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2 avril 2025
Santé
POSSIBLE LIEN ENTRE LE VARIANT OMICRON ET LE VIH/SIDA
Des scientifiques sud-africains – reconnus pour avoir découvert l’Omicron – étudient l’ »hypothèse hautement plausible » selon laquelle l’émergence de nouveaux variants du Covid-19 pourrait être liée, dans certains cas, à des mutations
Des scientifiques sud-africains – reconnus pour avoir découvert l’Omicron – étudient l’ »hypothèse hautement plausible » selon laquelle l’émergence de nouveaux variants du Covid-19 pourrait être liée, dans certains cas, à des mutations survenant chez des personnes infectées dont le système immunitaire a déjà été affaibli par d’autres facteurs, notamment, mais pas uniquement, par un VIH non traité.
Les chercheurs ont déjà observé que le Covid-19 peut persister pendant de nombreux mois chez des patients séropositifs qui, pour plusieurs raisons, ne prennent pas les médicaments qui leur permettraient de mener une vie saine.
« Normalement, le système immunitaire élimine un virus assez rapidement, s’il est pleinement fonctionnel », a déclaré le professeur Linda-Gayle Bekker, qui dirige la Desmond Tutu HIV Foundation au Cap.
« Chez une personne dont l’immunité est anéantie, nous constatons que le virus persiste. Et il ne se contente pas de cela, il se réplique. Et en se répliquant, il subit des mutations potentielles. Et chez une personne dont l’immunité est supprimée, le virus peut persister pendant de nombreux mois, en mutant au fur et à mesure », a-t-elle ajouté.
Mais, tout en poursuivant leurs recherches, les scientifiques tiennent à éviter de stigmatiser davantage les personnes vivant avec le VIH, tant en Afrique du Sud – où sévit la plus grande épidémie de VIH au monde – qu’au niveau mondial.
« Il est important de souligner que les personnes sous traitement antirétroviral restaurent leur immunité », a déclaré le professeur Bekker.Les scientifiques notent également qu’il existe de nombreuses autres raisons, à l’échelle mondiale, pour lesquelles le système immunitaire des personnes pourrait être compromis.
L’émergence, par exemple, du variant Alpha a été liée à un patient recevant un traitement contre le cancer au Royaume-Uni.
« Le diabète, le cancer, la faim, les maladies auto-immunes, la tuberculose chronique, l’obésité – nous avons une énorme population de personnes dont l’immunité est supprimée pour d’autres raisons », a déclaré le professeur Marc Mendelson, responsable des maladies infectieuses à l’hôpital Groote Schuur du Cap.
En Afrique du Sud, près de huit millions de personnes vivent avec le VIH. Mais environ un tiers d’entre elles ne prennent pas de médicaments.
Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) reconnait le mérite de 219 de ses agents. Une cérémonie solennelle de décoration a été organisée pour l’occasion, ce vendredi 24 décembre au Grand Théâtre.
Les récipiendaires du MSAS sont au nombre de 219 dont 5 élevés au rang de Commandeur de l’Ordre National du Lion, 27 élevés au rang d’Officier de l’Ordre National du Mérite et 187 élevés au rang de Chevaliers de l’Ordre National du Mérite. Parmi les récipiendaires, certains ont déjà fait valoir leur droit à une pension de retraite.
C’est le ministre de la santé et de l’action sociale M. Abdoulaye Diouf Sarr qui a présidé la cérémonie en présence de plusieurs autorités. Dans son discours prononcé à cet effet, le ministre de la santé a hautement apprécié le travail accomplie par les agents et a félicité les heureux récipiendaires tout en les exhortant à faire encore plus afin de démontrer leur dévotion pour le travail qui leur a été confié. Le ministre de la santé a profité de cette occasion pour appeler les agents du bas jusqu’au sommet de la pyramide sanitaire et sociale à se mobiliser car la pandémie est toujours présente et sa menace n’a pas baissé. Selon Abdoulaye Diouf Sarr, « les tendances actuelles indiquent bien que le monde connaitra d’avantage d’épidémies et les situations de vulnérabilité vont s’accroitre. Pour cette raison, le secteur de la Santé doit se tenir prêt »
Revenant sur la cérémonie de décoration, un hommage a été rendu aux agents et cadres de la santé qui ont perdu la vie. Dans son message, le ministre de la Santé a exprimé des mots empreints de respect et de considération envers ces derniers dont leurs actions resteront longtemps ancrée dans les mémoires.
COVID : LA PROPAGATION RAPIDE D’OMICRON ALERTE L’OMS
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti, mercredi, qu’Omicron présente « toujours un risque très élevé » au niveau mondial, mettant en garde contre la propagation rapide du nouveau variant de Covid-19 à l’approche des fêtes de fin d’année.
Selon l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU, le variant Omicron s’est répandu dans 106 pays.
« Les hospitalisations au Royaume-Uni et en Afrique du Sud continuent d’augmenter. Il est possible que les systèmes de santé soient débordés. De ce fait, le risque global lié à la nouvelle variante du problème Omicron reste très élevé », a indiqué l’OMS dans son dernier bulletin épidémiologique.
« Depuis la dernière mise à jour publiée le 14 décembre, de nouveaux pays dans les six Régions de l’OMS ont signalé des cas confirmés de la variante Omicron », fait observer l’OMS, relevant que plus de 4,1 millions de nouveaux cas et à un peu moins de 45.000 nouveaux décès ont été répertoriés au cours de la semaine du 13 au 19 décembre.
D’une manière générale, Omicron se propage plus rapidement que la variante Delta et provoque des infections chez des personnes déjà vaccinées ou qui se sont remises de la maladie Covid-19, précise l’Organisation.
« Des données récentes indiquent que la variante Omicron a un avantage de croissance par rapport à la variante Delta et se propage rapidement », a souligné l’Organisation, ajoutant que la propagation rapide d’Omicron est signalée même dans les pays « ayant des niveaux élevés d’immunité de la population ».
Quant à la gravité clinique d’Omicron, les données sont encore limitées, a indiqué l’OMS.
« On ne sait toujours pas dans quelle mesure le taux de croissance rapide observé peut être attribué à une évasion immunitaire, à une transmissibilité intrinsèque accrue ou à une combinaison des deux », a fait valoir l’OMS.
Alors que la plupart des cas Omicron identifiés en novembre 2021 étaient liés à des voyages, une transmission communautaire avec des grappes associées a maintenant été signalée dans plusieurs pays. Entre le 20 octobre et le 19 décembre, la variante Omicron a été détectée dans 1,6 % des échantillons ayant fait l’objet d’un séquençage, affirme l’agence onusienne.
Bastien DAVID avec MAP
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LES VICTIMES COLLATÉRALES DE LA COVID-19
Retard, voire baisse des salaires, sollicitations accrues de l’entourage familial, année scolaire perdue, volume de travail en hausse, ralentissement des activités, les impacts de la Covid-19 ont été bien ressentis chez les travailleurs
Retard, voire baisse des salaires des travailleurs, sollicitations accrues de l’entourage famille, année scolaire perdue, volume de travail en hausse chez des médecins, ralentissement des activités à l’international, les impacts de la Covid-19 ont été divers et variés chez des personnes. Après deux ans, les victimes collatérales de cette pandémie n'oublieront pas ce qu'ils ont subi. Dans les rues de Dakar, AfricaGlobe a recueilli pour vous les histoires différentes sur la manière dont les habitants de la capitale sénégalaise ont été impactés par cette crise sanitaire d’envergure. C’est dans Vox Pop’ N°5. Regardez !
3,2 MILLIONS DE FEMMES RISQUENT DE DÉVELOPPER UN CANCER DU COL DE L’UTÉRUS
Dakar, 23 déc (APS) - Quelque 3,2 millions de femmes pourraient développer un cancer du col de l’utérus au Sénégal, a déclaré, jeudi, à Dakar, le professeur Mamadou Diop, cancérologue et directeur de l’institut du cancer Joliot-Curie de l’hôpital Aristide-Le-Dantec.
‘’Quelque 3,2 millions de femmes risquent de développer un cancer du col de l’utérus au Sénégal’’, a dit M. Diop lors d’une conférence de presse du Programme élargi de vaccination (PEV) du ministère de la Santé.
Il a évoqué ‘’l’importance de faire vacciner les jeunes filles âgées de 9 à 14 ans contre ce cancer’’.
‘’C’est un cancer fréquent, avec 379 cas en 2017, 322 cas en 2018, 355 cas en 2019 et 346 cas en 2020. Nous accueillons un cas de cancer du col de l’utérus, presque chaque jour’’, a indiqué Mamadou Diop.
‘’Le cancer du col de l’utérus est l’un des cancers évitables, avec un vaccin efficace’’, a rappelé, lors de la conférence de presse, le gynécologue obstétricien Omar Gassama, de l’hôpital Aristide-Le-Dantec.
Le directeur de l’institut du cancer Joliot-Curie a signalé ‘’une avancée’’ importante de la lutte contre cette maladie en parlant de l’existence d’un logiciel disponible au Sénégal, qui sert à répertorier tous les cancers qu’il y a dans le pays. ‘’Le ministère va déployer les moyens qu’il faut pour le démarrer, cette année’’, a-t-il assuré.
Quelque 11.317 nouveaux cas de cancer sont recensés au Sénégal, chaque année, a indiqué le professeur Mamadou Diop sur la base d’estimations faites par l’Organisation mondiale de la santé.
Sept à huit personnes sur 10 vivant avec un cancer vont en décéder, a-t-il dit.
Le PEV a signalé une forte baisse du taux de vaccination des filles âgées de neuf à 14 ans contre le cancer du col de l’utérus à cause de la pandémie de Covid-19 et a déploré la détérioration de 28.700 doses.
Son coordonnateur national, le docteur Ousseynou Badiane, assure que le programme tente de rattraper le temps perdu en élargissant la cible de cette campagne de vaccination aux filles âgées de 15 ans.
Le rattrapage du temps perdu peut concerner même les filles âgées de 19 ans, selon le professeur Tandakha Dièye, un spécialiste de la vaccination, qui prenait part à la conférence de presse du PEV.
3,2 MILLIONS DE FEMMES RISQUENT DE DÉVELOPPER UN CANCER DU COL DE L’UTÉRUS AU SENEGAL
Quelque 3,2 millions de femmes pourraient développer un cancer du col de l’utérus au Sénégal, a déclaré, jeudi, à Dakar, le professeur Mamadou Diop, cancérologue et directeur de l’institut du cancer Joliot-Curie de l’hôpital Aristide-Le-Dantec.
Dakar, 23 déc (APS) - Quelque 3,2 millions de femmes pourraient développer un cancer du col de l’utérus au Sénégal, a déclaré, jeudi, à Dakar, le professeur Mamadou Diop, cancérologue et directeur de l’institut du cancer Joliot-Curie de l’hôpital Aristide-Le-Dantec.
‘’Quelque 3,2 millions de femmes risquent de développer un cancer du col de l’utérus au Sénégal’’, a dit M. Diop lors d’une conférence de presse du Programme élargi de vaccination (PEV) du ministère de la Santé.
Il a évoqué ‘’l’importance de faire vacciner les jeunes filles âgées de 9 à 14 ans contre ce cancer’’.
‘’C’est un cancer fréquent, avec 379 cas en 2017, 322 cas en 2018, 355 cas en 2019 et 346 cas en 2020. Nous accueillons un cas de cancer du col de l’utérus, presque chaque jour’’, a indiqué Mamadou Diop.
‘’Le cancer du col de l’utérus est l’un des cancers évitables, avec un vaccin efficace’’, a rappelé, lors de la conférence de presse, le gynécologue obstétricien Omar Gassama, de l’hôpital Aristide-Le-Dantec.
Le directeur de l’institut du cancer Joliot-Curie a signalé ‘’une avancée’’ importante de la lutte contre cette maladie en parlant de l’existence d’un logiciel disponible au Sénégal, qui sert à répertorier tous les cancers qu’il y a dans le pays. ‘’Le ministère va déployer les moyens qu’il faut pour le démarrer, cette année’’, a-t-il assuré.
Quelque 11.317 nouveaux cas de cancer sont recensés au Sénégal, chaque année, a indiqué le professeur Mamadou Diop sur la base d’estimations faites par l’Organisation mondiale de la santé.
Sept à huit personnes sur 10 vivant avec un cancer vont en décéder, a-t-il dit.
Le PEV a signalé une forte baisse du taux de vaccination des filles âgées de neuf à 14 ans contre le cancer du col de l’utérus à cause de la pandémie de Covid-19 et a déploré la détérioration de 28.700 doses.
Son coordonnateur national, le docteur Ousseynou Badiane, assure que le programme tente de rattraper le temps perdu en élargissant la cible de cette campagne de vaccination aux filles âgées de 15 ans.
Le rattrapage du temps perdu peut concerner même les filles âgées de 19 ans, selon le professeur Tandakha Dièye, un spécialiste de la vaccination, qui prenait part à la conférence de presse du PEV.
LES MALAISES EN EPS SONT GÉRÉS PAR DES CHARGÉS DE COURS
Un bon professeur d’éducation physique et sportive (Eps) doit avoir un minimum de connaissances scientifiques, c’est-à-dire être bien formé, pour pouvoir sécuriser les élèves en cas de malaise, selon le prof d’Eps Djiby Sall Diop qui dénonce le recrutement de chargés de cours dans les établissements scolaires pour faire office de profs de gym.
Bacary Baldé, élève en classe de 5e secondaire au CEM de Ouakam 2, est dé- cédé l’autre mardi quelques minutes après avoir fait un malaise. Son père, qui a recueilli des confidences de camarades de classes de son défunt fils, parle d’un épuisement physique. L’élève aurait été contraint par son professeur d’éducation physique de faire 20 tours du terrain de sport de l’école. Le Témoin n’a pas encore pu avoir la version de l’accusé, ni celle de l’administration de l’école. Mais il faut dire que ce qui est arrivé au jeune Bacary Baldé n’est pas un cas isolé. Dans nos écoles, beaucoup d’élèves ont été victimes de malaise en plein cours d’éducation physique et sportive. La plupart du temps, ils ne succombent pas à ces malaises.
Le professeur d’éducation physique et sportive au lycée communal de Kédougou, Djiby Sall Diop, affirme avoir eu un cas de malaise d’un élève pendant l’exercice physique. Ce pas plus tard que samedi dernier. A l’en croire, ce genre d’incidents seraient fréquents dans les établissements scolaires. Un syndicaliste enseignant, qui préfère garder l’anonymat, fait part d’un cas dont il aurait été témoin. Lui-même aurait d’ailleurs été victime d’un malaise. «En classe de seconde, j’ai été victime de ça. On a fait 18 tours de 400 mètres. On avait un camarade qui s’est subitement arrêté de courir. Notre professeur lui a dit que si tu ne termines pas les tours, tu auras un zéro. Il a essayé de continuer, mais il vomissait jusqu’à ramper. Cela m’a révolté et j’ai quitté les rangs pour de bon. Il m’a donné des zéros pendant toute l’année. En classe de première, notre professeur d’EPS ne m’a jamais vu, pourtant il m’a exempté d’épreuves physiques. En terminale, je n’étais pas exempté, mais le jour des examens, j’ai eu moins 8. C’est-à-dire 02/20 en EPS. Tout simplement parce que les professeurs d’éducation physique nous en voulaient à mort», a-t-il narré.
L’encadrement doit être bien outillé
Pourtant, l’activité physique à l’école est très importante pour le corps humain et excellente pour la circulation sanguine, les poumons et la respiration. En plus d’aider à prévenir l’obésité, elle permet aussi de garder une forme physique et de s’éviter certaines maladies. Mais attention, on ne doit pas la faire pratiquer n’importe comment à un élève. L’encadreur doit d’abord avoir des connaissances scientifiques sur la physiologie et l’anatomie de la personne, selon notre prof d’Eps. «Nous intervenons sur le corps humain. Donc il faut connaitre l’organisme, son fonctionnement, sa structuration. Il convient aussi d’appré- hender la manière de penser chez l’individu, sa façon d’évoluer et l’environnement où il évolue. Pour intervenir sur le corps, il faut avoir des connaissances minimales dans les domaines scientifique, médical ou autres», estime Djiby Sall Diop, professeur d’éducation physique et sportive (Eps) au lycée communal de Kédougou où il en est à sa deuxième année de service. D’après lui, le cours d’éducation physique permet de donner une meilleure santé et plus de capacités intellectuelles aux élèves à travers l’activité physique et sportive. «On s’appuie sur les pratiques de l’activité sportive pour éduquer les enfants. Ce qui nécessite une certaine connaissance du corps de la personne qui est un peu complexe si on fait référence à la psychologie, à la psychologie, c’est-à-dire le fonctionnement) et à l’anatomie ou structure de la personne.
Des domaines à maitriser par le maitre ou le professeur d’éducation physique et qui s’apprennent pendant les six ans de formation après un concours d’entrée très sélectif « précise Djiby Sall Diop. Il invite ainsi à mieux former les professeurs pour mieux sécuriser les élèves en cas de malaise, par exemple. Malheureusement, déplore-t-il, les autorités ou les responsables d’établissements continuent de prendre des raccourcis et engagent des chargés de cours dans les écoles. « Beaucoup de professeurs d’éducation physique à Dakar n’ont pas fait une formation d’activité physique et sportive. Ce sont des enseignants avec un niveau d’initiateur dans des disciplines données comme le football et le basketball et qui sont engagés comme professeurs d’EPS dans les écoles. C’est facile, certes, mais c’est à prohiber pour éviter certains incidents et accidents», insiste notre interlocuteur tout en demandant que les visites médicales à l’école soient plus rigoureuses pour, ditil, mieux aider les enseignants dans leur travail. «En début d’année scolaire, on fait des visites médicales *.
Encore que c’est juste oral. Il n’y a pas de diagnostic posé. Ce sont des questions-réponses entre l’élève et le spécialiste de la santé avec des questions du genre «Es-tu malade ? As-tu des antécédents...?» Et c’est sur la base de ce questionnaire qu’on certifie l’aptitude ou l’inaptitude des élèves. Un entretien qui amène les chargés de cours à autoriser l’élève à faire l’activité ou à ne pas faire l’activité sportive à l’école». Issu de la 39e promotion de l’INSEPS de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, le fonctionnaire Djiby Sall Diop, en service à Kédougou, explique que les élèves inaptes avec des papiers justificatifs sont toujours mis de côté pendant les cours d’éducation physique et sportive. Or, l’idéal, estime-t-il, serait de leur faire pratiquer l’activité «parce que c’est important pour eux. Dans les classes, on trouve des asthmatiques, des drépanocytaires, des diabétiques...des élèves qui ont des problèmes de santé, à on doit proposer des contenus adaptés à leur santé. On est formé à ça à travers la matière dénommée l’activité physique adaptée à la santé (Apas). Selon l’état de santé de la personne, il peut y avoir un contenu adapté à son besoin.
Par exemple, quand tu es un hypertendu, c’est-à-dire que tu as une pression artérielle qui augmente, le sport peut la réguler». En donnant un cours magistral sur l’importance de pratiquer l’activité physique, le prof Djiby Sall Diop considère que le sport à l’école participe à l’amélioration de l’état de santé de l’élève. Il pense ainsi que tous les élèves devraient pratiquer l’activité physique à l’école. «Ce n’est pas pour rien que l’Etat investit dans l’activité sportive à l’école. Elle permet d’avoir une bonne santé, de l’équilibre, une capacité physique et morale. C’est donc important que les élèves fassent cette activité. Tous les élèves, si nécessaire, devraient la faire. L’EPS vise en effet à améliorer la santé physique et morale des enfants et adolescents à l’école. Il est dit que les enfants sont formés à être compétents.
L’EPS contribue à développer la capacité physique et morale des élèves. Mais cela passe par un corps professoral bien formé, des professeurs bien formés et qui ont la capacité de suivre tous les élèves à l’école». Malheureusement, et si l’on se fie aux déclarations de Djiby Sall Diop, nos écoles pullulent de chargés de cours qui n’ont que des notions sommaires en Eps ! Avec tous les risques qu’ils font courir aux élèves…
COVID-19, LE SENEGAL RECEPTIONNE 270 RÉFRIGÉRATEURS POUR VACCINS
Dakar, 23 déc (APS) - Le Sénégal a reçu mercredi un don de 270 réfrigérateurs offerts par le Japon pour stocker ses vaccins contre la Covid-19, a appris l’APS de source officielle. ’’Cet équipement essentiel de la chaîne du froid a été généreusement off
Dakar, 23 déc (APS) - Le Sénégal a reçu mercredi un don de 270 réfrigérateurs offerts par le Japon pour stocker ses vaccins contre la Covid-19, a appris l’APS de source officielle.
’’Cet équipement essentiel de la chaîne du froid a été généreusement offert par le peuple japonais et commandé par l’UNICEF’’, selon un communiqué.
Selon le document, ’’les réfrigérateurs sont arrivés à point nommé au moment où des lots de vaccins continuent d’arriver et que le pays intensifie ses efforts de vaccination’’.
Le Sénégal a déclaré mercredi 27 nouvelles contaminations au nouveau coronavirus enregistrés lors des dernières 24 heures, ce qui porte à 86 le nombre de patients pris en charge dans les structures sanitaires ou suivis à domicile.
Depuis le début de l’épidémie sur son territoire, le Sénégal a officiellement déclaré 77223 cas d’infection au Covid-19. Parmi les personnes ayant contracté le virus, 72246 ont recouvré la santé et 1890 sont décédées.
Sur le front de la vaccination, 1344156 personnes ont au moins reçu une dose de vaccin depuis le lancement en février dernier d’une campagne nationale, d’après des données du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
HOPITAL ALBERT ROYER, UN PERE DE FAMILLE TENTE UNE INFANTICIDE
Ceux qui croient que l’infanticide est seulement l’apanage des femmes devront déchanter avec le cas de ce père de famille qui a voulu mettre fin à la vie de son fils, en lui faisant ingurgiter un pesticide. Dénoncé par le service social de l’hôpital Alber
Emédia |
Ndeye Anna Ndiaye |
Publication 22/12/2021
Ceux qui croient que l’infanticide est seulement l’apanage des femmes devront déchanter avec le cas de ce père de famille qui a voulu mettre fin à la vie de son fils, en lui faisant ingurgiter un pesticide. Dénoncé par le service social de l’hôpital Albert Royer de Fann, il a été interpellé par les éléments du commissariat du Point E.
Le fait est rare pour être souligné. Jusque-là, ce sont les femmes qui comparaissent devant les chambres criminelles et autres juridictions pour infanticide. A 99%, ce sont elles qui commettent ce genre d’actes ignobles en abrégeant la vie de leur enfant qu’elles ont porté pendant neuf mois dans leur ventre. Les raisons avancées pour justifier leurs actes sont multiples (pauvreté, honte, peur de jeter l’opprobre sur sa famille ou d’entacher sa réputation, ou encore rejet de leur partenaire). Mais dans le cas d’espèce, il s’agit bien d’un père de famille qui a voulu mettre fin à la vie de son fils. Il a d’ailleurs été déféré au parquet pour tentative d’infanticide.
Il dit avoir confondu le produit avec du miel…
Tout a commencé avec un appel du service social de l’hôpital Albert Royer, où venait d’être évacué un nouveau-né de sexe masculin. Tout de suite après, les hommes du commissaire Thiam du Point E, se sont déplacés sur les lieux, pour s’enquérir de la situation. Et après un tête-à-tête avec le médecin, ce dernier a donné un rapport aux limiers. Lequel indique qu’ils ont reçu un nouveau-né qui avait été admis au centre de santé Nabil Choucair pour absorption d’un pesticide. Un produit qui avait été donné au bébé par son propre père qui soutient l’avoir confondu avec du miel. En réalité, le mis en cause qui habite Grand-Yoff et qui est courtier de femmes de ménage avait connu la mère de l’enfant dans le cadre de son travail. Marié, il s’était entiché de la fille avec qui il a eu une relation amoureuse sanctionnée par une grossesse. Et le jour des faits, la mère de l’enfant qui devait voyager à Kaffrine, pour on ne sait quelle raison, n’a pas été installée dans la procédure. Même si, devant les enquêteurs, la dame a été peu prolixe sur les raisons qui l’ont poussée à laisser son nouveau-né entre les mains de son père, il faut noter qu’après cet incident, la garde du bébé a été confiée à sa mère, le temps de boucler la procédure.
Une grossesse non désirée, un enfant fardeau pour le marié
Sans doute, la jeune fille qui était victime d’une grossesse non-désirée et qui ne pouvait pas s’occuper du bébé, l’avait renvoyé à son père qui est déjà mariée. Et pour se débarrasser de cet enfant qui était devenu un fardeau pour lui, le père de famille n’avait rien trouvé de mieux à faire que de tenter de le tuer. Finalement, le sieur El. H. Cissé a été le seul à être poursuivi pour tentative d’infanticide, même s’il a tenté en vain de prouver sa bonne foi en soutenant qu’il n’a jamais voulu attenter à la vie de son fils. Pour lui, c’était juste du miel. Heureusement pour le nouveau-né qui a très vite été pris en charge par les médecins qui ont pu stabiliser son état de santé.
DES ENFANTS LAISSÉS EN RADE DE LA CAMPAGNE DE VACCINATION CONTRE LA POLIO
Campagne de vaccination contre la polio au Sénégal
La campagne de vaccination organisée par le ministère de la Santé et de l’action sociale (Msas) sur toute l’étendue du Sénégal contre la poliomyélite n’a pas connu le résultat escompté. Et pour cause, plusieurs parents qui espéraient pouvoir compter sur cette campagne de trois jours (du 17 au 19 décembre) ont vite déchanté. Tel un père un Noël, ils ont attendu en vain sans voir l’ombre d’agents frapper à leur porte.
Plusieurs quartiers de Dakar n’ont pas reçu la visite des agents de vaccination contre la poliomyélite. Une campagne organisée par le ministère de la Santé et de l’action sociale après la réapparition de la maladie dans le pays. Durant, ces trois jours du 17 au 19 décembre dernier, des dizaines voire des milliers d’enfants ont tout simplement été laissés en rade. Et ceux qui habitent en hauteur en ont payé le lourd tribut.
Au niveau des HLM, le quartier de Sodida les Dunes est concerné. Les parents ont attendu tout le week-end dans l’espoir de voir un agent du ministère frappé à la porte pour la vaccination, mais ils ont fini par déchanter. Même constat dans plusieurs autres quartiers de Dakar notamment : Ouest Foire, les parcelles entre autres. Les témoignages des parents sont restés unanimes. «Nous n’avons pas vu d’équipe de vaccination et on n’est pas tombés en aucun moment sur elle».
Pour Aissatou Diagne Sylla, une habitante de la Sodida, «Je sors rarement de chez moi. Le plus souvent, c’est juste pour aller au marché, mais personne n’est venue chez moi pour la vaccination des enfants». Et une autre qui habite au 2ème étage de confirmer ses dires. « Nous sommes le mardi 21 décembre (hier, Ndlr), mais toujours pas l’ombre d’une équipe. Les enfants ne sont pas vaccinés dans cette localité», a déclaré Aminata Sarr.
Et de poursuivre: « si, c’est monter les escaliers qui les dérange, ils pouvaient organiser une séance dans l’enceinte du terrain de basket des Dunes, les parents allaient descendre pour faire vacciner leurs enfants. Mais, aucune innovation, des enfants sont sacrifiés pour des raisons que l’on ignore». Au niveau du quartier Ouest Foire, le même constat est noté. De l’avis Ousmane Diarra, « je n’ai pas vu d’équipe de vaccination dans mon quartier ».
Et Hamidou Ndiaye de renchérir : « au niveau des écoles, les enfants sont supposés se faire vacciner de la polio. J’ai reçu une correspondance de l’école de mon fils et j’ai confirmé pour la vaccination mais il n’a pas été pris en charge au sein de son établissement, à la maison non plus».
Au sein de certains quartiers des parcelles, ce même problème s’est posé. Au niveau du district centre de Gaspard Kamara qui polarise le poste de santé des HLM qui couvre le quartier de Sodida Les Dunes, notre interlocuteur a renseigné le dimanche dernier: « officiellement, la campagne prend fin ce dimanche, mais au sein de notre district, nous poursuivons les séances jusqu’au mardi (hier, ndlr) pour couvrir toutes les zones». Dans ce district, la campagne s’est bel et bien poursuivie. Au quartier Grand Dakar, les équipes étaient sur le terrain le lundi dernier pour les besoins de la campagne. Malgré cette volonté des prestataires de santé à aller au-delà des objectifs fixés par le ministère, des enfants restent oubliés pour cette campagne de vaccination de la poliomyélite.
Selon des sources, le ministère de tutelle ne prend en charge que les trois jours de campagne bien qu’il sait que c’est insuffisant pour couvrir tous les enfants concernés. «Les autres districts qui veulent aller audelà de ces dates sont obligés de les faire à leurs frais. Il y a la prise en charge du personnel sur le terrain. Une situation qui contribue davantage à endetter des établissements de santé qui ont du mal à fonctionner normalement».