estimée à 1 milliard 43 millions de francs. «Cette saisie est le résultat combiné d’un renseignement et d’une filature sans faille qui ont permis de mettre hors course le véhicule transportant la marchandise à hauteur de Niakhar sur l’axe Fatick-Bambey», se réjouissait le commandant Abdou Thiam, chef de la Subdivision de la Douane de Fatick d’alors.
LE BÉNIN LÉGALISE L’AVORTEMENT
Le Bénin est devenu ce jeudi l’une des très rares nations du continent à autoriser l’interruption volontaire de grossesse (IVG), après le vote par l’Assemblée nationale d’une modification de la loi sur la santé sexuelle et la reproduction datant de 2003.
Le Bénin est devenu ce jeudi l’une des très rares nations du contient à autoriser l’interruption volontaire de grossesse (IVG), après le vote par l’Assemblée nationale d’une modification de la loi sur la santé sexuelle et la reproduction datant de 2003. L’IVG était jusqu’à ce jour interdite dans le pays sauf circonstances exceptionnelles, comme lorsque la grossesse était la conséquence d’un viol ou d’une relation incestueuse ou en cas de risque pour la vie de la femme.
Désormais, l’avortement « peut être autorisé » à la demande de la femme enceinte jusqu’à douze semaines, « lorsque la grossesse est susceptible d’aggraver ou d’occasionner une situation de détresse matérielle, éducationnelle, professionnelle ou morale », selon la nouvelle loi.
Celle-ci a été adoptée à l’issue d’un débat houleux au sein de l’hémicycle, certains députés ont même quitté la salle. Après le vote, le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, a « salué la clairvoyance des députés », au cours d’un point presse. La légalisation de l’avortement va « permettre de soulager les peines de nombreuses femmes qui, face à la détresse d’une grossesse non désirée, se trouvent obligées de mettre leur vie en jeu », a-t-il déclaré, ajoutant : « Plusieurs familles continuent de pleurer la perte d’un enfant, d’une épouse, d’une mère partie tragiquement à la suite d’un avortement compliqué. Ces blessures sont irréparables. Pourtant, on peut bien éviter ce drame qui se joue sous nos yeux. »